DANS LA BRUME ELECTRIQUE « ... La fin du spectacle ... »
Orbite d'Eden Prime
La flottille du Vice-Amiral Lorenz avait été dépêchée suite à la perte des communications avec la colonie d'Eden Prime il y de cela quelques jours maintenant. Les derniers rapports sur place faisaient état d'un début de révolte de la population envers l'Alliance et le gouvernement humain avant que les communications ne lâchent, laissant l'état-major dans le floue total au point d'envoyer une flotte préventive sur place avant que la situation ne s'envenime comme la coupure le présageait. C'est ainsi qu'il se retrouva là pour constater que les soupçons de ses supérieurs étaient fondés et qu'une guerre civile faisait rage à la surface.
Lorenz observa les divers rapports reçus par les éclaireurs et sondes envoyés sur place afin d'évaluer la force ennemie qui paraissait étrangement organisée et équipés ce qui eu le don de l'interpeller au point d'attendre de plus amples détails pour confirmer ses soupçons sur une aide extérieure. Sa patience paya car, bientôt, des rapports indiquant le retrait précipité d'une grande partie des forces ennemies des points stratégiques de la planète arrivèrent devant ses yeux, lui donnant une possibilité d'agir et de reprendre le contrôle rapidement et sans bavures.
C'est ainsi qu'il lança enfin les opérations sur la planète, envoyant des troupes aux endroits clé afin de régler une bonne fois pour toutes le cas de cette planète qui représentait un véritable symbole pour l'Humanité et qui était mis à mal depuis bien trop longtemps...
Escouade N7 en approche du bunker
Le mako poursuivait son chemin vers l'objectif jusqu'à finalement s'arrêter devant l'entrée du bunker anormalement déserte. L'escouade débarqua avant de rejoindre l'entrée sans résistance aucune ce qui eu le don d'interpeller Boss:
- Bizarre... Aucune résistance...
- Vous êtes certain qu'on s'est pas trompé de bunker?
- Tu pense qu'il y a peut-être des centaines de bunkers avec une antenne de comm toi?
La discussion s'envenima jusqu'à ce que Boss ne crie avec force:
- Vos gueules! On dirait bien que c'est désert mais on va rester prudent ok? Ghost? Poste-toi sur une corniche et surveille la zone. Utilise tes lunettes thermiques pour repérer d'éventuels hostiles dans la la structure. Les autres, on entre!
Il appuya ses mots en défonçant la porte principale alors que le sniper disparaissait dans les collines...
feat Maître du Jeu ; Chimera ; Melany faith ; Anton Ardak ; Annaz ; Jerho Hawkins ; Lleyton Benam
Dans la brume électrique « ... Les civils déchirés d'Eden Prime... »
[HRP : Petit mais suffisant à mon goût, mes civils ne sont pas si importants que ça pour l'intrigue.]
Léonid et le groupe avait rebroussé chemin en regardant le Spectre partir. Sacré journée ! Ils allaient rentrer dans la maison et ils allaient devoir attendre un petit moment. Personne ne les avait vu et c'était tant mieux. Ils sentaient cependant de l'agitation à la surface, comme en témoignaient les oscillations des flaques d'eau dans les tunnels.
« Je ne sais pas ce qu'il se passe mais ce n'est pas bon signe ! » murmurait-il. Ils avancèrent et regagnèrent l'échelle, avant de vouloir regarder ce qu'il se passait. Visiblement, il y avait de l'agitation. Au bruit et aux ondes propagées. Mais sur le plan visuel... Cela restait improbable.
« Putain c'est quoi ce... » finissait-il à peine, refermant précipitamment la porte, des civils " jouant " dans la rue. Le calme semblait revenir progressivement, et très peu d'informations disponibles en tout cas. Ils cachèrent les armes, toujours prêtes d'utilisation sous le canapé. Il fallait espérer que les autres aient pu s'enfuir. Ils reprirent leurs occupations d'avant alerte en attendant des nouvelles.
Et dix minutes plus tard, le groupe qui devait sortir annonçait son retour par les égouts. Ils avaient préférés renoncer à s'enfuir, en entendant des bruits bizarres. Tout le monde se retrouvait ainsi, sans aucune perte, sans autre ressenti que de l'adrénaline d'un combat imminent. Epuisés, ils se reposèrent pour la plupart.
Malheureusement, vingt minutes plus tard....
Des coups se virent entendre. Des grosses détonations. Leonid n'avait aucun doute : il s'agissait de bombes. Lui, il était encore en service, passif mais en service. Un agent dormant en sorte. Précaution de Melany, mais elle aurait dut lui accorder plus de moyens pour qu'il puisse faire quelque chose. Leonid se leva brutalement et sortit dans la rue. Cela ne sentait pas bon du tout pour la suite...
