AccueilRechercherDernières imagesConnexionS'enregistrer
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Corps expéditionnaire de l'Alliance

Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:11
Ici le Capitaine Miles, à toutes les escouades, tenez vous prêtes nous arrivons en vue de la Citadelle. "


Les quatre navettes filaient à toute vitesse dans l'espace en direction de la Citadelle, capitale déchue de la galaxie laissée à la dérive en orbite autour de la Terre. Rivalisant avec Omega, la station prothéenne est en proie aux luttes intestines alors que les réfugiés, toujours en grand nombre, sont prit dans les tirs croisés. C'est à l'Alliance de régler ce problème, de sauver la Citadelle en perdition et les vies qui sont en jeu. 48 soldats furent réquisitionnés pour cette mission secrète. Le Conseil ne devait pour le moment rien savoir tant que l'opération n'était pas terminée. Bien sûr, les diplomates avaient prévus en fin de partie de le prévenir mais toute la gloire de la réussite devait revenir à l'Alliance Interstellaire.




Les hommes étaient nerveux mais à la fois extrêmement fiers de participer à la libération de la Citadelle. Certes l'opération est prévue en plusieurs phases néanmoins ces soldats étaient l'avant-garde. Sans eux, rien n'est possible concernant la station. L'adrénaline faisait trembler le Première Classe Reiben, sa première mission était d'exception et il ne pouvait s'empêcher d'être impatient. C'est dans ces moments là que le coeur s'emballe et les hommes sont le plus sujet à la peur. L'ivresse du combat les guérit après.




" Ici le Capitaine Miles, les navettes se divisent, à toutes les escouades, bonne chance. Vous connaissez les ordres, nous nous voyons dans le secteur 12. Ouah. "




Tout les soldats, quelles que soient leurs navettes reprirent le dernier mot, héritage de l'armée américaine et des rangers. Reiben faisait partie de l'escouade Bêta, commandée par le Sergent Jackson, elle allait atterrir dans le secteur 4. Le Capitaine Miles guidait l'escouade Delta, regroupant la crème de la mission pour atterrir dans le secteur 15. Le Sergent Tennyson menait l'escouade Alpha arrivant au secteur 2. Enfin, le Sergent Rivière mène l'escouade Charlie se faisant larguer dans le secteur 16. Les escouades étaient composées de 12 hommes, elles se divisèrent pour être plus discrètes dans la Citadelle.




Je ne veux pas en voir un seul tomber, me suis-je fais bien comprendre ?! " cria le Sergent Jackson alors que la navette allait se poser sur une plateforme.


Oui, Sergent ! " dirent-ils à l'unisson.




Les soldats commençaient à se lever en attendant l'ouverture des sas. Dès qu'ils furent ouverts, tous sortirent de la navette au trot , fusils Avenger en mains. Les environs semblaient calmes, pas âmes qui vivent. Étrange , pense le Sergent Jackson. Les hommes se regroupèrent alors que la navette, déjà, repartait vers la Terre. Un bruit d'explosion se fit entendre.




Mayday , mayday, le moteur droit de la navette E-105 est en feu, je vais m'écraser "




C'est alors qu'ils la virent, par les hublots de la station, la navette tombait en chute libre. Visiblement, il ne s'agissait plus là d'un soucis de moteur, tout l'arrière de la navette était prit par les flammes. Cela ne dura que quelques secondes, cependant ça suffit à marquer l'esprit des bleusailles choquées. Pour les habitués, certes, c'était une vision difficile mais néanmoins la chose est claire : la guerre pour la Citadelle a commencée, et cette mission ne sera pas une promenade de santé. En vérité, ils l'avaient prévus.




On ne s'arrête pas. " rappela le Sergent Jackson.




La troupe se remit en marche. Ils purent traverser le secteur 4 sans soucis, et ils ne croisèrent personne ce qui ne manqua pas d'augmenter la méfiance dans l'esprit des soldats. Quelque chose se tramait contre eux, les militaires en étaient sûrs. Toujours aux abois, ils arrivèrent dans le secteur 5.




" -Zzzhhhhzzz- L'escouade Delta prit sous le feu ennemi dans le secteur 13 , nous demandons des renforts immédiat. Ils sont trop nombreux ! " hurla le Capitaine Miles via son Omnitech.


" -Zzzzhhhhzzz- Charlie prit sous le feu dans le secteur 14, impossibilité à vous rejoindre. " répondit le Sergent Rivière.


" -Zzzhhhzzz- C'est impossible nous n'avions pas eut de contacts là-bas ! "


" -Zzzzhhhhzzz- Je ne sais pas comment ils ont fait ! Ils ont l'avantage du terrain ! "




L'escouade Bêta s'arrêta. L'hésitation et la peur pouvaient se lire sur certains visages, cependant le Sergent Jackson y coupa court.




Nous reprenons la route, nous devons atteindre le secteur 12. Faites attention aux niveaux supérieurs, je ne veux pas que nous nous fassions avoir comme de la bleue-bite ! "




Les soldats reprirent la route. La stratégie était d'encercler le secteur 12 pour y arriver avec plus de discrétion et moins se heurter à la résistance de l'ennemi. Autant dire que cela avait échoué. Charlie et Delta avaient l'air mal en point alors qu'Alpha et Bêta ne pouvaient que se rédoudre à entendre les lamentations de leur compagnons. L'escouade arriva en-dessous de passerelles du niveau supérieurs. Sous l'ordre du Sergent, quelques hommes avaient levés leur fusil d'assaut vers le haut. Bonne réaction.




Dans un cri commun, 5 Vortchas se laissèrent tomber de la passerelle, deux furent abattus en vol. Les trois survivants, armés de pistolets lourds ouvrirent le feu sur les soldats de l'Alliance en même temps qu'eux. Les agresseurs furent criblés de balles, alors que les blessures humaines n'étaient pas importantes. Les balles avaient éraflées l'armure au niveau de l'épaule de 2 soldats, ce n'était rien.




Néanmoins, sans prévenir, un soldat tomba au sol sous le tir d'un Mantis. L'escouade leva les yeux en l'air, surprise de voir qu'une dizaine d'humains et de butariens se tenaient sur la passerelle, tous armées. Un feu nourrit s'abattu sur Bêta, deux autres soldats tombèrent. Des rafales furent tirées en riposte, quatre individus tombèrent. Reiben se prit une balle dans l'épaule passant outre l'armure. Jackson dans le flanc, le projectile cependant ne fit que trancher dans la chair pour stopper sa course contre un mur.




A l'ascenseur, courez ! "




Pendant la course effrénée, un dernier soldat fut stoppé par un tir dans le dos. La situation était trop critique pour que Jackson puisse ordonner que l'on récupère les blessés, toute l'escouade y passerai. Si les soldats n'étaient pas morts, alors il prierai pour eux. Les portes de l'ascenseur se fermèrent mais il refusait de monter.




Caporal Elvis, je veux que cet ascenseur marche , occupez vous en ! "


Oui, Sergent "




Le Caporal Elvis s'exécuta, avec son Omnitech il accèda aux commandes de l'ascenseur et réussit après cinq minutes à le faire monter. Il était temps, les renégats tiraient sur les portes pour l'ouvrir et cueillir les soldats de l'Alliance. Néanmoins, l'ascenseur s'arrêta au secteur 7, impossible d'aller plus loin. Les portes s'ouvrirent de nouveau. Les soldats accédèrent à une grande place, peuplée. Un passant s'arrêta cependant à leur vue avant d'aller les aborder. Par précaution, le Sergent Jackson le mit en joug.




Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! "


Déclinez votre identité. "


Arthur Kennefick, réfugié sur la Citadelle. Vous êtes nos libérateurs? Je vous imaginais plus nombreux. "


Je suis désolé, nous ne sommes pas vos sauveurs. Ou du moins nous sommes l'avant-garde de l'opération. "


Nous devions nous en douter ... Venez avec moi ce n'est pas un lieu sûr. "




L'escouade ne pouvait pas hésiter, les criminels allaient bientôt les reprendre en chasse et ce serai finis d'eux. Qui plus est, l'importante population ne les mettait pas en confiance. Ils suivirent au pas de course le réfugié Kennefick. L'humain les mena à une ancienne clinique désaffectée.




Vous pouvez vous réfugier ici, c'est un endroit à l'abri des regards. "


Merci, Arthur Kennefick, je suis le Sergent Jackson et voici mon escouade nommé "Bêta" pour cette opération. Trois autres escouades sont en proie avec des agresseurs. Pouvez-nous nous expliquer la situation? "


Oui, le gang local a évacué certains secteurs en attendant votre arrivée pour vous tendre un piège. Il savait que vous arriviez et vous n'avez rien pu faire. Je suis désolé pour vos morts , Sergent. "


Nous devons chercher des survivants. "




Des messages, envoyés par Omnitech, permirent de retrouver douze autres hommes dans les secteurs avoisinants. Les soldats durent bien entendu changer leur accoutrement pour pouvoir se fondre dans la masse réfugiée néanmoins, il ne faudrait que peu de temps aux organisations criminelles pour partir à leur recherche. La clinique, avec l'aide d'autres réfugiés fut améliorée avec des barricades pour former un petit avant-poste de fortune. Via Extranet, la communication put être rétablie avec l'Alliance Interstellaire. Les pertes étaient nombreuses, la mission compromise et les chances de survie faibles.




Et le pire arriva, les gangs locaux trouvèrent rapidement l'emplacement de la clinique. Il n'était plus qu'une question de temps avant un assaut final. Les militaires sont exténués, blessés. Ils remercient leur divinité d'être encore en vie à chaque minutes qui passe. Seul Kennefick a pu rejoindre le Secteur 7 avant l'arrivée des criminels, lui aussi est recherché.
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:13
Le SSV Valiant venait d'entrer dans l'orbite terrienne. La Citadelle, autrefois rempart de toute civilisation, les attendait. Et qui sait ce qu'elle pouvait renfermer. Des pirates ? Des résistants ? Cerberus ? Pire ? De toute façon, qui que ce soit l'ennemi, les nouvelles étaient loin d'être bonnes et ils ne pouvaient guère être très optimistes. Néanmoins, tant qu'ils y avaient des soldats pour se battre, alors la bataille était fini.

"Lieutenant, on arrive à la Citadelle. J'active le mode furtif", informait le caporal Grayson dans l'intercom.
"Très bien. Commando d'intervention, rendez-vous sur le pont", ordonnait Benam à l'effectif que lui avait confié l'Ambassadeur.

Il débarqua sur le pont quelques instants plus tard. Quatre soldats étaient déjà présents. Le premier, Eilias, avait l'air de ne pas avoir dormi depuis des jours. Il était fort bronzé et comme vous auriez pu le deviner, il avait des cernes digne d'un éléphant. Le deuxième, Biggs, était plus grand et plus musclé. Il était chauve, avait l'allure d'un vétéran et le dossier qui allait avec, pour ce que Benam en avait lu. Le troisième, Fahrys, était le plus gradé d'entre tous. En réalité, c'était un expert médical d'un mètre soixante, rasé de près et l'ethnie d'un asiatique. Enfin, le quatrième se dénommait Allen et il avait déjà entrepris de mettre son casque - un peu pressé, mais c'était certainement l'une de ses premières missions.
Une minute plus tard, Annaz et Olein débarquèrent. Le Première Classe Olein avait l'air d'être beaucoup plus jeune que le reste de l'équipe et aussi beaucoup plus nerveux. Mais paradoxalement, c'était aussi le plus armé. Annaz, lui, avait mis son casque, comme son confrère caporal. Prêt à l'action, visiblement.

Soudain, le Valiant sembla freiner et la porte s'ouvrit lentement, ne laissant plus que le paysage détruit des secteurs de la Citadelle apparaître. Tous mirent leur casque par réflexe. Et tous étaient en armure bleu scintillante, excepté Benam et Fahrys qui avaient des petites variantes, signe montrant que l'un dirigeait l'escouade et que l'autre était l'expert médical. Le Lieutenant alluma alors son omni-tech et un plan holographique de la Citadelle en sortie. C'était l'heure du débriefing.

"D'après nos dernières informations, les survivants se trouvent au Secteur 7. L'Alliance nous a fournit les plans en vigueur : le meilleur moyen d'accéder à la clinique sans se faire flinguer, c'est de passer par le Secteur 10."

Benam jeta un coup d’œil à son entourage voir s'ils suivaient bien son raisonnement.

"Manque de bol, la seule porte reliant les deux secteurs est scellée de l'intérieur depuis belle lurette. Le seul moyen de l'ouvrir, c'est d'accéder au panneau de commande qui se trouve ici", il pointait une petite salle du doigt pendant que ses subordonnés acquiesçait. "Eilias, j'ai cru comprendre que vous étiez expert en explosif ? Alors vous allez me faire sauter ce mur et nous ouvrir la porte. Biggs, Fahrys et Annaz iront avec vous."

