Corps expéditionnaire de l'Alliance

-Au fait, colonel, désolé pour vos hommes.

Patyn était adossé à un muret, il souffrait d'une hémorragie mais il parvint à la stoppé avec une dose de médigel issu de son paquetage d'urgence. Autour de lui les Turiens tenait la dragée haute aux gangs. Cependant ils ne progressaient pas d'un iota et cela était très mauvais pour les plans de Patyn. Il fallait débloqué la situation et pour cela il devait atteindre le M-50 d’où il pourrait coordonner les Mantis, il se leva donc péniblement et marcha prudemment en direction du blindé qui se trouvait à une vingtaine de mètres de sa position. En chemin il put voir la carcasse du Hammerhead détruit, à première vu c'était celui de De Marchese mais il en aurait la certitude qu'une fois à bord. Il parvint péniblement jusqu’à la porte du blindé quand du mouvement à la périphérie de sa vision attira son attention. Il discerna, malgré le sang séché sur sa visière, un tankiste rampé jusqu'au M-50. Il devait l'aidé mais seul il n'était pas certain de l’atteindre, il chercha une aide providentiel autour de lui mais les Turiens étaient trop loin. Il décida tout de même de tenter sa chance sous le feu ennemie malgré sa blessure. Il y avait eu trop de mort aujourd'hui.
Il se dirigea au pas de course, grâce à ses dernières réserves d’énergies, vers le blessé. Patyn l'atteint enfin après quelques situation périlleuse, c'était semble-t-il Philipedis le pilote de De Marchese mais il n'en était pas certains. Son visage avait été brûlé par l’explosion.

-Les autres ?

L'infortuné pilote lui fit signe que non de la tête, cette opération était définitivement trop meurtrière ... Le Colonel fit le chemin en sens inverse traînant l'estropié jusqu'au blindé. Il fut prit en charge par le mécanicien-radio et Patyn se dirigea vers le poste de communication et contacta les Mantis.

-Bordel vous êtes où Espadon ?
-Ici Espadon 1 on est sur zone dans deux minutes ...
-Reçu, occupez vous des armes lourdes dans leurs lignes arrières on ne peut pas les atteindre ...
-Reçu.

Patyn sombra dans l’inconscience quelques secondes après la fin de la transmission. Ses efforts avaient rouvert sa blessure au coté et l’hémorragie avait repris de plus belle ... Immédiatement le capitaine Van Der Built abandonna son poste pour lui porter assistance.

Sur le Mont-Blanc ...

- Suivrez-vous ce fou qui veut vous mener à votre perte, ou me suivrez-vous, moi, qui vous propose d’agir pour votre planète ?

La tentative était grossière, pathétique et surtout mal-venu de la part d'un imbécile arrogant qui croyait s'arroger tout les pouvoir comme si ces derniers lui était dus de droit divin. La réaction de ses hommes serait évidement sans appel. On ne retourne pas des hommes loyaux, intelligent et compétent par une diatribe maladroite et une concupiscence insultante. Pauvre abrutit ...

-Mais de quel droit osez-vous violé l'honneur de cet équipage et celui de son commandant avec de tel propos ! Vos insultes ne convaincrons personnes de retourné sa veste, surtout pour une midinette Turienne à l’ego sur-dimensionné qui pense plus à la conquête du pouvoir qu'a la coordination et au suivit de ses hommes au cœur des combats !

L’invective venait du Tacticien Biota, apparemment passablement agacé par les propos du Primarque. Cameron posa sa main sur l'épaule de son camarade et il fut soutenu par plusieurs autres membres d'équipage à bout de nerf.

-Vous violez les conventions maritimes de l'Alliance, vous violez la légitimité du meilleur commandant de l'Alliance à avoir la destiné de ses hommes en main et vous violez la mémoire des hommes tombés au combat qui serait mort selon vous sous les ordres d'un fou. Mais de qui se moque-t-on ici Monsieur ? Des rires fusèrent des hommes d'équipage. Vos jérémiades ont suffisamment dérangé ses hommes et votre présence à suffisamment mit leur sécurité en danger pour que votre présence ici ne soit plus tolérée par qui que ce soit, retourné dans votre trou à rat de vaisseau et laissé nous en paix ...

Les propos venaient de Takijita, ulcéré que la sécurité de ces hommes, sécurité dont il avait la charge, est été bafoué par le Primarque.
C'est dans cette ambiance que l'enseigne Galatze fit irruption dans la salle, suivit par une dizaine de nouveau marines appelé en renfort. Il se dirigea vers l'Amiral, lui tendit une datapad et observa le Primarque.

-Bien ... Primarque laissez moi le temps de la réflexion, le temps que je réponde à quelques impératifs ...

Tout se déroulait comme prévu. Les Humains perdaient patience, les esprits commençaient à s'échauffer. La situation tournait à son avantage, quand soudain ...

- Bien ... Primarque laissez moi le temps de la réflexion, le temps que je réponde à quelques impératifs ...

Les gardes supplémentaires étaient un problème, mais de moindre importance. Quand à ce fameux message, il fournissait à Artérius une occasion en or. Il s'approcha donc de l'Amiral et lui dit :

- Bien sûr Amiral, prenez tout le temps qu'il vous faut.

L'Amiral s'éloigna avec son datapad, visiblement plongé dans ce qui semblait être un message d'importance toute particulière. Ce devait être un rapport du sol, ou quelque chose dans le genre. Ce lâche était probablement en train de planifier sa retraite.

Artérius commença donc à se placer pour que le plan ai l'effet escompté. Il recula de quelques pas, tentant de regrouper de par sa position tout les marines dans un arc de cercle devant lui. Ainsi, dès que l'Amiral reviendrait, il ferait un parfait bouclier humain, et Artérius pourrait passer aux "négociations". Avec une lame sur la gorge de leur cher Amiral, ces humains arrogants seraient sans doute plus coopératifs.

Pendant l'attente, le Primarque regarda ses propres messages. Un du Conseiller Inoste, un de la Conseillère Faith, et quelques uns de diverses personnalités politiques. Maudits politiciens ! Ne pouvaient-ils pas le laisser en paix lorsqu'il menait une guerre ? Irrité, Artérius ne prit même pas la peine d'ouvrir lesdits messages, d'autant plus que l'Amiral revenait vers lui.

- Alors Amiral, vos impératifs sont-ils réglés ?

J'étais encore sous le choc de la récente attaque. Au loin je vis Patyn traverser la rue en prenant de gros risque pour vérifier l'état de l'équipage de son blindé.

C'était un carnage, il y avait pas mal de blessé, mais beaucoup trop de mort, avec l'altitude les kamikazes avaient eu l'effet d'un bombardement aérien. Ce combat devenais vraiment n'importe quoi. De plus il fallait encore faire une percée à travers cette foutue place et notre nombre avait trop diminué.

Avec l'infanterie Humaine cela serait simplifié, mais ces enfoirés avaient été rappelé à l'ordre de la retraite. Je ne doute pas de leurs capacités ni tout autres choses.. Je doute seulement de leurs chefs. Si on prends l'exemple de Patyn c'était quelqu'un qui m'avait l'air respectable et digne de confiance en situation de combat, entre autre un vrai soldat.

Un Ronronnement me tira de mes pensées. Au loin je vis plusieurs Aéronefs qui étaient en chemin. Nous allions bientôt reprendre les hostilités, en espérant qu'ils nous "mâchent" le travail. Dans le cas contraire, sa serait un vrai tir au pigeon sur cette place, les humains et leurs courages ne nous aiderait pas.. Au vue des dernières heures de combat..