DANS LA BRUME ÉLECTRIQUE « ... Eden Prime, monde (vraiment) maudit ... »
A terre, effondré sur le corps sans vie d'un nouveau camarade de jeu, Lleyton enlaçait la gorge de ce dernier sans réelle conviction. Cela faisait quelques longues secondes qu'il était ankylosé de la sorte. Il ne comptait plus, de toute façon. Il était tellement épuisé qu'il se demandait si ça valait le coup de vouloir survivre. D'un autre côté, si la vie était un jeu et qu'on avait encore le droit de jouer, autant tenter sa chance. C'était peut-être déshonorer certains souvenirs et certains patrimoines que de penser de cette façon, mais le Carnifex qu'il venait de voler au soldat inconscient était nettement de son avis.
Se relevant dans la difficulté, il vérifia le chargeur de l'arme. Il était à moitié vide. Le bon côté des choses, c'est qu'il était aussi à moitié plein. Ce qui n'arrangeait Lleyton qu'à moitié puisqu'il ne voyait qu'à moitié. Mais ce n'était pas comme si lui-même était entier. S'il s'en sortait en un seul morceau, autant jurait qu'il... oula... Qu'il réapprendrait à marcher droit. Ou alors les murs du palais avaient été dessiné et construit par des psychédéliques drogués jusqu'à la moelle. Eden Prime était vraiment un monde de fou après tout.
Mais il fallait que le lieutenant se ressaisisse. Ce n'était pas l'heure de mourir - pas encore. Et puis, que dirait Allen s'il voyait son équipier abandonner ? Il a donné sa vie pour celles de Lleyton et d'Annaz, bien malgré lui. Avait-il péri sur le coup, d'ailleurs ? Ou avait-il eut le temps de voir sa vie défiler ? De se remémorer chaque instants merveilleux. Et chaque instants des plus durs. Personne ne pouvait savoir. Il pouvait très bien être encore en vie, suffoquant, là-dessous. Mais dans n'importe quel cas, son sacrifice était innommable. Inacceptable. Et s'il devait bien avoir un sens, qui d'autre pouvait mieux le donner que ceux qui respirent encore grâce à lui ?
Enfin respirer était un grand mot. Le soldat blessé marchait tel un chien accidentait, tentant tant bien que mal de bouffer l'oxygène qui passait par là ; comme s'il y avait des endroits où l'oxygène n'était plus. Toutefois, là, en l'occurrence, c'était la désagréable impression qu'il avait. L'air était brassé. Mais par quoi ? Ce n'était pas tout à fait naturel. Relevant le menton, Lleyton écouta plus attentivement. On parlait.
"... Ouais, ils actionnent les explosifs. On va tout faire péter." "Tout ? Même le bunker ?" "Tout, je te dis. Et si on dégage pas de là très vite, on va..." "Les gars, c'était quoi ce bruit ?!"
Interpellé, le soldat de Cerberus s'était retourné, son Vindicator à la main. Les autres l'avaient suivi quand ils virent leur ennemi ensanglanté débarquer tel un cheveu sur la soupe. Ce dernier tenta tant bien que mal de pointer son pistolet devant lui. Chose qui n'était pas aisée. Et quand ses adversaires virent qu'il était aussi précis qu'un hanari à qui on aurait graissé les tentacules d'huile, ils éclatèrent de rire.
Des ricanements qui furent vite étouffés la minute d'après. Des coups de feu sortirent d'on-ne-sait-où et vinrent abattre les trois rigolos, qui chutaient dans leur giclement de sang. Lleyton haussa un sourcil. Il avait une si bonne étoile ?
"Lieutenant ? Lieutenant ?! C'est vous ?" cria une voix féminine.
Elle se rapprocha de lui peu à peu et quand elle constata son état, elle l'agrippa.
"Lieutenant ? Où sont Allen et Annaz ?"
Pour le coup, bien qu'il savait à peu près où ils pouvaient être tout les deux, il n'en savait rien. Et il n'avait pas la force de parler pour rien dire. Alors, il se contenta de répondre négativement de la tête. Torres, la capitaine qu'il connaissait depuis peu, se décida à le confier à ses coéquipiers.
"Faites-le sortir. Je vais chercher les autres."
Écarquillant les yeux, Lleyton venait de repenser à ce que disaient les soldats. Il y repensait vaguement, mais c'était une information qui méritait d'être partagée... Avant de s'éloigner de trop, il eut le réflexe de s'agripper à Torres, qui se retourna sans trop faire attention.
"Explos... Explosifs..." "Quoi ?" "Ils vont... exploser... C'est trop tard..."
Il baissa les yeux, espérant avoir été compris. En tout cas, cela avait suffit à interpeller la capitaine, qui ne savait plus trop où donner de la tête. Et tandis que ses subordonnées ne savaient aussi plus quoi faire, de ce fait, ils pressaient la décision.
