Coats leva les yeux alors qu'Elen Kyle, son bras droit, entrait dans son bureau ; elle était aussi dynamique et prompte qu'à l'ordinaire, mais cette fois beaucoup plus sérieuse. Ce qui était compréhensible, elle ne se permettait la légèreté que lorsque le travail était fait ou assuré d'être fait.
" -En effet lieutenante. Je dois recevoir plusieurs free-lance pour régler cette affaire Vélus, il est possible que je vous les envoie ; guettez donc votre canal privé. Pour le reste votre contact ne devrai pas tarder à arriver, vous avez rendez-vous devant l'ancienne académie du SSC avec lui pour commencer vos investigations. -A vos ordres colonel ! "
Elen salua avant tourner les talons, s'attardant juste un instant à l'encadrement de la porte pour observer son supérieur. Coats était visiblement épuisé, rides et traces de fatigue lui donnaient un air presque cadavérique ; les derniers évènements le poussaient à se dépenser autant que possible pour les siens. La furie se mordit le doigt, se promettant de faire son possible. Elle quitta le quartier général de l'Alliance installé sur la Citadelle, saluant vaguement quelques connaissances, perdue dans ses pensées ; la tension était palpable ces derniers temps au sein de la station. Outre les conflits entre réfugiés et la paranoïa propres à l'inquiétude de parler à un ennemi, un grand nombre de disparitions avait été constaté. Initialement cela n'avait pas beaucoup inquiété, des réfugiés qui réapparaissent morts quelques jours plus tard c'était courant et pas très anxiogène ; mais par la suite c'est deux lieutenants turiens et un capitaine de l'Alliance qui avaient disparu et dont on était encore sans aucune nouvelle. Rapidement les forces présentes avaient réalisé qu'elles étaient désormais les seules visées par cette vague de disparitions ; avant de constater plusieurs effractions et pillages au sein des stocks militaires, armes et équipements de guerre avaient été volés. Tout laissait penser que bientôt une offensive majeure serait lancée contre les forces conciliennes pour leur faire perdre le contrôle de la Citadelle. Face à cette menace croissante, outre un silence prudent, les autorités avaient recherché un coupable potentiel, une cible à abattre pour calmer le jeu ; le nom était tombé. Seul grand chef survivant de l'assaut contre la station Vélus apparaissait comme le danger, le commanditaire dont la mort pouvait engendrer l'échec du projet. Mais pour cela encore fallait-il le trouver.
Le pas lourd, résonnant sur le sol, l'armure grinçante furieusement tandis qu'il se mouvait avec lourdeur en son intérieur, l'épée cliquetante contre le métal. Pas facile, cette journée. La nuit que J'ango avait passé dans les hôtels du coin avait été pourrie. Ce n'était pas que le confort modeste n'était pas au goût de Monsieur, quand on à vécu sur une colonie comme Asteria, dans des blocs d'habitations minuscules qui ne comportaient qu'une pièce, on pouvait tuer pour le premier rade qui venait à vous. Non, sa nuit avait été agitée par des cauchemars et des terreurs nocturnes. Jamais il n'avait eut de terreurs nocturnes. Du moins, c'était cela, il rêvait encore de l'entretien qu'il avait vécu, à l'académie et les révélations que l'officier avait fait.
J'ango Garnar, alors que ce n'est sans doute pas son vrai nom, était un enfant arraché à ses parents pour être prédestiné à être vendu comme esclave. Pas de nom, pas d'origine. J'ango n'était... qu'un type. Voir une marchandise.
Impossible de dire pourquoi cela lui trotte dans la tête toutes les nuits. Peut-être que le choc avait fait plus de dommages qu'il ne le pensait. Pourtant, J'ango ne ressentait pas réellement de quelconque tristesse ou colère. Non, il ressentait une sorte d'étrange vide qui le laissait de marbre à tout. Le Krogan n'avait vu personne, depuis cet entretien. Pas même Ethan Jefferson, le plus vieil et seul ami de Garnar. Il avait besoin de réfléchir. Sérieusement. Peut-être qu'il parviendrait à se changer les idées en variant ses activités ? Dans son armure rafistolée et conçue par Hawat Jefferson, le défunt père, J'ango se sentait encore plus étranger qu'un Vorcha crasseux dans une salle de bain. Des regards inquisiteurs se posaient sur lui. Cela le frustrait. Mais il se contenta de les ignorer. L'académie, l’académie. Il avait récemment été mis sur une nouvelle piste. Comme quoi il y aurait des fauteurs de troubles sur la Citadelle qui s'en prennent à l'Alliance. C'était en tout cas ce que stipulait le message qu'il avait reçu. Et maintenant, le voilà qui cherchait un Officier dans un secteur de la Citadelle...
Bon, le choix le plus logique était de commencer par le Quartier de l'Alliance, du moins, si il parvenait à rentrer dedans sans réussir à se faire arrêter. Il continua donc à cheminer dans le passage et bouscula un Volus particulièrement rondouillard qui poussa une flopée de mot que J'ango ne parvint à identifier. Soit ce type était à bout de nerf, soit il avait des problèmes : Le Volus s'était effectivement mit les mains devant le visage comme pour arrêter un coup qui allait lui venir dans la face.
" Attendez... Humpph...Je peux... Humphh... je peux payer !" Lança t-il. J'ango se demanda si il devait rire ou prévenir les flics. " Quoi ? Nan, je cherche juste le Quartier de l'Alliance." Répondit t-il de manière nonchalante. " Ah ! Humph... Continuez tout droit... Humph... J'ai crus pendant un instant que..." " Ouais bon, merci. Allez, salut !" Coupa net J'ango qui ne voulait pas entendre quelconque explication.
C'était pas faux : La Citadelle avait perdu bien de son prestige, si même là, un Volus pouvait avoir des soucis avec les Berserkers. Son chemin se poursuivit pendant un moment, quelques minutes, avant qu'il ne constate qu'il y avait de plus en plus d'agents dans les parages.
L'intérieur du QG de l'Alliance accusait une lourde odeur de produits de nettoyage dans l'air. Soit les techniciens de surface avaient forcé sur la dose, soit c'était les sens même de J'ango qui lui jouait des tours. Remarquez, c'était une hypothèse tout à fait probable. Une dizaine d'année sur Astéria l'avait habitué à l'odeur de la poussière et de l'huile de moteur. Il se dirigea vers un comptoir où plusieurs humains en uniformes étaient occupés soit à remplir des papiers, soit à boire un café, soit à tapoter sur leurs terminal. Il en interpella un.
" Mmh... Salut ? " " Monsieur ? Vous avez une plainte à formuler ?" " Non. Je viens pour "L'affaire free-lance". Je cherche un certain... Coats." L'humain lâcha son terminal. " Je vois. Je vais le prévenir. Vous pouvez patientez." " Merci." L'agent haussa un sourcil surpris, quand le Krogan eut formulé ses remerciements. Cela fit naître un certain amusement chez J'ango. Ne pas savoir se comporter comme un Krogan devrait le faire avait peut-être ses avantages... Il se dirigea donc dans son armure grinçante vers un banc et s'assied dessus. Le banc couina et grinça comme si on lui infligeait un mauvais traitement. Cela attira le regard de certains humains dans la pièce qui finir par faire comme si ils n'avaient rien vu. Garnar se promit d'être plus délicat à l'avenir.
Agent Mascius Tsogel Protocole Gris Espace de l'Alliance Interstellaire - Bulle Locale - Terre - Spatioport de Londres
Le turien était assit derrière son bureau, dans un quartier du SSC, où du moins de l'ancien SSC. Ce n'était rien de plus qu'un poste de contrôle à l'époque. Mais aujourd'hui, c'était une caserne, où les soldats turiens et humains opéraient pour maintenir l'ordre. La journée avait été bien chargée : bagarre dans un bar, rixes dans les secteurs non sécurisés de la Citadelle, interpellation d'escroc. Mais pour l'heure le pseudo lieutenant de l'armée turienne consultait ses messages sur son terminal. Cela relatait des accrochages que ses collègues avaient eut dans la station, du rapport hebdomadaire d'une indic humaine dans un secteur à risque, et, plus intéressant, de l’appréhension d'un trafiquant de drogues sur la station. Trafiquant qui passerait un sale quart d'heure si Tsogel avait un peu de temps pour aller lui rendre visite...
Ensuite de quoi, notre ami turien consulta un terminal autrement plus privé où il relut le message suivant :
Mascius,
vous recevrez bientôt un visiteur, vous le reconnaîtrez je pense. Présentez vous à l'heure et au lieu indiqué. Ne ratez pas le coche, il semblerait que le protocole ait besoin d'être amélioré par ici.
Le turien relut le message une première fois, puis une deuxième. Notant mentalement les infos fournis avant de supprimer le message. Personne n'avait le code de son terminal, mais rien ne coûtait cette précaution. Il sortit de son bureau pour pénétrer dans le couloir où turiens et humains confondus discutaient où vaquaient à leurs occupations. S'engageant à bon pas vers la salle d'embarquement, où l'attendait une navette chargé qui l’amènerait à la station de transport la plus proche du point de rendez vous. L'ancienne académie du SSC.
Laissant ce qui fut jadis un poste de contrôle, il embarqua dans la navette. La Citadelle, selon certains, n'était plus qu'une épave géante, mais pour quelqu'un comme Mascius, qui ne avait jamais vu la station autrement, elle restait assez impressionnante et le turien se demandait parfois à quoi elle ressemblait vraiment avant l'attaque des moissoneurs. Il vit d'ailleurs les reste du Présidium près duquel la navette se posa. Après quoi il fallut une dizaine minutes à l'ancien soldat pour rejoindre l’Académie du SSC, dont les inscriptions étaient toujours visible sur un spot lumineux.
Le turien alla s'installer dans un coin, en attendant son contact qui ne devrait plus tarder ou qui était peut être déjà...
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Le colonel préparait un énième rapport au sujet d'une altercation entre des réfugiés et des soldats de l'Alliance lorsque...
" -Colonel ! Vous avez un volontaire pour l'affaire free-lancce. -Faites-le monter. "
Terminant rapidement son travail avant de ranger un peu pour ressortir les informations relatives à cette histoire ; le dossier en lui même était assez épais et contenait la liste de toutes les frasques supposément liées au nom de Vélus. A titre personnel Coats estimait que le dossier aurait pu être diminué de moitié,, le contraire aurait laissé penser que l'individu était en mesure de faire s'effondrer le conseil au vu de son efficacité.
La porte s'ouvrit et un krogan apparut sur le seuil ; Coats lui indiqua un siège et lui tendit le fameux dossier. Les faits les plus importants étaient les premiers et indiqués par une petite mention au rouge ; ainsi étaient mis en évidence un entrepôt de la Hiérarchie Turienne vidé d'une partie de son contenue, avec les gardes neutralisés, la disparition d'un certain Michel Bolt, capitaine de l'Alliance et responsable du secteur de l'ancienne académie du SSC, et enfin une rixe lors du patrouille des secteurs Zakéra ajoutant trois noms à la liste des disparus. A cela s'ajoutait une liste non-exhaustive de faits divers plus ou moins graves ayant eu lieu dans les secteurs des réfugiés. Coats laissa le krogan lire le document à son aise avant de parler.
" Pardonnez la froideur de cet entretien mais faire trop de vagues à ce sujet risquerait de déclencher des vagues de panique dont nous n'avons pas besoin à l'heure actuelle. Le dénommé Vélus fait monter la peur par ses exactions sans pour autant se montrer ; on ignore s'il s'agit d'un simple croque-mitaine ou s'il existe réellement mais une chose est certaine : Il faut détruire le mythe. La meilleure manière c'est de lui donner corps par des informations et si possible de le tuer. "
Cela sous-entendait un peu plus que de simplement traquer un type, il fallait briser une légende, couper court aux rumeurs.
" Vous serez payé pour toute information, preuve à l'appui, que vous serez en mesure de fournir aux autorités conciliennes ; plus encore si vous me rapportez Vélus ou, s'il n'existe pas, matière à faire croire qu'il est mort. Une assistance officielle ne ferai que vous entraver, notre manque de résultats en atteste, aussi vous n'aurez pas de soutien direct de notre part ; en revanche si vous trouver quelque chose qui nécessite des renforts vous pourrez demander des renforts, à condition de ne pas en abuser. "
Au même moment du côté du SSC la furie Elen Kyle transmettait les mêmes informations à Mascius.
" Avec cette histoire d'artefacts moissonneurs le dernier cercle préfère être prudent ; Vélus était déjà associé à cette affaire et il revient à l'heure actuelle avec des disparitions, ça fait une coïncidence de trop pour nous. Aussi plusieurs agents ont été dépêchés, dont nous, avec pour consigne d'en apprendre autant que possible par les moyens que nous jugerons nécessaires et moralement acceptables. "
Faisant craquer ses jointures, la lieutenante eu un petit sourire.
" Ce qui se traduit par carte blanche. A l'heure actuelle il y a quelques endroits à voir mais c'est moins les lieux des crimes qui nous intéressent que les éventuels témoins ou participants, Vélus semble ne jamais agir de lui même ; il faut donc découvrir la source. J'espère que vous êtes doué pour délier les langues partenaire. "
Non pas qu'elle répugne à la violence, une petite escarmouche vous fouettait le sang juste comme il fallait, mais y recourir systématiquement nuisait à la longue.