Son plan était très vaseux, certes, mais c'était le mode opératoire auquel il était habitué. Et puis, techniquement, il est plus facile d'accéder au Secteur 7 en passant par le 8. Mais aux dires de certains, c'était un no man's land là-bas. Pas besoin d'aller se faire canarder et de perdre inutilement des hommes pour passer au plan B alors. Autant appliquer ce dernier directement.

"Allen et Olein, vous serez avec moi. Nul doute que nos ennemis seront nombreux et vu qu'ils encerclent la clinique de tout part, ils nous attendront. Mais on saura les distraire."

D'un geste de la main, Benam éteignit son omni-tool et recharga son Phalanx pour donner plus de sérieux à sa réplique. Puis il fit signe à la troupe de sauter par dessus bord. Tous obéirent sans attendre, mais le Lieutenant se retourna vers le cockpit.

"Grayson, survolez la zone. Vous nous couvrirez au besoin."

A son tour, il sauta et atterrit dans un grand bruit.

"Oh et soldats... Ne vous faites pas tuer."

A ce moment-ci, on pouvait se douter que son équipe ne souhaitait pas désobéir à cet ordre simple et concis. Puis l'équipe du Sergent Eilias et celle du Lieutenant Benam se séparèrent, l'une à gauche et l'une à droite. Qui sait ce qu'ils allaient trouver là-bas...
Adrien Annaz

Personnage RP
Faction : Alliance
Rang : Lieutenant
Adrien Annaz
Administrateur
Messages : 8542
Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:14
Adrien rechargea son arme, mit son casque et regarda ses compagnons. C'était le lieutenant Benam qui dirigeait la mission. Avant d'arriver à la Citadelle, le lieutenant fit un topo de la situation. Et elle était loin d'être idéale. La compagnie qui les avaient précédé était coincé dans une clinique, encerclé par les gangs. Et le seul moyen de les atteindre de manière un tant soi peu sécurisé, c'était de passé par une porte verrouillé. Difficile de faire pire.

La compagnie posa pied à terre, et, sur un dernier ordre évident du lieutenant, se sépara. Adrien parti avec Biggs et Fahrys. Ils devaient proteger Eilias, leur expert en explosif, pendant qu'il s'occuperait de la porte. Le lieutenant Benam, accompagné de Allen et Olein, iront faire diversion. Au moins, les groupes étaient clair, et les buts, précis.

La compagnie d'Adrien se mit donc en route, en formation serré autour d'Eilias. Ils gagnèrent la porte dans une tranquillité relative, et se mirent en position défensive autour de l'expert, pendant que celui ci s'attaquait à la porte. Et c'est a ce moment là que les choses ce sont corsé. Apparemment, les gangs de la Citadelle avaient vu arriver la troupe. Les balles commencèrent à siffler. Adrien se mit à couvert après une brève rafale et ouvrit un canal de transmission vers le lieutenant.

"Lieutenant, vous m'entendez ? Nous sommes sous le feu ennemi !"

Adrien se mit à découvert et tira vers les forces ennemis, avant de se cacher a nouveau pour recharger et pour attendre la réponse du lieutenant. En espérant qu'il ne soit pas trop occupé de son coté.
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:15
Jusque là, l'équipe du Lieutenant Benam avait su avancer sans trop de difficulté. En formation de reconnaissance, ils n'avaient - pour l'instant - croiser personne. Même pas un drone de sécurité ou un quelconque cadavre. Tout était propre, nettoyé, calme. Trop calme, peut-être. Mais même si l'atmosphère n'était pas hostile, elle n'en était pas moins pesante. Surtout pour le Première Classe Olein, qui avait l'air de perler de sueur sous son casque.

"Calmez-vous Olein. Ce n'est qu'une mission de routine."

Benam savait mieux que quiconque à quel point ses paroles sonnaient faux. Ce n'était pas une mission de routine. Et c'était loin d'être la dernière qu'Olein allait voir passer. Mais en attendant, il n'avait aucune raison de stresser puisque l'endroit était vide. A vrai dire, ils durent encore faire deux-cents mètres avant de croiser quelqu'un. Trois butariens. "Seulement" trois butariens. Pour protéger une des portes qui permettent l'accès direct à la clinique ? C'était trop beau. Benam flairait l'entourloupe à plein nez, mais rien n'était sûr pour l'instant. Mieux valait continuer.

De ce fait, les trois soldats se cachèrent derrière des caisses et attendirent quelques instants que les antagonistes leur tournent le dos. Le premier, et le plus lointain, surveillait l'entrée. Les deux autres discutaient, visiblement, et fumaient leurs cigarettes. Ce qui les rendait plus vulnérable. Le chef d'escouade saisit l'occasion : il fit signe à Allen et ensemble, ils prirent leurs ennemis en joug. Soudain, Benam en prit un par le cou et le lui bloqua.

"Ne bougez pas, sinon..." chuchota t-il.
"Aargh... Les gars, ils sont là..." l'interrompit le menacé, dans un dernier souffle.

Immédiatement, sa nuque fut brisée et il tomba à terre aussitôt. Son ami se prit deux balles avant qu'il ne puisse réagir et s’effondra, à son tour, sur le sol. Mais le troisième, quant à lui, semblait prendre son courage à deux mains : sans prévenir, il se mit à tirer une rafale. Benam y réchappa de peu, mais pas Allen. Ce dernier était touché et comme ses ennemis quelques secondes plus tôt, il chuta. En colère, le Lieutenant resta à couvert quelques instants puis se démarqua. On entendit trois coups de feu ; et le butarien qui criait. Benam l'avait touché au bras, puis avait visé ses deux rotules.

"Espèce d'enfoiré", jura t-il avant de lui foutre une quatrième balle en pleine tête. "Olein, vous avez foutu quoi, bon sang ? Vous avez failli nous faire tu..."
"Lieutenant, vous m'entendez ? Nous sommes sous le feu ennemi !"

Son omni-tech venait de s'allumer d'un seul coup. La deuxième escouade... Sous le feu ? Alors c'était bien un piège, mais par pour eux. Ils les attendaient de l'autre côté, depuis le début. Mais comment avaient-ils su ? Surtout si ce n'était qu'un gang criminel de bas étage. Ils étaient rarement réputer pour leur sens stratégique. Ou alors, ils avaient grandement évolué sans qu'on s'en rende compte et ça, c'était plus que dangereux. Benam n'attendit pas d'avoir la conclusion de l'histoire ; il regarda à droite et à gauche et constata que tout était désert. En arrivant près de la porte, il en vérifia les commandes. Elle était toujours scellée. Il n'y avait rien à faire. Ils étaient piégés, comme des...

"Soldat, quelle est la situation ?", demandait le Lieutenant. "Est-ce qu'Eilias a fait sauté le mur ? Vous voyez la commande ?"

En pensant à ce qu'il allait demander, il ravala sa salive et vérifia autour de lui si, une fois de plus, il n'y avait pas d'autres solutions.

"Écoutez, la porte est toujours scellée de l'intérieur. Vous devez atteindre la commande. Sans ça, on ne pourra pas vous prêter main-forte."

Il était bien conscient que ce qu'il ordonnait à son subordonné était quelque peu suicidaire, surtout s'ils étaient encerclés et canardés. Mais avait-il réellement d'autres choix ? Bien entendu, s'il avait eu un génie en décryptage sous la main, il aurait pu faire quelque chose. Lui-même pourrait tenter de pirater le système ou bien d'utiliser ses pouvoirs biotiques, mais dans les deux cas, ça prendrait trop de temps et épuiserait trop d'énergies. Il était donc attentif à la réponse du soldat et, au passage, guettai l'état du caporal Allen. Il venait de se relever. L'armure l'avait suffisamment protégé. Au moins, ils seraient trois à prendre l'ennemi à revers si jamais le soldat de l'autre côté du canal réussissait son coup - et s'il réussissait, ce serait un véritable héros.
Adrien Annaz

Personnage RP
Faction : Alliance
Rang : Lieutenant
Adrien Annaz
Administrateur
Messages : 8542
Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:15
Le lieutenant se rendait-il compte de ce qu'il demandait à Adrien ? C'était du suicide. Mais ne rien faire était de l'inconscience... Adrien prit sa décision. Il fallait tenter le coup, pour sauver le reste de l'escouade.

"Très bien lieutenant, je vais essayer." Adrien coupa la communication. "Biggs, Fahrys, couvrez moi, je vais essayer d'atteindre la commande. Eilias, reste à couvert, on aura besoin de toi plus tard"

Adrien tira une courte rafale, et se rua vers l'abri suivant. Les balles volèrent au dessus de sa tête, mais heureusement, l’escouade faisait bien son travail, et aucun des agresseurs n'avait eu le temps d'ajuster Adrien. Il regarda vers la commande pour jauger la distance, et se rendit compte qu'elle n'était plus très loin. Elle était même facile à atteindre depuis l'endroit ou il était, si on oublié les balles qui volaient en tout sens.

Adrien tira une nouvelle salve, et se mit à découvert pour courir jusqu'au panneau de contrôle. C'était l'endroit le plus dangereux, car il n'y avait aucun endroit ou se cacher pendant qu'il activait la porte. Arrivé devant la commande de la porte, Adrien se mit debout, et entendit les balles siffler autour de lui. Une balle lui toucha la jambe, mais fut dévié par son armure. Une autre perfora son avant-bras, preuve que son bouclier avait lâcher. Il devait faire vite si il ne voulait pas mourir pour rien. Derrière lui, il entendait les cris et les jurons de ces compagnons et des attaquants. Tandis qu'Adrien travaillé sur la porte, il entendit Biggs crier. Adrien se retourna quelques instants, pour se rendre compte que Biggs s'était pris une balle dans son bras armé, et qu'il était obligé de tenir l'arme de l'autre main. Adrien ne pouvait rien faire pour lui, d'autant que les balles continuaient de le frôler. La porte se déverrouilla enfin et Adrien put retourner se mettre à couvert, tout en faisant feu sur leurs agresseurs.

Adrien ouvrit le canal vers le lieutenant.
"La porte est ouverte, bougez vous !"
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:18
La venue de l'Alliance sur la Citadelle inquiétait Sarkass au plus haut point : même s'il s'agissait d'une poignée d'hommes, cela ne présageait rien de bon : il fallait agir, mais la force brute ne suffisait pas. Le Vortcha en était bien conscient : il ne s'agissait plus de luttes contre des forces marginales comme il en a fait contre des Gangs rivaux ; Non. Il s'attaquait désormais à des gros poissons. Aux grands maux les grands moyens, Sarkass utilisa sa matière grise pour dénicher le meilleur plan possible sur tout les tableaux : c'est ce qu'il adorait, réfléchir à des stratégies militaires... Des images, des plans, des chiffres, des messages d'alertes : Tout se bousculait dans la tête du Vortcha mais ça y'est : il avait trouvé un plan. LE Plan.


Sarkass invita Volak et Kaelaz pour leur expliquer son plan dans les moindres détails, et les détails n'étaient pas des moindres, ils étaient même la clé du succès.


« Vous êtes sur de vous ? N'est ce pas trop imprudent de votre part ? »
« Non, moi connaître risques de missions, moi prendre chaque paramètre dans ma tête, moi pas trouver mieux. »
« C'est vrai que nous sommes un peu bloqués actuellement, nous ne savons pratiquement rien d'eux, ni de pourquoi ils sont là, ni de leur situation actuelle ! Nous sommes salement en manque d'informations ! »
« C'est pourquoi Sarkass appeler vous, nous rentrer en contact avec « le Crépuscule ». Leur secteur 7 salement touché, eux être obligé d'accepter notre aide. »


Sarkass se dirigea donc vers la salle de transmissions, fraîchement installée et permise par les relations Volus du Baron.


« Salutations Sarkass. »
« Ombre, honneur pour moi de vous parler. »


Le Crépuscule était un Gang mystérieux : installé depuis le début sur la nouvelle Citadelle, il n'y a jamais vraiment fait de vagues dès lors. Après avoir investi le Secteur 7, il devint l'un des Secteurs les plus sûrs de la Citadelle et le Gang était l'heureux détenteur du plus gros réseau d'informations sur la Station. Ces informations étaient d'ailleurs précieuses et valaient beaucoup de crédits, ce qui leur assurait une stabilité non négligeable. L'Ombre était le terme employé pour désigner le chef du Crépuscule, son identité n'était pas publique et cela était compréhensible, il était donc normal qu'il y'avait un filtre d'image et on distinguait juste une ombre floue...