"Je... dois aller vérifier. Sortez-le." dit-elle dans un souffle.
Lleyton lâcha un soupir très peu vivace. Ses nouveaux amis le tenaient par les bras. Ils firent au plus vite possible et le sortirent sans un mot. Visiblement, ils avaient pris un raccourci et étaient passé par une porte "arrière" improvisée. Derrière, à dix ou vingt mètres, patientaient vaillamment d'autres renforts.
Ils les atteignirent très vite et posèrent aussitôt leur charge par terre. Une femme arriva de nul part et l'aspergea d'eau. Il en but une bonne gorgée.
"Bordel, Lleyton !" souffla Demetra. "Allez chercher du médigel !"
Sa voix était mesurée. Elle ne pouvait alerter les forces en présences. Mais Lleyton s'en foutait. De la même façon qu'il avait tenté de retenir Torres, il prit l'épaule de son amie et se redressa quelque peu.
"Demet... Le bunker... Ils sont en danger... Explosifs..."
Il avait décidément un vocabulaire limité. Mais devant son air inquiet et concerné, Demetra haussa un sourcil. Elle comprit ce qu'elle devait faire et activa son omni-tool.
"Valiant ! Ici Demetra ! Prévenez l'Alliance. Ils vont faire sauter le bunk..."
Elle n'eut pas le temps de dire autre chose qu'une explosion plutôt violente retentit derrière. On vit juste un corps en sortir et virevolter. Lleyton, suite au choc, s'effondra de nouveau dans un sommeil qui faisait du bien... Quel monde maudit, Eden Prime... _____
"Major, ici le Valiant. On se dirige vers le Bunker aussi vite que l'on peut !"
Cela faisait déjà quelques minutes que le petit commando était en position défensive dans le poste de transmission et sécurité du bunker, mais rien ne vint, pas le moindre ennemi ou même technicien, absolument rien. Cette attente ne collant pas avec l'organisation méthodique du groupe ayant causé une rébellion de cette ampleur avec une telle maîtrise des informations. non quelque chose clochait et Anton décida qu'ils devaient en avoir le cœur net avant que le piège ne se referme sur eux. Faisant signe à Urn et Durn de le suivre, Anton se dirigea lentement, en tenant bien en joue la porte d'entrée qu'ils avaient emprunté pour entrer quelques temps plus tôt.
Urn activa la porte tandis qu'Anton et Durn quittèrent simultanément la pièce s'accroupissant dans les couloirs exigus du bunker. Mais comme s'y attendait le spectre rien ne vint n'y tire, ni sommation, absolument rien. Les couloirs, se révélant vides de toute présence, plongées dans une semi pénombre donnait l'impression d'avoir été abandonné depuis quelques temps. Anton eut une mauvaise impression qui serra son cœur tel un ver des sable de Camala enserre sa proie. Le spectre faisant fit de la consigne de silence se tourna vers les deux krogans
"Retournez vers notre point d'arrivée, je veux savoir si notre sortie est bouchée" Puis Anton retourna lentement, sans quitter le couloir des yeux, la pièce de transmission. Écoutant une nouvelle fois son instinct le spectre se dirigea droit vers son cousin
"Nettoie les images, relance le les caméras sans la répétition d'images blanches." Durzo réagit avec sa rapidité habituelle effectuant avec maîtrise le travail depuis l'ordinateur centrale. Pendant ce temps Anton retourna rapidement vers la porte suivit de près par Ivan et sa sœur. Ce premier brisa d'ailleurs à son tour le silence
"Que devons nous faire cette expédition est au point mort. Nous devrions avancer directement vers le brouilleur et mettre fin à cette mascarade."
Mais alors qu'Anton allait répondre à son allié des bruits assourdissants de mitrailleuses se firent entendre, dans la direction qu'avait pris les deux krogans. Anton pris immédiatement son sabre en joue et fonça vers ses deux amis de longues dates, persuadé que le pire ne pouvait être, pour deux costauds comme ces deux là. Après quelques secondes de course, le spectre tomba sur le spectacle de deux de ses amis au sol. Une flaque de sang d'une couleur rougeâtre laissait entrevoir l'ampleur des dommages qu'avait subi les deux krogans. Encore sous le choc, l'image de la mort d'Asmael se mélangea à celle des deux krogans. Encore deux membres de sa "famille" qui perdaient la vie site à des plans personnels du spectre. D'abord Oméga ensuite Eden Prime, et tout ça pour quoi ?
Anton n'avait trouvé aucunes preuves d'incriminations directes de Cerberus, seulement une forte présomption, et un indice pour une future enquête. Peut être même que ce fichue lieutenant de l'Alliance Benam était mort à l'heure qu'il est, dévoré par des putains de rachnis sur cette fichu planète. Mais après un âpre combat intérieur le spectre reprit ses esprits, avançant lentement vers les corps sans mouvement de ses amis et frères d'armes, pour apercevoir une tourelle automatique positionnée au bout du couloir, elle semblait ne pas faire le moindre signe de mouvement comme inerte, Anton sentit alors son omnitech trembler.
