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 [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde

Anton Ardak

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Faction : Ravageur
Rang : Pacificateur
Anton Ardak
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MessageSujet: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeMar 17 Mai 2016, 11:57
Intervention MJ : NonDate : avril 2201 RP Violent
Anton Ardak ♦ Kyreshorl Venterra ♦ Kydra Lifith ♦ Edgar Roth Vaärminen
C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde


Anton tapait nerveusement des doigts sur son bureau massif, et semblait sur le point de craquer, et dévoiler à tous ses interlocuteurs l’ampleur de sa rage. Mais pour le moment il tenait le coup, et hormis sa gestuelle et la veine de son front extrêmement voyante, il semblait maitre de lui. Pourtant personne dans la pièce ne moufta et chacun semblait plus intéressé par la fissure au sol que par leur supérieur.

Finalement, c’est le fondateur des Pacificateurs qui prit la parole en premier, brisant ce cycle du silence pesant.

« Qui peut m’expliquer pourquoi l’unité chargée de la surveillance était absente à ce moment précis ? Et surtout pourquoi tous en même temps. »

Un turien s’avança alors, Attrebus était un ancien ravageur plutôt influent, et était désormais le représentant plus ou moins officiel de ses confrères auprès d’Anton.

« Le sergent de l’unité a déclaré à ses hommes qu’ils pouvaient disposer, que le roulement avait été avancé, et qu’il resterait seul à superviser la chose. Il s’agit de Sulim Vedzihev, un humain qui est avec nous depuis le début.

Nous avons envoyé son unité le retrouver pour preuve de leur bonne foi, mais ils n’ont rien trouvé car son appartement avait été intégralement nettoyé. »


Tout était encore plus louche, pourquoi avait-il trahit ? Et pourquoi maintenant ? Shoran avait-elle réussit à le corrompre ? Non une attaque terroriste sur un chantier ou il ne se trouvait pas n’avait aucun sens, surtout que les trois mercenaires ne tolèreraient nullement ce genre d’action beaucoup trop voyantes.

Surtout qu’ils avaient déjà réclamé une bonne dizaine de fois que cette affaire soit rondement menée et les anarchistes éliminés. Malgré tout la piste Shoran ne pouvait être éliminée aussi facilement, toutefois enquêter sur ses territoires serait plus que difficile. Pour le moment il allait falloir se concentrer sur Sulim, le sergent fantôme.

Aussi Anton attrapa un datapad qui recensait ses différents lieutenants et les informations qu’il avait sur eux.

« Sulim Vedzihev, humain né sur Terre, en Russie, un tchétchène particulièrement impitoyable et réputé particulièrement loyal. Il a un frère, Loma Vedzihev qui vit dans le district Kima, et il y possède un casino. »

Voilà une première piste à suivre. Aussitôt, le chef butarien activa son omnitech et expédia plusieurs messages.

« District Kima, Loma Vedzhiev dans le casino « Omerta ». La cible est Sulim Vedzhiev, Pacificateur humain très doué au corps à corps. Trouvez le et faites le parler. »

***

District Kima
Casino Omerta


« Il faut que tu quittes la station. » Et ce n’était nullement une question ou un conseil, et Sulim le comprenait parfaitement. De toute manière il avait accompli sa mission, et même s’il avait espéré en faire beaucoup plus, il savait qu’il ne connaitrait pas un nouveau jour s’il restait sur place plus longtemps. Surtout que les molosses du butarien n’allaient pas tarder à retourner l’endroit.

« Je sais mon frère. Mais Allah est avec nous et tu le sais. » Mais il n’eut pas le temps d’en dire plus, que déjà une voix autoritaire résonna à ses oreilles.

« Épargne nous ton prosélytisme. Jéhovah ne soutiendrait certainement pas un pathétique attentat. » Et sentant que la situation allait dégénérer entre les deux hommes se trouvant face à lui, Loma frappa violemment son bureau du poing, faisant sursauter les deux belligérants. Il en avait plus qu’assez du fanatisme religieux de ces deux idiots mais devait faire avec, surtout celui de son abruti de frère.

« Qu’importe, pour le moment tu vas dégager ton cul de là et partir pour la base. Tout de suite. » Sulim ne fut guère surpris du ton autoritaire de son grand frère, après tout il n’avait accepté son attachement profond à la religieux de leurs ancêtres, mais pour la conversion de son ainé pouvait attendre.

« J’ai compris. » Et sans ajouter rien de plus, l’ancien Pacificateur se releva et quitta la pièce, non un regard haineux au témoin de Jéhovah qui l’ignora superbement. Une fois disparut, Loma se massa lentement le front, tentative universellement inutile pour faire partir une migraine naissante.

Le dernier protagoniste en place, Philipp A. Black, un missionnaire états-unien, enfin officiellement, lâcha son plus beau sourire et reprit la parole.

« L’équipe est en place, elle attend le prochain engagement. J’ai prévenu les égyptiens que nous avions lancé le plan, mais pour le moment je n’ai eu aucune réponse de leur part. »

La dernière information n’était guère surprenante, les égyptiens étaient extrêmement secrets et n’avaient que peu de contacts avec eux hormis lorsqu’ils exigeaient quelque chose.

« Bien, partez prévenir Jonas que la situation est encore sous contrôle, mais que les laquais ne tarderont pas à venir ici. Je veux ses hommes dans le casino et prêts à se battre immédiatement. »

Jonas Jonassen était un norvégien ancien soldat de l’Alliance qui avait été recalé après la grande Guerre pour « troubles psychologiques lourds » et qui avait ensuite formé une équipe de mercenaires scandinaves et turiens complètement fêlés qui vénéraient le Walhalla et souhaitaient mourir au combat.

« Ah et Philipp. » Et le missionnaire se retourna tout sourire. « Transférez nos cargaisons ailleurs, je ne veux pas savoir ou. » Le témoin acquiesça et disparut. Maintenant il fallait espérer que le butarien borgne viennent à l’assaut du casino, tout ça faciliterait grandement la mission.

Spoiler:
Edgar Roth Väärminen

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Edgar Roth Väärminen
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeVen 20 Mai 2016, 08:00
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 4FoFPcw


C'était l'anniversaire de Zen aujourd'hui. Roth ne l'avait pas oublié. Il eut une pensée pour son ami, avant de devenir le Brasseur en enfilant le casque qui protégeait désormais sa nouvelle identité.

[...]

Oméga, district Kima, alentours du Omerta
1 avril 2201


Positionné sur le toit d’un immeuble du quartier, le Brasseur expirait lentement, conscient du moindre de ses mouvements. Sa main synthétique effectuait les derniers réglages sur la lunette optique de son fusil. Comme tous les autres agents du Butarien, il avait reçu le message suivant :

[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde UbQGFIY

Actuellement, du haut de sa position, le Brasseur bénéficiait d’une vue dégagée sur le casino impliqué, dont il devinait plusieurs accès. Le plus évident restant l’entrée principale, gardée par quatre gardes armés dont deux maîtres-varrens qui patrouillaient autour de la structure. Pas d’angle de vue direct sur la cible, en revanche. Ce point d’observation n’était pas le premier que le tireur avait envisagé, mais aucun autre ne répondait à ses attentes. Celui-ci constituait le meilleur compromis entre visibilité, marche de manœuvre et couverture.

Qui que soit ce Sulim Vedzhiev, s’il se pointait dehors, une belle fracture ouverte l’attendait. Ceci-dit, il s’agissait de le neutraliser et non de le tuer, puisqu’il était question de l’interroger ensuite. Dans cette optique, d’autres agents étaient sur le coup, dont le contingent d’insertion dans son ensemble. Celui de Turvess, bel et bien. Il s’agissait notamment de troupes au sol, qui attendaient les instructions du tireur isolé.

*Brasseur à contingent d’insertion. L’entrée principale du casino est tenue par deux gardes armés de fusils d’assauts. Je distingue également deux maîtres-varrens qui patrouillent autour du périmètre.*

*Contingent d’insertion à Brasseur. Bien reçu. Que fait-on ?*

*Rien pour l’instant, restez à couvert. Je cherche à identifier la cible. Je vous tiens informés.*

En parlant de ça, il y avait du nouveau en bas. Quelqu’un était en train de sortir du bâtiment, accompagné de quelqu’un d’autre. En fait, c’était un Turien et un Humain, qui transportaient une caisse à deux. En d’autres circonstances, une telle démonstration de coopération humano-turienne aurait réjouis quelqu’un comme le Brasseur, mais ici, que de l’amertume envers celles et ceux qui faisaient potentiellement ses cibles, indépendamment de leur espèce d’appartenance. L’Humain ne collait en rien à la description qu’Anton avait soumis dans son briefing.

Les deux employés faisaient des allers-retours du casino à un véhicule de manutention dans lequel ils entreposaient les caisses une à une.