Au moment ou le groupe de Mantis passa au dessus de nous le sol trembla durant quelques seconde faisant voler les gravillons des décombres après les récentes explosions..

Après que la situation du colonel se soit stabilisé le capitaine Van Der Built reprit sa place de chef de char. Le mécanicien lui fit un rapport de détaillé de ce qui c'était passé en son absence. Rien de très important : les Turiens pensaient leurs plaies et leurs quelques Francs-Tireurs engageaient une joute à longue distance avec les forces adverses. Le chef de char décida de faire le point sur la situation lorsque un bourdonnement sembla se rapprocher d'eux. Les Mantis étaient là.

***

Le Lieutenant Colvin venait terminer sa checkliste d'approche lorsqu'il fut interrompu par une communication du colonel. A ce qu'il semblait la situation au sol n'était pas de tous repos. Cela ne fit que raviver sa tension, en effet la perte de plusieurs Mantis plus tôt dans la journée lui pesait déjà sur la conscience. Certes tout ses hommes s'en étaient sorties mais lui qui était attaché à ses coucous comme à la prunelle de ses yeux ressentait cette perte très durement. Ses hommes avait beau se moquer de ses excentricités, il n'en restait pas moins que pour être un bon pilote il fallait de l’expérience sur la machine que l'on chevauchait et repartir à zéro n'était pas une bonne chose. Les cicatrices sur son propre A-61 en était une preuve formelle. Il était lié de façon charnelle avec sa bonne vielle wyverne. Il tirait d'ailleurs son propre surnom de cette même Wyverne peinte s sur le nez d'Espadon 1. Ce genre d'excentricité est tolérée pour les chefs d'escadrilles et les As cependant elle n'est pratiqué que par une minorité, la majorité considérant cela comme suicidaire d'afficher d'une façon aussi ostentatoire son rang. Et ils n'avaient pas forcément torts après tout les officiers sur le terrain passaient une couche de suie sur leurs propres galons avant de partir au combat.
Colvin, la sueur dégoulinant de sa crinière grisonnante se retourna vers son canonnier situé au dessus de lui dans le cockpit.

-Cordiale on est où niveau munitions ?
-Hum ... trois roquettes et une centaine de tirs pour les 350.
-O.K

Colvin connaissait ces données, il les avait mémorisé lors du dernier rapport de situation cependant entendre la voix de son copilote avait toujours quelques choses d'apaisant. Il restait donc neuf, non, dix-sept roquettes infernos à sa formation. Espadon 6 mis hors-course au début des affrontements les ayant rejoins il y a peut n'avait pas tiré un seul de ses huit projectiles. Une alarme se déclencha soudainement dans la cabine, il regarda son DRADIS. Objectif à quarante secondes.

-C'est partit les Cocos !

Les quatre Mantis en formation losange basculèrent immédiatement sur leur bâbord.

***

Meggie Del Ruth s'ennuyait ferme au commande de son M-50. Les Turiens se planquaient et son Vander se triturait le cerveau sur son siège de grand manitous. Un grand sourire de satisfaction illumina son visage lorsque les Mantis surgirent des cieux pour s’abattre sur ces pouilleux de gangers.

Le premier passage fut dévastateur, une quinzaine de roquette jaillirent des gunships s'écrasent à travers les différentes poches de troupe amassées en contre-bas. Il y avait au bas mots cent voir même deux-cents cadavres calcinés gisant au sol. Puis les quatre frelons firent demi-tour et mitraillèrent les soldats en fuites, rajoutant une vingtaine de cadavre en plus à leur tableau de chasse. Meggie savoura cette scène de destruction, la vue d'un Vortcha tirant la moitié du corps de son compagnon explosé comme un fruit trop mûr avait quelque chose de jouissif.

Cette joie fut malheureusement de courte durée lorsqu'elle se rendit compte que les soldats adverses se planquèrent dans les bâtiments adjacent et dans des sortes de bunker de fortune. Les Mantis n’ayant plus de cible à se mettre sous la dent se replièrent.

-Pas cool ... On fait quoi patron ?
-Je crois que j'ai une idée.

Le sourire carnassier qu'arborait son capitaine augurait de bonne chose et Del Ruth frétilla d'excitation dans son siège de pilotage.

***

-Korman ?

L'artilleur s'approcha auprès de son commandant.

-Yep ?
-Sort les 55.15.
-Qu ... que ... quoi ?
-Sort les immédiatement !
-Mais ce sont des obus au ... les lois conciliennes ne cautionnent pas ...
-Tu crois vraiment que que quelqu'un va pleurer sur ces vermines ?
-Non je suppose que ...
-Alors vas y ...

Roben se connecta à la liaison radio inter-blindé.

-Ici VDB, messieurs préparez-vous à vous alignez pour un tir de barrage, engagez écran de fumée puis saturation au 55.15.
-VDB ici Letaw, vous avez dit 55.15 ?
-Ici Greer, répétez, 55.15 ?
-Ici Kleopas, reçu.
-55.15 ? On va rire !
-Ici VDB, je confirme 55.15 et Simpson, discipline radio ... Maintenant allez-y. Venerger, va prévenir les Turiens.

***

L'ingénieur-radio quitta immédiatement le chevet du Colonel Patyn. Il sortit par le sas latéral et se dirigea vers un Turien plutôt hagard qui semblait faire passer des consignes. Il fit signe à l'offcier supposé.

-Monsieur ! L'officier se retourna. Le capitaine vous fais savoir que vous devriez activé les filtres à gaz de vos casques. Nous allons procédez à un ... barrage lacrymogène. Il vous demande de ne pas engager tout de suite le combat.

***

Van Der Built se mis à genoux devant la boite jaune, elle n'avait sur elle aucune signalétique, aucun cryptogramme, seul un clavier numérique qui permettait de déverrouiller la dérouiller. Un tel équipement n'était utilisé que pour le transport de munitions non-conventionnelles ce qui était évidement le cas ici. Seul le chef de char avait autorité pour leurs utilisations. Il entra donc le code comme le faisait actuellement ses collègues dans leurs propres engins. Le caisson abritait une dizaine d'obus, ils étaient également jaunes mais pas vierge de toute inscription : plusieurs cryptogramme tous plus inquiétant les uns que les autres et des indications chiffrés pour le transport. Sur la douille était inscrit la combinaison 55.15 et une formule chimique : P₄→P₄O₁₀.

Tandis que son canonnier retournait à son poste avec le conteneur Van Der Built cogita un instant sur ce qu'il allait mettre en œuvre contre ces cloportes. L'utilisation militaire du Phosphore Blanc était certes interdit par plusieurs protocole concilliens signé par l'Alliance et pourtant l'existence d'un tel engin le laissait de marbre. L'obus n°55.15, dernier né des laboratoires R&D de l'Alliance était bel et bien dans son M-50, toujours en phase de prototype, jamais utilisé en situation de combat. Roben ne savait donc pas vraiment à quoi s'attendre, même si certaines rumeurs d'attaque «terroriste » au phosphore dans les systèmes Terminus laisseraient supposé que des « tests » est bel et bien déjà été effectué. En tout les cas il ne pouvait que remercier Cameron d'en avoir équipé ses hommes. Personne s'émouvra du sort des ses engeances ... Les réflexions du capitaine furent encore une fois interrompu mais cette fois par l'apparition d'un nuage fumigène ...

-En avant ...

En orbite ...

- Alors Amiral, vos impératifs sont-ils réglés ?

Cameron se retourna vers le Primarque et posa la datapad sur le rebord de la table tactique.

