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 Un ambassadeur arrive

Marcus Coles
Marcus Coles
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MessageSujet: Un ambassadeur arrive   Un ambassadeur arrive Icon_minitimeMer 09 Aoû 2017, 01:36
Registre Galactique des espèces
Marcus Coles

Informations primaires

Sexe : homme
Race : humain
Âge : 53 ans
Faction : Conseil
Poste / Grade : Ambassadeur des races non-conciliennes
Parenté : Alexander et Nathalie Coles (Parents décédés), Albert Coles (frère aîné décédé), Robert et Élisabeth Coles (jumeaux cadets), Benjamin Coles (frère benjamin), Moïra Janiris (1ère femme et femme actuelle), Kiari (fille), Meera (1ère) et Visas (2e fille), Lucie Nostar (2e femme, décédée), Gerard et Rupert Coles (jumeaux) et Ellen Coles (fille d’une mère inconnue)
Situation maritale : Marié (Moïra) et veuf (Lucie Coles)
Planète d'origine : Terre



Histoire



Marcus vit le jour en février 2149. Il était le quatrième enfants d'une famille de cinq enfants. Il y eut tout d’abord, son frère Albert en juillet 2146. Ensuite en février 2147, les jumeaux Robert et Élisabeth. Benjamin fut le dernier nés, en avril 2152.


Journal de Marcus Coles

Novembre 2160

Comme mon père me l’a recommandé, je commence l’écriture de mon propre journal personnel. Selon lui, c’est une bonne idée de noter des moments importants de sa vie. D’abord, pour ne pas risquer de les oublier, de pouvoir me les remémorer et aussi afin de laisser à d’autres le plaisir de les découvrir.

Je pourrais commencer par la découverte des peuples extraterrestre, mais excepté la naissance d’un grand intérêt et d’une grande curiosité à leur égard, il n’y aurait pas grand-chose à dire. Je vais donc plutôt me concentrer en premier sur quelque chose d’important pour moi, une révélation assez récente. Une révélation qui a vu le jour suite à un profond complexe d’adolescent.

Mon premier complexe m’apparut au milieu de cette année lorsque j’ai débuté mon école secondaire. J’étais un enfant de onze ans et surtout, j’étais le Lilliputien de ma classe. J’avais un complexe majeur sur ma taille. Toutefois, plus les mois passaient, plus ma vision des choses changeait. J’étais bon à l’école, même excellent. J’apprenais rapidement et avec facilité, là où la majorité de mes camarades de classe progressaient avec lenteur. C’est à force d’observer ce phénomène que mon complexe de taille a disparu. En fait, j’ai eu ma première révélation. Je commençais à me dire que la grande taille, c’était davantage de l’apparat. À quoi bon être grand physiquement, si c’était pour être petit du cerveau.


2161-2164

Si je l’avais voulu, j’aurais pu passer à un niveau scolaire supérieur et donc passer quelques années de moins sur les bancs d’école. Toutefois, j’ai choisi de passer outre cette possibilité et j’ai continué de m’instruire. Je pus même en profiter pour étudier des domaines en parallèle. C’est un aspect que j’ai adoré d’ailleurs de l’après Guerre du Premier Contact. Maintenant que l’humanité savait qu’elle n’était plus seule dans l’univers, des groupes se formaient un peu partout, avec les aliens comme sujet principal. Évidemment, il y avait ceux qui les détestaient, mais c’est à ceux qui avaient de l’intérêt pour eux vers qui je me suis tourné. J’ai d’abord tenté de rejoindre un groupe se focalisant uniquement sur les turiens et leur culture, mais je fus refusé, car ils ne voulaient que des individus majeurs.

Je me suis donc replié sur un autre groupe qui s’intéressait à toutes les races connues à ce jour. J’ai ainsi pu commencer à apprendre davantage sur d’autres espèces dont je n’avais jusqu’alors fait qu’entendre le nom. C’était extrêmement instructif. Lorsque je les ai rejoints, je n’avais que 12 ans, j’étais le plus jeune membre.

Lors de l’une des rencontres de fin de semaine, nous avons passé plus de deux heures à nous entretenir avec une asari et un turien. C’était un échange par extranet et nous échangions sur les cultures de tous et chacun. J’ai même eu l’occasion de m’entretenir seul à seul avec la matrice asari, Berina et le sergent Tacitus. Le fait qu’un individu si jeune s’intéresse autant à leur culture les amusaient beaucoup. Aucun des deux n’avait de mépris pour l’humanité. Berina avait vécu assez longtemps pour voir d’autres races avant l’humanité rejoindre la communauté galactique et avait donc une vision à long terme des choses. Quant à Tacitus, il éprouvait de la curiosité envers l’humanité.

Il y a presque 3 ans, j’ai commencé l’apprentissage des langues asaris et turiennes, pour mon plaisir personnel. Je dois cependant avouer que s’il était facile de trouver de la documentation pour l’écriture et la lecture, trouver de quoi apprendre à parler ces langues était plus complexe. J’ai dû faire des choix. Ainsi, aujourd’hui, du haut de mes 15 ans, j’ai réussi à apprendre à lire, à écrire et à comprendre la langue asari. Cependant, pour ce qui est de le parler, c’était autre chose. Pour la langue turienne, j’ai été contraint de me limiter à l’écriture et la lecture.


2166

Une fois mon secondaire terminé en 2165, je voulais poursuivre mes études et aller à l’université. Malheureusement, c’était impossible. Ma famille n’avait pas les moyens pour m’y envoyer. J’avais cependant trouvé une solution, avec l’Alliance. Comme de nombreuses institutions militaires avant sa fondation, l’Alliance possédait un programme spécial pouvant se simplifier par : Quelques années de service, en échange l’Alliance paye tes études.

Je n’avais que 16 ans et donc je n’étais pas éligible pour le service actif. Heureusement, j’ai pu me faire enrôler dans des emplois de subalternes sur Terre. J’ai commencé en tant que simple petit fonctionnaire, compilant des données sans intérêt. Puis, grâce à ma connaissance des langues asari et turienne, on m’a transféré dans un autre service. Ainsi, je me retrouvais au milieu d’autres personnes maitrisant des langues aliens. Notre boulot consiste à faire une seconde évaluation de message de l’extranet. On reçoit tout message ayant certains mots-clés précis, des mots liés surtout à des risques d’hostilité envers l’Alliance ou l’humanité. J’occupe ce poste depuis presque un an. On nous donne une formation partielle en piratage et on nous lance ensuite au boulot… la grande classe. Seul aspect positif de ce travail, la possibilité de pratiquer tout les jours ma maitrise des langues asari et turienne.


2167 - Mars 2169

Je m’étais promis de rejoindre le service actif de l’Alliance en 2167 et je l’ai fait. Comme toutes les nouvelles recrues, j’ai suivi l’entraînement de base pour tout soldat de l’Alliance qui se respecte. D’ailleurs, peu de temps après avoir commencé le service, grand-père est décédé. Une petite crise cardiaque, combinée à tous les accès de la demeure verrouillée. Les secouristes ont mis une éternité à forcer l’entrée et quand ils ont pu pénétrer dans sa résidence, c’était déjà trop tard. Il léguait toute sa fortune à ses descendants. Résultat, du jour au lendemain, mes parents, ma sœur, mes frères et moi, nous étions devenus des millionnaires. Mon service prit fin quelques mois plus tard, je quittais les forces armées de l'Alliance, avec ma bourse d'étude.

C’est donc en 2168 que j’ai pu enfin intégrer l’université. C’est également cette année que mon frère aîné, Albert, perdit la vie. Il préférait dépenser son héritage dans le plaisir à court terme. Le soir de sa mort, alors qu’il était dans un bar de la Citadelle, un peu plus défoncé que d’habitude, il a fait une grave erreur. En effet, mon frère n’a rien trouvé de mieux à faire que prendre la première bouteille d’alcool à sa portée. Malheureusement pour lui, c’était de l’eau-de-vie turienne. Levo et dextro ne font pas une bonne association.

Ma première année d’études c’est plutôt bien passé je dois dire. Du haut de mes 19 ans, j’enchaînais les cours, ayant choisi de me consacrer au domaine de la politique. Comme passe-temps, je commençais à faire un peu d’entraînement physique. C’est cependant au milieu de ma première année que j’ai eu une seconde révélation, que je tiens à consigner.

