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 [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir

Tharak Nar'Jamon

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Tharak Nar'Jamon
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MessageSujet: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeMar 13 Déc 2016, 14:12
Intervention MJ : NonDate : Décembre 2201 RP Diplomatique
Tharak Nar'Jamon ♦ Artérius Vorasen
C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir


« Gellix en vue D’yanoi. Nous amorcerons la descente des navettes selon vos ordres. »

Annonça le pilote du croiseur d’un ton que seul le sérieux militaire peut apporter. Et la chose plut à son supérieur, le fameux D’yanoi Tharak Nar’Jamon qui avait enfin quitté la Citadelle pour regagner l’espace et sa quiétude plus qu’appréciable. Discuter avec autant de gens et d’espèces avait mis les nerfs de numéro deux de l’Hégémonie en pelote et cette escapade pour Gellix l’avait plus que satisfait.

Toutefois la rencontre qui allait suivre ne serait sûrement pas de tout repos, heureusement donc que le voyage pour atteindre Gellix avait été long. D’abord la délégation avait dû se rendre sur Bekke via une frégate, ensuite un croiseur avait été réquisitionné. Alors les émissaires de l’Hégémonie avaient dû attendre l’aval de la Hiérarchie pour traverser son espace pour enfin atteindre Gellix, qui devait déjà voir les ouvriers et ingénieurs de l’Hégémonie travailler sur place pour assurer la venue prochaine des infrastructures.

Tout cela avait pris plus de temps que prévu, surtout que l’amiral Larius n’avait donné son accord qu’une fois l’annonce de la reprise de contact avec le Conseil officialisée. Mais qu’importe, Tharak savait que les choses suivraient leur cour et qu’à terme ils parviendraient à mettre en place des structures pérennes sur ce monde froid et peu hospitalier. Bien sûr de nombreux problèmes allaient être à régler comme la présence intempestive de mines krogans, les fouilles arbitraires des agents de sécurité turiens et autres soucis logistiques.

Toutefois la situation avançait, et rien que cela rendait le D’yanoi hautement satisfait. Maintenant il fallait encore rencontrer l’émissaire turien en présence. L’identité du contact n’avait pas encore été dévoilé, mais les rumeurs indiquaient que Larius n’était point disponible pour l’heure, du coup la rencontre se ferait sans lui. L’information réchauffa le cœur du butarien, mais ne diminua nullement son appréhension à découvrir un officier encore pire que le précédent.

« Très bien officier, prévenez la Hiérarchie de notre présence et demandez un point de rendez-vous. » Répondit simplement Tharak avant de quitter le poste de pilotage pour rejoindre le pont inférieur. Sur place il retrouva son équipe habituelle, sa conseillère en stratégie An’Rietta, ses deux adjoints et ses deux gardes du corps. Une troupe de l’YKS se trouvait aussi dans le hangar et semblait écouter avec un sérieux à toute épreuve le briefing de leur officier.

Ce dernier, un agent de terrain travaillant avec Tharak depuis près de dix années standards, possédait un charisme certain et une voix dure inspirant immédiatement le respect, et la peur pour ses adversaires. Agent méthodique et implacable il avait rapidement grimpé dans les échelons et était devenu le bras armé du Haut-commissariat et devint ainsi le bras droit d’un Tharak de plus en plus pris par l’aspect politique et logistique de sa fonction.

Alors que le Colonel Commissaire terminait son briefing, il remarqua la présence de son supérieur et ami et aussitôt beugla les ordres habituels.

« Garde à vous. » Ce que firent tous les soldats avec une discipline qui fit la fierté de Tharak. « D’yanoi, les forces spéciales sont prêtes à agir. » Lâcha Vee’Go avec un sourire féroce.

« Repos soldats. » Aussitôt les agents de l’YKS reprirent des positions plus confortables et s’éloignèrent pour laisser leurs supérieurs discuter en privée. « Vee’Go ça faisait longtemps. » S’exclama aussitôt Tharak avant de prendre son vieil ami dans les bras. L’officier des forces spéciales éclata de rire et répondit avec un sourire moqueur.

« Te voilà devenu gratte papier auprès des aliens. Quelle déchéance pour le meilleur commissaire que l’Hégémonie ait connu. » Les deux amis coupèrent alors court à leur accolade et entreprirent de discuter un peu plus familièrement.

« Tu sais combien les aliens aiment leurs foutus papiers, tout comme notre Galant’Ark d’ailleurs. Mais qu’importe, je serais revenu mater la sédition avant même qu’elle n’existe ne t’en fais pas. Mais sinon aujourd’hui la mission est simple. Vous restez en arrière et n’intervenez pas, c’est une mission politique tu comprends.

Tu vas récupérer tes soldats et me faire un topo de la zone, je veux connaitre le moindre problème avant qu’il ne survienne. Assure toi aussi que les ingénieurs traitent correctement les ouvriers, ils doivent comprendre que l’esclavage n’existe plus. Lorsque tout sera terminé, on fera construire un bar sur ce cailloux stérile et on picolera comme on bon vieux temps. Mais d’ici là on ne fâche pas les turiens. Bien compris ? »


Vee’Go fit une moue boudeuse, rapidement remplacée par un large sourire et asséna une bonne claque sur l’épaule de son ami qui répliqua de plus belle.