« Je ne suis pas bête, je sais pourquoi vous désiriez cette conversation : mon Secteur est attaqué et nous avons été pris par surprise, mes agents m'ont juste rapporté qu'ils étaient une cinquantaine au départ mais que grâce à nos défenses et nos hommes, les pertes de leur côté sont assez importantes. Assez importantes d'ailleurs pour aller se réfugier dans une clinique. Mais une escouade de secours est en ce moment même sur le terrain et malmène nos troupes, un soldat de l'Alliance a d'ailleurs réussi cette heure d'ouvrir une porte blindée du Secteur 10 pour accéder au Secteur 7, il s'agissait de l'unique faille dans notre structure et l'exploit de ce soldat ne nous arrange pas du tout... »


« Sarkass avoir un plan, vous devoir laisser passer mes Hommes et moi même. Vous devoir retenir ces foutus soldats de l'Alliance jusqu'à notre arrivée. Mais par la suite, moi demander à vos troupes de partir, nous nous occupés du reste. Au fait, faites le plus de morts pendant arrivée, mais ne tuer pas le Soldat de la porte et Hauts gradés, simples soldats : tirez sans pitié. »


« Nous ne sommes pas en position de force sur ce coup là, nous nous plierons à vos prérogatives et si vous arrivez à vous débarasser de cette pourriture de l'Alliance, le Crépuscule vous sera redevable. Bonne chance, Ombre terminé. »


« Avoir soutien Crépuscule et tuer de l'Humain : une pierre, plein de tripes ! Sarkass va adorer journée ! »
« Notre escouade Vortcha est prête Sarkass, nous pouvons y aller. »
« Vous l'avoir pris ? »
« Oui... Nous l'avons pris. »
« Que fête commence ! »


Sarkass et son armée se dirigeaient maintenant en direction du Secteur 7, tranquillement et confiants.
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:18
Benam voyait le Caporal et la Première Classe Olein revenir vers lui, relativement tranquillement. L'un se tenait les côtes, légèrement endolories et l'autre baissait la tête, honteux d'avoir failli faire tuer ses deux coéquipiers. Ensemble, ils attendirent que la porte s'ouvre, préparent leur artillerie. Le chef d'équipe préparait son arme de poing tandis qu'Allen rechargeait le fusil d'assaut Avenger qu'on lui avait confié un peu plus tôt. Olein, lui, hésitait. Finalement, il opta pour le lance-grenade, histoire de se charger des plus gros bonnets et de pouvoir rester - discrètement - en arrière.

Trois minutes plus tard, la porte était toujours close. On entendait des coups de feu en rafale derrière. Benam tournait en rond ; trois minutes, ce n'est pas très long, mais dans un combat... En moins de trois minute, une escouade entière peut être réduite à néant. Il savait qu'il avait donné une responsabilité meurtrière au soldat Annaz. Et s'il n'avait pas réussi ? Et s'il était mort ? Mais le Lieutenant n'eut pas le temps d'y réfléchir ; débarquant de nulle part, sortait le Valiant, le Thanix pointé vers la porte.

"Besoin d'un coup de main, Lieutenant ?"

Et puis soudain, la porte s'ouvrit comme par miracle, comme si le vaisseau l'avait effrayé. En réalité, c'était Annaz qui avait accomplit sa quête avec brio. Il avait de l'avenir, celui-là - comme dirait certains, savoir survivre est une qualité indéniablement précieuse pour les forces armées.

"Ça ira, Valiant. Continuez de survoler la zone."

Immédiatement après, les renforts arrivèrent. A gauche comme par devant, les ennemis étaient nombreux. Biggs étaient sous le feu et devait avoir échappé une centaine de fois à une mort certaine étant donné sa position - approximativement. Puisqu'ils avaient l'effet de surprise, Benam en profita pour descendre les deux mercenaires qui canardaient la position de son sergent. Il en profita ensuite pour regarder par-dessus son épaule. Le couloir qui menait, ou était censé mener, à la clinique était couvert de tout part par des butariens et autres aliens peu sympathiques aux armes aussi dévastatrices que perturbantes. Du côté de la console, Annaz se protégeait tant bien que mal et Eilias et Fahrys tiraient sur tout ce qui bougeait autour d'eux.

"Allen, sortez-moi Biggs de là. Olein, nettoyez-moi ce couloir. Fahrys, Eilias, Annaz... couvrez-le.", cria t-il aux intéressés. "Je m'occupe du flanc gauche.", conclua t-il plus sombrement.

Sans attendre, il activa son technoblindage et fonça couvrir la sortie de ses experts médicaux et en explosif. Son bouclier temporaire le protégeait plus ou moins des balles qui volaient à son encontre et il put ainsi atteindre ses ennemis directement au corps à corps. Le premier reçut une frappe biotique en plein visage et le deuxième se vit bloqué le coup qu'il souhaitait infligé et eut droit à un mauvais coup dans l'estomac. Plié en deux, Benam tordit sa main pour pouvoir utiliser son arme et fusiller les trois autres clampins qui s'approchaient. Il mit vite fin à ses souffrances puis sorti son fusil à pompe pour finir les quelques survivants à terre. Sans savoir d'où elle venait, il reçut une balle mal placée qui lui coupa toute protection. Il vit alors plus de renforts arriver. Afin d'être tranquille un moment, Benam puisa dans ses dernières forces pour balancer une projection biotique. Il ne s'attarda pas plus longtemps et rejoignit son équipe.

Biggs était couché sur le sol, soigné par Fahrys, pendant que les autres allumaient leurs adversaires. Ces derniers tombaient comme des mouches - des rejetons envoyés comme chair à canon ? C'était fort probable. Mais ils n'étaient vite plus que cinq. Olein en tua quatre d'un coup ; un nouveau record pour la Première Classe. Le dernier, un vortcha, ne savait plus où se mettre. Le Lieutenant en profita pour lui en caser deux dans les rotules. C'était sa spécialité.

"Biggs, vous êtes opérationnel ?"
"Oui, Lieutenant. Enfin, je crois", répondit le sergent en se relevant difficilement.
"Vous feriez mieux d'être sûr. Prenez Annaz et Allen avec vous. Avancez en reconnaissance, voir si on peut atteindre la clinique sans trop de difficulté."

Le blessé acquiesça et parti avec ses deux coéquipiers en éclairage.

"Olein, Eilias... Explosez-moi ceux qui tenteraient de revenir par l'ouest.", susurrait Benam en rechargeant lentement son Phalanx. "Moi, j'ai des questions à poser à notre nouvel ami."

De réputation, un vortcha n'était pas très bavard, encore moins avec les humains. Mais celui-ci, il aurait pu lui faire chanter un hymne hanari s'il avait voulu. Trop de mercenaires dans un même endroit, ce n'était pas bon : il fallait des informations et des réponses à plusieurs questions. Qu'est-ce qui les intéressaient ? Qu'est-ce qu'un vortcha pouvait bien foutre là, au milieu de tout ça ? Combien de renforts arrivaient et d'où arrivaient-ils ? Oui, d'excellentes questions. Et pour en avoir des informations, il en avait eu. Des bonnes, des mauvaises... Il s'en contre-fichait. Dans tout les cas, ça sentait pas bon.
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:19
L'Armée Vortcha se rapprochait inévitablement de sa Destination : la Clinique. Bien qu'ils marchaient lentement afin de ne pas se fatiguer, les Vortchas adoptaient une allure rapide et soutenue, l'escouade de Sarkass avait fière allure : tous se tenaient bien droit et en rang et il voyait une réelle cohésion de groupe, un esprit d'équipe qui faisait tellement défaut dans les rangs des Berserkers cet épisode de sa vie restera gravée dans sa mémoire et il allait tout faire pour ne jamais revivre un tel cauchemar... Le Vortcha resta pensif pendant un moment ce qui n'échappa pas à Kaelaz.

« Tu penses à quoi ? Il y'a un problème ? »
« Pense à beaucoup de choses. Moi trouver triste que races concilliennes rien changer après arrivée des Moissonneurs. Moi penser que cela unirait tous les êtres vivants : moi bien tromper. »
« C'est vrai que rien n'a changé, c'est même devenu pire, le chaos est partout et la Citadelle en est bien l'exemple. »
« Moi triste d'être obligé d'employer force brute, Haine et Sentiment de vengeance trop profonds, trop importants pour pouvoir tout oublier, eux doivent payer, payer de leur vie. »
« Tellement de morts uniquement à cause de notre différence, c'est pourtant ce qui devrait faire notre force : notre diversité et notre complémentarité est notre bien le plus précieux. Je vous rejoins complètement sur ce point : il va falloir frapper fort pour pouvoir se faire entendre, cette attaque de l'Alliance est arrivée pile poil au bon moment ! »
« En effet si ça marche... Silence, nous arriver Secteur 10. »

Le Secteur 10 était désert, quelques fuyards par ci par là, des pilleurs profitaient de la Zizanie général pour voler des marchandises, le tableau normal d'une panique générale... Les soldats avançaient prudemment, pas d'âme sur le qui-vive : cela faisait du bien … Ce silence...

« Ombre, Sarkass au rapport, nous être Secteur 10, quelle est situation ? »
« Très bien Sarkass, les soldats humains se trouvent plus très loin de la Clinique mais nous les retenons sans trop de difficultés : ils sont peu nombreux mais se combattent farouchement, ils sont dangereux Sarkass, ne les sous estimez pas. »
« Haha, vous faire soucis pour moi ? Mignonne petite Ombre : ça se voit que vous pas connaître moi, ce n'est pas Soldats humains qui vont faire peur à mon armée Vortcha. Vous repliez vers Clinique tout en opposant une résistance pour rester en vie, une fois arrivés près de la Clinique, vous partir, mais vous savoir ce qu'il vous reste à faire avant de repliez vous, vous aller de l'autre côté pour encercler bâtiment. Ca être important. »
« Ne me prenez pas pour un bleu Sarkass, je sais ce que j'ai à faire dans cette histoire …
Ombre terminé. »
« Préparez vous, nous allons être arrivé à la Clinique dans plus bien longtemps. Restez aux aguets, nous ne devons pas échouer. »
« On sait on sait Volak, et même qu'il faut éviter de se prendre des balles dans la gueule non ? »
« Restez ici, nous attendre appel d'Ombre, nous intervenir quand humains arriveront dans Clinique. Maintenant. Silence total. »
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:19

Une dizaine de minutes s'était écoulée depuis que Benam avait interrogé le vortcha. L'équipe de reconnaissance ne donnait plus signe de vie, ce qui n'était pas forcément bon signe étant donné les circonstances. De leur côté, Olein et Eilias bombardaient l'aile gauche de tout part, obligeant les forces ennemies à reculer. De leur côté, Fahrys et le chef d'escouade finissait d'installer les bombes aux endroits les plus propices. Au bout d'un moment, Benam se mit à couvert, à côté d'Eilias. D'un signe de la tête, il lui disait qu'il était temps. Une seconde après, il avait sorti son fusil d'assaut afin de couvrir la sortie de son expert en explosif. C'était loin d'être son arme de prédilection mais le principe était de faire diversion autant de temps qu'il était nécessaire.
Quand les explosifs furent chargés et aptes à démonter quiconque s'en approchait, les quatre soldats partirent rejoindre l'équipe de Biggs. La question était, dans le fond : à quoi pouvait bien servir ces bombes ? Et bien, comme ils l'avaient démontrer, il y avait peu d'accès pédestres possibles jusqu'au Secteur 7. Celui qu'ils avaient emprunté était donc non seulement l'un des moins encombrés, mais aussi le plus direct si on voulait débarquer discrètement et le plus près possible de la clinique. En condamnant et détruisant ce passage, ils bloquaient les mercenaires et les obligeaient à prendre l'autre route. De cette façon, il n'y aurait plus qu'une seule position à défendre. Et accessoirement, ceux qui tenteraient de les suivre seraient soit réduits en pâté pour varren, soit coincé de l'autre côté. C'était la technique de la "Terre Brûlée" en somme : empêcher l'autre d'emprunter ses propres ressources. Mais un peu remaniée, certes.