*Contingent d’insertion, j’en veux un pour se faufiler sous le véhicule et y placer une charge explosive à détonation. Quoi que contiennent ces caisses, ça ne doit pas quitter les lieux.*

*Bien reçu, on envoie un agent.*

Et un agent se mit effectivement à l’œuvre, commençant par activer son dispositif de camouflage optique. Le Brasseur n’avait pas encore activé le sien, préférant l’économiser pour son premier tir qui, l’espérait-il, ne saurait bien tarder...

[...]



Dernière édition par Edgar Roth Vaärminen le Jeu 25 Aoû 2016, 14:14, édité 2 fois
Kydra Lifith

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Kydra Lifith
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeVen 20 Mai 2016, 21:53

Kydra courait aussi vite qu’elle le pouvait, régulant sa respiration pour optimiser sa vitesse. Son bras gauche, brûlé et à moitié arraché, pendait mollement et venez taper contre son corps, mais hormis le manque d’équilibre qui en résultait, Kydra s’en fichait. L’excitation lui empêchait de ressentir la douleur, les yeux exorbités et un large sourire sous ses mâchoires d’acier, elle poursuivait sa cible. Jikew quelques dizaines de mètres devant, se déplaçait avec une vitesse et une agilité étonnante même pour un drell. L’ex militaire parvenait tout juste à ne pas se faire distancer, mais elle savait au fond d’elle-même que cette poursuite n’était qu’une formalité car elle avait déjà gagné.

Une explosion retentit en amont et le tunnel s’effondra devant Jikew lui bloquant purement et simplement l’accès au reste du complexe. Il était pris au piège, l’humaine arrivant derrière lui, l’acculant dans un cul de sac. Le drell se retourna en la fixant, et Kydra ne put retenir un fou rire. Elle lui avait enfin mis la main dessus après tout ce temps, elle allait pouvoir en faire ce qu’elle voulait, il n’appartenait désormais rien qu’à elle. RIEN QU’À ELLE ! Pourtant loin d’être terrifié, c’est même un sourire malsain qui se dessina sur le visage de Jikew. Kydra sentit soudainement une présence derrière elle et en se retournant, elle tomba nez à nez avec Rhys qui la contemplait du haut de son imposante stature. 

Les yeux écarquillés, Kydra tomba au sol complètement terrifiée. Comment était ce possible ? Comment avait il fait pour revenir à la vie ? Elle lui avait pourtant tranché la tête, elle se rappelait parfaitement de ce combat, ce jour là dans cette petite ruelle ensanglantée. Rhys la prit par la gorge d’une seule main et la décolla du sol. Elle tenta de se débattre mais son corps ne lui obéissait plus, laissant un simple gargouillis s’échapper de ses lèvres. Jikew et Rhys se mirent à rire alors qu’elle tentait désespérément de reprendre de l’air, mais seul son propre sang vint remplir ses poumons achevant de l’emporter dans les ténèbres.

Kydra ouvrit les yeux, elle était chez elle, dans son lit.

Putain !

Elle frappa le mur adjacent. Si elle commençait à rentrer dans les délires nocturnes de son cerveau, elle n’avait pas fini. Se roulant en boule sous sa couette, la jeune femme en profita encore quelques instants pour compenser ce sommeil interrompu si abruptement. C’est donc après une paresse prolongée qu’elle se leva, pratiquant ses exercices pour se réveiller, pompes, tractions et abdominaux. Suite à une douche énergisante, Kydra s’installa sur son bureau, attrapant un paquet de céréales asari, l’une des rares choses pour lesquelles ces salopes bleues étaient douées, et reprenant le holo qu’elle avait interrompu la veille. Il s’agissait d’un documentaire sur un des conflits majeurs qui avait frappé la Terre par le passé. Des images authentiques datant d’une époque lointaine, elles étaient donc dénuées de couleur pour la plupart. Kydra observa avec intérêt une scène où des soldats en tenues claires couraient sur une plage, tombant les uns après les autres sous le feu ennemi. Comment pouvaient ils accepter d’obéir à un ordre qui leur demandait de charger une position ennemie avec pour seule protection un morceau de tissu ? Certes il s’agissait là d’une époque ancienne, mais la présence de vidéos était la preuve qu’il y avait déjà un minimum de technologie. Kydra n’était en aucun cas capable de comprendre un tel comportement. Et de même, que devait penser le cameraman qui filmait la mort de ses camarades ? Immortaliser l'instant était si important pour lui ? Pourquoi faisait il cela ? La réponse était pourtant simple à deviner, l'horreur de la scène suffisait à le comprendre.

Finalement, les tirs s'estompèrent car rien d'autre ne jonchait le sable que des masses immobiles recouvertes d'équipement. Les vagues qui venaient s'écraser sur la plage apportaient avec elles les cadavres de ceux qui n'avaient même pas pu atteindre la terre ferme. Ces corps flottants sur l'eau rappelèrent à Kydra une scène bien plus récente et qu'elle avait elle même vécu, à la différence près que le ciel était envahi de moissonneurs. Elle ferma le holo. Bien que venant d'une époque depuis longtemps révolue, voir ainsi tant de cadavres de ses congénères la mettait mal à l'aise. Étonnant dirait on, venant d'une femme qui avait pourtant tué tant de fois. L'acte en lui même était une chose, voir une pile de cadavres humains en était une autre. Kydra interrompit ses pensées lorsqu'elle reçut un message sur son omnitech.

***

Non, elle ne pouvait sortir à cet endroit là, c'était beaucoup trop risqué, elle devait atteindre un renforcement dans l'aile gauche et y descendre. Refermant le plan sur son omnitech, l'humaine reprit sa route à quatre pattes en faisait cliqueter ses mâchoires d'acier. Suite au message d'Anton, elle s'était immédiatement mise en route, Narak étant occupé aux réparations et Miyuki étant injoignable, elle avait du s'organiser pour infiltrer le casino seule. Exercice peu difficile étant donné le nombre de passages souterrains utilisables sur Oméga, caractéristique particulière de la station au vu de son orientation verticale, elle avait eu recours à tellement d'entre eux par le passé pour atteindre ses cibles, même si elle devait reconnaître que se déplacer dans cette position dans un conduit si étroit était assez dégradant. Elle avait infiltré le circuit d'aération du bâtiment qui faisait le tour de la grande salle principale et se terminait dans un renfoncement de l'aile gauche du casino. Au vu du message d'Anton, la jeune femme était persuadée qu'on devait l'attendre de pied ferme, aussi elle avait préféré utiliser la discrétion au détriment d'une approche civile standard.

Ça y est elle était arrivée. Sortant son omnilame pour percer un trou de sa largeur dans la paroi du conduit, Kydra se retrouva dans une petite pièce sombre, pièce remplie de machines de nettoyage et d'entretien. Elle allait devoir sortir d'ici et localiser Sulim afin de l'isoler. Elle ouvrit la porte et attendit quelques instants dans la pénombre pour s'assurer de la présence ou non de personnes à l'extérieur. Des bruits de pas se rapprochant lui donnèrent une réponse, un mercenaire armé pénétra dans la pièce visiblement interloqué. Si le casino était rempli de mercenaires, elle avait fait le bon choix. Kydra dégaina le couteau de sa cuisse, elle n'avait pas besoin d'empêcher des traces de sang vu qu'elle allait laisser le cadavre ici, mais elle devait au moins s'assurer de son silence. Sortant du noir, elle enfonça sa lame au niveau de son larynx, l'empêchant ainsi d'émettre un hurlement et de sa main libre, écarta son arme afin d'éviter un éventuel tir panique. Laissant le corps retomber, la jeune femme activa son drone et le laissa dans la pièce pour plus tard. Désormais, le compte à rebours était lancé, car arriverait un temps où l'absence de l'homme se ferait remarquer et où quelqu'un allait découvrir son cadavre, elle allait devoir remplir son objectif avant cela.

Sortant de la pièce à pas de velours, Kydra se retrouva dans le couloir de l'aile gauche qu'elle décida de longer pour atteindre la pièce principale. L'observant discrètement, elle se rendit compte que l'endroit était envahit de mercenaires, il lui était impossible de passer ici sans se faire repérer, même avec un camouflage. Elle avait son M-100 sur elle, il lui serait facile de réduire l'endroit en cendres mais elle ne pouvait se le permettre sans savoir où se trouvait sa cible. Au vu de la sécurité, il était évident de constater que le bonhomme en question se savait recherché, il était sans doute dans une partie plus sécurisée du casino voir près à exfiltrer l'endroit. Kydra décida donc de rebrousser chemin pour se diriger vers la salle de l'administration, endroit en temps normal réservé uniquement au gérant du bâtiment et à ses employés et qui devait sans doute actuellement abriter la personne qu'elle cherchait.