« Nous sommes les meilleurs Tharak et tu le sais. Mais dommage j’aurais bien aimé me mesurer aux piafs d’élite pour savoir ce qu’ils valent vraiment. » Répondit l’officier de l’YKS avant de s’éclipser lorsque la voix du pilote résonna dans le hangar.

« Le Général Artérius Vorasen sera notre contact sur place, D’yanoi. De plus nous possédons les points de rendez-vous, les pilotes des navettes sont prêts à partir. »

Le général Vorasen, ce nom rappela aussitôt une série de souvenirs de la part de Tharak. Des rencontres peu nombreuses mais toujours respectueuses. Un turien honorable et strict, mais surtout un stratège né. Les souvenirs en amenant d’autres, très vite le butarien se souvint des échanges de prisonniers qui se déroulaient à l’abri des regards dans les Systèmes Terminus, des échanges tendus et secrets.

Dans l’esprit de Tharak, le général Vorasen était un individu rusé et intelligent mais aussi digne de respect. Sa présence sur Gellix était une aubaine à saisir, surtout que d’après les rumeurs il était capable de devenir le prochain Primarque. Toutefois il fallait rapidement découvrir si une telle chose était encore faisable suite à son échec sur Palaven, et face à la pléiade de candidats ambitieux et plus jeunes qui vivotaient. Surtout l’amiral Larius Malnis. Un requin si strict qu’il devait avoir deux balais dans le fondement.

Mais l’important était désormais de réussir à renouer contact efficacement avec cet Artérius Vorasen afin de pouvoir tirer profit de la Hiérarchie. Après tout elle était encore la première puissance galactique, il n’y avait aucun mal à vouloir s’en faire un allié, encore plus si cet allié réussit à s’éloigner de l’influence néfaste du Conseil. Chose que ne semblait guère vouloir l’amiral Malnis d’ailleurs.

Le reste se déroula donc dans le silence tandis que Tharak réfléchissait à toute allure à toutes les possibilités entrevues, mais aussi à combien le général Vorasen devait avoir changé depuis toutes ces années. Etait-il détruit par son échec ? Etait-il devenu aigri et renfermé comme son homologue amiral ? Pouvait-il réellement devenir un allié de l’Hégémonie s’il accédait au plus haut rang de la Hiérarchie ? Tant de questions qui appelaient d’innombrables réponses.

Aussi le trajet en navette, et le voyage en atmosphère se déroulèrent sans attirer la moindre attention du D’yanoi, et sembla extraordinairement courte aux yeux de celui qui est plongé dans les affres de la réflexion politicienne.

Ainsi la navette se posa dans l’ancienne capitale de ce monde gelé et libéra ses passagers déjà frappés par l’intense froid régnant sur ces terres. La capitale, si tant est qu’elle puisse prétendre à un tel titre étant donné qu’il s’agissait des vestiges d’une ancienne colonie pénitentiaire, se constituant ainsi essentiellement de baraquements préfabriqués, d’une prison massive et de quelques structures destinées à tenir lieu de bars et autres tripots voués à divertir la population de gardiens et leurs familles.

Toutefois les structures pouvaient être utiles pour loger les ouvriers, la gratuité des logements aidant sûrement à faire passer qu’ils dormaient désormais en prison. Aussi Tharak ignora la laideur de la ville et se dirigea sans tarder, et sous escorte turienne vers la prison désaffectée servant de logement temporaire pour les représentants turiens et butariens.

La marche des ambassadeurs et de l’escorte les menèrent jusqu’au bureau de l’ancien directeur de prison, qui devait être un individu peu scrupuleux étant donné l’espace massif qu’il s‘était approprié, ainsi que tout le confort qui allait évidemment avec. Alors qu’ils arrivaient devant l’entrée du bureau, l’escorte turienne indiqua que les soldats de l’Hégémonie devaient rester à l’extérieur et que seule la délégation diplomatique était acceptée. Chose que Tharak accepta bien évidemment sans broncher.

Puis le D’yanoi poussa la porte par lui-même, et pénétra les lieux avec une certaine curiosité. Très rapidement le faste du décor absorba l’attention du butarien qui ne remarqua pas tout de suite la présence du général Vorasen et ses éventuels acolytes. Et lorsqu’il posa enfin les yeux sur la personne du turien, il se rappela aussitôt pourquoi le respect venait aisément à l’esprit de ceux le côtoyant. Un militaire né se dressait face à lui, l’allure austère mais respirant l’autorité et l’excellence, un individu de la trempe de Tharak, un frère spirituel.