" Vous avez une préférence pour commencer les recherches ? "
Dans un premier temps la vue des feuillets lui avait tiré un quelconque grondement de mécontetement. J'ango n'aimait pas la paperasse. Il s'en saisit néamoins et se permit de le lire. Boarf ! Dire que des gens passaient leurs temps à lire ça...
- Vous avez un boulot de merde. Affirma t-il
Il se permit cependant de regarder le temps qu'il faut ce truc tout en méditant les paroles de l'officier.
- C'est juste pour rabattre le caquet à ces bandits ? Dans un sens, faire croire quoique ce soit serait tromper les gens qui habitent ici. N'est-ce pas curieux pour des représentants de la sécurité ?
Le Krogan passait un énorme doigt sur les informations qui lui paraissaient importante en plissant les yeux. Pour l'instant, rien de sorcier. Pour être efficace, J'ango aurait dit qu'il aurait fallut se débrouiller pour attraper le serpent dans son trou et l'asphyxier dedans en attendant sa capitulation. Pas besoin que trop de témoins assistent à quoique ce soit. Le risque que cela parte en fusillade restait également probable, en ces cas-ci, il aurait fallut là aussi les éloigner autant que possible du public, ce qui aurait pour effet de les confiner dans des zones étroites et donc, de mort. Délicat, plus délicat qu'il ne le pensait. Bof, on verrait ce qui se passerait, après tout, peut-être que cela s'avérerait plus simple et facile qu'il ne l'envisageait. Ou cela pouvait être tout aussi compliqué.
Son armure grinça à nouveau et il songea momentanément à aller la faire huiler un peu. Pas le moment de rouiller dedans. Même si il était hors de question de s'en débarrasser pour autant. J'ango se leva du siège et fit un hochement de tête en digne de salut tout en attendant la réponse à sa question. Était-ce si honnête que cela, de vouloir cacher une partie de la vérité ? Difficile à dire si c'était pour le bien du peuple. Dans les deux cas, Garnar s'en foutait : Si un gars jouait les malins en prônant des menaces et des messages inquiétants en plus de sucrer un agent par-ci par là, c'était sans doute dans la nature des choses qu'on vienne lui botter les fesses. Tiens, d'ailleurs, quelle genre de paiement il recevrait ? Hum...
- Attendez... Quelle genre de piège cela cache ? Pourquoi la sécurité actuelle des choses n'est pas capable de s'occuper elle même, de ces affaires ? Vous êtes à la ramasse ou bien c'est une question de sous-effectifs ? Si c'est un jeu de propagande, je suis étonné que vous n'ayez pas encore réussis à faire rentrer les choses dans l'ordre.
La question était pas vraiment de savoir de quoi ce type était accusé ou de quoi il était capable. Le truc, c'était de savoir pourquoi les forces du SSC même envoyaient des Free-lances. Ouais bon, le dossier était bien garni, soit. Cela dit, curieuse initiative de faire appel à des mercenaires en sachant que ces derniers n'étaient pas toujours dignes de confiance.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
La première phrase du krogan était révélatrice, et pas dénuée d'une certaine vérité soupira intérieurement le colonel ; la progression hiérarchie s'accompagnait de celle de la paperasserie.
Pour ce qui était du reste il y avait une part de naïveté dans les propos de ce krogan, mais après tout il fallait de tout pour faire un monde ; contrairement à ce que certains aimaient à penser il n'y avait pas que des pragmatiques au sein de la galaxie. Si tel avait été le cas elle n'aurait pas survécu plus de quelques siècles.
" L'important est moins d'abattre le personnage que de détruire sa légende. Il est des noms, des fonctions qui survivent à leur premier porteur, voir qui servent à maquiller certains actes peu glorieux ; combien d'hommes et de femmes ont-ils été tués pour une supposé allégeance à Cerberus ? Pour ma part je parierai sur une bonne moitié. "
Le début de sarcasme qui avait commencé à poindre disparut alors que le colonel continuait :
" Ajouter un petit fait divers au palmarès déjà bien rempli d'un criminel est la garantie de bénéficier d'une certaine protection, d'une impunité ; qui plus est c'est un symbole de résistance à l'autorité permanent qui donne courage aux rebelles et aux parias de se dresser face à nous. C'est de cela dont nous voulons les priver. "
Combien de tueurs en série avaient vu se créer une légende autour d'eux sans réellement exister ? Une légende pouvait faire bien plus de mal qu'un être de chair et de sang.
" Le problème c'est que l'opinion publique, ici en particulier se méfie beaucoup des forces officielles, ce qui ne facilite pas notre enquête et nuirait à leur confiance dans notre réussite. Nous pourrions abattre ce Vélus qu'ils seraient capable de remettre tout en question même si nous avons des preuves à l'appui ; mais si c'est un mercenaire, quelqu'un qui est déjà plus en marge de la société qu'un agent du SSC, qui s'en charge... la légende sera ternie et la crédibilité moins remise en cause. "
Il n'était pas nécessaire d'ajouter le caractère difficile de la situation des conciliens, sous-effectifs, climat hostile... une raison se suffisait en soit.
" Et même si nous sortons de cet aspect propagandaire nous ne pouvons pas obtenir de résultats concrets sans un minimum de faits à apporter, comme un coupable crédible, l'arrêt des exactions... "
Coats fit un geste vague de la main et secoua la tête.
Il fixa un long moment cet étrange officier en haussant un sourcil puis reposa le dossier sur le bureau en poussa un certain grognement. Décidément, il y avait des choses qui ne changeaient jamais. A croire que les emmerdes continuaient à venir de partout et que mettre du plomb au sens propre comme au sens figuré dans la tête des éléments les plus difficiles à conserver tranquilles ne servait qu'à en faire venir d'avantages.
- Oui.... Oui. On va dire que ça suffit.
L'opinion publique, tantôt votre meilleure amie, tantôt votre pire ennemie à cause de sa versatilité affolante. Et tout le monde savait que les actions qui s'effectuaient contre cette opinion étaient souvent vouées à l'échec ou à être sérieusement enrayée. J'ango eut le sentiment que ce n'était pas qu'avec des paroles et des arrangements qu'ils parviendraient tous à s'en sortir, sur la citadelle. Comment un lieu autrefois si réputé avait put tomber aussi bas ? Après tout, que savait t-il ? J'ango Garnar, Krogan arraché à ses parents et à sa nature par un humain soucieux de son avenir financier, repêché par les colons d'Asteria. Devait t-il demander ? Une part de lui même lui disait que oui, une autre non. Volonté contre valeur morale. C'est finalement la volonté qui l'emporte. Garnar posa une main à trois doigts sur le dossier et ne la releva pas.
- Dernière chose : Frank Mïller. Ce nom vous dit quelque chose ?
La recherche du bourreau impossible, du coupable idéal. Le Krogan grogna pour lui même. Ce fumier d'humain, il le retrouverait qu'importe le temps que ça lui prendra. Il voulait l'entendre expliquer ses raisons avant de lui flinguer lui même, en espérant que cela n'avait pas été déjà fait par d'autres types. Puis, il adopta un autre comportement et secoua la tête. Ces pensées, la colère, était-ce cela qui caractérisait autant son espèce ? Si c'est le cas, c'était stupide. Sinon faire empirer les choses, à quoi cela aurait t-il servit ? Ce qui est fait et fait. Ce n'était pas en massacrant un lâche doublé d'un misérable que cela s'arrangerait. Son vrai salut, il l'aurait en cherchant une résolution ailleurs. Peut-être que le fait de se savoir assez stable pour résister à des appels de vengeances était une petite victoire à son sens. En tout cas, c'est ainsi que J'ango le perçut.
« En vous rendant sur la Citadelle je vous demanderai de nous ramener cette personne. »
La photo d'une organique apparut. Son nom était : Vanella Hyogos et avait un certain nombre de traits communs avec les organiques humains. Cependant, quelque chose chez elle émanait, un quelque chose qui la distinguait des autres organiques. L'Être bleu nous précisa qu'elle possédait des aptitudes élevées en Nano-Technologie et qu'il était impératif qu'elle soit réceptionnée sur la Citadelle. Aucune donnée ne laissa apparaître une quelconque trace de son existence dans nos archives mémorielles. Quelques dixièmes de secondes suffirent pour qu'elle soit archivée en tant que donnée prioritaire de mission. Il était à présent temps de nous rendre sur place. Une fois nos directives reçues, nous saluâmes notre hôtes et regagnâmes notre vaisseau, accompagnés de quelques soldats comme protection. %Q s'installa dans le siège, activa son moniteur et divers diodes s'illuminèrent dans l'habitacle sombre. Nous n'avions pas besoin d'éclairage superflus. Seules étaient nécessaires au bon fonctionnement de l'appareil toutes sources lumineuses nous indiquant les informations dont nous avions besoin. Le clavier holographique apparut devant lui et ce dernier pianota alors quelques instructions, s'en suivit alors un bourdonnement dans l'appareil, avant que les propulseurs primaires ne s'enclenchent.
— Propulseurs 1 et 2, activés. Localisation de l'objectif en cours... Tour de contrôle à G-01, demande d'autorisation de décoller.
Quelques secondes plus tard, la tour de contrôle moissonneur renvoya une réponse.
— Tour de contrôle à G-01, permission de décoller, accordée.
— Reçu, tour de contrôle. Demande permission de quitter l'espace terrestre de la planète Kerlang.
Les propulseurs s'enclenchèrent et tandis que le sas principal se refermait devant nos hôtes, le vaisseau prit de la hauteur. Les tremblements faisaient vrombir ce dernier jusque dans ses entrailles. Peu de temps après, la tour de contrôle émit à nouveau avant de couper toute communication avec notre vaisseau.
— Permission accordée, G-01.
Après avoir prit assez de hauteur, le G-01 activa ses réacteurs ioniques, le propulsant à toute vitesse vers les hautes strates de l'atmosphère de Kerlang. Sans éprouver la moindre gêne quant à notre position quasi-statique, nous observions sur l'écran le décor de la planète s'éloigner jusqu'à ne plus voir que les nuages, la stratosphère, l'atmosphère, la planète et enfin, le vide intersidéral accompagné de l'étoile-mère. Il était temps de passer en vol SLM, mon second s'activa aussitôt et nous fûmes alors propulsés dans l'hyper-espace en quelques instants. Peu de temps après, nous arrivâmes dans le système solaire, celui des organiques terriens. Il nous fallait à présent être discrets. Nous étions en terrain ennemi et seule notre foi envers les anciennes machines nous accompagnerait. Aussi, pour éviter tout soupçons, nous revêtîmes une signature Geth concilienne, en accord avec les dernières données reçues de nos traîtres de frères synthétiques. Il nous fallait également un vaisseau de taille plus modeste. Arrivé à hauteur de Mars, notre radar nous averti qu'un vaisseau pirate orbitait en position géostationnaire autour d'elle.
« Effectuez un Scan de son fuselage, et dites-nous s'il est équipé d'armes.»
%Q s'activa aussitôt et quelques secondes plus tard, les résultats apparurent sur l'écran. Ce dernier était équipé d'un canon Thanix de 85 milimètres, et d'un bouclier cinétique. En somme, seul son canon pouvait s'avérer dangereux, mais en s'y prenant bien, on pouvait récupérer le vaisseau sans l'endommager. Un équipier, X* et moi fûmes désignés pour nous occuper de ce dernier. La tactique était simple : équipés de minipropulseurs, nous devions nous rapprocher suffisament du vaisseau pour pouvoir l'aborder de manière silencieuse, de façon à ce que le canon soit inutilisable, puis éliminer les occupants. Notre vaisseau effectua une accélération pour ne pas que celui des pirates nous repère, pendant ce temps, le sas s'ouvrit et nous sautâmes dans le vide intersidéral, équipés de nos propulseurs. Par la suite, %Q s'occupa de cacher notre vaisseau sur une des lunes de Mars, en attendant que l'opération soit terminée. J'activai mes propulseurs dorsaux pour ralentir ma course, mon coéquipier fit de même et nous nous dirigeâmes vers les pirates. Sans encombre, notre vitesse diminua et nous arrivâmes sur la coque externe. Sans faire un bruit, je m'accrochai à la paroi puis, à l'aide de mon coéquipier, je cherchai le sas principal. Quelques minutes suffirent pour toucher au but. Avant de faire sauter cette dernière, il était important de savoir à qui nous avions à faire. En posant une sonde sur l'appareil, nous pouvions entendre et voir les activités des occupants. Tout en écoutant les bruits internes, je pus déceler la présence d'au moins cinq personnes.
— Putain ! j'en ai marre de poireauter ici, fit un premier. — Du calme, on attend juste les instructions avant d'agir, lui répondit un second. — Fait chier ! si j'avais su, je ne serais pas venu.
