Vous sortez de là, sans en avoir tirer ce que vous vouliez. Il était venu le temps de visiter le deuxième bloc. Avec moins de tenue que pour le premier, vous pénétrez à l'intérieur de celui-ci. L'odeur nauséabonde vous frappe de plein fouet, si bien que vous freinez et mettez votre bras en protection. Même avec votre masque, la surprise est sans équivalence. L'idée qu'ils aient oublié un patient vous a bien traversé l'esprit, mais là...

◊ Rentrer dans la salle d'opération.
◊ Quitter la pièce et tenter la salle de repos.

Courageusement, vous prenez le dessus et avancez jusqu'à le première porte qui s'offre à vous : le porte de la salle d'opération. En continuant votre court chemin, vous vous rendez compte qu'à force, ça devient supportable. Il fallait peut-être laisser au filtre un peu de temps.

Quoiqu'il en soit, vous actionnez l'ouverture de la porte, l'air livide. Et vous découvrez... Un spectacle fortement dérangeant... Vous voyez trois corps disposées l'un à côté de l'autre et pas en très bon état. Ceci étant dit, par rapport à l'odeur, ils n'ont pas l'air si putréfiés. Inspirant un grand coup, vous jetez un rapide coup d'œil pour détailler votre trouvaille. Tous ont des blouses. Des médecins ? Hm... Vous voilà confronter à un dilemme. Logiquement, lorsque c'est aussi macabre, on préfère éviter. Mais peut-être ont-ils quelque chose d'intéressant.

◊ Fouiller le premier corps.
◊ Fouiller le deuxième corps.
◊ Fouiller le troisième corps.
◊ Déguerpir.

Vous vous approchez du premier corps avec un dégoût profond. Sur la blouse, vous voyez qu'il a distinctement brodé "Dr Meskiaris". C'est clairement un butarien à la peau foncée... Ou foncée par la rigidité cadavérique. Vous fouillez les poches autant que vous pouvez. Rien. Et aucun badge. C'est navrant.

Vous vous attardez un moment sur la tête. Il semble avoir reçu une balle à bout portant, vu l'état de son visage. Une exécution ? Bon. C'est possiblement moins grave que la Brute qui parle, non ?

◊ Fouiller le deuxième corps.
◊ Fouiller le troisième corps.
◊ Déguerpir.

Déçu par le premier corps, vous arpentez quand même jusqu'au prochain. Même résultat : un butarien, plus ou moins d'une couleur similaire et avec la même rigidité si ragoûtante. Tout cela semblant résulter d'une nouvelle exécution. Vous jetez un coup d'œil à son nom : Dr Vasnar. Tiens donc. Cela vous rappelle vaguement quelque chose.

Sans prendre de gants, vous commencez à le fouiller. Dans l'une de ses poches, vous trouvez un objet. Il s'agit d'un badge, laissé là pour compte. Pile ce que vous aviez en tête.

Information : Un nouvel objet a été ajouté à votre inventaire.

◊ Fouiller le troisième corps.
◊ Déguerpir.

Vous passez au suivant, rangeant le badge au sein de votre inventaire. Il faudrait espérer que ça fonctionne pour la station d'urgence. Ce ne serait pas impossible, en tout cas.

Le troisième corps est celui d'une butarienne, l'uniforme étant légèrement différent. Vous remarquez qu'il n'y a pas de noms à la blouse et qu'elle parait jeune. Enfin, de ce que vous savez des butariens et de ce qu'ils ont l'air. Durant un instant, vous vous arrêtez. Vous êtes déjà tombé sur ce que vous vouliez, dans l'essentiel. Peut-être serait-il sage de respecter la dernière dépouille.

◊ Entreprendre la fouille.
◊ Laisser le corps et partir.

Gabe avait apprit que dans tout bon RPG, valait mieux savoir tout fouiller pour ne rien oublier.

Respectant les lois infiniment impitoyables du jeu, vous vous concentrez sur la fouille. Comme pour les autres, vous faites les poches de la blouse et regardez s'il n'y a rien d'intéressant. Juste un bout de papier assez aléatoire qui s'échappe de là, sans que rien d'autre ne soit utile, dans l'envisageable le plus original. Vous le ramassez et vous le dépliez. Il est... vide. Froissé et sans rien dessus. Hm. Perturbant.

◊ Garder le papier et partir.
◊ Laisser la papier et partir.

Vous déguerpissez de l'endroit, content de sortir de cette atmosphère morbide. Avec ce badge, vous espérez activer la station, remettant ainsi la quarienne sur pied. La suite de la mission est claire, ensuite : prendre l'autre ascenseur, trouver Puitrassier. Vous n'avez pas masse de temps devant vous, vous en convenez et lorsque vous voyez le nouveau couloir qui s'offre à vous, vous faites taire votre sens du tourisme et vous préférez retournez vers les stations. D'un autre côté, non-loin de là, il reste la salle de repos... Éventuellement...

◊ Aller vers la salle de repos.
◊ Retourner aux stations.

Vous repartez vers les stations, là où repose votre chère Epheth. Vous entrez, badge à la main. Vous constatez ainsi que Zan'Kora était en train de chercher comme la chose fonctionne.

En vous remarquant, elle constate votre trouvaille et s'écarte. Un peu au hasard, vous redemandez l'autorisation de la station qui se rebloque. Vous passez alors le badge devant. Elle se bloque encore pendant quelques secondes... puis des indications vertes finissent par s'afficher. Et la machine se relance.

Bien joué, Wade.

Vous soupirez. Voilà qui est bon. Il n'y a plus qu'à attendre que le job se fasse et vous pourrez enfin dénicher l'affreux Puitrassier.

♦ Merci. On attend que ce soit terminé et on déguerpit.
♦ Merci car ce n'était pas une partie de plaisir.
♦ Vous n'aviez pas à quelque chose à me dire avant que je parte, Kora ?

Elle a l'air d'avoir des doutes sur la question. Mais après tout, elle ne peut nier ce concept : vous êtes une équipe, jusqu'à preuve du contraire.

Très bien. C'est à propos d'une de mes missions.

Elle marque une pause. Où veut-elle en venir ?

Ce n'est pas la première fois que je fais ce genre de mission. Je veux dire... C'était quand j'ai commencé. Il y avait ce Wood ou je ne sais quoi et ensemble, on devait dénicher des infos sur une station éloignée. On est tombé sur un équipage avec le cerveau en compote. Et l'un d'eux n'arrêtait pas de répéter qu'il servait un espèce de dieu du chaos.

Je n'en ai pas parlé avant parce que... y avait pas de rapport. Mais là...

Ici, le dialogue est libre.

♦ [...]