C’était grâce à une conférence ayant eu lieu au milieu de l’année, au milieu de décembre. Cette conférence a attiré beaucoup de gens, car l’invité était une asari. Il s’agissait plus précisément d’une matriarche répondant au nom de Alata Transa. Honnêtement, je crois que la moitié de la salle était là uniquement pour la mâter un peu. Pour ma part, c’était ses propos qui m’intéressaient, car elle venait pour instruire les étudiants sur son peuple et son influence à travers la galaxie. Cependant, c’est lorsqu’elle parla du rôle diplomatique des asari au sein du Conseil que mon attention fut véritablement captée. Je savais que la politique serait mon domaine, m’imaginant devenir politicien sur une colonie. Cependant, désormais mon objectif avait changé. Désormais, je voulais devenir ambassadeur.

J’ai écouté le reste de la conférence avec intérêt et à la fin je suis allé voir la matriarche afin de la questionner sur divers sujets. Au début, elle semblait croire que je n’étais qu’un autre humain tentant de la draguer. Quand elle comprit que j’étais tout à faire sérieux, après lui avoir parlé quelques instants dans sa langue, elle se montra plus ouverte. Quelques minutes plus tard, nous étions assis dans un café étudiant de l’université à discuter de certaines écoles sur la Citadelle.


Mai 2169

Quelle excitation, j’intégrais une institution scolaire supérieure, sur la Citadelle. Une chance pour moi, cela ne fut pas très difficile d’intégrer cette nouvelle école, deux mois plus tard, m’évitant de perdre une année entière. Moi, le jeune homme de 20 ans, je passais d’une école terrienne à une école de la Citadelle. Soudainement, je me retrouvais en classe avec une grande variété d’extraterrestres. La première semaine fut quelque peu étrange, la majorité des étudiants me dévisageaient. Je crois bien qu’ils n’avaient pas vu beaucoup d’humains jusqu’à maintenant.

J’ai également eu la chance de rencontrer un volus du nom de Arla Tan. Plutôt sympathique, même s’il était quelque peu vulgaire. Il démontra rapidement des talents dans le domaine des finances, j’en ai donc profité pour lui demander quelques conseils. Arla me recommanda quelques sociétés pour des placements. Pourquoi pas?


2170

J’ai pu apprendre une dure leçon au cours des quatre dernières semaines. Tout d’abord, cela a commencé il y a deux mois, lors d’un nouveau travail d’équipe. Cette fois-ci, le hasard a voulu que je me retrouve à faire équipe avec un butarien. Il semblait être quelqu’un de plutôt gentil et je voulais lui offrir sa chance. Nous avons donc travaillé sur notre projet pendant deux longues semaines. Puis, est venu le moment de présenter notre projet. Le lendemain, le professeur me donnait déjà ma note, alors pourtant que cela aurait dû prendre au moins deux semaines. J’ai reçu un 0, pour ne pas avoir fait mon travail et selon les notes et avoir laissé mon partenaire faire tout le boulot tout seul.

Quand j’ai exigé des explications de sa part, il m’a ri au nez. Ce jour-là, il m’a appris une leçon importante. Il m’a appris qu’en politique, il fallait toujours avoir une assurance en main et considérer que les autres allaient vous faire un coup de pute à tout moment. Bref, il m’a appris qu’en certaine circonstance, la politique nécessitait d’être le pire des salauds. De plus, avec l’attaque butarienne contre Mindoir qui a eu lieu, cela m’a démontré la nature butarienne.


2172

Ma formation était enfin terminée, à grands coups d’effort et de travail acharner, j’étais sorti comme majeur de ma promotion. Mon titre de majeur de ma promo me permit sans mal d’obtenir un emploi à l’ambassade humaine de la Citadelle. Un emploi que j’occupe depuis maintenant quatre mois. Évidemment, je commence au bas de l’échelle, mais ce n’est pas un problème. Je suis jeune, à seulement 23 ans, j’ai le temps de gravir les échelons un à un. De plus, il faut bien apprendre le métier avant de prendre la fonction la plus élevée.

Mes fonctions sont très variées : apporter des fournitures, retranscrire des comptes rendus de rencontre diplomatiques, revoir les documents des hautes sphères et corriger les fautes d’orthographe, compiler des informations destinées à l’ambassadeur pour qu’il puisse connaître certains sujets importants, etc. Certains diraient que c’est un boulot de larbin… ce n’est pas totalement faux.

J’ai également eu la bonne nouvelle que les placements que m’avaient recommandés Arla Tan étaient excellents. Grâce à lui, j’ai pratiquement doublé mes investissements, il faudra vraiment que je le retrouve et obtienne d’autres bonnes recommandations financières de sa part.


2174

La vie se déroulait bien pour moi. Elle allait devenir encore mieux en 2174. Je me souviens encore de ce jour particulier. C’était le 26 février, une autre belle journée sur la Citadelle. Je profitais alors d’une journée de congé. Ce jour-là, j’avais choisi de me détendre en observant le présidium. Je ne comptais pas vraiment faire quoi que ce soit de concret en cette journée. Ainsi, je m’étais trouvé un banc libre et je regardais les gens passer. C’est à ce moment que je la vis, une belle asari gracieuse, des yeux verts et des reflets mauves sur le visage. Je l’observais tandis qu’elle marchait, son attention fixée sur son omnitech. En la regardant se déplacer que je vis quelque chose tomber sur le sol. C’était sa puce de crédits. Une personne malintentionnée en aurait profité pour la voler et empocher tous les crédits s’y trouvant. J'ai rattrapé l'asari après avoir ramassé sa puce de crédit. J’ai tenté de l’interpellé, mais son attention était fixée sur son omnitech. J’ai alors posé ma main sur son épaule gauche pour attirer son attention.

La suite se passa très rapidement. Elle posa aussitôt sa main droite sur ma main et sa main gauche m’attrapa le bras. L’instant suivant, mes pieds quittaient le sol, alors qu’elle me projetait au-dessus d’elle et m’envoyait m’écraser au sol devant elle. L’asari, elle était au-dessus de moi, tenant toujours mon bras, me criant des choses que je ne comprenais pas, car j’étais confus à cause du choc. Tout ce que je parvins à faire, c’est tendre mon autre bras, la puce de crédit toujours en main et de lui dire après un léger souffle douloureux: « Vous avez laissé tomber ça, madame. ». Son regard avait alors complètement changé. D’un regard extrêmement menaçant et hostile, elle passa d’un regard d’abord confus, puis après avoir fouillé sa poche, à un regard plein de gêne, d’embarras et de culpabilité.

Elle m’aida à me relever en s’excusant sans cesse, avant de m’aider à me déplacer. Comme elle se sentait particulièrement mal pour ce qu’elle avait fait, elle me demanda s’il y avait une manière de se faire pardonner. Je suis resté silencieux un moment, avant de prendre mon courage à deux mains et de lui proposer un rendez-vous, ce qui l’a un peu surprise, mais elle accepta.

Le lendemain soir, nous avons eu notre premier rendez-vous. Je l’ai emmené dans un bon restaurant du présidium, puis nous sommes allés assister à un spectacle hanari. Grâce aux bonnes pièces technologiques, il était possible de voir la bioluminescence de ces créatures, un spectacle en lumière, c’était magnifique. Nous avons ensuite marché un peu et discuté. Elle m’apprit ainsi être âgée de 629 ans et être mère d’une jeune fille. Quand j’ai évoqué la question du père de sa fille, son regard se remplit de colère. J’ai préféré changer de sujet. Avant de nous séparer, elle me donna son numéro et un bisou sur la joue. C’était le début de notre relation. Après un grand total de six mois et neuf rendez-vous, Moïra m’emmena chez elle. Elle m’offrit un café. J’ai à peine eu le temps de le finir, avant qu’elle me soulève légèrement dans les airs avec sa biotique et qu’elle m’emmène jusque dans sa chambre. Ce fut une des plus belles nuits de ma vie.

Le lendemain par contre, j’ai eu une légère mauvaise expérience. En sortant de la chambre, j’ai vu l’asari à la table de la cuisine, de dos et déjeunant en silence. Je me suis approché d’elle, puis par-derrière, je l’ai serré dans mes bras, en lui donnant un bisou dans le cou. Soudainement, une aura biotique l’entoura, je fus projeté au plafond et y étais maintenu. En fait, Moïra est sortie aussitôt de la salle de bain. C’est comme ça, sur cette mauvaise note, que je venais de faire la rencontre de la fille de Moïra, Kiari, jeune asari de 107 ans.


2175

Dire que cela fait presque un an que ma relation avec Moïra a commencée. Nous nous voyons plus régulièrement. Kiari a toujours du mal avec moi. En fait, jusqu’à maintenant, elle ne m’a jamais appelé par mon nom, je suis juste : L’humain de maman.

