Dans la brume électrique.

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Anton attendit quelques secondes son omnitech en plein appel, mais rien ne vint, l'appel fut rejeté d'un seul coup laissant pourtant Anton avec une réponse. Le commando était trop occupé pour répondre, soit ils avaient été trouvé soit ils ils étaient en territoire dangereux. Donc la défense devait être plus sérieuse que prévue. Jamais de vulgaire civiles n'auraient retenu un commando de l'Alliance aussi longtemps.

Anton décida d'agir indépendamment du commando, qui pouvait toujours appelé plus tard s'ils réussissent leur mission. Le spectre se tourna vers ses compagnons

"Nous allons agir comme d'habitude" Puis Anton appela la navette de son omnitech

"Nous avons besoin de toi, pose toi à l'entrée du bâtiment" Anton savait qu'il y avait plusieurs kilomètres entre son objectif et l'endroit ou il se trouve ne laissant aucun chance d'agir à pied. Ils allaient devoir la jouer serré et agir discrètement.

Ils n'eurent que trois minutes à attendre avant que la navette du Khar n'atteigne le lieu de rendez vous, elle avait dû se poser tout près d'ici. La porte de la navette s'ouvrit laissant le commando grimper avec rapidité. Anton se dirigea alors vers le pilote

"Dirige toi vers les coordonnées que je transmets à l'ordinateur de bord. Vole sous les radars personne ne doit nous détecter." Et le spectre retourna s'assoir dans la cabine arrière de la navette.

"Alors, la mission ne sera pas de tout repos, nous allons rejoindre la position du brouilleur et y prendre la température. Nous devrons si possible le détruire ou au minimum prendre contact avec le commando. Puis nous devrons trouver le poste de sécurité du lieu et le faire sauter. Durzo tu t'occupe des explosifs, Durn et Unr vous couvrez Durzo il ne doit rien lui arriver. Nous essayerons de rester ensemble autant que possible mais si l'on doit se séparer, vous partez ensemble et vous occupez du brouilleur."

La navette décolla sur ces mots, elle resta collé au niveau du sol. l'expression voler sous les radars signifiait de voler si bas que les radars ne peuvent vous détecter. La navette suivit de si près le sol
qu'Anton pouvait observer le paysage quasiment comme s'il marchait lui même parmi ces plaines verdoyantes. Le voyage se fit monotone rien ne se passa, ni rencontre de révolutionnaires ni même la moindre trace d'espèces animales. Les plaines et petites collines, au départ rasées par les tirs spatiaux, laissant place aux plaines et petites collines. Puis au loin apparut le premier signe de vie, une sorte de préfabriqué typique des colonies humaines ou habituellement des colonies minières.

Anton tapa la porte du pilote et celui-ci ralenti et finit par se poser à l'orée d'une petite forêt. Le brouilleur se trouvait approximativement à 1 km 800 mais survoler des habitations était bien trop risqué, et faire un détour hors de question. Anton embrassa ses trois chevalières avant de les ranger dans une poche intérieure de son armure. Il attrapa son sabre, accrocha son kishock dans le dos et son frelon dans son étui sur sa jambe droite pour l'attraper plus rapidement étant droitié.

Une fois prêt Anton se tourna vers ses compagnons. Durn et Urn tenaient leur fusil à pompe, Durn un éventreur et Urn un écorcheur et avaient chacun un pistolet lourd carnifex à la ceinture. Durzo lui tenait un fusil sniper veuve noir et un pistolet mitrailleur locuste à la ceinture. Anton leur sourit

"Durn, Urn rangez vos pompes dans le dos, prennez les carnifex et accrochez y un silencieux. Durzo n'oublie pas le silencieux sur le sniper et le locuste. Bien on est prêt pour une visite des installations de ces bons révolutionnaires."

Anton changea alors son arme rangeant le sabre bien trop bruyant pour le kishock ne faisant aucuns bruits. Tout était prêt. Le commando quitta la navette et entra dans la protection des bois, ils devaient s'approcher des habitations sans bruits. Et c'est aussi silencieux que des ombres que le commando s'approcha du premier préfabriqué.

Deux hommes se tenaient debout. Ils tournaient le dos à la forêt et semblaient en pleine discussion

"On est obligé de faire ces putains de patrouilles ? Pourquoi ils se les tapent pas eux mêmes si c'est si important ?" Le premier homme, assez âgé parlait avec colère et semblait vraiment irrité de ce trouver à cet endroit "Si l'Alliance nous attaquait, elle enverrait une véritable armée pas trois bonhommes" Le gueulard avait les cheveux d'un gris cendré et tirait avec hargne sur une clope. Il ne portait aucune armure et un petit pistolet d'un vieux modèle dans sa main.

"Tu sais bien que l'Alliance ne sait rien de notre libération de leur carcan d’oppression et de lâcheté, ils doivent avoir envoyé un commando. Nous sommes là pour protéger notre liberté et tu le
sais bien Joseph" Le second portait une armure antique, la première tenue spatiale de l'Alliance. Ses paroles trahissaient un fanatisme aveugle à sa cause, mais plus important une connaissance
militaire. "Le gouverneur nous a apporté la liberté, tu ne voudrais pas la perdre aujourd'hui joseph ?"

Le vieux qui se nommait joseph tira cette fois si avec nervosité sur sa cigarette et regarda son compagnon comme le voyant pour la première fois. Ce qu'il dut lui faire peur, il recula
"Tu sais bien que non Tom, jamais je ne les laisserais nous enlever notre liberté" Et le vieux Joseph reprit sa ronde comme pour s'éloigner le plus vite possible de son camarade.

Le dénommé Tom se tourna alors vers la forêt et s'en approcha dangereusement, il semblait voir au travers des bois. Il s'arrêta à quelques pas du premier arbre et observa les sous bois comme à la
recherche de quelque chose. C'est alors qu'il vit une espèce de bout de métal étrange, il entra dans les sous bois et s'approcha lentement.

Anton surgit d'un coup d'un petit talus de feuilles et dans un geste fluide démontrant une habitude brisa la nuque du garde. Anton attrapa le corps avant qu'il ne s'étale lourdement au sol et le camoufla dans le même talus d’où il était sorti lui même. Le spectre se tourna vers Durn qui mal camouflé avait attiré le regard du garde.

"Tu vas nous faire tuer, nous devions passer sans en tuer un seul maintenant ils vont chercher un disparu" murmura le spectre

Puis Anton se dirigea à petits pas vers ou se trouvait auparavant les deux gardes. Le dénommé Joseph avait quitté la zone pour rejoindre une petite court plus loin. Il ne devrait pas chercher son compagnon vu la peur qu'il en a. Cela leur donnerait jusqu'au changement de garde. le
petit groupe gagna rapidement l'arrière d'un préfabriqué et longea le petit bâtiment. Ils allaient devoir passer de bâtiment en bâtiment en espérant qu'aucunes patrouilles sérieuses étaient sur place.

Le reste se passa comme prévu, le passage se fit rapidement et le groupe gagna l'autre bout des habitations en quelques minutes. C'est alors qu'ils arrivaient à l'opposée de l'endroit d’où ils étaient venus que des cris se firent entendre. Une alarme éclata dans la nuit et une grande quantité de gardes sortit des baraquements. Ils formèrent une colonne, ce qui ôta un doute d'Anton, ils avaient été entrainés, et se dirigèrent avec rapidité vers l'endroit ou était camouflé le petit
groupe. La milice armée passa juste à côté du groupe qui entendit les ordres des chefs.

"Des anti liberté se sont massés dans les rues de la ville, nous devons les disperser et arrêter les leaders. Longue vie à la révolution." Et la milice poursuivie son chemin.

Ainsi des troubles avaient lieu au sein des villes. Nombre de civiles ne devaient pas vouloir de cette "liberté". Mais qui avait bien put fournir en arme et entraîner des milices. Soit des vétérans de la Grande Guerre soit quelque chose de bien plus dangereux. Cerberus. Mais Anton ne devait pas laisser sa haine brouiller son jugement, leur implication n'a pas été prouvé.

Anton fit signe à ses compagnons de le suivre et le commando suivit discrètement l'ordre de marche de la milice, si bruyante et fière de son rôle qu'elle n'aurait de toute manière pas remarqué un cuirassé les survolants.

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DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE « ... La vérité devra être révélée ... »
" ... Faut qu'on se bouge le cul ! Red, Doc quelle est la situation ?! " cria Boss tout en se rapprochant d'eux, à couverts aux portes du poste de commande. " Trop nombreux ! " lui répondit Red avant de basculer et de tirer quelques rafales sur les ennemis, au-dehors. Des tirs vains qui ne firent pas mouche. Ils étaient prit au piège. Certes, c'était prévue mais la rapidité des renforts venait de les prendre de court. Ils n'affrontaient pas des amateurs et qui plus est, ils étaient parfaitement coordonnés. Boss se mit à faire les cent pas, il ne pouvait clairement réfléchir immobile. Néanmoins, un autre détail était à régler. " Ghost, on se retrouve au point de coordonnée OMEGA-HOTEL-ECHO-OMEGA " " Roger. " dit lentement le tireur d'élite. Ce n'était pas des coordonnées. Il s'agissait d'un code pour signifier que leur propre situation était dangereuse - avec des possibilité de survivre difficiles. Speirs avait désormais la consigne de se démerder pour survivre et poursuivre les ordres de mission. Leur règlement était clair et le tireur connaissait pertinemment son importance. " Foupoudav ... " rumina Tic Tac, puis il jeta un coup d’œil à l'extérieur avant d'avoir une révélation " Les gars, vous me faites confiance pour que je sauve vos petites miches roses et bien rebondies? " " Qu'est-ce tu chie? " répondit Red. " Laisse le parler. " coupa sèchement Boss. " J'ai pas le temps de vous expliquer mais je veux des fumigènes à 7 et 15 yards. Je vais transformer l'essai. " Tic Tac était connu pour sa folie et son talent à affronter le danger. Son plan était certainement suicidaire mais à part mener un baroud d'honneur et échouer dans leur mission, il ne restait guère plus de solutions au commando N7. " Si tu es sûr de ton coup, on marche. " dit finalement Boss avec un signe de tête. La nouvelle consigne donnée, Red et Doc se positionnèrent avant de lancer deux grenades fumigènes vers la zone la plus éloignée. Ce fut le tour de Boss qui visa la cible la plus proche. Après quelques secondes, l'écran de fumée prenait corps. Tic Tac n'attendit pas plus de secondes avant de prendre son élan. Les adversaires n'étaient néanmoins pas dupes et ouvrirent le feu à travers la fumée. Heureusement pour le N7, les tirs n'étaient guère précis et bien qu'ils sifflent à ses oreilles, il ne s'arrêta pas. Au dernier moment, il glissa contre une couverture, prenant en une seconde son souffle avant de repartir mais cette fois sur la gauche. Quelques balles furent arrêtées par ses boucliers alors que Tic Tac se mit à crier pour se donner du courage. Il réussit à prendre la bifurcation pour tomber devant des garages remplis de véhicules. Aucun garde ennemi en vue. Les troupes en présence avaient du rejoindre les autres lors de l'attaque réalisée par le commando. Tant mieux. Rassuré, Tic Tac se permit même à hésiter pour le choix d'un Mako ou d'un Grizzly. Ce fut finalement le premier qui fut choisit. Le reste du commando était toujours au prise avec les ennemis. Cependant, les véhicules légers de la Milice venaient d'arriver et les renforts tentaient de prendre du terrain pour les prendre à revers. Red et Doc étaient sortis pour se placer à couvert dans les deux goulets. Recroquevillés contre des plaques métalliques, ils étaient bien mal pour affronter les miliciens. Boss se retrouvait quant à lui face aux autres. La situation du commando n'avait rien d'enviable. " Cet enfoiré de Tic Tac à dû se faire descendre ! " Alors, le Mako surgit de la bifurcation dans un bruit de moteur. Il se stabilisa entre la ligne arrière et le poste de commande. Sans attendre un autre appel, les N7 sortirent de leur couvert pour se précipiter vers le véhicule salvateur alors que leur compagnon ouvrait les portes. " Votre carrosse est arrivé ! " " Grouille toi Tic Tac ! " cria Red en montant avant de se retourner pour faire feu sur un groupe de miliciens audacieux et rapides. Les portes coulissèrent à nouveau alors que le Mako vira de bord. Boss s'était placé à la tourelle ouvrant le feu sur les hommes de la Milice. Puis, il arriva à l'encontre des véhicules légers. Waters n'hésita pas une seconde à les faire sauter. Le Mako put ainsi continuer sa route, sous les tirs adverses. Une autre explosion surgit, venant du poste de commande. Le commando N7 avait survécu et l'objectif réalisé. Ils avaient pour autant encore du pain sur la planche. " Ghost, on vient te chercher. "
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Tandis que le groupe de miliciens avançaient avec fierté en beaucoup de bruits, Anton observa plus particulièrement leur armement. Ils portaient tous un avenger ancienne génération. L'arme symbolique de l'Alliance à son commencement, et même encore maintenant mais avec une meilleur qualité et bien sûr plus cher. Mais l'avenger restait un modèle pour quasiment tous les mercenaires et gangs pour son faible coût et sa production très importante donc difficile à surveiller.

L'ironie de la situation devait être que ces armes était celles distribuées par l'Alliance à toutes ses colonies après l'attaque de la Citadelle par les geths. Lorsque ceux-ci étaient encore les ennemis numéro un. L’Alliance avait ainsi armé ceux qui se rebelleraient contre elle. Mais cela avait été le cas dans de nombreux moments de l'histoire.

En attendant Anton et ses compagnons se déplaçaient discrètement dans des hautes herbes suivant le bruit et ne laissant dépasser que la tête histoire de ne pas tomber par inadvertance sur un garde ou la fin des hautes herbes. Le chemin ne dura pas très longtemps et quelques minutes après avoir commencé à suivre le groupe de miliciens, ceux-ci s'arrêtèrent pour une pause ordre.

"Alors voila ce qu'on va faire, vous vous dispersez dans les rues autour de la place principale, puis vous vous approchez lentement des traîtres et vous les capturez en vie. Oui j'ai bien dit en vie. Le gouverneur ne veut pas d'effusion de sang" Le sergent de la milice avait une posture qui interpella Anton.