" Bien. Il y a eu quelques ... hmmm ... changements. Je suis près à vous faire deux trois concessions, pas pour vos beaux yeux évidemment ... "

Cameron jeta un rapide coup d’œil aux rapports tactiques : les forces aux sols lançaient un nouvel assaut et pas seulement les forces Turiennes comme il s'y attendait ... Une ride de contrariété imperceptible traversa son visage.

" Cependant je mets, enfin le conseil met deux ou trois conditions à cela. Je suis persuadé que vous allez les accepterez sans broncher. N'est-ce pas ? "

Un petit rictus apparu au coins de ses lèvres.

" Premièrement, le commandement direct des vaisseaux de l'Alliance dans le secteur est toujours de mon ressort, deuxièmement les forces terrestres de l'Alliance qui ne sont pas encore sur place ne sont pas sous votre commandement et enfin troisièmement vous devriez apprendre les bonnes manières. Demandez quelques choses poliment et vous l'obtiendrez plus vite, je parle d’expérience. "

Il lança un clin d’œil malicieux au Primarque.

" Maintenant ... Vous pouvez rester ici ou retournez sur votre rafiot même si je ne vous cache pas que moi et la plus part des personnes présentes ici aimeraient que vous fichiez le camp. "

Cameron sortit une insigne de sa poche et commença à la triturer puis il tourna le dos au Primarque pour s'entretenir avec un de ses subalternes.

HRP : Perdre, je veux bien. Mais aussi facilement et sans aucune opposition je trouve ça absurde : Tel ton post se résume à : Les Mantis arrivent, défoncent tout et se barrent. Faut arrêter ! Je préfère faire un post plus complet où je me défend quand même bon sang :/
Je rédigerai tout ça.

HRP : Je suis un peux d'accord avec toi mais à un moment ou a un autre la supériorité technologique et matériel fait grandement la différence. Surtout sur un terrain vaguement à découvert. Je laisserais les MJ gérer.

Disons que ça gagnerait à être étoffé.

Hrp: Sarkass si tu veut j'Edit à l'arrivée des Mantis. Et tu met la suite. Mais dans ce cas faut delete le Rp de Mcvenner nn ?

L'Amiral revint vers Artérius, et annonça à la grande surprise du Primarque que la situation avait changé, et apparemment, en faveur des Turiens. Le Conseil était intervenu ?! Evidemment, ce devait être l'objet des messages des Conseillers qu'Artérius, dans son énervement, avait complètement ignoré. Il se maudit et s'enjoignit à plus de retenue. Ce n'étaient que quelques secondes de perdue, mais ces secondes pouvaient s’avérer cruciales pour les forces au sol.

Alors que McVenner commençait à parler des conditions du Conseil, Artérius lisait discrètement les messages précédemment remisés au placard. Le message du Conseiller Inoste était d'un ennui mortel, et d'une inutilité flagrante. Qui plus est, Pallis devait déjà y avoir répondu. Le message de la Conseillère humaine, en revanche, était bien plus utile à la cause Turienne. L'Amiral ayant fini de parler, Artérius fit un pas en avant, puis, pointant un doigt vers l'humain, déclara :

- Me prenez vous pour un sot, Amiral ? J'ai également reçu un message du Conseil, et nulle mention dans cette missive de vos "conditions". Pourtant, je gage que d'aussi importantes restrictions auraient dues être signalées. je demande donc des preuves, si vous voulez que je me plie aux soi-disant conditions du Conseil. Quant aux bonnes manières, je les connais parfaitement, mais j'ai pris l'habitude de ne les utiliser qu'avec les méritants.

Cameron tendit une datapad au Turien.

Citation :: De : Melany Faith
A : Amiral McVenner
Sujet : Nouvelles du Front

Cher Amiral,
Le Primarque a toujours ordre de diriger l'opération. Mais normalement, vous restez au commandement de vos hommes.

-Satisfait ? A moins que vous ne contestiez le fait que les forces militaires de l'Alliance ne soient pas sous mon commandement ? ...

Cameron s'appuya sur la table tactique, le cœur du centre de commandement où était projeté en temps réel l'évolution des opérations. Une foule d'officier s’agglutinait autour pour pouvoir suivre ce qu’il se passait au sol, il fit signe à un officier de luit faire un état des lieux à propos de l'extraction de ses hommes. Puis il se tourna vers le Primarque, celui-ci était en train de lire la Datapad.

-Il est regrettable que dans votre position vous ayez un talent diplomatique aussi atrophié … Pour votre peuple j’entends bien. J'ai le regret d'apercevoir devant moi les limites de la méritocratie Turienne ...

L'Amiral cherchait délibérément à le pousser à la faute. Mais Artérius poursuivi dans sa lancée et demeura calme, malgré l'insulte proférée par l'humain. Le Primarque avait tenté un coup de poker avec l'histoire du message, mais il avait perdu. Et pour gagner, il faut savoir perdre ...

- Soit, Amiral, soit ... Il est en effet regrettable que nous n'ayons pu nous entendre avant cela, car, à n'en pas douter, de nombreux hommes de valeur sont morts pendant vos incessantes discussions.

Le Primarque fit un geste en direction de Tyclan, et tous les Turiens se rassemblèrent en deux files, derrière leur chef. Artérius fit ensuite quelques pas vers la sortie, puis se retourna et tendit le datapad à l'humain le plus proche. Il s'adressa ensuite à McVenner.

- Enfin, maintenant que nous sommes "d'accord", nous allons peut-être pouvoir avancer ... Puisque que nous sommes visiblement partis pour coopérer, il serait bon que vous veniez, vous et votre commandement, sur l'Invictus. Notre efficacité n'en sera que plus importante, et nous pourrons peut-être sauver de nombreux hommes.

L'Amiral se mit face au Turien, toujours dans une position désinvolte, un coude appuyé sur la table tactique.

-Mes discussions ? Dois-je vous rappeler qui est venu ici pour quémander un commandement ? Bien … Quant à votre proposition …

L'officier supérieur prit un aire faussement embarrassé.

-Vous n'y pensez pas mon chère ? Pourquoi perdre un temps considérable à retourner sur votre vaisseau alors que nous sommes en plein milieu d'un centre de commandement opérationnel.

Cameron lança un regard furtif à la retransmission des combats.

-De plus, si ce que me montre ses écrans est vrais, la phase finale des combats est sur le point de débuter. Je suis bien conscient que vous n'avez pas brillé par vos capacités décisionnelles, organisationnelles et stratégiques depuis le début de cette opération alors n’aggravez pas votre cas.

Un sous-officier fit signe à son supérieur.

-Monsieur, nos blindés et l'infanterie Turienne engagent le combat.

-Reçu Monsieur Sanchez.

Cameron leva son bras gauche dans un geste théâtrale pour englober la salle.

-Je mets cette station et son personnel à votre disposition Primarque. Elle sera parfaite pour diriger l'opération. Alors faite comme vous le voulez, restez ou bien partez. En tout les cas la plus part des personnes ici présentes ne vous retiendrons pas. Quant à moi je reste ici, j'ai encore des vaisseaux à commander et ce seulement depuis ce vaisseau. Et puis ... je n'ai pas l'habitude de quitter mon commandement pour de telle broutille ... Ce qui ne semble pas être votre de toutes évidences …

Cameron se positionna face au Turien les bras croisés, l'aire agacé.

-Nous avons déjà perdu assez de temps pour régler vos petites lubies. Quelle est votre décision ?

Modération : Ce rappel prend place suite au litige concernant les Mantis. Ayant vu les différents arguments et ayant un avis propre sur ce fait, je vais donc énoncer les différentes possibilités. Néanmoins, ce rappel implique qu'il n'y aura aucune argumentation possible désormais pour défendre son point de vue. Il s'agit d'une décision arbitraire mais nécessaire dans ce conflit.