Pour ce qui est de Moïra et moi, notre relation a également fait un pas vers l’avant, lorsque nous avons décidé de faire la rencontre des parents de chacun. La rencontre se passa bien, ma mère et Moïra s’entendirent à merveille. Quant à mon père, il me félicita en douce d’avoir trouvé une belle fille à forte poitrine.

Ensuite, ce fut le départ pour Sanves. J’étais quelque peu intimidé à l’idée de rencontrer la mère de Moïra, Narada, une matriarche approchant les 900 ans. Ce à quoi je ne m’attendais pas c’est à me faire soulever dans les airs par la biotique de Narada et de me faire examiner comme un morceau de viande, suivis d’une avalanche de questions. Quand la mère de Moïra su que j’étais millionnaire, elle devint soudainement très cordiale et commença à beaucoup m’apprécier.


Novembre 2175

Voilà bien une semaine que Moïra est venue me parler d’une nouvelle apportant un grand changement dans ma vie. Une semaine avant cela j’avais pris du galon à l’ambassade. Faisant techniquement de moi, le larbin en chef, si on peut dire. J’étais donc d’une bonne humeur exemplaire depuis plusieurs jours. C’est alors que Moïra est venue me voir, un air grave sur le visage.

Elle désirait me parler de quelque chose de très important pour nous. Tout d’abord, Moïra commença à me parler de ses précédentes histoires amoureuses sérieuses… ou du moins qu’elle considérait comme ayant été sérieuse. Sur le moment, je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Puis, ma chérie m’annonçait qu’elle était enceinte de notre fille.

Ce qu’elle craignait, c’est tout bonnement que je disparaisse de sa vie, comme les autres avant moi. Elle voulait une réponse franche de ma part. Ce que je lui ai donné en l’embrassant. Puis, en m’agenouillant au sol, pour commencer à lui tapoter doucement le ventre du doigt et à lui murmurer : Eh, c’est papa.


Juillet 2176

Il y a une semaine encore, je croyais savoir ce que c’était que le bonheur. Je me trompais. Je n’avais eu qu’un petit aperçu de ce que c’était. Aujourd’hui, je crois pouvoir dire que je sais enfin ce que c’est. Il y a maintenant deux semaines, Moïra a accouché d’une belle petite fille aux yeux mauves. Nous avons choisi de l’appeler Meera.


2178-2179

Je crois que perdu et chaotique serait le bon terme. Pourtant, les choses avaient pourtant si bien déroulé pendant ces dernières années. Tout d’abord, au début de l’année 2178, j’avais encore pris de l’avancement, quittant le boulot de petit employé de l’ambassade, pour devenir sous-assistant.

La vie semblait des plus belles. Moïra et moi avons décidé de faire une courte escapade en amoureux. Cela devait être un simple petit voyage sur quelques planètes. Malheureusement, le vaisseau nous transportant a été attaqué par des pirates butariens. Nous nous sommes ensuite retrouvés sur une planète, je ne sais où. Ces pirates ont fait de nous des esclaves.

Cela a duré jusqu’à un jour funeste. Cela ressemblait à une journée comme une autre. Les pirates nous surveillaient alors que nous nous occupions de leur besoin. L’un d’eux c’est soudainement approcher de Moïra. Je l’ai vu, s’en prendre à elle, ne cachant pas son envie de la violer. La peur de me faire abattre par les gardes avait disparu et était remplacée par la rage. Au final, j’avais tué ce type, par accident. Le chef des pirates l’a particulièrement mal pris. Il m’a fait attacher entre deux poteaux métalliques. Puis, devant les autres esclaves, il a sorti une lame et à commencer à me charcuter devant tout le monde. Il voulait faire de moi son épouvantail.

Mon premier souvenir après cela, c’était mon réveil sur un lit, avec beaucoup de médigel et de bandages. J’étais sur un vaisseau de la hiérarchie, en plein espace turien. Des forces de la hiérarchie m’avaient retrouvé sur une petite planète lors d’un raid contre des installations pirates, toutefois j’étais le seul individu qu’ils avaient trouvé sur place. Malheureusement, les pirates et leurs esclaves étaient déjà parti avant l’arrivée des forces armées turienne. Cela faisait sept mois que notre vaisseau avait été attaqué.

Les premiers pas sur la Citadelle furent difficiles. Pour m’accueillir, il y avait mes parents, Kiari et Meera. Ce jour-là, j'ai dû apprendre la mauvaise nouvelle aux filles. Kiari n'avait qu'une envie et c'était de partir. J'ai cependant réussi à la dissuader et je lui ai promis de m'occuper d'elle. Ce jour-là, elle m'a appelé par mon nom pour la première fois.


2183

Cela fait quatre ans que Moïra a disparu et les choses ont pris une tournure étrange. Je continue de garder espoir qu’elle reviendra Soyons honnêtes, la disparition de Moïra m’a détruit. Si je n’avais pas Kiari et Meera, je crois bien que ça fait un moment que je me serais fait sauter la cervelle.

Au sein de l’ambassade, les choses sont en pleine effervescence. Pour commencer, l’attaque des geths sur Eden Prime, suivi par la trahison d’un spectre turien. Surtout, la nomination du premier spectre humain, John Shepard, commandant de l’Alliance. Cette histoire de geth, de moissonneur et de spectre renégat était très étrange.

Lorsque l'attaque de la Citadelle par les geth arriva, ma famille et moi, nous nous sommes barricadés chez nous, attendant que le pire passe.


2184-2185

La galaxie devient complètement folle on dirait. Quelques mois après l’attaque des geths contre la Citadelle, le Normandy est détruit et le commandant Shepard déclaré mort. Pourtant, il y a seulement trois jours, je l’ai vu passer à l’ambassade. Apparemment, il aurait discuté avec le conseiller Anderson.

Autrement, pour ce qui se passe à l’ambassade, j’ai encore pris du galon. Désormais, je suis l’assistant de l’ambassadeur humain auprès des elcors.

Je dirais également, que je commence légèrement à voir le bout du tunnel, comme on dit. Même si je le cachais pendant toutes ces années, la perte de Moïra m’a beaucoup affecté. J’avais refusé de perdre l’espoir qu’elle reviendrait, mais cet espoir s’est transformé en chagrin. Je me suis occupé des filles, seul, pendant toutes ces années. Je suis obligé d’avouer qu’à force de m’occuper d’elle et d’en prendre soin, je suis pour ainsi dire devenu un vrai papa poule.

Ce bout du tunnel, c’est grâce aux filles que j’ai pu le voir. Kiari, et Meera ne voulaient pas que je reste éternellement seul. Elles m’ont inscrit en secret à un site de rencontres. Comme elles avaient beaucoup insisté, j’ai fini par accepter d’en rencontrer une. Il s’agissait d’une femme de mon âge, une humaine aux yeux bleus et à la chevelure noire, Lucie Nostar. Notre première rencontre se passa plutôt bien. Elle fut suivie d’une autre et encore une autre.

Après plusieurs mois à nous fréquenter, le pas a été franchis, nous nous sommes mariés vers le milieu de l’année 2185. Lucie est rapidement tombé enceinte. C’est également cette année, lors d’une visite annuelle chez le médecin que j’ai eu droit à une mauvaise nouvelle. J’étais en train de développer une maladie génétique, restée inactive jusqu’à maintenant. Il y avait un traitement pour éliminer la maladie. Toutefois, il me faudrait attendre deux longs mois avant de pouvoir suivre le traitement. Certains effets du traitement de la maladie pouvait cependant survenir, notamment un risque élevé de perte totale de fertilité. Ainsi, par sureté, j’ai fait quelques dépôts de semence dans une institution médicale prévus à cet effet.


2186-2187

L’enfer nous est tombé dessus. Je ne vois pas comment décrire mieux la période qui vient de passer. Une guerre et des morts par milliards.

Tout semblait pourtant bien aller. Je poursuivais mes fonctions à l’ambassade. Lucie et les filles s’entendaient à merveille. De plus, l’accouchement de Lucie semblait approcher à vue d’œil. Puis, tout a commencé à aller de travers.

Cela a commencé lorsque mon supérieur m’envoya sur Terre afin de m’occuper pour lui de détails administratifs. Quatre jours après notre arrivée, l’accouchement avait commencé. J’ai pris un transport aussi rapide que possible pour rejoindre l'hôpital. Lorsque je fus arrivé, mes parents et les filles m’attendaient, en silence. Ce sont eux qui m’apprirent la nouvelle. Des complications imprévues avaient eu lieu pendant l’accouchement. Elle avait ainsi donné naissance à deux garçons, Gérard et Rupert, mais cet effort avait été mortel.