Il avait une attitude franchement semblable à celles des sergents instructeurs de l'armée. Son comportement et sa manière de balancer ses propagandes laissait Anton perplexe. De plus sa manière de parler différé de celle de ses subordonnés. Il parlait comme quelqu'un provenant d'un autre colonie. Mais impossible à Anton de se souvenir laquelle. Plus ils avançaient plus les doutes d'une influence extérieure étaient permissifs et possible. Anton décida de céder à son instinct, Eden Prime n'était qu'un jeu de dupe. Un énorme mensonge ou l'un des protagoniste agissait dans l'ombre.

Puis tandis que le spectre était toujours entrain de débattre avec lui même la milice s'éparpilla à l'entrée de la ville pour rejoindre leur place attitré. Le supérieur resta sur place. Il alluma son omnitech et lança un appel.

"Oui c'est moi. Tout se met en place, la milice locale va bientôt frapper les manifestants" Puis une voix rauque sortit de l'appareil, cependant le son ne permit pas à Anton de comprendre ce qu'il disait. Le soldat étranger coupa alors son appareil. Anton en profita de ce laps de temps pour sortir des fourrés et parcourir l'espace entre lui et le soldat. Cependant le soldat avait de sacré réflexes et il se retourna avant qu'Anton puisse arriver sur lui. Le soldat voulut crier à l'aide trahissant alors la présence du commando. Anton tenta alors son va tout et frappa l'humain violemment à la gorge. Le soldat tituba se prit la gorge tenta de parler mais fini par s'écrouler le visage ayant changer de couleur, son visage étant devenu d'un rouge vif. Anton inspecta les alentours et ne vit aucuns danger, il attrapa le corps sans vie et le tira jusqu'au hautes herbes. Le soldat était mort rapidement et sans bruit, Anton avait frappé sa glotte l'enfonçant violemment dans sa gorge, ne pouvant plus respirer le soldat était mort sans pouvoir trahir la présence du commando.

Anton commença la fouille de l'inconnue mais ni ses poches, ni la doublure de ses vêtements ne receler le moindre secret. Son omnitech pouvait par contre lui être utile. Anton se tourna vers Durzo

"Craque son omnitech" et son cousin ne se fit pas prier pour commencer, il allume le sien et se connecta à celui du mort. Pendant quelques secondes interminables, les seuls bruits brisant le silence était celui des flux de données et celle des petits grognements de Durzo lorsque quelque chose lui résistait. Puis Durzo se tourna d'un coup vers Anton le visage laissant entrevoir une déception.

"Je n'ai quasiment rien pu récupérer, les données se détruisaient d'elles-mêmes. Je n'ai pu récupérer que deux noms et un petit ordre de mission. Ce soldat devait faire le lien entre un certain colonel Romanov et un autre nommé major Sevchenko. Ce dernier ce trouverait à la surveillance du colis."

Bien qu’apparemment avare en information, ces données éclairé pourtant très bien la lanterne d'Anton. Ces noms ne provenaient absolument pas d'Eden Prime, son instinct lui avait donné raison. De plus les grades militaires laissaient transparaître une organisation para militaire de forte envergure et celles-ci étaient peu nombreuses à être pro humaines. La présence nauséabonde de Cerberus se faisait de plus en plus forte dans l'esprit du spectre. De plus le colis devait être le brouilleur ou un être important de l'organisation et celui-ci était protégé par l'organisation en personne.

Les réponses seront alors révélées pensa subitement Anton. Le spectre cacha alors du mieux qu'il put le corps et fit signe à ces compagnons de le suivre. Les coordonnées indiquaient par le Khar laissait entendre que le brouilleur se trouvait de l'autre côté de la ville.

Le petit groupe traversa une petite place totalement désertée pour atteindre une espèce de maison aux formes disgracieuses. le groupe se scinda se collant par deux aux deux côtés de la porte de derrière. Anton leur fit signe de se tenir prêt et Durzo força la porte de son omnitech, Anton entra en tête.

Rien ne semblait éveillé dans la maison. Cependant le soir laissait vite place à la nuit, les gens devront rentrer chez eux, la révolution n'avait pas du tarder à instaurer un couvre feu. C'est sur cette pensée que la porte d'entrée s'ouvrit subitement laissant entrer un homme de forte carrure, il était sans doute ivre vu sa démarche. Il beuglait vive la révolution d'un air de celui qui sort d'une cuite monumentale. Anton et les autres se penchèrent chacun derrière une cache éventuelle, laissant le poivrot fermer lentement sa porte.

Une fois fermée, il se tourna avec lenteur sa voix ne portant plus la moindre trace d’alcool.

"Vous pouvez sortir je vous ai vu. Vous êtes ce commando de l'Alliance que tout le monde recherche c'est ça ?" Anton sachant qu'il pouvait tuer cet homme à tout moment décida de jouer franc jeu.

"Je suis le spectre Anton Ardak envoyé par le conseil. Qui êtes vous ? Et surtout pourquoi ne pas avoir tenté de nous dénoncer ?" L'humain s'avança et alluma une petite lampe de chevet, il se posa sur son canapé tout sourire. Anton n'en revint pas.

"Content de vous revoir aussi Anton" Le major Golgov se trouvait là tout sourire sur un canapé. Le major avait combattu avec Anton durant le Grande Guerre sur l'opération marteau. Il était un sacré soldat. "Alors comme ça vous cherchez à libérer Eden prime cette fois." ...

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L'APRES CITADELLE « ... Les civils déchirés d'Eden Prime... »
Suite de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Mia marchait d'un pas décidé, mais tranquille. Elle savait pertinemment les enjeux, mais elle ne savait pas les forces en présence. C'était par amour pour Léo si elle avait acceptée ce rôle de missive. Elle avait parcourut un peu plus d'un kilomètre a pied en cinq minutes. Encore quelques dizaines de mètres. Elle voyait la maison d'Alfred. Une taverne antique, comme on n'en faisait plus depuis quelques centaines d'années. Elle toqua puis entra. Elle vit Alfred et ses comparses autour d'un corps. Elle l'identifia aussitôt : c'était une de ses connaissances d'enfance. Elle regarda autour d'elle : une table brisée, un tabouret éclaté, une bouteille et deux verres brisés. Une bagarre. Mortelle. Le tueur s'était enfuit aussitôt. Elle prit Alfred par les épaules et lui expliqua la situation du mieux qu'elle put : - " Alfred, je suis vraiment désolée. Je connaissais bien Bébel... Toutes mes condoléances. J'ai, enfin Léo a besoin de toi. Il parait que le loup a perdu sa peau. C'est surement une sorte de code entre vous mais c'est suffisamment important pour que tu viennes le voir il me semble.... " Alfred, d'abord surprit, se mit a réfléchir.... Léo devait avoir des doutes sur quelques éléments troublants, sinon il n'aurait jamais envoyé Mia. Ah... Sacré Léo. Envoyer Mia, c'était tout lui. Il sourit intérieurement en repensant aux délires qu'ils avaient régulièrement a propos de la relation Mia/Léo. Il retrouva son sérieux lorsqu'il se rappela pourquoi elle était venue. " Le loup a perdu sa peau ".... Un code qui changeait tout. Comme Léo, il venait de l'Alliance. La seule différence était qu'Alfred était a la retraite, pas Léonid. Léonid travaillait secrètement pour la Conseillère Humaine. Ou plutôt, leur amitié acquise durant la défense en 2187 avait valu une fidélité de Léonid envers la Conseillère. Léonid avait failli lui déclarer son amour, mais elle dut voyager, sur Thessia, sur Terre et dans d'autres endroits politiques. Puis Léo rencontra Mia, qui lui fit aussitôt oublier la future Conseillère. Ce qu'Alfred savait, c'était que l'Alliance, et surtout Melany Faith, avait fait ce qu'elle avait pu pour Eden Prime. Ce qui restait trop insuffisant. Il était a prévoir qu'une révolte aurait lieu. Mais Alfred pouvait imaginer que l'Alliance avait sous estimée et négligée cette pseudo menace. Il est vrai cependant qu'une telle révolte était forcément financée par quelqu'un ou quelque chose qui en avait réellement les moyens. Qui ou quoi, personne ne semblait le savoir, mais pire, personne ne s'en préoccupait. Un brouhaha se fit entendre. Alfred ouvrit la porte et la referma quasi instantanément. Ce n'était pas bon. On aurait dit que des anti-révolutions étaient dans la rue. (Cf le topic d'Anton pour comprendre) Il cassa le cadenas du coffre et en sortit deux sortes d'objets : des armes et une clef. C'était un passe partout adapté pour les éventuelles situations qui pourraient s'offrir a eux. Puis il prit la parole : - " Jeff, fait transiter les armes jusqu'à la maison de Jean. Quant a vous quatre, préparer vous a toute éventualité. Les armes, c'est pour chasser. Et nous allons en avoir besoin puisque nous allons sortir de la ville. Loin de tout ce tapage. T'as la carte, tu sais quoi faire Jeff. Mais je serais plus tranquille si tu pouvais l'accompagner, Robrend. Quant a vous, Mia, Joey et Olivia, suivez moi, nous allons nous rendre chez Jean. " Tous acquiescèrent. Une fois sorti, Alfred reprit cependant la parole : - " Va voir Olivia. Tu es frêle et agile, et très rapide. S'il se passe quoi que ce soit, tu nous préviens. Bon ou mauvais. Tiens, ça pourra t'aider...." dit-il en lui donnant le passe partout. Ils n'étaient donc plus que 3 a faire route, du moins dans les rues de la ville, étant donné que Jeff et Robrend faisaient route par les tunnels aménagés et qu'Olivia allait voir ce qui se passait. Une fois que le trio fut arrivé, tout se passa rapidement. Les salutations d'usages, et la mise au clair de la situation. Mais ils attendaient deux choses : des nouvelles d'Olivia, et les armes de Jeff et Robrend. C'était une sacré retrouvaille pour les deux collègues de l'Alliance. Ils s'attendaient a du mouvement, mais la, s'il y en avait, ils devraient bouger.
feat Lleyton Benam.[MJ] IVIA.Annaz.Demetra Laito.Chimera.Jehro Hawkins.[Civils]Melany Faith [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Anton resta quelques instants tant il ne s’était pas attendu à une telle chose. Quelques secondes auparavant il s'apprêtait à tuer de sang froid un civil désarmé, et sans le savoir celui-ci se trouvait être un ancien allié d'Anton. Un soldat de l'Alliance très professionnel et compètent.

Là sur le canapé se trouve le major Ivan Golgov, héros de l'Alliance sur l'opération marteau, médaillé à trois reprise. Et surtout une personne qu'Anton apprécie.

"Que fais tu ici Ivan, je t'avais laissé sur Piétas avec tes breloques et je te retrouves dans ce trou. Mais autant pour la politesse, ça fait plaisir de te revoir mon vieil ami." Ivan se leva et les deux militaires se firent une accolade digne d'une rencontre entre vieux amis.

Ivan qui avait beaucoup changé impressionna Anton par sa carrure de militaire et surtout de sportif. ce dernier retourna à son siège

"Je suis venu pour rejoindre ma sœur, la seule famille qu'il me reste. Je dois me faire tout petit depuis cette révolution comme tu le devines. Je fais tout pour quitter cette planète je ne veux pas que ma sœur souffre. Ma famille a assez souffert comme ça." Ivan avait le regard de celui qui est prêt à tout.

Anton avait bien connu cet homme et lorsqu'il était déterminé rien ne pouvait l'en dissuader ni l'arrêter vu qu'il est encore en vie.

Mais au moment ou le spectre s'apprêtait à répondre la porte de derrière s'ouvrit avec force et une humaine parfaitement splendide fit son entrée, elle tenait un pistolet serre et le pointait vers Anton. Soudain Durzo apparut comme par magie et d'un coup désarma l'humaine. Celle-ci ne bougea pas, Durn et Urn pointaient leur carnifex vers elle.

Ivan se leva et rejoignit rapidement la porte la porte grande ouverte pour la refermer avec précipitation.

"Je te présente ma sœur Anton, Irina. C'est le spectre dont je t'ai parlé." L'humaine changea alors totalement de caractère et Durzo lui rendit son arme.

Irina regarda alors tour à tour son frère et le spectre.

"Alors comma ça le conseil c'est enfin décidé à réagir" Elle semblait bravache et sauvage mais son regard trahissait un intérêt certain pour la situation. Anton la fixa quelques temps hésitant entre la trouver incroyablement belle ou terriblement dangereuse. Les deux surement. Anton se demandait jusqu’où il pouvait faire confiance à une personne avec qui il n'avait plus de contact depuis dix ans et sa sœur inconnue.

"Golgov se fut un plaisir mais je n'ai plus le temps je dois y aller, barricadez vous et ne sortez qu'en cas d'extrême nécessité. Durzo, Durn, Urn grimpez à l'étage." Puis alors qu'il s'apprêtait à suivre ses compagnons Ivan se leva et se mit devant lui.

"Je veux partir avec toi, Eden Prime est devenue invivable, et même si je ne fais plus officiellement partie de l'Alliance je dois combattre pour elle. Je ne peux pas regarder les gens d'ici souffrir plus longtemps." Ivan était décidé, Anton souffla mais une part de lui avait espéré une réponse comme celle-ci

"Et ta sœur tu vas l'abandonner ? nous ne transportons pas de civils dans cette mission, nous n'y survivrons même peut être pas." Ivan regarda alors sa sœur qui acquiesça

"Ma sœur appartenait aux servies secrets de mon pays, elle sait se défendre et surtout elle est une maître dans l'art de la discrétion. C'est définitif nous venons avec toi" Anton leur sourit et d'un signe de tête les invita à le suivre. Une fois à l'étage il vit que ses compagnons avaient déjà commencé le travail. Les villes d'Eden Prime ayant subi de nombreux dégâts suite aux attaques consécutives, nombres de bâtiments se trouvait être des préfabriqués cohabitant les uns aux autres. passer par les toits rendraient la traversée de la ville beaucoup plus rapide et sûr. Restait qu'aux changement de rue, le truc devra descendre des préfabriqués traverser une rue et grimper sur un autre de ces bâtiments coloniaux.

Le reste du voyage devrait malgré tout être assez facile et sans danger. La milice étant occupée à mater des manifestants et surement par les tirs orbitaux effectuées plus tôt dans la journée. Anton se tourna vers ses compagnons

"Bien à partir de maintenant plus un mot, nous traversons direction nord, nord est, le brouilleur est quelques centaines de mètres en retrait de la ville. mais une chose il faudra être particulièrement attentif, nous ne connaissons pas l'ampleur du mouvement ni même toutes les factions qui sont en place. Une chose est sûr quelqu'un ou un groupe est derrière tout ça. Sur le site du brouilleur nous aurons affaire à des soldats entrainés alors pas de folie. En avant" et le spectre leva la fenêtre de la chambre d'un des deux Golgov. Il agrippa le rebord du toit puis grimpa à la force de ses bras. Une fois a sommet le spectre se pencha et aida un par un chacun de ses compagnons. Une fois tous en haut la traversée put reprendre, toujours direction nord, nord-est ...