« Général Vorasen. » Clama sobrement Tharak tout en inclinant lourdement sa tête sur la gauche. « C’est un plaisir que de vous rencontrer à nouveau. »
Artérius Vorasen
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MessageSujet: Re: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeSam 17 Déc 2016, 20:52
Voilà près de cinq mois que la vie d'Artérius tournait au ralenti. Après l'attentant ayant secoué Palaven, il fut mit par ses opposants sur la touche. Calomnié de toutes parts, insulté et rabaissé, il n'avait rien montré de sa colère. Il avait patiemment attendu que les opportunistes s'épuisent, et il avait repris son travail.
Bien que ses détracteurs fassent majoritairement partie de l'élite dirigeante, le peuple aussi, ou tout du moins une partie, lui avait aussi retiré sa confiance. Artérius avait donc passé la majeure partie de son temps à rencontrer des chefs de petites familles turiennes ou de clans mineurs volus. Leurs poids politique individuel était certes faible, mais réunis, il formaient un bloc puissant. Il n'était nullement nécessaire de contrôler le général si on avait la confiance de tout ses soldats ...

Mais aujourd'hui était un nouveau jour. Aujourd'hui marquait le retour officiel d'Artérius sur la scène politique. Il allait se rendre sur Gellix afin de laisser la planète, tout du moins pour un temps, à l'Hégémonie. Le voyage allait être court : le Général sortait à l'instant d'une entrevue avec une matriarche turienne d'Invictius. Les négociations avaient été aisées. Héritière d'une longue tradition militaire, sa famille était tombée en disgrâce des années auparavant. Elle souhaitait donc seulement qu'on lui laisse à nouveau une chance. Artérius avait donc échangé son soutien contre la promesse d'affecter ses enfants et petits-enfants en zones dangereuses. C'était donc d'humeur plutôt enjouée qu'il donna l'ordre de se rendre sur l'ancienne planète pénitentiaire.

Pendant le voyage, il profita du calme de sa cabine pour relire une dernière fois le compte-rendu de la rencontre de l'Amiral Malnis, qui, en dépit de ses dires, avaient bien été rédigés pour les yeux du Primarque et de ses conseillers seulement, et celui de la rencontre entre le représentant de l'Hégémonie. Artérius avait été averti que c'était encore le même dignitaire qui allait se charger de la fin des tractations. Il s'agissait évidemment du D'yanoi Tharak Nar'Jamon. Si les deux hommes s'étaient déjà rencontrés, ce serait la première fois en territoire turien, et surtout, la première fois en de telles circonstances.

En effet, les deux "collaboraient" depuis bien des années déjà. Chacun semblant être responsable des activités d’espionnage de leur gouvernement respectif, ils avaient été amenés à se rencontrer bien des fois. Au sortir de la Grande Guerre, les espions avaient connu un regain d'activité sans précédent. Chacun voulait savoir ce que son voisin faisait, et son potentiel ennemi encore plus. Des agents avaient donc été dépêchés dans les Terminus et dans le Nid du Milan. Rapidement, les communications avaient cessées et des butariens avaient été aperçu en territoire turien. Ils avaient bien sûr été capturés, puis échangé, par l'intermédiaire du D'yanoi, contre leurs homologues turiens. C'est ainsi qu'avait commencé leur relation". Plus le temps avait passé, plus les envois d'espion se faisaient rares. Il s'agissait bientôt plus de ne pas froisser son lointain moins que de récolter des informations crédibles. Il s'agissait de jouer le jeu, le Grand Jeu, et le D'yanoi en était aussi conscient qu'Artérius.

Il s'agirait donc de leur première rencontre officielle, et elle promettait d'être des plus intéressante. Au delà de leur similiarités de caractères que le turien avait su déceler chez son interlocuteur lors de leur rares rencontres, Tharak incarnait, pour Artérius, cette population butarienne ignorée du reste de la galaxie. Un peuple en plein essor, encore doté d'un soupçon de sauvagerie mais d'une force mentale impressionnante. L'honneur dans la brutalité et la ruse. Hélas, trop de gens s'arrêtaient à l'image des butariens des Terminus, sans voir au delà de leur voile d'ignorance.

Mais Artérius n'eut pas le temps de se perdre d'avantage dans ses pensées, car le pilote annonçait déjà dans l'intercom leur arrivée près de la planète. En s'approchant de la baie vitrée de la cabine, le Turien pu observer les vaisseaux d'ingénierie et la multitude de drones de constructions s’affairer à remettre en état l'obsolète station spatiale en vue du changement de mains prochain de la planète. Le Général sortit de sa cabine pour se rendre dans la salle de briefing du vaisseau. Il y rencontra les principaux chefs d'escouade qui allait l'accompagner au sol, et leur assigna leurs missions respectives. Il s'agissait de se séparer de couvrir le plus de terrain possible. C'était autant pour protéger les colons butariens d'éventuels dangers que pour montrer que jusqu'à la fin des tractations, la planète restait turienne.

Tous embarquèrent dans leurs navettes, et une fois au sol, les différents groupes se rendirent vers le secteur qui leur avait été assigné. Artérius n'était suivi que d'une escouade, afin de sécuriser la prison, maintenant désaffectée. L'édifice était pour le moins imposant, et tout à fait conforme à l'esthétique d'une prison turienne : monolithique et monochrome. Une fois à l'intérieur, les hommes se dispersèrent pour passer l'édifice au peigne fin et commencer à installer les quartiers des deux délégations. Si le D'yanoi ne semblait pas être un homme de faste, il était sûr qu'un minimum de confort serait apprécié : il ne méritait certes pas de passer son séjour ici comme un prisonnier de droit commun.