- Si les Mantis font du vol stationnaire, il y aura plus de pertes tactiques dans le camps de Sarkass (mécas, mitrailleuses etc ...) néanmoins plusieurs des appareils seront détruits si ce n'est plus. Le niveau des pertes humaines s'élèverai à 50/75.
- Si les Mantis font des aller-retour bombardement, il y aura plus de pertes humaines mais moins de stratégiques. Si jamais ils décident de s'attaquer aux points tactiques, les Mantis s'exposeraient à de grands dangers. Le niveau des pertes s'élèverai à 100/125.

Les troupes de Sarkass vont bien entendu - à moins d'êtres idiotes - trouver refuge et ainsi deux passages des Mantis peuvent être véritablement efficaces en sachant que les conséquences sont précisées ci-dessus. Dans la deuxième possibilité, des passages superflues pourraient augmenter un peu le nombre de pertes mais les Mantis finiraient endommagés si ce n'est pire : détruits.

Il revient donc à l'infanterie d'investir après un nettoyage superficiel des Mantis là-bas.

Sujet clos.

HRP : J'ai rectifié le Post à l'arrivée des Mantis.

Donc Mcvenner tu devrais décrire le combat et sarkass l'opposition. Tout devrait être rentré dans l'ordre maintenant je pense..

Artérius avait de plus en plus de mal à contenir sa fureur.

- Quémander un commandement ? Je suis venu prendre ce qui m'appartenait de droit ! Pour ce qui est de votre centre de commandement, je ne resterais pas un instant de plus ici. La puanteur humaine m'agresse les narines ...

Le Primarque tourna les talons et passa la porte par laquelle il était rentré. Tyclan le suivi de prèsa accompagné de l'ensemble des gardes, et lorsqu'il arriva au niveau de l'Amiral, il le bouscula "malencontreusement" ... Une fois dans les couloirs, pour rejoindre la navette qui devaient les ramener à bord de l'Invictus, Tyclan s’approcha d'Artérius et engagea dans la conversation.

- Tu vas bien ?

- Bien sûr, pourquoi irais-je mal ?

- Peut-être parce que tu viens de te faire insulter pendant une demi-heure ...

- La bave du pyjak n'atteint pas le Turien honorable. Non, sérieusement, je tuerais ce salopard ... Enfin, l’essentiel n'est pas l'avis qu'a de moi un humain pitoyable. Vous, vous croyez en moi, et ça me suffit.

Tyclan posa une main amicale sur l'épaule de son ami, et garda le silence. Le groupe de Turien continuait à progresser dans les couloirs du Mont-Blanc, et atteignirent enfin la navette qui les attendaient. Ils y pénétrairent en calme, et Artérius se plaça devant l'écran mural. Avec les données envoyées depuis l'Invictus, on pouvait y voir le champ de bataille ainsi que l'avancée des troupes alliées, et grâce à la ligne directe avec Pallin que possédait le Primarque, les opérations pouvaient suivre leur cours.

L'explosion des Boomers avait fait son effet et avait désorienté, bouleversé les troupes adverses. Ils avaient sûrement pris un coup à leur orgueil un peu trop prononcé et à leur égo surdimensionné. Oui, ils avaient affaire à des gens qui connaissaient l'art de la guerre et non à des amateurs se limitant uniquement à des pillages ou à des rackets. C'était peut être cet orgueil, cette assurance mal placés ajoutées au manque de cohésion entre les troupes humaines et turiennes qui étaient la clé de la victoire des troupes de Vésarius parce qu'en effet, ils allaient peut être gagner en fin de compte : si Sarkass avait bientôt fini ce qu'il devait faire au Présidium, ils s'en sortiraient tous sains et saufs.
Hélas, ce moment de détente et de tranquillité était arrivé à son terme et un assaut des plus meurtriers avait commencé...

PLACE FORTE, SECTEUR 14 : LOAK

Loak était le Butarien le plus heureux de la Galaxie : il avait décimé des Turiens, des Humains et tout ça pour la bonne cause ! Il ne pouvait pas rêver mieux. Le suicide des Boomers avait permis à la défense de se réapprovisionner et de se détendre après la reprise des hostilités parce qu'ils savaient tous que ces conciliens n'abandonneraient pas si facilement, et sur un échec de surcroît ! Quand les vrombissements des moteurs se firent entendre, tous étaient excités à l'idée de reprendre le combat (après tout il s'agissait en majorité de Vortchas et de Butariens ...!), mais les sourires disparurent rapidement de tous les visages lorsque les Mantis entamèrent leur procédure de bombardement et d'extermination. Loak était en première ligne, sur les fortifications quand les Mantis engagèrent le combat. Il essaya tant bien que mal de les détruire à l'aide de sa mitrailleuse lourde et bien qu'il avait entamé les défenses, il savait qu'il fallait s'en aller rapidement avant de finir en steack de Butarien ! Un roquette explosa au niveau de sa Mitrailleuse et dans l'explosion, le propulsa hors de la structure. Encore sous le choc et ayant perdu tout repères, il essayait tant bien que mal de retrouver un semblant de lucidité ou de clairvoyance mais tout se déroulait très vite : il pouvait voir ses frères courir se réfugier où ils le pouvaient, des bouts de cadavres explosés commençaient à parsemér le sol de la Citadelle : le sang de ses habitants légitimes coulaient à flot, injustement, indignement. Voilà comment les conciliens négociaient et parlementaient : à coup de mortiers, d'obus et de bombardements. Ces meurtres ignobles ne resteront pas impunis et seront dévoilés au grand jour. Il faut que la Galaxie sache et prenne conscience de la face cachée de leurs dirigeants.

Malheureusement, un problème en cache souvent un autre et lorsqu'un énorme écran de fumée commençait à se former, Vésarius ne le sentait pas du tout, mais alors pas du tout.

Une fois passé, les mantis avaient fait un travail de monstre. Depuis la guerre, j'avais que très rarement, voir jamais vue quelque chose d'aussi violent. De à je pouvais apercevoir de vorchas et autres saloperies tapissant les murs.
Le bon point dans tout ça, c'était que les armes lourdes avaient été détruite, certes une partie de l'ennemi était réfugié dans des abris de fortunes... Mais notre professionnalisme et notre coordination "nouvelle" devrait nous donner un avantage.

L'espace de quelques secondes, un Mantis s'immobilisa pour tirer deux obus qui n'explosèrent pas de façon violente, mais libérèrent une fumée épaisse nous dissimulant tellement bien que je ne pouvais même plus espéré voir un ennemis, nos snipers devaient être contents...

Il y avait de l'agitation du côté humain, et l'un d'eux s'approcha du sergent Caïus, celui ci porta la main sous son casque juste après et Kimbree parla à toute l'équipe quelques secondes plus tard.

- Les mecs, activaient vos filtres à gaz tout de suite, les gars de l'alliance vont balancer un genre de gaz, ce genre de truc sa différencie pas les alliés des enfoirés.

Tout le monde grommela un "bien reçu" et on compris donc que si tout se passait bien , nous devrions juste avancer une fois le tir de barrage effectué, et espérer trouver seulement des cadavres... Mais il ne faut pas rêver; depuis que je suis ici j'ai l'impression que c'est une fête.. plus on avance.. plus ont a de surprises...