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DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE « ... La vérité devra être révélée ... »
Ghost avait été exfiltré sans problème avant que le Mako ne trace son sillon dans la plaine d'Eden Prime. Les N7 avaient le temps de souffler après ces sensations fortes. Ils y étaient habitués et pour le moment tout allait pour le mieux. Cela dit, il fallait mieux entamer le restant de la mission un peu plus reposé. Le centre de commande des défenses sol-espace était hors d'état de nuire. Un objectif réalisé, il fallait maintenant déterminer le prochain. Après plusieurs minutes de route, le Mako se stabilisa, au plein milieu de la plaine. Boss passa la tête vers l'arrière du véhicule afin qu'il puisse fixer les objectifs. Le leader activa une carte holographique d'abord en planisphère avant de la tendre en horizontale. " Les objectifs sont variables mais la prochaine cible probable est le brouilleur. Si le Lieutenant Benam a décidé de rejoindre le combat il doit être en route à l'heure qu'il est. " " Et ensuite on renverse Vergès, le tour est réglé. " plaisanta Tic Tac. " Boss, tu peux pas les contacter histoire qu'on soit coordonné? " " Je me base sur des suppositions. On reste dans la logique que nous sommes seuls sur ce coup là. Le brouilleur est positionné en périphérie de ville dans un bunker. Ghost, quelle est ta portée? " " Mon record est de deux kilomètres. " dit il, c'était un bon score mais d'autres avaient fait mieux. " On va te placer sur ce toit, tu nous couvrira. La distance doit être d'un kilomètre, si ce n'est moins, tu pourra donc tirer en toute liberté. Si tu vois des renforts arriver, tu nous préviendra et il faudra que tu tire sans sommation. " lui répondit Boss tout en indiquant les placements sur sa représentation holographique. " Et nous? " " On ira nettoyer l'intérieur. " " Autant dire qu'on plonge en enfer, après tout, c'est habituel. " plaisanta une dernière fois Tic Tac. Waters put reprendre sa position avant que le Mako ne se remette en route. Ils avaient un certains temps de trajet, un peu de répit, mais l'excitation de la mission revenait petit à petit. Vivre par l'épée dit le dicton ...
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Dans la brume électrique « ... Les civils déchirés d'Eden Prime... »
Robrend et Jeff étaient dans les tunnels. Ils progressaient lentement mais surement, regardant si personne ne les observait. Personne en vue sauf des rats... C'était déjà ça. Ils purent néanmoins observer quelques caméras de sécurité fixes, qui ne pouvaient tourner. Leur placement laissait un grand angle mort. C'était les caméras installées par les quelques chanceux du projet Ascend, le projet de reconstruction d'Eden Prime par ses habitants. La plupart croyaient que c'était une légende, mais visiblement non. Jeff et Robrend avancèrent en silence, évitant le champ de vision des caméras : ils n'avaient a première vue aucune raison de se méfier, mais quoi qu'il arrive, ne pas se montrer restait le plus prudent. Le meilleur moyen de passer inaperçu est de faire croire qu'on est parti il y a longtemps. Ils avaient du sacrifier une mitrailleuse pour pouvoir avancer comme prévu et il ne restait donc plus qu'un fusil d'assaut, trois pistolets et un fusil a pompe. Ils arrivèrent au numéro indiquant la maison de Jean. Ils firent le moins de bruit possible en montant l'escalier, mais Robrend posa la caisse et prit la parole : - " Jeff, j'ai le sentiment que de toute façon ils viendront utiliser le tunnel. J'y reste pour surveiller les armes au cas où. Je sifflerais trois fois en cas d'alerte, et je beuglerais trois fois si la voie est dégagée. " Jeff acquiesça et grimpa sur l'échelle. Il monta les barreaux puis souleva la trappe. Il vit Mia, Joey et Alfred qui venaient d'arriver et qui étaient en train d'expliquer la situation. Alfred vint aider Jeff a sortir puis lui dit : - " Ça c'est bien passé ? Où est passé Robrend ? Et la caisse ? " Souriant, Jeff lui répondit : - " Pas d'inquiétude, Robrend est juste en bas et il surveille la caisse. Tu leur a parlé de ton projet? Ils sont d'accord ? " - " Oui. On venait a peine d'arriver quand tu es apparut, mais j'ai réussi a les convaincre. Léonid me connait bien et sait que nous n'avons pas d'autres solutions. " Il prit Jeff par les épaules et lui dit : " En réalité nous allons nous séparer. Avec Léonid et moi, ainsi qu'avec un ou deux volontaires parmi, nous vous serions bien plus utiles en ville. Comme espions. Je sais de quoi je parle ne t'inquiète pas. Je pensais te prendre ainsi qu'éventuellement Olivia. Comme ça, Robrend, Jean et le reste pourraient aller en sécurité loin de la ville, le temps que ça se calme. Mais nous attendons des nouvelles d'Olivia pour nous décider... Lorsque nous sommes sortis, il y avait l'air d'avoir quelque chose en centre ville et elle est partie vérifier. Juste avant de nous quitter nous avons convenus que sans nouvelle d'elle d'ici trente minutes, elle me rejoindrait en passant par les tunnels. Quoi qu'il arrive.... Nous ne reviendrons pas en arrière. Léonid, moi, toi si tu es d'accord, et Olivia, nous resterons en ville, ou du moins dans le périmètre actif. " - " J'apprécie, Alfred, mais je vais les accompagner. Nos chemins se séparent ici, en tout cas bonne chance. On vous laisse un fusil a pompe et un pistolet au cas où. " Ils se serrèrent la main, longuement. Puis tout le monde, sauf Léonid et Alfred, s'en allèrent. Les deux meilleurs amis étaient seuls. Il ne manquait qu'Olivia. Léonid prit la parole : - " Prêt a reprendre l'espionnage ? Oh je sais, ça ne vaut pas le vieux maquis de 87, on n'a aucun ennemi actuellement... Dommage d'ailleurs, je dois reconnaître qu'on s'était bien amusé. Et tu te souviens de la petite Melany ? Tu sais pourquoi on fait ce qu'on fait actuellement ? " Il finit sa phrase sur un sous entendu auquel Alfred répondit : - " Si je m'en souviens ? ! Pardi.... Je te signale que c'est toi qui la draguait hein.... Mais elle avait souffert, elle avait perdue une amie si je me souviens.... En tout cas, oui je sais pourquoi on le fait. Elle t'avait sauvée la vie en se portant volontaire. Je sais qu'il y a trois ans elle est devenue Conseillère ou quelque chose du genre non ? " - " Oui. Conseillère Humaine. Melany Clémence Rosamund.... Ecoute on a beaucoup déconné sur mes sentiments a son égard et ainsi qu'avec Mia, mais.... C'est sérieux cette fois. On est dans la merde. On ne sait pas si l'ennemi viendra, ni s'il est a l'intérieur ou a l'extérieur... Beaucoup d'inconnues. Mais je sais une chose : la Conseillère ne laissera pas tomber cette planète. Et il y a quelques mois encore, je correspondais régulièrement avec elle. Elle voulait aider la planète...." Ils soulevèrent la cache d'arme. Il y avait assez de matos pour un commando, mais ils n'en auraient pas besoin. Ils n'étaient pas la pour infiltrer et tuer, seulement espionner et aider des éventuels sauveteurs. Ils prirent un fusil de précision pour Léonid, un fusil d'assaut pour Alfred, et un pistolet pour les deux, une combinaison noire pour chacun qu'ils passèrent en dessous de leurs habits. Hormis le fusil a pompe, destiné a Olivia, ils ressemblaient plus a des freelances ou des civils pro révolutionnaires qu'a l'inverse... Pendant ce temps, Olivia était en centre ville....
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Anton regardait Irina prendre pied sur le toit du préfabriqué, habitation très spécifique aux colonies peu importantes ou pas assez riches en ressources. La longue chevelure, d'une couleur blond céréale, de la jeune humaine absorbait toutes les pensées du spectre. Anton avait toujours été perplexe et fasciné par cette pilosité caractéristique de la race humaine et seulement elle, parmi les races dites intelligentes. mais alors que le spectre reprenait ses esprit un coup de feu retentit. Le lieu du bruit se trouvait à quelques rues à l'est de la bâtisse d'Ivan. Tout le petit se jeta sur le sol qu'était le toit du bâtiment, mais le coup de feu n'était pas dirigé vers eux.

En effet, une série de cri se firent entendre, certain de rage d'autres de douleur mais pour la quasi totalité de surprise et de peur. La situation semblait prendre une tournure que n'avait pas prévu les personnes qui s'y trouve. Anton se rappela soudain de l'histoire du garde à l'orée de la ville. Les contestataire était en pleine manifestation pacifique. Surement que la milice révolutionnaire avait voulu faire du zèle.

Un mégaphone emplit soudain l'air d'un grésillement désagréable, puis une voix laissant transparaître une autorité qui ne pouvait provenir que d'un soldat. Cette voix s'exprimait avec calme mais laissait entendre qu'elle ne supporterait aucunes désobéissance.

"Je suis le major Kiril je dirige les forces révolutionnaires pour une Eden Prime libre. Et je peux vous dire une chose, vous êtes entrain de commettre un crime. Vous agissez contre l'avis des autres, vous voulez empêcher le peuple d'Eden Prime, vos familles de sa liberté en les soumettant à la tyrannie et à la paresse d'une société corrompu. Mes ordres sont de permettre aux citoyens de saisir leur liberté, vous en êtes le dernier obstacle. Rendez vous et il ne vous sera fait aucuns mal, nous vous apprendrons à aimer cette liberté qui sera votre. Résistez et nous serons contraint d'agir par la force. La liberté nous donne carte blanche alors réfléchissez."

Anton sentit alors que tout allait déraper, la voix à la fois sûr et sévère de l'homme au micro lui rappelait celle des commandos lors d'une négociation avec des pirates ou des terroristes. La fin était toujours la même. Et comme pour donner raison à Anton, une série de cris indignés se firent entendre, seul certains mots parvinrent au spectre mais il sut alors que ça allait dégénérer. Il pouvait entendre des "monstre", "assassin" et autres monter des rues de l'est. Sachant que cela allait forcément finir dans un bain de sang, Anton fit signe à ses compagnons de poursuivre le voyage.

Anton regarda quelques temps vers la direction du brouilleur, nord, nord est, puis il se décida à lancer définitivement la mission d'Eden Prime. Anton regarda vers le toit de la prochaine maison et n'y vit aucunes fenêtres, le trajet encore assez sûr rasséréna le spectre qui prit un peu d'élan avant de sauter vers le prochain toit. Le spectre atterrit par une roulade qui rendit son saut suffisamment peu bruyant pour ne pas alerter d'éventuel résidents.

Mais alors que Durzo sautait à son tour, le premier coup de feu se fit entendre, suivit d'une myriade d'autres. On aurait dit qu'une guerre aussi soudaine que violente venait d'éclater. Anton sentit le toit vibrer sous les déflagrations. Des cris de douleurs, de peur et d'agonie retentirent et ensevelirent l'esprit du spectre tel les cris des mythiques Banshees des contes humains. Il se rappela soudainement Khar'shan, la Grande Guerre, les morts, la sueur, les monceaux de corps, ... . Anton fut pris d'une haine sourde qui transforma son esprit en cratère ne demandant qu'à déversé sa colère. Ses victimes, encore une fois de la bêtise demandaient vengeance. Et le spectre se jura d'être celui qui exercerait cette vengeance.

Puis Anton reprit le contrôle de son esprit, évacuant les cris, les tirs, la vengeance. Il redevint le spectre en mission pour détruire le brouilleur. Il fit signe à ses compagnons de se dépêcher, il fallait profiter de ce moment de latence dans la surveillance de la ville pour passer tels des spectres. Mais Anton vit alors que ses compagnons avaient vu et compris. Ils lui firent tous signe qu'ils étaient prêt comme jamais. Rien ne pouvait donner tant de ferveur à une mission qu'une raison aussi violente que la vengeance. Mais mal canalisé, cette vengeance pouvait tout aussi mener une mission à sa perte.

Mais aux regards de ces compagnons, Anton comprit que la vengeance ne serait que bénéfique, ces révolutionnaires allaient payer et rien ne les protégeraient de cette vengeance implacable. peut pas aujourd'hui ni demain, mais un jour ils allaient tous payer. Définitivement.

Tandis que les cris des agonisants, des souffrants et les ordres des miliciens striaient l'air, le groupe avançant tant et si bien qu'ils eurent l'impression que toute la ville puait la connivence au massacre, personne ne regardant ni même ne criant, rien, ils se terraient tels des lâches et des pleutres. Pourtant en lisant l'histoire de cette colonie, Anton y avait découvert la défense des habitants face à l'envahisseur Cerberusien. Qu'était devenu ce courage ? Peut être manquait-il un leader comme la conseillère Faith le fut ? Peut être le passage du spectre Shepard avait été bien plus important qu'un simple transfert de données. En tout cas, Anton ne voyait nul part cette fierté ce sens du sacrifice parmi ce troupeau de moutons.

En tout cas la destruction du brouilleur rendra peut être la dignité à ce peuple autrefois fière. Mais peut être que les paroles mielleuses et le mensonges avaient paru plus doux que le combat. Peut être que la suite de combats avait miné le moral des habitants. En attendant, Anton vit enfin, depuis un toit plus haut que les précédant, la fin de la ville. Seulement une patrouille d'une trentaine d'hommes surveillaient l'immense porte d'entrée. Deux énormes spots éclairaient la sortie de la ville dans un vas et viens si rapide et une protée si longue qu'un assassin drell devrait courir le sprint de sa vie pour l'esquiver.

Mais loin de démoraliser le spectre, cela renforça l'idée qu'il en serait encore plus facile de quitter la ville. Les maisons en bordure donnent accès à la sortie de la ville. Escalader le toit de l'un d'elle permettrait alors de quitter en toute sécurité la ville. Car le grand nombre de soldats à une entrée de ville démontre deux choses, un que quelque chose menace la ville et deux qu'il y a moins de soldats aux autres endroits. De plus avec les émeutes, les gardes risquent de porter plus d'attention à l'intérieur de la ville qu'à l'extérieur. Restait à atteindre le toit de ce bâtiment.