Arrivés au bureau de l'ancien directeur du complexe, Artérius fut atterré par le luxe de l'endroit. Tant le bureau que la salle d'attente étaient d'une taille ridiculement grande par rapport à la charge de son occupant, et les quelques meubles massifs qui avaient dû rester sur place étaient d'excellente facture et avaient bien évidemment dû être facturé à la Hiérarchie. Le Général prit mentalement note de mener sa petite enquête sur le dernier occupant de son bureau. Bien peu de Turiens abusaient de leur poste ainsi, mais il ne fallait pas négliger de punir ces exceptions. La dernière partie de son escorte parti à la rencontre de la délégation butarienne, tandis qu'Artérius prenait possession de l'espace, accompagné maintenant seulement de deux Légionnaires. Ils resteraient avec lui pendant tout l'entretien. Non pas qu'Artérius craignait une quelconque traîtrise de la part de Tharak, mais il s'agissait de maintenir les apparences. Il n'y avait pas non plus à craindre une malencontreuse interprétation des expressions des soldats par le butarien : les Légionnaires étaient des soldats d'élire, capable de massacrer des familles entières, enfants compris, sans montrer la moindre émotion. Une simple conversation serait donc aisée.

Ses soldats de chaque côté derrière lui, Artérius se tenait debout derrière le bureau, faisant face à la porte. Son interlocuteur arriva une poignée de secondes plus tard. Il n'avait que peu changé. D'une stature imposante, il était vêtu sobrement, de la tenue officielle des Commissaires de l'Hégémonie, une tenue apte à inspirer le respect comme la peur pour ceux qui savaient avoir fauté. Les yeux du butarien parcouraient la pièce dans son intégralité, semblant en inspecter chaque recoin et la juger du regard, pour finalement venir se poser sur Artérius. Le butarien salua alors respectueusement son interlocuteur.

    - Général Vorasen. C’est un plaisir que de vous rencontrer à nouveau.

Le turien rendit le salut, inclinant encore plus sa tête.

    - D'yanoi Nar'Jamon, le plaisir est entièrement partagé. Je vous en prie, installez-vous.

Voyant que le butarien prenait sa place, Artérius l'imita. Il alluma son omnitech, sélectionna une foule de dossier relatif au transfert temporaire de la planète, et les afficha sur les écrans de la pièce.

    - Commençons, voulez-vous ?
Tharak Nar'Jamon

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MessageSujet: Re: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeDim 18 Déc 2016, 12:12
Une chose était désormais certaine, le général Vorasen n’avait guère changé depuis toutes ces années, et il paraissait évident que le passé récent n’avait pas eu une emprise extraordinaire sur lui. La volonté du turien n’étonna guère Tharak en vérité, mais un certain respect ne pouvait qu’être renforcé devant la détermination et le professionnalisme de ce turien d’acier.

Aussi lorsque Artérius Vorasen projeta dès le départ une série de dossiers tous liés à l’affaire qui les avaient tous deux amenés ici, le D’yanoi dut se retenir de lancer un sujet qui le rendait extrêmement curieux, celle des avancées sur l’enquête des attentats de Palaven, et surtout celui de son impact sur la carrière du général autrefois assuré de devenir Primarque.

Toutefois il y a un lieu et une heure pour chaque chose, et ce qui importait réellement était le dossier Gellix, aussi le butarien recentra son esprit sur l’affaire présente, et parvient tant bien que mal à ranger ses interrogations au fond de son esprit. La chose faite, Tharak scruta préalablement les dossiers projetés sur divers écrans incorporés au sein de la pièce, et chercha à définir un angle d’approche intéressant et qui ne fasse nullement décousu.

Mais avant de prendre ainsi son temps à définir son approche, le D’yanoi répondit rapidement à son interlocuteur afin de ne pas le faire languir outre mesure.

« Nous nous permettons de débuter, et nous avons déjà une série de points d’une grande importance à débattre. »

Lâcha en préambule le butarien, puis après un court instant de réflexion, il continua sur sa lancée.

« Tout d’abord un point majeur doit être débattu, afin que nulle incompréhension n’entache ce partenariat. Nous désirons obtenir un statut reconnu et officiel, Gellix doit être actée comme en Déclaration d’achat pour le crédit de l’Hégémonie.

Ainsi la Hiérarchie s’engage à bloquer toute décision de vente envers une autre nation durant la totalité du contrat, et doit s’engager à proposer une offre honnête indexée sur la valeur moyenne de cession des planètes à la seule Hégémonie. Bien évidemment en cas de conflit, économique ou politique, irrésoluble entre nos deux nations, l’accord de location et de vente pourra être interrompu.

