« Il veut lui parler avant que vous ne profitiez de cette prise. Avez-vous quelconques installations holographiques? Si non, un terminal de communication suffira mais ce serai gênant si vous voyez ce que je veux dire. »
« Il attendra, Sarkass roule pas sur or, lui attendra que nous rentrer dans QG. Rompez, moi devoir faire autre chose. »

Avant de s'en aller, Sarkass cria en direction de la clinique.
« Vous avoir 1 heure pour partir, ma clémence a limites. Vous repenser à mes propos, vos dirigeants vouloir bien à vous ? Moi pas être sur, aujourd'hui le montre bien ! »

Sarkass avait donc réussi à récupérer le Lieutenant Benam, il était à sa merci et serait un atout majeur pour la suite des évènements. Sarkass et sa troupe commençait à rentrer au bercail, ils n'avaient plus rien à faire ici : avoir le Lieutenant allait résoudre tous les problèmes. Le Vortcha s'éloigna du soldat afin qu'il ne puisse pas écouter ses conversations : Prudence oblige.

« Ombre, ici Sarkass, nous avoir ce qui semble être chef humain : lui s'appeler Lleyton Benam. Vous ordonner à vos hommes près du vaisseau de dire à commando humain que nous capturer Lleyton Benam, et si eux pas d'accord pour rendre armes et le rejoindre, nous menacer tuer leur chef : ces humains trop d'amour pour leur lieutenant, pas de problèmes normalement. Vous ramener ensuite commando Secteur 14 dans QG d'Ascensus, nous avoir projet pour eux. »
« Parfait Sarkass, parfait … Vous n'avez pas causé de mort et vous avez réussi à capturer un Lieutenant de l'Alliance... Vous n'êtes pas comme les autres Vortchas et vous montez dans mon estime. Je vais ordonner immédiatement à mes hommes d'annoncer la capture de ce Benam à son Commando, le seul fait de savoir son nom les convaincra que nous sommes sérieux. Ce fut un réel plaisir de travailler avec vous et le Crépuscule sera là en cas de besoin, Ombre terminé. »

Pendant qu'ils marchaient, Sarkass observait le prisonnier : son regard était assassin, toute sa rage pouvait se ressentir et cela donnait des frissons d'excitations au Vortcha, cet homme l'étonnait de plus en plus ! Bien plus qu'Olein qui traînait la patte derrière et souffrait encore des blessures qu'un vieil homme lui avait infligé, il ne savait pas pourquoi il l'avait sauvé, sûrement que désormais, Olein avait une dette envers lui et cela lui pouvait être utile …

« Toi, humain, être fidèle à tes supérieurs. Mais eux s'en moquent de toi, eux t'envoyer à l'abattoir tel un chien. Regarde où ça mener, toi maintenant à merci d'un Gang Vortcha et ton commando te rejoindra bientôt. Pourquoi tout ça ? Pour reprendre Citadelle déchue ? Ce lieu plus rien représenté, a part montrer faiblesse du Conseil dans passé, vous avoir été un peu comme nous au départ : vous être sous estimés et mis à l'écart, mais nous pas avoir d'hommes aussi charismatiques que votre Shepard, alors nous devenue des parasites, déchets de la Société. Moi pas vouloir forcément que toi soutenir cause Vortcha, moi vouloir comprendre que changement nécessaire. Est ce que toi comprendre urgence des choses ? »

Leur marche avait été efficace puisque la troupe Vortcha était arrivé aux portes du Secteur 14 : à la maison.


Sur le site du crash du Valiant...


« Très bien Monsieur. Entendu Monsieur. Nous ferons selon vos ordres Monsieur, Turo terminé. »


Turo était un Turien faisant partie du Crépuscule. Son escouade et lui avait été envoyé sur le site du crash du Valiant pour sécuriser la zone, il était le chef d'escouade de son équipe de snipers et tenait depuis un moment le commando Humain à l'écart. Le groupe de l'Alliance faisait preuve d'une agressivité étonnante et même avec l'avantage des hauteurs, les snipers avaient du mal à mettre en déroute le Commando. Mais l'appel de l'Ombre allait tout changer. Toujours à couvert et pendant un moment de répit, Turo criait en direction de la position ennemie.


« Rendez vous, soldats de l'Alliance, tout est fini ! Nos troupes à la Clinique ont su neutraliser vos défenses et nous avons capturer votre Lieutenant, un certain Lleyton Benam, pour prouver la véracité de nos propos. Jetez les armes et rendez vous, nous vous amènerons à votre Lieutenant et frère d'armes sains et saufs. Ne faites pas de bêtises, si vous décidez de refuser, c'est la vie de votre chef qui vous mettez en jeu ! »

Adrien était dans le Valiant quand il fut touché par la roquette. Les passagers furent sonnés dans l'explosion. Dès que possible, Adrien regarda comment allaient les personnes présentes dans le vaisseau. Il se rendit compte avec regret qu'Eilias était mort. Adrien sorti du Valiant, pour rejoindre ceux qui étaient déjà sorti, et se rendit compte que la mort d'Eilias tenait de la malchance. La secousse avait du l'envoyer en l'air, et il s'était brisé la nique en retombant. Quelques autres personnes étaient morte, très peu. Malgré tout, les gangs n'allaient plus tarder à arriver pour terminer le travail. Faute d'autorité supérieur, Adrien prit le commandement du groupe.