Quelques signe d'Anton suffire pour faire comprendre à ses compagnons qu'ils devaient quitter la sécurité relative du toit pour traverser la rue et atteindre la maison se trouvant en face. Après quelques regards pour être sûr que tous étaient prêt, Anton descendit du toit. Il atterrit lourdement dans la pelouse du résident. Anton scruta alors rapidement mais sérieusement les environs et aida son cousin à descendre à son tour, puis Ivan et Irina. Durn et urn se laissèrent tomber lourdement au sol mais rien ne vint briser l'habituel série d'ordre lointains et le silence les entrecoupant.

Anton s'avança lentement sur la route en terre, le groupe ne fit aucuns bruits pas même les deux krogans pourtant peu adepte de ce genre de missions. La pelouse de la maison qu'ils visaient sembla être une sorte de libération et le groupe s'avança plus vite encore pour atteindre l'arrière de la maison. De là ils découvrirent une petite échelle menant directement aux toits, souriant de leur chance, Anton y grimpa rapidement et il vit alors qu'une espèce de barrière séparée la maison de l'extérieur de la ville. Redescendant, Anton traversa une espèce de plante servant de barrière naturel pour le jardin du résident. Après un scan omnitech, la barrière se révéla électrique et reliée à un réseau central, si la barrière venait à être sectionnée le réseau centrale alerterait la sécurité.

Durzo s'avança alors et indiqua à son cousin qu'il pouvait s'en occuper. Après quelques temps, Durzo fit signe au groupe de se dépêcher de passer la barrière ce qu'ils firent non sans appréhension. Au bout d'une dizaine de mètres après avoir quitté la ville, Anton se tourna vers son cousin

"Qu'as-tu fait ?" Durzo sourit à pleine dents "J'ai coupé la sensibilité de la barrière, seulement pour quelques seconde. Seulement j'ai dû laisser une "empreinte", si quelqu'un inspecte la barrière il trouvera la preuve de cette manipulation. J'ai utilisé le code de l'omnitech du soldat que tu as tué. Si jamais ils trouvent son corps et ma manipulation ils sauront qu'on est passé. Si jamais ils ne trouvent pas le corps alors ils penseront peut être que c'est lui qui l'a fait. Cela dépendra de son importance."

Anton sourit à son tour et posa sa main sur l'épaule de son cousin "Félicitation cousin. Mais maintenant nous devons avancer vers ce brouilleur de mes deux" Anton pointa tout en parlant une espèce de masse grisâtre que les reflets des spots de sécurité laissaient parfois entrevoir. Une espèce de bunker se dressant telle une verrue informe dans la plaine verdoyante d'Eden Prime.

"Et je pense pas qu'ils nous accueillerons très chaleureusement" ...

DANS LA BRUME ELECTRIQUE « ... Vous ne pouvez lutter contre la fatalité ... »
Romanov était toujours installer confortablement dans le fauteuil du feu Gouverneur Almastius Montford. Il avait même prit ses aises en se servant un peu de cognac, récupéré dans la réserve, et fumant un cigare de l'ancien propriétaire. Ici, le Colonel de Cerberus pouvait absolument tout coordonner alors que les ennuis commençaient à peine. - Colonel, nous avons des nouvelles du complexe ... il a été saboté et les défenses ne sont plus fonctionnelles. Il aspira sur son cigare avant de relâcher un peu de fumée, son visage désormais tout à fait neutre sur le plan sentimental. C'était une mauvaise nouvelle mais prévue. Tant que le brouilleur restait actif, l'opération pouvait continuer. Ce Jehro Hawkins avait reçu les espoirs de la Chimère et il n'avait pas intérêt à la décevoir. - Mettez moi en contact avec le Major Sevchenko, dit il finalement. ----- Après avoir prit et vidé le spatioport avec brio, le Major de Cerberus s'était rendu au hangar du brouilleur. Avec une bonne garde, sa mission était désormais de le protéger. Un peu plus tôt, Romanov l'avait prévenu d'une attaque sur le complexe de défense sol-espace, c'était bientôt son tour. Le fanatique biotique allait devoir stopper la menace ici bas si ce n'est au pire des cas, gagner du temps pour l'opération. Les patrouilles et les défenses internes avaient été renforcées. L'intérieur du hangar était devenu une véritable place forte qui n'était pas pour autant imprenable cela dit pour y survivre il y faudrait désormais beaucoup de la chance. Oui, le talent n'y ferai rien dans cette entreprise. - Major ! Nous avons perdu une clôture en sortie de ville. - Donnez l'ordre à des miliciens présents d'aller identifier la source de ce problème ... Le plan de contre-attaque avait été prévue et à vrai dire aucune action ne pouvait surprenante tant la prévisibilité des objectifs était grande. - ... N'indiquez rien aux patrouilles mais prévenez le personnel interne du hangar. Si une quelconque menace s'approchait d'eux, elle tomberai certainement dans ce piège rustre. La victoire ne faisait aucun doute dans l'esprit de Sevchenko, cela dit si cela marchait, il y aurai moins de pertes. Puis un voyant s'alluma prévenant une entrée de communication, elle fut acceptée au vu de sa provenance. - Ici le Colonel Romanov, rapport de situation. - Nous avons repéré un dysfonctionnement. Des miliciens internes à la ville vont vérifier cela, nous nous tenons quant à nous aux abois. L'attaque est prévisible et même imminente. ----- - Parfait. Romanov, terminé. Le Colonel sourit. Les désagréments n'en étaient pas tellement, l'opération n'était pas encore considérée en danger malgré un revers apparent avec le sabotage du complexe de défense. Seul les idiots regardent ce qu'il y a en surface. Et ici, le dicton se marie parfaitement avec Eden Prime. - Colonel, nous avons terminé de décrypter la transmission ... je vous la passe : " Ici le Major Waters des forces spéciales de l'Alliance Interstellaire, nous émettons sur un canal crypté prioritaire de l'Alliance. Si vous êtes toujours en vie et menez une résistance contre l'adversaire, contactez nous sur celle-ci " Bien que c'était encore une fois parfaitement prévu, le tout s'éclairait. Les forces de Cerberus venaient donc d'identifier clairement l'ennemi, c'est une chance. Chance dont ne dispose pas le camps adverse.
feat IVIA. Lleyton Benam. Demetra Laito. Annaz. Jehro Hawkins. Chimera. Anton Ardak. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Dans la brume électrique
« ... Les civils déchirés d'Eden Prime... »

Olivia était cachée dans l'ombre d'une fenêtre quand la bataille s'engagea.

Elle se souvient comment elle était arrivée : elle s'égarait dans la foule dense, joyeuse, puis fit mine de rentrer chez elle en prenant une maison au hasard et en l'ouvrant avec son passe. Par chance, la maison possédait un étage et les propriétaires n'étaient pas présents. Elle vit une cave et y entra : il s'agissait bien du passage vers le tunnel mais il était obstrué. Cela lui prendrait trop de temps a moins de tirer dessus pour déboucher. Elle monta a l'étage et observait la pseudo bataille : les résistants se faisaient tailler en pièce par la Milice. Trop forts pour de simples miliciens. Soit il s'agit de membres de clans, soit d'organisations illégales. Soleils Bleus, Berserkers, Eclipse, pour ne citer que les plus gros gangs. Mais la seule organisation qui pouvait souhaiter voir tomber Eden Prime était Cerberus. Pourtant, tout semblait indiquer l'inverse, si Eden Prime voulait être capturée par Eden Prime, pourquoi vouloir faire accéder les habitants a la liberté ? Il semblait donc que ce n'était pas Cerberus, si troublant que cela puisse paraître. Cependant c'était pire que ce que pensait Léonid puisqu'il faudra sûrement en réalité de reprendre ce fameux maquis, même s'il ne voulait pas le reconnaître. Elle retourna dans la maison la plus proche qu'elle avait ouverte avec le passe. Elle maudit le ciel de n'avoir pas demandé a Alfred une arme mais réussit, par une savante habileté, a ramasser une arme dans la rue, arme des résistants. Elle tira, le bruit fut pratiquement étouffé par ceux de dehors, et dégagea le passage du tunnel. Une fois débloquée, elle jeta l'arme et descendit en rebouchant sur son passage comme elle put. Si la Milice passait, a moins qu'ils ne tirent dessus eux aussi, ils ne pourraient pas passer. Elle referma la seconde trappe de secours, pour faire des gravats un rempart. Ainsi, s'ils déblayaient, ils devraient casser cette petite trappe en métal qui se ferme comme un sas, presque hermétiquement.

Elle suivit l'égout et les flèches, retrouvant la maison de Jean. Elle eut la surprise de rencontrer Alfred et Léonid et prit la parole :

- " Les Miliciens ont tirés sur les résistants. Je crois que l'affaire est plus grave qu'on ne le pensait. Je me suis faite la réflexion de qui pouvait aider, extérieurement ou intérieurement. Je pense qu'on peut totalement enlever Cerberus, ils voudraient capturer la planète et se venger de la résistance durant la Grande Guerre et..."

Elle n'eut pas le temps de finir, Léonid lui coupa la parole :

- " Dorer ses fers a un peuple pour lui faire oublier qu'il est attaché est un système astucieux que beaucoup ont testés. Cela ne doit pas pour autant nous faire rayer Cerberus de la liste. Si tu raisonnes comme cela, enlève tous les gangs, je ne vois pas quel gang voudrait proclamer la liberté et l'indépendance d'un peuple. A moins d'y avoir quelque chose de gros a y gagner, et dans ce cas, Cerberus comme Eclipse en passant par les Soleils Bleus, auraient une bonne raison de faire cela. D'autant qu'il ne s'agit pas d'attaques, mais de qui a fournit le matériel. Il pourrait très bien s'agir d'un obscure PDG d'une entreprise de fabrication d'armes au lieu de gangs ou d'organisations illégales. "

Alfred enchaîna :

- " De toute façon, nous n'avons aucune preuve de qui est derrière ça et pourquoi. Ce que nous faisons ne sont que spéculations hasardeuses. Moi j'ai besoin de preuves solides, tout comme l'Alliance. Je pense d'ailleurs que le brouilleur mis en place sera un des premiers objectifs si un commando débarque, ou si l'Alliance intervient, ce qui arrivera presque assurément. Je propose donc deux options : soit essayer de sortir, auquel cas nous devrions rencontrer des barrages sauf en suivant l'égout, soit essayer de chercher ce brouilleur. Dans un cas comme dans l'autre il faudra éviter les patrouilles, les descentes de maisons et rester sur ses gardes. Ils ne connaissent normalement pas les tunnels, même les plus bavards ont fermés leurs langues sur ce secret, et la plupart de ceux qui étaient au courant sont morts ou font maintenant partie de la résistance, dont nous. Quant a la faible portion de ceux qui sont encore en vie... La plupart sont partis d'Eden Prime. Pour ne citer que la plus connue Léo.... Miss Faith par exemple. "

- " Nous aurons besoin d'un émetteur / récepteur. Je peux retracer les canaux privés de l'Alliance, je les connais par coeur s'ils ne les ont pas changés, mais j'ai besoin que ce foutu brouilleur soit détruit. Du coup... Nous ne sommes pas un commando, je doute qu'on puisse détruire le brouilleur, mais on peut essayer d'aider ceux qui en seraient capable. Le mieux est encore d'aller au brouilleur et de voir ce qui s'y passe. J'ignore si le tunnel dessert le brouilleur, mais le plus sûr, c'est d'aller vers le sud. "

- " Pas d'accord, vers le nord plutôt, le sud c'est la que sont partis les autres, les connaissant ils fonceraient sur le bunker s'il s'y trouvait. "

- " Va pour le nord. Je me demande quelles surprises nous rencontreront. Oh j'oubliais, j'ai pris des bâtons luminescents qui éclairent quand tu plies les extrémités et puisque nous devrons sortir de la ville, Olivia, je te passe la mini radio.... Quant a toi, Alfred, je te donne un pistolet a fusées éclairantes. Niveau arme, Olivia tu prends un pistolet, moi je prends un fusil de précision et toi Alfred, ton bon vieux fusil d'assaut. "

Sur ces paroles, ils s'équipèrent et prirent la direction du nord. C'était pile ou face mais le nord de la ville était plus propice a l'installation d'un brouilleur, par les plaines facilement observables et pouvant être bien protégées d'intrusions. Mais ils s'en moquaient, ils avaient eus moins de chance lorsque Cerberus avait débarqué il y a une bonne dizaine d'années et ils s'en sortirent... Alors pourquoi maintenant ils risquaient de mourir ? Il fallait détruire le brouilleur et envoyer un message de secours, rien n'était plus urgent.

[MJ] IVIA - Anton Ardak - Chimera - [Civils] Melany Faith

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Anton s'arrêta sur ses mots. Ses pensées absorbées par la forme grisâtre du bunker en amont de la ville. Ce bunker donnait l'impression d'être imprenable, mais avait surtout le désagréable avantage de situer à distance très faible de la ville. Ainsi au moindre coup de feu, la milice pourrait intervenir et prendre en tenaille d'éventuel assaillant. Mais ce problème en était un faux, en effet le commando de l'Alliance ne devait pas compter plus d'une dizaine de membres et le groupe du spectre était constituée de six membres. Pas de quoi prendre frontalement un bunker.

Cependant, Anton n'avait pas pensé un seul instant de prendre ce bunker de front. Depuis le début, Anton avait compté sur deux chemins possibles, les égouts qui doivent forcément passer sous ou à côté du bunker pour en vider les fosses d'assainissement, ou encore les aérations. Les fosses d'assainissements avaient paru être la meilleur solution parmi les deux, les sorties d'aérations se trouvant souvent au sommet du bunker gardait par des hommes en arme.

Il suffisait pour Anton de trouver la sortie des égouts, souvent à proximité d'une rivière ou d'un lac. Et d'après les scan des sondes du Khar, celle-ci se trouvait à environ deux cent mètres sur la gauche du bunker. Le spectre observa alors le chemin à suivre, ils allaient devoir faire un détour par la gauche pour esquiver les spots de sécurité de la porte d'entrée croisée avec ceux du bunker mais le chemin ne serait pas dangereux ni même extrêmement rallongé.