C'était Durzo qui tentait de le joindre, "Cousin j'ai trouvé une série de tourelles, que je viens de désactiver mais encore plus inquiétant les caméras ont enregistré le départ massif de troupes des forces rebelle du bunker. Que devons nous faire ?" L'impression de danger imminent emplit alors à nouveau vite balayé par l’inquiétude quand à l'état de ses deux amis. "Rejoignez nous sans tarder" Puis Anton courut vers les corps inanimés de Urn et son frère Durn.
Au contact du spectre Urn s'anima soudain crachant un flot de sang qui vint emplir totalement l'armure et la bouche du krogan agonisant. "Anton ? Comment va mon frère ?" Anton resta sans voix quelques instants puis Ivan lui indiqua que ce dernier était mort. Le spectre regarda alors dans les yeux son vieille ami qui n'eut pas besoin de mots pour comprendre. "Ainsi j'ai échoué, je m'étais juré de protéger mon frère, deux enfants d'un même père et d'une même mère, chose si rare autrefois. Vous avez été le foudre de guerre donc rêve tous les krogan Anton, ne vous en voulez pas pour ça. Durn et moi irons casser des têtes en votre nom aux panthéons des krogans." Puis le krogan lâcha un dernier râle de vie dans les bras de son ami et employeur.
Anton versa une larme de douleur qui tomba sur la joue barbouillée de sang de son ami. "Rejoins ton frère dans le panthéon mon ami vous l'avez mérité cet honneur. Une stèle en votre nom s'érigera sur Tuchanka j'en fais la promesse." C'est alors que Durzo et Irina arrivèrent enfin, les deux furent surpris et attristé en découvrant la mort de leur deux compagnons de route. Ne pouvant laisser le groupe s'attarder plus avant, Anton se mit à courir vers la sortie toute proche, sans même faire attention au moindre danger ayant pour seul compagnon de course sa douleur et sa volonté de survivre pour pouvoir faire payer à Cerberus ce qu'il ne cessait de faire subir par leur incessant complots et plan xénophobes. Ils allaient payer.
Le groupe traversa les ventilations comme au chemin allé mais cette fois ci emplit d'une froide détermination non pas à survivre bêtement, mais à survivre pour faire payer un autre jour ce qui s'était passé. Une volonté glaciale de vengeance qui faisait avancer leurs membres avec rapidité. Le groupe parvint alors dans les égouts sans aucuns problèmes, c'est alors qu'une première explosion projeta toute l'équipe à terre, Anton lui percuta violemment le bord rocheux d'une cavité avant de chuter dans l'eau nauséabonde. Le corps du spectre prit alors le relais prenant sur lui de marcher pour continuer son chemin oubliant complètement ses compagnon, il lui fallait sortir de ce cauchemar, connaître un lendemain, petit à petit il gagna la surface, son voyage entrecoupé d'explosion faisant jusqu'à trembler le sol si fort que les tuyaux des égouts commencèrent à céder les uns après les autres inondant les tunnels.
Alors qu'il atteignait la sortie, le spectre reçut subitement une pierre d'un poids certains sur son épaule droite faisant chuter son sabre et brisant net le bras du butarien. Chutant à nouveau dans l'eau, Anton ne put se réussit à reprendre pied que grâce à un effort de volonté pioché dans ses ultimes forces. Le spectre atteignit enfin la sortie sentant l'air pur de la colonie humaine, avant qu'un corps ne vienne le percuter violemment le projetant en avant, Anton percuta alors avec fracas le sol sans perdre toutefois connaissance, le spectre fut incapable de se mouvoir pendant quelques secondes, entendant plus que ressentant un puissant souffle de feu provenant de la bouche de sortie
Immobile, secoué de tremblements de douleur, Anton ne put rien faire lorsqu'on le retourna subitement face vers le ciel. Mais ce n'était que Durzo. Une partie de son armure était couvert de suie, le butarien semblait en bien meilleur état que son cousin. Anton retrouva peu à peu la capacité de se mouvoir et réussit avec l'aide de son cousin à se remettre debout. Le bras droit, cassé, ne cessait de lancer le spectre qui réussit maladroitement à s'appliquer une dose de médigel. La douleur se calma quelque peu mais ne disparut pas laissant Anton dans un état de semi conscience, l'esprit embrouillé par a douleur le spectre chercha alors les autres compagnons qui avaient survécu. Trouvant avec plaisir la totalité d'entre eux sur place. Seulement Ivan semblait souffrant gémissant au sol, sa sœur tentant de le calmer. Inquiet Anton s'approcha rapidement, du moins compte tenu de ses blessures, vers le blessé, trouvant l'humain gravement brûlé sur toute la partie droite de son visage et ce jusqu'au bas de son épaule.