"Que les ingénieurs et les mécaniciens fassent les réparations minimales pour que le Valiant puisse décoller, vérifiez que les armes marchent. Je veux que quelques soldats servent de sentinelles. Prévenez moi quand les pirates arriveront. Que le reste des soldats partent se mettre à couvert par groupe de deux, vous couvrirez les mécaniciens le temps qu'ils terminent les réparations. Que ceux qui ne savent pas manier une arme convenablement reste à bord du Valiant. On risque d'avoir besoin d'une équipe de nettoyage pour enlever les corps, afin qu'ils ne nous gênent pas. En attendant, faites glisser les armes le plus prêt possible du bord de la soute. Soldats, armez vous. Que tout le monde se bouge, on a que quelques minutes de calme."


Sa tirade terminée, Adrien alla chercher un fusil d'assaut Avenger et un sniper Mantis, qu'il posa à ses pieds, de façon à pouvoir l'épauler le plus rapidement possible, si besoin. Avant que les sentinelles ne partent, ils se synchronisèrent sur un canal sécurisé.



10 minutes plus tard...




Les premiers ennemis venaient d'être repéré par les sentinelles. Adrien était presque satisfait. L'équipe de réparation du Valiant avait eu plus de temps que prévu. Le canon Thanix était encore utilisable, même si il lui fallait quelques réparation, mais sa présence était un avantage non négligeable. Malheureusement, il fallait encore quelques minutes de réparation pour que le Valiant puisse décoller en toute sécurité. Si personne ne tirait sur le Valiant au lance-roquette, évidemment. Adrien espérait que les mécaniciens sauraient garder leur sang froid pendant que l'équipe de soldats les défendraient.


"Soldats, préparez vous, les premiers ennemis arrivent. Il faut tenir assez longtemps pour que les mécanos terminent leur boulot et protéger le Valiant. On va en chier, mais on se bat pour une juste cause. Vous vous battez pour l’humanité !" Adrien mit le plus d’énergie dans sa voix. Toutes les personnes présentes allaient en avoir besoin.


Les premiers ennemis arrivèrent. Ils furent vite éliminé par les quelques snipers présent. Puis un flot de pirates arrivèrent. Les snipers lâchèrent leurs armes à longue porté pour prendre les fusils d'assaut et les mitraillettes. Certain prirent des fusils a pompe, pour s'occuper de ceux qui s’approchèrent trop. Ce fut un véritable carnage. Les militaires avaient l'avantage du terrain, et de la couverture. Mais les envahisseur avaient l'avantage du nombre. Et quel nombre. Il en arrivait toujours plus. Adrien n'avait qu'a appuyer sur la gâchette pour tuer, il ne prenait même plus le temps de viser. Mais le nombre commençait à avoir raison du terrain. Les soldats se fatiguèrent, et leurs réflexes s’émoussèrent. Adrien aperçu l'un des soldats du Valiant mourir. Puis un autre. Les membres de l'équipe de nettoyage présent dans le Valiant arrivèrent pour écarter les cadavres. L'un des pirates les pris pour cibles, mais avant qu'il ne puisse tirer, Eilias sorti de sa couverture et tira. Il n'eut pas le temps de se remettre à couvert. Deux des attaquants lui tirèrent dessus. Son armure encaissa la plupart des balles, mais il finit par lâcher. Alors que Eilias essayait d'éliminer ses opposants, un troisième pirate lui tira dessus, en pleine tête. Eilias tomba simplement, les yeux exorbité. Son corps fut rapidement évacuer.


Adrien vit son coéquipier tombé, mais ne pouvait rien faire. Trop d'ennemi arrivaient, et personne ne pouvait abandonner son poste, d’où l'importance de membres étant chargé de faire de la place dans la position défensive. Malgré tout, les envahisseur gagnaient du terrain. Tandis que les soldats continuaient leur carnage, Adrien reçu une communication des sentinelles.


"Présence de lance-roquette au nord !". En effet, avant même la fin de la phrase, une roquette frôla le Valiant, avant de se perdre plus loin. Adrien ne pouvait pas faire grand chose, car il y avait foule devant lui. Il répondit à la sentinelle.


"Occupez vous-en avant qu'il ne tire à nouveau !" Adrien savait qu'il venait de condamné la sentinelle. A peine aurait-elle fait feu que le soldat allait être pris pour cible. Néanmoins, il ne pouvait pas laisser une roquette touché le Valiant. Et en effet, dés que la sentinelle tira, elle fut prise pour cible. Elle réussit à aligner encore deux pirates, puis mourut.


Une autre sentinelle activa le canal de communication. "Un soldat de l'Alliance arrive entre les lignes ennemis !" Au même moment, l'un des mécaniciens lui signala que le Valiant était prêt à décoller. Adrien réfléchit rapidement et donna ses ordres


"Que toutes les personnes à l'extérieur du Valiant y entre. Qu'un soldat sur trois aille à l'est le soldat. Les autres, continuez de tirer." Adrien s'adressa à la sentinelle de l'est "Allez rejoindre le soldat et essayer de lui ouvrir la voie"


Adrien alla lui même à l'est pour ouvrir le passage à l'ombre aux couleur de l'Alliance que s'approchait . Il devait se faufiler entre les lignes ennemis, et il y arrivait plutôt bien, étant donné que les tirs étaient orienté vers le Valiant. Au passage, il en profita pour éliminer quelques pirates. Il fini par arriver jusqu'au groupe de défense en courant, et se mit à couvert.