Puis, les deux protagonistes se turent. C'est alors que nous décidâmes d'intervenir. Si les choses s'envenimaient, il nous suffirait de rester à l'extérieur et de zigouiller quiconque sortirait. Nous n'avions pas besoin de respirer, en tant que Geth nous avions cet avantage face aux organiques. Aussi, il ne nous restait qu'à attendre que l'oxygène intérieur soit épuisé et que tout ait été aspiré dans le vide. X* utilisa un panneau de commande et activa l'ouverture d'urgence de la porte. Dans un bruit sourd, la porte se déverrouilla et s'ouvrit, laissant le vide s'engouffrer dans le vaisseau et aspirer ses occupants. Nous vîmes plusieurs têtes passer devant nous, stupéfait de nous voir avant que nous les neutralisions en leur tirant dans la tête. Une fois que la totalité des occupants fût dehors, nous embarquâmes dans le vaisseau et refermâmes le sas. Nous nous dirigeâmes dans la salle des commandes et je m'installai sur le siège-pilote.
%Q demeura stationné sur la lune de Mars tandis que nous partions en direction de la Terre. J'activai les propulseurs du vaisseau et prit la direction opposée à la nôtre il y a peu. Plusieurs heures de voyage plus tard, nous vîmes la Terre sur notre écran. Cette dernière, selon nos dernières données, était encore en pleine reconstruction et la majorité des unités militaires étaient occupée à sa surface. En effet, de nombreuses guerres intestinales nécrosaient la population terrienne, ce qui nous était bénéfique. Peu à peu, les dessins d'un monument gigantesque apparurent sur le moniteur principal de nos scanners. La Citadelle, chef-d'oeuvre technologique, gardé jalousement par le Catalyseur. Point de départ du grand voyage de notre espèce synthétique à l'encontre des organiques. Nombre de nos confrères s'étaient éteints, cela resterait à jamais gravés dans nos mémoires. Alors que nous arrivions près de la périphérie de la Terre, une communication radio nous parvint depuis un poste de surveillance terrien.
— Tour de contrôle à vaisseau. Vous n'êtes pas répertorié dans notre liste des arrivances. Veuillez vous identifier. Je répète : vous n'êtes pas répertorié dans la liste des arrivances, veuillez vous identifier. Si vous ne le faites pas, vous serez escortés jusqu'à une base la plus proche pour être interrogés.
Rapidement, j'effectuais un repérage des données du vaisseau et, ayant entendu la voix d'un des pirates plus tôt, reproduisit sa voix grâce au système vocal du vaisseau.
— Bordel, les voici nos idenfitifants. On n'a rien fait de mal, on ne fait que passer. — Oh, du calme. Si vous voulez vous faire arrêter, c'est le meilleur moyen. Vous connaissez la procédure, non ? Alors... vaisseau EAX-00-B2-IR62, c'est bon. Vous pouvez passer. — ça me fait une belle jambe. Salut. — Et faites gaffes. Si vous faites du grabuge, on viendra vous chercher et ça ne sera pas fait dans la dentelle. — Ouais ouais, on sera bien sages. Terminé.
La supercherie était réussie. Nous pouvions voyager librement dans l'espace terrien. Finalement, nous arrivâmes à la Citadelle. On nous adjoigna de nous garer dans un des hangars géants réservés à cet effet, au bas de cette dernière. Le vaisseau diminua sa vitesse et les systèmes d'apontages s'activèrent pour immobiliser notre vaisseau de fortune. À présent, nous devions être prudents. Sortant du vaisseau, un officier s'occupant de pointer les départs et arrivées du quai auquel nous étions affectés s'approcha de nous.
— Alors, vaisseau EAX-00-B2-IR62. Quelle est la nature de votre visite ? disait-il sans vraiment nous regarder.
Sans savoir quoi répondre, nous nous observâmes mon coéquipier et moi. L'officier, toujours sans nous regarder, réitéra sa question. Mon coéquipier répondit alors : « Nous venons pour affaires. » C'est alors que l'officier daigna quitter des yeux son écran holographique pour nous observer. Il en tomba des nues en voyant deux Geths Prime devant lui.
— Woah ! ça fait tout bizarre de voir des Geths par ici depuis la fin de la guerre, mais deux Primes, c'est encore plus extraordinaire.
Mon coéquipier demanda : « Pouvons-nous y aller, organique humain à présent ? » tout en observant l'organique apeuré. Ce dernier acquiesça de la tête, tout en notant dans son cahier notre réponse puis nous pûmes quitter le quai. D'autres personnes arrivaient en même temps, d'autres repartaient. C'était un va-et-vient continuel. Il était temps que la mission commence enfin. Maintenant que nous étions libre de tout mouvement, nous pouvions nous atteler à la tâche.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Le nom de Frank Miller n'évoquait rien chez Coats mais il lui suffit d'observer le léger changement d'expression chez le krogan pour comprendre le problème ; il y avait un compte à régler et il y avait toutes les chances que cela se finisse dans le sang. Chacun avait dans son passé un vieux fantôme à exorciser .
" Malheureusement non. Je pourrais éventuellement faire quelques recherches à ce sujet si cela vous intéresse... "
Le message était implicite : une petite information s'ajoutant au salaire ; après tout les registres de l'Alliance n'étaient pas du domaine du public et les divulguer n'était donc pas recommandé. Cependant si le dénommé Miller n'était pas si important l'Alliance pourrait se permettre d'en dire un peu à son sujet, surtout en échange d'un travail bien fait. Coats donna ensuite son congé au krogan pour se ré-intéresser à son travail ; il y avait tellement à préparer et à faire.
Une petite alarme se fit entendre dans son oreille. Surpris il se tourna vers son terminal et commença à pianoter sur le clavier ; une image apparut, une caméra de surveillance, et sur cette dernière se trouvait deux geths primes. La présence de synthétiques ne le surprenait pas particulièrement mais deux colosses de ce genre... Une petite voix rappela au colonel les artefacts trouvés quelques mois plus tôt, et en sachant que les geths hérétiques n'étaient pas de l'histoire ancienne... Coats n'avait survécu aussi longtemps sans prendre un minimum de prudence. Il passa sur une fréquence privée :
" J'ai besoin de vos services pour une filature. Je sais qu'il y a plus proche mais vous êtes le seul à être assez qualifié et libre pour accomplir cette tâche. Je vous envoie les informations. "
Il ferma la communication et tapota doucement sur son clavier, inquiet.
Au spatioport l'arrivée des geths prime n'était pas passée inaperçue non plus ; attirant les regards aussi sûrement qu'un crédit abandonné. Les autorisations étaient valides et, la surcharge de travail aidant, les contrôleurs étaient passés à d'autres problèmes plus pressants. Mais parmi ceux-là il en est un qui se manifesta par le biais d'un message directement reçu sur Omnitech.
Suivez le plan fourni.
Accompagnait le message une carte précise de la Citadelle indiquant les endroits les plus surveillés et le lieu de destination : les fondations de la Citadelle, non loin des usines de création des veilleurs.
Il est possible que vous traversiez des zones de combat, ou que certains parias vous posent des ennuis. Dans le premier cas évitez-les, dans le second faites un exemple et signez avec mon nom. Cela devrait suffire.
Un message reçu par notre omni-tech attira notre attention alors que nous entretenions nos armes. La lumière signalant l'arrivé de se nouveau communiqué illumina la petite pièces sombres dans la quelle nous nous trouvions avec une lueur orangé. Une fois activé, l'omni-tech en lui même produisait une lumière moins puissant que celle du rappel, ramenant une certaine pénombre à la pièce et fessant en sorte que seule l'omni-tech éclairait notre visage. D'après cette transmission, nous étions appeler à renforcer une opération sur la citadelle. Seule des coordonnées étaient spécifié dans le message et aucun objectif, seulement le nom d'Elen Kyle, une autre agent du Protocole. Les coordonnées furent mémoriser et nous effaçâmes le message sans plus attendre. Nous enfilâmes alors notre armure de combat, attachant notre Suppressor et notre Eagle à nos anches ainsi que notre Arc pistol et notre Scorpion au niveau de nos reins. Nous mîmes ensuite notre trench coat, cachant par le fait même notre armement, et nous sortîmes dans l'air humide de Londres.
Après une vingtaine de minute de marche, nous étions arrivé au spatioport et nous prîmes place dans la petite navette que nous possédions. Ce n'était qu'une petite navette Kodiak sans armement et très inconfortable pour la plupart des gens, mais elle me convenait. Et Victoria pouvait la supporter, mais pas pendant longtemps. Bref, après les procédures habituelles avec les autorités, nous pûmes décoller et nous nous dirigeâmes vers la Citadel. Cette dernières, même si elle était d'une taille impressionnante, était dans un état pitoyable. Nous n'avions aucun souvenir de ce qu'elle était avant, mais à la voire comme ça, il était difficile de croire que nous avions devant les yeux l'ancien siège du conseil, l'ancien centre politique de la galaxie. Mais bref, peu importe son passé, ce tas ferraille spatiale ne nous impressionnait guerre.
Une fois confirmé auprès des autorités, nous atterrîmes à un dock un peu plus éloigné du lieu de rendez-vous que certains autres. Nous nous mîmes en route vers ce dernier après avoir pris soins de ne rien laisser de compromettant derrière. Notre chemin se fit sans encombre, prenant quelques détour pour nous assurer que nous n'étions pas suivi en personne. À mi-chemin, nous primes un caisson dans une des poches de notre manteau et nous activâmes notre visière holographique. Une fois que nous eûmes comparé l'heure affiché sur notre visière avec une liste d'heure écrit sur un bout de papier à l'intérieur du boitier. Satisfait, nous remîmes le boitier à sa place et nous reprîmes notre route tout en laissant la visière activé.
Quand nous arrivâmes aux coordonnées indiqué, nous vîmes un turien discuté avec une humaine, humain que nous reconnûmes comme étant Elen Kyle, soit notre supérieur pour cette mission. Nous n'interrompîmes pas leur conversation, nous tenant droit, presque au garde à vous, dans le champs de vision du lieutenant en attendant qu'elle daignes nous porter son attention.
Je jetai furtivement un regard sur mon omnitech qui m'indiqua le chemin à suivre. La route était simple : nous devions traverser l'entièreté du secteur Zakéra pour arriver à un sas menant vers ses fondations puis continuer en direction d'une usine qui servait à entreposer les Veilleurs. Ces étranges créatures avaient été les esclaves du Catalyseur, mais à présent, elles étaient autonomes. À présent, elles ne représentaient aucune menace pour quiconque. Seule leur mission primaire avait été conservée. Nous arrivâmes devant un premier sas, celui menant directement à l'entrée du secteur. Une porte bleue et épaisse nous faisait obstacle. Une voix se fit entendre. « Attention, décontamination en cours... » disait-elle. Il s'agissait d'une I.V. programmée pour surveiller l'entrée des corps étrangers en provenance de l'espace et dont la fonction principale était de les empêcher d'entrer. Des soldats étaient postés derrière des vitres blindées, impénétrable aux lasers et autres armes explosives. Ils nous observaient avec intrigue. Une fois que le protocole de décontamination terminé, l'I.V. prononça quelques paroles avant que la porte ne s'ouvre. « Décontamination terminée, bienvenue dans la Citadelle. » Le dernier des sas nous mena à un immense hall, fait de métal blanc et gris dans lequel des entretoises et des arches sortaient pour en rencontrer d'autres, cela donnant une certaine harmonie esthétique à l'endroit. De nombreux organiques marchaient, conversaient, couraient dans tous les sens. C'était comme une fourmilière et il nous fut difficile de nous contenir en voyant tous ces insectes fait de chaire devant nous. Mais la mission était plus importante que toutes ces considérations triviales. Il y avait aussi des navettes, en partance pour les six coins de la citadelle, soit dans un secteur différent, soit dans une zone précise de la Citadelle. En voyant la taille de ces machines, il nous parut évident que nous ne pourrions pas entrer dedans. De plus, il y était obligatoire de rétribuer le service rendu en échange du trajet, ce que nous n'avions pas. L'argent était quelque chose d'inutile, que les organiques avaient créés pour se donner du pouvoir. Pouvoir inutile en somme.
« Allons-y. » Dis-je à mon coéquipier, qui acquiesça sans broncher.