Toujours est-il qu'ils devaient se grouiller. En quelques secondes, ils rejoignirent Biggs et leurs deux autres coéquipiers, à couvert et sous le feu des derniers ennemis qui contraient l'entrée sud de la clinique. Benam regarda derrière lui. Le couloir entre le Secteur 10 et le Secteur 7 était déjà plus lointain, mais il distinguait aisément des soldats. Il sortit son omni-tech et appuya sur un simple bouton. Les bombes explosèrent simultanément, ne laissant aucune chance à leurs victimes. Satisfait, il se retourna. Le dernier corridor était pourvu de deux étages. Très vite, le rez-de-chaussée fut nettoyé avec l'arrivée des renforts. Mais deux snipers vortcha s'amuser à dézinguer les boucliers du groupe d'intervention. Ils n'étaient pas facilement atteignable et ça rendait le défi intéressant. Le Lieutenant fit signe à Eilias et Allen d'activer leurs blindages avant d'en faire même. Puis, ensemble, ils se mirent à courir jusqu'au niveau du balcon. Les tireurs d'élites avaient beau viser tout ce qui bougeait, ils ne pouvaient toucher tout le monde. En arrivant, Eilias plongea pour éviter une balle percutante et en profita pour balancer une grenade. Surpris, l'un des vortchas sauta par dessus bord tandis que le deuxième ne s'en sortit pas. L'ultime survivant fut criblée de balles avant d'arriver au sol.
Et voilà ce qui était fait : ils avaient atteint leur objectif. Pour l'instant.

"Valiant, on arrive à la clinique. Suivez les instructions."
"Bien compris, Lieutenant."

Ce dernier détourna son regard du cadavre qui jaillissait par terre et s'approcha de la porte. Elle était blindée et, bien entendu, fermée de l'intérieur. Très vite, Benam ordonna à son caporal de trouver le canal de transmission de Sergent Jackson.

"Sergent Jackson, ici le Lieutenant Benam. L'Alliance nous a envoyé en renfort. Nous sommes à l'entrée sud. Ouvrez-nous."

Il n'avait pas le temps de raconter toute l'histoire. Le sergent était intelligent, il comprendrait l'absence d'information. Et visiblement, c'était le cas car le commando ne dut pas attendre longtemps avant que la porte s'ouvre dans un grand bruit. Derrière attendaient trois gars en uniforme, l'arme à la main, pointé vers eux. Mais dès qu'ils virent que Benam et son équipe n'était pas des ennemis, ils baissèrent leurs gardes. Sans attendre, tout le monde débarqua à l'intérieur.

La clinique était pourvue de réfugiés. Hommes, femmes et enfants regardaient le commando avec une once de frayeur et de surprise. Très vite, un homme arriva à leur encontre. Il était bien bâti sans être réellement musclé, avait une barbe vieille de quelques jours déjà et des yeux rouges à faire peur. Pourtant, il se maintenant droit et portait fièrement son armure, endommagée. Sans demander quoi que ce soit, il fit le salut militaire.

"Sergent Jackson au rapport, Lieutenant", annonça t-il d'une voix rauque.
"Repos, soldat."

Jackson acquiesça et se risqua à sourire du bout des lèvres. Il était sûrement ravi de voir - enfin - la cavalerie arriver.

"Attendez... Vous n'êtes que sept ? Combien d'hommes avez-vous perdu ?", demanda t-il fiévreusement.
"Aucun. Nous ne sommes que sept."
"Mais... Ce n'est pas suffisant... Avec tout ce qui se rapproche..." balbutiait le sergent.
"Calmez-vous, Sergent. Vous vous attendiez à quoi ? A toute la flotte Arcturus ?"

Il croisa les bras pendant que son subordonné baissait la tête. Sans prévenir, on entendit le bruit d'un moteur. Un vaisseau qui se rapprochait ?

"Et puis, j'ai bien mieux qu'une flotte", affirma Benam avec un sourire malicieux.

Faisant signe à ses hommes et aux militaires survivants de venir, ils s'approchèrent de l'aire d’atterrissage principale, qui devait servir à accueillir les blessés par navette à l'époque de la grande Citadelle. Le Valiant venait de débarquer. Il se posa rapidement et sa porte s'ouvrir. Derrière se trouvait l'artilleur Laito et Delan Orlok, le mécanicien butarien, chargé d'une caisse d'armes. Suivirent deux autres officiers, muni d'une caisse de munitions.

"Vu les circonstances, j'ai pensé qu'apporter un peu de champagne à la fête ne ferait pas de mal..."

Il fit signe à Jackson et aux autres de le suivre à l'intérieur. Ils devaient faire vite. Et tous ensemble, ils purent sortir d'autres armes et munitions, accompagnés de caisses de nourritures et de médicaments, et de quelques armures de rechange. Le Valiant avait aussi pu permettre l'acheminement de cinq tourelles blindés, que l'Alliance avait confié au Lieutenant Benam en cas d'urgence. Il avait toujours rêvé de s'en servir.

En quelques minutes et avec la force de tous ces bras, tout fut sorti. Il ne restait plus qu'une caisse de grenade, qu'Eilias et Annaz portait difficilement. Mais soudainement, un autre bruit plus inquiétant se fit entendre. Observant la scène, Fahrys remarqua qu'un missile se dirigeait vers le Valiant. Mais c'était trop tard, il l'avait frappé de plein fouet. Les blindages de ce dernier avait su résisté mais la secousse engendré par l'attaque surprise avait poussé la caisse en dehors. Alors sur le chemin, l'artilleur fut sorti de là in extremis par son Lieutenant tandis que le Valiant quittait la plateforme. Un deuxième missile les loupa de peu mais un troisième renchérit et frappa le cockpit de plein fouet.

"Merde ! Grayson, vous êtes touché ?"
"Eilias est mort ! Et ils ont touché les moteurs auxiliaires. On perd de l'altitude. Je vais essayer de tenir bon, Lieutenant mais..."

La liaison se coupa. Affolé, le Lieutenant courut voir ce qu'il se passait. Même s'il maintenait le cap, le Valiant allait finir par s'écraser... Benam pensait alors à son équipage, qui allait être piégé et au pauvre Annaz, qui avait déjà accomplit son lot d'action héroïque pour la journée. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était complètement déboussolé par cette attaque mystérieuse. Immédiatement, il eut le réflexe de demander à Olein d'essayer d'établir un canal vers le vaisseau et à Allen de déterminer où est-ce qu'il allait s'écraser. En s'approchant de Jackson, il vit Demetra et Delan tirer une tête d'enterrement tandis qu'un jeune homme affirmait que sa femme s'était porter volontaire pour état au déchargement et qu'elle était sûrement rester coincée dans la soute.

"Sergent, établissez une liaison jusqu'à l'Ambassadeur."

Sans se faire attendre, Jackson configura la console. Lleyton entendit un bip, signe qu'il pouvait parler.

"Ambassadeur, ici le Lieutenant Benam. Nous sommes arrivés à la clinique mais nous avons subit des pertes : le sergent Eilias est mort et le Valiant a été touché et s'est sûrement écrasé. Je demande la permission d'envoyer une équipe de reconnaissance jusqu'au lieu du crash."

Pas de temps pour les bavardages inutiles.
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:20
Piétas, ambassade humaine.


L'Ambassadeur flânait sur quelques dossiers, à vrai dire il se questionnait lui-même. Aurai t'il un jour un moment de calme avec la Conseillère? Enfin, il avait interrompu la promenade pour que le Conseil puisse régler rapidement ses affaires. Toute l'opération clandestine sur la Citadelle dépend du temps d'action des Conseillers. Il n'avait toujours pas eut de rapport, après tout, c'était une mission difficile. Ce Lleyton Benam semblait taillé pour, mais au final n'aurai t'il pas du envoyer le Commandant Halcyon?


Omega aurai pu convenir au Lieutenant Benam, connu pour ses talents en infiltration. C'était peut-être un mauvais choix tactique, qui sait? Non, Nefar ne devait pas se rabaisser à cela. Il n'avait jamais perdu de pari et la mission finira par être accomplie. Lors du briefing, le diplomate ne cacha rien aux militaires : il les envoyait à l'abattoir. Oui, l'affectation est difficile mais elle est de taille pour la stabilité politique de la Terre et de ses colonies. Les rapports affluaient à l'ambassade, tous faisant état de rumeurs de volonté d'indépendance. L'Alliance va mal, il faut sauvegarder les apparences tout en essayant de trouver des solutions. L'opération sur la Citadelle en est une. C'est alors que son Omnitech s'alluma, le centre des communications de l'ambassade humaine servant de relais.


"Ambassadeur, ici le Lieutenant Benam. Nous sommes arrivés à la clinique mais nous avons subit des pertes : le sergent Eilias est mort et le Valiant a été touché et s'est sûrement écrasé. Je demande la permission d'envoyer une équipe de reconnaissance jusqu'au lieu du crash."


Bon sang. Certes, Nefar avait prévue les aléas de la mission et s'attendait à des pertes mais il ne pensait pas recevoir une communication d'urgence. Il n'était plus qu'une question de temps, des vies étaient entre ses mains. Envoyer une équipe de reconnaissance, et accessoirement de sauvetage amoindrirait les défenses de la clinique. Ne pas le faire c'était condamner des possibles survivants et le Valiant aux criminels. Le choix était fait, et puis si il y avait des survivants, ils serviraient de renforts pour prendre en tenaille les futurs assaillants de la clinique. 

 
" Envoyez une équipe, Lieutenant Benam. N'abandonnez rien ni personne à ses charognes. " 

 
Cela avait le mérite d'être clair. 
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:20
Sarkass et son escouade Vortcha avait attendu plusieurs minutes à attendre les informations de l'Ombre ; plusieurs minutes à rester dans l'ignorance la plus totale, ce qui ne faisait qu'énerver Sarkass, qui aime quand un plan se déroulait sans encombres, et là des ennuis il en avait. Soudain, une explosion provenait du couloir reliant le Secteur 7 et le Secteur 10 : les troupes de l'Alliance avait sans doute encore fait des siennes, Sarkass se devait d'obtenir des informations : il se dirigeait donc vers le lieux de l'explosion et ses peurs se concrétisèrent : le couloir était bel et bien condamné par divers débris de différentes tailles, mais le manque de temps et la précipitation avaient pour conséquence directe l'imperfection du travail fait, et Sarkass avait pris la précaution nécessaire, mais avant tout : il devait savoir.

« Ombre, ici Sarkass au rapport : Situation actuelle ? Nous faire face à mur de décombres, pouvons corriger cela, et vous ? »

« Ici l'Ombre, les troupes de l'Alliance sont enfin arrivées dans la Clinique et notre repli soudain ne les a pas dérangés dans une moindre mesure, ou du moins ils n'ont pas l'air d'avoir la tête à ça : seules les vies des gens se trouvant dans la Clinique importent pour le moment on dirait bien : mes troupes sont prêtes à intervenir sur les deux autres accès à la Clinique à votre arrivée. Un de mes hommes a réussi à abattre le vaisseau de l'Alliance qui s'est écrasé un peu plus au loin. Nous ne l'avons toujours pas repéré mais nos caméras de vidéo surveillance regardent chaque recoin de ce Secteur : ce n'est qu'une question de temps. »
« Bien, vous rester à l'affut. Quand vous entendre explosion, ceci sera signal et vous devoir sortir vos troupes : Humains doivent se réfugier tous dans Clinique. Ceci être primordial pour suite du Plan. Moi compter sur vous. »
« J'ai déjà perdu beaucoup d'hommes à cause de ces maudits humains : je ne vais pas laisser cet acte impuni, et j'espère que votre « plan » est si bien ficelé que ça... Sinon... »
« Pas à être inquiet, si vous faites le travail, gagnant à l'arrivée. Moi vouloir infos plus tard sur Vaisseau. Sarkass terminé. »
« Bonne chance je vais prévenir mes troupes sur le terrain, Ombre terminé. »

Sarkass n'aimait pas ça, les Humains étaient intelligents mais il n'allait pas se laisser faire comme ça : il fallait se battre, il avait l'intime conviction que sa cause était juste et il ferait tout pour arrêter ces militaires, coûte que coûte. L'armée Vortcha se tenait à une distance raisonnable de l'ancien couloir sous les décombres maintenant.


« Amenez le. »

« Oui chef ! »

A ces paroles, un Vortcha sortait de la masse avec un lance-roquette, (qui n'avait d'ailleurs pas été utilisé lors de la bataille du Secteur 14).


« Vous visez au bon endroit, pour faire brèche et pouvoir laisser passer nous. FEU ! »
« Pas soucis, Vixx être pro dans trou dans mur ! » 

La roquette était tirée et se logea dans les décombres qui volaient en mille éclat : la brèche était formée, laissant assez d'espace pour faire passer la troupe Vortcha qui s'y engouffra. Tout se jouait maintenant.