"Soldat Delan au rapport, je viens réparer le Valiant" annonça le soldat.
"Il est déjà prêt, mais si vous voulez jeté un coup d'oeil, dépéchez vous, on va pas trainer là." répondit Adrien




Adrien laissa passer le soldat, puis contacta les sentinelles encore en place


"A toutes les sentinelles : rentrez au Valiant. Ne prenez pas de risque, mais dépêchez vous."


Adrien se rendit vers le soldat Delan, pour avoir son avis le vaisseau. Après tout, il était venu jusque la pour voir l'état du Valiant.


"Alors, on est bon à repartir ?" demanda Adrien

"Oui, mais vous n'auriez jamais pu décoller, une pièce maitresse n'était pas à sa place. Même si, par miracle vous étiez arrivé à décoller, vous vous seriez crasher. Mais c'est bon, tout est en place, on est prêt."
"Très bien, montez à bord, on arrive."


Adrien regarda autour de lui. Les pirates étaient contenu, et les sentinelles étaient de retour. Il fallait maintenant organiser la retraite.


"Que les troupes à l'est reculent tout en tirant. Troupes au sud, comptez jusqu'à 15, puis reculez. Troupes à l'ouest, comptez jusqu'à 30, puis reculez. Troupes au nord, vous devez tenir encore 45 secondes. Chaque groupe continue de couvrir son secteur pendant la retraite. Tout les soldats ayant rejoints le groupe est pour ouvrir un passage à Delan, courez jusqu'ici, vous servirez de groupe de secours." Adrien attendit que les soldats qui allaient servir de renforts arrivent devant la soute, puis cria "Groupes est, go !".


Au même moment, l'un des pirate cria.


« Rendez vous, soldats de l'Alliance, tout est fini ! Nos troupes à la Clinique ont su neutraliser vos défenses et nous avons capturer votre Lieutenant, un certain Lleyton Benam, pour prouver la véracité de nos propos. Jetez les armes et rendez vous, nous vous amènerons à votre Lieutenant et frère d'armes sains et saufs. Ne faites pas de bêtises, si vous décidez de refuser, c'est la vie de votre chef qui vous mettez en jeu ! »



"Ne l’écoutez pas, il bluffe. Il sais que nous sommes sans information, il veut nous effrayer. Continuez comme prévu. Groupe est, allez y, comme prévu !" Répondit Adrien, sûr de lui.




A ce moment, le groupe est se leva en vidant les chargeurs. Le groupe est arriva devant la soute après 10 secondes de retraite. 5 secondes plus tard, le groupe sud se mit en mouvement. Et ainsi de suite. Quand le groupe sud arriva, la moitié des soldats se précipitèrent dans la soute pour couvrir les soldats qui allaient venir. Dés que le dernier soldat fut monté à bord, Adrien ordonna le décollage.






Delan se rendit vers Adrien
"Vous devriez passer par le secteur 8, le reste de mon escouade y est toujours."
"Direction le secteur 8, on doit aller sauver les fesses de l'escouade de sauvetage" dit Adrien, ce qui rire quelques personnes.

Le Valiant vola en direction du secteur 8. Arrivé à proximité, la soute s'ouvrit sur une dizaine de soldats, qui commencèrent à tirer sur les forces ennemies. Mais il n'eurent pas à faire feu longtemps, les pirates commençant à fuir le secteur dés que le Valiant fut à porté de vue. Le Valiant se posa pour récupérer l'escouade. L'un des soldats était mal en point. Biggs demanda

"Qui dirige pour l'instant ?"
"C'est moi, que se passe t-il ?" répondit Adrien ?
"Nous avons besoin de medi-gel, l'artilleur Laito à été touché. Rien de grave, mais il faut de quoi stopper le sang en attendant de plus ample soin."

L'artilleur fut emmener dans un coin à part, pour se faire soigner, pendant que le Valiant voler vers la clinique. Malgré tout, les paroles du pirate tournaient toujours dans la tête d'Adrien. Le lieutenant avait du être capturé, le pirate ayant donné le prénom du lieutenant. C'était inquiétant. Mais si le lieutenant avait vraiment été capturé, une escouade serait monté pour aller le chercher. Et Adrien compté bien en faire parti.

Dans les rues du Secteur 14.


Sarkass et ses hommes rentraient triomphants et les Vortchas les acclamèrent dans les rues : cela faisait longtemps que ses semblables n'avait pas été aussi heureux.


« Toi profiter du spectacle Humain, toi avoir déjà vu ces visages ? Des visages Vortcha heureux ? Moi non, nous avoir toujours été martyrisés, sacrifiés, et ce faute de vos dirigeants ! Depuis toujours, Vortcha est en marge de Société !!! Ici, même si nous être pauvres, nous être heureux de servir enfin cause digne, moi espérer que vous comprendre. Méthodes de Sarkass peu dignes à Clinique, mais moi pas avoir autres choix, nous devoir faire vite, moi avoir informations, mais toi devoir éclairer ... »


La troupe était arrivée au QG et les Vortchas regardaient tous l'humain enchaîné, des cris et des sortes de feulements sortaient des bouches Vortchas.


« Assassin ! Prétentieux ! Salaud ! », tant de haine sortait des bouches Vortchas, tant de rancune.
« Vous taire maintenant ! Cet humain pas coupable de tous nos problèmes, lui permettra de parler aux vrais coupables. »


Maintenant, Sarkass suivis de Kaelaz, Volak, Olein et les deux gardes qui s'occupaient de tenir Benam, rentrèrent dans la nouvelle salle d'holocommunications.