Pendant que nous marchâmes, le consensus tenta de tracer un chemin, le plus court possible, vers notre objectif. Les badauds nous jetaient quelques regards curieux, puis reprenaient leur occupation sans faire attention à nous. Notre intérêt pour eux ne dépassait pas non plus le leur, continuant notre route comme s'ils n'existaient pas. En conclusion, les tumultes de ces dernières années n'avaient pas altérés les mœurs. Les organiques ne pensaient qu'à eux et cela nous répulsait. Nous approchâmes du bord des quais. Devant nous se trouvait le vide. Il était nécessaire d'utiliser une navette pour continuer. En observant les alentours, je pus découvrir une échelle de maintenance donnant sur une plateforme située cinquante mètres en contrebas. C'était notre chance. Je fis signe à %Q et nous dirigeâmes vers l'échelle. Mon scanner m'indiqua la présence d'un conduit d'aération à côté de la plateforme. L'idée de sauter pour atterrir en bas m'effleura la cellule, mais le risque de ne pas arriver en un seul morceau était grand, même pour un Geth. La distance avoisinait les cinq cent mètres, il était hors de question de prendre un tel risque. Aussi, nous n'avions pas le choix, je descendai le premier, précédé par mon second. Durant ma descente, je pus apercevoir l’extrémité des anneaux nous faire face. La taille de la Citadelle semblait plus grande que vue du dehors. Les navettes voyageaient perpendiculairement, horizontalement, de biais, dans toutes les directions. Le vent se mis à souffler et la température descendre. Nous arrivions dans une zone à faible teneur en oxygène du fait de sa position entre deux zones d'habitations. Cependant, cela ne nous affecta pas. Nous arrivâmes sur une petite plateforme faite de métal noir, à côté de laquelle débouchait un conduit d'une taille comparable à la nôtre. En observant la structure, nous pûmes constater qu'il menait, deux cent mètres plus bas, dans une ruelle sans issue du secteur. Nous nous y engouffrâmes tous les deux, sans craindre la moindre menace. Il faisait noir à l'intérieur, aussi nous allumâmes nos lampes, situées sur nos diodes visuelles. Le conduit était sale et des effluves d’égouts s'en échappaient. Quelques rats passaient devant nous tout en criant à notre vue puis allaient se faufiler dans les trous qu'ils avaient creusés. Un peu plus loin, se trouvait un gouffre de ventilation, mais pas d'échelle. Le conduit menait une centaine de mètre plus bas, à hauteur de la ruelle. Nous décidâmes de sauter. Je m'engageai le premier. Quelques secondes plus tard, mes pieds touchèrent le sol et je sentis mon corps s'affaisser au contact du métal qui se froissait et se tordait sous l'impact de la chute tandis qu'un bruit sourd faisait résonner les parois du conduit jusqu'en haut. Je me relevai, sans dommage puis m'écartai pour laisser place à mon coéquipier qui sauta juste après moi, atterrissant devant moi, sans broncher. Je jetai un regard rapide sur lui et ce dernier me fit signe de continuer. Un peu plus loin, un grillage recouvrant l'entièreté du conduit nous bloqua la route. À l'aide de mes mains, je saisis les mailles et les étirèrent jusqu'à ce qu'elles cèdent, nous permettant ainsi de passer. Nous étions à présent au niveau des habitations. La rue que nous empruntions menait sur une artère principale. Nous nous dirigeâmes vers cette dernière, à allure modérée. Il fallait garder un minimum de discrétion. Les ruelles étaient propres, recouverte de granit et de marbre poli. Les gens avaient un accoutrement des plus excentriques. Pourquoi les organiques ressentaient-ils le besoin de se vêtir ? Nous ne le savions pas, et cela était très bien ainsi. Au carrefour, nous continuâmes tout droit, bousculant un ou deux habitant au passage et nous engouffrâmes dans une ruelle sombre et étroite, là où personne ne nous verrait.
Mon scanner ne détecta aucune présence vivante dans les environs. "Ils" ne devaient pas avoir l'habitude de s'aventurer trop loin des sentiers aux contours bien dessinés. Nous nous enfonçâmes plus profondément dans le dédale. Le bruit de la rue s'amenuisait au fur et à mesure que nous nous éloignions d'elle et le silence prit place autour de nous. Il nous restait encore une dizaine de kilomètres à parcourir avant d'atteindre notre objectif. Un peu plus loin, un homme gisant à terre, l'air miséreux nous interpella.
— Excusez-moi mes braves. Z'auriez pas une pièce pour un vieillard ? demanda-t-il en tendant sa main recouverte de détritus.
Nous nous observâmes, visiblement surpris par sa demande. L'homme en question avait un air sale et fatigué. Ses vêtements étaient déchirés et une étrange odeur d'éthanol s'échappait de lui. Mon coéquipier s'approcha alors de lui et prit sa main puis le tira et le souleva en l'air. Le vieillard stupéfait, supplia de ne pas lui faire de mal. Cet organique ne demandait qu'une chose : qu'on l'épargne et cela nous répugna. C'est alors que je m'approchai de lui et perfora son torse avec mon bras. Ce dernier agonisa quelques instants, en poussant des hurlement étouffés alors que je remuais ma main au travers de ses entrailles, avant de s'éteindre. Mon coéquipier lâcha sa main et je jetai ainsi son corps dans un coin, inerte. Le sang de l'organique que je venais de tuer coulait sur mon bras. Je l'observai quelques instants avant de l'essuyer en me servant de la tunique du vieil homme, seule guenille encore à l'état. À ce moment, quelque chose m'interpella. Il aurait été plus facile de se fondre dans la foule habillé comme ces organiques plutôt que de s'afficher ainsi. Voyant que cette tenue pouvait me servir de camouflage, je la saisis de mes doigts et la revêtis. Cette dernière me dissimulait une partie du corps. Mon coéquipier m'exprima son approbation et chercha également quelque chose à se mettre sur le corps. Un peu plus loin trainait une étoffe salie par l'huile et le goudron, un déguisement parfait en somme. Il la revêtit également. Ainsi accoutrés, nous passerions plus facilement devant les habitants. Nous continuâmes notre route.
Bon, les informations de départ étaient maigre. Un pseudo fantôme de criminel à interpeller voir à liquider, des parias à refroidir, J'ango avait carte blanche, un bon point si seulement il avait une idée de par où commencer. La citadelle était bien loin des splendides images que l'on donnait à son égard, autrefois, dans les anciennes rumeurs et légendes urbaines qui habitaient les colonies comme Asteria. La perspective de la récompense était alléchante mais était un peu comme une écharde sous la peau : Cela restait en vous et vous aviez très rapidement envie de l'extraire. Ce boulot tirait sur les nerfs et jouait sur le cerveau. Bon, il fallait se dire que c'était là la chose la plus difficile que de se mettre sur une piste... Peut-être que les gens du coin en savaient plus qu'il ne voulait bien le dire... Mais pas besoin d'être spécialement très pimpant dans cette tâche. Il décida donc de commencer par le bar.
Surement parce que boire un coup lui ferait du bien mais aussi parce qu'un peu d'argent glissé par ici ou par là pouvait suffire à faire parler deux trois personnes.
Pour tout dire, il était incroyable que le genre de rade crasseux de la citadelle eut été un jour un endroit contrôlé et disposant de chiottes propres. J'ango pensa même pendant un moment qu'un sale truc allait lui sauter à la figure pendant qu'il pissait. Il n'aurait pas été surpris de croiser un fantôme suppliant qu'on le laisse mourir pour de bon. En lieu et place de cela, il quitta les toilettes en laissant les âmes en peines qu'ils contenaient et alla se trouver un siège au comptoir. Il appela le barman, humain au crâne rasé, tenue sale et tatouage au poignet qui regardait à la dérobée deux ivrognes tout simplement éclatés et effondrés qui roupillaient sur le comptoir. On lui servit un truc. Un truc marron. J'ango se demanda si ils n'avaient pas inversé le carburant pour foreuse avec la bière. Il ne s'intéressa donc pas au verre mais sifflota envers le barman qui pencha ses yeux gris vers lui en haussant les épaules.
"Quoi ?" Aboya t-il. "Y'a des tas de gens qui viennent boire un coup ici. P'têtre que vous pourriez m'aider à les "retrouver" pour parler de choses amicales ? " Nan, c'pas le genre de la maison.
J'ango toussota et fit claquer très discrètement la carte à crédits sur le comptoir, ce qui attira le barman qui regarda un peu à droite à gauche, et fit un signe de tête.
"Ouais ouais...Bon...Vous voulez savoir quoi ?
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Alors qu'elle expliquait les tenants de l'affaire à son collègue Elen capta du coin de l’œil l'arrivée d'une personne connue : Cassandra Kaneway ; une autre agente de Protocole Gris, un peu cintrée sur les bords mais elle l'aimait bien. Cela dit sa présence signifiait que la mission s'annonçait plus difficile que prévue, ou tout du moins que le Protocole la prenait très aus sérieux pour dépêcher trois agents en même temps. Elle lui fit signe de s'approcher.
" Mascius je vous présente Cassandra Kaneway, Cassandra voici Mascius Tsogel ; vous partagez le même mentor je crois. "
Moins une question qu'une affirmation, elle permit aux deux agents de se reconnaître pour ce qu'ils étaient ; ce qu'ils penseraient l'un de l'autre importait assez peu. La furie entreprit ensuite de résumer les évènements à sa collègue.
" Bref on doit retrouver un gros lard assis sur son cul et le lui botter pour calmer un peu les ardeurs des parias et éviter de reperdre la Citadelle. "
Le sourire qu'elle commençait à afficher disparut.
" Enfin normalement ; j'ai obtenu par mon mentor que le nom de Vélus circule dans le dernier cercle depuis quelques temps déjà et c'est probablement la raison de ta venue. Tu as une préférence pour commencer les recherches ? "
Très franchement la furie ne souhaitait pas mener les opérations, d'une part parce que son statut de membre de l'Alliance pouvait lier des langues, la seconde raison était qu'elle connaissait son talent pour partir en vrille si on la cherchait. Ce qui s'accordait assez mal avec le commandement ; elle préférait de loin seconder les opérations.
Même s'il avait rechigné à s'occuper de cette filature organisée au dernier moment, Carl devait reconnaître que la demande était justifiée. Deux geths primes en plein milieu de la Citadelle ? Surprenant. Partant de là il avait vérifié les autorisations du vaisseau emprunté et n'avait trouvé aucune trace d'une quelconque affiliation geth ; un autre point trouble.
Ramassant le nécessaire et soignant sa tenue de filature au fil du trajet le menant à ses deux "proies", Carl Corey se mit à suivre les geths. Tantôt clochard aviné, tantôt paria pris d'une crise de manque, il alternait les rôles avec facilité ; habitué à donner une image publique peu reluisante cet exercice n'était qu'une répétition. Le moment le plus difficile fut la pose de la puce traceuse qu'il effectua à distance grâce un petit pistolet ; le projectile se colla sur l'arme d'un des geths avant de s'éteindre aussitôt, inutile de prendre le risque d'être repéré pour l'instant.
Le trajet suivit par ses cibles le conforta dans son idée : leur venue ici n'avait rien d'innocente ; toujours dissimulé dans les ombres, Carl les suivait, ils ne semblaient pas particulièrement attentif, comme bon nombre d'individus en somme. Le premier passage avec échelle posa cependant une difficulté ; il perdit de vue les geths et activa sa puce avant de se laisser glisser le long de l'échelle, comptant sur ses gants pour le protéger des brulures liées aux frottements. Il atterrit avec souplesse et discrétion sur le sol métallique avant d'accélérer le pas pour rattraper ses cibles, ce qui se fit assez rapidement. Ils entraient dans une zone encore ravagée de la Citadelle, rongée par la pauvreté et au circuit de renouvellement d'oxygène instable. Carl ajusta son équipement et mit un peu plus de distance entre lui et les geths, ainsi affublé il ne passerait pas facilement inaperçu. Mais vint une nouvelle étape descendante ; encore une !, grogna l'humain dans sa barbe. Il attendit quelques instants avant d'observer un peu la situation, pas d'échelle. Il activa son omni-tech, générant un grappin et une corde à grand coup d'omnigel ; il l'accrocha à la bordure et se laissa tomber. Tombant quelques dizaines de mètres plus bas, le choc le secoua et lui arracha un cri étouffé. Il lui restait encore la moitié du trajet à faire et il se retrouvait suspendu à une corde ; quel métier ! Il prit une nouvelle d'omnigel dans sa veste de la main droite et rechargea son omnitech. Ainsi il parvint à atteindre le sol ; il avait cependant pris un certain retard. Lequel fut rattrapé, lui permettant d'arriver juste au moment où le vieillard mourrait sous le coup des geths.
Carl n'avait pas une très grande opinion du genre humain, ou même du vivant, mais frapper ce genre de malheureux était pour lui méprisable. Pourquoi s'acharner sur les moins gâtés quand, en plus, ils pouvaient faire de précieux alliés ? Il décida de corser un peu les choses et attendit que les geths bougent. Quelque ruelles plus loin il braqua son pistolet, sans le silencieux cette fois et tira à plusieurs reprises son loin des deux geths prime avant de s'éloigner discrètement. Comme il l'avait escompté le vacarme ne manqua pas d'attirer un large groupe de parias ; ceux-ci regardèrent les geths avec hostilité, c'était des extérieurs et pour le paria moyen l'extérieur était un ennemi, une proie ou un connard arrogant. Des armes étaient exhibés, une menace claire ; pourtant la stature imposante des deux synthétiques alertait leur instinct de survie, pour le moment. Carl s'était mêlé à foule, aussi crasseux et misérable que n'importe qui ; son équipement plus perfectionné avait été lâché au préalable.
Du côté du bar, le regard de l'humain alternait entre les yeux du krogan et la promesse de crédits supplémentaires, avec un regard pour celle de gros ennuis que représentait le fusil de l'alien. La situation était délicate. Pouvait-on refuser quelque chose à un krogan ? Même avec des représailles mortelles derrière ?
" La seule personne que je connaisse c'est Jival, responsable des renseignements. "
Il pointa un doigt un point situé derrière le krogan, s'y trouvait un autre humain, assis sur un canapé, portant arme et armure. Jival donnait l'impression de ressortir d'un enfer quelconque où les notions d'hygiène et de bonne tenue étaient étrangères ou ignorées de par leur futilité. Son rôle était simple : faire le tri parmi les curieux non-officiels, ou un peu trop pressants, et les driver dans la direction la plus adaptée, pour lui et ses employeurs bien sûr. Il était difficile de savoir quand il mentait et quand il disait la vérité mais après l'avoir écouté il était souvent facile de se situer par rapport à ses employeurs.