Anton se retourna vers son groupe, les deux krogans étaient exaspérés par ce voyage discret et n'arrêtaient pas de regarder rêveusement la porte d’entrée et ses gardes. Anton les suspecta de vouloir foncer dans le tas. Les deux humains regardaient nerveusement les barrières de sécurité de la ville, Anton fut encore une fois sous l'emprise de la beauté de cette femme humaine, sa longue chevelure tombante et sa tenue moulante laissant observer les formes plus qu'agréables de cette
humaine. Durzo lui couvait le bunker du regard, il semblait perplexe.

Le spectre leur fit signe de le suivre et sans attendre se mit à avancer avec rapidité et souplesse au milieu de cette plaine éclairée grâce aux spots de sécurité. Les herbes de cette plaine, nourrit par une terre fertile et des pluies abondantes, étaient vertes et assez hautes pour toucher le bas ventre du spectre, en cas de rencontre avec une patrouille, ils pourraient se coucher et disparaître à la vue de gardes peu zélés.

Petit à petit, le groupe gagna la rivière ou se déversait les eaux usées de la ville. La bouche d'égouts était étrangement ouverte, la grille fermant son ouverture se trouvait dans les eaux groupies stagnant à l'entrée de la bouche d'égout. Anton vit alors quelques humains, trois plus exactement en sortir et se grouper, l'un d'eux, un homme tenait un bâton fluorescent, les deux autres, un homme et une femme. Anton fit signe à ses compagnons se cacher derrière les herbes hautes. Anton fit signe à Durzo de le suivre et à Ivan et Urn de contourner la bouche d'égout.

Anton observa alors les trois humains plus longuement. Il y avait un humain qui semblait être le leader de ce petit groupe, ils étaient faiblement armé, mais surtout ils semblaient posséder un entraînement de militaire. Mais l’observation dû être écourté, les trois humains se préparaient à rejoindre les hautes herbes ou devaient se trouver Ivan et Urn.

Anton bondit à travers les herbes et atterrit à quelques pas de l'humain semblant être le chef, avec la rapidité d'un tueur entraîné, Anton désarma l'homme et lui colla dans le même geste son sabre à quelques millimètre de son visage. Durzo tenta d'attraper la femme mais elle réagit avec fougue frappant Durzo à la tempe le faisant tomber à genoux, alors que le deuxième homme voulait pointer son arme sur le butarien, Ivan et Urn sortirent à leur tour. Ils pointèrent leur armes sur l'homme et la femme. Irina et Durn laissèrent sortir le canon de leur armes des fourrées tout en faisant bien attention à ne pas être vu. Durzo se releva en grommelant et attrapa les armes des deux humains en prenant bien garde de ne pas s'approcher de la femme.

"Bien maintenant nous devrions pouvoir discuter de manière civilisé, je suis Anton Ardak, spectre en mission pour le conseil. Cette planète a cessé d’émettre et le conseil a décidé de m'y envoyer enquêter. j'ai donc quelques questions à vous poser. Que faites vous ici ? Qui se cache derrière cette soit disant rébellion ?"

Étrangement Anton sentait que ces humains ne faisaient pas partie du complot. Leur allure de civiles couplé avec leur évident entraînement militaire. Un entraînement qui semblait ancien, comme si les réflexes c'étaient rouillés. Anton avait vu que l'humain de tête avait vu Anton et aurait pu au moins se défendre mais quelque chose avait semblait paralyser ces réflexes. Tout ces détails qui faisaient penser au spectre qu'il avait affaire aux maquisard de l'invasion de Cerberus. Et ils semblaient reprendre du service au vu de leur équipement.

Cependant Anton se tint sur ses gardes attendant les réponses qui décideraient s'ils resteront en vie ou non ...

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Dans la brume électrique
« ... Les civils déchirés d'Eden Prime... »

Tout étonné, Léonid comprit rapidement la situation mais ne put parer. Olivia essaya de se débattre et y arriva en tapant la tempe pendant qu'Alfred allait mettre en joue celui ci. Pourtant, un krogan et un humain surgirent, mettant en joue eux aussi, et Olivia et Alfred n'avaient d'autre choix que de se laisser prendre leurs armes

Léonid recula de deux pas, assez pour pouvoir parer le canon du fusil en cas de coup fourré. Il disait être Spectre du Conseil et en effet, il en avait entendu parler, mais il se méfiait. Pourtant, il regarda Olivia et Alfred, et leur fit signe de s'asseoir, puis il prit la parole :

" Léonid Kolzov. Je suis plus ou moins de l'Alliance, officiellement a la retraite, je m'occupais de renseigner la Conseillère Humaine sur sa planète natale. Elle et moi nous sommes connus durant notre résistance contre Cerberus et c'est une très bonne amie. Je savais qu'elle enverrait de l'aide, mais je n'aurais pas imaginé un Spectre. J'imagine cependant que votre premier objectif est surtout le brouilleur ? Et bien sur ce brouilleur... Nous pouvons vous aider a y entrer, mais nous ne pourrons guère faire plus. A vrai dire, nous avions espérés croiser un commando qui lui, pourrait s'en occuper. "

Il reprit son souffle et s'avança vers le Spectre. Il prit dans sa main une clef, sourit en repensant à son utilisation et dit :

" Nous avons une radio et nous voudrions faire passer un message dès que le brouilleur sera détruit. Ce que nous venions faire, comme je l'ai dit il y a quelques instants, était de fournir une quelconque aide a quiconque voudrait détruire ce maudit brouilleur. "

Il se remémora la dernière question : "Qui était derrière tout ça ? ". Si le Conseil était impliqué.... C'était plus grave que ce qu'il pouvait penser. Un gros gang ou une grosse organisation serait donc derrière.
Il reprit donc la parole en s'approchant du Spectre, comme en confidence :

" Nous n'avons aucune preuve ni certitude. Ce que nous savons c'est que la Milice a tirée sur les résistants. D'autre part, le fait que vous soyez ici implique que tout ceci est plus gros.

Pour être franc avec vous.... J'aurais bien vu Cerberus, mais ça ne colle pas vraiment... La dernière fois on les a repoussés en les faisant souffrir et je ne vois absolument pas leurs intérêts a vouloir, soit disant, nous aider. Franchement, j'aimerais bien que ce soient eux pour deux raisons : ce sont des très bons bouc émissaires et surtout je n'en ai pas tué assez la dernière fois, mais comme je le dis, ça ne colle pas tellement.

Sauf votre respect, j'aimerais savoir si vous savez des informations supplémentaires justement, qui pourraient étayer ou infirmer mes opinions... Il nous reste de gros gangs, ou de grands PDG. Je vois mal ce que gagneraient la plupart des PDG... D'autant que visiblement, aucun nouvel impôt ou financement n'a été utilisé pour s'armer. Cela vient donc d'une société, organisation illégale ou d'un gang qui a vraisemblablement de gros moyens. Et je ne voyais réellement que Cerberus qui aurait le culot de faire ça. Et en plus de potentielles informations, j'aimerais savoir votre avis, avec tout le respect que j'éprouve pour un Spectre. "

Il recula a nouveau et montra son ancienne plaque de l'Alliance qui lui donnait encore accès a certaines ressources privées accordées par la Conseillère.

[HRP : Je voudrais aussi pouvoir répondre, je le précise au cas où tu comptais finir le dialogue dans le prochain post ^^]

[MJ] IVIA - Anton Ardak - Chimera - [Civils] Melany Faith

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[HRP : le sabre est une arme éloignée, un fusil d'assaut de mass effect pas une lame de combat]

Anton écouta calmement et sans exprimer le moindre sentiment, cet humain était maître de lui du moins en surface. Anton pouvait sentir à travers sa gestuel, une peur très légère qui faisait trembler ses doigts le forçant à bouger ses mains, ses pupilles s'étaient légèrement dilatés. Mais ce n'était pas une peur de mourir, mais plutôt d'échouer ce qu'il avait entrepris.

Anton sut alors qu'il était fiable, tout en cet homme exsudait la sincérité. Ainsi le spectre avait réussi à tomber sur le seul homme de la planète étant un ami en contact avec la conseillère. Mais malgré tout certaines questions restaient en suspens. Une rébellion se prépare sur le long terme avec l'aide et la collaboration des civiles, et le brouilleur n'avait été placé que récemment, pourquoi n'avait-il rien dit ?

Il doit donc y avoir une profonde fracture dans la société d'Eden Prime. Pour que des combattants ayant participé à la victoire contre Cerberus soit mis de côté. Hormis si Cerberus en personne coordonne tout ceci. Encore et toujours cette organisation, tout le monde y pense mais personne ne se jette à l'eau. Mais ces civiles, qui haissent profondément l'organisation peuvent-ils être des maîtres à pensée fiable ? Peut que oui peut être que non.

Pour l'instant Anton devait penser à une chose détruire ce brouilleur et laisser ces civiles prévenir la conseillère. le spectre devrait poursuivre alors vers le palais du gouverneur pour en savoir plus. Ce dernier doit forcément tremper dans l'affaire ou son palais doit au moins contenir des archives de la monter des problèmes, violence exponentielles, manifestations nombreuses, ... . Si cerberus ou tout autre organisation pouvait être nommé alors les citoyens pourraient comprendre qu'ils ont été manipulés et peut être ainsi créer des dissensions dans les rangs rebelle.

Mais le dénommé Léonid venait d'en finir et lui aussi était intéressé par la connaissance de l'ennemi, mais avant qu'Anton puisse répondre, Léonid lui tendit une plaque de l'Alliance après scan à l'omnitech, il découvrit que Léonid avait un accès à bien des ressources. Anton en fut étonné mais pas surpris, la conseillère devait vouloir veiller sur ses amis, une idée louable.

Anton se décida à prendre la parole tout en éteignant son omnitech

"Vos accréditations et autres ne m'intéresse pas. Je suis ici pour effectuer ma mission, et je le ferais, je vous donne mes informations pour la seule raison que ça peut m'aider. Et soyez en heureux, beaucoup de mes collègues ne vous aurez rien dit."

Anton garda alors le silence tout en fixant son interlocuteur, pour être sûr que celui-ci soit bien au courant de toute les possibilités.

"Bien puisque nous sommes d'accord, nous pouvons avancer dans l'affaire. J'avais rendez vous ici avec un transfuge de Cerberus, lors de mon rapport au conseil il est apparut que la planète avait cessé de transmettre. Le lien semblait évident mais ils n'auraient pas déclenché une opération de cette ampleur pour ça, donc il fallait enquêter. Au court de l'enquête j'ai découvert la présence de corps militaires étrangers à cette colonie. Ces corps étrangers semblaient très bien entraînés mais surtout équipés. N'avez vous pas trouvé étrange ces mercenaires ou membres d’organisation ?"

Anton baissa alors son arme et regarda la rivière

"Pour des personnes ayant combattu avec tant d'acharnement avec l'Alliance vous me semblez étrangement passif et peu au courant. Mais passons, j'ai trouvé des noms, peut être cela vous rappellera-t-il quelque chose. Le colonel Romanov ou le major Sevchenko. cela éveille-t-il le moindre souvenir ? De plus des barrières à détection de mouvements ont été installés autour de la ville, comment et quand ont-ils lancé cette installation ? Cette rébellion n'a pas pu se faire en un instant. Racontez moi tout ce qui s'est passé, peut être arriverons nous à démêler le fin mot de l'histoire."

Anton se tourna à nouveau vers Léonid, et se rappela d'une chose essentielle

"Je veux aussi les plans des égouts" ...

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Dans la brume électrique
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Il s'occupa d'abord de transmettre les plans par Omni-Tech mais dit :

" Ces plans sont censés être secrets. Vous devrez les détruire sans les avoir transférés. Vous êtes Spectre alors je pense que je peux vous faire confiance. Vous avez intérêt de toute manière. "

Puis il s'assit et regarda les autres. Il hésitait toujours mais il prit la parole :

" Par corps étranger, vous parlez de la Milice ou de mercenaires ? La Milice a été armée et équipée, mais nous ne savons pas par qui. Le problème c'est que tout le monde a l'air de s'en moquer, les discours les aveuglent. Et le peu qui ont cherchés a savoir ne sont plus joignables. Morts, torturés, ou bien prisonnier.... Qu'en sais-je...

Si vous dites très bien entrainés, je pense que vous ne parlez cependant pas de la Milice. Alors non, nous avons vus de nos yeux quelques secondes, mais en règle générale, ils évitent de se montrer, a moins que je n'ai loupé un épisode.

Passifs, pas vraiment, vous connaissez un certain serpent de mer qui fait semblant d'être blessé, enfouit dans le sol, et qui, dès que sa proie vient le manger, utilise toute la force de celui ci pour le tuer ? Pour le manque d'information, c'est voulu de leur part. A part leur fait qu'on doit être heureux, indépendants, libres et tout leur baratin habituel, ils ne donnent aucune information qui pourrait être utile a retourner contre eux....

Les barrières a détection sont inconnus de la plupart, sauf des chefs j'imagine, et des équipes les mettant en place. Du coup ça veut dire qu'il se passe quelque chose de très bizarre.... Puisque la Milice est censée être l'organisme de défense, on se demande ce qu'ils feraient avec des mercenaires et des barrières de sécurité. "

Il marqua une grande pause, pour reprendre ses esprits. Il vit une silhouette et prit une arme, mais jeta l'arme juste après : fausse alerte, juste un animal. Le commando du butarien avait réagit d'instinct mais avait comprit et n'avait fait que mettre en joue.

Puis il continua :

" Pour une bonne histoire, j'ai peur qu'il vous faille trouver quelqu'un d'autre, moi je ne peux vous donner qu'une histoire d'observation. Mais soit... Et bien sans l'équipement et l'aide de ce groupuscule armé et qui a installé ce brouilleur, il n'y aurait pas eu de rébellion grave. Du moins des manifestations c'est sûr, mais pas une si grande révolte et encore moins une révolte armée. Mais j'imagine que les chefs sont des vendus et ont utilisés quelques liens du peuple, je pense notamment au dirigeant de la colonie...

En tout cas je n'ai jamais vu de tels problèmes. Il serait bon que Melan.... Je veux dire la Conseillère Faith, s'occupe de vérifier la situation une fois que tout sera revenu dans l'ordre....

Vous savez si je suis passif c'est surtout pour rester en vie, même si je viens de reprendre le maquis plus ou moins... Je pense retourner dans l'Alliance une fois que tout sera fini.

Pour les noms.. J'avais vaguement entendue que Vergès avait fournis quelques armes mais les noms que vous me donnez me sont inconnus...