Prenant dans ses réserves, Anton bourra le blessé de calmant, l’assommant d'un sommeil protecteur puis se tourna vers Irina "Nous devons le ramener au plus vite sur le Khar. Durzo tu porteras Ivan, Irina ressaisit toi, tu protèges nos arrières." Et Anton prit la route, lentement d'abord puis prenant petit à petit plus de vigueur, le groupe marcha durant un temps qui parut interminable. Alternant entre pauses, pour Durzo, et marche le groupe contourna la ville prenant pour seul direction la navette, oubliant tout le reste. La marche fut ponctuée par des séries d'explosions, de coups de feu et autres bruits qui ne troublèrent aucunement la marche des trois membres du commando.
C'est alors qu'une nouvelle explosion plus proche et située droit devant éveilla les trois compagnons qui virent alors une forme désarticulée projetée qui vola dans les airs avant de retomber au loin. Se sachant proche de part le paysage familier qui les entouré. Anton vit alors non loin un petit groupe sans réellement pouvoir en distinguer plus. La seule certitude c'est que ce groupe porte les couleurs de l'Alliance. Le commando envoyé en même temps qu'eux ? Ou peut être le groupe du lieutenant Benam. Peut être la mission n'allait pas être un échec total. S'avançant prudemment, Anton et ses compagnons arrivèrent rapidement à hauteur des humains, et le spectre reconnu alors deux des membres de ce groupe. Le lieutenant Benam se trouvait bien parmi eux, mais était affalé tel un mourant au sol, les autres totalement absorbé par son état de santé n'avait d'ailleurs même pas pris la peine de surveiller les alentours.
"Soldat Demetra, c'est le spectre Anton Ardak." S'exclama d'une voix forte et rendu rocailleuse par le gout du sang et les multiples efforts "J'espère que le lieutenant est encore en vie, car il est plus que temps de quitter cette fichue planète. Ma navette est non loin d'ici, je vais lui dire de venir." et Anton se demanda alors pourquoi il n'avait pas prévu cela plus tôt, évitant ainsi des heures interminables de marche. Décidant d'ignorer ses précédents problèmes de réflexion, le spectre tentant de joindre le pilote de la navette qui décrocha avec rapidité
"Oui général ? Je suis prêt à vous prendre au moindre signal !" Anton reconnut bien là la voix d'un soldat qui s’ennuie ferme mais il en aurait été autant s'il avait été coincé dans une navette sans pouvoir la quitter durant des heures durant. "Soldat venez nous chercher à ces coordonnées" ordonna le spectre tout en envoyant simultanément ces dites données. "Nous vous attendrons sur zone."
"Bien maintenant soldat Demetra que faisons du cas de votre lieutenant ? Il m'a promis de me suivre dès la mission terminée alors j'attends de lui qu'il respecte sa promesse. Comment allons nous organiser ?"
Je me tournai vers mes compagnons en coupant la transmission. Il fallait evacuer d'urgence : si l'ordre pyrrhus avait ete donne par Chimera c'est que rester sur la planete allait devenir dangereux rapidement. Dommage, je commencais a me plaire....
- Allez, on se bouge : ils evacuent dans 5 minutes, aux navettes !
Ils poserent ce qu'ils avaient dans les mains et ouvrirent la porte, puis nous nous mimes a courir. Tous mes muscles me lancerent des vives protestations sous forme de douleur intense mais je dus faire abstraction et me concentrer sur la carte qui m'indiquait la voie a suivre pour acceder aux navettes. En plus de la fatigue des combats precedents, je sentais plusieurs blessures mineures et au moins une côte fêlée qui me lançait à chaque pas. Le couloir vibra tandis qu'un mur explosait à notre droite et plusieurs soldats en sortaient. Un coup d'oeil le plus bref possible me confirma qu'ils appartenaient à l'Alliance, et une rafale au jugé suivit mes doutes. Sans prendre le temps de vérifier ma précision, je continuai à sprinter. Toutefois il fallait éviter de tomber sur des soldats qui pourraient nous ralentir.
- A gauche, allez, allez on peut le faire!
Les couloirs s'étaient vidés à une vitesse folle témoignant encore une fois de l'organisation parfaite de Cerberus. Seuls les miliciens se battaient encore contre les forces de l'Alliance, nous faisant gagner de précieuses secondes.
Nous arrivâmes sur une plateforme du palais de Vergès juste à temps pour voir des navettes décoller et se diriger vers la banlieue de la ville, où le Thermopyles devait être en train d'essayer d'échapper à la surveillance des nouveaux venus. Merde, merde...
- Demi-tour, on va à l'étage du dessus!