Cameron prêta une vague attention à la dernière invective du Turien. Encore une fois une insulte gratuite, sans aucun fond de vérité étant donnée la ventilation presque excessive de ce genre de fourmilière. Une déception, une de plus, le sois disant dirigeant de la Hiérarchie ne valait pas plus par son sens stratégique que par ses capacités rhétoriques. Ce replis précipité du Primarque ponctué par une insulte aussi grossière résumait assez bien l'action de se dernier depuis son arrivé. La seule chose qui vint à l'Amiral pour caractériser cette ersatz de dirigeant était une maxime : "Bien dire fait rire, bien faire fait taire.". Un tel proverbe avait au moins la générosité d'accordé au Turien un semblant de compétence oratoire.

En tout les cas la dernière tirade de ce Sganarelle des temps modernes avait redonné le sourire à Cameron : "GnéGnéGné Je suis venu prendre ce qui m'appartenait de droit !". Et de quel droit je vous pris ? De droit divin ? De droit Concillien ? Si tel était le cas alors bien mal leur en a pris si les rapports qui parvenaient au commandant de l'Alliance étaient vrais. Cet imbécile avait peut être gagné un commandement mais trop tard ... Le temps qu'il retourne à son joli petit vaisseau et les combats au sol seraient terminés depuis longtemps. McVenner soupira à une telle pensée et ressortit de sa poche son petit grigri, il en aura bien besoins pour évité à cette opération de sombrer plus qu'elle ne l'était déjà dans le grotesque.

***

Les cinq blindés de l'Alliance étaient désormais alignés face à l’ennemi. Les Hammerheads flanquaient le M-50 situé au centre dispositif, ces même Hammerhead étaient en suspension à deux mètres au dessus du sol leur donnant un meilleur angle de tir. Roben attendait anxieusement que ces chefs de tanks donnent leurs confirmations pour débuter le bombardement. Il venait de jeter un œil une dernière fois aux quadrillages conçu par ses soins, chaque véhicule avait son périmètre à saturé de tir et ce quadrillage était tout simplement parfais à ses yeux. Il permettait de provoquer un maximum de perte sur une zone optimale. Certes ces parasites n’allaient pas tous mourir lors de ce bombardement mais cette purge serait tout de même dévastatrice.

De plus les effets psychologiques de ces armes chimiques étaient hautement efficaces. La vue des cadavres calcinés et des survivants « ébouillantés », brûlés, mutilés pouvaient plongés le plus endurci des tueurs dans une torpeur et une panique totale. Van Der Built connaissait relativement bien le fonctionnement et les effets du phosphore blanc, son propre père avait travaillé sur des projets similaires dans le passé. Le phosphore situé dans l'obus se transforme après explosion de ce dernier en en pentoxyde de phosphore qui absorbe l'humidité de l'air et des tissus vivants pour former de l'acide phosphorique. L'effet était immédiat et les dernières recherches avaient permis d’agrandir son aire d'effet aux armures de faibles gabarie ou de qualité médiocre permettant de les faire littéralement fondre sur leurs propriétaires. Il avait hâte de voir ce dont étaient capables ses obus de dernière génération.

Roben n'avait qu'une seule certitude au moment de l'ordre fatale : ses ennemis allaient mourir en grand nombre de la façon la plus horrible qui soit. Les Turiens n'auraient que des miettes à se mettre sous la dent.

-Feu …

Dans les secondes qui suivirent cette ordre la place en face des forces conciliennes fut submergé par un épais brouillard blanc. Un sourire de satisfaction s'afficha sur une bonne partie des visages des tankistes de l'Alliance.

PLACE FORTE, SECTEUR 14
UN COMBAT INEGAL

Vésarius commençait peu à peu à perdre espoir et la suite allait lui donner raison. Avec si peu de ressources, il avait déjà fait beaucoup de mal aux forces Humano-Turiennes mais désormais, l'avantage technologique et militaire prenait le dessus : l'ennemi sortait l'artillerie lourde et ce n'était pas des Vortchas, ou des Butariens qui allaient changer la donne. Le combat était inégal après tout : l'armée contre des mercenaires et des reclus de la société ; dans une guérilla cela avait marché de nombreuses heures mais désormais la fin était proche. Vésarius contempla le nouveau mur de fumée et envisageait toutes les horreurs qu'allait leur donner leur ennemi : bombardement ? Assaut frontal ou encore … pire ?

Des coups de feu retentirent mais ce n'était pas des obus qui explosaient, juste des sortes d'ogives qui une fois à terre, dégageaient un gaz, une fumée blanchâtre. À ce moment là, le Turien comprit la nouvelle tactique des humains qui, de minutes en minutes, s'avéraient de plus en plus impitoyables voir inhumains. Il contacta les troupes via son Omnitech pour les prévenir.

« Fuyez et surtout, ne respirez pas cette merde ! »

Evidemment le mal était déjà fait et les premiers touchés commençaient à émettre des râles d'agonie et de souffrance, leur peau fondaient littéralement sous l'effet de ce gaz néfaste. Désormais, la panique était générale et c'était chacun pour sa peau : certains, courageux ou fou (au choix) foncèrent vers les lignes ennemies en lançant des grenades et des rafales mais rapidement se faisaient exécuter, d'autre tentaient désespérément de trouver refuge mais au lieu de ça, mourrait dans un coin, seul.

Le reste des troupes, plus à l'arrière avait pu fuir après les premières ogives et rejoignaient Vésarius, aux portes du QG d'Ascensus, au centre de commandement provisoire. Loak faisait partie de ces derniers, non pas par peur ou par crainte, tout simplement par lucidité : on ne pouvait affronter un gaz seul.
Le champ de bataille n'était plus que désolation est presque la totalité des troupes agonisaient au sol, rampaient tristement sur les cadavres de leurs confrères ; la plupart, trop affectés déjà, attendaient que la mort vienne les chercher le plus rapidement possible. Ce n'était pas la mort qu'ils voulaient, ils voulaient une mort honorable après un combat acharné face à des êtres vivants et non pas par un gaz de lâche, plus jamais ils pourraient avoir une chance d'avoir cette mort mais ce qu'ils pouvaient se dire, c'était que leur objectif principal avait été achevé : gagner du temps.

Vésarius attendait calmement avec les derniers survivants, les Turiens avaient entamé leur marche vers le QG. Et entamait par la même occasion le nettoyage de ses frères de combat. C'était encore plus pitoyable qu'il ne le pensait, les Turiens avaient perdu leur fierté, leur fierté de Turien.

Il était prêt, prêt à en découdre.

« Laissez moi faire, vous avez assez donner pour toute une vie, maintenant ça va être à mon tour. »

Il savait quoi faire désormais pour tenter de sauver ses derniers soldats. Il n'avait plus qu'à attendre.

Satisfaisant, probablement le terme qu'utilisera Roben dans son rapport pour décrire l'efficacité d'un tel armement. Satisfait il l’était lui même, ce qu'il voyait par son périscope ressemblait plus à un champs de mort qu'a un champs de bataille. Ce sentiment étant encore accru par la froideur et la déshumanisation que retransmettait de la réalité un philtre thermique. Les cadavres, vagues morceaux de viande calciné et rabougri, s'étendait par dizaines voir centaines sur l'esplanade. Les quelques points lumineux encore visibles au loin ne feront absolument pas le poids face aux forces Turiennes. C'était donc une question de temps avant que la Citadelle ne soit totalement pacifié. Dans tout les cas la présence des blindés de l'Alliance n'était plus nécessaire.

L'officier quitta cette vision d'horreur et fit remonté le périscope. Les Hammerheads avaient déjà commencé leur repli, un à un ils disparaissaient dans les méandres des ruines de la rue qui les avaient vue venir. Roben contacta l'officier Turien pour lui faire de leur départ part en personne, la situation étant sous contrôle il pouvait se passer d'estafette.