Il réfléchit intensément, pour finir dans un geste d'excuse, par dire : " Désolé, je ne vois vraiment pas... "

Il regarda la suite de l'égout et dit :

" Je pense rester ici, pour le moment nous ne risquons rien dans les tunnels. Et une fois que le brouilleur sera détruit, nous enverrons un signal en positionnant la radio où nous sommes. Ils ne peuvent pas trouver toutes les sorties mais au cas où, je garde trois balles pour notre usage personnel, puisque je doute que vous ayez le temps de venir nous chercher. Par contre, si vous apprenez qui fournit ou nous attaque, ou si vous avez une quelconque preuve, je vous saurais gré de m'envoyer un message sur mon Omni-Tech. Le mieux serait un enregistrement audio ou vidéo qu'on pourrait directement envoyer sur les hauts parleurs ou les projecteurs de la ville, pour que tout le peuple sache. Si l'organisation ou le gang est détesté, ils perdront approximativement soixante dix-huit virgule neuf pourcent d'alliés parmi le peuple. Pour le reste il ne s'agit que de fanatiques... Cela dit cela reste mes estimations, je sais que peu ont l'expérience des armes, moins encore l'envie de mourir, et moins encore seraient près a lutter contre leurs "frères et soeurs" pour reprendre leurs termes. Mais j'adore l'hypocrisie du fait qu'avec les colonies on revendique notre indépendance alors qu'on ne peut ni joindre les colonies ni elles nous joindre..... "

Il tendit sa main pour que le butarien puisse, s'il le désire, lui serrer la main.

[MJ] IVIA - Anton Ardak - Chimera - [Civils] Melany Faith

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Anton écouta avec attention les paroles de Léonid pour découvrir qu'il ne savait rie, absolument rien. cela laissa un instant perplexe Anton, soit cette révolution été la plus rapide de l'histoire, soit les habitants sont de vrai tourne veste, soit Léonid n'était pas vraiment intégré dans la vie locale ou le pire scénario il lui mentait.

Mais de toute façon cela n'avait plus d'importance, le brouilleur devait être coupé, les discussions et questions pourront avoir lieu après si le spectre était encore en vie, et dans le cas contraire ça ne le concernerait plus.

Anton se retourna pour fixer le gigantesque bunker prônant au milieu de la plaine tel une champignon. le spectre pouvait apercevoir les petites ombres des gardes, était-ce des miliciens ou ces membres d'un groupe inconnu. Anton penchait pour la deuxième solution et il fallait se préparer à pareil éventualité.

de toute manière le plus grand danger de cette attaque n'était pas d'entrée, même le plus sécurisé des lieux contient son point faible, le plus dur sera d'en sortir. Une masse de garde en colère leur tomberait dessus, un plan du bâtiment serait nécessaire mais il y aurait trop de risques d'être découvert sans hacker professionnel. Ils allaient devoir agir avec rapidité et sans bruits s'ils veulent sans sortir vivant.

Anton se retourna alors vers Léonid et activa son omnitech

"Je vous transmet la liaison sécurisée vers mon omnitech, vous pourrez communiquer avec moi n'importe quand. N'hésitez pas, il ne fait pas de bruit ni de lumière qui me ferait repérer. Bien maintenant j'aimerais en savoir plus sur ce bunker, de quand date-t-il ? pourquoi une telle construction ? Je dois comprendre les raisons de son existence pour appréhender les moyens d'y pénétrer mais surtout d'en ressortir."

Anton admirait le courage de ces trois humains, démunis et isolés ils trouvent encore le moyen de lutter. Anton aimait ce genre de personnes, faites pour agir et prêt à tout sacrifier pour aider les siens. Si plus de ces gens se trouvaient au sommet des états alors la galaxie ne pourrait que s'en porter mieux.

Mais c'était surtout l'homme de tête, ce Léonid qui démontrait la plus grande capacité, il avait l'âme d'un leader. Un homme tel que lui en gouverneur de colonie aurait changé tant de choses, peut être serait-il mort mais il aurait tout fait pour combattre la gangrène qui venait de toucher sa patrie. Mais ce n'est pas toujours le plus capable qui dirige. Cela l'Hégémonie l'a bien compris, l'ancien gouvernement corrompu et paralysé par incompétence avait failli mener les butariens, pourtant de vaillants guerrier et d’implacable adversaire, proche du néant.

"Je vous souhaite bonne chance Léonid ami de la conseillère et à vous autres aussi, vous faites honneur à l'Alliance, mais nos chemins vont devoir se séparer j'en ai peur, prenez soin de vous" ...

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Léonid savait qu'il devait tenir le coup, et ce fut pourquoi il s'allongea. Les égouts étaient loin d'être aussi sales comparés au XXIeme siècle.
Il reprit donc :
" Le bunker a été construit pour déjouer de futures attaques. Secrètement, nous l'avions reliés au réseau de tunnels. Si les assaillants connaissent le réseau de tunnels, il est peu probable en revanche qu'ils connaissent le passage pour y accéder. Vous devrez plongez sous les immondices et activer une trappe. Elle risque d'être rouillée alors faites gaffe. Si elle n'est pas rouillée, c'est qu'ils ont eu connaissance de ce passage. Ce que je veux dire, c'est que les tunnels et l'égout sont deux entrées différentes. Faites gaffe, normalement ils ne sont pas au courant, mais ils nous réservent surement des surprises.... Et je ne douterais pas que certains se soient fait corrompre et aient révélés l'existence, même si dans ce cas, il y aurait bien plus de défense. A moins de vouloir......... vous attirer dans un guet-apens..."

Il se tut et se releva dans le plus grand silence. Puis il tendit de nouveau sa main pour la poignée de main et dit :

" Je vous remercie, sachez que je compte même retourner auprès de Melany et me porter volontaire pour être son garde du corps... Enfin bref.... Vous savez que Shepard a modifié la vision des butariens au sein de l'Alliance ? Le fait que vous soyez Spectre ne m'étonne nullement... Le Conseil fonde de grands espoirs en vous, même s'il fera tout pour le nier. En tout cas, étant proche de Melany, c'est l'impression que j'en ai. "

Le moment était mal choisit mais il préféra le lui dire :

" Je sais que vous le savez surement, mais l'avis de quelques humains ne représente pas l'avis de tous. Je pense a Cerberus, raciste et extrémiste, mais aussi a Eden Prime qui se révolte, alors que jusqu'en 2191 voir 2193 c'était assez calme....
Melany a fait beaucoup, mais elle ne pouvait et ne voulait surtout pas nous privilégier... ça aurait pourtant permis d'éviter cette rébellion je pense... Mais elle a une certaine éthique, si elle doit privilégier c'est pas dans l'intérêt de quelques hommes mais du plus grand nombre, et du plus méritant surtout... Ah lala....

Si vous avez des infos... N'hésitez pas a me contacter... Je ne sais pas quels sont vos projets après le brouilleur, moi je sais que je vais envoyer des messages de détresse, mais si je peux vous apporter une quelconque aide, n'hésitez pas. "

Et il serra la main du butarien, ainsi qu'Olivia se leva pour la lui serrer, et de même pour Alfred.

[MJ] IVIA - Anton Ardak - Chimera - [Civils] Melany Faith

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Anton sut alors que la mission allait devenir très difficile à partir de ce moment, une troupe de soldats surentraînés se trouvait entre Anton et son groupe et un brouilleur, mais le pire était le retour. Mais une lueur venait d'apparaître, deux passages possibles. Cela était parfait,
l'un pour l'aller l'autre pour le retour. Le plus logique restait à prendre par les égouts pour le voyage aller.

Anton vit alors l'humain tendre sa main en signe de salut, le spectre apprécia le geste et n'hésita pas un instant à la lui serrer, les deux autres humains firent de même et la série de salut une fois fini, Anton fit signe à Irina et Durn de sortir des hautes herbes. Une fois le groupe au complet, chacun revérifia ses armes et son équipement, puis tous se tournèrent vers Anton.

"Grâce aux informations que nous ont fourni Léonid et ces amis, nous savons désormais comment entrer et sortir de ce bunker par deux voies différentes. Nous allons en prendre l’un pour entrer et l'autre pour en ressortir, cela devrait nous laisser suffisamment de temps pour peut être semer nos participants ou avoir du moins le temps de préparer notre défense. bien pas de questions alors nous pouvons y aller."

Et Anton mis en bandoulière son sabre et s'équipa de son fusil Kishock. Il grimpa par l'entrée des égouts et se tourna pour aider ses compagnons à grimper à leur tour. Une fois tous à l'intérieur, Anton alluma sa lampe et avança lentement en laissant les sons des égouts emplirent son esprit. Après un très court moment, ils tombèrent sur un embranchement en forme de T. Anton se tourna vers Léonid

"Bonne chance, en espérant vous revoir en vie et pour la dernière fois sur Eden Prime, vous n'avez que trop souffert. Pour votre désir de rejoindre Piétas, n'hésitez pas, la conseillère aura besoin de toutes les personnes sur qui elle pourra compter." Anton sortit son pistolet Carnifex et le tendit à Léonid.

"Prenez en soin, c'est une très bonne arme, ses balles sont perforantes, cela pourrait vous servir." Et Anton se retourna et continua son chemin, son esprit déjà tout à sa mission. Les égouts étaient sombres, le groupe avançait lentement et en formation serré, l'eau s'écoula au centre du boyau était d'un gris cendré et une odeur pestilentielle s'en dégageait. mais Anton n'y faisait pas attention. Son attention était porté sur les colonies de petits rongeurs venant de la Terre, les rats. Ces petits animaux peureux était croisé en nombre indiquant qu'il n'y avait pas de présence de danger et le silence ambiant laissait entendre l'absence totale de vie humaine.

Le groupe avança, obliquant à quelques occasions mais toujours soudé, et très consciencieux, au bout d'un temps paraissant extrêmement long, le groupe parvint enfin à la partie des égouts appartenant au bunker. Mais c'est là que le plan se compliqua malgré la quasi certitude d'une telle chose. L'égout appartenant au bunker était entièrement fermé par une porte à ouverture manuelle. la porte imposante et en métal bloquée invariablement le chemin du groupe. Durzo en fit un rapide scan empirant les doutes d'Anton

"Une porte de 30 centimètres d'épaisseur, plaqué acier. Que faisons nous maintenant ?" Durzo fixait son cousin avec le regarde de celui qui ne doute pas. Il était persuadé que son cousin connaissait déjà la parade. Et tel était le cas.

Anton avait observé avec attention le dispositif de séparation, et un point faible y était présent. la libération du flot d'eau. Une personne fine pouvait le traverser et ouvrir la porte de l'intérieur. De plus une porte manuelle n'a aucuns contact avec un quelconque réseau laissant les résidents du bunker sans connaissance de l'entrée d'un quelconque intrus. Anton se tourna alors vers Irina.

"Il faut que tu plonges et que tu nous ouvres la porte de l'autre côté. Fait attention il y a peut être des gardes de l'autre côté." et Irina acquiesça renforçant l'admiration qu'avait Anton pour cette humaine.

Irina plongea sans hésiter dans cette eau pestilentielles, chargées des défections des gardes du bunker. Elle nagea avec grâce et rapidité vers l'ouverture sous marine. Ils durent attendre un temps fou de l'autre côté de la porte, Ivan faisant les cent pas, soucieux du bien être de sa sœur. Anton espérant ne pas avoir sacrifier un élément aussi important du groupe, mais alors qu'ils s'imaginaient le pire, la porte s'ouvrit avec lenteur mais sans bruits.

Irina se tenait de l'autre côté, elle les accueillit avec un grand sourire

"Cela m'a prit plus de temps que prévu, des patrouilles mobiles surveillent tout les égouts, nous allons devoir être très discret."

Anton la remercia d'un petit signe de tête qu'elle lui rendit, Anton referma alors la porte derrière eux, ce n'était de toute manière pas le chemin qu'ils allaient emprunter au retour. Anton vérifia bien que rien ne laissait transparaitre un quelconque passage puis fit signe au groupe de rependre le chemin. Désormais ils allaient devoir faire attention aux patrouilles.

A peine eurent-ils parcouru quelques mètres qu'une patrouille composée de trois hommes se fit entendre, Anton fit signe de s'arrêter et de se diriger après réflexion vers les eaux d'égouts. Une fois tous plongés dans l'eau, les trois gardes passèrent sans un regard dans le boyau, ils n'échangeaient pas un mot laissant entrevoir une détermination très forte et surtout une rigueur très forte. Chose visible que dans les forces spéciales et les organisations idéologiques. La piste cerberus emplissait de plus en plus l'esprit d'Anton.

Mais le temps de de la réflexion sur l'ennemi était passé, désormais seul le brouilleur importait et ils semblaient d’ailleurs approcher. Depuis la rencontre avec la première patrouille, le nombre de garde avait considérablement augmenté, les égouts avaient laisser place à des tunnels bien éclairés, sans écoulement d'eau nauséabond. l'esquive des gardes se fit plus dure, mais heureusement, Irina découvrit des bouches d'aération qu'ils purent emprunter pour avancer sans risques de tomber sur des gardes. le seul inconvénient était la lenteur de l’avancée, trop de vitesse et toute la base résonnerait des bruits de l'aération.

Le temps passa excessivement lentement, mais le groupe fini par tomber sur une sortie, la grille d'aération laissa la place à Anton d'observer la pièce ou elle débouchait. Personne ne s'y trouvait, cela ressemblait à un dortoir commun, et l'absence de personnels en sommeil laissait une mauvaise impression au spectre. Les gardes devaient être au courant de la présence sur la planète d'un ou de commando. Les bombardements et d'autres ont dû les mettre au courant et ainsi les mettre au courant d'un danger. Cela rendait la tâche plus ardu encore mais pas impossible.

Anton se tourna vers ses compagnons leur demandant tacitement s'ils étaient prêt, leur yeux parlèrent pour eux et Anton se prépara à détacher la grille ...