Un mois plus tard, les moissonneurs attaquaient la Terre. Aussi vite que possible je suis rentré en contact avec ma mère, je lui ai résumé rapidement la situation et lui ai dit qu’ils devaient tous fuir pour la Citadelle. Je ne m’en faisais pas pour eux, sur le moment. Contrairement à moi qui étais dans une grande ville, la résidence de mes parents était dans une agglomération plus modeste et donc une cible de plus faible importance.

Je réussis à monter à bord d’une navette d’évacuation de l’Alliance qui me permit de rejoindre la Citadelle. C’est à ma demeure que j’ai pu retrouver ma famille. Il y avait les filles, mes fils, ma mère et mon frère Benjamin, mais aucune trace de mon père. Il c'était sacrifié pour sa famille.

Les jours et les semaines se prolongeaient, la guerre perdurait. Plus la guerre s’allongeait plus la Citadelle me paraissait moins sécuritaire. J’ai pu constater que j’avais cruellement raison, lorsque Cerberus attaqua la Citadelle. Une fois la menace de terroriste repoussée, il ne faisait plus aucun doute pour moi que la Citadelle n’était plus un endroit sûr, il fallait en trouver un autre. Ma mère proposa de se rendre dans un sanctuaire, sur Horizon. J’ai refusé catégoriquement, c’était trop risqué. Sanves me paraissait un meilleur choix. Maman et Benjamin partirent pour le Sanctuaire, je ne les ai plus jamais revus.

Au final, Sanves fut un bon choix. Certes, elle ne fut pas épargnée par la guerre. Cependant, les forces des moissonneurs étaient très faible comparées à de nombreuses autres planètes. Nous sommes cependant restés coincé sur cette planète pendant deux mois après la guerre.


2188-2190

La guerre a laissé ses traces, mais maintenant, je peux enfin affirmer que la paix recommence à revenir. Au moins, pour ma famille et moi. Mon supérieur est mort pendant la guerre. On m’avait nommé ambassadeur auprès du peuple elcor, comme remplaçant temporaire au milieu de l’an 2188.

C’est toutefois au mois d’avril 2189 que l’espoir me fut véritablement rendu. J’étais alors à l’une des ambassades sur Terre, assistant de notre ambassadeur asari. J’étais en pleine discussion avec mon supérieur, lorsqu’une cacophonie se fit entendre. Lorsque je suis sorti pour jeter un œil, c'est là que je la vis: Moïra. Nos regards se sont croisés, mais je restais silencieux, j’étais certain de rêver. Je ne suis revenu qu’à la réalité que lorsqu’elle a prononcé mon nom.

Elle avait survécut et ses tortionnaires avaient été massacrés par les moissonneurs. Nous sommes retournés à la maison, auprès des filles. Je pensais que tout irait bien ensuite, cependant c’est à ce moment que Gérard et Rupert commencèrent à pleurer dans leur chambre. Kiari alla aussitôt les chercher, pour les présenter à sa mère. Sa réaction ne fut pas celle à laquelle je m’attendais. Moïra commença à pleurer en voyant les deux bébés, avant de m’accuser de l’avoir remplacé, si peu de temps après sa disparition. Évidemment, elle voyait cela selon la vision du temps asari.

Je ne savais pas quoi répondre, ma femme se sentait trahis. Toutefois, ma défense vint de la dernière personne que j’aurais crue possible. En effet, Kiari prit ma défense auprès de sa mère. Puis, elle dévoila tout à sa mère. Plus précisément, comment j’avais pris sa disparition, il y a plus de dix ans. Je pensais avoir bien dissimulé mon jeu, mais Kiari avait tout vu. Comment j’avais mis la quasi-totalité de ma fortune comme prime pour qu’elle me soit rendue. Comment je regardais nos photos avec tristesse, en cachette. Elle savait même que pendant plus de quatre ans, j’avais même été totalement incapable de dormir dans le lit que Moïra et moi avions partagé.

J’écoutais Kiari en silence, surpris qu’elle ait pu constater tout cela, malgré mes efforts pour tout dissimuler, afin d’offrir une belle vie aux filles. À ma plus grande surprise encore, elle prononça ces mots : « Il a été et il est là pour nous malgré le chagrin de ta perte... Il a été et est un père pour Meera… Pour moi, aussi il est un père. ». Pour la toute première fois, elle m’acceptait comme son père. Après avoir entendu tout cela, la colère muette de Moïra disparu et elle me serra dans ses bras. Nous sommes enfin redevenus une famille.

Petite note sombre par contre, Moïra est devenue très craintive à l’idée de me perdre à nouveau. Elle est devenue extrêmement protectrice avec moi. La seule solution que j’ai trouvée pour la calmer a été de m’inscrire à des formations de combat à mains nues, trois séances par semaine. Je dois avouer que j’aime ça et que j’ai l’intention de continuer.


2190-2191

Ces deux s’achèvent et je peux affirmer qu’elles furent très bonne, malgré l’incident terroriste. Le Conseil est revenu en fonction et la Citadelle est en pleine reconstruction. Je me demande quand les réparations seront terminées?

La famille est de nouveau complète. Moïra a enfin pu reprendre son rôle de mère. Il y a également le cas de Gérard et Rupert. Heureusement, ma chérie s’est rapidement attachée à eux. Comme ils n’avaient pas encore trois ans quand elle est revenue, ils l’ont rapidement adoptée. Désormais, les jumeaux la considèrent comme leur mère, pour son grand bonheur à chaque fois qu’ils l’appellent maman.


2192

Mon supérieur a récemment été démis de ses fonctions, suite à certains incidents personnels. Le gouvernement a cependant nommé rapidement un nouveau candidat pour le poste d’ambassadeur humain auprès du peuple asari, moi. On m’a choisi pour plusieurs raisons. Tout d’abord, mes connaissances de la culture et de la langue asari étaient jugée comme un élément positif et permettant un meilleur contact avec ce peuple. Également, le peu de temps où j’ai été ambassadeur pour les elcors a été très productif et bénéfique pour nos deux peuples. Du sang neuf avait été jugé nécessaire. Finalement, ayant été l’assistant du précédent ambassadeur, je connaissais les dossiers et les sujets diplomatiques en cours d’échange.


2194-2195

Moïra est à nouveau enceinte. C’est arrivé au début l’année 2194. Depuis son retour, elle fait tout pour être une bonne mère pour les enfants. Kiari et Meera sont enchantées d’avoir retrouvé leur mère. Quant à Gérald et Rupert, ils adorent leur mère. Bon, ils sont un peu trop jeunes pour comprendre que Moïra n’est pas leur mère d’un point de vue biologique, mais peu importe.

Elle m'a confiée qu’elle était quelque peu triste d’avoir manqué tant de moment de la jeunesse de Meera. Certes, Gérard et Rupert lui avaient offert une sorte de substitut, mais ce n’était pas totalement satisfaisant à son goût. Donc pour simplifier, elle avait un profond désir d’avoir une autre fille. Je n’avais aucune raison de dire non.

Cependant, quelques mois plus tard m’attendait une surprise des plus inattendues. J’étais dans mon bureau sur la Citadelle et une secrétaire me faisait la lecture des appels qui m’étaient adressés. Pendant la lecture, un galarien s’est présenté sur les lieux en demandant à me rencontrer.

Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que ce galarien m’annonce qu’il venait m’amener ma fille, soit le bébé qu’il transportait dans un landau portable. J’ai cru pendant un moment que c’était une mauvaise blague, mais il était très sérieux. Quand je lui ai demandé de fournir des preuves de ce qu’il avançait, il m’a fourni les relevés génétiques de la petite, les données révélant que nous avions des marqueurs génétiques assez semblables pour être parent. Il fallut deux heures et beaucoup de crédits pour convaincre les bonnes personnes de traiter le cas immédiatement, pour obtenir des réponses.

Selon les données obtenues et les suppositions liées, c’était une suite de léger incident qui avait mené à cette situation. Apparemment, c’était la semence que j’avais mise de côté des années plus tôt qui était responsable. Pendant la guerre, une partie des documents d’identification auraient été détruit si bien que mon échantillon se serait logiquement retrouvé parmi les dons à accès libre. Il avait ensuite abouti avec une jeune femme et cette dernière est morte d’une overdose deux mois après la naissance du bébé. D’un point de vue légal, les experts étaient formels, je n’avais absolument aucune responsabilité envers cet enfant, je pouvais donc choisir de ne pas m’occuper de son cas et elle aboutirait dans un orphelinat.