-Ici Van Der Built, nous quittons la zone pour extraction. On vous laisse finir le boulot, le gaz à sûrement du les faire fuir comme des lapins. Terminé.

Les Turiens allaient vite se rendre compte que l'expression "fuir comme des lapins" n'était pas vraiment approprié et Van Der Built ne voulait pas être là quand ils s'en rendraient comptes. Pas qu'il n'ai eu peur un instant de se confronter à ces hommes, non, il n'avait tout simplement pas envie de se justifier devant eux. Son M-50 commença donc à faire demi-tour au moment ou l'avant-garde Turienne commença à quitter ses positions. Il se dirigea ensuite vers son camarade et ami alité à l'arrière de son véhicule.

Patyn reprit conscience avec une horrible douleur au coté, l'impression d'un pieu planté dans ses reins. La lumière blafarde de l'endroit où il se trouvait et l'impression de mouvement qui s'en dégageait lui apprit qu'il était à bord d'un blindé. Une silhouette semblait penché sur lui.

-Accroche toi tu vas t'en sortir.

Patyn reconnu Van Der Built, son visage plein d'assurance mais troublé par la situation dans laquelle il se trouvait. Il serra de toute ses forces la manche de l'uniforme de son amis et lui demanda immédiatement des nouvelles de l'opération.

-C'est terminé.

Cela faisait quelques secondes déjà que les obus avaient été tirer et une inactivité globale se dégageait de l'écran de fumée hormis quelques adversaires qui se jetaient désespérément sur nous sans même nous jeter un regard. Je me demande bien ce que ces blindés ont pu leurs jeter. les armes chimiques sont toujours peu glorieuses, mais elles sont très souvent super efficaces, j'ai le sentiment que c'était le cas de ces munitions spéciales.
Je sortais de mes pensées alors que nos supérieurs commençaient à nous faire prudemment avancer.

Je voyais Kimbree au loin donner quelques ordres.
- Les gars on y va. restait attentif. Escouade Riza, avancé en même temps que nous par les toits, je veux des observateurs, et soyer prêts à ouvrir le feu .

Nous avancions par groupe de 15 espacé d'une dizaines de mètres. Avec le 5ème qui nous avaient rejoins des rues adjacentes pendant le repli des blindés humains, notre effectif se renforcé. Il restait encore plus de la moitié des hommes du 11ème qui avait eu énormément de perte lors de l'attaque des kamikazes. Ensuite le 5ème était beaucoup moins touché que nous leurs effectifs de départ de 450 avait diminué de 62 . Soit 398 membres du 5ème. C'était donc environ six cents hommes qui progressaient à intervalles régulier sur la place.

*Ils auraient pu essayer de nous rejoindre avant pensais-je...* Leurs combats firent moins soutenus que les nôtres, La preuve étant qu'ils avaient pu se débrouiller sans les blindés de Patyn.

Kimbree et le reste de nôtre escouade étions le deuxième groupes de première ligne pour cet assaut, 15 mètres derrière le premier. Et nous commencions à voir une tripotée de cadavres qui jonchais le sol, déformé, certaines parties du corps liquéfiée et autres horreurs... Quel était cette arme ?

Nous continuions lentement croisant quelques fois des blessés qui étaient achevés par l'équipe numéro1.
Une cinquantaine de mètre après les barricades que nous venions de faire céder nous venions de trouver l'équipe un à couvert derrière des décombres et autres muret. Nous pouvions observer en face, un gros bâtiments clos et des hommes devant prêt à ouvrir le feu. Il fallait attendre que plus d'hommes puissent se placer et que les escouades Riza nous transmette un message comme quoi ils étaient parés.

VESARIUS

La fin était proche, Vésarius le sentait. Il avait fait tout ce qu'il pouvait pour sauver le plus d'hommes et Sarkass n'avait encore pas montrer signe de vie.
Le Turien pouvait voir le champ de bataille : un massacre par l'empoisonnement rien de plus lâche. Certains hommes tentaient encore de résister face à cette arme effroyable mais ils ne pouvaient rien y faire, il était trop tard.
Ensuite, il se retourna et regardait les derniers hommes en vie, les survivants. Ils semblaient exténués, le moral au plus bas et complètement anéantis suite à la perte de leurs frères, leurs amis. Vésarius devait prendre ses responsabilités, il était le chef ici et s'il devait se sacrifier pour le bien commun, alors il ne fallait pas hésiter.
« Baissez vos armes. » : Il était sans appel et les soldats s'exécutèrent.

Le Turien s'adressait maintenant aux troupes Conciliennes, les troupes de la Hiérarchie puisque l'Alliance avait vraisemblablement foutue le camp.

« Ne tirez plus, moi, Vésarius, ancien Capitaine de la 19ème, me rend et lâche les armes. Nous nous avouons vaincus. Cessez de faire couler le sang, regardez déjà ce que vous avez fait : est ce digne de Turiens ? Regardez les cadavres atrophiés de vos ennemis, est ce votre oeuvre ? Est ce réellement l'oeuvre d'un vrai combat de Turiens ? Où est votre honneur ? Où est votre dignité ? Comment osez vous vous regarder en face après avoir perpétrer de telles horreurs ? Les humains vous ont manipulé jusqu'au bout et ils ont réussi à vous avoir. Même s'il est trop tard pour faire marche arrière, épargnez mes hommes et prenez moi. Laissez les partir de la Citadelle, elle est condamnée de toute manières, REGARDEZ LA ! Regardez ce pour quoi vous avez combattu : Un tas de ruines. Honte à vous, Turiens. Nos ancêtres doivent se retourner dans leur tombe. Ce combat, il faut que jamais vous ne l'oubliez, qu'il vous hante jusqu'à votre dernier souffle, j'ai pitié de vous. »

Son discours avait été sincère et franc quoi qu'un peu provocateur. Il essayait de réveiller l'âme ancienne des Turiennes, celle qui fait qu'un Turien est un Turien mais de nos jours, cette âme disparaissait petit à petit. La tumeur humaine se propageait bien trop vite.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Nous étions enfin placé, Nous étions évidemment repéré vue notre nombre, l'ennemi était à présent cerné et ne pouvais plus espérer s'en sortir par la voie guerrière, ou alors cela serait juste pour mourir avec honneur pour se donner l'impression que les efforts récents n'étaient pas vint. Cette sensation devait être semblable à celle que j'avais ressenti lors de la grande guerre, quand chaque jour vous luttez, mais que vous voyez tout ce que vous connaissez se faire détruire, vos amis mourir et cela sans bonnes raisons. Nous étions aujourd'hui en quelques sorte les moissonneurs de ces gens la. A la différence près que c'était un regroupement de criminels allié entre eux juste pour défendre leurs bouts de territoires, combien d'entre avaient ils pu détruire de vie, anéantir de famille ? Et aujourd'hui proclamer que nos actions envers leurs habitats étaient injustifiées...

Pendant que je pensais, Kimbree et moi même nous étions rapprochés du premier groupe, le plus proche de l'ennemi. De façon prudente mais déterminée un Turien sorti du bâtiment et cria quelque chose de inaudible à cette distance mais l'effet fût immédiat, ceux que nous tenions en joue abaissèrent leurs armes d'une seconde à l'autre. Je distinguais au loin plusieurs vorchas, des butariens et à ma grande surprise des turiens dont celui que venait de sortir. Au fond je n'avais pas vue de cadavre Turien ce jour ci , je pensais avec orgueil que même du côté qui me semblait le mauvais, cela restait les meilleur guerriers.

Le turien renégat s'avançât à mis distance des deux groupes combattants puis déposa son arme au sol. Puis entame un lon discours de façon à ce que la plus pars des nôtres l'entende.