Ce statut nous accordera une reconnaissance galactique et nous protégera d’éventuelle poursuite judiciaire ou de voir nos droits bafoués si un changement politique devait avoir lieu au sein de la Hiérarchie »


Ce premier point dévoilé, Tharak venait de lâcher la principale bombe, non pas que ce fut une quelconque injure ou arnaque, mais en général la Hiérarchie avait du mal avec les demandes ou les exigences.

« De plus, nous désirons obtenir un accord de respect absolu du secret économique et judiciaire quant à nos activités sur Gellix. Tout turien surprit à vendre une recette, ou plan de fabrication ou toute autre chose provenant des usines de manufactures devra se plier à une instruction judiciaire suivant les règles et les lois butariennes.

Si toutefois l’idée de voir un turien de la Hiérarchie connaitre une peine d’emprisonnement au sein de Gellix suivant le système carcéral de l’Hégémonie est inenvisageable, alors une dérogation pourra être signée pour que la peine soit purgée au sein d’un établissement de la Hiérarchie. »


Et Tharak n’en avait pas terminé avec l’aspect juridique de l’accord, aussi il continua avec le même ton assuré à déblatérer ses tirades.

« De plus, concernant les fouilles et contrôles des unités de la Hiérarchie sur Gellix, en respect de l’accord elles sont libres de patrouiller sur toute la surface de la planète, qui reste de facto propriété de la Hiérarchie, ainsi que dans toutes les usines et habitations de la planète.

Toutefois, ces fouilles devront être régulées de manière à ne pas entraver le bon fonctionnement des usines. Ainsi toute fouille jugée moralement lourde devra être effectuée par les services de sécurité de l’Hégémonie, les inspections surprises sur les ouvriers, qui sont eux citoyens de l’Hégémonie, devront être réalisée en présence d’agents de notre gouvernement et ne pourront excéder un nombre transformant les inspections en harcèlement.

Conserver les travailleurs de Gellix en forme et avec un moral d’acier ne peut être que bénéfique pour nos deux gouvernements, aussi nous sommes sûr que vous comprendre aisément le bienfondé de ces demandes. »


Ne restait plus qu’un point et sûrement le plus compliqué à amener.

« Pour l’aspect juridique et de respect des règles et du droit de l’Hégémonie, il ne reste plus qu’un point à soulever. Le cas des forces d’inspection et de sécurité de la Hiérarchie. Nous souhaitons connaitre ses effectifs complets, connaître la hiérarchie interne à ses forces, afin de pouvoir maintenir des contacts réguliers et respectueux entre vos forces et nos concitoyens.

De plus le point de leur logement est à débattre. Seront-ils situés sur une base terrestre ou stationnés dans l’espace ? L’Hégémonie préfèrerait qu’une base terrestre soit de mise afin d’assurer une meilleur protection aux ouvriers sur place. Des pirates ou esclavagistes réfléchiraient longuement avant de s’en prendre à une colonie défendue par des unités de combat turiennes. »


La demande pouvait paraitre étrange de la part d’un butarien terriblement attaché à l’intégrité territoriale de son peuple, mais tout découlait d’une réflexion basée sur le long terme, et parfois sacrifier un peu de son autonomie pouvait apporter plus de choses intéressantes que vouloir s’imposer seul.

Voilà maintenant le premier point du dossier Gellix avait été abordé, ne restait plus qu’à attendre les réponses et contre-propositions du général afin de pouvoir avancer plus avant et débattre d’autres points.
Artérius Vorasen
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MessageSujet: Re: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeMar 10 Jan 2017, 15:56
Comme à son habitude, le butarien ne s’offusqua pas lorsqu’Artérius coupa court aux civilités pour suggérer une mise au travail immédiate. Le professionnalisme de cet homme en faisait un partenaire avec lequel il était toujours agréable de travailler, si l’on exceptait les circonstances qui les poussaient bien souvent à se voir.

Le butarien prit alors la parole, et, tout en ponctuant son discours de pauses, énonça une à une ses demandes. Tout au long de sa prise de parole, son interlocuteur turien notait sur un datapad de taille moyenne. Il s’agissait des retranscriptions qu’Artérius effectuait à chaque entrevue. Ainsi, il était sûr de ne rater aucun détail, aussi infime soit-il, et pouvait ainsi jouer avec ton vis-à-vis en ayant toutes les cartes en main. A la fin de chaque rencontre, une copie était envoyée par canal sécurisé au coffre de sa propriété, puis le datapad était purgé puis détruit.

Le D’yanoi commença par rappeler les termes de l’accord oral qu’il avait conclu avec Malnis par rapport au statut de la planète pendant sa location par l’Hégémonie. Il était sage de sa part de remettre le doigt sur ce point : politique et accord de principe faisait rarement bon ménage. Il enchaîna ensuite avec une demande de respect des secrets de l’Hégémonie sur Gellix. En vérité, la Hiérarchie avait bien peu à apprendre des butariens, au moins dans le cadre des activités qui allaient se dérouler sur Gellix, mais soit. C’était là un charmant rappel de leurs rencontres passées …

Vint ensuite une autre demande, directement reliée à la précédente. Cela ne devrait, dans l’absolu, pas poser de problème mais Artérius nota dans sa marge des conditions supplémentaires à soumettre au D’yanoi. C’est alors qu’arriva dans la conversation la plus étrange des demandes : si le fait de vouloir connaitre les effectifs et la hiérarchie de leur protecteurs semblait logique, vouloir les voir loger sur place, et donc accroitre encore plus leur présence qui allait, à n’en pas douter, déjà déplaire à la population, était surprenant. Il semblait donc que l’Hégémonie voulait autant garder un œil sur la Hiérarchie que l’inverse.