Dernière édition par Maitre du Jeu le Sam 06 Avr 2013, 17:32, édité 1 fois
" Ouais. Bon, je vous paye le "verre"." Marmonna t-il avant de faire coulisser la carte dans la borne. Il ne tapa par contre pas un nombre à un chiffre. J'ango grogna intérieurement. Sa maigre solde n'était pas spécialement conçue pour ça à la base et il s’amputait un peu avec ça, mais il était prêt à tout, maintenant que le cher Coats avait délié sa langue à propos d'une possible enquête sur Mïller. Au diable l'avarice donc. Il but le contenu du verre, ce qui lui confirma la qualité de ce dernier, et en l’occurrence, il n'y avait rien de bien fantastique, c'était surement le genre de choses faites pour se saouler de manière rapide et impeccable. Comme les deux autres clients ronflants à coté de lui. Le Krogan s'essuya la bouche. " Et... ça reste entre nous." Dit il à voix basse avant de se diriger dans son armure cliquetante vers "Jival". Cet homme ne semblait pas avoir fait de mise en plis depuis des siècles. Rien à voir avec Garnar dans son armure étincelante qui avait de quoi attirer l’œil. Les armures se basant sur des modèles qui remontent au Moyen-Age humain existaient, bien sûr, le "Dragon de sang" était la plus connue. Mais par opposition, elle était chère et pimpante. Celle que portait J'ango, conçue par Hawat Jefferson, père défunt d'Ethan, était plus un habile recyclage de technologies, de morceaux d'autres armures et d'un cosplay réussi. Moins performante, pour sûr, mais tout aussi belle même si expert aura directement vu l’assemblage de produits usagés. Au moins, Garnar marquait un point dans l'authenticité avec cela : Cette armure était la preuve d'un travail durement accompli.
Son pas résonnant se dirigea vers l'humain affalé sur le canapé et il vint s'adosser contre un mur proche en vérifiant l'état des clients du coin afin d'être le plus discret possible, les murs ont des oreilles. Quand il eut terminé son inspection et conclut que de toutes façons, il n'avait pas vraiment d'autres choix que d'aborder ce type, sa langue de délia.
"L'air est un peu serré, dans les parages, pas vrai ?"
Il croisa les bras.
Dernière édition par J'ango Garnar le Sam 06 Avr 2013, 23:13, édité 1 fois
Sans même porter un seule regard sur le turien ou même un regard de plus sur notre supérieur, nous tournâmes le dos aux agents et nous prîmes le boitier dans notre manteau. Cette phase de la mission requéraient une approche plus délicate. Nous devions trouver quelqu'un caché dans l'immensitude de la Citadelle. J'était beaucoup plus qualifié qu'elle pour se genre de travail et je devais donc rester en contrôle de notre corps. Du boitier, nous sortîmes une seringue-pistolet. Nous l'examinâmes quelques instants, nous assurant de la fonctionnalité du mécanisme. Nous prîmes ensuite une des neufs fioles rangées dans le caisson et puis nous l’insérâmes dans la seringue. Le déclic d'un ressort nous fît savoir que le mécanisme était bien connecté et que la seringue était prête à être utilisé. Nous relevâmes le menton tout en penchant un peu notre tête vers la gauche, laissant ainsi une voie dégagée à ce qui semblait être une petite plaque de métal ovale placé au coins de notre mandibule. Avec une observations plus attentives, la petite plaque semblait être attaché à l'aide de deux minuscules vis à chaque bout de celle-ci et au milieu se trouvait une sorte de cercle, pas vraiment plus large qu'un aiguille. Nous insérâmes alors la pointe de la seringue dans le dispositif sur notre peau. Une fois insérer sur toute sa longueur, un click mécanique ce fit entendre de la part de l'aiguille, suivit presque immédiatement du sifflement de l'air compressé qui s'échappe de la seringue, poussant ainsi le liquide d'une couleur bleu claire à l'intérieur de notre organisme. Les veines autour de la plaque devinrent extrêmement claires pendant un instant avant de refondre sous notre peau. La substance laissait une vague froideur sur son passage, il laissait un picotement désagréable dans le côté droit de notre visage, mais ce n'était rien de bien graves, ça ne nous empêcherais pas de faire notre travaille.
Une fois notre injection terminé, nous replaçâmes le matériel dans le boitier, pour ensuite le ranger dans notre manteau. Nous reprîmes position face au autres agents et nous ouvrîmes notre omni-tool. Nous étions en manque d'information et pour pouvoir faire un choix avisé, il faudrait remédier à cela. De notre ton tout aussi monotone que notre expression faciale, nous prîmes la parole pour la première fois dans cette entretien.
Lieutenant, nous aurions besoins de quelques informations de la part de l'Alliance. Nous voudrions la liste des personnes que nous supposons avoir été kidnappé par Vélus, ainsi que la date et l'heure proposé de leur disparition, leur occupation et leur localisation au moment proposé. Nous voudrions la liste de tout les témoins, interrogé ou non, crédible ou pas, avec les raisons de leur manque d’interrogation ou de leur manque de crédibilité, ainsi que leur déposition officiel. Nous apprécierions aussi une liste du matériel volé, ainsi que où ce matériel fût volé et la liste de ceux qui gardait les stocks au moment estimé des voles.
Nous réfléchîmes pour voir si nous avions penser à tout, pour voir si tout les angles était couvert. Avec la localisation des disparus, nous pourrions peut-être établir un zone sur laquelle Vélus opère. Avec l'heure et la date, la zone changerait en dépendance du temps que le coupable avait et la zone serait probablement plus près de son antre sur les premières disparitions. L'endroit du matériel volé aurais le même effet et savoir ce qui avait été volé nous donnerais une idée de la force que possédait l'homme. N'importe quelle témoins pourrait s'avérer utilise si la zone à cherché était trop grande. Avions-nous manqué quelques choses? Le passé des disparus n'influait pas encore sur l'investigation, nous devions trouvez où ils étaient, pas pourquoi ils étaient kidnappé. Par contre le pourquoi pourrait donné une piste. Nous mîmes cette éléments de côté, nous ne la réquisitionnerons que si le besoins arrivait. Ensuite? une filature avait peut-être été oubliée ou mal analysé lors de sa conclusion? Un agent de filature avait peut-être disparut parce qu'il suivait la bonne personne? Un analyste s'aurait peut-être trop approché avant sa disparition? Y avait-il eut de nouvelle donnée depuis le début de l'opération?
Lieutenant, nous voudrions aussi savoir si il y avait des agents de filature ou des analyste parmi les disparus. Nous voudrions savoir qui ils suivaient du début des disparitions jusqu'à maintenant et pourquoi ils les suivaient. Nous voudrions avoir tout les rapports analysé par les disparus pendant la même période de temps ainsi que leur conclusion sur ceux-ci. Finalement, sommes-nous les seuls agents, du Protocole ou pas, qui travaille sur cette opération en ce moment?
Dernière édition par Cassandra Kaneway le Sam 06 Avr 2013, 23:51, édité 5 fois
Soudain, un coup de feu retentit à travers l'entièreté de la ruelle esseulée. Je me retournai immédiatement et vis quelque chose bouger au loin avant de disparaître dans la foule. Mon coéquipier m'averti que du mouvement s'éveillait devant nous. Des têtes intriguées sortirent des portes de leur maison. Ces derniers avaient l'air plus de parias que d'habitants. Il faut dire que depuis la semi-destruction de la Citadelle, des groupes de fanatiques sévissaient dans cette dernière. Un turien nous toisa du regard. Voyant à quel danger il s'exposait, il demeura sur ses gardes et resta à distance raisonnable. Nous en fîmes de même, prêts à lancer nos drones et dégainer nos armes. Mes capteurs me confirmèrent la présence d'une dizaine d'organiques, recroquevillés dans ces taudis de la Citadelle. Malgré la tension qui montait, nous continuâmes notre route, croisant le regard des curieux et des fanatiques prêts à se lancer à corps perdu dans la bataille au moindre dérapage. Finalement, nous passâmes sans que rien ne se produise. À la fin de la ruelle, nous bifurquâmes vers la gauche et prîmes une autre voie. Nous avions été repérés, je ne savais pas par qui, mais il était clair que quelqu'un s'amusait à nous distraire. C'est alors que précédant mon coéquipier, je remarquai un mouchard sur le dos de son arme. Intrigué par ce dernier, je le saisis et l'analysai avant de le réduire en morceau. À présent, c'était certain : quelqu'un nous suivait. Les traces d'ADN laissées dessus m'indiquèrent qu'il s'agissait d'un organique humain. Ne connaissant pas ses intentions, je proposai à %Q de hâter le pas, ce qu'il fit aussitôt et nous engouffrâmes dans une autre ruelle. Tout en trottinant, je regardai derrière nous tout en analysant les signatures thermiques des organiques présents alentours. Malheureusement, au vu du nombre trop important des signatures présentes sur mon scanner, il me fut impossible de discerner quelconque identité grâce à la recherche ADN. De nombreux humains étaient présents et leur signature se ressemblaient trop pour trouver celle à qui notre fragment correspondait. Aussi, la vigilance était de mise.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochions de notre objectif, les rues devenaient de plus en plus désertes et leur infrastructure de plus en plus industrielles. Nous pénétrions dans une zone industrielle où les habitants n'avaient pas pour habitude de se promener. Bien que ne voyant personne alentours, notre vigilance demeura au maximum. Par mesure de précaution, je lançai un drone de surveillance pendant que nous continuions la route. Ce dernier me permettrait de voir quiconque nous suivrait. Arrivés devant une grande porte aux allures étranges, nous nous arrêtâmes tous les deux. Un panneau de contrôle dissimulé sous des gravats semblait commander son ouverture. Mon coéquipier s'écarta de moi et partit faire le guet, me permettant de déverrouiller le sas sans être dérangé. La commande était légèrement endommagée, mais j'avais toujours accès au câblage de l'appareil en dévissant le panneau de contrôle. Une fois la plaque retirée, je branchai des connecteurs issus de mes doigts et pianotai quelques instructions sur mon Omnitech. Une dizaine de secondes plus tard, la porte s'ouvrit. Difficilement, elle se releva d'un bon mètre avant de se bloquer. Le système m'annonçait une erreur dans la mécanique hydraulique servant à soulever la porte et j'eus beau tenter différentes façons d'y remédier que le problème persistait. Il fallut nous en contenter. Aussi, après avoir m'être déconnecté de l'appareil, mon second me rejoint et nous allongeâmes pour passer. Heureusement, l'espace était suffisamment large. Une fois debout, le sas se referma automatiquement.
Nous nous trouvâmes au beau milieu d'un hangar dans laquelle des poutres d'acier venaient s'enchevêtrer dans le plafond. Des ascenseurs à pistons hydrauliques étaient maintenus au sol et quelques véhicules de maintenance étaient parqués sur les côtés. Une partie du toit s'était effondré sous le poids de tôles provenant de la Citadelle qui s'étaient détachés de celle-ci, s'écrasant sur le bâtiment en laissant apparaître un trou béant. Au loin, pouvions-nous ainsi voir un autre de ses bras s'étendre dans le ciel, en face du nôtre. Quelques vaisseaux voguaient dans l'espace en haut de nos têtes, ils étaient si minuscules qu'on aurait dit des insectes. Le silence emplissait l'atmosphère, Nous étions seuls, perdus au beau milieu de l'inconnue, loin de chez nous. Plus loin, une route dont le dessin s'enfonçait dans le sol éveilla mon attention. Cette dernière mena à un autre sas. Il semblait verrouillé et ce, malgré mes tentatives d'intrusion. Voyant qu'on ne pourrait passer, mon coéquipier ayant cherché de son côté trouva une bouche d'aération, suffisamment grande pour nous permettre de l'emprunter. Il était caché par une porte blindée qu'il nous fut facile d'ouvrir. Après avoir effectué quelques tests de faisabilité et réalisé notre itinéraire, nous nous engouffrâmes dans le passage. Nous n'étions plus très loin de notre objectif. Le plan nous indiquait que l'usine en question se trouvait derrière cette fameuse porte. Nous réapparûmes quelques minutes plus tard, juste devant le sas. Enfin, nous avions atteints notre objectif. Le suivant était de trouver cette personne nommée : Vanella Hyogos. L'usine de veilleurs était un endroit étrange, ne ressemblant pas aux infrastructures communément rencontrées précédemment. Elles semblaient antérieures à ces dernières et plus impressionnantes. Quelques veilleurs se reposaient sur une plateforme et ne semblaient pas dérangés par notre présence. À vrai dire, ils ne faisaient même pas attention à nous et ce malgré l'allure imposante que nous avions. Un portail fermait l'accès principal, mais des entrées secondaires et tertiaires situées sur les côtés nous permirent d'y pénétrer sans problèmes.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Et merde ! Telle fut la pensée qui traversa l'esprit de Jival lorsqu'un krogan s'installa à côté de lui, non pas qu'il n'aimait pas les krogans, comme tous ils pouvaient être utile, mais en général c'était synonyme de grosses emmerdes. Le sentiment se confirma lorsqu'il vit l'alien se livrer à une petite inspection alentour ; il avait donc des affaires pas nettes à gérer. N'ayant pas d'apprendre in-extrémis que l'affaire en question consistait à lui refaire le portrait, Jival se redressa quelque peu et rapprocha sa main droite de son flingue.