J'ai discuté de l'affaire avec ma femme, ne sachant quoi faire. Moïra finit par mettre fin à mes doutes en me disant de suivre ce que mon cœur me disait. Nous sommes ainsi rentrés à la maison, tous les trois. Nous avons choisi de lui donner le nom d’Ellen. Le lendemain, je l’ai emmené à l’hôpital pour tout une batterie d’examens médicaux. Sa mère était morte d’une overdose, alors je ne voulais prendre aucun risque. Les examens m’apprirent deux choses. Tout d’abord, Ellen était en parfaite santé. Deuxièmement, elle présentait des signes plus qu’évident de biotique. Dire que deux mois plus tard, Moïra donnait naissance à notre deuxième fille, Visas.


2196

J’ai récemment eu droit à un changement majeur dans mes fonctions diplomatiques. Pendant presque quatre ans, j’ai travaillé au maintien des bonnes relations entre les peuples asaris et humains. Malheureusement pour moi, le premier ministre et son gouvernement ont jugés que je me montrais un peu trop conciliant envers les asaris. Bref, que je ne favorisais pas assez l'humanité. Évidemment, ils n'ont pas utilisé ces termes, mais ça reviens au même. Ils ont donc décidé de me remplacer, mais de m'offrir un poste ''enviable'' au sein du gouvernement terrestre. Traduction de ces belles paroles: ''Prend le boulot qu'on te donne et ferme la''. J'ai bien cru que ma carrière était terminé, heureusement pour moi, le destin en a décidé autrement. En effet, l'ambassadeur des espèces non-concilienne m'a fait une offre quelques semaines plus tard. Celle de devenir son assistant personnel. Je n'ai pas hésité et j'ai accepté son offre. Certes, cela me cause une baisse importante dans la hiérarchie, mais cela me permet de rester dans le domaine diplomatique et puis, l'ambassadeur est un homme bien. Peut-être même qu'un jour je lui succéderai.


2197-2202

De nombreuses crises ont eu lieu. Les attaques sur Tutchanka et Palaven en sont la preuve. Les problèmes sur Palaven ont causé la mort d’un membre du Conseil. Toutefois, la formation de l’UCIP et la mort du terroriste Machiavel sont des bonnes nouvelles. Je trouve toutefois imprudent et idiot du Conseil d’avoir fait confiance au courtier de l’ombre.

Actuellement, je suis toujours à mon poste d'assistance de l’ambassadeur des espèces non-conciliennes et nous nous entendons bien. Je craignais de perdre mon poste lorsque les dernières élections ont mis au pouvoir la Première Ministre Xiao Long. Heureusement pour moi, les quatre années de service se sont très bien passé pour mon supérieur. La première ministre et son cabinet n’ont pas jugé nécessaire de le remplacer et lui m'a reconfirmé dans mes fonctions.



Apparence

Interview de Moïra Janiris, femme de Marcus Coles, par Jean-Pierre Delacroix, journaliste indépendant.

Vous voulez savoir comment est mon partenaire? Disons que c’est un humain, bel homme à la peau sombre et de taille moyenne.

Quoi? C’est trop court pour votre article?

Bon très bien, je recommence.

Comme je le disais, Marcus est un humain à la peau sombre, comme vous. Je dois dire qu’il n’est pas particulièrement grand pour un humain. Il est plutôt dans la moyenne, avec son 1,70 mètre de haut. Je n’ai pas à me plaindre de son poids, avec ses 65 kilos. Il faut dire qu’il y met du sien en s’entraînant régulièrement et que ma cuisine santé l’aide également. Parlant d’entraînement, je dois dire que j’adore les résultats qu’il obtient, cela lui fait de jolis muscles surtout au niveau de ses... hum… en y repensant, éviter de mettre cette dernière ligne dans votre article, je vous prie.

Quand je l’ai rencontré la première fois, il avait le même style de coiffure qu’aujourd’hui, des cheveux courts, toujours bien peigné et en ordre. La grande différence cependant, c’est que sa chevelure jadis complètement noire a pris un peu de gris et de blancs. Un petit rappel de son âge, mais lui donnant un air de sagesse. Marcus aime bien porter la moustache et la barbe. D’ailleurs, je tiens à préciser qu’il prend soin de ses cheveux, de sa barbe et de sa moustache de façon presque religieuse. À mon avis, il doit craindre de devenir complètement chauve un jour. Il y a également ses yeux bruns. Je ne sais pas comment il fait, mais Marcus est capable d’exprimer tellement de choses à travers ses yeux et parfois, absolument rien. Chaque fois qu’il me regarde, je peux voir cette lueur d’intelligence dans son regard, ainsi que son amour. J’oubliais ses multiples grains de beauté sur le visage, parfois j’ai l’impression de voir ce jeu humain, où il faut relier les points pour voir apparaître une image.

Comme je l’avais mentionné, c’est un homme s’entraînant avec une grande régularité, que ce soit chez nous ou à l’extérieur. Toutefois, contrairement à certains de ses congénères, son but est le maintien en forme et non l’accumulation de puissance physique. Ainsi, il entretient une sorte d’équilibre dans ses entraînements. Il a ainsi développé une certaine force, sans négliger son agilité… sans parler de son endurance et de son côté infatigable qui sont plus qu’appréciables dans… certains contextes. Toutefois, mon Marcus n’est pas du genre à faire étalage de cela. Non par pudeur, mais surtout à cause de ses cicatrices. À cause de pirates butariens, sa chair a été durement marquée. Il a ainsi une multitude de cicatrices sur le dos, le torse et au ventre. Certes, la technologie médicale permet de faire disparaitre ce genre de blessure, mais lui s’est limité à les faire rétrécir. Une sorte de rappel de son passé.

Au niveau vestimentaire, Marcus peut être considéré comme un grand traditionnel. En effet, il adore porter des chemises, des vestons, des pantalons chics et des chaussures de bon goût, aussi bien pour le travail que lors de ses sorties. Toutefois, il déteste certains éléments traditionnels, comme les cravates, les nœuds papillon et autres trucs d’apparat que les humains se mettent autour du cou pour faire joli. Évidemment, ses tenues ne se résument pas uniquement à cela. Il a également des tenues de sports et de détente, mais je n’en parlerai pas. Il n’a pas vraiment de couleur de vêtement fétiche, mais il semble apprécier les couleurs plus sombres. Finalement, sa tenue vestimentaire se compose également de quelques bijoux. Heureusement, pas des tonnes de bijoux. Il aime bien porter des petites boucles d’oreilles, certains jours.


Caractère

Interview de Kiari Janiris, fille de Marcus Coles par Jean-Pierre Delacroix, journaliste indépendant.

Vous voulez en savoir plus sur mon père? J’espère que vous avez beaucoup de temps libre, car disons-le, c’est un homme compliqué. Une partie de ce que je vais vous dire provient de mes propres observations et une autre de ce que certaines personnes proches de lui m’ont raconté.

À l’origine, je pensais qu’il ne serait qu’un humain parmi tant d’autres. Un autre humain prétentieux et manquant de délicatesse, excepté avec les filles et les asaris qu’il voulait dans son lit, mais j’ai fini par me rendre compte que je me trompais sur son compte. En fait, c’est un homme très gentil et généreux. Il traite les personnes autour de lui avec respect, même les petits employés à son travail.

J’ai eu l’occasion de l’observer au cours de ses nombreuses années et je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que c’est un homme intelligent, très intelligent même. D’après les discussions que j’ai pu avoir avec sa grande sœur, il aurait démontré dès son plus jeune âge une forte intelligence et une grande ouverture d’esprit. Lorsque l’humanité a découvert qu’elle n’était pas seule dans l’univers, la plupart des humains paniquaient, étaient terrifiés ou autre chose dans ce style. Pas mon père. Il n’avait même pas encore 8 ans et pourtant, il était resté calme et fasciné par cette nouvelle perspective. Il s’intéressa même fortement aux cultures aliens.

Il y a bien sûr beaucoup d’autres détails intéressants le concernant. Déjà, je dirais son petit côté simpliste. Il était déjà quelqu’un de riche avant même de rencontrer ma mère. Pourtant, je ne l’ai jamais vu faire étalage de sa fortune, excepté pour des occasions spéciales ou des petits cadeaux. Au début, je pensais qu’il était du genre radin, mais j’avais tort. C’est plutôt un côté terre à terre des choses qui le font agir ainsi. Papa m’a affirmé un jour qu’il ne voyait pas l’utilité de dépenser une fortune pour un produit dont le fort coût dépendait surtout du nom. À mon avis, c’est une mentalité qu’il a développé après avoir constaté ce qui peut arriver quand on se laisse submerger par sa fortune, avec la mort de son grand-père et celle de son frère aîné.