Et c'était reparti pour un tour! Maudissant interieurement les Rachni qui nous avaient éprouvé, je repartis haletant suivi de Katerina et d'Echo 1 qui j'imagine souffraient autant que moi, sans oser non plus le montrer. Un couloir, deux rampes d'escalier et des centaines de calories brûlées plus tard, nous nous assîmes dans une Kodiak relativement surpeuplée et je m'autorisai un peu de souffle :
- Et dire que je me trimballe dans cette armure en béton depuis des jours... Enfin chez soi.
Les courbes et les angles du Thermopyles devinrent visibles, puis un hangar s'ouvrit pour nous laisser passer. La gravité artificielle du vaisseau me souleva l'estomac quelques secondes, puis la navette toucha le sol dans un claquement qui résonna pendant une bonne paire de secondes dans le hangar devenu silencieux. La porte latérale s'ouvrit et le bruit reprit tel un grondement : des personnes et du materiel provenant de la base, n'ayant pas de place autre part dans le vaisseau, s'étaient regroupés ici. Je fis signe à mes camarades et nous nous dirigeâmes d'un pas leste vers la passerelle. Dans les couloirs, de nombreux soldats vérifiaient que seul du personnel de Cerberus ait accédé au croiseur et je dus activer mon transpondeur pour avoir enfin une voie dégagée vers la passerelle.
- Allez, on s'arrache : essayons d'accéder au relais sans encombre, activez tous les systèmes d'armement et les boucliers mais n'utilisez pas le brouillage électronique au cas où on se frotte à eux une autre fois.
- Monsieur, le SSV Valiant a décollé d'Eden Prime, il ne s'est pas encore mis en trajectoire d'interception.
- Transmettez nos codes de l'Alliance et n'attirez pas l'attention, moteurs subluminiques a puissance maximale.
Je m'assis dans le fauteuil de commandement, activai tous les affichages stratégiques et attendis.
Personnage RP Faction : Ravageur Rang : Pacificateur
La navette qu'Anton avait demandé ne mit que quelques minutes pour venir. Un temps très court qui ne permit guère au spectre d'en apprendre plus sur ce qu'il s'était passé pour les humains et leur attaque prévue sur le nid rachnis. Anton allait devoir attendre le réveil du lieutenant pour en apprendre davantage. Lorsque la navette atteignit les coordonnées transmise auparavant, elle trouva sur place les survivants du carnage que fut la campagne d'Eden Prime. Tous purent emprunter la navette qui se dirigea tout d'abord vers le vaisseau humain, comme Anton et Demetra en avait décidé.
Le groupe d'humain constitué d'un Lleyton Benam tellement blessé qu'il avait perdu connaissance, et de la très belle femme Demetra, fut largué sur zone et la navette gagna rapidement l'orbite de la planète. Durant le trajet, Anton prévint le Khar de leur arrivée et le vaisseau se présenta au point de rendez vous comme prévu. Le spectre, à peine posa-t-il un pied dans la soute de son navire, ressentit soudain une fatigue qui balaya toutes ses pensées, ses envies, ... . Anton ne sentit plus son corps se mouvant uniquement grâce à la force de sa volonté. C'est alors que Jav apparut se dirigeant, à la manière des hanaris, en lévitant.
"Il commençait à s'inquiéter. Il se demande d'ailleurs ou sont passé Urn et Durn et ... ." Anton coupa le hanari d'un geste de la main et commença à ôter son armure se trouvant rapidement torse nu.
"Jav emmène Ivan et Irina, les deux humains qui m'accompagnent à l'infirmerie. Tout de suite, Durzo te racontera tout après ça." Puis le spectre se tourna vers son cousin "Mon cousin, préviens immédiatement le général Dal'shan et le capitaine Fress de mon arrivée prochaine sur Piétas. Il est temps de se mettre au courant des actualités."
Puis sans attendre aucunes confirmation, Anton rangea son armure dans son casier et se dirigea, en simple sous vêtements traditionnels des forces spéciales butarienne, vers sa chambre. Une fois sur place, Anton prit largement le temps de se laver, enlevant toutes ces odeurs d'égouts, de sang, de déchets qui avaient accompagnés le spectre depuis son voyage vers le bunker. Une fois dans l'eau chaude, Anton sentit ses muscles se délier et le spectre ressentit une profonde envie de sommeil l'envahir. Mais Anton savait qu'il lui restait une chose à faire avant de se laisser aller à un sommeil qui lui tendait pourtant très largement les bras.
Anton quitta sa douche et gagna son ordinateur personnel. S’asseyant à son bureau, le butarien lança une communication haute sécurité directement le conseil et commença à taper son rapport ...