L'explosion résonna partout dans les environs, le signal était lancé : les soldats du Crépuscule sortaient de leurs abris et tiraient en direction de la Clinique, leur rôle était de contrôler les deux accès de l'autre côté de la Clinique, opposés à l'arrivée des Vortcha, afin d'éviter une fuite de ce côté : les troupes étaient confrontées à des tourelles de défense qui leur donnaient du fil à retordre, mais leur rôle était uniquement de contrôler les allées et venues : les hommes du gang ne prenaient donc pas de risques. Quant à elles, les troupes de Sarkass progressaient rapidement vers la Clinique : les Humains s'y étaient déjà réfugiés et des tirs provenaient du couloir menant à la Clinique, une porte blindée leur faisait face et des Soldats commençaient à s'y poster ; mais l'armée Vortcha ne tentait pas pour le moment de pénétrer la Clinique, elle s'installait juste à chaque entrée. Petit à petit, les armées Vortcha et du Crépuscule contrôlaient les trois entrées, du moins les trois accès : les trois portes étant à portée des fusils d'assaut. Le chef Vortcha lança un ordre à toutes les armées présentes par transmission radio...
Le silence retomba dans le Secteur 10, on pouvait enfin reprendre son souffle de deux côtés.


Le calme avant la tempête ?


« Ombre, Sarkass au rapport. Nous avoir encercler Clinique, suite du plan, toi me donner voix. »

« Pas de problèmes je vous envoie ça tout de suite. Aucunes nouvelles du Vaisseau pour le moment. »
« Pour le moment, pas important. Nous concentrer sur Clinique. »
« Je vous ai "donné de la voix" : bonne chance, terminé. »
« Merci, Sarkass terminé. »

L'Ombre avait en réalité relié le canal de discussion de Sarkass sur les hauts parleurs de la ville, il avait ciblé ceux en particulier avoisinant la clinique. Maintenant, la voix de Sarkass pouvait arriver dans les oreilles humaines : il pouvait se faire écouter.


« Nous avoir encerclé Clinique, militaires de l'Alliance, vous plus aucunes issues possibles. On vous a abandonné comme vos semblables ont délaissés Vortcha, vous pouvoir ressentir ce sentiment ? Sentiment de frustration ? Sentiment de pouvoir rien faire, incapable d'être maître de son propre destin ? Sentiment là, c'est celui que nous, Vortchas, ressentons depuis toujours. Moi pas vouloir toutes vos têtes, moi pas stupide : vous être précieux. Malgré actes de vous, moi apercevoir salut pour espèce à vous. Salut qui pourra nettoyer ces cafards de MA maison ! »


Ca y'est, le moment fatidique était enfin arrivé, celui qui décidera des minutes à venir : le moment qui décidera du sort de toutes les vies aux alentours de la Clinique.

Le signal était lancé, la balle était dans son camp. Sarkass avait accompli sa tâche : contrôler les accès de la Clinique et surtout attirer l'attention des humains ...



HRP : Pour le bon déroulement de la suite, je vous demande d'attendre l'intervention d'une personne tierce. Merci d'avance :')
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:23
« Nous avoir encerclé Clinique, militaires de l'Alliance, vous plus aucunes issues possibles. On vous a abandonné comme vos semblables ont délaissés Vortcha, vous pouvoir ressentir ce sentiment ? Sentiment de frustration ? Sentiment de pouvoir rien faire, incapable d'être maître de son propre destin ? Sentiment là, c'est celui que nous, Vortchas, ressentons depuis toujours. Moi pas vouloir toutes vos têtes, moi pas stupide : vous être précieux. Malgré actes de vous, moi apercevoir salut pour espèce à vous. Salut qui pourra nettoyer ces cafards de MA maison ! » 






Les soldats de l'Alliance étaient fait comme des rats. Olein tremblait, l'heure est arrivé d'accomplir sa mission. Le Première Classe était un agent dormant, recruté grâce à ses parents, des pro-humains à la limite de l’extrémisme. Cerberus était une religion, eux étaient ses fanatiques. La dernière phrase lui était adressée, Chimera avait donné ses ordres et il n'allait pas le décevoir. Le soldat regarda ses compères, tous avaient peur de la mort. Mais certains se tournaient vers le Lieutenant Benam, le "sauveur" pour espérer reprendre espoir à sa vue. 

 
Olein reprit son souffle avant d'étreindre son fusil d'assaut Avenger. Il s'approcha du Sergent Jackson, de dos. Le soldat ne pouvait nier sa peur, si la Chimère se trompait alors tout les militaires allaient mourir ici, abattus sauvagement. Il faut prendre son courage à deux mains et faire ce pourquoi l'on a été conditionné. Sans prévenir, il enserra la gorge de Jackson avec son bras gauche, posant le canon de son Avenger contre son dos, qu'il ne le tienne qu'à une main ne gênait pas. 

 
Quelques soldats le virent venant à le mettre en joug alors qu'il reculait pour être contre le mur. Le silence s'abattit dans la clinique alors que le trompeur souriait de sa fourberie. Olein prit la parole : 
- Ne comptez pas tirer, à cette distance, notre cher Sergent meurt à coup sûr ! Rendez-vous, ne jouez pas les héros !
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:24
"Ne comptez pas tirer, à cette distance, notre cher Sergent meurt à coup sûr ! Rendez-vous, ne jouez pas les héros !"

    Quelques minutes plus tôt...

"Bien, Ambassadeur. J'envoie une équipe de suite.", répondit Lleyton en fermant le canal au passage.

La situation était relativement critique. Benam sentait de quelque chose arrivait, comme lui avait prédit le vortcha. "Une force inconsidérée", que soutenait ce dernier... Le Lieutenant n'y croyait pas trop. Néanmoins, il savait que les gangs locaux et autres vermines du genre ne se laisseraient pas faire. Et pour l'instant, il n'était pas vraiment en mesure de négocier quoi que ce soit. D'où le fait que s'il voulait envoyer des renforts à son vaisseau, il devait faire vite. Sans attendre, il parti examiner l'aire d'atterrissage : certaines aires possédaient un hangar miniaturisé, spécialement conçu pour abriter une navette d'urgence, au cas où... Et justement, ici, c'était une urgence. S'approchant de la console secondaire, il joua de son omni-tech et en profita pour demander à deux snipers du sergent Jackson de s'occuper des lances-roquettes, des fois qu'ils soient encore là.

Et il avait eu raison : une navette se cachait bien dans la profondeur de l'aire. Dès qu'il fut certain que l'ultime chance de faire partir une équipe de reconnaissance ne serait pas réduit à néant pas des tireurs lourds ennemis, il fit sortir la navette de son enclos. Sans plus attendre, il la fit examiner par son mécanicien, alors que des coups de feu retentissait à l'entrée Nord. Les renforts commençaient à s'approcher de plus en plus de leur position et à les encercler.

"La navette est opérationnelle. Six places. Sept avec le pilote.", affirmait Delan.

Benam jeta un coup d’œil derrière lui.

"Si on veut pouvoir se tirer d'ici, il va me falloir des volontaires pour trouver le Valiant.", annonça t-il aux soldats.

Immédiatement, Demetra s'avança vers lui, l'air sûr. Ce qu'il restait de son commando s'avança aussi, excepté Olein. Ils étaient courageux, c'était le moins qu'on puisse dire - mais Benam comprenait aussi Olein.

"Lieutenant Fahrys, on aura plus besoin de vous ici que là-bas", dit-il à son expert médicinal. "L'artilleur Laito dirigera la mission. Biggs, vous l'accompagnerez. Allen, faites-en de même - si jamais il y a des blessés, il faudra du renfort médical. Vous deux, vous irez aussi."

Il avait pointé les deux hommes de Jackson, qui continuait à observer les alentours. Surpris, ils acquiescèrent sans broncher, pendant les autres désignés s'avançait calmement.

"J'irai aussi. Si le Valiant a des dommages, il faudra quelqu'un pour le réparer", expliqua Delan, toujours en train de vérifier la navette.
"Moi aussi, j'irai !" cria un des civils. "Je suis pilote. Et ma femme est là-bas. Je me dois de la secourir !"

Son but était louable. Mais très vite, on entendit les haut-parleurs s'allumer, sans aucune véritable raison. Jusqu'à ce qu'un vortcha parle - le chef, sûrement. Et celui qui apportait l'artillerie lourde, les renforts armés et tout ce qu'il y avait de plus marrant chez les adversaires... Benam ne fit pas trop attention pour l'instant. Il se contenta de regarder Demetra, qui avait l'air d'agréer à la demande du civil. Il n'avait plus le temps pour les bavardes, alors le Lieutenant lui donna un pistolet Phalanx, histoire qu'il puisse se défendre. Le commando commençait alors à embarquer et le pilote se plaçait. L'artilleur passa devant son supérieur, l'air décontracte.

"Ne te fais pas tuer..." lui pria Benam en lui agrippant le bras.

Puis soudainement, on entendit un bruit inquiétant et des fusils se mettre en joug. Tous se retournèrent. Le sergent Jackson était en mauvaise posture, visiblement pris en otage. La situation s'envenimait de plus en plus, mais pour par l'artilleur et le reste de l'équipe de sauvetage : Benam ordonna à la navette de partir. Il allait régler ce problème lui-même.

    Maintenant...

Cela faisait déjà quelques minutes que le silence régnait autour d'Olein et de son otage. Par réflexe, le Lieutenant avait sorti son flingue et instinctivement, il essayait de viser la tête de ce traitre... Sans y arriver. Il avait été bien entrainé, c'était le moins qu'on puisse dire. Il tenait fermement Jackson, le doigt disposer sensiblement sur la détente, de façon à pouvoir appuyer dessus dans un dernier et éventuel souffle. Quand il comprit qu'il avait à faire à un professionnel, Lleyton baissa son arme et la posa sur une des caisses en faisant signe aux soldats entourant Olein de reculer. Il ne souhaitait pas faire attendre les gangs pour autant, mais il n'avait pas le choix. Un problème à la fois.

"Admettons, Olein. Mais à qui dois-je me rendre, exactement ?"

Le but était de focaliser l'attention de la première classe sur lui. Il s'approcha donc très lentement et très calmement, en prenant soin de rester désarmé et à une distance respectable. C'était la question du siècle : avec qui discutait-il ? Olein était trop sûr de lui pour que ce soit un coup de folie passager.
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:24
Lieutenant Benam, il était tombé dans le piège que lui avait tendu l'agent. Olein se souvenait comme il n'avait pas tiré sur les Butariens afin qu'il y ai plus de victimes dans le commando et que la reddition finale soit plus acceptable. La Chimère avait prit le soin de transmettre le dossier de Lleyton Benam à son agent afin qu'il ne le sous-estime pas. De sa position, Olein avait une vie périphérique sur la compagnie fatiguée. 
 
Chimera lui avait assuré que prendre un haut-gradé en otage suffirait à les faire abandonner et l'agent prenait ses mots comme Évangile. Après tout, les vies de la vingtaine de soldats présents dans la clinique -et même des réfugiés- pouvaient être épargnées. 
 
- Ne t'approche pas plus Benam. Vous allez désactiver les tourelles et ouvrir les portes. Vos vies seront sauvées si vous vous exécutez. Lleyton, vous ne pouvez pas combattre ces hordes, le sang doit arrêter de couler. 
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:24
DU COTE DU VALIANT

Les soldats envoyés pour secourir le Valiant étaient tous tassés dans la navette. Il y avait six places, certes, mais ce n'était pas tout à fait prévu pour accueillir armes et armures en plus. D'un autre côté, puisqu'ils étaient condamnés à se coltiner les uns les autres pendant un petit moment, Demetra en profita pour se courber et pour allumer son omni-tool. Le plan des secteurs apparurent comme par magie. D'après les estimations de Delan, à la vitesse où il allait, le Valiant aurait pu s'écraser sur deux secteurs différents - en admettant qu'il se soit écrasé, bien entendu. Il fallait donc établir une tactique de reconnaissance afin de perdre le moins temps possible. Sans compter qu'à partir de là, ils étaient en terrain hostile et personne pour les couvrir. Mais Demetra, comme le reste de l'équipe, n'était pas inquiète pour ça. Ils se regardaient tous, intensément. Le véritable problème, c'était ce qu'il se passait à la clinique...

_______________________________
DU COTE DE LA CLINIQUE

Cette situation ne plaisait guère à Lleyton, mais ça lui rappelait les premières missions qu'on lui avait confié à lui et à son vaisseau. La plupart des temps, en revanche, ceux qu'il devait stopper étaient des fanatiques ou des criminels confirmés et non des soldats. Pourtant, il y en avait eu des cas exceptionnels. Il se rappelait même d'une mission d'urgence où un asari non-biotique avait pris des haut-gradés du GSI en otage et qu'il les tenait pour responsable de son handicap. Mais là, c'était une première. Des traitres, il y en avait eu en tout temps et en tout lieu et les hommes de guerre pètent souvent des plombes, mais enfin... Quel était son but ? Il était sûrement de mèche avec les gangs mais quelle raison le poussait vraiment à collaborer ? Bien qu'il pouvait compatir, Lleyton ne pensait pas du tout que c'était juste pour que le sang arrête de couler...