« Humain, quelqu'un veut parler vous. Avant ça, moi expliquer que cette personne, seul homme qui a bien voulu aider Sarkass, moi pas connaître vraiment cette organisation, mais aujourd'hui, lui être d'une grande aide pour nous. Nous toujours considérés alliés qui soutiennent notre cause, moi aucun regret de faire collaboration avec lui, même si réputation lui précède. »

Sarkass laissa Benam avec son interlocuteur mais il ne voulait pas perdre de temps, rien n'était joué encore. Il fallait qu'il s'adresse à quelqu'un d'autre...

- Est-ce vraiment une surprise? Voyons Lleyton, vous savez très bien que non. Cerberus ne peut être détruite. L'Homme Trouble est s'est perdu dans les méandres de l'esprit et n'était à la fin qu'un pion endoctriné. Par grande chance, j'ai pu récupérer votre dossier. Bon élément, vous n'avez cependant jamais pu abandonné quelqu'un à la mort - enfin à moins qu'il ne le mérite ... mais vous avez trahi Cerberus à Londres. Vous nous avez poignardé sauvagement.

Chimera s'arrêta. Il avait employé jusque là un ton à la limite de l'enjoué, très agréable qui contraste avec son profil de chef charismatique et mystérieux. La Chimère ne pouvait que comprendre un certain étonnement de la part de Lleyton mais pour tout dire, elle y cherchait le désarroi. Cependant, la dernière phrase était marqué d'une certaine fermeté comme si l'individu l'avait craché au visage du Lieutenant. Reprenant de suite ce ton plaisant Chimera ajouta :

- Mais la vraie question est : pourquoi?

Bien sûr, il avait des idées quand à ce revirement - cette trahison mais il fallait en être sûr afin de continuer cette discussion - déjà programmée par la Chimère cela dit.

- Cerberus n'a jamais trahi l'humanité, ce n'est que le dessein d'un homme déchu - et encore si l'on peut appeler cela un homme.

Chimera venait de sourire en le signifiant à son interlocuteur d'un bruit. En effet, son attitude l'amusait, malgré le désarroi premier Lleyton avait reprit du poil de la bête et le défiait. La Chimère ne pouvait pas en attendre mieux de ce Lieutenant de l'Alliance, ancienne perle de Cerberus. Sa question était futile, ne servant qu'à un vulgaire test, mais est-ce que la réponse était concluante, c'est une autre question.

- Ai-je dis être mon prédécesseur? Ce serai peu futé de votre part de le croire. Tout comme je n'ai jamais dis vous tenir en estime tout comme lui. Bien que Cerberus ait du affronter des changements structurels, nous restons très informés et je sais pertinemment ce que vous voulez faire Lleyton. Mais pourquoi tant de haine envers votre "mère" malgré son repentie?

Chimera soupira mais il décida de continuer à jauger les réponses de Lleyton. Le Lieutenant, bien avant d'être à l'Alliance était à Cerberus et l'organisation ne veut pas perdre son investissement. Après tout, l'organisation l'avait formée tout au long de son partenariat et même si il s'agissait d'un temps passé, Chimera ne pouvait se permettre de laisser tomber un bon élément. Néanmoins, si le test s'avérait négatif, il faudrait prendre des mesures drastiques.

- Vous savez très bien que je ne répondrai pas, Benam. Les actions de Cerberus font partie d'un dessein guidé par des motivations supérieures. Bien que dans la forme, nous avons du nous adapté, dans le fond nous restons sensiblement les mêmes : nous oeuvrons pour la survie de la race humaine, j'oserai appeler cela sous un autre nom : la reconnaissance de l'espèce humaine.

Adrien était en train de recharger et de préparer son Avanger quand le pilote cria


"A tout l'équipage, j'ai une transmission de la clinique"

Adrien, Biggs et Allen déboulèrent dans le cockpit

"SSV Valiant, ici le Sergent Jackson. Nous vous avons repéré dans nos radars. Le Lieutenant Benam s'est rendu en échange d'un répit. Nous ne pouvons pas le laisser entre leurs mains. Passez-nous récupérer à la clinique, nous déciderons de la marche à suivre."

Ainsi, le pirate avait dit la vérité. La mission devenait de plus en plus bancale...

"Mais soyez sur vos gardes, ils pourraient encore surveiller les alentours. Je vais tenter de contacter l'Ambassadeur Wynn pour avoir des nouvelles des éventuels renforts. Sergent Jackson, terminé."

Précaution inutile, il était évident qu'ils resteraient sur leurs gardes. Malgré tout, il y avait un point positif dans cette histoire : l'ambassadeur Wynn allait peut-être envoyer les renforts plus rapidement. Avec toutes ces pertes, l'équilibre des forces était complétement bouleversé.

Tandis que le Valiant arrivait près de la clinique, le lieutenant Laito s'approcha.

"Vous vous êtes bien débrouillé avec la défense du Valiant. Étant donné que je suis blessé, je vous laisse le commandement."

Le Valiant se posa à la clinique. Aucun des pirates présent ne lui tira dessus, ce qui étonna Adrien. Il descendit dés que le vaisseau se fut poser, et s'approcha du sergent Jackson.