Disons-le, mon père est un homme avec un très bon sens tactique. Pas forcément d’un point de vue militaire, mais il n’empêche qu’il est un stratège des plus efficaces. J’ai pu le voir à de multiples reprises. Que ce soit en le voyant pratiquer des jeux de stratégie et écraser ses adversaires avec simplicité. C’est cependant au sein du milieu diplomatique que j’ai pu observer les meilleurs exemples. Il semble avoir toujours un coup, voire plusieurs coups d’avance sur son homologue. Marcus m’a confié un jour que dans ce domaine, il faut toujours considérer que les autres vont vous jouer un sale tour. Ainsi, papa se tient toujours prêt et tente d’avoir une contre-mesure ou une bonne assurance en main. Bref, je dirais qu’il se montre honnête, comme dans la vie de tous les jours, tout en mentant par omission, s’il le juge nécessaire.

Pour poursuivre du côté professionnel, je dirais qu’il a de nombreuses forces, lui permettant d’être redoutable dans son domaine. Pour commencer, Marcus a une grande passion et une grande connaissance des cultures galactiques, très utiles pour amadouer les autres espèces. Toutefois, ce n’est qu’un aspect secondaire. Ses vraies forces sont tout autres. L’expérience et les années l’ont aidé à devenir un homme possédait un certain charisme… et l’ont aussi rendu très bavard et le font parfois radoter, malheureusement. Je crois qu'aime s'entendre parler. Surtout, c’est un homme travailleur, compétent et infatigable. Toutefois, je dirais que sa plus grande force, c’est justement qu’il est conscient de ses forces et de ses faiblesses.

Au niveau familial, ce n’est qu’après la disparition de maman que j’ai enfin laisser tomber mes préjugés et commencé à voir qui il était vraiment. C’est un bon père de famille et un bon compagnon pour maman. Marcus est toujours là pour sa famille et fait ce qu’il peut pour nous montrer la bonne voie à suivre. Quand ses enfants ont des problèmes, il est là pour eux. Toutefois, je dirais que ce que j’aime beaucoup, c’est qu’il est à notre écoute. Si nous voulons lui parler, il est prêt à nous écouter et à nous conseiller. Le seul sujet qu’il est difficile de traiter avec lui, c’est la sexualité asari. À chaque fois sa réponse est : Euh… parles-en à ta mère. Je crois qu’il est plutôt pudique sur la question. D’ailleurs, puisque j’ai mentionné maman, disons que leur relation est attendrissante. Mon père est du genre romantique. Je les vois, s’échanger des petits regards complices, profiter des petits moments de la vie ensemble, s’embrasser le matin avant de partir le travail. Puis à l’occasion, je les entends tard le soir… Sans commentaire.

Je me doute de ce que vous vous dîtes : Oh bon sang, pas le cliché de la petite fille à papa qui croit que son père est parfait. Absolument pas, Marcus a ses défauts et j’en suis parfaitement consciente. Déjà, il n’aime pas du tout les butariens. Rien de surprenant de la part d’un humain, vous me direz. Vrai, mais la différence c’est que contrairement à beaucoup des vôtres qui les détestent pour ce qu’ils ont fait à d’autres humains, mon père les hait pour ce qu’ils lui ont fait. Ils ont fait de lui un esclave, l’ont torturé et ils nous ont privés de la présence de ma mère pendant plus d’une décennie.

Un autre problème qu’il a c’est son comportement protecteur envers tous ses enfants. Toutefois, c’est surtout envers les filles qu’il se montre le plus… particulier. Je me souviens, quand je lui ai présenté mon premier petit copain, un turien. À cette époque, maman était encore prisonnière et Marcus nous élevait seul. Il a discuté un court moment avec mon copain et quand la discussion était finie, mon petit turien avait fortement pâli. Trois jours plus tard, on se séparait. Je ne sais pas ce que Marcus lui a dit, mais ça l’a terrifié. Je crois bien que tant que les filles et moi n’aurons pas trouvé un partenaire idéal, nos relations risquent toutes de se finir ainsi. Vous l’aurez compris, il est du style père intimidant, envers les hommes voulant fréquenter ses filles.

Également, la plupart des pères ont tendance à être doué en humour, pas Marcus. Son talent en humour est médiocre. Ajoutons à cela qu'il peut être quelque peu maladroit par moments et que ses habilités manuels sont assez faibles. C’est probablement l’être le plus malchanceux dans les jeux de hasard de toute la galaxie. C’est également le genre à être parfois angoissé pour pas grand-chose. Du genre, ses invités sont en retard, lui risque alors de se demander s’ils n’ont pas eu un terrible accident. Également, quand il est question de son travail, papa est du genre très pointilleux. Que cela soit pour le protocole ou encore la bureaucratie. Une simple petite faute sur un formulaire et le responsable risque de tout recommencer depuis le début.

Finalement, un autre aspect qu’il faut savoir sur Marcus, c’est qu’en politique, il faut se méfier de lui. En effet, il peut se montrer particulièrement retord et sournois. Certes, son but premier est la bonne entente, le respect et les meilleurs accords possibles entre les concerner. En fait, je dirais que la meilleure manière de décrire la chose serait de se dire qu’avec lui, c’est comme avoir à faire avec une horrible main griffue et venimeuse, dissimulée dans un gant en velours. Image étrange, mais proche de la réalité. En gros, joué franc-jeu et honnêtement et tout se passera bien. Tenter de vous jouer de lui et vous risquez d’y perdre un doigt, voire plus. Bref, avec lui, en politique c’est deux extrêmes. Du gentil et doux politiciens très conciliant, il peut devenir le pire des salauds.



Compétences / Profil

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Profil :

Profil : Technologique Grenadier : 5 militaire et 5 technologie

Équipement :

Armes : M77 Paladin.
Armurerie : aucune

Compétences :

Militaire : maitrise basique / combattant entraîné / munitions perforantes (3) et grenades incapacitantes (2)
Biotique : non
Technologie : drone (leurre, caméra, distraction et scanner) (5) / hacker entraîné



Compléments

Signe(s) distinctif(s) : multiples cicatrices sur le torse et le dos
Relations avec les autres : Plutôt cordial
Des liens prédéfinis ? : non
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Continuer à œuvrer dans le domaine diplomatique et vivre avec sa famille.


Hors Personnage

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : Morgan Freeman
Comment avez-vous connu le forum ? Japon
Est-ce un double compte ? un Triple compte même (Informateur et Talus)
Des remarques ?Poisson Chat







Dernière édition par Marcus Cole le Ven 01 Sep 2017, 23:42, édité 13 fois
Marcus Coles
Marcus Coles
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MessageSujet: Re: Un ambassadeur arrive   Un ambassadeur arrive Icon_minitimeJeu 10 Aoû 2017, 01:40
RP d'introduction

La Citadelle subissait des agitations depuis maintenant quelques jours, en cette année 2212. Les résidents et les visiteurs de la station avaient des comportements hors de l'ordinaire. Cela pouvait s'expliquer à cause d'évènements récents. En effet, voilà près de 48 heures, la rumeur s'était répandue à travers la galaxie. Selon cette rumeur, l'Artisan, le mystérieux individu à la tête de l'organisation terroriste Cerberus avait découvert et arrêté par des spectres du Conseil. Selon certaines rumeurs, l'Artisan avait été capturé sur Feros, d'autres disaient sur Illium. En fait, une bonne trentaine de planètes étaient mise de l'avant. Toutefois, c'était sans importance. L'important était que le chef de Cerberus avait été arrêté. Si la rumeur s'avérait véridique, alors la population réclamerait que cet homme soit exécuté pour les crimes commis par son organisation.

En ce moment, le Conseil était réuni, à la demande du conseiller humain, Steven Hackett. La salle du Conseil était occupée par le personnel habituel, ainsi qu'un nouveau venu. Ce nouveau venu n'était pas vraiment connu par les conseillers Aeman Padroki et Adrien Victus. Toutefois, la conseillère Tevos en savait un peu plus, mais à peine. Les conseillers savaient cependant qu'il s'agissait de l'ambassadeur humain des espèces non-concilienne, Marcus Coles, ambassadeur humain. Son ancienne position d'ambassadeur humain auprès des asari expliquait pourquoi la conseillère Tevos savait quelques détails de plus sur lui. Lorsque le Conseil fut en place, le conseiller Victus prit la parole en premier.