"Oh, mais je suis d'accord avec toi. Cette mascarade doit cesser", affirma le Lieutenant d'un air sincère.

Puis il s'appuya sur une des caisses, histoire de regarder ce qu'il se passait autour de lui. Le calme était inquiétant. Les gangs semblait se calmer et attendre quelque chose, comme un ordre ou un signal.

"Mais là, je fais face à un autre dilemme. Tu vois, j'ai une clinique remplie de soldats blessés et de civils encerclée par des mercenaires qui n'hésiteront pas à tous nous tuer. Si je désactive les défenses et que je les laisse entrer, j'ai une chance sur deux d'être responsable de la mort de gens innocents."

Jusque là, son raisonnement tenait la route. Il ne pouvait délibérément ouvrir l'accès au gang avec une semi-promesse en guise de garantie. D'autant plus, leurs vies pourraient être épargnés mais il y a des jours où la mort peut se révéler moins effrayante que d'être pris en otage et de servir de chair à canon ou d'être réduis en esclavage par des terroristes en tout genre.

"Et d'un autre côté, je t'ai toi. Tu fais pression en menaçant mon sergent, et c'est tout à ton honneur parce qu'en tant qu'homme d'armes, je ferai tout mon possible pour le sortir de là. Mais si je t'obéis, alors j'aurai sauvé une vie pour en condamner d'autre...", affirma t-il en baissant le ton. "Dans ce cas, j'ai une autre solution : t'abattre."

Il avait annoncé son plan très froidement et il avait même cru voir le sergent plié sous cette parole. Ce n'était ni une menace, ni une promesse. Le Lieutenant l'avait dit : il fera tout son possible pour sauver le sergent Jackson.

"C'est vrai : je te tue, tu tues Jackson mais les mercenaires, eux, ne tueront personne. Entre deux morts et une vingtaine, le calcul est vite fait."

Benam se voulait de plus en plus sombre. Il voulait semer le doute.

"Alors je vais te poser une question simple, Olein : tu es certain de pouvoir parier ta vie sur celle du sergent Jackson ?"

Le silence s'assourdissait encore plus. Les soldats de Jackson se regardaient, hésitant. Au bout d'un instant, l'un d'eux remis Olein en joug. Les autres suivirent. Immédiatement, le Lieutenant se redressa et fit un signe de la main, histoire de les calmer. Il les regarda quelques secondes puis fixa Olein.

"A moins que tu aies une autre proposition ?"
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:24
Il faut reconnaître quelque chose à ce Lleyton Benam, il a du cran. Si seulement son discours avait marché. Olein le dévisagea, premièrement surprit d'une réponse aussi pragmatique. Oui, Chimera ne l'avait pas informé à ce sujet. Tout devait bien se dérouler, et après tout le Lieutenant avait tenu à apporter de l'aide à la compagnie piégée quitte à mettre en jeu le SSV Valiant, il n'avait pas l'air du genre à être prêt à tout pour une mission, même en écumant des "dommages collatéraux". Lleyton Benam avait tout du héros qui sauve des vies. Mais malheureusement, les héros paient bien souvent leur comportement de leur vie. 
 
 
Mais le raisonnement du gradé ne collait pas a moins qu'il espérait encore pouvoir se sortir de cette situation difficile. Un fou comme un autre. Pour l'agent de Cerberus, tout restait clair. A vrai dire, cela devait marcher autrement il le paierai de sa vie. Par contre, si Benam continuait sur ce chemin-là, Olein ne mourait pas seul. C'est le moment fatidique et le traître a passé le point de non-retour. Certes, il a peur mais sa vie ne peut être sauvée qu'en suivant les directives d'une Chimère. Olein se mit à rire avant de sourire au Lieutenant, il le défiait impunément. 
 
 
- Parce que tu crois pouvoir te sauver? Ton calcul est faux, tue moi et tu perdra tout tes hommes. Ne te rend-tu pas compte de la menace extérieure? Si je viens à perdre la vie, vous mourez tous ! 
 
L'agent cria pour avoir plus d'impact et espérer se faire mieux comprendre parmi l'assemblée. C'était un acte osé mais le jeu en vaut la chandelle. 
 
 
 
- Je suis votre seul garantie et je ne peux que vous conseiller de vous rendre rapidement. Vous pensez qu'ils ont de la patience? Non. Ces individus n'attendent qu'un signe de ma part, si ils ne l'ont pas, nous sommes tous morts. Le baroud d'honneur est un acte louable quand il n'y a pas de civils en danger. 
 
 
Il jeta un regard rapide à des réfugiés avant d'en revenir rapidement à Lleyton. Il l'inquiétait, le Lieutenant devait avoir une idée derrière la tête et l'agent ne devait pas se laisser faire. 
 
 
- Vous n'avez pas d'autres choix que de vous rendre. Vous serez épargnés, ils ont bien plus à gagner si vous êtes vivants que morts. C'est dur à accepter mais Benam, tuez moi et vous les condamnez tous. Ce Lieutenant n'est pas votre sauveur. 
 
 
La dernière phrase s'adressait aux réfugiés apeurés. 
 
 
 
 
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:25
Pendant ce temps, à l'extérieur de la Clinique ...


Cela faisait déjà plusieurs minutes que le signal avait été lancé par Sarkass, mais rien ne se passait : Silence radio.

« Moi pas aimer ça : assez long, trop long. »

« Peut être que les négociations sont plus longues que prévues, les humains ne sont pas bêtes et c'est normal d'être prudent en de telles circonstances : leur vie est en jeu. »
« Moi penser que sens des responsabilités très présent chez soldats de l'Alliance, normalement, eux ne pas risquer vies civiles... »
« Sarkass, ici l'Ombre, pendant que vous vous dorez la pilule à la Clinique, j'ai réussi à avoir des infos sur l'emplacement du Valiant, il s'est écrasé dans le Secteur 8, pas très loin de votre position. Mais les caméras de surveillance montrent qu'une navette de l'Alliance survole les quartiers mais n'a toujours pas trouvé le Valiant. Le temps nous est compté. »
« Vous envoyez éclaireurs pour établir visuel sur Valiant, moi conseiller vous d'envoyer Snipers, très utiles pour genre de situation. »
« Je verrais ce que je peux faire, le Crépuscule compte sur vous Sarkass, Ombre terminé. »

Le Vortcha se devait de faire bouger les choses, l'Agent double ne devait pas être son unique moyen d'arriver à ses fins. C'est ainsi que Sarkass réutilisa les hauts parleurs de la Clinique.
 
« C'est encore moi, vous apprécier intervention de mon agent ? Vous apprendre à douter de vos troupes, elles pas bêtes, oh ça non... Elles comprendre situation actuelle : vous devoir coopérer avec nous, sinon pertes inutiles et innocentes. Oh tiens, moi parler vies innocentes : Maintenant, si vous tenir vraiment à vies de vos semblables : moi lancer ultimatum. Si vous pas rendre les armes, moi autoriser l'ordre de semer chaos dans Secteur 7 : beaucoup de vies civiles en jeu. Par contre, si vous être raisonnable et avoir bon sens, moi savoir être clément : je veux soldats hauts gradés et le soi disant héros : celui qui a ouvert porte du couloir. Maintenant, vous tenir dans vos mains vies d'innocents civils... Que faire vous ? »


Sarkass souriait et afin de marquer les esprits, il laissa le canal ouvert pour que les gens dans la Clinique entendent les cris bestiaux des Vortcha enragés.


« Ici Ombre, qu'est ce que c'est cette histoire de civils sacrifiés ? Ce n'était pas dans notre plan Sarkass, nous ne sommes pas des barbares et nous assassinons pas les réfugiés ! »

« Vous oubliez que je dirige opération et ce sacrifice nécessaire pour bien de la Mission : vous vouloir laisser aux mains de l'Alliance Citadelle ? Vraiment ce que vous vouloir ? Ou préférer vous tuer une dizaine d'humains parasites ? »
« Faites attention Sarkass, vous jouez à un jeu dangereux... »
« Dangereux ? Non, moi dire plutôt : excitant ! »
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:25
DU COTE DU VALIANT

Soudainement, après qu'ils aient passé toute la tactique en revue, la navette freina et se pausa. Ils avaient établit d'une piste d'atterrissage plutôt sereine, au milieu de nombreux débris pour ne pas se laisser surprendre trop vite par des mercenaires locaux. En quelques secondes, la navette fut évacuée de son équipage et Demetra pria le pilote - un civil du nom de Massani - de rester en altitude et hors des radars. Armés jusqu'aux dents, le commando attendit que le véhicule reparte pour avancer. Ils se dirigeaient droit vers le Secteur 15, vers l'inconnu. Qui sait ce qu'ils y trouveront...

_______________________________
DU COTE DE LA CLINIQUE

La négoce du Lieutenant n'avait pas suffit à déstabiliser Olein. Enfin, pas au point de le faire abandonner et de lâcher Jackson. Il tenait quand même un discours qui avait l'air très semblable aux habituels démences des fanatiques qui souhaitaient se faire attendre. Certes, ils mourraient tous s'il ne lui obéissait pas mais d'un autre côté, ils pouvaient tous mourir s'il lui obéissait. C'était une impasse. Mais Benam avait l'habitude. Les mission suicides étaient son crédo. Malheureusement, ce n'était pas ceux des soldats qui l'entouraient et qui devaient - à l'heure actuelle - hésiter entre tirer sur Olein et l'otage ou arrêter leur propre Lieutenant. Oui, car le discours du traitre était bon. Pas assez pour faire peur à Benam, mais c'était suffisant pour semer le doute dans la tête des réfugiés.

"C'est encore moi, vous apprécier intervention de mon agent ? Vous apprendre à douter de vos troupes, elles pas bêtes, oh ça non... Elles comprendre situation actuelle : vous devoir coopérer avec nous, sinon pertes inutiles et innocentes. Oh tiens, moi parler vies innocentes : Maintenant, si vous tenir vraiment à vies de vos semblables : moi lancer ultimatum. Si vous pas rendre les armes, moi autoriser l'ordre de semer chaos dans Secteur 7 : beaucoup de vies civiles en jeu. Par contre, si vous être raisonnable et avoir bon sens, moi savoir être clément : je veux soldats hauts gradés et le soi disant héros : celui qui a ouvert porte du couloir. Maintenant, vous tenir dans vos mains vies d'innocents civils... Que faire vous ?"

Après cette deuxième annonce solennelle du vortcha, on sentit l'agitation autour du Lieutenant. Les idées se bousculaient dans la tête du gradé, qui devait peser le pour et le contre et décider de qui allait survivre ou mourir... Et actuellement, il n'était pas vraiment dans le camp des vainqueurs.

"Vous voyez Olein. Même pour eux, vous n'êtes qu'un jouet, juste bon à être éliminé. Vous ne contrôlez rien. Que je vous obéisse ou non, ils essaieront d'entrer et le sang coulera."

Il quitta alors le traite et son otage des yeux tout en reprenant son arme. Observant le doute sur les visages de ses subordonnés et des civils, il tourna autour d'eux, l'air aussi paisible que possible. Puis il s'arrêta en chemin.

"Malheureusement, cet homme a raison. Je n'ai rien d'un héros. Je ne suis ni le Commandant Shepard ni l'Amiral Hackett. Et je suis encore moins votre sauveur."

A ses paroles suivirent des regards encore plus apeurés et Benam baissa la tête. Olein devait sûrement avoir un sourire malicieux à l'heure qu'il est.

"Mais même en sachant ça, j'ai risqué ma vie, celle de mon équipage et même mon vaisseau pour arriver jusqu'ici et vous défendre", dit-il en relevant le visage. "Eux, ceux qui sont dehors, disent qu'ils se battent pour leur maison. Et quelle est leur solution ? Vous terroriser. Vous abattre tous comme du bétail si jamais l'Alliance ne se rend pas."

Voyant qu'il gagnait un peu de charisme, il croisa les bras et haussa encore le ton de sa voix.

"Mais vous êtes maitres de vos destins. L'Alliance, comme les gangs qui sont dehors, n'ont pas à décidé de si vous devez vivre ou mourir. C'est à vous d'en décider. C'est à vous de prendre les armes et de défendre VOTRE maison", continua t-il. "Et alors ils ne tomberont pas sur un seul héros. Ils tomberont sur une vingtaine de héros ! De vrais héros ! Qui se battent pour ce qui est juste."

Afin de donner plus d'ampleur à ses dires, le Lieutenant leva son Phalanx en l'air et le rechargea, signe qu'il était apte au combat.

"Moi, je suis prêt à me battre non pas pour vous, mais avec vous. Ensemble, nous défendrons l'honneur de la Citadelle. Mais si vous abandonnez, alors nous aurions accompli tout ça pour rien."