La salle en question était verrouillée et surveillée. N'ayant pas envie de déclencher un combat ici qui attirerait tous les molosses sur elle, l'humaine décida de le créer ailleurs. Elle envoya un signal à son drone, et ce dernier se mit à émettre un boucan qui ne pouvait s'apparenter qu'à un échange de tirs. Le bruit ne tarda pas à alerter les mercenaires qui se dirigèrent en grande partie vers cette petite pièce remplie de robots, passant devant une Kydra immobile, cachée par son camouflage optique. Le compte à rebours s'accélérait, elle devait se dépêcher. La jeune femme arriva devant la porte. Le verrou était là pour empêcher les civils d'atteindre cet endroit qui leur était interdit, mais il n'était d'aucune utilité face à elle, l'ex militaire parvenant à le déverrouiller en une dizaine de secondes à peine. Elle enchaîna rapidement en balançant une grenade flash à l'intérieur et attendit son explosion pour y pénétrer, canon lourd en main et technoblindage activé, prête à y trouver n'importe quoi.

Anton Ardak

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeDim 22 Mai 2016, 20:41
« C’est qui se type déjà ? »

Wsoran haussa les épaules, n’indiquant nullement s’il s’ne moquait ou s’il s’interrogeait tout autant, toutefois le Pacificateur qui s’était exprimé pris cela comme un accord pour continuer. Aussi le turien se tourna-t-il vers le reste de l’équipe pour déblatérer la suite de ses idées.

« Le Brasseur. Franchement c’est quoi comme surnom ça ? Et surtout est-ce que quelqu’un a vu sa tronche à ce gars ? Et … »

Son officier, le colonel Pacificateur Wsoran le coupa soudainement en activant la discussion de groupe intra casque.

« Silence maintenant, Gravin puisque tu es si bavard tu vas me faire le plaisir d’aller poser cette charge sous le véhicule, comme le Brasseur l’a ordonné. Tout de suite. »

Heureusement le soldat ne rechigna nullement à son ordre et sembla même satisfait de son objectif, aussi le butarien souffla-t-il sa joie lorsque l’infatigable grande gueule fut partie.

« De notre côté, nous avons nos ordres, en avant. »

Et le commando s’élança vers le casino, tout en s’assurant que leurs silencieux étaient parfaitement en place. Une fois devant le casino, ils prirent quelques minutes pour observer la scène de leurs propres yeux, puis identifièrent rapidement les deux gardes effectuant les chargements. Satisfait de la situation, Wsoran fit signe à ses combattants de s’avancer.

Il ne fallut alors que quelques secondes pour éliminer en toute discrétion les deux porteurs, puis un autre moment pour débarrasser les corps de la zone. Alors l’unité s’approcha de la porte que leurs victimes empruntaient jusqu’alors. L’intérieur était emplit de ces mystérieuses caisses, mais nul garde, aussi le colonel butarien ouvrit l’une des caisses, qui ne dévoila nullement son contenu, encore emmitouflé dans une bonne quantité de tissus synthétiques, mais qu’importe.

En effet, Wsoran se contenta d’y déposer un appareil étrange de très petite taille, tout en s’assurant de l’y plonger profondément sous les tissus. La mission était un succès. Toutefois, les choses faillirent échouer alors que plusieurs voix se faisaient entendre juste à l’orée de la pièce. Mais heureusement, l’équipe parvint à refermer la boite et quitter les lieux avant que quiconque parvienne sur place.

Une fois sortie, le commando s’éclipsa pour rejoindre les ruelles adjacentes qu’ils avaient précédemment quittées.

***

Sulim scruta l’entrepôt arrière avec perplexité, il lui avait semblé entendre des bruits et pourtant personne ne s’y trouvait maintenant qu'il venait d'y pénétrer.

« Bah, c’est sûrement des rats. »

En effet ces sales bêtes pouvaient avoir une intelligence retorse et s’amuser avec mesquinerie à faire des bruits les plus improbables les uns des autres. A la seule pensée de croiser ces saloperies, le tchétchène frissonna et accéléra le pas, forçant dans le même temps ses deux « protecteurs » à le faire.

Toutefois, juste avant qu’il ne quitte la pièce, l’ancien Pacificateur se stoppa net et pointa son doigt sur le norvégien sensé le protéger.

« Toi, tu passes devant. »

Ce que fit aussitôt le fanatique, et avec un empressement malsain, comme s’il espérait vraiment se prendre une balle et crever comme un abruti dans une ruelle crasse. Sulim se moqua intérieurement de l’idiotie de son garde du corps, mais qu’importe en vrai le fait qu’il désire tant mourir au combat était une véritable bénédiction.
Puis le trio gagna l’extérieur, par l’endroit même où les deux transporteurs avaient connu une fin aussi rapide qu’efficace, et ou un œil acéré observait le moindre déplacement. Et totalement inconscient du danger, Sulim se cala sur ses deux protecteurs, craignant inconsciemment cela même qui le menaçait à ce moment précis.

***

« On se réunit ce soir avec du whiskey et des cigares ? »

L’humain, un norvégien massif tenant plus de l’ours que de l’homme était adossé contre un mur et scrutait deux autres enfants de la terre des Dieux nordiques qui semblait s’amuser en passant à tabac un pauvre technicien de surface qui avait commis l’erreur de faire la sieste au mauvais endroit au mauvais moment.

« Ecoute ma poule, ce soir je vais vous dépouiller comme jamais. » La blonde au sourire ravageur semblait assurément sûr d’elle, et cessa quelques secondes de défouler sa colère dans les côtes du malheureux infortuné. Le troisième larron attrapa alors le technicien par les cheveux et le tira jusqu’aux escaliers, puis les lui fit dévaler sans ménagement, avant de lâcher, amer

« De toute manière tu gagnes tout le temps Sana. Mais avant de venir ouvrir ta gueule, va donc voir chez le patron. » Et le rouquin frôlant la caricature parfaite du bûcheron du grand nord s’éloigna de ses coéquipiers, ignorant complétement toute hypothétique réponse.

La dénommée Sana attrapa soudain une lame crantée frisant les bons vingt centimètres et se prépara à sauter sur le dos de son connard de camarade, mais un déluge de feu la stoppa net. Enfin ce qui ressemblait à un déluge de tirs. Aussitôt, le trio bondit vers l’emplacement des bruits, un sourire de bonheur intense prenant tout à coup le contrôle total de leur faciès habituellement renfrogné.

Toutefois, le plaisir d’un combat n’avait pas encore pleinement pris le contrôle du bûcheron roux, qui s’arrêta subitement devant la porte de la salle d’administration, comme contrôlé par un instinct supérieur. La porte était fermée, mais elle n’était pas dans « le même état », il en était sûr. Comment pouvait-il avoir ressenti quelque chose ? Peut-être son instinct d’ancien pirate qui l’avait habitué à guetter le moindre signe une fois qu’il abordait les vaisseaux, ou tout autre chose, mais qu’importe il ressentait cela aussi se dirigea-t-il vers la porte.
Et bingo, la salle était belle et bien déverrouillée. La fureur guerrière emplit alors enfin pleinement son corps, et il rugit en pénétrant les lieux, pour le coup, une habitude qu’il avait pris dans la piraterie, et qu’il aurait aimé oublier cette fois.

Néanmoins, le norvégien ne détecta rien au premier regard, hormis la série d’immenses tableaux comprenant d’innombrables écrans numériques dévoilant l’ensemble des caméras de surveillance des lieux. L’un d’eux attira d’emblée son regard, il dévoilait un individu perforant le conduit d’aération dans une petite salle sombre. La vidéo tournait en boucle.

Puis l’odeur particulière d’une grenade incapacitante. Mais pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment, une forme floue apparut à l’orée de la cornée du combattant, qui se jeta à terre sans réfléchir. Effectuant une magnifique roulade, le soldat rouquin se réceptionna à la perfection et se releva d’un coup pour arroser la pièce entière d’un chargeur de pistolet mitrailleur.

Tout s’était déroulé en une poignée de secondes, entre son entrée fracassante dans la pièce et son déluge de tir, toutefois son adversaire avait eu largement le temps de prévoir ses actions aussi ne cessa-t-il de faire feu que lorsque le cliquetis caractéristique d’une arme vide se fit entendre. Puis un rire rauque, proche de la toux se fit entendre, Ragnar était le plus heureux des enfants d’Odin.

***

Loma Vedzhiev, se maudissait continuellement, alternant entre le tchétchène, le russe et le butarien, qu’il avait rapidement appris malgré les traducteurs, étant un homme à l’ancienne, pour lui rien n’était aussi important que de discuter franchement, face à face dans la langue natale de l’autre. Toutefois, rien à voir avec une affaire ratée ou une vengeance entre petites sociétés. Non cette fois-ci Loma sentait qu’il avait peut être fait l’ennemi en trop.

Evidemment pour un investisseur comme lui, la situation n’était guère différente d’autres qu’il avait déjà connu, d’où sa paranoïa exacerbée, et ses innombrables caméras. Toutefois même cela ne lui avait sauvé la vie que de justesse, car ce foutu assassin avait choisi un putain de bon itinéraire pour l’attaquer, et ne devait sa malchance qu’au fait qu’un foutu technicien de surface avait décidé de prendre l’habitude d’y dormir et que Loma avait pensé à vérifier cette pièce en se rappelant de lui.

L’idée qu’il venait de frôler la mort fit frissonner le propriétaire du casino, qui continua malgré tout à ramper dans son foutu tunnel qui menait on ne sait où. Et maintenant un taré se mettait à décharger son arme à quelques mètres de là. Journée de merde à n’en point douter.