"Sergent, suite à la blessure de l'artilleur Laito, elle m'a donné le commandement. Mais je suis toujours sous vos ordres. Que fait on ?"
"Soldat, je suis dans cette clinique depuis le début des hostilité. Les gens qui sont ici compte sur moi, je reste ici. Si vous voulez monter une escouade, prenez les soldats dont vous avez besoin, mais je ne vous accompagne pas"

Adrien n'était pas ravi du commandement. Il devait maintenant monté une opération de sauvetage seul. Il décida rapidement et donna ses ordres.

"Artilleur Laito, restez ici pour vous soigner. Sergent Jackson, restez ici avec tout les soldats que je ne prend pas avec moi. Biggs, venez avec moi, on va sauver le lieutenant Benam. Par ou est-il parti ?"

Les soldats lui montrèrent la direction qu'avait pris le lieutenant. Adrien prit avec lui 5 autres soldats du Valiant. Ils était donc sept, comme lors de leur arrivé. En plus d'Adrien et de Biggs, les soldats Nicola, Paxon, Will, Frey et Biggo complétait l'escouade. Le groupe prit une navette pour éviter le gang qui encerclait encore la clinique. Le pilote les emmena aussi loin que possible des gangs, puis se posa. Adrien lui donna l'ordre de rester caché jusqu'à ce qu'il le recontacte. Le groupe parti à la recherche du lieutenant, vers l'inconnu.

Chimera sourit une nouvelle fois, ne le signifiant pas à son interlocuteur. Ce Benam avait bien répondu aux questions et ses réactions étaient dignes de l'homme que l'on peut esquisser derrière un rapport. Mais la Chimère avait préféré s'en assurer.

- C'est exact et même si il s'agit du créateur de notre idéologie il a faillit causer la destruction de celle-ci et désormais Cerberus n'est plus vu comme un groupe terroriste illégal - bien qu'en réalité elle était parfaitement acceptée - nous sommes vus comme des traîtres à l'Humanité, notre combat déshonoré. Ce que vous avez fait à Londres, c'était agir pour Cerberus. Ma véritable et non-cachée question était concernant vos projets actuels concernant l'organisation, je ne peux vous cacher, Lieutenant que les autres n'étaient que des leurres. Mais j'aimerai distinguer le chef de l'organisation et Cerberus elle-même. Celle-ci est une idéologie, lui n'est qu'un interprète. Et malheureusement, cela vaut aussi pour moi.

La Chimère s'arrêta pour mieux observer Benam, les signes de fatigue étaient visibles, il avait du se battre comme un lion pour au final se sacrifier aux mains de ses ennemis dans un élan d'héroïsme et d'humanité. Admirable.

- Vous avez tout perdu ce jour-là, je me trompe? Cerberus est tombée aux oubliettes dans une dernière action de rédemption alors que même l'Alliance ne vous fait pas confiance. Vous êtes un héros incompris, mais cherchez-vous à l'être?

- Chaque individu peut devenir un héros, même si son action est dérisoire, tout n'est que question de point de vue.

Chimera se leva pour s'approcher de la projection holographique du Lieutenant Benam. Il tourna autour pour poser son regard observateur sur lui. Nul ne pouvait savoir ce qui se tramait dans l'esprit de la Chimère. Nul ne pouvait vraiment déterminer si elle était malsaine ou non. Nul ne pouvait déterminer son sexe. Il était même dur de prouver qu'elle existait, Lleyton Benam étant une exception mais quelques paroles échangées ne peuvent rien assurer. Chimera est un rêve tout comme Cerberus est une idée, les deux s'interprètent subjectivement.

- Nous sommes amenés à nous reparler Lleyton Benam, dit il brièvement alors que la communication se coupe.

Olein rentra dans la salle, veillant au grain. Il attrapa l'avant-bras du Lieutenant avant de le tirer hors de l'installation holographique. Ils s'approchèrent de deux vortchas, Sarkass devait être occupé.

- Dites à Sarkass que Benam est à lui désormais.

Sarkass était paniqué, même l'Ambassadeur Vortcha l'avait laisser tomber, il ne perd rien pour attendre celui là... Mais le Vortcha devait garder son calme sinon c'était la fin de tout.


« Sarkass désoler de déranger retrouvailles touchantes mais moi avoir problème, Chimère, moi avoir besoin des codes de transmissions pour pouvoir parler à Ambassadeur Humain. Vous pas être très utile depuis début d'opération, moi avoir besoin de vous maintenant. Et aussi moi vouloir navettes en cas d'évacuation. Temps être compté, si vous pas vouloir Citadelle sous main Alliance, vous agir maintenant. Moi prendre Humain avec moi pendant ce temps, vous amuser après. » 

Avant de s'occuper de Lleyton,  Sarkass avait une dernière personne à qui parler...

« Ombre ici Sarkass, nous avoir problème, nous pas pouvoir contacter Ambassadeur Humain : être probable que nous devoir combattre envahisseur, vous essayer de rassembler tous les gangs de Citadelle : nous nous battrons pour Maison à nous. Moi vous rappeler si changement, Sarkass terminé. »
 

Olein regardait Sarkass, la panique pouvait se voir dans les expressions du vortcha mais celui-ci osait remettre en question l'utilité de Cerberus dans cette opération. Certes, l'intervention de l'agent avait été contrastée mais c'est au final la menace d'élimination des otages qui avait fait pencher la balance.

- La communication est rompue. Je vais la rétablir mais il vous faudra vous bandez les yeux.

Le fait de cacher les yeux n'étaient qu'une simple précaution du côté de la Chimère tout avait été fait pour que seule une sombre silhouette holographique ne soit visible. Le tout donnait l'impression d'une illusion à la hauteur de son surnom chimérique. Face à l'urgence de la situation, Olein rentra le code de transmission dans l'interface haptique. Le faisceau s'activa autour de Sarkass le modélisant devant Chimera.