Personnage RP Faction : Alliance Rang : Lieutenant
Une nouvelle fois, Adrien reprit conscience. Son état ne s'était pas beaucoup amélioré depuis la dernière fois qu'il s'était évanoui : mal à la tête, souvenirs confus. Cependant, il était maintenant un peu plus lucide. Il se rappelait où il était, et qu'il avait entendu des voix, mais il n'arrivait pas à faire le lien avec ses derniers moment dans la grotte Rachni, où il avait sans doute été submergé par le nombre.
Décidant qu'il était temps d'agir, Adrien ouvrit les yeux et observa les environs immédiat. Il était toujours dans la même pièce, sur un lit, mais il était libre de ses mouvements. Essayant de s'assoir, la tête d'Adrien lui tourna et il dût fermer les yeux pour ne pas s'écraser au sol. Plusieurs minutes furent nécessaire à Adrien avant de pouvoir à nouveau ouvrir les yeux et tenter de se mettre debout. Il s'accouda au mur pour ne pas tomber.
Une fois qu'il réussi à mettre un pied devant l'autre, Adrien se dirigea vers la porte. A sa grande surprise, elle n'était pas verrouillé, et aucun bruit ne provenait de derrière la porte. Il se décida enfin à tourner la poignée et entre dans le couloir qui s'y trouvait. Il le traversa en boitant, sa jambe gauche lui faisant mal. Le couloir se terminant sur une volée de marche, il dut se résoudre à les monter.
Plusieurs minutes plus tard, Adrien arriva enfin en haut des marches. Un nouveau couloir s'ouvrit devant lui, et Adrien s'y engagea. Il avait l'impression qu'une heure s'était écoulée depuis qu'il avait quitté sa "chambre", et il était épuisé. Quand il atteint la porte au fond du couloir, il était en sueur, et sa jambe gauche ne lui servait presque plus. S'attendant à voir un nouveau couloir, il ouvrit la porte devant lui et déboucha à l'air libre.
La rue était déserte, et Adrien chercha désespérément quelqu'un pour l'aider. Il s'écroula avant d'arriver au bout de la rue, et du ramper plus loin pour agripper l'angle d'un bâtiment afin de se relever. La fatigue lui ruinait ses forces quand il vit deux soldats de l'Alliance plus loin. Il tenta de crier mais il ne fit que gémir, et secoua le bras difficilement pour attirer l'attention des militaires. Avec plus de succès cette fois.
Il s'écoula quelques instants avant que les soldats arrivent vers lui. Il réussit à articuler son nom, son grade et le nom de lieutenant avant de sombrer à nouveau dans l'inconscience, laissant les deux autres soldats surpris et sans autre moyen de le sauver qu'en le portant jusqu'à un lieu ou Adrien pourrait enfin être soigné.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
DANS LA BRUME ELECTRIQUE « ... L'Ordre dans le Chaos ... »
Orbite d'Eden Prime
Les forces du Vice-Amiral Lorenz ne tardèrent pas à débarquer sur la planète et prendre possession des points stratégiques en un temps records. Les rapports faisaient état d'une défense faible et peu organisée ainsi que de dégâts matériels catastrophiques, comme si l'ennemi avait mit en pratique la tactique de la terre brûlée ce qui avait le don d'interpeller le Vice-Amiral. Les dernière forces rebelles ne tardèrent pas à déposer les armes et la rébellion prit finalement fin.
D'autres rapports troublants parvinrent au gradé. En effet, ceux-ci faisaient état de la découverte d'un réseau de galeries sous les ruines du palais de Vergès ainsi que la présence de cadavres ressemblant à la description des Rachnis. Toutefois, des détails supplémentaires quant à l'étendue de ce réseau souterrain ou la présence de Rachnis vivants étaient impossibles pour l'instant à cause de nombreux éboulements provoqués par les explosions ayant secouées la surface de la planète.
Il ne tarda pas à mettre également en place des patrouilles ainsi que des camps afin d'accueillir les gens ayant perdu leurs maisons lors des explosions ayant secoués la planète d'après leurs dires. De plus, des zones sécurisées furent mises en place pour accueillir les rebelles pour détention et interrogatoire. Ceux-ci révélèrent que bon nombres d'entre eux avaient fui peu avant les explosions ce qui pouvait laisser entendre qu'une force étrangère était à l'oeuvre sur la planète avant de fuir précipitamment en brûlant toutes traces de leur présence en ces lieux. C'est pourquoi le Vice-Amiral ne tarda pas à ordonner la mise en place d'un blocus afin d'empêcher quiconque d'entrer ou de sortir de la planète même si il était un peu tard pour ça désormais.
Le Vice-Amiral sentait bien que cette affaire allait faire grand bruit si le public avait vent de celle-ci et la plus que probable implication de Cerberus ou d'un autre groupe terroriste n'allait pas arranger la chose. Mais ce n'était pas à lui d'en décider, c'est pourquoi il ne tarda pas à envoyer un rapport détaillé sur les découvertes effectuées sur place tout en mettant noir sur blanc ses soupçons quant à l'implication d'un groupe terroriste malgré le manque de preuves tangibles.