Puis Loma s’arrêta net. Quel con. Jura-t-il dans sa tête, il avait oublié de refermer son tunnel d’évasion. La merde. Aussi le tchétchène décida-t-il d’accélérer et se mit à ramper avec une frénésie qui serait hautement risible si quiconque prenait la peine de l’observer plus de quelques secondes. Mais la scène ne dura guère, Loma se fatiguant rapidement, évidemment aussi avec ce foutu tunnel qui donnait l’impression de faire des kilomètres.

Il fallait espérer que tout cela en valait la peine.
Kydra Lifith

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Kydra Lifith
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeJeu 26 Mai 2016, 23:54
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 1465760092-chaosrpp

Vide. C'était à vrai dire, une des possibilités à laquelle Kydra ne s'attendait pas et pourtant, la salle était bel et bien vide. Organiquement parlant en tout cas. De nombreux écrans semblaient relater tout ce qui se passait dans le casino au possesseur de l'endroit et les images d'une des caméras en particulier semblait expliquer le néant de la pièce. On y voyait Kydra percer un conduit à l'omnilame et pénétrer dans la petite salle à robots. En ajoutant à cela l'entrée d'un tunnel qui n'était pas refermée, il était inutile de se poser des questions quand à ce qu'il s'était passé ici.

La jeune femme ne pouvait pas ressortir de la salle, les mercenaires ne mettraient que très peu de temps avant de se rendre compte de la supercherie et elle n'avait pas envie d'affronter une armée, la seule issue possible était ce tunnel. Mais il était étroit et s'y déplacer prendrait sans aucun doute énormément de temps, et quel que soit sa longueur, l'homme qu'elle pourchassait avait une bonne avance et il serait déjà dehors alors qu'elle serait encore en train d'y galérer. Elle n'aurait sans aucun doute plus aucune piste à suivre une fois au dehors, et Loma serait déjà loin.

Le constat était simple, Kydra avait échoué, et ce de façon extrêmement rapide. Elle était pourtant persuadée d'avoir fait ce qu'il fallait mais elle était déjà hors course. La jeune femme ferma les yeux un instant. Elle avait subi de nombreux échecs cuisants récemment en suivant la trace de Jikew qui finissait toujours par s'effacer d'une manière ou d'une autre, et maintenant, voilà qu'elle n'était même plus capable de coincer le chef d'un casino. Que lui arrivait il ? Avait elle perdu tout ce en quoi elle excellait jadis ? Ces échecs à répétition avaient fini par heurter la confiance qu'elle avait en elle et désormais, debout dans cette salle vide, elle devait faire un énorme effort pour ne pas croire qu'elle avait perdu toutes ses capacités.

Un rugissement retentit à l'entrée de la salle et prit Kydra par surprise. Elle se planqua rapidement et aperçut un homme qui débarquait, arme à la main, scrutant les environs. Il ne tarda pas à l’apercevoir car il fit une roulade et enchaîna sa réception en tirant. L'humaine se jeta derrière un moniteur pour se protéger de la salve. Le déluge perfora tout le matériel présent et notamment une grande partie des écrans. Puis suivant les tirs, retentit le cliquetis d'un chargeur vide et Kydra entendit le rire grave de l'homme. Piège ou pas, peu importe, son bouclier était intacte et elle avait visiblement des armes de plus gros calibres que les siennes. Elle se leva et quitta sa couverture pour riposter.

Mais l'homme n'était pas resté bien sagement à attendre, avec un large sourire et une lame dans la main, il avait bondit sur elle. C'est à ce moment que Kydra se rendit réellement compte de la stature de l'homme, il était bien plus grand et massif qu'elle, tout en muscles et dominait l'humaine qui paraissait bien fragile à côté. Cependant, elle n'était en rien effrayée, elle avait l'habitude de combattre des mastodontes de cette pointure qui possédaient pourtant bien plus de force qu'elle. C'est donc tout naturellement qu'elle esquiva son attaque, s'enroulant autour de son bras épais et le tordant de sorte à ce qu'elle puisse récupérer l'arme. Il ne faisait aucun doute que l'homme contre attaquait sûrement avec son bras libre pendant ce temps. L'humaine se faufila donc hors de portée et profita de son élan pour enfoncer la lame dans l'épaule droite du mastodonte avant de la retirer et de se réceptionner dans son dos. Posséder une telle masse la rendait plus lente à manœuvrer, et il ne pouvait rivaliser en vitesse et en agilité avec un corps féminin habitué au combat.

L'homme se tourna vers elle. Il n'avait plus aucune arme mais la blessure à son épaule semblait à peine le gêner. Elle allait devoir attaquer directement le torse, puis la tête, comme elle l'avait fait avec Rhys, mais en enchaînant le tout beaucoup plus rapidement pour éviter une nouvelle strangulation. Kydra bondit alors vers l'homme orientant son arme sur sa droite et concentrant tout son poids sur sa gauche, une technique qui lui permettrait de contrer toute éventuelle parade de la part de son adversaire. Mais à sa grande surprise, il ne tenta pas de parer ni d'esquiver et elle enfonça tout simplement la lame dans son torse. Elle comprit trop tard qu'il s'agissait d'un piège lorsque les bras de l'homme se refermèrent sur elle, la serrant de toute ses forces contre lui, et activant une grenade avec sa main droite en riant. Quoi ? Des tarés suicidaires maintenant ? Kydra se débattit pour se libérer de l'étreinte mais elle ne faisait pas le poids, l'homme y mettait toutes ses forces, la plaquant contre son torse et l'immobilisant, elle était loin de pouvoir rivaliser avec sa puissance. Elle devait pourtant trouver une solution et vite.

Il mettait toute sa puissance sur un axe horizontale, pour l'empêcher de s'échapper ou de se débattre, et ne devait donc pas avoir énormément de résistance verticalement. Kydra donna une impulsion vers le haut de toute ses forces et comme prévu, l'homme surpris se retrouva à compenser son poids de corps qui partait vers l'arrière, desserrant ainsi son étreinte. La jeune femme en profita pour s'en extirper et bondir en l'air. Elle joignit ses deux jambes et les utilisa pour frapper un grand coup sur la poitrine du mastodonte qui tomba à la renverse avec sa grenade. Kydra se réceptionna au sol et se précipita pour se mettre à l'abri mais il était trop tard.

L'explosion détruisit instantanément son bouclier et la propulsa violemment contre un mur. Elle s'écrasa au sol et ses mâchoires d'acier tombèrent un peu plus loin. Sonnée, elle tenta de reprendre ses esprits. En bougeant légèrement son corps, elle s'aperçut qu'elle n'avait apparemment rien de cassé avant de voir qu'un morceau d'un des écrans s'était encastré dans son bras gauche et le traversait de part en part. Avec un hurlement, elle s'empressa de retirer l'objet en question et d'appliquer du médigel sur la blessure. Elle devait se dépêcher, les mercenaires ne tarderaient sûrement pas à rappliquer avec le bruit de la déflagration et elle n'était actuellement pas en état de pouvoir les combattre.

Se relevant douloureusement et ramassant son masque, Kydra tituba vers l'entrée du tunnel, et pris soin cette fois ci d'en refermer l'entrée contrairement à son prédécesseur. Elle plaqua son bras gauche dans son dos et se mit à ramper avec la seule force de bras droit. Elle ignorait si d'autres pacificateurs étaient aussi sur le coup, mais la situation de son côté avait rapidement tourné à la catastrophe.



Dernière édition par Kydra Lifith le Dim 12 Juin 2016, 21:44, édité 1 fois
Edgar Roth Väärminen

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Edgar Roth Väärminen
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeLun 30 Mai 2016, 00:00
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 4FoFPcw


Un doux vent de mort flottait autour du casino. Le Brasseur tenait fermement sa position. Dans sa lunette se reflétait la scène d’une violence imminente. Les deux manutentionnaires continuaient leur besogne sans se douter de quoi que ce soit, tandis que la charge était posée, n’attendant désormais qu’une pression minime sur le détonateur... que le Brasseur avait en sa possession. Quelques secondes seulement plus tard, les deux corps des porteurs tombèrent silencieusement au sol. Le moment avait été choisi de telle sorte qu’ils venaient tout juste de déposer une caisse dans le véhicule et, ainsi, ne risquaient pas de l’emporter dans une chute qui aurait bien davantage attiré l’attention. Ce ne fut que la première manœuvre du contingent d’environnement. Prenant les mesures nécessaires, les Pacificateurs entreprirent d’investir le bâtiment, duquel ils ressortirent peu de temps après, allant se retrancher dans la ruelle d’où ils venaient.

*Wsoran au Brasseur. La charge est posée. Au rapport.*

*Brasseur à Wsoran. Parfait. Qu’y avait-il à l’intérieur du casino ?*

*Des caisses, dont nous n’avons pas pu identifier le contenu. Un mouchard a été placé.*

*Rien d’autre à signaler ?*

*Présence ennemie confirmée à l’entrée du bât...*

*Contingent, en position !* Coupa le Brasseur.