- Bonjour Sarkass, exprimez vous.

Chimera changea de ton face à Sarkass, il prit un air bien plus vindicatif et sec. Le vortcha avait besoin de lui mais osait remettre en question son utilité lors de l'opération. La Chimère se rappelait même que Sarkass avait refusé un soutient stratégique.

- Nous avions un plan et vous m'avez assurer que l'ambassadeur vortcha serait sur la station. C'était la condition de votre survie, Sarkass. Vous allez recevoir les codes sur votre omnitech mais je ne peux vous assurer que vous allez pouvoir arranger la situation. Si jamais la situation tournait mal pour vous, allez dans le secteur 21, dans le hangar B-12 il y a des navettes opérationnelles.

Adrien et son groupe venaient de trouver le QG des Vortchas. Ou plus exactement, le début de la zone Vortcha. Arriver jusqu'ici n'avait pas été facile. Ils avaient du éviter les mécas programmé pour surveiller les rues. Ils avaient du se cacher, contourner, reculer, mais ils étaient enfin la. Et ici, les affaires allaient devenir encore plus dur. Désormais, il fallait pénétrer dans le cœur du QG.

"A partir d'ici, pas un bruit. On continue groupé, mais c'est moi qui passe devant. Calez-vous sur mes pas". Chuchota Adrien.

Chacun des membres du groupe hocha la tête en signe d'accord. Adrien prit la tête du groupe, et partit devant



L'escouade était cachée derrière un mur. Devant eux, deux Vortchas montaient la garde. Les membres du commando était bloqué. Il patientèrent encore quelques minutes avant d'agir. L'un des deux Vortchas rentra dans la base, tandis que le deuxième restait sur place. Adrien trouva un petit caillou, et l’envoya le plus loin possible derrière eux. Le Vortcha, en entendant se bruit, parti tête baissé dans la direction du caillou, sans faire attention à ce qu'il y avait sur son passage. Le groupe se précipita à l’intérieur du QG.



Ils étaient à nouveaux bloqués. Cette fois ci, une passerelle, completement à découvert. Ils n'avaient pas d'autre choix que de la traverser. Heureusement, un petit muret qui courait tout le long de cette passerelle leur permettraient à tous de pouvoir passer en étant accroupi. Ils s’avancèrent discrètement, puis s'allongérent presque une fois arrivé sur la passerelle. Adrien était en tête, suivi de Paxon, Will, Frey, Nicola, Biggo, puis Biggs, en dernière position. Au moment ou ils arrivèrent au bout de la passerelle, ils entendirent des voix, mais ne purent entendre quoi que ce soit de compréhensible. Ils arrivèrent au bout de la passerelle, et se précipitèrent pour se cacher à nouveau.



Le commando avait trouvé le lieutenant Benam. Il se trouvais derrière la porte ou ils étaient. Ils avaient entendu et reconnu sa voix. Cependant, ils ne pouvaient faire dans la finesse. L'effet de surprise devait être exploité au maximum si ils voulaient avoir une chance de s'en sortir. Ils avaient prévu d'ouvrir la porte le plus discrètement possible, en essayant de grappiller quelques secondes. Paxon, Will et Frey étaient accroupis, tandis que Biggo et Nicola étaient debout, de façon à ne pas se gêner. Biggs était présent en renfort pour le cas ou l'un des deux debout venait à tomber, tandis qu'Adrien surveillais derrière, au cas ou les renforts arrivaient trop rapidement. Ils réussirent à ouvrir la porte quasiment au maximum, et se détendirent, pensant que le groupe présent dans la pièce n'était pas sur ses gardes. Grave erreur. Au moment ou le groupe relâcha un peu la pression, ils furent repérés. Malheureusement, toute l'escouade avait légèrement baissé leur fusils. L'effet de surprise venait de s'inverser. Adrien eu juste le temps de donner un dernier ordre, quasi suicidaire.

"Dispersion, chacun pour soi" Hurla Adrien, avant de fuir. Il entendit des cris et des tirs, mais ne se retourna pas pour voir a qui ils appartenait. Mais Adrien savait que le pire c'était sans doute produit.

Chimera reçut la demande d'une nouvelle communication, bien qu'irrité par le vortcha cela ne pouvait qu'être intéressant. Sarkass fut modélisé dès lors, il n'avait pas les yeux bandés mais à quoi bon la Chimère n'était qu'une silhouette sombre et floutée. Comme si un simple morceau de tissu sur les yeux allait garantir le mystère entretenu. La Chimère trouvait cela drôle, Sarkass cherchait à avoir un face à face mais au final il n'avait rien.

« Sarkass s'excuse d'avance, mais temps presse. Regardez conversation avec l'Ambassadeur Humain, vous mieux connaître lui que moi. »

S'ensuivit une autre transmission, uniquement orale, de cet ambassadeur Wynn. Chimera ne put s'empêcher de sourire, bien que sceptique il ne pouvait que prendre en compte les aveux du porte-parole de l'Alliance et cela lui suffisait clairement.