Peu de temps après l'envois du rapport, un signal de détresse fût transmis au Vice-Amiral qui ne tarda pas à le localiser dans la zone du bunker des communications, zone encore non-sécurisée par les forces humaines. Le signal avait la signature spécifique des N7 ce qui eu le don d'intriguer Lorenz qui envoya une escouade sur place afin de vérifier la véracité de celui-ci. Ensuite de quoi, il attendit en silence, contemplant la planète autrefois paisible mais désormais marquée à vie dans le sang des innocents...
Surface d'Eden Prime, Bunker des communications
Ghost observait le brasier ardent qu'était devenu le bunker des communications peu après l'entrée de son escouade à l'intérieur. Ses frères d'arme et amis venaient de partir en fumée en une fraction de seconde devant ses yeux. Une larme coula sur sa joue suivie par de nombreuses autres avant qu'il n'éclate finalement en sanglots, les douloureuses émotions prenant le pas sur son entraînement. Le soldat observa le brasier au-travers de sa lunette en quête d'un possible signe de vie mais sans succès jusque là. Il ne pouvait pas croire en leur mort après tant de missions difficiles avec eux! Mourir ainsi était inconcevable à ses yeux.
Bientôt, il posa sa tête contre le sol frais pour se laisser aller, déversant un torrent de larme entre ses bras repliés sous sa tête. Ceci dura plusieurs minutes avant que le soldat en lui ne reprenne finalement le dessus. Il les pleurerait plus tard car la mission n'était pas encore finie pour lui. Ghost attrapa son sniper avant de dévaler la colline en silence, regardant le sol afin d'éviter une nouvelle vague de douleur à la vue du brasier. La chaleur s'accrût à mesure qu'il s'en approchait et il s'arrêta lorsque celle-ci devint à la limite du supportable. Il devait désormais continuer la mission seul et c'est alors qu'il s'apprêtait à se détourner des flammes qu'un mouvements à peine perceptible attira son regards en bordure du feu. Ses instincts de commando reprirent le dessus et, bientôt, il s'approcha du contact avec son pistolet à la main, prêt à tomber sur un rebelle encore vivant sur lequel il passerait sa douleur avec plaisir.
Mais la vérité était toute autre et causa un sentiment de bonheur mêlé à beaucoup de douleur au N7 qui se rua vers ce qui était son ami, Tic tac. Le soldat était brûlé un peu partout et son armure avait fondue à certains endroits, laissant des trous ou d'autres blessures plus importantes. Ses jambes disparaissaient sou un amas de débris que Ghost s'empressa de dégager avec la force du désespoir avant de venir au chevet de son ami. Sa respiration se faisait difficile et le tireur d'élite sortit une seringue d'adrénaline qu'il ne tarda pas à injecter afin de calmer la douleur avant d'apliquer quelques doses de média-gel sur les brûlures les plus sérieuses. Tic tac tourna son regard vers son frère d'arme avant de tenter de sourire mais ne réussissant qu'à faire une grimace hideuse avant de déclarer avec difficulté:
- Casse... Toi... Ca sert... A rien... Foutu...
Ghost le regarda dans les yeux avant de lui répondre avec froideur:
- Economise ton souffle! J'ai vu tout mes amis crevés dans ce bunker et je veux pas que tu partes avec eux c'est compris? Donc, tu vas rester avec moi quoi qu'il m'en coûte.
Tic Tac tenta de dire quelque chose mais une violente toux le prit avant qu'il ne tombe dans l'inconscience. Voyant l'état grave de celui-ci, Ghost ouvrit son barda avant d'en sortir une balise de détresse à émissions courtes qu'il ne tarda pas à activé.
Les minutes s'écouler, interminables alors qu'il tentait de maintenir son compagnon de toujours en vie. Peut-être que personne ne pouvait les aider? Peut-être que la bataille était perdue et que les rebelles avaient gagné? Il n'en savait rien et s'en foutait car seule la vie de Tic tac comptait désormais. La fatigue commençait à le tenailler au point qu'il faillit tomber dans les pommes à deux reprises. La notion du temps lui était devenue inconnue et le brasier n'était plus que braises alors que le soleil se couchait à l'horizon.
C'est alors qu'un bruit de pneus crissant sur la pierre suivit de celui d'un moteur reconnaissable entre milles se fit entendre avant que la silhouette d'un mako ne se profile au loin. Ghost sourit avant que sa tête ne heurte le sol et que les ténèbres de l'inconscience d'enveloppe son esprit brisé par l'enfer d'Eden Prime...
feat Maître du Jeu ; Chimera ; Melany faith ; Anton Ardak ; Annaz ; Jerho Hawkins ; Lleyton Benam