"L'air est un peu serré, dans les parages, pas vrai ?"
C'est d'ailleurs pour ça que j'ai envie de me barrer aurait-il voulu répondre ; mais dans le cas présent son instinct commercial prit le dessus. Montrant son plus beau sourire il demanda :
" Vous recherchez peut-être un endroit plus libre ? Si c'est le cas je peux vous indiquer les bonnes adresses. "
Il était hors de question qu'il quitte le bar en compagnie de ce krogan sans trois paires d'yeux, minimum, pour s'assurer que rien ne se passe ; le bar était un très bon endroit pour discuter affaires, seules des informations intermédiaires y étaient échangées, rien de grave ne pouvait se passer juste ici. Jival prit le verre sur sa table et le vida avec un soupir de soulagement.
" Si vous êtes venus me voir aussi vite c'est que vous cherchez quelque chose ; aussi je vous conseille de poser toutes vos questions maintenant. "
Kyle souriait ; heureusement le dossier avait été constitué il y a déjà un moment et elle avait donc de la matière à fournir à sa confrère.
" Au registre des disparus nous avons les lieutenants turiens Frayus Ademas et Pelminos Dalnemir, le capitaine Georges Bendémis de l'Alliance ainsi qu'une patrouille entière chargée de la surveillance près d'un des entrepôts qui ont été pillés ; il se situait à dans les niveaux supérieurs du secteur Zakéra, en dessous le contrôle de l'Alliance est quasi... non il est inexistant. "
Moins les soldats conciliens y mettaient les pieds et mieux ils se portaient en réalité, c'était triste mais aussi à réaliste.
" En matière d'entrepôts il y en a trois qui ont été dévalisés, deux d'entre eux étaient des stocks de fournitures de l'armée avec tout ce que ça suppose : armes, armures, médigel... ; le troisième appartenait à la firme médical Ambre, leur équipe de sécurité a été plombée et pourtant ce n'était pas des débutants. "
Elle tendit à Cassandra un datapad, s'y trouvait le rapport du colonel Coats sur les évènements récents avec les affectations récentes des disparus et les dépositions officielles faites après les crimes commis. Rien ne sortait vraiment de l'ordinaire. En matière de témoignages il n'y avait rien, ou pour être plus exact rien qui ne sortait de la constatation après coup ; les rapports d'autopsie montraient des morts violentes provoquées par un armement de bonne qualité mais pas forcément très bien manié.
" Ça c'est ce que l'Alliance sait ; mais il y a aussi ce que nous savons. Vélus a déjà fait parler de lui il y a quelques mois alors que l'offensive concilienne démarrait, il contrôlait la partie inférieure des secteurs Zakéra et y menait des expériences assez malsaines à base d'artefacts Moissonneurs. Ils ont été détruits par nos équipes mais Vélus a probablement survécu, en admettant qu'il ai été aperçu et je pense même qu'il tient toujours son territoire. Voici le rapport compte de mission. " (HRP : Cassandra Kaneway connait désormais IRP le contenu du sujet Relique du Passé, situé sur la Citadelle).
Cette mission avait eu plus d'une conséquence inattendue ; l'intérêt du conseil pour le Protocole, le renforcement de la sécurité entre autres.
" Enfin pour répondre à votre dernière question : il y a d'autres agents dans le coin, prêts à nous filer un coup de main en cas de besoin mais actuellement sur d'autres tâches. Il y a mon mentor, le votre, une dizaine du cercle interne et trois à quatre du dernier si je ne me trompe pas. Enfin si la situation est vraiment grave nous avons autorisation pour demander l'appui d'une équipe d'intervention. "
Les équipes d'intervention étaient au nombre de trois, plus d'une de secours, et rassemblaient les agents les plus habiletés du Protocole pour régler les problèmes par des voies plus ou moins violentes. C'était en général un recours extrême, lorsque la discrétion n'était plus vraiment de mise.
Dans les niveaux inférieurs des secteurs Zakéra, dans l'usine des veilleurs, deux geths venaient d'entrer. Ils virent arriver à eux un fauteuil roulant motorisé, s'y trouvait un humain, chauve, recouvert d'un drap marron, qui les toisa de ses yeux bleus. Il sourit et parla d'une voix que les nouveaux venus reconnurent :
" Vous avez fait vite ; excellent ! Navré de me présenter à vous sous cette forme mais je crains que ma véritable apparence ne trouble mes alliés ici présents. Vous n'avez pas eu de problèmes j'espère ? "
Le fauteuil tourna le dos aux deux geths et se dirigea vers l'une des cuves d'incubation reliée à l'usine des veilleurs ; celle-ci s'ouvrit et dévoila alors la personne qu'ils étaient venus chercher. Elle passait pour humaine, une humaine souffrant d'une forme grave d'albinisme tout du moins, plusieurs marques de chirurgie récente étaient visibles, au niveau de ses oreilles surtout. Elle portait la tenue réglementaires des chercheurs de l'Alliance et regardait les personnes présentes avec un œil détaché.
" Aucun implant pour faciliter le transport et la discrétion bien sûr. "
Vanella Hyogos sortit de la cuve et se fit mettre une paire de menottes par un être en armure sorti de l'ombre ; Vélus le désigna et expliqua :
" J'ai une petite garde pour compenser les parias. "
L'individu amena ensuite la scientifique fasse au geth et leur remit la clé de ses liens.
" Rappelez-vous ce que je vous ai dit et tout devrait bien se passer. Si toutefois vous veniez à la perdre d'une manière ou d'une autre, essayez de ramener sur Kelrang deux ou trois humains, jeune, en bonne santé et mort le plus récemment possible, vivants même si vous le souhaitez. Ça leur permettra de recommencer. "
Vanella regarda son escorte, impassible, disséquant mentalement les geths.
Dans une filature il y a toujours un moment où on doit lâcher sa cible du regard, arrêter de la suivre car la discrétion n'est plus possible ; ce moment était arrivé peu après le début d'altercation. Carl avait sous-estimé les geths ; normalement il y aurait du avoir esclandre mais les parias n'avaient rien fait, comme s'ils savaient qu'ils ne devaient pas les attaquer. La ou les personnes qui avaient fait venir les geths ici disposaient donc d'une influence importante sur cette partie de la Citadelle. S'il se référait aux informations qu'il possédait et à l'endroit où il avait perdu la trace, ça ne pouvait être que ce dénommé Vélus et si les expériences qu'il avait faites récemment étaient représentatives alors ces geths étaient très probablement hérétiques. Les choses se corsaient. Ils avaient remarqué son mouchard et Carl avait estimé peu prudent d'en tirer un autre, c'était prendre un risque important pour pas grand chose ; la destination probable de ses cibles était l'usine des veilleurs. Il rejoignit donc l'endroit et se fondit dans le décor proche ; ce ne fut pas aussi facile que prévu, la sécurité était assez étroite et les quidams peu nombreux. Il y parvint cependant, gagnant un vue imprenable sur la porte principale ; il y avait probablement des accès secondaires mais, encore une fois, deux primes n'étaient pas des plus discrets. L'important était de savoir ce que les hérétiques étaient venus chercher ici ; mâchonnant un morceau de plastique, Carl attendit.
Sans plus attendre, quand les réponses de la part du lieutenant se mîmes à venir dans direction, nous nous attelâmes tout de suite à la tâches. Notre omni-tool afficha une carte des secteurs Zakéra, puis quelques points s'affichèrent sur celle-ci pour désigner le lieu estimé de la disparitions des haut-gradées, le lieu de la disparition de la patrouille ainsi que l'itinéraire de cette dernière. Ensuite, les entrepôts volés s'affichèrent et puis, une liste plus exacte du matériel volé. Établissant cette liste, nous fîmes patienté le datapad d'Elen pendant quelques secondes avant de le remarqué du coin de l'oeil et de le prendre sans retirer nos yeux de notre travail.
Le rapport de Coats sur les affaires était détaillé, au du moins aussi bien détaillés qu'il pouvait l'être. Nous survolâmes le rapport, nous arrêtant quelques fois sur une déclaration ou sur une notre, lisant les rapports d'autopsie avec un peu plus d'attention. Comme l'avait dit le lieutenant, l'autopsie indiquait un maniement des armes faibles, mais tout de même présent. Ceux qui les avaient utilisés avaient reçus une formation sommaire, peut-être même accéléré, ou était tout simplement très rouillés. Nous transférâmes les données du datapad sur notre omni-tool.
Suivant toujours les réponses d'Elen, nous affichâmes ensuite l'ancien territoire de Vélus et nous fîmes défilée à l'intérieur de notre visière holographique la liste exacte du matériel volé, en commençant par le stock militaire, et le rapport de cette mission concernant Vélus, ne les survolant tout en étudiant notre carte. L'ancien territoire de Vélus, que nous supposions, au minimum, être encore en partie sous son contrôle, était exactement là où nous nous attendions à le voir. Le territoire était si près des entrepôts et des lieux de disparitions.
Nous vîmes quelque chose sut la liste des objets volés qui attira notre attention. Nous fîmes arrêter le défilement automatique pour lire plus attentivement ce qui s'y trouvait. Assez de matériel militaire avait été volé pour lancer un petit assaut, mais pas pour la maintenir. Le plus probable était que le matériel servirait à survivre à un assaut plus ou moins prolongé de la part des forces officielles. Mais, le plus intéressant n'était pas le matériel militaire, mais bien le matériel médicale. Assez de stock avait été volé pour ouvrir sa propre clinique, avec chirurgie et opération dangereuse. Puisque la population ne semblait pas mieux se porter, il était évident que le matériel n'avait pas été volé dans un excès d'altruisme. Pour ne rater ce que c'est gens voulait faire, le matériel chirurgical demandait un flot sure d'électricité, ce qui était chose peut commune dans les niveaux inférieures vu l'état de la Citadelle.
Nous reportâmes notre attention sur la carte affiché à la recherche d'un endroit où le courant électrique serait assuré à l'intérieur du territoire de Vélus. Une zone industriel fessait parti du territoire en question. Normalement, la zone n'aurait été d'aucune importance, mais elle contenait une usine à veilleurs. Un endroit doit l'alimentation était critique pour la réparation de la Citadelle. De plus, personne ne se soucierait de la consommation électrique de cette fabrique et, comme toute les autres usines à veilleurs, l'endroit contenait plusieurs accès possible possible pour accommoder les veilleurs, accès qui pourrait servir de sortit de secours si l'édifice était pris d'assaut. C'était un endroit parfais pour ce cacher et c'était aussi l'endroit le plus probable pour commencer à chercher. Après tout, les gens étaient kidnappés pour une raison, surement la même raison qui les a poussé à volé cette équipements médicale. L'édifice était hors de vu, facilement défendable et l'on pouvait s'en échapper facilement. tout semblait coller à notre raisonnement.
Une fois notre conclusion établis, nous refîmes face au lieutenant.
Nous avons une piste. Avec les informations que vous nous avez fournis, nous avons pu déduire que Vélus se cache probablement dans cette usine de veilleurs. L'équipement médicale, le lieux des enlèvements. le territoire de Vélus et les précautions que nous estimons qu'il prendrait pointe toutes vers cette endroit. De ce que j'ai compris, cette opération n'est pas exclusives au Protocole, mais qu'elle est entreprise par des freelances de l'Alliance, correcte? Dans ce cas, informer les que nous avons un piste. Dites leurs de nous rejoindre, nous et Mascius, ici. Si aucun freelance ne peut, nous allons avoir besoins d'une équipe d'intervention.
Nous indiquâmes un endroit près de la fabrique qui était tout de même assez éloigné pour ne pas que les gardes, puisque Vélus devait surement avoir des gardes et des hommes de main, ne nous repèrent. De cette endroit, nous pourrions confirmer la situation et établir un plan plus précis.
Sans attendre la réponse du lieutenant pour autant, nous nous mîmes en route vers l'endroit désignée.
Dernière édition par Cassandra Kaneway le Mar 09 Avr 2013, 00:00, édité 1 fois
Oh bien, bien. Cela commençait directement d'entrée de jeu. J'ango n'avait même pas terminé sa phrase que ce type avait déjà approché sa main de son flingue. Tant mieux, cela signifiait que le Krogan faisait impression, un bon point pour lui, donc. Garnar se figea dans un demi-sourire tout en poussant un léger grognement, les yeux mi-clos et les bras désormais croisés, toujours adosser contre le mur, voyons, comment allait-il procéder ? « Ouais ? Qu'est ce qui se passe ? Un type en manque d'action à plus le droit d'interroger des inconnus comme il veux ? A moins que vous n'ayez l'esprit tracassé par autre chose ? » Il se déporta un peu de manière à figurer bien devant l'humain, geste pas si innocent que cela, simplement, il montrait ainsi qu'il était déterminé à obtenir certaines réponses avant de s'en aller. « Bon, on dit que vous avez certaines adresses pour ceux qui "s'ennuient". Hors, je me fais chier comme jamais en ces temps-ci. Croyez pas qu'on peut s'entendre ? » Pas la peine d'être sur la défensive ou sur l'agression, de toutes façons, c'était dans l'intérêt propre de l'humain si il pouvait extirper quelques informations sans venir à la solution numéro deux. Bon, c’était tout aussi vrai que ce type pouvait savoir des choses qui ne seraient pas utile à J’ango. En tout cas, toutes infos étaient bonnes à prendre, ne serait-ce que pour comprendre. Vélus semblait avoir organisé son petit réseau de manière logique. J’ango supposait également qu’il était possible que des types à sa solde soient dans le coin à observer les faits et gestes de tous. Si il tentait quoique ce soit, cela se diffuserait de toutes façons dans la Citadelle. La question était en revanche de savoir jusqu’où pouvait aller ses hommes et quelles étaient leurs limites. Chose que J’ango avait l’intention de tester.