Un large sourire le défigura à la vue de sa cible qui, par il ne savait quelle folie, s’exposait juste devant l’entrée du casino, accompagné de ses deux pauvres gardes du corps. L’un des deux gorilles avait d’ailleurs été envoyé en reconnaissance, avec le toupet d’un casque négligemment placé sur une brandille qu’on gigote derrière une palissade de fortune. Soit, qu’il passe son chemin, pourvu que le Tchétchène se dévoile au grand jour. Mais à présent, l’occasion était trop belle.

*J’ai la cible en vue... Tenez-vous prêts à la cueillir.*

Le Butarien acquiesça à l’autre bout de la ligne, tandis que le tireur s’appliquait à aligner un tir aussi calculé que possible afin de paralyser Sulim sans le tuer. Concentration. Le tir envisagé était loin d’être facile, même pour lui. Inspiration. Il était temps de mettre à contribution ses dix-huit années d’expérience.

Expiration.

Un tonnerre balistique retentit. Le canon hurlant cracha un épais projectile qui, dans un bruit sourd de craquement, transperça le tibia du Tchétchène. Ce dernier s’effondra au sol sous la douleur, pleurant comme il ne s’en croyait plus capable et cherchant à tâtons son arme à sa hanche... L’un de ses gardes du corps l’empêcha de peu de se tirer une balle en pleine tête. Le Brasseur quant à lui ne songeait pas encore que ce tir était sans doute l’un de ses plus beaux réalisés à ce jour.

L’heure n’est pas à l’autocongratulation.

Sur cette juste pensée, il activa son système de camouflage optique, tandis que les deux gardes du corps restants se figèrent et balayèrent d’une longue rafale la zone d’où provenait hypothétiquement le tir, touchant ainsi le briseur de tibia au torse, mais de façon superficielle grâce à son bouclier cinétique. Sans attendre d’avoir à encaisser davantage, le Brasseur se jeta en arrière et rampa jusqu’à la couverture la plus proche, contre laquelle il se reposa et souffla un coup. Il en était essoufflé.

*Contingent... fiouu... encerclez-moi ces fils de pute et butez-les... fiouu... fiouu... Sauf Sulim... fiouu... Lui, il nous le faut vivant.*

Une fois de plus, le contingent d’insertion s’exécuta. En ses qualités de tacticien, Wsoran guida ses hommes, les faisant se positionner comme bon lui semblait. Le premier garde du corps fut éliminé par balle, le second au corps-à-corps, tandis que Gravin se jeta sur Sulim qu’il plaqua au sol et maîtrisa, s’apprêtant à lui administrer une dose appropriée de tranquillisant. Il allait de soi que son corps ne rejoindrait pas les autres à l’arrière du véhicule.

Aussi brève fut la fusillade, elle était loin d’être passée inaperçue, surtout mêlée aux hurlements du Tchétchène, dont le Turien et un autre Pacificateur avaient pris soin de s’occuper, pendant que le reste du contingent restait alerte à toute éventuelle menace.

Tout cela n’avait justement pas manqué d’attirer l’attention de deux larbins supplémentaires, que l’on vit bientôt bondir littéralement hors du casino, avec une rare fureur. Un pistolet-mitrailleur chacun, les deux déglingués chargèrent leurs adversaires, qu’ils devinaient plus qu’ils ne les percevaient. Toutefois le firent-ils, et avec le sourire, le tout s’accompagnant d’un fier cri de guerre.

« ODIIIN ! »

« VALHALLAAA ! »

« Foutus Scandinaves... » Marmonna le Brasseur du haut de son immeuble, avant de se lever d’une traite, bien décidé à en découdre à nouveau.

Du peu de chemin que le contingent avait fait depuis le casino, en vue de livrer Sulim au quartier général, les agents qui le composaient furent toutes et tous parfaitement en mesure d’entendre les beuglements. Chacun réactiva son camouflage, les uns se chargeant de prendre en charge le prisonnier, les autres se mettant à couvert.

Se repositionnant en hâte, le tireur casqué prit arbitrairement pour cible le premier des deux fanatiques à se retrouver dans sa mire. Un second tir anti-matériel résonna, sans succès cette fois. La faute à une mauvaise gestion de sa respiration. Cela eut tout de même pour effet de déstabiliser le premier ennemi au point de lui faire perdre l’équilibre, ce qui enclencha une réaction en chaine se résultant par la chute des deux fous furieux. Une occasion de choix dont profita le contingent pour les envoyer au palais d’Odin comme ils le désiraient tant.

*Cibles éliminée. Tout va bien ?*

*Affirmatif.*

*On a le traître, et on peut dire que vous l’avez pas loupé ! Beau travail Brasseur.*

Le compliment était le bienvenu, comme toujours, mais tout n’était pas encore fini.

*Beau travail également de votre côté. Il reste encore son frangin, Loma Vedzhiev. Sécurisez Sulim pendant que je cherche un accès au casino.*

Ça ne ressemblait pas à un jeu d’enfant, mais le Brasseur semblait relativement sûr de son coup.

*Bien reçu Brasseur. Bonne chance !*

Et il lui faudrait plus que de la chance, ce coup-ci. Repliant son fusil, le Brasseur songea à un accès qu’il avait repéré un peu plus tôt avant d’investir le toit de son immeuble. Cet accès en question lui permettrait d’atteindre l’arrière du casino sans trop risquer de dévoiler sa présence. Sans plus attendre, il quitta le toit en empruntant les escaliers par lesquels il était monté, s’arrêtant à l’avant dernier étage où une passerelle externe donnait sur l’un des bâtiments adjacents. Son camouflage actif, il traversa la passerelle à une quarantaine de mètres au-dessus du sol.

Une fois arrivé de l’autre côté, le Brasseur jeta un regard derrière lui, s’assurant que personne ne l’avait suivi. Il semblait que non, en l’occurrence. Le bâtiment dans lequel il se trouvait à présent ressemblait comme deux gouttes de vodka au précédent. En un mot : morbide. Mais pas vide de présence pour autant, car des bruits de pas ne tardèrent pas à se faire entendre, donnant au Brasseur matière à la plus haute vigilance.

[...]



Dernière édition par Edgar Roth Vaärminen le Jeu 25 Aoû 2016, 14:17, édité 1 fois
Kyreshorl Venterra

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Kyreshorl Venterra
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeDim 05 Juin 2016, 14:30

Un chaos pour un nouveau monde.






Kyreshorl était assise en bout de son immense table en « U » Miyuki à sa droite et Nas à sa gauche, toutes trois avaient écouté en silence l’espion et informateur exposer les faits de l’attaque qui avait eu lieu à l’arène avec toutes les informations possibles sur le ou les coupables. L’Ardat-Yakshi plissa les yeux, contenant sa haine, quelqu’un voulait montrer son mécontentement à Anton sans avoir les couilles de le lui dire en face. Alors qu’il en soit ainsi, si c’est à elle qu’ils s’en prenaient, c’est elle qui répondrait au quintuple.

Nas.. Réunis ton équipe, trouve ce commando.. Et n’oublie pas, tu es une Ombre maintenant, n’interférez pas avec les forces d’Anton pour éviter les situations inutiles, restez invisibles et trouvez les. Je vais m’occuper d’une chose personnellement.

La turienne à carapace sombre et aux yeux verts perçants acquiesça d’un signe de tête, se leva et disparut sans bruits dans la pénombre d’un couloir sur la gauche. Ses yeux semblant briller dans la nuit, elle activa un signal sur son omnitech qui appela une partie de ses meilleurs hommes. Elle traversa seule le dédalle de couloirs jusqu’à la sortie secrète de l’orphelinat, lorsqu’elle ferma la porte derrière elle, cinq individus vêtus de noir sortirent de l’ombre en silence, tous équipés d’armes blanches et de silencieux, l’équipe était prête à agir. Le commando d’assassins traversait la station par les sous-sols en directions des coordonnées gps données par l’espion, la route était relativement longue surtout en passant par le labyrinthe de tunnels qui s’étoffait sous la station. Il leur fallût une bonne vingtaine de minutes pour arriver sur les lieux, District Kima, proche du casino Omerta.

En douceur ils avaient ouvert un passage qui menait dans le hangar, Nas observa une petite troupe d’hommes en train de nettoyer et ranger des armes et du matériel militaire. La scène semblait exactement celle d’un commando ayant terminé sa tâche, chacun était au repos, en standby. Nas repéra le chef de groupe, il était celui à attraper vivant. Lentement le commando d’assassin sortait de sa cachette et l’action se déroula avec une synchronisation hors pair.

Nas en tant que Biotique lança une Singularité alors que deux membres du commando lançaient en même temps une grenade fumigène et une aveuglante, tous de concert lancèrent proprement une pluie de balles silencieuses qui firent tomber mort 6 des ennemis sur huit, le septième fut achevé au couteau et le dernier reçut un coup de taser avant qu’il ne puisse avoir le temps de se remettre de la singularité. Alors que la cible était ficelée et rapatriée dans les sous terrains, deux membres de l’équipe plaçaient deux charges explosives lourdes parmi les munitions du commando décimé alors que Nas lança un message simple et clair à sa patronne d’une voix parfaitement calme.