-Conseiller Hackett, pour quelle raison avez-vous demandé à ce que le Conseil se réunisse?

-Je l'ai fait suite à ma rencontre avec l'ambassadeur Coles. Ce dernier est venue me voir il y a deux jours, au sujet des rumeurs sur la capture de l'Artisan. Nous avons longuement discuté et je lui ai confirmé la capture de ce sinistre personnage. Il m'a alors proposé une idée des plus particulières, j'ai jugé que le Conseil devrait l'entendre.

-Ambassadeur Coles, veuillez avancer et nous parler de cette idée ayant amené le Conseil à se rassembler.

Marcus qui attendait d'être appelé s'avança à la demande du conseiller turien et prit place au centre de l'espace réservé à ceux se présentant devant le Conseil. Il attendit ensuite que le conseiller Hackett lui fasse signe de s'exprimer.

-Conseillers, si vous le permettez, j'aimerais que ma proposition soit également entendue par la personne qui la concerne, Valerion De Lannist, alias l'Artisan.

-Êtes-vous sérieux?

-J'ai déjà donné mon accord, conseiller Victus. Deux spectres assurent la surveillance sur l'Artisan et l'amèneront ici dans les plus brefs délais, si vous donnez votre accord. Je vous recommanderais de le faire.

Les conseillers jetèrent un regard au conseiller Hackett. Chacun semblait réfléchir à la démarche à suivre. Finalement, un après l'autre, ils donnèrent leur accord. Hackett était reconnu comme un homme droit, agissant de manière réfléchit et préférant la diplomatie. S'il agissait ainsi, c'est qu'il avait de bonnes raisons de le faire. La salle du Conseil resta silencieuse en attendant l'arrivée de l'Artisan.

Lorsqu'il arriva enfin, menotté et escorté par deux spectres, un turien et une asari, Marcus l'observa en détail. Voilà le sinistre chef de Cerberus, songea l'ambassadeur. À première vue, il devait avoir environ une dizaine d'années de plus que lui. Malgré sa situation, l'homme dégageait un certain prestige et une grande assurance. Au premier coup d’œil, on pouvait voir que c'était un homme intelligent, le genre qui a l'habitude qu'on l'écoute et qu'on lui obéisse. Il représentait un homme possédant un grand potentiel et avec les moyens et la volonté de voir aboutir ses projets. Marcus ne put s'empêcher de penser qu'il était dommage qu'un tel individu ait choisi la voie de la clandestinité et de l'extrémisme. S'il était resté du bon côté de la loi, l'ambassadeur n'avait aucun doute que cet homme occuperait aujourd'hui une place plus qu'enviable dans la société. Le conseiller turien reprit la parole.


-Voilà l'Artisan, comme vous le souhaitiez. Expliquez-nous votre idée désormais.

Son ton était poli, mais on pouvait sentir tout de suite qu'il donnait subtilement un ordre. Marcus ne s'en offensa nullement. Il savait parfaitement que sa demande avait été quelque peu excessive et qu'elle aurait été rejeté sans le soutien du conseiller Hackett. Il fallait désormais qu'il démontre que la confiance de ce dernier n'était pas mal placée.

-Valerion De Lannist, alias l'Artisan, chef de Cerberus et fondateur de sa nouvelle génération après son démantèlement lors de la guerre contre les moissonneurs. Comme vous devez le savoir, les autorités galactiques vous jugent responsable de la multitude de crimes commis par votre organisation. Cette liste comprenant notamment : meurtres, vole de technologie, attentats terroristes et bien d'autres.

Valerion ne répondit rien. Certains auraient pu prendre cela pour de l'indifférence ou du mépris. Marcus voyait la chose différemment. Le regard de l'Artisan et son silence semblaient plutôt dire: Et si vous arrêtiez de me faire perdre mon temps?

-Bref, vous êtes un homme intelligent et vous savez parfaitement comment les choses vont finir pour vous. Je suis cependant là pour vous offrir une alternative.

Toujours aucune réaction de l'Artisan. Les conseillers pour leur part semblaient se questionner sur ce qui allait suivre.

-Cette alternative est on ne peut plus simple. En tant que chef de Cerberus, vous possédez des informations de grande valeur. La proposition que je vous fais, avec l'accord du conseiller Hackett, est simple. En échange de toutes les informations nécessaires pour mettre un terme définitif à votre organisation, vous obtiendrez l'immunité envers la justice concilienne.

La déclaration de Marcus Coles déclencha aussitôt la réaction des conseillers asari, galarien et turien. Valerion, pour sa part, garda la maitrise de soi, mais un vague intérêt sembla traverser son regard. Ce type devait être redoutable au poker, songea l'ambassadeur humain. Les conseillers commencèrent à s'exprimer en même temps, mais la conseillère Tevos demanda le silence et prit la parole.

-L'immunité? Vous proposez d'offrir l'immunité au chef d'une organisation terroriste? Vous n'êtes pas sérieux, j'espère? Conseiller Hackett, comment avez-vous pu donner votre appui à une telle idée?

-Si je peux me permettre, conseillère, je répondrai à cette question. Le conseiller Hackett a eu la même réaction que les autres membres du Conseil, lorsque je lui ai présenté mon idée. C'est en lui précisant mes raisons qu'il a finies par m'appuyer. Je vous prie de m'accorder quelques minutes et je vous expliquerai tout.

-Vous avez cinq minutes, pas une de plus.

-Merci, conseillère. Donc, la raison pour laquelle je propose cette idée, c'est pour un objectif plus global. Certes, la première impulsion qu'on peut avoir lorsqu'on met la main sur un individu comme l'Artisan, c'est de vouloir le mettre à mort, pour les crimes dont son organisation est responsable. Cependant, je considère qu'il s'agit d'un geste futile. On peut également tenter de lui soutirer des informations pour nuire à ladite organisation, mais cela prend du temps et laisse le temps à cette dernière de réagir.

Marcus se tut quelques instants, jetant un regard à Valerion, toujours impassible, mais visiblement attentif à chaque mot prononcé par l'ambassadeur.

-Ce que je veux conseillers, ce n'est pas l'homme à la tête de l'organisation. En soi, il est insignifiant. L'homme-trouble a disparu pendant la guerre et cela n'a pas empêché Cerberus de renaître. Éliminer le dirigeant d'une telle organisation et vous la déstabiliser temporairement. Après, elle finit par revenir et par organiser des actions pour venger leur chef. Mon but est d'éliminer purement et simplement Cerberus et ainsi éviter de nouvelles attaques. Que le chef se retrouve avec une immunité et passe ses journées à siroter des cocktails sur une plage me laisse totalement indifférent. Le surveiller sera toujours possible, car on connait son identité, alors que les agents restent pour la plupart inconnus. Sans parler des individus soutenant l'organisation financièrement, depuis les ombres.

L'ambassadeur consulta rapidement son omnitech, encore une minute.

-Bref, conseillers, ce que je veux, ce n'est pas la tête de l'organisation, mais l'organisation entière et ceux qui la soutiennent. Procéder à un grand ménage, pour éliminer la vermine qui se tournera vers d'autres groupes, si Cerberus venait à disparaitre malgré tout.

Puis, Marcus se tut, attendant de voir comment les conseillers réagiraient. Ils discutèrent entre eux à voix basse pendant un moment, avant que Tevos reprenne la parole au nom du Conseil.

-C'est une idée intéressante, mais comment être certains qu'elle fonctionnera?

Comme réponse, Marcus se tourna vers l'Artisan et se rapprocha de lui pour le regarder directement dans les yeux. Il s'adressa directement au chef de Cerberus, en se laissant entendre des autres personnes présentes.

-Voilà donc ce que je vous propose, monsieur De Lannist. Les noms de vos sympathisants financiers, la position de vos bases, vos effectifs, etc. Absolument toutes les informations qui seront jugés nécessaire pour mettre fin à Cerberus définitivement. Je préfère vous prévenir tout de suite, si vous oubliez le moindre détail, tendez des pièges, mentez ou quelconque éléments perturbateurs, vous le regretterez amèrement. L'accord que je vous propose deviendra nul. De plus, je ne doute pas une seule seconde que le gouvernement de l'humanité se distancera de vous le plus possible, notamment en vous déclarant apatride. Ce qui d'un point de vue légal signifiera que vous ne serez même plus considéré comme un humain. Toutes protections juridiques dont vous avez droit disparaitrons instantanément. Le Conseil sera donc libre de vous imposer n'importe quelle sentence, sans que notre gouvernement ne lève le petit doigt. À vous de choisir, monsieur de Lannist: Le procès et la condamnation à mort ou les informations et l'immunité contre la justice du Conseil.