Tout au long du discours du dignitaire butarien, Artérius avait transcrit ses propos, et fait les ajustements nécessaires dans la marge. Il était donc préparé et son argumentaire complètement réalisé lorsque le butarien se tut. Avant de reprendre la parole, le Général laissa la courte pause se poursuivre, et en profita pour pianoter à nouveau sur son omnitech, transférant ainsi un des documents préalablement affiché sur un des écrans muraux sur un autre terminal, situé sur le bureau et faisant face au butarien.

    - Concernant vos préoccupations à propos du statut officiel, il est inutile de s’inquiéter. Avec l’aide de mes équipes juridiques, nous avons rédigé le document que je vous présente ici. La location de Gellix par votre gouvernement est actée et officielle, et tout, de la durée de la première location jusqu’à l’offre indexée à la valeur moyenne d’une planète de cette surface et de ce type que la Hiérarchie vous fera en fin de location, en passant par les divers alinéas bloquant toute vente à un gouvernement ou personne extérieure à l’Hégémonie pendant la durée de votre séjour. Je me dois cependant de préciser que si la première offre sera bien évidemment faite à votre dirigeant, toute autre entité sera libre d’enchérir, bien que nous sachions vous et moi que cela a bien peu de chance d’arriver.

Artérius fit une pause dans son discours, pour laisser au butarien le temps de lire plus amplement le document, et pour ainsi scruter les réactions du D’yanoi, tant par rapport à ses propos qu’à sa lecture. Voyant que ce dernier lui faisait signe de poursuivre, le Général reprit la parole.

    - Vous parliez ensuite d’un accord de respect des secrets économiques et judiciaires. J’imagine que vous aimeriez ajouter à ces deux points le respect des secrets industriels. Mes hommes sont prêts à signer un accord qui les lierait tant à la Hiérarchie qu’à l’Hégémonie, les empêchant de divulguer à qui que ce soit ce qu’ils pourraient être amenés à voir dans vos installations. Un parjure de leur part les verrait ainsi souffrir d’une punition à la hauteur de leur méfait, tant au sein de ma patrie que de la vôtre. Je souhaiterais par ailleurs que vos colons signent un accord similaire. Les ingénieurs qui ont procédé au démantèlement des infrastructures ont pu rater quelque chose, et, si je ne m’abuse, vous aviez évoqué le souhait de vous fournir chez la Hiérarchie pour certaines de vos machines qu’il serait trop long de produire et d’acheminer dans votre territoire. A n’en pas douter, nos procédés de fabrication diffèrent des vôtres, et nous n’aimerions pas plus que vous voir nos technologies dispersées aux quatre vents ainsi. Nous avons par ailleurs des projets pour celles-ci concernant les enclaves que vous avez récemment ouvertes, mais ce sera la discussion d’un autre jour …

Une autre courte pause, toujours pour jauger les réactions de son interlocuteur, et Artérius reprit.

    - Pour ce qui est des fouilles, nous essaierons au maximum de ne pas troubler le fonctionnement de vos usines, tant pour votre bénéfice que le nôtre, mais nous ne pouvons rien promettre. Vous comprenez bien que restreindre les contrôles aux horaires les plus optimaux compromettrait tout le côté aléatoire desdits contrôles. Pour ce qui est de l’accompagnement de votre police planétaire pour les inspections sur vos ouvriers, c’est bien évidemment normal. Toutefois, toujours pour préserver le caractère aléatoire des inspections, mes hommes devraient être autorisés à se présenter au domicile ou au poste de l’ouvrier inspecté afin de veiller à ce qu’il ne cache rien, autant à vous qu’à nous. Les éventuelles fouilles et interrogatoires devront bien sûr attendre que vos hommes soient sur place.

Artérius s’arrêta de parler, pour transférer un autre document sur le terminal faisant face au butarien. Il s’agissait maintenant d’une vue en direct de la station spatiale en orbite, retransmise depuis les caméras extérieures du vaisseau qui avait amené le turien sur Gellix.

    - Pour le logement de nos troupes, je crains que des arrangements aient déjà étés pris. La station orbitale est en fin de rénovation et abritera la garnison turienne de Gellix. Si, pour des raisons que vous comprendrez sans nul doute, nous ne pouvons vous fournir l’effectif complet, pas plus que la hiérarchie interne, vous aurez, ainsi que le gouverneur que vous assignerez à cette planète, les noms des principaux officiers de la station, ainsi qu’une ligne directe pour les joindre à tout moment. Pour tout problème nécessitant une autorité plus importante que celle se trouvant en orbite, je serais le référent à joindre, et saurais me rendre disponible afin de veiller à notre collaboration et notre cohabitation.