Cible neutralisée, rapatriement, nettoyage dans 60 secondes.


Kyreshorl qui observait le casino à bord d’un Aéronef piloté par Nils reçut le message de Nas et prit son impatience en main pendant 60 secondes pour observer un hangar proche partir en fumée via deux charges alors qu’une seule aurait été suffisante. Avec l’altitude et la distance, l’explosion semblait évoluer au ralenti, exquise à regarder, mais l’asari n’était pas d’humeur à en rester là.

Nexus et Sphère, faites de votre mieux pour tenter de localiser la dernière cible avant que je ne décide de faire sauter ce casino dans sa totalité.. Si vous le trouvez, faites parvenir l’information aux hommes d’Anton, plus vite ils l’auront, plus longtemps je contiendrais mes doigts loin de ces bombes.

En effet, l’Aeronef était monté en mode bombardier et n’attendait qu’un petit signe pour raser l’endroit de la carte de la station. Plus le temps passait plus Kyreshorl pianotait ses doigts sur ses genoux.



Anton Ardak

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Anton Ardak
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeLun 06 Juin 2016, 15:15
QG des Pacificateurs

Anton scrutait avec une certaine impatience son omnitech, déroulant le contenu du message qu’il venait tout juste de recevoir. Il était évident que la situation se déroulait pour l’heure parfaitement, hormis que Kydra n’avait encore donné aucunes nouvelles depuis le début, mais le butarien ne se faisait aucun soucis pour elle, l’humaine avait prouvé avoir de la ressource.

Toutefois, l’information la plus importante restait le fait que le commando d’insertion dirigé par Wsoran avait réussi à exfiltrer la cible dans un état relativement correct, et que Sulim était désormais en route pour le QG et arriverait dans quelques minutes tout au plus. Néanmoins, une autre information laissait le chef des Pacificateurs nettement plus perplexe, la destruction imprévue d’un entrepôt à quelques rues de là.

Et il semblerait que cette action soit dû aux ombres de Kyreshorl, enfin cela correspondait à sa manière de régler les situations tout en laissant le message le plus directe possible. Pourtant, bien que la destruction d’un entrepôt qui appartenait à Loma, le frère propriétaire de casino du présumé terroriste et traitre fut une bonne nouvelle, l’attaque d’une propriété extérieure au territoire des Pacificateurs l’était nettement moins.

Heureusement, pour le moment il n’y avait aucuns témoins pour relier l’organisation à cette série d’attaques, aussi les conflits avec les trois pouvaient être encore évités. Enfin après tout, les Pacificateurs pouvaient arguer d’une vengeance justifiée, mais autant éviter le déplaisir auprès des trois, surtout qu’ils semblaient avoir déjà une préférence pour Shoran et sa troupe de larbins.

Maintenant Anton devait patienter pour questionner Sulim, et espérer fortement que sa troupe de lieutenants ne décide pas de saccager ouvertement la station. Enfin surtout Kyre.

***

District Kima
Casino Vedzihev


Loma glissait lentement dans son étroit tunnel et commençait sévèrement à regretter de ne pas y avoir investi plus.

« Promis dès que je sors d’ici je quitte cette foutue station. »

Un petit retour en Tchétchénie commençait à le tenter sacrément, et puis il avait désormais de quoi rembourser sa dette auprès d’Artyom et la Kitai Gorod. Peut-être même pourrait-il rejoindre ses rangs. Le russe était connu pour sa dureté mais pour être extrêmement juste et prompt au pardon si ce n’est que des affaires d’argent.

Oui parfait, il allait faire ça.

C’est alors qu’il atteint enfin la sortie, mais si pris dans ses pensées, il s’effondra tête la première se sonnant quelques minutes. Ses esprits retrouvés, l’entrepreneur se releva, prit le temps de remettre correctement son costard et scruta les alentours. Il venait de sortir directement dans l’immeuble voisin à son casino, dans une piaule qu’il avait lui-même acheté quelques années auparavant, sous un faux nom évidemment.

C’est alors qu’un méca LOKI apparut et se posta devant son maitre. Mais Loma l’ignora complètement et se dirigea à toute vitesse vers une autre pièce, une chambre, et ouvrit brusquement une armoire, y attrapa un sac et commença à y fourrer vêtements, crédits et armes dont il aurait besoin, ainsi que des données pour une fausse identité.

De son côté, le mécha se posta à l’entrée de la pièce, dos à elle, pour scruter la porte d’entrée afin de s’assurer nulle intrusion fortuite.

***

District Kima
Casino Vedzihev


Les soldats scandinaves et turiens qui s’étaient lancés à la recherche des mystérieux tirs provenant du fond du casino découvrirent rapidement la supercherie et se dispersèrent pour trouver les hypothétiques assaillants. Les trois étages du casino furent fouillés de fond en comble mais rien, hormis le corps encore chaud de leur congénère de la salle de contrôle ne fut découvert.

Aussi les fils d’Odin envoyèrent une dizaine d’entre eux pour charger les caisses restantes dans le camion, seulement ce dernier explosa alors qu’ils allaient le rejoindre. Complètement énervés et dépassés par les évènements, les mercenaires décidèrent de se séparer, une partie restant dans le casino à la recherche du proprio et l’autre décida d’emporter avec elle les caisses restantes en les transportant manuellement jusqu’à la prochaine planque.

C’est alors que l’un d’eux aperçu un aéronef louche qui semblait survoler exclusivement le casino. Alors le chef de l’équipe, un turien plus proche de la morphologie d’un krogan que d’un habituel membre de son espèce, décida d’ouvrir l’une des caisses et d’en extraire un lance missile à tête chercheuse qu’il agrippa et usa sans scrupules vers la cible volante.

« Bon voyage au Walhalla. »

Et le missile quitta le silo ou il était stocké pour gagner rapidement en vitesse et poursuivre sa course mortelle vers l’innocent aéronef un peu trop louche pour sa santé. Ne restait plus qu’à attendre l’explosion …

***

District Kima
Casino Vedzihev


Deux colosses blonds, sûrement cousins, scrutaient avec intensité les alentours, leurs regards idiots transpiraient la concentration et leur intense désir de se battre avec quelqu’un, ou alors ce n’était qu’un reflet passager de vie dans un esprit aussi proche du néant que pouvait l’être leurs capacités à apprécier un bon hydromel d’une piquette affreuse.

Ils surveillaient le toit du casino, et plus particulièrement l’accès permettant de quitter, ou entrer, les lieux pour rejoindre l’immeuble voisin. Lorsque soudain l’un des deux gardes sembla apercevoir quelque chose, ou ressentir.

« J’ai l’impression qu’on nous observe Biörg. » Et le second colosse blond ressentit alors la même chose et agrippa son fusil d’assaut et entreprit de patrouiller le plus discrètement possible, c’est-à-dire en se cognant à tout objet n’apparaissant pas clairement dans son champ de vision.

« Silence Piötr, je suis sûr qu’il y a un intrus. »

Et les deux norvégiens se dirigèrent vers la passerelle qu’ils avaient aménagée pour permettre d’exfiltrer en toute discrétion leur employeur. Enfin normalement.
Kydra Lifith

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeDim 12 Juin 2016, 21:44
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 1465760092-chaosrpp

Heureusement pour Kydra, elle n’était pas claustrophobe, mais ce n’était pas pour autant qu’elle appréciait de ramper ainsi dans un conduit si étroit. Le noir et la sensation du métal froid qui l’encerclait lui firent comprendre pourquoi certains pouvaient paniquer dans ce genre de situations. La jeune femme continua d’avancer à l’aide de son bras droit. S’imaginer l’homme qui l’avait précédé dans la même position la fit sourire. Il en était arrivé à faire ça pour elle, que c’était charmant. 

Une lumière fit son apparition et Kydra comprit qu’elle arrivait à la sortie. L’humaine s’approcha, prudente, et constata que le conduit menait à une chambre. La pièce était bien évidemment vide comme elle s’y attendait, Loma avait depuis longtemps foutu le camp. La jeune femme inversa sa position dans le conduit, son corps fin et souple le lui permettait, afin d’en sortir les jambes d’abord. Elle atterrit dans la pièce et la scruta plus en détail, mais il n’y avait rien de particulier. Se déplaçant à pas de velours jusqu’à l’entrée, elle tendit l’oreille à l’affût du moindre bruit, mais le bâtiment était silencieux. La jeune femme jeta un œil à son bras gauche et le secoua. Il semblait décidé à continuer de lui envoyer des vagues de douleur. Elle parvenait à fermer sa main, mais il était beaucoup trop instable pour être utilisé en combat. Au moins avait elle eu de la chance que l’entaille ne soit pas plus profonde auquel cas le bras aurait du être sectionné. Elle releva la tête et sorti de la chambre.