« Ne tirez plus, moi, Vésarius, ancien Capitaine de la 19ème, me rend et lâche les armes. Nous nous avouons vaincus. Cessez de faire couler le sang, regardez déjà ce que vous avez fait : est ce digne de Turiens ? Regardez les cadavres atrophiés de vos ennemis, est ce votre oeuvre ? Est ce réellement l'oeuvre d'un vrai combat de Turiens ? Où est votre honneur ? Où est votre dignité ? Comment osez vous vous regarder en faceaprès avoir perpétrer de telles horreurs ? Les humains vous ont manipulé jusqu'au bout et ils ont réussi à vous avoir. Même s'il est trop tard pour faire marche arrière, épargnez mes hommes et prenez moi. Laissez les partir de la Citadelle, elle est condamnée de toute manières, REGARDEZ LA ! Regardez ce pour quoi vous avez combattu : Un tas de ruines. Honte à vous, Turiens. Nos ancêtres doivent se retourner dans leur tombe. Ce combat, il faut que jamais vous ne l'oubliez, qu'il
vous hante jusqu'à votre dernier souffle, j'ai pitié de vous. »

Il cherchait à nous prendre par les sentiments, par nos valeurs. Or, j'osais espérer que les nôtres n'oublierai pas que nous n'avions rien fait, que les humains nous avaient surpris, que cela n'était pas issue d'un mauvais accord et que si nous n'avions pas était équipé pour y résisté ils auraient peut être continué le tir vue le temps qu'il avait fallu entre l'ordre et l'éxécution.
La ou il marquait un point c'était pour la raison de ce combat. c'était certes un tas de ruines.. mais quelque chose leurs échappaient. C'était encore et toujours un lieu d'une importance cruciale, réparable, améliorable, symbolique et autour de quoi tout avait toujours tourné. Décidément ce combat n'était pas vînt.
Seul les trois premiers groupes de combat étaient assez proches pour avoir entendu ce discours, or c'était les groupes qui avaient été au plus proche et au plus violent des affrontements, les gradés étaient à la fin de cette journée peu présent. C'est pourquoi les trois premiers groupes étaient passés sous les ordres de Kimbree jusqu'a la fin du combat, il avait donc le rôle d'un capitaine aujourd'hui.

Kimbree me jeta un regard . "Avec moi " murmura t-il.
Nous nous levions donc prudemment tout deux et nous dirigions vers le turien sous le couvert de nos confrères.
Nous stoppions l'avancée à deux mètres du Turien. Ce fût Kimbree qui parla en premier.

" Lieutenant Kimbree, Capitaine... Vésarius. Vous vous êtes bien battus et vous méritez ce que vous demandez. Je peux comprendre en tant que Turien ce que vous ressentez vis à vis de la fin de ce combat notamment l'épisode récent du gaz..
Mais dois je vous parler moi aussi de l'honneur Turien ? Vous êtes aujourd'hui un renégat ayant quitté l'armée de son peuple et à quel sujet ? son honneur ? Le bien commun ? En ayant déserté les vôtres vous avez déserté ces valeurs. Ne nous les apprenez pas. " finit-il en marquant une pause. Je pris le relais de ce genre de "remontrance" car un autre détails me restait en travers .

" De plus, vous parlez d'un combat de Turien, je dois vous rappelez que vous combattez aux côtés de vorchas et butariens ? et nous aux côtés d'humains ? Ce combat ne peut pas ressembler à ceux de nos guerres anciennes. De plus, la Citadelle ne peut être laissée en l'état, vous savez comme moi qu'elle est toujours d'une importance capitale, symbole, technologie, centre galactique. Tout tourne autour de ce lieu emblématique. Vous ne rendez pas hommage au lieu qui nous permet aujourd'hui de pouvoir vivre. Au lieu de comprendre cela, vous avez laissé les lieux se corrompre. "

Kimbree repris la parole sans laisser place à une réponse directe.

" Revenons aux faits. Vos hommes seront escortés par mes hommes jusque aux baies d'amarrages, de la ils seront envoyés sur leurs planètes d'origine et à leurs forces gouvernementales qui choisirons leurs destins. Les vorchas seront envoyés chez les butariens fautes d'avoir un gouvernement un tant sois peu fiable et existant. Vous même allez venir avec moi et le Caporal, je pense que nos supérieurs veulent vous voir. " Kimbree se mit à parler dans l'inter com .

" Groupes 5, 6, 11 , engouffrez vous dans le complexe et ramenez tout le monde, pas de violence, ceci est une reddition, escortez les jusqu'au dock. En revanche, un faux pas et vous avez autorisation d'ouvrir le feu. exécution! terminé."

A vésarius. " Nous pouvons y allez si vous n'avez rien d'autres à rajouter."

La bataille était terminée pour les troupes de Vésarius, il espérait par contre que Sarkass réagisse et ne laisse pas les griffes humaines s'emparer de la Citadelle. Cependant, lui était maintenant hors jeu. Tout ce qu'il pouvait faire ? Raisonner un peu des hommes, des Turiens, trop aveuglés par leur commandement.

« Bien sur que j'ai quelque chose à rajouter, même si cela m'étonnerait que ça marche, je vais essayer de vous raisonner un peu parce que vos précédents propos m'ont bien montré que vous êtes totalement aveuglés par Vorasen. Tout d'abord vous ne savez rien de la raison de ma reddition, vous n'avez pas fait la mission que j'ai faites, vous n'avez pas vu ce que j'ai vu et croyez moi, ma raison est valable. À moins que de tuer des hommes désarmés sont dans vos habitudes, même s'ils étaient Vortchas. Vous me décevez, où est le problème de se battre aux côtés de Butariens ou de Vortchas ? Ils ont montré bien plus de bravoure que vos ''alliés'' et ce en tout point. »
Il posa un temps, pour ponctuer son monologue.
« Ah oui, petit Turien naïf, vous parlez d'importance capitale de la Citadelle ?, il ne put s'empêcher de rire aux éclats, décidément vous êtes bien crédules ! Vous avez pu vous rendre compte que plusieurs bras étaient déjà détruits et laissés à l'abandon ? Et puis vos bombardements incessants ? Vous et moi les avons entendu, je me trompe ? Regardez autour de vous bon sang ! La Citadelle est en train de se disloquer ! Elle est DEJA condamnée, le symbole de la puissance concilienne ? Ce n'est plus d'actualité, vous avez tout gâché... Et au fait, merci pour mes hommes, je suis conscient qu'ils méritent plus que ça. Cette journée a été un enfer pour tout le monde mais je vous préviens, vous les touchez rien qu'une fois... Vous regretterez votre geste, j'en fais le serment. Nous pouvons y aller maintenant. »

Vésarius était amusé à l'idée de revoir peut être de vieilles connaissances et qui sait, peut être de son vieil ami : Artérius Vorasen ?

Suite au dialogue du Turien, Kimbree jeta un regard en coin à Telhius et il vit que son compère était tout autant énervé par les propos de Vésarius. C'est pourquoi je n'avais pas encore dit mon dernier mot.

- Une seconde vésarius. Nous ne sommes pas aveuglés par notre hiérarchie, nos ordres étaient de vous abattre, tous, sans sommation, on peut toujours s'arranger pour revenir aux ordres initiaux si vous le voulez ainsi. Ensuite vous parlez des vorchas? vous vous réfugiez derrière eux en les utilisant comme kamikaze, c'est la l'intérêt que leurs vies ont pour vous ?

Ensuite, la Citadelle est aujourd'hui le reflet de votre image, c'est car votre vie ici est déjà perdue que la Citadelle semble l'être aussi. Entre les bonnes mains elle recouvrira sa valeur.