« Vous croire l'Humain ? Moi pouvoir faire confiance à ses dires ? Sarkass penser que ça pue mensonge de politicien, lui pas être soumis, lui détester que Vortcha menace lui, lui trop fier. »

- Et pourtant, vous allez surtout l'air d'être surprit de votre victoire. Je reste certes sceptique mais vous aviez un argument de taille et nous pouvons voir l'hypocrisie de l'homme : il préfère sauver le semblant d'Alliance Interstellaire et sa réputation - ainsi que ses hommes - en abandonnant ses objectifs. Néanmoins, Sarkass, vous avez gagné cette bataille mais non la guerre. Le Conseil va être prévenu et je vous conseille de profiter de ce répit pour vous préparez. Oui, je vous avais prévenu, sans l'ambassadeur vortcha vous ne pourrez que retarder l'échéance. Vous venez d'utiliser votre joker mais cet ambassadeur est orgueilleux et reviendra vous menacer mais cette fois avec le Conseil. Et même si vous préveniez celui-ci maintenant, vous auriez encore moins de temps et votre défaite sera inévitable.

Voilà ce que vous allez faire , Sarkass : Libre à vous de respecter votre parole mais je vous conseille de le faire, ensuite vous allez unir sous votre égide les différents gangs en utilisant la peur. La peur féconde le pouvoir. Et vous vous préparez à un futur assaut, cependant la condition de votre survie ne changera jamais : vous devez avoir ce Baron Vohrur Das Morta dans la station. Vous avez du répit, profitez en.

Les dires de la Chimère soulageait un peu Sarkass : elle semblait sûre d'elle et avait raison, il avait gagner uniquement un peu de temps pour se préparer un nouvel assaut. Mais bon sang, en quoi la Citadelle était importante pour les Humains ? A quoi allait elle leur servir ? Ce n'était plus que l'ombre d'elle même, seule la loi des Gangs régissaient la Station ; enfin bref, il fallait arrêter de songer à tout ça et agir.

« Vous sûrement avoir raison, mais Sarkass pense que cette histoire va empirer, Sarkass pas être à l'aise. D'ailleurs, cette histoire a pris tournures dangereuses, moi demander à vous soutien militaire sur Citadelle, toutes les forces être indispensables. Moi laisser vous vaquer à préoccupations autres, moi avoir plein de choses à faire. Sarkass terminé. »

Sarkass allait voir le Lieutenant pour lui parler quand un soldat arriva en trombe dans la salle.

« Boss, Boss ! »
« Quoi ? Pourquoi toi déranger Sarkass, moi être occupé. »
« Nous avoir capturer commando Alliance ! Belle prise, nous avoir 6 humains ! »
« Comment ? Ca être parfait … Amenez les. »

10 Vortchas rentrèrent dans la salle accompagnés des 6 soldats Humains, ils étaient désarmés, neutralisés et fouillés au préalable : simple précaution.

« Tiens donc … Voici Commando du Lieutenant, vous vouloir le chercher non ? Juste demander, cela suffisait ! Voici votre Lieutenant, pleine forme ! »
« Lieutenant ! »
« Hmmm … Vous être que 6, Ombre m'avoir dit vous 7... Où être le dernier ? »
« Dans ton cul Vermine, sale pourriture, toi et tes semblables devraient pourrir en enfer ! » lança un des soldats.
« Toi … », Sarkass essayait de se contrôler, pas maintenant. Il ne fallait pas qu'il craque.
« Sarkass à toutes les patrouilles, Humain de l'Alliance dans Maison à nous, vous traquer le et ramener le à moi. »

Sarkass rassembla le Lieutenant et ces 6 otages...

« Moi être Vortcha digne et Vortcha tenir toujours sa parole. Ambassadeur à vous, m'a promis de partir avec gros cuirassé de l'Alliance, moi pas avoir le choix, moi devoir vous libérer, Citadelle saine et sauve, et tout revenir à la normale. Mais moi vouloir que vous rappeler que Sarkass être un Vortcha de parole, et beaucoup des notres être pareils que moi, moi juste dire que vous revoir votre jugement sur nous, nous pouvoir faire preuve d'intelligence. Par contre, moi détester que l'on crache sur ma Race et mes frères, moi pas pouvoir contrôler moi quand on lance injures raciales. Moi tout simplement pas supporter. »

Après avoir dit ces paroles, les Humains avaient compris ce qu'il allait se produire mais ne pouvait rien faire, Sarkass dégaina son Ecorcheur et explosa la tête du pauvre diable qui avait osé cracher sur les Vortchas.

« Vous débarassez moi de cette pourriture. Moi vouloir vous montrer autre chose en tuant cet homme, cela aurait pu tous vous arriver, et ça à cause de votre Ambassadeur et de tous ces politiciens avides de pouvoirs, eux pas vouloir votre bien, et vouloir leur bien. Mais bon, vous être trop fidèle, trop aveuglé par mentalité de vos supérieurs, moi espérer qu'un jour, vous comprendre mes paroles. Et à ce moment là, vous comprendre que moi avoir raison et si moi toujours sur ce Monde, moi recontacter vous, pour changer ça. »
« Vous pouvoir évacuer commando, libérez les quand eux sortir du Secteur. »

Avant de partir, Sarkass tenait à parler une dernière fois à l'homme qui lui semblait le plus honorable et le plus ouvert d'esprit : celui qui pouvait comprendre ces dires.