L’humaine débarqua dans un couloir, ce dernier menait à d’autres pièces, et à l’entrée de l’une d’elle se trouvait un mécha LOKI. Elle se mit rapidement à couvert avant que la machine ne l’aperçoive. L’endroit ne semblait pas peuplé de mercenaires en patrouille, il devait donc s’agir d’un itinéraire secret que Loma gardait pour s’enfuir et la présence du mécha n’était sûrement pas un hasard, peut être avait elle encore le temps de mettre la main sur sa cible. La jeune femme dégaina son canon lourd, elle ignorait combien il y avait d’adversaires, mais elle ne pouvait pas laisser passer sa chance et devait profiter au maximum de son effet de surprise.

Kydra sauta dans le couloir et tira sur le mécha qui se tournait vers elle. La balle de gros calibre se logea dans sa tête et la machine fut pris de spasmes, la jeune femme en profita pour enchaîner les tirs et la machine s'effondra au sol. L'humaine pénétra dans la pièce à toute vitesse, l'arme à la main, mais elle s'avéra vide, à l'exception d'un homme, son visage lui fit comprendre qu'il s'agissait de Loma en personne. Ce dernier avait agrippé une arme et s'était mis à tirer dès qu'elle avait pénétré la pièce. Kydra savait qu'elle ne devait pas le tuer alors instinctivement, elle bondit dans sa direction, son bouclier arrêtant les quelques balles qui lui étaient destinées. Elle allait devoir le neutraliser avec un seul bras. Une fois à portée, elle lui infligea un coup de la paume sous les narines suivit d'une remontée du coude puis d'un violent revers. Sous la force de l'impact, la gueule de Loma percuta l'armoire avant de tomber au sol.

L'humain tentait de se relever et de reprendre ses esprits, une main sur la mâchoire. Kydra ignorait ce qu'il avait fait pour s'attirer la colère d'Anton, mais il avait manifestement sous estimé son adversaire. Il y avait des personnes sur Oméga qu'il valait mieux ne pas faire chier, et le butarien en faisait partie. La jeune femme s'agenouilla près de lui, l'empoigna et l'assomma violemment. Elle avait eu de la chance qu'il ne quitte pas rapidement les lieux, lui donnant ainsi une magnifique opportunité. Il allait maintenant falloir qu'elle le sorte d'ici. Le regard de Kydra se perdit dans la pièce et elle aperçut un sac qu'il était visiblement en train de remplir avant qu'elle n'arrive. Toute souriante, elle se rapprocha du sac en bondissant, curieuse de ce qui y était caché. Mais elle n'avait pas le temps d'explorer son contenu, elle devait s'en aller rapidement. En effet, elle ignorait si le reste du bâtiment était tout aussi vide ou non, et avec le bruit des tirs, les ennuis allaient sûrement rappliquer.

Kydra péta la vitre de la chambre, elle était à plusieurs étages de hauteur, le saut n'était donc pas recommandé. Elle activa un mécanisme de son armure et accrocha au rebord de la fenêtre un morceau de sa protection ventrale qui était relié au reste par un câble. L'humaine se positionna au bord, agrippant le sac et posant Loma sur ses hanches, elle commença à descendre en rappel. Le câble relié à son armure faisait tout le boulot, se déroulant tout seul petit à petit, tandis qu'elle progressait le long de la paroi par petits bonds. Elle ne se sentait pas du tout à l'aise dans cette position, beaucoup trop vulnérable et incapable de se déplacer correctement. Il s'agissait quasiment de la même chose avec l'apesanteur, à la différence qu'elle avait été entraîné à y combattre, elle était parfaitement capable de se débarrasser d'un adversaire en gravité zéro, mais pas en rappel.

Touchant finalement le sol, Kydra envoya un signal via son omnitech et le mécanisme se décrocha de lui même, rembobinant le câble. Remettant son armure en place, elle s'aperçut qu'elle était juste à côté du casino, il valait mieux qu'elle éloigne Loma de cet endroit. Heureusement pour elle, l'homme n'était pas une montagne de muscles comme celui qu'elle avait affronté un peu plus tôt, et elle était parfaitement capable de le déplacer avec un seul bras. La jeune femme se mit donc en route, s'enfonçant dans les ruelles et s'éloignant du casino, elle atteignit rapidement un endroit en hauteur et y lâcha l'homme une fois certaine qu'il n'y avait personne dans les environs.

Elle envoya un message à Anton lui expliquant qu'elle avait capturé Loma avec ses coordonnées. Cela permettrait au moins aux autres pacificateurs de ne plus se préoccuper de lui. L'humaine positionna l'homme inconscient à ses pieds pour le surveiller s'il venait à se réveiller. D'ici, elle avait une bonne vue sur le casino, alors elle attrapa le sac de Loma frémissante et s'installa en tailleur sur le sol. Kydra se mit à le fouiller frénétiquement, s'il y avait de la paperasse inutile, elle y trouva néanmoins quelques crédits, plusieurs vêtements et des armes. Un butin assez pauvre mais toujours appréciable. La jeune femme étira devant elle un des T-shirts qu'elle y avait trouvé avant de commencer à se l'enrouler autour de la tête, ne laissant que le haut de son visage dépasser par le trou de l'une des manches.

Une fois qu'elle eut complètement vidé le sac, elle le jeta un peu plus loin et reporta son attention sur le casino. Un aéronef était en train de le survoler, elle venait seulement de le remarquer. Mais l'objet volant fut rapidement rejoint par un autre, un missile, qui se dirigeait visiblement dans sa direction. Kydra se mit à rire, elle allait avoir le droit à un joli feu d'artifice.


Pas grand chose à dire dans ce post si ce n'est de la description, espérons que ca ne sera pas le cas des prochains Fishman
J'ai pas envie de refaire comme l'intrigue tout du long dans mon coin Watching you


Dernière édition par Kydra Lifith le Dim 12 Juin 2016, 23:08, édité 1 fois
Kyreshorl Venterra

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeDim 12 Juin 2016, 22:44

Un chaos pour un nouveau monde.




Nils éclata de rire lorsqu’il vit le stupide projectile sol air être tiré c’est alors qu’il récita la description des caractéristique de l’aéronef. Alors que Kyre loin d’être d’humeur à être pris pour une conne fixait son mousqueton à un anneau prévu à cet effet et ouvrait la porte de l’aéronef alors que sa biotique commençait à violement crépiter autour de ses bras.

Le Mantis est principalement utilisé en appui aérien lors de batailles rangées au sol, dans une configuration emportant deux modules lance-roquettes Inferno PKR ainsi qu'un canon électromagnétique M350. Ses barrières cinétiques, son système de leurre thermique et son ensemble de contre-mesures électroniques le rendent nettement moins vulnérable aux attaques sol-air que les générations d'aéronefs précédentes… Il murmura en observant Kyreshorl. Surtout quand on a une biotique de mauvaise humeur à bord…

Manœuvre d’évitement.

Il ne restait que très peu de temps avant que le projectile ne les touche et Nils ne fit que pivoter de côté alors que Kyre lançait une violente onde de choc en direction du projectile ce qui le fit dévier de sa trajectoire et repartir en en piqué en direction du sol.

Nils, M350.
Avec plaisir ma chère.

L’A-61 dans un bref écart et un léger quart de tour aligna le canon électromagnétique en direction de la provenance de la roquette et fit cracher les flammes du canon sur le groupe de turiens scandinaves et autres abrutis, accompagnant le tout de deux roquettes ménagères. Kyre observait tout ce beau monde surpris par l’échec de leur stupide missile se prendre le retour de manche dans la face. L’asari posa son majeur sur son oreillette.

Pas de pitié Nils.. Sphère, fait passer le mot sur les communications de nos alliés en bas, ils ont deux minutes pour quitter les lieux n’omet pas de dire que c’est de ma part, ils auront plus de chance de comprendre..

Suite au ménage effectué a grand coup de canon électro et de roquettes, l’aéronef prit de l’altitude et fit mine de s’éloigner du conflit. Pendant une bonne minute le duo à bord du Mantis se tint calme et mignons hors de portée bien que l’Ardat gardait un œil ferme sur le chronomètre de l’écran de co-pilote. Les secondes passaient bien trop lentement à son gout, mais elle avait laissé deux minutes pour les hommes d’Anton pour s’éloigner et elle tiendrait parole, il n’y avait là rien d’impossible pour eux. C’est donc au bout de deux minutes pile poil que Kyre annonça à l’attention de Nils.

Il est temps, manœuvre de bombardement... Qu’ils apprennent à leurs dépend que personne ne survit un affront à Kyreshorl Venterra.

Le galarien esquissa un sourire et amorça la manœuvre offensive à la façon d’un rapace l’aéronef fonça droit sur le casino, à moins d’une centaine de mètres il relâcha la trappe qui laissa s’échapper un duo de bombes lourdes qui vinrent traverser les parois du casino avant d’exploser successivement et déclencher les enfers parmi l’énorme bâtiment. L’aéronef lui, avait mis plein gaz parmi les secousses de la double explosion, Kyreshorl n’esquissait pas même un fin sourire habituel, dans sa tête remuaient de nombreux projets et le premier d’entre eux n’était autre que le nettoyage d’Omega.