L'Artisan demeura silencieux pendant un moment, toujours aussi calme et maître de lui-même. Les rouages de son cerveau étaient probablement en pleins travail, à la recherche d'une solution. Finalement, il prit la parole.

-Proposition intéressante, mais insuffisante.

-Ah bon? Et qu'est-ce qui serait suffisant?

-Me prendriez-vous pour un fou? Vous avez dit immunité contre la justice du Conseil. Avec une telle protection, que ce soit l'Alliance ou un des gouvernements concilien, vous allez tout bonnement me remettre entre les mains d'une race non-concilienne et prétendre avoir respecté notre accord. Ce que je veux, c'est une immunité totale et aucune surveillance. Je veux également la restitution de tous mes biens.

Marcus le regarda froidement dans les yeux, avant de répondre.

-Immunité totale contre la justice concilienne et celle de tous les peuples sous l'influence du Conseil, d'accord. Pour la surveillance, limité à une balise miniature sous votre peau, pour surveiller uniquement vos déplacements. Tous vos biens vous seront restitués, à l'exception de tout ce qui s'apparente à une arme.

Le chef de Cerberus garda le silence, réfléchissant probablement à la nouvelle proposition. Marcus savait qu'il lui avait fait une contre-offre plutôt excellente. Immunité, surveillance minime et retour de possessions. Après quelques minutes de silence, l'Artisan prit la parole.

-J'accepte.

Il commença alors à parler, dévoilant des informations encore et encore. Les deux spectres enregistraient chaque détail sur leur omnitech. Lorsque l'Artisan se tut, Marcus le regarda.

-Merci pour votre coopération. Comme vous devez vous en douter, vous retournez immédiatement dans votre cellule. Vous serez de nouveau interrogé par des experts plus tard. Votre libération prendra effet lorsque la destruction de Cerberus sera confirmée.

Les spectres emmenèrent l'homme avec eux. Marcus se tourna vers le Conseil. Il ne restait plus qu'à attendre les résultats des divulgations de l'Artisan. Les résultats virent au bout de trois longs mois. Pendant cette période, les forces armées appartenant à divers gouvernements débusquèrent des partisans importants de Cerberus et les mirent aux arrêts. Des bases secrètes de l'organisation furent détruire sur divers mondes à travers la galaxie. Puis, plus rien, même le réseau du Courtier de l'Ombre n'arrivait pas à trouver d'information sur un quelconque membre important ayant échappé à la fureur des forces armées galactiques.

Le Conseil était réuni. Valerion De Lannist, Marcus Coles étaient présents. Comme l'accord le stipulait, Valerion De Lannist allait être libéré. Déjà, les spectres lui retiraient ses entraves. Malgré tout, le Conseil semblait tout sauf ravit de la situation, excepté le Conseiller Hackett.


-Réjouissez-vous conseillers, Cerberus n'existe plus.

-Peut-être, mais nous laissons son chef s'échapper.

-Pas tout à fait.

-La balise ne changera pas grand-chose à mon point de vue sur la question.

Avec un léger sourire suffisant, l'Artisan délaissa le Conseil et se dirigea vers la sortie. La porte s'ouvrit devant lui, dévoilant un groupe de butariens. Ces derniers se jetèrent sur l'humain et le plaquèrent au sol, l'attachant ensuite. Un autre butarien arriva à son tour, bien connu du Conseil: Tharak Nar'Jamon. Il s'adressa directement à Valerion.

-Valerion De Lannist, connut sous le pseudonyme L'Artisan, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l'hégémonie butarienne, mes hommes et moi-mêmes vous mettons en état d'arrestation. Les crimes dont vous êtes accusés comportant: meurtres, vole de propriétés butariennes, vole de technologies butariennes, vole de propriétés intellectuelles butariennes, enlèvement et bien d'autres crimes.

Les hommes de main de Tharak relevèrent de force l'Artisan. Ce dernier n'affichait plus de petit sourire suffisant, mais plutôt un mélange de peur et de colère.

-Qu'est-ce que cela signifie, l'accord que j'ai passé avec le Conseil m'offre une immunité totale.

-Pas tout à fait.

Les regards se tournèrent vers Marcus Coles.

-Voyez-vous, l'accord stipulait une immunité totale contre la justice concilienne et celle de tous les peuples sous l'influence du Conseil. Vous ne remarquez pas la subtilité? Auriez-vous oubliez que l'hégémonie est en froid avec le Conseil et son autorité et cela depuis très longtemps. Alors, pensez un peu à cela? En quoi le Conseil exerce-t-il alors de l'influence sur l'hégémonie ou même une influence acceptée par cette dernière.

Il y eut un long silence au sein de la chambre du Conseil. Hackett avait été informé à l'avance de ce qui allait se passer, mais pas les autres conseillers. Ainsi, en ce moment, le SSC avait déjà reçu des ordres de non-intervention. Pendant ce temps, une plus grande rage s'affichait chez Valerion. Finalement, Tharak porta son regarda vers l'ambassadeur.

-Merci pour cette précieuse information, ambassadeur Coles.

Puis, les butariens emportèrent leur prisonnier, ce dernier se débattant de rage. Avant que la porte se referme, il fut possible d'entre un butarien mentionné à l'Artisan qu'il aurait droit à toute ''l'hospitalité'' butarienne. Possible que les butariens éliminent leur prisonnier dès qu'ils auraient mis un pied dans leur vaisseau. Marcus se tourna vers le Conseil.

-Des oppositions?
Adrien Annaz

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Adrien Annaz
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MessageSujet: Re: Un ambassadeur arrive   Un ambassadeur arrive Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017, 19:02
Salut Marcus, voyons voir cette fiche.

Le premier problème que je vois concerne ton kidnapping. Outre le fait qu'après 7 mois d'esclavage ton personnage risque de ne pas reprendre le travail immédiatement, je m'interroge sur les tenants et aboutissants. Qu'un vaisseau soit attaqué dans les systèmes concis, en bordure, pourquoi pas. Mais si t'es kidnappé par des Butariens, tu aurais été emmené loin de la sphère d'influence des Turiens.

L'attaque sur la Citadelle date de 2191, pas 2190.


Concernant ton RP d'intro... Là c'est problématique. Déjà, ton personnage n'a rien à voir avec l'histoire, il est ambassadeur, il a rien à voir avec l'histoire de l'arrestation de Valerion.
Ensuite, Tharak est un gouverneur planétaire, il a rien à voir avec l'histoire non plus, c'est pas un ambassadeur ou autre.
Problème toujours, je suis d'accord pour dire que l'Hégémonie n'est pas dans la juridiction du Conseil. Tellement qu'un prisonnier sous la protection du Conseil ne serait jamais livrée comme ça aux Butariens, encore moins sur ton ordre, en court-circuitant le Conseil.


En bref, pour un tel poste, il aurait fallu du one-shot. Là, la majorité de ton RP d'intro est incohérent (hormis l'arrestation, presque tout le déroulement est illogique). Par conséquent, je pense qu'il va falloir penser à un autre poste moins influent que celui d'ambassadeur auprès des races non-conciliennes.
Marcus Coles
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MessageSujet: Re: Un ambassadeur arrive   Un ambassadeur arrive Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017, 19:37
Pour l'enlèvement, j'ai volontairement évité de préciser le lieu où il était maintenu prisonnier et où les turiens l'ont récupéré. Pour la reprise du travail, je ne dis rien sur cela avant l'espace de quatre ans.

Pour le rap d'introduction, j'ai précisé qu'il était là après avoir rencontré hackett et lui avoir expliqué son idée. Tharak est là en tant que représentant de son peuple, Anton n'a eut d'ailleurs aucune opposition sur ça quand je lui ai envoyé le rp. pour la livraison du prisonnier, Marcus n'a pas court-circuiter le conseil, Hackett connaissait son plan.
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MessageSujet: Re: Un ambassadeur arrive   Un ambassadeur arrive Icon_minitimeMer 30 Aoû 2017, 19:41
Oui mais c'est pas parce que tu précise pas où c'est que ça deviens cohérent.

Pour le RP d'intro, ce n'est pas parce que Hackett est d'accord que c'est bon, il ne représente qu'un quart du Conseil, une entité qui agit toujours de concert. Le jour où l'un commence à agir solo, c'est le début de la fin.
Enfin, Anton n'a pas eu d'opposition, mais ça n'empêche pas que ce n'est plus le rôle de Tharak depuis quelques mois, donc ce n'est pas cohérent.
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