Et pour finir, la vie de vos hommes est entre leurs mains, un faux pas et ils y passent.

Suite à ça, Kimbree n'avait l'air de rien avoir à rajouter. Pendant que le flot de soldat turien allez chercher les prisonniers nous commencions avec Kimbree et Vésarius à nous rendre vers les docks, Le lieutenant avait fait venir une petite navette du Revival, il fallait juste demander l'autorisation à l'Invictus pour pouvoir rejoindre le cuirassier.

Après quelques minutes de marche nous grimpions dans la Kodiak.
-" Ici Lieutenant Kimbree du 5ème bataillon. Nous sommes en présence d'un des leader ennemi que nous avons capturé. Demandons autorisation de se poser sur l'Invictus pour délivrer le prisonnier. Terminé."

J'avais enlevé mon casque et je restais debout appuyé contre la porte de la navette en gardant un regard froid sur le renégat. Je réfléchissais aux différentes raisons qui avaient pu l'amener à être notre ennemi aujourd'hui.
Et puis qui étaient ces autres Turiens ?

- Vésarius ? Les Turiens que nous avons pu apercevoir dans vos rangs. Qui était ce ? D'anciens membres du 19ème ?

Je ne savais pas pourquoi, mais je voulais connaître cette réponse, je me renseignerai plus tard sur les missions que le 19ème avait pu effectuer, pour essayer de comprendre ce changement d'attitude.

Après quelques heures de marche et de coordination des troupes le gros de la force d’intervention de l’Alliance était arrivé jusqu'à la zone d’extraction. Celle-la même qui les avait vu arriver précédemment. Le major Kerrison était assis sur un banc publique qui jouxtait une fontaine publique dont l’alimentation avait cessé depuis bien longtemps. Les herbes folles et la rouille qui avait envahie la structure et les zone vertes environnantes donnaient au quartier une ambiance sombre et pesante. Le impactes de balle, les volutes de fumée s'élevant encore dans les airs et les bâtiments éventrés ne faisaient rien pour améliorer cela. Le lieutenant

Carter qui avait mené l'arrière garde derrière la colonne du régiment du colonel Simon traversa la Z.A, l'embarquement à bord des Kodiak avait semble-il commencé. Puis il s'approcha de son supérieur, celui-ci tenait une datapad et semblait absorbé par ce qu'il pouvait y lire.

-Alors pas trop de bobo ? Il s'assit a coté de Kerrison. Ce dernier posa son attention sur le nouvel arrivant et lui fit savoir d'un signe de tête renfrogné que tout allait bien. Qu'est-ce tu lis de beau ? Le major lui lança un regard froid, l'attitude nonchalante du Lieutenant sembla ne pas lui plaire.

-Je lis et synthétise les rapports des chef de section en vue de mon rapport finale sur l'opération pour McVenner. Kerrison retourna son attention vers la tablette et annota ce qu'il pouvait y lire.

L'attitude casanière de son supérieure désarçonna le lieutenant, comme-ci le paysage semblait avoir déteint sur lui.

-Ce n'est pas au Colonel Patyn de s’occupé du rapport. Carter tenta une nouvelle approche, plus formelle cette fois-ci.

-Selon Van Der Built le colonel aurait été « durement touché et dans l'impossibilité de diriger le reste de l'opération ». Étant donné que Simon n'est pas directement impliqué dans notre hiérarchie je prend le commandement.

La nouvelle souffla toute velléité du lieutenant pour entretenir la conversation. Un silence de mort plana entre les deux hommes durant de longue minutes. L'échange ne reprit qu'avec le bruit diffus de l'arrivé des blindés. Une grande partie des hommes et du matériel avait déjà été évacué et seul quelques sections restaient encore au sol.

-Vous devriez retourné voir vos hommes Lieutenant les dernières navettes vont partir.

-Et vous Major ?

-Je vais partir avec le transport des blindés, on a plus assez de navette après l'attaque de la Z.A pour évacuer tout le monde, je partirais avec la section de Suresh.

-O.k. Carter ramassa son Avenger et quitta le square en direction de la dernière navette en partance pour le Mont-Blanc.

-Eh ! L'officier s’arrêta, son casque sous le coude. Bon travail. Le lieutenant lui fit un signe de la main, pouce en l'air et s'éloigna.

Kerrison sourit et se remis à la rédaction de son rapport. Un instant plus tard le nez d'un Hammerhead apparu à l'angle d'une rue. Il sauvegarda son fichier, posa sa tablette dans le support de son paquetage et reprit son arme. Puis il se dirigea vers le transport Kawloon en attente.

***

Le compartiment du transport était vaste, éclairé par une lumière rouge blafarde. La quinzaine d'homme serrés en rang d'oignons dans leurs sièges et leur harnais discutait bruyamment avant le décollage. Tout sauf le Major Kerrison qui s'était remis à la rédaction du rapport finale, lui et son voisin de siège le sergent Suresh pas plus rassuré que ça d’être propulsé à plusieurs centaines de kilomètres-heures dans une une carlingue exiguë et encore pire : dans le vide spatiale. Une trentaine de minutes s'écoula avant que le transport ne soit rempli par plusieurs véhicules de combat.

Le capitaine Van Der Built suivit des tankistes sous ses ordres firent irruption dans le compartiment cinq minutes plus tard. L'officier s'assit sur l'autre siège voisinant le Major et ce dernier lâcha une fois de plus sa tablette.

-Alors ? Sortit le Majors à l'homme en sueur et suintant le liquide moteur à coté de lui.

-Deux quarante-quatre, Farrant, Herodas, Hellier, Marchese, Hancock et Philipedis est entre la vie et la mort. Patyn devrait s'en sortir.

-Bordel …

-Et toi ?

-Moi ? Vingts-deux morts, une trentaine de blessés plus ou moins grave. Le onzième annonce trente-cinq morts et une cinquantaine de blessés. Ah et ...Lopra s'en est pas sortit.

-Merde et dire que ça devait une mission de pacification tranquille …

-Yep, ça devait …

Les deux hommes furent coupé par une annonce du pilote : le décollage était imminent.

***

La fin des combats avait pu entraîné le roulement des équipes, McVenner avait donc croisé les équipes en partance pour prendre un repos bien mérité et celle encore fraîche. Il avait donc joué des coudes pour parvenir à la passerelle, habituellement les hommes laissaient passer les officiers un tant soit peut presser surtoutquand il s'agissait d'un certain Amiral en Chef- mais de tel mouvement de foule digne d'une fourmilière laissait peut de place au grade et certains appréciaient de voir leur supérieure pédaler dans la semoule comme n'importe quel sans grade. Il ne leur en tenait pas rigueur et cela entretenait l’esprit de camaraderie essentiel au bon fonctionnement d'un vaisseau comme celui-ci.

Une fois arrivé sur la passerelle, qu'il trouvait plus approprié pour diriger et organiser une évacuation par voie spatiale, il reçu le bilan provisoire de l’opération.

Les nouvelles n'étaient pas excellente mais les pertes restaient acceptables, ce genre de guérilla urbaine pouvant devenir particulièrement meurtrière pour les attaquants. Il restait quand même cette affaire au présidium a réglé et lui et le M-B pourrait revenir en urgence sur Piétas. Les régiments concilliens et les hommes de la première flotte prendraient le relais pour sécuriser la Citadelle et préparer un futur réaménagement. Il devait également comprendre pourquoi ses blindés n'avaient suivis son ordre de repli.
Son premier Lieutenant apparu entre deux consoles alors qu'il se dirigeait vers la timonerie...

Sujet: Re: Corps expéditionnaire de l'Alliance