D’une pression sur son omnitech, Artérius fit s’afficher sur l’écran le séparant du D’yanoi les coordonnées de contact de son bureau. Guettant la moindre émotion sur le visage de son interlocuteur, le turien ajouta d’un ton apaisant et calme :

    - Bien évidemment, D’yanoi, tout ceci, à quelques exceptions près, est négociable. Il s’agit de construire ensemble le meilleur accord pour les deux parties, le premier je l’espère d’une longue et fructueuse collaboration entre nos deux gouvernements.
Tharak Nar'Jamon

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MessageSujet: Re: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeMar 17 Jan 2017, 18:50
Le sérieux, le professionnalisme et l’intelligence pratique du général Artérius Vorasen ne cessait jamais de plaire à un Tharak admiratif. Surtout depuis qu’il avait rencontré l’amiral Larius, un turien xénophobe, inadapté social et implacable en affaire. Toutefois, le D’yanoi oublia rapidement son trop plein d’admiration aux oubliettes, la chose n’étant jamais une bonne idée lors d’une négociation en affaire.

Aussi Tharak se concentra-t-il seulement sur l’affaire en cours, pour le moment tout du moins.

« Nous comprenons pleinement votre demande général. Toutefois il a déjà été discuté d’une autorisation d’enchère pleinement exclusive au profit de l’Hégémonie lors de la première phase de cession définitive. Bien évidemment, si la Hiérarchie, par votre action, décide qu’une telle chose est une gêne alors nous pouvons faire l’effort en signe de respect mutuel d’envisager une offre publique. »

Les documents que le général avait affiché sur les différents écrans muraux se révélaient intéressants mais Tharak n’apprit rien de particulièrement nouveau ou nécessaire à la poursuite de la discussion aussi se contenta-t-il de survoler ce qu’il voyait pour donner l’impression de s’y intéresser.

« Pour le respect du secret économique et judiciaire, la chose est entendue. Nous n’avons de toute manière rien à gagner à imiter la technologie de la Hiérarchie si ce n’est nous brouiller sur un marché déjà bien au courant des produits de votre gouvernement. En ce qui concerne le fonctionnement des enclaves, la discussion n’a nul besoin d’être reportée général.

Nous conservons sur nous une copie des différentes propositions disponibles et nous vous enverrons dès la fin de ces discussions un exemplaire. Evidemment toute demande émanant d’un individu aussi influent au sein de la Hiérarchie, et possédant tout mon respect verra certaines barrières ou latences s’atténuer.

D’ailleurs si vous-mêmes désirez financer directement, ou non, quelques opérations, nous sommes sûrs qu’une certaine entente pourrait être rapidement trouvée. »


Il était difficile de ne pas comprendre que l’offre n’était faites que parce qu’elle provenait d’Artérius Vorasen lui-même. Le D’yanoi se surprit d’ailleurs à s’imaginer comment un être aussi austère réagirait à une telle proposition. Tharak n’avait aucun attrait pour l’enrichissement personnel, et ne pratiquait une telle chose que dans le but de raffermir son pouvoir et se maintenir hors du besoin, chose que certaines castes utiliseraient rapidement à mauvais escient s’il leur était laissé toute latitude.

Toutefois, s’enrichir ne signifie pas toujours désirer le luxe, et pouvait parfois simplement servir à protéger une famille, une lignée ou même un pouvoir. Dans le cas d’Artérius, le butarien aurait misé le pouvoir. Car au-delà de l’autoritarisme et du professionnalisme se trouvait une assurance presque excessive que l’on retrouve facilement chez ceux s’estimant digne, si ce n’est dans le devoir, de diriger.

Néanmoins, qu’il soit mégalomane ou non, ce turien était de la trempe d’un dirigeant, et Tharak estimait que la Hiérarchie ne perdrait pas grand-chose, au contraire, à voir un être de ce calibre en prendre le commandement. D’ailleurs plusieurs gouvernements auraient tout à gagner à changer de dirigeant …

« Nous n’avons pas à revenir sur le sujet des fouilles qui nous semble déjà pleinement compris par tous les partis. Aussi nous nous permettons de venir plus profondément sur le sujet des troupes de l’Hégémonie, ainsi que partiellement de celles de la Hiérarchie et de sa chaine de commandement.

Tout d’abord le Ministère de la Vérité, et par extension toute l’Hégémonie, se voit extrêmement satisfaite qu’un général prenne en personne cette affaire à cœur. Et la connaissance de la plus haute autorité planétaire de vos forces est en soi quelque chose qui satisfait à notre curiosité, ainsi qu’évidemment à notre intérêt.

De plus nous approuvons pleinement la présence de votre garnison au sein de cette station qui permettra des réactions rapides et sur un spectre plus large, toutefois le besoin de troupes au sol est quelque chose d’important. Aussi nous souhaiterions placer une garnison mieux armées et plus nombreuses qu’auparavant.