Il regarda les réfugiés un par un, les yeux dans les yeux. Il captait leurs impressions, leurs émotions. Jusque là, personne ne bronchait, certainement surpris de ce discours. Benam n'aimait pas impliquer les civils dans ce genre d'histoire. Mais là, c'en était trop : il pouvait comprendre les Vortchas et autres mercenaires. D'un autre côté, ils utilisaient des méthodes trop pragmatiques et s'abrogeaient le pouvoir contre des victimes apeurées. C'était inhumain - et le cas de le dire.

"Moi je vous suivrai, Lieutenant.", déclara soudainement le Lieutenant Fahrys, tout en ouvrant une caisse d'armes.
"Moi aussi ! Il est hors de question de les laisser faire !", hurla fièrement un autre soldat en brandissant son Avenger.

Suivirent le reste de l'unité de Jackson, tous motivés et captivés par le discours de Benam. Puis quelques réfugiés se risquèrent à avancer jusqu'aux caisses d'armement. Finalement, presque tous s'étaient muni d'un moyen de défense et entouraient le Lieutenant et les autres soldats, qui se tournaient alors vers Olein. Déstabilisé, probablement. Enfin, à quoi s'attendait-il, franchement ?

"Choisissez votre camp, Olein. Mais soyez sûr de bien choisir."
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:25
« Sarkass, ici l'Ombre, nous avons un visuel sur la Clinique, un des hommes essaye tant bien que mal à galvaniser les foules et cela à l'air de marcher : des civils s'arment et semblent être prêt à en découdre. »
« Lui faire chier Sarkass, mais moi aimer cet homme... »
« Sarkass, nous avons ramené une dizaine de civils qui se réfugiaient aux alentours. Que voulez vous en faire ? »
« Bien … Moi vouloir voir jusqu'où lui pourra aller. »

Sarkass activa les hauts parleurs.

« Hahahahaha, vous être marrants, Militaires de l'Alliance, moi dire même que vous pire que nous : vous être prêt à sacrifier enfants, femmes, civils alors qu'il suffit de rendre armes. Moi rien à faire des civils humains, eux pas important, seul triste moyen de persuasion. Moi incliner devant autant de sang-froid et surtout de cette absence de sentiments : vous être prêts à armer civils pour un combat sans espoir ? Vous rendre compte de vos actes ? Moi vouloir qu'une chose : l'Homme qui parle trop (HRP : Benam), lui seul important ici, le reste : Sarkass s'en fiche. Maintenant, Sarkass parler aux Soldats et Civils : vous être prêt à vous battre pour vie d'un seul homme ? Vous être prêt au sacrifice de centaines d'autres humains ? Moi conseiller de réfléchir, c'est choix de votre vie. Mais vous rappeler que depuis 10ans, Alliance abandonner vous, eux revenir uniquement pour Citadelle, pas pour vous. Seul le pouvoir compte pour Politiciens corrompus, eux bien tranquillement installés sur un autre monde, pendant que vous être coincés ici. Moi rappeler aux Soldats, que vous même pas savoir pourquoi vous être là, Citadelle n'appartient pas aux Hommes, elle jamais être propriété humaine : réfléchissez bien, Citadelle être juste un fantasme pour Politiciens, eux rien à faire de vos vies, sinon vous ne seriez pas là. La question est suivante : Vie d'un Homme ? Ou d'une centaine ? »


C'était le dernier avertissement.
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:25
Olein assistait dépité au renversement de situation. Lui qui était il y a quelques minutes si confiant alors que la panique gagnait les survivants avait maintenant bien piteuse allure. Ce discours avait galvanisé toute la petite troupe et bien vite l'agent se rendit compte qu'il ne pouvait plus rien. Ces hommes et femmes étaient prêts à mourir pour la liberté. Ils ne sont pas si différents de lui. Olein était prêt à mourir pour la cause humaine. Alors que Chimera lui donnait les directives de mission, l'agent dormant fut initialement surprit. Il s'agissait de trahir des hommes, mais son idole mystérieuse lui donna de bonnes raisons pour accepter ce sacrifice. Cerberus agit pour l'intérêt de l'humanité et pour les préserver, Chimera est prêt à accepter la mort de quelques hommes pour le bien de tous.




L'agent examina les différentes possibilités qui s'offraient à lui. Pourquoi se mentir, il n'en avaient plus aucune. Benam ne l'aurai jamais fait sortir de la clinique vivant. Si il lâchait Jackson et son arme, il devrait affronter la cour martiale et Olein ne se sentait pas capable de cacher son engagement envers Cerberus. Il était déjà mort. Le point de non-retour était déjà franchit. Il pouvait tirer sur Jackson et tenter d'abattre Benam mais au final, cela ne servirai à rien, ce serai contre-productif pour la mission et en toute franchise il n'en avait pas vraiment l'envie.




Olein venait de choisir, commettre l'irréparable, s'ôter la vie. Il pensait alors qu'il allait mourir en martyr et que la Chimère lui en serai redevable. Si seulement il connaissait la vérité. Chimera n'a que faire d'un agent fragile psychologiquement. Ce discours ne l'aurai pas perturbé, lui. L'agent n'aurai pu être récompensé qu'une fois la mission accomplie et ce malgré l'effet de surprise, il avait échoué.


Il souffla un coup pour prendre son courage à deux mains. Mais alors qu'il allait laissé la victoire, concernant cette bataille psychologique à Benam, le haut-parleur s'activa une nouvelle fois.




« Hahahahaha, vous être marrants, Militaires de l'Alliance, moi dire même que vous pire que nous : vous être prêt à sacrifier enfants, femmes, civils alors qu'il suffit de rendre armes. Moi rien à faire des civils humains, eux pas important, seul triste moyen de persuasion. Moi incliner devant autant de sang-froid et surtout de cette absence de sentiments : vous être prêts à armer civils pour un combat sans espoir ? Vous rendre compte de vos actes ? Moi vouloir qu'une chose : l'Homme qui parle trop (HRP : Benam), lui seul important ici, le reste : Sarkass s'en fiche. Maintenant, Sarkass parler aux Soldats et Civils : vous être prêt à vous battre pour vie d'un seul homme ? Vous être prêt au sacrifice de centaines d'autres humains ? Moi conseiller de réfléchir, c'est choix de votre vie. Mais vous rappeler que depuis 10ans, Alliance abandonner vous, eux revenir uniquement pour Citadelle, pas pour vous. Seul le pouvoir compte pour Politiciens corrompus, eux bien tranquillement installés sur un autre monde, pendant que vous être coincés ici. Moi rappeler aux Soldats, que vous même pas savoir pourquoi vous être là, Citadelle n'appartient pas aux Hommes, elle jamais être propriété humaine : réfléchissez bien, Citadelle être juste un fantasme pour Politiciens, eux rien à faire de vos vies, sinon vous ne seriez pas là. La question est suivante : Vie d'un Homme ? Ou d'une centaine ? »




Cette voix, celle de son homologue Vortcha, ce son était salvateur. Olein avait un répit, il reprenait espoir. La mission pouvait être accomplie et lui garderai la vie sauve.


- Vous n'avez rien à gagner à vous battre ici mais tout à perdre. Je comprend que vous ne nous fassiez pas confiance. C'est tout à votre honneur mais à moins que vous ne soyez suicidaires vous n'aurez rien sauf la mort. Serez-vous assez fanatiques pour mourir en tentant d'accéder à la liberté? Celle-ci est à portée de main, livrez le Lieutenant Benam.
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:26
DU COTE DU VALIANT

Très vite, Demetra et son équipe avait su passer le plus gros du secteur 15 au peigne fin. Jusque là, ils n'avaient croisé personne. Mais c'est en arrivant aux portes du secteur 8 que les choses se corsèrent légèrement : ils entendirent d'abord une balle fusée sans comprendre d'où elle venait. Puis une deuxième, qui fut fatal pour l'un des deux hommes de Jackson, qui tomba à la renverse. Tout de suite après, l'équipe se mit à couvert. Des snipers couvraient les alentours. Pourtant, le secteur 8 n'était pas des plus réputés pour être contrôler par la pègre. Cela signifiait donc que le Valiant devait se trouver tout proche... Encore fallait-il pouvoir passer. Mais ce n'était plus qu'une question de temps.

_______________________________
DU COTE DE LA CLINIQUE

Honnêtement, le Lieutenant trouvait le vortcha plutôt emmerdant. Il se cantonnait à ses positions et n'acceptait visiblement pas qu'on ne lui obéisse pas. Mais ce n'est pas réellement son désir d'abattre le plus d'humains possible qui l'inquiétait pour l'instant. Ce qui le préoccupait, c'était que les civils buvaient ses paroles. Les doutes s'installèrent et très vite, les plus hésitants braquèrent maladroitement leur arme sur leur "sauveur". Les soldats, surpris, se mirent autour de leur supérieur et gardèrent les réfugiés armés en joug. La situation devenait très vite incontrôlable, et la main passait d'un côté et de l'autre. Mais jusque là, aucun n'avait su faire penser la balance.

"Vous n'avez rien à gagner à vous battre ici mais tout à perdre. Je comprend que vous ne nous fassiez pas confiance. C'est tout à votre honneur mais à moins que vous ne soyez suicidaires vous n'aurez rien sauf la mort. Serez-vous assez fanatiques pour mourir en tentant d'accéder à la liberté? Celle-ci est à portée de main, livrez le Lieutenant Benam."

Là, Olein avait porté un coup dur à l'influence de Benam. Les civils ne savaient que faire, que choisir. Décider de qui doit vivre ou mourir ne devait pas d'être de leur ressort. Et encore moins des gradés de l'Alliance, remarque ; mais ça n'empêchait en rien que le problème était là : ils exploitaient de nouveau l'innocence et l'ignorance des faibles, sans vergogne. Et cela, comme à chaque fois, semblait marcher.

"Je suis désolé Lieutenant, mais nous voulons vivre", bafouilla une jeune femme apeurée en brandissant son fusil vers le soldat.
"Vous ne l'approcherez pas !" cria Fahrys, plus déterminé que jamais.

Tout ça finirait très vite en braquage à la mexicaine si Benam n'agissait pas. Fort heureusement, il n'eut pas à accomplir quoique ce soit. Dans un hurlement nocif, on entendit quelqu'un se débattre. C'était Jackson, qui avait réussi à reprendre l'avantage sur Olein, qui - déstabilisé - avait perdu de son emprise sur son otage. Ce dernier lui avait visiblement administré un coup de coude dans les côtes et avant qu'il ne puisse réagir, l'avait remis à terre.

"Ne l'écoutez pas ! Ne laissez pas cette vermine entrer ! Elle a tué la moitié de mes hommes. Elle n'hésitera pas à tous nous abattre."

L'intervention du sergent Jackson avait calmé les dissidents et la plupart des réfugiés comme soldats baissèrent leurs armes respectives, tout en se regardant d'un oeil mauvais. Benam, lui, réfléchissait à quoi faire. Non-content d'avoir échappé à une reddition forcée, il se frotta le menton et s'éloigna du devant de la scène.

"Sergent Jackson, vous contrôlez la situation ?" demanda t-il d'un ton incertain.

Etant donné que ce dernier avait, lui, échappé à la mort et avait su retourner l'arme d'Olein contre sa tempe, il acquiesça machinalement. Benam se dirigea alors vers la console. En un rien de temps, il avait pirater le système de sécurité de la clinique et avait activé les caméras extérieures. Tout le monde se regardait, interloqués.

"Vous n'êtes pas forcé de combattre. Ce qu'ils veulent, c'est moi", expliqua t-il brièvement.

C'est là qu'il le trouva, le fameux vortcha qui avait pris le contrôle des haut-parleurs. Il était derrière l'entrée Sud... Le Lieutenant ne savait pas comment il avait procédé pour en arriver là. Cependant, ce qui avait attiré son attention, c'était les quelques civils qui étaient agenouillés et prêts à être exécutés. Il ne plaisantait pas, chose sûre.

"Mais, Lieutenant... Vous ne pouvez pas..."
"Taisez-vous, Fahrys. Ce n'est pas leur combat." répondit Benam d'un ton sec. "Je vais me rendre. Vous saurez défendre la clinique seuls. Je le sais."

Quiconque était ce vortcha, il avait su trouvé son point faible. Il ne pouvait laisser des gens innocents se faire abattre sans aucune raison. Ceux qui avaient pris les armes dans la clinique avaient choisi de combattre, mais pas le reste. Et après tout, il ne pouvait prétendre que leurs vies valaient moins que la sienne. Il tapota sur le clavier de la console et baissa les blindages de l'entrée sud, avant d'ordonner à deux soldats de le couvrir. Il s'approcha des commandes de la porte et sans attendre, il l'ouvrit. Derrière se trouvait l'instigateur de toute cette mascarade... Sans attendre une quelconque réaction, Benam pointa son Phalanx droit sur sa tête.