« Lieutenant, moi espere que vous comprendre mes actes, moi vouloir défendre ma race avant tout, moi espérer que vous comprendre aussi un jour mes agissements : vous prendre tous civils qui veulent vous rejoindre. Mais rappeler vous, si Ambassadeur ne tient pas parole, réfléchissez à qui est honorable dans l'histoire, moi, le supposé terroriste démoniaque ? Ou votre Homme, l'Ambassadeur prônant soi disante paix Galactique en vous envoyant ici ? »

Sarkass savait d'ailleurs que ce Lieutenant pouvait être important dans les jours à venir... C'est pourquoi il prit la précaution de prendre les codes d'accès de son Omnitool sans qu'il s'en aperçoive... On ne sait jamais.

"Sarkass, faites attention à vous. Les choses ne sont jamais ce qu'elles prétendent être..."

Ces paroles ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd, les dires du Lieutenant pouvaient être capitales pour la suite des évènements : Et si cela était un avertissement visant à mettre en garde le Vortcha ? Et si l'Ambassadeur lui avait menti, même en ayant donner sa parole d'homme ? La vie de ses Vortcha et celle des autres gangs étaient en jeu : il fallait faire quelque chose, il fallait se préparer à l'invasion future...


« Etre un plaisir de vous avoir connu Lieutenant, mais moi prévenir, même si moi apprécier vous, si vous pointer une arme sur un de mes frères, Sarkass sera sans pitié. Mais moi espère que nous n'irons pas jusque là. Malheureusement, moi pas dire adieu, moi penser que nous revoir très bientôt. Trop tôt. Comme moi te dire avant, Politiciens perfides, indignes et bafouent honneur des Humains tels que vous. Bon vent, et bonne chance Lieutenant. »


L'avertissement de Lleyton Benam confirmait petit à petit son avis sur lui : il s'agissait d'un homme de confiance et les évènements à venir vont sûrement lui faire changer sa perception et son avis sur les politiciens qui composent le Gouvernement humain, comme ce Nefar Wynn.
Sarkass retournait à son QG pensif et donna ses prérogatives concernant la défense de la Citadelle.


« Vous, ramener Navettes dans Secteur 14, dans notre spatioport avec le Ira (le Vaisseau Berserker modifié à la sauce Ascensus) »
10 Pilotes Vortchas s'en occupèrent et partirent direction le Secteur 21 Hangar B-12
« Vous, courir aussi vite que vous pouvoir chez tous les Gangs et annoncer nouvelle : Nous devoir unir pour combattre invasion imminente d'Humains, vous préciser ne pas savoir quand cela va se passer, mais bientôt. »
« A vos ordres, Chef ! Pour Ascensus ! »
Ensuite, Sarkass activa les hauts parleurs de son QG.
« Soldat de l'Alliance, ici Sarkass, moi penser bien que vous avoir vu que vos amis partirent, votre mission finie, vous pouvoir rejoindre, nous avoir libérer 7, vous pouvoir sortir sans crainte, mais vous dépêcher : Clémence de Sarkass avoir limite ! »


Ce rat était toujours caché dans le QG, il était venu pour sauver les siens mais au final il avait été le seul rescapé ! Maintenant il espère qu'il ne fera aucun gestes litigieux, sinon c'était les pieds devant qu'il allait sortir du Quartier Général d'Ascensus !
Le Vortcha avant d'être en contact avec l'Ombre, demanda à Kaelaz de rédiger un texte Extranet, si les Humains décidaient d'attaquer la Citadelle.


« Sarkass ici l'Ombre, comment passer unification des Gangs ? »
« J'ai cru comprendre que l'escouade de l'Alliance avait pu partir de la Citadelle sains et saufs ? Que vous arrive t'il Sarkass ? Le Vortcha sans pitié de la Clinique est redevenue un doux agneau ? »
« Moi pas voir intêret à tuer inutilement, moi sans pitié quand besoin il y'a. Donc ? »
« Mes relations avec la plupart des Gangs portent ces fruits, tous les Gangs majeurs de la Citadelle peuvent servir notre cause – la Défense de la Citadelle – pendant une durée limitée : je pense surtout qu'ils ont compris que notre diversité fera notre force, et que de toute façon : nous avons enfin un ennemi commun : l'Alliance. »
« Vous avoir Gangs des Mécanos ? »
« Evidemment. Leurs tourelles anti aériennes sont à la disposition de la Citadelle et ils nous fourniront des tourelles terrestres pour défendre les Secteurs principaux. Mais ne vous inquiétez pas : Unis, notre force est considérable. »
« Moi bien vouloir vous croire, vous tenir moi au courant : Sarkass terminé. »

Puis enfin, pour le moment, il restait à Sarkass une dernière chose : parler à la Chimère pour avoir plus de renseignements sur son ennemi... Il demanda à Olein de lui faire transmettre la Chimère et il avait compris que lui demander de se faire bander les yeux ne servirait à rien, et puis de toute façon la Chimère était brouillée, mais ça il s'en foutait pour le moment.


« Chimère, Sarkass voudrait savoir combien de troupes vous pouvoir envoyer : moi penser surtout à troupes aériennes, comme ça Gangs ne pourront pas voir que vous être impliqué dans conflit. Et puis au mieux, si vous avoir vaisseaux de l'Alliance, anarchie complète ! Aussi, moi vouloir infos sur notre ennemi : le SSV Mont Blanc, équipage, armée, armement : tout ce qui pourra être utile. Moi vous remercier d'avance Chimère, vous être important pour suite des évènements. Au fait, presque tous les gangs être unifiés pour défendre leur Maison. Sarkass terminé. »


Après toutes ces actions, Sarkass décida de prendre un peu de repos dans sa chambre : avant le conflit majeur qui allait éclater. Bientôt.