Bien évidemment le nombre de soldats, la Hiérarchie interne et l’armement seront transmis à la Hiérarchie et leur rôle sera purement protecteur. Une armée de défense tout simplement. »


Le sujet était sensible, et Larius avait été auparavant catégorique. Toutefois le Général Vorasen était un turien de terrain, un stratège et un soldat terrestre, il comprendrait bien mieux qu’un amiral l’importance des garnisons et d’une armée solide capable de réagir vite.

« Cela serait la seule demande de l’Hégémonie concernant l’accord. Pour le reste la proposition actuelle convient parfaitement à notre gouvernement. »

Ne restait plus donc à discuter du chiffre exact de soldats, l’armement autorisé et l’accord de Gellix pouvait enfin entrer définitivement en action. Un frisson de plaisir à l’idée d’apporter la culture butarienne sur ce monde traversa l’épine dorsale du D’yanoi, et un très léger sourire vint arquer le coin de ses lèvres.
Quel plaisir de faire revivre une Hégémonie stagnante.
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MessageSujet: Re: [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir   [GELLIX] C'est dans le passé que l'on rencontre son avenir Icon_minitimeJeu 09 Fév 2017, 14:44
Le butarien l'avait écouté attentivement, et répondait avec le même sérieux que toujours, calme et respectueux. Artérius cru percevoir un instant dans les yeux de son interlocuteur du plaisir, comme si discuter avec lui était un exercice particulièrement plaisant. Il ne savait cependant pas dire si c'était bien le cas, où s'il projetait sa propre satisfaction.

Le D'yanoi objecta sur un point, mais c'était sans importance, et, en bon diplomate et représentant de son pays qu'il était, sauta sur l'occasion que lui offrait Artérius pour vendre ses enclaves. Il assurait au turien qu'il était en mesure de faciliter les procédures, ce qui était tout au bénéfice du Général, mais tout de même surprenant de la part du D'yanoi, lui si respectueux des règles.

Mais qu'importe, il s'agissait de diversifier les entreprises de la famille Vorasen, et si le retour à la vie concillience des Butariens se confirmait, ce serait un tout nouveau marché à conquérir, et qui se verrait être sans nul doute extrêmement profitable. Évidemment, Artérius n'agirait pas en son nom propre, ne dirigeant pas directement les sociétés familiales. De plus, outre le profit engrangé, cela assoirait la position politique des Vorasen, et plus particulièrement du Général. Après tout, même dans une société aussi militariste que celle des Turiens, l'argent n'était jamais loin du pouvoir …

    - Je vous remercie de vos assurances concernant les enclaves, D'yanoi. Soyez sûr que votre confiance m'honore. Il s'agirait dans un premier temps d'investir dans votre économie avec mon propre argent afin de, vous le comprendrez bien, sonder le terrain. Ainsi, si tout se déroule correctement, et je ne doute pas que ce sera le cas, je pourrais transmettre mes observations et mes recommandations à mon gouvernement afin que lui aussi investisse chez vous.

Évidemment, rien n'était sûr en ce qui concernait les financements turiens - cela n'avait même jamais été évoqué -, mais la promesse d'un gros financement allait sans nul doute inciter les autorités butariennes à traiter avec moins de sévérité ses affaires.

    - Pour en revenir à Gellix, je comprends votre appréhension. Mais il vous faut garder à l'esprit que même si la planète, pour la durée de la location, est territoire butarien, elle reste en espace turien. De nombreuses patrouilles circulent ici, et nous sommes sans pitié avec les pirates et autres hors-la-loi. Je ne pense pas que vos colons aient le moindre soucis à se faire, pas plus pour eux que pour leurs infrastructures. De plus, des patrouilles régulières venant de la base orbitale seront dépêchées sur le sol de la planète afin de travailler conjointement avec vos forces de l'ordre. Cependant, en tant que militaire de terrain moi-même, je comprends le besoin d'avoir une force de réserve en tout temps. L'Amiral Malnis avait été, si je ne m'abuse, assez catégorique, interdisant les armes létales et quelque troupe que ce soit sur la planète. Je pense pouvoir faire un compromis en vous proposant, non pas de stationner des troupes mais une force de police afin de pouvoir épauler nos troupes si besoin est, et fait respecter l'ordre parmi vos colons. Par ailleurs, l'interdiction des armes létales est une folie, mais la possession d'arme devra être limité à votre force de police.

C'était un compromis bien en faveur du butarien, en réalité, car il était à parier que les forces de maintien de l'ordre seraient en réalité des soldats, mais avec un armement limité, en espace Turien et une interdiction de vaisseaux militaires en orbite de la planète, il n'y avait rien à craindre ...

    - Pour ce qui est de la pleine exclusivité de l'enchère de la planète, je ferais remonter vos demandes au reste du gouvernement. J'essaierais de vous obtenir gain de cause, mais ne nous le cachons pas : même si cela ne peut pas se faire, je ne pense pas que l'Hégémonie ait beaucoup à craindre l'apparition d'un autre acheteur ...
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