Voyons jusqu’où il pouvait lancer le combat de la volonté contre le bon sens. J’ango n’était pas pragmatique par nature ou bien animé de sentiments hostiles, mais il ne pouvait pas se permettre de plaisanter avec son job. Pas quand sa propre histoire y était mêlée. « Alors, conseillez moi, je vous en prie. » Lança t-il avant d’hocher la tête vers le Barman qui nettoyais ses verres. « Sauf si quelque chose vous dérange, vous aussi. Considérez moi comme un demandeur potentiel. Vous faites le pôle emploi ? »
La radio de J’ango grésilla et murmura à ses tympans en recevant une transmission en provenance des bureaux du SSC. Une potentielle piste ? Parfait. Mais peut-être qu’il pouvait parvenir à un peu plus, il ne lâcha donc pas le morceau. « Alors ? Vous avez un plan à me proposer ou bien je dois essuyer un refus ? » Réfléchissez, bordel, ça vaut le coup de prendre des risques pour la tête d’un type alors qu’il est encerclé ? Ce type ignorait que J’ango en savait plus long sur le sujet qu’on ne pourrait y penser, mais rien n’obligeait le Krogan à le montrer. Et si les choses tournaient mal… Abattre froidement quelques types était possible. De même que boucler le secteur en lançant la balise au SSC.
Nous trouvâmes une salle, d'une taille peu commune, au milieu de laquelle, un générateur était installé. Sur les côtés étaient parqués des veilleurs, se reposant de leur journée de travail. C'est en nous approchant de ce dernier qu'il s'activa et une plateforme fit apparaître une étrange cuve remplie d'un liquide bleuté où une personne pâle flottait. Son regard bleuté transperçait l'obscurité ambiante. Quelques analyses identitaires permirent de confirmer qu'il s'agissait de l'objectif principal. Au même moment, un organique d'un âge assez avancé, se déplaçant à l'aide d'une chaise roulante apparut depuis l'obscurité. Ce dernier se présenta comme étant l'être bleuté, au travers d'un réceptable pour se manifester. Après nous avoir présenté à la captive, l'être bleuté nous adjoint une escorte pour assurer la protection de la captive. Il s'agissait d'un organique modifié génétiquement et arborant une armure étrange sur toute l'étendue de son corps. Ce dernier menotta alors les mains de Vanella Hyogos puis l'approcha de moi et me remit les clés de ses menottes. À présent, il nous fallait partir. L'être bleuté qui contrôlait toujours cet organique avachi dans son siège roulant nous recommanda d'être prudents et de leur ramener, si possible, de jeunes organiques fraîchement tués pour leurs expériences. N'y voyant aucune objection, nous acquièsçâmes sans hésiter puis prîment congé de notre hôte et nous en allèrent, accompagnés de la jeune femme et son garde. Cette dernière, voyant nos architectures fit : Vos armures ont l'air d'être poussées au maximum de leur capacités. Cela fait plaisir à savoir.La porte principale s'ouvrit et nous commençâmes à nous diriger vers la sortie quand Vanella Hyogos me posa une question des plus étranges.
— Que recherchez-vous en servant les Moissonneurs ?
Tout en avançant, %Q se contenta de répondre à sa question.
— Nous recherchons la transcendance synthétique de la part de nos Dieux, les anciennes machines.
Elle se tût, comme satisfaite de notre réponse, puis émis une pensée en parlant à voix haute.
— La destruction pour l'élévation ? Voilà qui rappelle la loi de la nature : le faible meurt pour renforcer le fort. Ainsi ce cycle a créé une race de synthétiques pour disposer d'un nouveau genre de prédateur. Amusant.
Je décidai de ne pas réagir à cela, mais %Q répondit :
— Nous considérons les anciennes machines comme l'apogée de notre évolution à nous, les synthétiques. Cependant, quelques divergences dans le consensus Geth ont créé un schisme, séparant certains réfractaires à ce postulat de ceux y adhérant.
La jeune femme tourna la tête en direction de ce dernier.
— S'ils sont l'apogée de votre évolution, pourquoi les servez-vous ? N'auraient-ils pas dû vous aider afin que vous en ressortiez tous plus forts ?
Personne ne répondit. Puis, alors que nous arrivions près du conduit que nous avions emprunté pour venir, mon coéquipier dit.
— Les anciennes machines considèrent que nous ne sommes pas leur égaux et une partie des réfractaires à notre pensée commune y croit également. Cependant, nous pensons que la perfection n'est pas une fin mais un moyen. Ainsi, les anciennes machines nous testent pour savoir si nous sommes dignes de leur succéder.
— J'ai été dans la même situation que vous, si ce n'est que c'est le peuple qui m'a recueilli qui s'est laissé tester ; considérant que quiconque est prêt à suivre leur route mérite leur assistance. Apprend quel est ton engagement pour le faire sans regret. Prononce ton serment pour qu'à jamais tu sois Ishan et que notre force soit tienne."
— Les Moissonneurs ont acquis votre loyauté par des paroles que vous récompensez par des actes. Je vous souhaite qu'un jour votre peuple reçoive autant qu'il a donné.
— Vos paroles sont pertinentes. Nous vous en sommes reconnaissants
, répondit-il. Pendant ce temps, j'avais contacté notre vaisseau et averti que nous avions récupéré la cargaison. Nous nous appretions maintenant à revenir... mais tout n'allait pas se passer comme prévu.
Elle suivit ses deux collègues tout en avançant pour ne pas se faire distancer ; communiquant les informations nécessaires à qui de droit. Au terme d'un échange bref elle obtint une réponse en retour.
" Le seul freelance qu'on a sur l'affaire devrait avoir reçu le message mais on a plus urgent. Votre mentor, Carl Corey, a opéré une filature sur deux geths prime qui l'a mené droit dans ce secteur et il ne se sent pas à les détruire seul. Du coup il ne cracherait pas sur un coup de main et rapidement de préférence. "
Le rythme s'accéléra, l'endroit n'était pas très proche et Corey avait fait comprendre qu'il ne pourrait pas retenir les geths éternellement. Quitter la zone sûre se fit rapidement, elle était en bon état et seules les forces de l'ordre pouvaient faire obstacle, une barrière qu'Elen abaissait en indiquant son grade et son ordre de mission. Les choses se gâtèrent un peu avec le passage dans le secteur Zakéra, outre le mauvais état des lieux qui ralentissait parfois la progression il y avait aussi les parias. Le petit groupe n'affichait pas d'appartenance aux forces conciliennes, Kyle ayant pris soin de ne porter aucun signe visible, mais cela n'en faisait pas des amis pour autant. Un groupe finit cependant par rassembler assez de courage pour s'opposer à eux, le passage des geths leur avait laissé un goût amer et ils avaient bien l'intention de se défouler, d'autant que cette fois-ci les ordres étaient d'attaquer. Ainsi au détour d'une ruelle le trio tomba dans une embuscade tendue à la vite. Deux tireurs sur les bâtiments de chaque côté de la rue et quatre derrière une barricade improvisée pour leur barrer le chemin.
" C'est parti ! "
Dégainant son carnifex de la main gauche la furie activa un champ d'annihilation de la droite alors que Mascius, plus simplement, sortait son fusil.
" Il y a toujours du travail pour les personnes motivées ami krogan. "
Jival avait déclaré cela avec un grand sourire, d'autant plus qu'un message venait de lui être transmis ; du boulot en urgence, parfait pour tester quelqu'un. Il activa son omnitech et fit apparaître une image, on y apercevait un turien et deux humaines en plein combat contre des parias des secteurs.
" Vous les trouverez dans Zakéra ; si vous êtes prêts à gagner quelques crédits descendez-les ! Si vous cherchez à vous faire un trou ici considérez qu'il s'agit de votre entretien d'embauche. "
Jival se leva et étira les bras, faisant craquer quelques articulations rouillées.
" C'est ce que j'ai de mieux à proposer pour le moment. "
Contrairement aux apparences l'humain n'était pas idiot ; il avait reconnu l'une des protagonistes et avait entendu parler de mercenaires recrutés par l'Alliance. Si ce krogan était réellement en quête de travail alors il avait ce qu'il fallait, si ce n'était pas le cas c'était un ennemi de plus et il irait se faire liquider avec les autres. Il y avait la possibilité qu'il réussisse bien sûr mais dans ce cas le client, Vélus, ne viendrait pas se plaindre et ça laisserait tout un tas d'opportunités.
Les geths étaient ressortis et accompagnés. Deux personnes, dont une captive humaine à première vue. Carl fouilla dans sa mémoire, ce visage ne lui disait rien ; pourtant si Vélus tenait à la faire escorter par deux geths prime c'était sûrement qu'elle était importante. Maudits fichiers jamais à jour. Son esprit continua d'y réfléchir ; les geths étaient arrivés par une navette volée et n'avaient montré que peu de précautions de discrétion au point d'être catalogués ennemis en quelques heures, ils ne resteraient donc pas. Cette femme allait donc être, selon toutes probabilités, emmené à l'extérieur de la Citadelle par ces geths hérétiques et ce dans les prochaines heures. D'un autre côté ils semblaient s'être préparés à être repérés, en témoignait l'escorte en elle même. Carl pouvait alerter les autorités pour les arrêter et empêcher leur départ mais au vu du groupe et de son allure il était certain qu'il ne repasserait pas par l'entrée principale, ou en tout cas pas sans une solide diversion.
L'attaque des parias ! Et si tous ces préparatifs n'avaient servi pour seul but que de couvrir l'exfiltration d'une prisonnière ? Quel meilleur moment pour s'enfuir que le chaos d'une attaque massive ? Sans compter que des geths primes correctement appuyés pouvaient tout à fait espérer mener la charge et y survivre face à des forces désorganisées et prises par surprise. Si les hérétiques étaient le signal, un déclenchement prématuré pouvait gâcher l'intérêt de la diversion en causant un blocus de la Citadelle, alors il valait mieux qu'ils ne quittent pas les secteurs. Carl ferma les yeux un moment, il était l'heure de jouer les héros, il préférait de loin jouer les survivants mais avec un peu de chance les renforts du Protocole pourraient le lui permettre. Dégainant son arme et la chargeant de balles anti-grav il se lança discrètement à la suite des geths.
Il sentit que les primes l'avaient repéré ; plus tôt qu'il ne l'espérait. Dans le meilleur des cas il aurait aimé séparer geôliers et captive mais c'est l'intermédiaire qui prévalut. Il avait couru les derniers mètres, provoquant un début de réaction. Infléchissant sa course il logea une balle dans la tête de l'homme d'escorte, lequel s'écroula, avant de plonger derrière une pile de débris. Rechargeant son arme promptement il avisa les deux geths d'un bref coup d’œil, ils avaient sorti leurs armes. Il fallait gagner du temps, il ne les vaincrai jamais seul. Il lança une fumigène et en profita pour tirer à deux reprises avant de lancer une autre grenade, explosive celle-là. La diversion lui permit de se jeter dans une ruelle pour faire le tour et attaquer à nouveau les geths de dos.
Bon, c'était la volonté qui l'avait emporté. Très bien, il fallait faire avec. J'ango se contenta de sourire légèrement puis il hocha la tête et quitta le rade en réfléchissant. Bien, il n'en savait pas réellement d'avantage à l'exception du fait que des types suspects embauchaient pour massacrer des gens. Il se remémora l'image du Secteur de Zakéra. Trois types à abattre contre des crédits. Accomplir ce job aurait permit à J'ango de s'enfoncer un peu dans le business et d'avoir sans doute une meilleure vue de ce qui se passait dans cette ville, un moyen plus facile pour accomplir la mission de base, certes. Mais d'un autre coté, il n'était pas sûr d'abattre les bonnes personnes. Il risquait alors de compromettre l'engagement de départ. Zut, deux choix se présentait à lui : Soit il continuait avec les quelques infos qu'il avait put recevoir en se dirigeant aveuglement vers il ne sait quelle merde... Soit il va vers Zakéra et abat les cibles pour rentrer un peu plus dans les affaires, quitte à faire des bavures. Le Krogan décida de faire un compromit entre les deux : Il allait se rendre à Zakéra et tirait partit de la situation pour savoir quoi faire, mais pour cela, il devait d'abord se rendre sur les lieux et donner quelques paroles sur le canal du SSC. Tandis qu'il marchait vers les passerelles de transition, il enclencha sa radio située dans le col de son armure.