DANS LA BRUME ELECTRIQUE « ... Vous ne pouvez lutter contre la fatalité ... »
Sevchenko avait le loisir de pouvoir patienter dans un centre de commande, arrangé dans le bunker. De là, il pouvait à loisir communiquer avec son Colonel ou diriger sa petite forteresse. Derrière lui se trouvait les commandes du brouilleur. Comme convenu, il était le véritable dernier rempart : celui qui permettrait de gagner le plus de temps aux opérations souterraines. Le palais gouvernementale et Romanov n'étaient au final qu'un point symbolique mais la victoire de l'anti-révolution, de l'anti-liberté se jouerai ici. - Major, les défenses sont activées et les troupes sur le pied de guerre conformément à vos ordres, dit un technicien à ses côtés. - Rapport des patrouilles? - Toutes au rapport que ce soit sur aux alentours du hangar ou dans les égoûts. La Milice est allée vérifiée et il s'agissait d'un cadavre. Le biotique se prit à réfléchir. Quelle technique les assaillants pourraient ils bien utiliser? Il commença à envisager toutes les possibilités pour être prêts. Le bunker était une véritable forteresse intérieure, ce ne serai pas chose facile de le prendre. - La bataille est imminente ... Le Major de Cerberus leva ses jambes, assit, pour les croiser sur un bureau. Ses ennemis se plongeaient dans la gueule du loup, il ne suffisait plus qu'à attendre.
feat IVIA. Lleyton Benam. Demetra Laito. Annaz. Jehro Hawkins. Chimera. Anton Ardak. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Modération : Le RP est désormais gelé en attente du RP de Lleyton Benam/Annaz et Jehro Hawkins. Un temps leur sera donné pour combler l'avance de celui-ci. Qui plus est, il est impératif de déterminer un champs d'action puisque Jehro Hawkins est absent.

Sujet: Re: Dans la brume électrique. Lun 24 Sep 2012, 12:19

Modération : Le RP peut reprendre.

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... Mais un bruit aussi soudain qu'inattendu arrêta net Anton dans son élan, un garde passa alors sous la grille, il était équipé du véritable arsenal du parfait mercenaire. Assez proche de l'armure des soleils bleus, celle de ce mystérieux mercenaire se différencie de par son casque plus profilé et plus arrondie sur le dessus. Épurée de tout signe distinctif, chose assez rare dans une compagnie mercenaire sauf dans le cas de free lance, l'armure était de couleur proche d'un gris tirant sur le blanc ce qui était sans rappeler les armures de Cerberus.

Le garde s'immobilisa quelques instants sous la grille sans rien apercevoir puis continua son chemin quittant le champ de vision d'Anton. Quelques instant seulement après, un bruit sourd proche de celle d'une porte s'ouvrant puis se refermant se fit entendre. Laissant s'écouler une trentaine de seconde, Anton attrapa à nouveau la grille et d'une traction la décrocha du mur. Sans lâcher la grille, Anton se laissa tomber rapidement de la grille de ventilation, levant dans le même geste son sabre.

La pièce était mise à nue ne laissant entrevoir quasiment aucune décoration hormis une petite plante surement mourante avec ses feuilles tirant sur le brun foncé. Le seul autre élément laissant présager d'un quelconque passage de vie était un petit bureau, qui ne semblait guère habitué à recevoir un passage régulier, la seule chose trainant à sa surface étant un petit cube multicolore tenant en suspension[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au dessus du bureau. Le reste de la pièce, de petite dimension, était laissé vide. Peinte entièrement dans un blanc immaculé, la pièce semblait sortir d'un vieux film de science fiction. Anton vit signe aux autres d'attendre encore un peu puis s'approcha lentement de l'une des
deux portes situées l'une et l'autre de chaque côté du bureau.

La porte trop massive pour un bâtiment civile était le seul élément qui trahissait en ce moment le lieu ou se trouvait le spectre, un bunker militaire. Pourtant même elle semblait sortir d'un mauvais décor, semblable à une porte de frégate celle-ci s'activait automatiquement ce qui surpris légèrement Anton. Mais rien n'attendait le spectre de l'autre côté de la porte si ce n'était un couloir étroit faiblement éclairé. En face d'Anton se trouvait à seulement quelques pas une autre porte, au dessus de celle-ci était affiché en alphabet humain un mot assez long suivie d'une petite croix rouge. Symbole partagé galactiquement, Anton reconnu le signe d'une infirmerie. Jetant un regard de chaque côté, le spectre ne vit aucunes traces de présence ni n'entendit le moindre bruit.

Anton retourna dans l'étrange salle blanche et prévint par signe ses coéquipiers de descendre à leur tour. Une fois que l'équipe fut entièrement descendue, Anton alluma son omnitech pour jeter un œil sur le plan du bunker téléchargé depuis les archives de la ville. Les endroits les plus probable pour l brouilleur planétaire était aux nombres de trois, le centre de commandement du bunker nommé par le plan comme centre de direction tactique, mais aussi le centre de communication ou encore l'armurerie, pièce la plus blindée du bunker. Mais le brouilleur n'était pas la première cible d'importance dans une mission de ce genre, ainsi Anton se décida en quelques instants de la première cible. Se tournant vers son équipe, Anton lança très bas

"Nous prenons la direction de la salle de transmission" Puis sans attendre le spectre se dirigea avec précaution vers la porte qu'il avait bloquée en position ouverte à l'aide de la grille d'aération. le couloir se révéla toujours aussi vide qu'à la première observation, et Anton s'arrêta peu avant de sortir de la pièce. se tournant vers Durzo, le spectre lui demanda très doucement "Lance un scan de la zone pour détecter n'importe quelle appareil électronique." Durzo acquiesça et se lança sans attendre dans sa tâche. Avec sa fonction de spectre, Anton avait accès à de nombreux avantages dont certains n'étaient à l'origine pas légaux dans l'espace concillien, seulement être au dessus des lois entraînait quelques avantages. Au bout de quelques dizaines de secondes, Durzo éteignit son omnitech et lâcha dans un sourire "Toutes les caméras sur la zone ne transmettent plus que des images réminiscentes par tranche de six heures de manière à ce que les changements de patrouilles se fassent tout de même."

Anton le félicita d'un signe de tête puis dans un dernier regard dans le couloir s'engagea avec lenteur et concentration sur le chemin, donné par les plans, de la salle de transmission. Au bout
de quelques mètres, le groupe atteignit une intersection menant vers la droite ou la gauche, le chemin vers la gauche n'étant pas dessiné sur les plans, Anton ressentit que la mission se compliquait sensiblement. Comme mû par une volonté extérieure, le spectre décida de prendre ce
nouveau chemin. Au bout de quelques minutes, le groupe aperçut deux gardes marchant dans la même sens que le groupe, de dos aux intrus, les gardes ne réagirent pas. Anton sortit alors rapidement son pistolet équipé d'un silencieux et fit signe à Ivan d'en faire de même. Les deux soldats firent alors feux simultanément, les deux gardes s'écroulèrent. Le spectre et ses acolytes se figèrent quelques instants, les gardes ne bouchant plus le champ de vision avaient laissé place à une porte. Craignant une sortie d'autres gardes, le groupe resta figé quelques instants avant de reprendre son chemin avançant avec lenteur vers les deux cadavres.

Une fois au niveau des deux gardes, Anton se pencha vers les corps et entreprit de les dépouiller de leurs armures, après quelques instants de flottements, Durzo et Ivan se mirent à aider le spectre. il fallut quelques minutes pour dépouiller entièrement les deux corps mais le résultat fut exactement comme prévu. Ivan et Durzo purent enfiler les deux armures. Une fois prêt, Urn et Durn attrapèrent les deux cadavres et les mirent sur leur épaules. Anton fit signe à ses deux compagnons équipés d'armures de passer devant et le groupe se dirigea alors vers la porte de la salle inconnue. Arrivés à la porte, les deux soldats déguisés ouvrirent la porte tombant nez à nez avec trois autres gardes en plein rangement de caisses. Les trois gardes les bras chargés ne purent pas réagir et Anton et ses acolytes ouvrirent le feu abattant avec rapidité les trois hommes.

Anton fit signe à ses compagnons de recommencer le rituel de pillage tandis qu'il se dirigea lui vers les mystérieuses caisses. Le spectre observa avec précaution l'une des caisses qu'un des gardes avait lâché dans sa chute. Anton découvrit alors sur la caisse un sigle inconnu de lui. Une étrange tête d'un Horopthère, ver carnivore des désert de Camala, entrecoupée par deux couteaux tâchés de sang. Le contenu de la caisse laissa alors le spectre non moins perplexe. Des armes fabriqués dans les systèmes Terminus et sûrement interdite dans l'espace concillien. Qu'un complot aussi imposant de part sa rapidité de réalisation et sa violence puisse être relié à une colonie butarienne laissa à Anton une intuition sur sa prochaine destination. Le spectre ramassa l'une de ces armes puis sortit une charge de son sac et l'arma en la posant sur les caisses. Puis Anton se tourna vers ses compagnons pour découvrir qu'une tenue de garde l'attendait. Un rapide regard suffit au spectre pour s'assurer que celle-ci lui allait. Puis après s'en être équipé, laissa avec regret son armure dans la salle de stockage. Se tournant vers ses compagnons, Anton annonça ses ordres

"Urn, Durn tassez les corps dans un coin de la pièce et posez une charge sur eux. Reliez là avec celle que j'ai posé sur les caisses." Anton sortit alors de la pièce suivit de près par les autres compagnons. Ils attendirent en surveillant le couloir que les deux krogans en eurent fini avec leur tâche. Cela fait Anton relia les deux charges avec les commandes de la portes pour que si celle-ci était ouverte, les deux charges se déclenchent. Puis pour gagner du temps, le spectre referma la porte puis cassa le panneau de commande de la porte situé à l'extérieur de la pièce. Une fois les précautions terminées, le groupe repartit avec en tête les trois membres équipés d'armures prise aux mercenaires.

Cependant s'ils voulaient avoir des chances de survivre, Anton savait qu'ils allaient devoir atteindre avec rapidité la salle de transmission. La mission reprit alors son cour normal. Le groupe regagna rapidement le chemin normal, et ne rencontra pendant quelques minutes plus le moindre gardes. redoutant une embuscade, le groupe ralenti fortement avançant avec précaution pour arriver au bout d'une dizaine de minutes tout près de la salle de transmission. Le groupe observa quelques instants les deux gardes se trouvant à l'entrée de la salle. Équipés de mitrailleuses, le moindre échanges de tirs pouvait se révéler catastrophique et entraîner la mort de tous les membres du commando. Et tirer sans savoir si la porte était ouverte ou non pouvait se révéler tout aussi dévastateur. le seul choix restant était de s'approcher suffisamment des gardes pour les abattre en s'assurant de ne pas être vu et de rattraper les corps avant qu'ils ne chutent. Ayant toujours observé les gardes par deux dans des patrouilles, Anton fit signe à Ivan de le suivre.

S'avançant avec précaution, les deux soldats prirent l'allure et la démarche des gardes observés précédemment. Anton fut soulagé de voir que les deux gardes ne réagirent à leur venue que par un léger regard vite abandonné. Le spectre prit avec soin les informations nécessaires et dans un élan sortit son arme abattant les deux gardes avant qu'Ivan ne puisse réagir. Anton attrapa avec vivacité l'un des gardes tandis que son acolyte attrapa le sien in extrémiste. Les deux soldats firent signe au reste du commando de les rejoindre et les deux krogans débarrassèrent leurs compagnons des deux corps. Une fois prêt, Anton fit alors signe à Durzo d'ouvrir la porte de la salle de transmission. Irina se plaça alors aux côtés d'Anton tandis qu'Ivan et les krogans surveillaient les couloirs. Puis la porte s'ouvrit laissant apparaitre huit techniciens en plein travail. Sans laisser le temps aux humains de réagir, Anton et Irina firent feu bientôt suivi de Durzo. Chacun des tirs fit mouche abattant sans fioriture les techniciens sans qu'ils puissent prévenir quiconque.

Le commando entra alors rapidement dans la salle ne trouvant nul trace du brouilleur mais de cela Anton s'en doutait. Il ne serait pas aussi facile de l'atteindre, les meilleurs soldats devaient sûrement le garder. Mais pour l'instant, Anton devait se concentrer sur un problème à la fois. Refermant la porte une fois toutes l'équipe à l'intérieur, le spectre laissa les deux krogans se débarrasser des cadavres dans un coin de la salle. Anton se tourna vers Durzo pour donner ses instructions.

"Durzo, bloque toutes les communications entrantes uniquement. Le bunker doit encore pouvoir émettre mais sans possibilités de recevoir. Puis bloques toutes les communications depuis le bunker vers le bunker. Et enfin transmet en boucle sous tous les canaux vers l'extérieur un message. celui-ci doit dire : les résistants parlent aux résistants. Peuple libre d'Eden Prime, il est temps d'agir. prenez les armes, sabotez les transports, ... . Nous devons reprendre nos terres à ces dictateurs, au nom de l'humanité, au nom de la paix au nom du passé." le message sera suffisamment flou pour monter les deux camps, cela devrait raviver les tensions au sein de la ville et même peut être sur toute la planète." Puis Anton laissa son cousin agir, il ne pouvait plus qu'attendre ...

Sujet: Re: Dans la brume électrique. Dim 30 Sep 2012, 13:43

De longues minutes s'étaient écoulés dans le complexe sous-terrain. Le Major Sevchenko s'était armé de patience, attendant calmement que les intrus se fassent voir. En effet, un garde avait récupéré un corps encombrant un des grillages de protection du complexe. Il n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils n'arrivent, quel qu'ils soient. Néanmoins, ils se faisaient attendre. Et si ils étaient déjà à l'intérieur? Le Major secoua la tête avant de souffler en regardant vers les techniciens l’environnant.

Rapport de situation. " dit il dans un élan d'espoir, le biotique n'aimait pas trop devoir attendre l'action.

Les techniciens se mirent à la tâche, via des commandes holographique, ils transmettaient des messages à tout le personnel concerné. Un rapport, sans utilité aucune ne serai ce la formalité, fut envoyé au Colonel Romanov aussi. Puis vint à nouveau le silence. Cette fois lourd et pesant alors que les soldats répondaient généralement au tac au tac.

" Monsieur, nous n'avons aucune réponse. " dit un technicien, n'apprenant rien au Major, pour autant.

Ce silence soudain n'était pas prévu. Même un simple d'esprit aurai deviné ce qu'il se passait actuellement. Tout n'est que question de logique évidente. Soit tout le personnel était mort, soit les transmissions étaient coupées, tout simplement. Les intrus jouaient au même jeu que Cerberus avec Eden Prime. Néanmoins, il était tout de même surprenant qu'ils arrivent aussi loin.

" Bien, préparez vous. " dit simplement Sevchenko d'un sourire.