"Je vais vous suivre, sans opposer de résistance. Mais à deux conditions : vous laissez rentrer ces innocents à l'intérieur et vous n'attaquerez pas la clinique. Le sang a assez coulé, autant pour les vôtres que pour les miens."
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:26
"Je vais vous suivre, sans opposer de résistance. Mais à deux conditions : vous laissez rentrer ces innocents à l'intérieur et vous n'attaquerez pas la clinique. Le sang a assez coulé, autant pour les vôtres que pour les miens."

Ca y'est, le Lieutenant Benam avait craqué face à ses menaces et il avait bien fait : pour arriver à ses fins, Sarkass était prêt à tout, même d'assassiner froidement des civils, quelque soit leur sexe, quelque soit leur âge : il s'agissait de bien petits sacrifices comparé à ceux dont à souffert sa race. Le Lieutenant Benam semblait être un homme de parole, un homme de caractère et d'honneur, Sarkass aimait ce genre d'individu, qui ne reculait devant rien pour sauver les siens et son sacrifice était louable : il lui ressemblait en quelque sorte. La vie de Benam était primordiale pour la suite de son plan.

« Zéro problème pour Sarkass : vous aller dans Clinique maintenant. »


Les civils s'exécutèrent immédiatement pendant que le Lieutenant s'avançait prudemment, Phalanx à la main.


« Voyons, moi tenir part du marché, vous abaisser arme. »


Le soldat, voyant les civils se diriger vers sa position, était de plus en plus soulagé et abaissa son arme, signe de reddition : il n'avait pas le choix de toutes manières, plusieurs armes étaient pointées sur lui. Arrivé à hauteur du regroupement Vortcha, 3 hommes l'immobilisèrent, il était désarmé.


« Moi tenir parole, moi tuer aucun civils inutilement, mais vous avoir fait bon choix, si vous avoir été plus têtu que moi, Sarkass pas savoir suites des évènements... Pas d'inquiétudes pour vous, moi pas tuer vous si vous coopérer. Moi va faire quelque chose peut être que vous jugerez mal ou indigne, mais Sarkass ne pas avoir le choix.
»

Sarkass activa les hauts parleurs de la Clinique pour se faire entendre de nouveau, ce n'était pas fini.


« Sarkass être bon, moi pas faire victimes civils quand donner parole, mais Sarkass pas bête, moi exiger deux autres choses. Sarkass vouloir maintenant son soldat, Olein mais aussi ancien otage de Olein, lui être important aussi pour suite du plan. Moi épargner autres soldats comme civils, eux pas important, eux victimes du pouvoir en place, eux pas être responsable de venue ici, sur Citadelle. Moi laisser eux prendre navette pour retourner chez eux. Moi expliquer pourquoi prendre le soldat qui parle trop et ancien otage, eux être intermédiaires avec personnes hauts placés, et Sarkass veut parler à ses chiens corrompus, qui vous ont sacrifiés sur autel. Maintenant, si vous pas amener Olein et otage d'Olein, moi être pas content, et quand Sarkass pas content, Sarkass plus contrôle de ses actes. Vous comprendre ? Pas de craintes, moi pas tuer Otage d'Olein si lui vient à moi, lui important. Réfléchissez, réfléchissez pour quelle cause vous battre, regardez dans quelle situation, hommes qui veulent "bien à vous", vous mettre ! Votre ami a dit : trop de sang coulé aujourd'hui,
" autant pour les vôtres que pour les miens.", mais lui mensonge, hommes de Sarkass morts aujourd'hui ? Non, aucun, parce que moi penser avant tout à mes hommes, avant de sacrifier pour RIEN. Vous être sur d'être avec bon camp ? Celui qui défend vous ? Vous devoir ouvrir les yeux, mais maintenant : Olein et otage et après, cauchemar fini pour vous. Moi parole de chef digne.
»

Sarkass se délecta de ses paroles, il était fier de servir une cause juste et fier que son plan marche pour le moment assez bien.

« Sarkass, ici l'Ombre, nos snipers ont rencontré le Commando Humain et pour le moment nous arrivons à les contenir mais ce n'est qu'une question de temps, et vous de votre côté ? »
« Moi pouvoir bientôt m'occuper de problème, vous devoir continuer sécuriser endroit avant intervention, vous préparer haut parleurs dans cette zone si vous pouvoir, aussi : vous faire moins de morts possibles. Sarkass terminé »
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:26
Malheureusement pour l'agent, l'ultimatum de Sarkass était arrivé trop tard. En pleine hésitation, Jackson lui donna un coup de coude dans le flanc avant de se tourner mettant à distance l'Avenger pour ensuite lui faucher les jambes. Le soldat ne lui laissa aucune chance. Au sol, Olein était fait. Il devait se résigner à accepter la défaite et ses conséquences mais l'agent n'était pas encore au bout de ses surprises.

"Je vais vous suivre, sans opposer de résistance. Mais à deux conditions : vous laissez rentrer ces innocents à l'intérieur et vous n'attaquerez pas la clinique. Le sang a assez coulé, autant pour les vôtres que pour les miens."

Il avait vu juste, Benam n'aurai jamais mit en danger Jackson tout cela n'était que de la pure intimidation. Mais au final, cela avait marcher à déstabiliser Olein prêt au suicide il y a une minute de ça. Enfin, la mission était en partie accomplie, certes son sort était incertain mais Chimera allait avoir une partie de sa récompense : Lleyton Benam.

« Sarkass être bon, moi pas faire victimes civils quand donner parole, mais Sarkass pas bête, moi exiger deux autres choses. Sarkass vouloir maintenant son soldat, Olein mais aussi ancien otage de Olein, lui être important aussi pour suite du plan. Moi épargner autres soldats comme civils, eux pas important, eux victimes du pouvoir en place, eux pas être responsable de venue ici, sur Citadelle. Moi laisser eux prendre navette pour retourner chez eux. Moi expliquer pourquoi prendre le soldat qui parle trop et ancien otage, eux être intermédiaires avec personnes hauts placés, et Sarkass veut parler à ses chiens corrompus, qui vous ont sacrifiés sur autel. Maintenant, si vous pas amener Olein et otage d'Olein, moi être pas content, et quand Sarkass pas content, Sarkass plus contrôle de ses actes. Vous comprendre ? Pas de craintes, moi pas tuer Otage d'Olein si lui vient à moi, lui important. Réfléchissez, réfléchissez pour quelle cause vous battre, regardez dans quelle situation, hommes qui veulent "bien à vous", vous mettre ! Votre ami a dit : trop de sang coulé aujourd'hui, " autant pour les vôtres que pour les miens.", mais lui mensonge, hommes de Sarkass morts aujourd'hui ? Non, aucun, parce que moi penser avant tout à mes hommes, avant de sacrifier pour RIEN. Vous être sur d'être avec bon camp ? Celui qui défend vous ? Vous devoir ouvrir les yeux, mais maintenant : Olein et otage et après, cauchemar fini pour vous. Moi parole de chef digne. »

Décidément, l'agent sourit effrontément au Sergent Jackson qui le tenait là. Au final, il serai vainqueur et ce retour de situation n'en était pas vraiment un. L'ironie du sort est à apprécier dans ses moments là alors que le désespoir devait envahir le coeur du soldat.
Lleyton Benam
Lleyton Benam
Administrateur
Messages : 4403

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:27
DU COTE DU VALIANT

Demetra et son groupe combattait furieusement les forces des gangs présentent sur place. Au loin, on pouvait entrevoir une petite fumée, à peine grisée, qui laissait imaginer que le Valiant s'était bien écrasé mais que les dommages étaient réversibles. Il ne restait plus qu'à le rejoindre et à éliminer l'artillerie lourde présente... Même si nul ne savait ce qu'il se passait à la clinique, ils avaient un objectif. De ce fait, à couverts, ils établirent d'un plan : les soldats devaient faire diversion pendant que Delan courrait d'abri en abri. C'était lui la pièce maitresse du vaisseau, le seul à savoir le réparer en un rien de temps. Et un soutien du canon thanix qui arborait fièrement le véhicule du Lieutenant Benam n'aurait pas été de refus. La seule chose qu'espérait Demetra, c'était que du côté du vaisseau, ils sauraient se défendre le temps qu'ils débarquent tous... S'ils arrivent à passer.

_______________________________
DU COTE DE LA CLINIQUE

Benam fixait le vortcha d'un œil inquisiteur. "Sarkass", semblait-il se nommer, était peut-être moins malin qu'aux premiers abords. Peut-être légèrement narcissique sur les bords, et surtout très ambitieux. Cela dit, il n'arrivait pas à comprendre pour quelle raison il continuait à parler dans le haut-parleur alors que la porte était ouverte et que tout le monde l'entendait déjà. Peut-être avait-il un réel besoin d'entendre sa voix aussi forte que possible. Peut-être pas.

"Vous en demandez beaucoup, Sarkass", souffla t-il.

C'était vrai. Il avait eu ce qu'il voulait, mais il souhaitait quand même reprendre Olein avec lui. De la "vermine" humaine. Un traitre. Et vu sa capacité à résister et à négocier, soit ce n'était qu'un pion manipulé et menacé, soit c'était un idiot de première classe... Le cas de le dire, n'est-ce pas ? Et en tout cas, Jackson avait entendu son Lieutenant. Sur le coup, il resserra son étreinte sur son otage et était certainement prêt à lui faire ravaler ses dents en cas de besoin. Une scène qui aurait plu à Benam, à coup sûr. Mais il devait se résigner.

"Jackson, relâchez-le."
"Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, Lieutenant."
"Faites ce que je dis."

Il ne voyait pas ce qu'il se passait derrière son dos mais il sentit que quelque chose bougeait dans leur direction, alors que dans la clinique régnait un silence absolu.

"Allez, amène-toi..." susurrait le sergent à Olein.

Puis un corps fut projeté à côté de Benam. C'était le fameux traitre, qui se relevait difficilement. Il craqua la moitié de ses articulations et remit en place son cou, qui avait subit une pression très inconfortable pendant que les minutes qui avaient précédé cette... reddition. Dès qu'il vit le soldat de l'Alliance, tenu par trois hommes, enchainé à son destin et à la volonté de ses maitres, il eut un sourire des plus malicieux - presque dégoûtant.

"Fermez les portes." ordonna Benam à Jackson, tout en ignorant fermement l'allié du vortcha.

Une fois que les portes claquèrent, le Lieutenant releva la tête et fixa de nouveau le "chef".

"Vous avez plutôt intérêt à tenir parole, Sarkass. Sinon je vous tue."

Il avait l'air plutôt sérieux, même dans sa posture.

"Tous les deux", précisa t-il en portant son regard, plus noir que jamais, sur Olein. Son sourire s'effaça subitement, à celui-là.

Oui, Benam n'avait pas - du tout - apprécié la seconde intervention de Sarkass après qu'il se soit rendu. Et puis, c'était une façon de le défier. De tester son efficacité de chef. Il devait voir à qu'il avait véritablement à faire : un simple larbin de plus ou le véritable instigateur de cette comédie si tragique ?
Anonymous
Invité
Invité

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitimeLun 04 Juin 2012, 21:27
Dès qu'il vit le soldat de l'Alliance, tenu par trois hommes, enchainé à son destin et à la volonté de ses maitres, il eut un sourire des plus malicieux - le sourire d'un vainqueur.

"Tous les deux", précisa t-il en portant son regard, plus noir que jamais, sur Olein. Son sourire s'effaça subitement, à celui-là. En effet, il laissa à une moue accompagnée d'un grognement en effet sonore. Malgré la situation, le Lieutenant Benam avait le toupet de le menacer. Un comportement honorable mais il faut parfois accepter la vérité, si violente soit-elle.

Olein se massa le cou, il y avait eut dans cette clinique de nombreux renversements mais au final, il avait triomphé. Chimera ne s'était pas encore trompé et cela confortait le fanatisme de l'agent. Enfin, sa mission n'était pas encore finie, saluant le chef vortcha d'un signe de tête il vint s'adresser à lui, baissant le ton :

- Il veut lui parler avant que vous ne profitiez de cette prise. Avez-vous quelconques installations holographiques? Si non, un terminal de communication suffira mais ce serai gênant si vous voyez ce que je veux dire.
Contenu sponsorisé

Corps expéditionnaire de l'Alliance Empty
MessageSujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance   Corps expéditionnaire de l'Alliance Icon_minitime
 

Corps expéditionnaire de l'Alliance

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 7Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mass Effect Reborn :: Archives RP :: Espace de l'Alliance Interstellaire-