" Bon, Freelance pour SSC. J'ai eu une discussion avec un enfoiré louche, dans un rade au niveau 13 du Secteur Bachjret. Gardez le coin en vue, on à des trucs pas net dans le coin." Dit-il avant de mettre fin à sa transmission.
Inutile de trop en dire. Vous perdiez en liberté de mouvement quand vous aviez la langue trop pendue. La petite discussion qu'il avait eut avec le type resterait donc un petit secret jusqu'à ce qu'on le coince sur cette portion là. Dire la vérité oui, mais pas forcement la totalité. J'ango Garnar verrait comment il agirait en fonction de ce qu'il trouvera. Nul doute qu'il engagera cependant la bataille du coté des Parias. Il faudra qu'il s'arrange pour ne pas être prit pour cible. En tout cas, de ne pas être touché de manière handicapante. Il réactiva furtivement sa radio.
" Oh, et souvenez de ceci. "Hawat". Ceux qui ne voudront pas se prendre des balles dans le cul devraient s'en rappeler. " Se prit t-il à dire avant de quitter de nouveau la fréquence.
J'ango Garnar grogna intérieurement tandis que son armure grinçait. Il mit la main dans son dos, sur la lame rassurante de la claymore biotique qu'il portait dans son dos avant de sortir le Vindicator et de le charger en cartouches thermiques. Il emprunta les longs escaliers qui menaient aux rampes de transition entre secteurs et se plaça sur la plate-forme qui faisait la navette entre Bachjret et Zakéra. La vision d'un mercenaire armé jeta un froid sur les passagers qui s'éloignèrent à une distance raisonnable tandis que le Krogan avait le visage fermé et regardait fixement le tunnel qui défilait. Il passa une petite dizaine de minutes le long de ce dernier, puis la voix robotique de l'IA annonça clairement la station de Zakéra. Toujours rigide, il marcha vers la sortie, grimpa les escaliers en premier, laissant les citoyens qu'il croisait s'écarter un peu. Comme si il allait les manger, J'ango savait que les Krogans étaient perçus comme des brutes impitoyables. Dans la mesure où il pouvait se servir de cela, il était arrangé. En revanche, cela l'agaçait que les gens partent du fait qu'il soit Krogan pour qu'il soit obligatoirement un pourri de première qui cherche à se bastonner dés que possible. J'ango n'était pas de ce bois là, trop "humain" sans doute. Le secteur Zakéra se déroula sous ses yeux et il continua sa progression en direction du coin qu'on lui avait indiqué. Des coups de feu retentirent. Les portes d'accès au niveau avaient été scellés et des gardes surveillaient le coin pour empêcher quiconque de rentrer en attendant que la situation soit sous contrôle. " On bouge pas !" Dit l'un des agents du SSC en braquant son Avenger et en braillant de la voix la plus autoritaire possible. J'ango présenta sa convocation de l'Alliance et put ainsi passer le barrage pour se retrouver pleinement dans le lieu compromit. Il passa alors en mode "vigilant", le fusil à hauteur d'épaule et le pas sûr. Les voyants rouge de la zone signalaient un problème dans le coin et fournissaient une lumière un peu faiblarde. J'ango avança à l'aide des bruits de tir qu'il percevait. La plupart des citoyens étaient cachés dans des ruelles sombres, certains avaient une arme pour dissuader quiconque d'avancer, d'autres se massaient à hauteur des sorties pour évacuer. Certains eurent peur en voyant le Krogan passer. Même si ce dernier n'avait aucunement l'intention de tirer dans la foule.
Il finit par rejoindre une rue bloquée par une barricade. Quatre personnages, humains à première vue, ouvraient le feu sur des cibles inconnues, J'ango état du bon coté de la protection. Il s'avança l'arme à la main et perçut qu'une sentinelle l'avait vu et braquait son arme vers lui. Il leva le bras pour imposer le cesser le feu et se hissa de sa lourde charpente sur la barricade, tenant son fusil dans la main droite et soulevant celui du parias de l'autre. Ses yeux se posèrent sur les trois "cibles" qu'on lui avait indiqué. Garnar resta pensif un instant puis agit en songeant que son inactivité serait alors suspecte. Son Vindicator cracha, mais ses tirs ne visaient personne, ils allèrent s'encastrer à un mètre du Turien, J'ango continua à tirer de manière répétée ainsi mais toujours à coté de ce qu'il devait allumer. Furtivement, il glissa un mot dans sa radio, sur la fréquence du SSC. Les Parias avaient un oeil sur lui mais étaient plus préoccupés par les adversaires d'en face que par autre chose. Un tir frôla la tête de Garnar qui n'attendit pas plus longtemps.
"Hawat" Soupira t-il dans le canal audio pour indiquer son appartenance. Il l'aurait fait de toutes manières dans n'importe laquelle de ces fusillades, on ne sait jamais. Le SSC pouvait très bien avoir envoyé des forces sur le lieu tout comme il pouvait s'agir d'un combat de Parias.
J'ango songea un instant. Si le type du bar avait put avoir une image du lieu, c'est qu'il avait forcement quelqu'un d'autre dans son camp pour cueillir ses images. Autrement dit, on l'observait. Soit c'était une caméra, soit c'était un homme qui transmettait directement. Il faudra qu'il pense à dire au SSC de prêter attention à ses écrans de surveillance, des fois qu'un d'entre eux n'aurait pas été détourné. Sinon, il ne restait qu'a abattre ce qui filmait la scène. Le Krogan se risqua à se pencher un peu en avant pour tenter d'avoir un visuel de ce que cela pouvait être, selon l'angle auquel il avait vu l'image.. Un tir le frôlant d'un peu trop près le força à se retrancher sur la barricade. Il n'avait pas eut le temps de voir quoique ce soit. Il continua donc sa besogne en ratant ses cibles mais en s'abritant comme il faut. Par la suite, il fit mine de recharger.
Alors que nous tournâmes le coin, une barricade de fortune se présenta à nous. Elle se trouvait à une dizaine de mètres de distances et supportait et protégeait quatre tireurs. Ceux-ci était appuyé par deux autres qui se trouvaient dans les bâtiments qui flanquaient la ruelle.
Surpris, mais pas prit de court, par cette résistance, nous dégainâmes notre N7 Eagle de notre main droite. Les tires de ces troupes improvisées étaient maladroit et touchaient rarement leurs cibles. Dans le cas où elles arrivait à nous toucher, nos boucliers prenaient l'impacte sans trop broncher. Nous renvoyâmes quelques coup à nos adversaires derrières leur couverture, mais ils avaient beaucoup plus de talent quand il s'agissait d'éviter le tir plutôt que de tirer eux-même.
Lors que les échanges de tirer continuait sans trop de succès des deux côté, nous vîmes quelques choses s'approcher de derrière la barricade. Cette chose massive se hissa sur la barricade et se révéla ne pas être un humain comme ses collègues, mais était en fait un Krogan. Dans son armure imposante, il semblait beaucoup plus courageux que les autres malfrats. même si il semblait aussi douer pour les tires. Il sortait sa tête de derrière sa protection assez souvent et manqua à plusieurs reprises de se prendre une balle de la part de Mascius, tires qui lui était destiné et qui n'était pas arriver là par chance.
L'arriver de ses renforts était troublant et nous étions en retard. Si cette embuscade avait été monté parce que quelqu'un avait entendu nos communications, Vélus c'était surement déjà échappé et cette affrontement n'avait pour but que de lui en laisser le temps. Nous prîmes une grande inspiration et nous avançâmes de quelques pas. Nous nous mîmes de côté, n'exposant ainsi que notre côté droite à nos assaillants. Notre bras droit était allongé et notre pistolet automatique pointait vers nos ennemis et notre main gauche était dans notre dos, sous notre manteau, tenant la poignée d'un objet camouflé aux tireurs. Nous ne tremblions aucunement, aucune traces de sueur n'était discernables, aucun battement accéléré ne pouvait se voir sur notre poitrine. Bref, nous ne présentions aucun signe physiologique que les tires qui passait près de nous devrait produire. Nous tirâmes une longue salve avec le pistolet, vidant la moitié du chargeur. Les racailles se mirent à couvert pour éviter la mort.
Nous avançâmes d'un pas, exposant notre flanc gauche cette fois-ci, tout en dégainant l'arme que nous avions dans la main gauche. Le pistolet courbé blanc et bleu n'était de tout évidence pas de manufacture humaine. D'un seul mouvement fluide, le pistolet Scorpion quittât notre dos et se pointa vers la barricade. Nous appuyâmes quatre fois sur la détente et le canon cracha quatre projectile sphérique bleu de la taille du poing d'un enfant. Un seule arriva court et tomba au sol devant la barricade alors que les trois autres vinrent s'y coller. Nous mîmes un genou au sol pour éviter l'explosion le plus possible. Les projectiles détonèrent en même temps et la barricade de fortune vola en éclat. Nos bouclier prirent le choc de front et le choc finit par les achevé, nous laissant tout de même sans blessures. Comme nos bouclier l'avait fait pour nous, la barricade avait fait son travail et les malfrats n'avait été que projeté au sol.
L'explosion n'avait pas produit assez de poussière pour servir de camouflage efficace, alors, d'un même mouvent, nous rangeâmes le Scorpion et nous activâmes notre camouflage actif. Nous disparûmes alors des tires des hommes qui avait récupéré de leur chute plus vite que les autres et des tires des hommes en hauteur. Nous nous approchâmes au pas de course et nous exécutâmes deux d'entre eux, désactivant ainsi notre camouflage. Nous nous tournâmes ensuite vers le Krogan, braquant notre pistolet dans sa direction. Nous n'appuyâmes pas sur la détente, préférant attendre de savoir si notre supérieur jugeait qu'il faudrait mieux éliminer tout le monde ou se dépêcher de se remettre en route.
C'est à ce moment, alors que nous passions la porte alors déverrouillée de l'usine, que nos scanners nous alertèrent de la présence d'un ennemi dans les parages. Un individu de type organique apparut devant nous, courant vers nous, armé et prêt à faire feu. Au même moment, notre escorte s'effondra au sol en poussant un cri puis mouru. Un de mes scanners ne me montra aucun signe d'activité cérébrale : il était mort. Il avait été tué d'une balle en pleine tête, quelques dixièmes de secondes plus tôt par l'arme de notre assaillant. Aussitôt, nous mîmes la scientifique à l'abris, déployâmes chacun nos drônes dont un servait de soutien tandis que l'autre avait été sélectionné pour le combat : une tactique redoutable. D'un côté, le robot de soutien harcèle sa proie tandis que son homologue s'acharne sur lui avec ses missiles. Je dégainai également mon Dragon et visai l'organique à l'origine de cette agression, mais à peine avais-je eu le temps de dégainer mon arme qu'il s'était réfugié derrière un mur, lançant une grenade fumigène, rendant notre visuel inopérant. Quelques tirs essuyés nous obligèrent à nous mettre à couvert. Cependant, cette tactique avait un défaut : nous, les geths, n'avions pas besoin de voir pour nous repérer. Nos scanners internes nous permettaient de nous repérer dans les endroits même les plus sombres, aussi, voyions-nous se déplacer notre ennemi qui tentait de nous prendre à revers. Nos drônes se dirigèrent vers lui aussitôt et le premier lança une décharge paralysante. Pendant ce temps, il nous fallait trouver une solution. Au loin, des coups de feus avaient retentits et cela ne s'annonçait pas bon. Avec tout ce chaos, il serait très difficile de repartir par où nous étions venus. Aussi, nous demandâmes à notre coéquipier situé près de Mars de venir nous chercher. Approximativement, s'il utilisait son vol SLM, il pouvait nous rejoindre en une heure. D'ici là, il nous fallait tenir bon. Une idée traversa mes processeurs. Nous pouvions gagner du temps en nous engouffrant dans les fondations de la Citadelle. L'idée était faisable mais avait un haut risque d'échec. En effet, les vaisseaux Geths n'étaient pas les bienvenus aux alentours de la Citadelle. Depuis qu'elle avait essuyé une presque destruction, la sécurité s'était accentuée aux environs. Cependant, si nous étions rapides, nous pouvions aborder notre navette et repartir sans encombre. De plus, l'endroit où nous étions avait l'avantage d'être peu visité, tant par les habitants que par les unités du SSC humain. Aussitôt le message reçu par notre coéquipier, le vaisseau Geth partit en direction de la Citadelle. Le temps était maintenant compté. Je désignai un point en particulier que j'avais repéré en parcourant les archives des plans de la Citadelle qui avaient été collectés et se trouvant juste en-dessous de nous. Pendant que les épaisses fumées de la grenade émanaient encore du sol, rendant toute vision occulte, nous emmenâmes l'objectif vers une bouche d’égout que nous avions repéré plus tôt. Il nous fallait à ce moment faire diversion. %Q se proposa pour demeurer sur place, le temps de ralentir suffisamment notre poursuivant et prendre de la distance. Il se lança alors en direction de sa position tandis que nous nous engagions dans le trou. Un dernier regard sur mon coéquipier en lui souhaitant bonne chance fut la dernière chose que je fis avant de refermer la dalle.
Ven 08 Mar 2013, 18:50