Les défenses automatiques du complexe avaient été activées depuis le repérage des intrus. Elles avaient été programmées en position de tir automatique. Ainsi, les gardes avaient laissés des corridors vides, véritables couloirs de la mort pour ceux qui s'y approcheraient non-prévenue. Une difficulté à surmonté somme toute. Le complexe était trop important pour commettre des erreurs stratégiques. Certes, les tourelles pouvaient faire feu sur les troupes de Cerberus, néanmoins elles connaissaient, elles la supercherie. Trop d'erreurs avaient été commises. Néanmoins, Sevchenko sourit une dernière fois. Ce serai lui ou eux, il n'y aurai aucun compromis.

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Romanov connaissait, tout comme Sevchenko, une longue et horrible attente pour un militaire. Il suivait les rapports de son Major avec attention, guettant un quelconque problème. Justement, un venait d'arriver. Il y répondit brièvement, sans vouloir néanmoins parler à Sevchenko en direct. Cela aurai trop lassant. Le Colonel soupira alors.

" Colonel, il y a un problème. Nous ne pouvons envoyer le message au Major Sevchenko. "

Romanov sourit dès lors. Tout plan ne pouvait être parfait, l'attaque du brouilleur avait été prévue. Restait à connaître la coordination des doubles opérations. Si l'autre équipe avait réussit et bien Cerberus ne devait pas rester plus longtemps sur cette terre maudite.

" Et un autre soucis ... Je transmet "

- Les résistants parlent aux résistants. Peuple libre d'Eden Prime, il est temps d'agir. prenez les armes, sabotez les transports, ... . Nous devons reprendre nos terres à ces dictateurs, au nom de l'humanité, au nom de la paix au nom du passé. -

Les transmissions avaient donc été prises. Soit. C'était une ruse amusante. La population insurgée ne verrait ici qu'un message de soutient. Après tout, le peuple d'Eden Prime n'était il pas déjà en révolte contre les dictateurs de l'Alliance? Certes, une partie de la population pourrait comprendre la véritable signification de ce message mais elle serai minoritaire. Ce message était bien trop flou mais cela pourrait poser quelques soucis à l'action de Cerberus. En fait, pas vraiment puisqu'Eden Prime n'est qu'une mascarade.

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" Lieutenant Hawkins, au rapport. "

Sujet: Re: Dans la brume électrique. Dim 07 Oct 2012, 16:15

Saleté de rachnis. J'avais compris que quelque chose clochait dès que mes soldats avaient fini de faire le tour du nid. Il n'y avait pas de Reine, et c'était une très, très mauvaise chose pour Cerberus, enfin tout du moins c'est ce que j'en avais conclu. En outre, à peine nous nous étions regroupés pour trouver un moyen de sortir de cette foutue grotte, un commando si on pouvait l'appeler ainsi était sorti d'un tunnel semblable à celui que nous venions d'emprunter. Ils avaient l'air mal en point et sans doute notre présence les rassura quelque peu. C'étaient des humains en armure de l'Alliance, aussi l'idée me vint de les abandonner à leur sort, mais la moralité et la compassion l'emportèrent sur le dégout et je fis signe à l'escouade d'aller les chercher. Il y avait donc bien des commandos sur la planète et sans doute plus que deux.

- Allez, on va voir ce que ces minables insectes ont dans le ventre : je veux des tirs précis et économisez vos munitions, sinon vous aurez intérêt à courir bien vite quand on devra sortir de ce foutoir.

Je tirai une balle à bout portant en pleine tête d'un soldat royal et, comme pour appuyer mes dires, je vis Zrikhov recharger son Veuve et les autres soldats abattre des aliens avant de s'élancer vers le talus où les humains se faisaient réduire en charpie. Heureusement pour nous les nouveaux venus avaient attiré l'attention de beaucoup de rachnis que nos armes purent transpercer sans grands problèmes, touchant l'arrière de leur carapace moins protégé. Pendant que je courais, je tentai de me rappeler les visages de tous les soldats de l'Alliance recherchés par Cerberus mais en vain. Ces pensées ne firent pas long feu dans mon esprit car la menace rachni était toujours présente et ne semblait pas vouloir disparaître malgré tous nos efforts et sans doute notre fanatisme. Comment combattait-on un ennemi qui se lançait sur vous en masse et qui n'était pas animé par le désir de vivre mais uniquement par celui de tuer? Comme en réponse à ma question une volée de balles tua instantanément un groupe de trois rachnis et je souris, constatant que plus le temps passait plus les actions de l'escouade se coordonnait, en une volonté indivisible et un courage que j'admirais sans l'avouer.

Nous atteignîmes les soldats à temps pour les débarrasser des rachnis qui allaient les réduire au silence une fois pour toutes, les autres se repliant. En me penchant sur l’un d’eux, je vis qu’il avait perdu connaissance et que dans sa main crispée était logée une seringue de Medi-gel. Le dilemme m’apparut dans toute son ampleur : fallait-il laisser ces hommes qui ne pouvaient plus bouger sur place, les condamnant à une mort lente, douloureuse et pitoyable ? Ou bien devions nous prendre des satanés risques en les portant, nous ralentissant et handicapant nos possibilités de survie ?
Le souvenir lointain de mon passé de soldat N4 me revint en mémoire, si soudainement que je fermai les yeux une seconde.
« Vous devez apprendre à faire passer la majorité avant vos vies piteuses de soldats ! » …. «Soldat Hawkins, combien de fois je vais devoir vous répéter que votre équipe passe avant vous, pas le contraire : allez me faire cinquante tours de la base, et plus vite ! » « Hawkins ! Hawkins répondez, nous sommes sous le feu ennemi, où en êtes-vous ? Sergent ! AAAAAAARGH »
Quand je rouvris les yeux, et mon regard désormais ardent se posant sur les deux soldats de l’Alliance encore vivants, je fis signe à Kat de prendre le premier et décidai de porter moi-même le second : l’Humanité passait avant tout.
Une communication s’afficha dans mon casque. Surpris, j’acceptai. Une voix emplit mes oreilles, que j’identifiai immédiatement.

- Ici le sous-lieutenant Kirill Zrikhov, vous me recevez équipe au sol ?
- Ici Hawkins, je vous reçois et j’active le cryptage : que se passe-t-il ?
- Nous avons pensé que vous auriez besoin d’un coup de main : le Thermopyles se tient sur la face de la planète à l’opposé du relai cosmodésique et nos scanners indiquent quelque chose de surprenant : vous vous trouvez actuellement sous le palais de Vergès, c'est-à-dire sous le QG de nos forces au sol. Il y a un passage de l’autre côté de la pièce où vous vous trouvez actuellement.
- Merci, mais coupez la transmission : je voudrais éviter d’être localisé par des éventuels dissidents ou commandos de l’Alliance.
- Reçu, je vous recontacte au QG.

Je transmis la position du passage au casque de tous, puis fis signe d’avancer rapidement. A peine une cinquantaine de mètres plus loin, une horde de rachnis s’était rassemblée pour nous arrêter. Et merde. Et dire qu’on y était presque. Allez, on tente le tout pour le tout :

- On va les avoir à leur propre jeu : CHARGEZ !!!

L’adrénaline se répandit dans mon corps tandis que je tirais avec le Paladin, l’autre main tenant le soldat de l’Alliance inerte dans mon dos. En courant, je renversai un soldat rachni surpris avant de l’éventrer avec un tir à bout portant, constatant que les autres faisaient de même sauf Katerina qui jouait de l’Omni-blade. Echo 4 vida la fin de son chargeur dans le ventre d’un soldat puis tira un Carnifex et carbonisa un autre soldat qui s’apprêtait à le renverser. En même temps, Echo 1 envoyait des ondes de choc qui firent valser une demi-douzaine de rachnis sans les tuer mais créant une brèche. Aussitôt je pointai ma main vers l’avant et m’y précipitai, vérifiant que tous suivaient. Le passage qui n’était qu’à une trentaine de mètres s’ouvrit d’un coup et je me retournai pour attendre que les autres soient entrés. Un soldat rachni fit tomber Echo 4, qui se retourna et lui assena un coup de poing magistral. Des soldats en uniforme de Cerberus sortirent du passage et se mirent à mitrailler les rachni à coups de Revenant. 4 se retourna et beugla dans le com

-Lieutenant, barrez vous putain !

Il rechargea son Vindicator et tira une longue rafale en mode automatique dans le rachni le plus proche, ensuite il en visa un second… Un tentacule le transperça de part en part et il vida son arme en hurlant avant de rendre l’âme. Les portes se fermèrent derrière moi et je donnais le soldat de l’Alliance aux soldats qui nous avaient aidés, après quoi je me dirigeai vers une station com pour faire mon rapport à la chimère.

- Lieutenant Hawkins, au rapport.

- Nous n'avons pas trouvé de reine, à la place nous sommes tombés sur un passage menant au palais de Vergès et sur une Proto-reine qui semble avoir le pouvoir de commander quelques ouvrières et quelques soldats. Cette proto-reine est à bord du Thermopyles ainsi que tous les membres de ma mission sauf Echo 2,3 et 4 qui sont morts au combat, avec les honneurs. De plus nous avons capturé deux soldats de l'Alliance blessés, les medecins vont vous envoyer leur identification et leur assignation, pour tenter de comprendre comment ils ont pu venir. Avez-vous de nouvelles instructions?

Messages :

Les yeux clos, Adrien reprit conscience. Sa tête le lançait, et il se sentait pas du tout en forme. De plus, sa mémoire avait du mal à refaire surface, et il ne se rappelait pas où il était. Il lui fallut une poignée de secondes avant de se rappeler sur quelle planète il était, et une autre poignée pour se rappeler la grotte et les Rachnis.

Après avoir informé Allen et le lieutenant de la présence de Rachnis dans une pièce, ils étaient repartis et avaient suivis la troupe d'insecte qui était passée devant eux. Puis, après quelques minutes de marche, un silence angoissant était tombé. L’obscurité empêchant le groupe de voir bien loin, le lieutenant alluma sa lampe torche, révélant un comité d'accueil à quatre pattes. Sans hésiter, tout le groupe fit feu.

Au milieu des tirs, Adrien vit le lieutenant se précipiter sur les Rachnis, les éblouissant avec sa lampe torche, et tirant autour de lui. Le lieutenant sauta par dessus un Rachni, trébucha et finit par terre. Il sorti alors deux grenades et les lanças dans le tunnel. Sans réfléchir, Adrien, qui avait plus ou moins suivi le lieutenant dans sa course, se précipita vers lui et le tira aussi loin du tunnel que possible. L'explosion entraina un éboulement, qui écrasa les Rachnis. Hors du tunnel, ils n'étaient plus que deux. Allen n'avait pas réussi à quitter le piège à temps.

Ils avaient repris leur marche, et pénétrer dans ce qui semblait être le cœur du nid. Avant même qu'ils arrivent, des coups de feu éclataient, preuve d'une bataille sanglante. Eux aussi distribuaient les balles, faisant un carnage dans le camp Rachnis, jusqu'à trouver un point de vue où ils avaient pu observer l'intégralité du "champ de bataille". Cependant, les Rachnis aussi pouvaient les voir, et le nombre d'ennemi atteins un stade ou Adrien et le lieutenant furent submergés. Plusieurs Rachnis réussirent à percer la pluie de balles des deux Humains, et les prirent d'assaut. Adrien eut le temps de saisir son couteau avant d'être renversé sur le dos, puis réussi à tuer le premier Rachnis, mais aussitôt, deux autres insectes étaient venus sur lui tandis qu'un troisième s'était installé sur son bras. Il était immobilisé quand un coup de feu retentit et qu'un Rachnis s'écrasa sur sa tête en l’assommant.

Maintenant, il était assis sur une chaise sans doute, mais toujours mal en point. Il entendait des voix, mais sans comprendre tout ce qu'elles disaient. Il crut entendre quelqu'un parler d'interrogatoire, mais la suite de la phrase fut incompréhensible pour Adrien. Les yeux toujours clos, il se rendormi quelques minutes après avoir repris conscience. De toutes façon, à l'heure actuel, il n'était pas en état de bouger.

Sujet: Re: Dans la brume électrique. Dim 21 Oct 2012, 23:26

DANS LA BRUME ELECTRIQUE « ... Il est temps de fermer le rideau ... »
"Enclenchez la procédure Pyrrhus." L'ordre avait été sans appel et annoncé à tous les secteurs encore sous contrôle de l'organisation pro-humaine. Dès lors, ils savaient tous que la victoire était leur et qu'il était temps de mettre fin à la mascarade perpétré par ceux-ci. C'est ainsi que l'évacuation des points stratégiques fût entamée sur tout Eden Prime, laissant les derniers insurgés seules face aux forces de l'Alliance qui ne tarderait pas a arrivé pour reprendre le contrôle de la planète. Sevchenko observa les divers rapports apportés par ses officiers relatant le déroulement de l'évacuation. Pour l'instant, tout se déroulait comme prévu et cela avait le don de réjouir le Major qui commença à se préparer à partir pour le point d'extraction. Une fois évacué, les explosifs placés aux différentes places fortes et névralgiques de la planète s'enclencheraient, nettoyant la surface de la planète de toutes traces de Cerberus et anéantissant les capacités de la colonie pour un bon moment. C'est avec cette pensée réjouissante et le goût de la victoire dans la bouche que la Major sortît du bunker avec le restant de ses hommes pour embarquer dans plusieurs navettes envoyées par le Thermopyles, laissant le soin aux intrus de découvrir leurs cadeaux laissés à leur attention... " Dasvidania Eden Prime... " ----- Le palais était également en effervescence suite à l'application de la procédure Oméga et les hommes rangeaient en hâte tout l'équipement transportables avant que les navettes n'arrivent pour l'extraction avant l'explosion de l'édifice. Le Colonel supervisait les opérations mainte fois répétées avec une efficacité impeccable afin d'être dans les délais prévus. Il dût également se chargé d'une tâche éprouvante mais nécessaire en ordonnant l'abattage des insurgés se trouvant encore au palais. Tout cela ne dura qu'une vingtaine de minutes avant que, comme au bunker et dans la cité principale, les navettes n'arrivent et n'embarquent les troupes et matériels vers le Thermopyles, laissant derrière eux des zones vides qui ne tarderaient pas à être englouties par les flammes purificatrices de la victoire... " Agent Hawkins, vous avez fait du bon travail dans les entrailles de la planète et je vous ordonne désormais de vous faire exfiltrer au point prévu. La procédure Pyrhus a été lancée il y a de cela cinq minutes alors dépéchez-vous. Terminé! "
feat IVIA. Lleyton Benam. Demetra Laito. Annaz. Jehro Hawkins. Chimera. Anton Ardak. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Sujet: Re: Dans la brume électrique.

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Dans la brume électrique.

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