Nils, retour à la maison. Nas, dépose notre petit colis devant le palier d’Anton avec un bouquet de fleurs de ma part, ses hommes sont mieux formés dans l’art de l’interrogatoire.

Entendu. Il ne fallut pas moins de 15 petites minutes avant que la voix de Nas ne crépite à l’oreillette de Kyre. Le colis a été livré avec succès, les fleurs aussi les hommes d’Anton sont déjà en train de le rapatrier. L’asari défendit de l’A-61 Mantis et d’un pas rapide s’engouffra dans un sas en direction des sous-sols.

Parfait.




Edgar Roth Väärminen

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeSam 18 Juin 2016, 09:00
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 4FoFPcw

Silencieux, mais surtout alerte, le Brasseur n’attendit pas plus longtemps que la menace sonore vienne à lui pour se mettre promptement à couvert au coin d’un mur, à la perpendiculaire du couloir d’où provenaient les bruits. Tandis ceux-ci se rapprochaient, le Transhumain crut bon de réactiver son camouflage optique. Même juste pour une minute et demie, cela lui sauverait peut-être la vie. En l’occurrence, il lui fut ainsi possible de pencher sa tête hors de sa couverture sans pour autant risquer de se faire repérer. À ce qu’il vit, deux géants blonds se dirigeaient vers sa position. Et ça, pour des géants, ils étaient tout sauf sveltes. Leurs armures en revanche semblait de piètre qualité, et leurs têtes étaient nues. L’un portait un fusil d’assaut, et l’autre... une hache. Une bonne vieille hache à incendie, rouge et jaune. Cela fit sourire le Brasseur, amusé par l’inconscience du porteur de hache. Le bruit d’un meuble fracassé survint, tandis qu’un bout de canon apparut à l’angle du mur...

« Bordel Piötr ! Fais-gaffe un peu où tu trimballes ton cul ! » S’exclama l’un des deux compères en se tournant du mauvais côté du couloir, sans se douter que le Carnifex du Brasseur lui effleurait désormais la tempe, promettant une giclée qui fut aussi brève que violente, tandis que le fusil d’assaut tomba au plancher.

Le dénommé Piötr sursauta et arma sa hache, s’apprêtant à l’abattre sur la prochaine personne qui entrerait dans son champ de vision que ses deux yeux injectés de sang lui procuraient. Le Brasseur n’hésita pas à se servir du corps inerte de celui qu’il venait tout juste d’abattre froidement comme d’un bouclier humain, se décalant légèrement en vue de se débarrasser de l’autre imbécile depuis un meilleur angle. Ce dernier, bien décidé à se battre, chargea droit devant lui, renversant ainsi le Brasseur qui tenta un tir raté à bout portant. La Terre-Mère savait à quel point il dépréciait les tirs à bout portant... En bon berserker décérébré, Piötr s’acharna à frapper le Transhumain au sol qu’une carcasse encore fraiche protégeait temporairement. À la suite d’un coup particulièrement puissant, la hache se planta dans la cage thoracique de la carcasse en question et y resta coincée, donnant au Brasseur le répit nécessaire pour rouler sur le côté et se relever dans un même mouvement, à lui suite duquel il pointa son canon à main en direction de Piötr, toujours occupé à extraire son unique arme. Une pression sur la gâchette plus tard, le son typique d’une arme enrayée provoqua le désarroi d’un Brasseur qui espérait que les choses soient plus simples qu’elles ne s’annonçaient l’être, tandis que Piötr parvint enfin à décoincer sa chère hache. Le fusil d’assaut était inaccessible, en cela qu’une main cadavérique était refermée dessus. Chercher à la dégager pour profiter du fusil prendrait du temps. Trop de temps. Résolu à en finir une bonne fois pour toute, le Brasseur s’empara de sa machette qu’il fit chanter contre la lame de son adversaire. C’était exactement le combat que Piötr attendait : deux guerriers, lame à la main, un seul survivant, et il avait décidé que ce serait lui ! Mais c’était sans compter les tours que le Brasseur lui réservait. Le duel fut amorcé par un coup de hache transversale qui ciblait manifestement les cottes du Brasseur, lequel répondit par une esquive lui donnant à contrattaquer d’un crochet du gauche. L’impact de la prothèse sur la face de Piötr fit couler le premier sang, mais par tous les dieux, il lui en faudrait bien davantage pour qu’il s’avoue vaincu. D’assauts en parades, les deux combattants démontrèrent chacun leurs capacités. Car aucun des deux ne parvenait à prendre l’avantage, c’était une épreuve d’endurance. Or à ce petit jeu-là, le Brasseur savait se montrer malin, là où Piötr s’épuisait à investir toute sa force dans le moindre de ces coups. Le supposé Scandinave commençait d’ailleurs à s’essouffler, ne courbant pourtant l’échine sous aucun prétexte. Toujours était-il qu’il était humain, et qu’à ce titre, il était soumis à ses propres limites, qui le rattrapait petit à petit, plus vite que celles du Transhumain en tout cas. Dans un cri enragé, appelant ses dieux à le guider, le fanatique leva sa hache aussi haut qu’il le put et, depuis sa posture de grand guerrier prétendu, la projeta sur le Transhumain dont le bras synthétique la dévia d’un revers punitif. C’était le moment ou jamais de répliquer pour de bon, dans l’immédiat. Ce fut alors que, de sa seconde main, le Brasseur planta sa machette aussi profondément que possible dans la gorge de Piötr. La violence s’immortalisa dans les rétines, dont deux furent laissées aux soins de l’éternité.

[...]

Remis de ses émotions, le Brasseur entreprit de récupérer le fusil d’assaut abandonné, à quand bien même ce n’était pas son type d’arme de prédilection. Un message lui fut soudain retransmis depuis son OmniTech.

*Sphère à toutes les unités Pacificateur, de la part de Kyre. Bombardement imminent. Compte à rebours enclanché. Vous avez deux minutes pour quitter les lieux.*

Deux minutes ?! Si peu de temps pour lever l’ancre, et toujours pas de trace de Loma... Le Brasseur n’aimait pas ça du tout, mais tant pis. Tant de choses pouvaient arriver en deux pauvres minutes, or pas question de courir le risque d’y rester pour le frère d’un traître.

Sur ce, il s’agissait de déguerpir en vitesse. Pas de chance pour le Brasseur, il se trouvait actuellement à l’avant-dernier étage d’un bâtiment, dont la seule échappatoire viable était un escalier. À un stade pareil, le luxe de l’embarras du choix ne se posait pas. Le Brasseur reprit la passerelle dans le sens inverse, dévala les escaliers du bâtiment par lequel il était monté, jusqu’à tomber sur une autre passerelle similaire, à laquelle il n’avait probablement pas prêté attention lors de son premier passage. Son compte à rebours mental lui hurlait de se dépêcher. Cette passerelle lui donnait une chance de gagner du temps sur les bombes. À ce titre, il la foula d’un pas de course effréné, réalisant quelques secondes plus tard seulement qu’il s’agissait en fait d’un accès au second étage d’un genre de boutique dont la porte était verrouillée. Verrouillée, mais pas indestructible pour autant. Une salve bien placée au fusil d’assaut fit sauter la serrure, laissant au Transhumain la liberté de poursuivre son exfiltration chronométrée. Il se trouva que les lieux étaient vides, ou alors s’il y avait quelqu’un il devait se cacher. Dans tous les cas, le Brasseur n’avait pas le temps de s’en soucier. À l’instant même où il enfonça la porte du rez-de-chaussée d’une puissante plongée du coude lui parvint la confirmation que le message précédent n’était effectivement pas une blague de mauvais goût.

*Temps écoulé. Ça va péter !*

Un aéronef passa à toute allure au-dessus du Brasseur qui venait tout juste de réceptionner et repartait déjà de plus belle, continuant à s’éloigner aussi loin et vite que possible du casino. Fusil en mains, il effectua un sprint dans une avenue, laissant derrière lui un paysage signé par deux bombes annonciatrices de feu et de mort. En fond de course, le portrait d’un ravage sulfureux se dérobait à l’atmosphère ambrée de la station, dont l’aéronef aperçu plus tôt était l’auteur.

[...]

Quartier général des Pacificateurs, sous-sols

« Ici, personne ne t’entendra crier », avait-on susurré à l’oreille inconsciente du traître qui se réveillait progressivement, la tête en bas et l’esprit en vrac. Pendu par les pieds le long d’un mur recouvert de crasse, Sulim émergeait à peine qu’il croyait apercevoir quatre silhouettes floues lui faisant face. Les images devenaient un peu plus nettes à mesure que les secondes s’écoulaient. Parmi ces quatre individus : un colosse Butarien, une Asari taciturne, et une Humaine munie d’ustensiles métalliques. Le dernier individu présent étant casqué, le Tchétchène ne fut pas en mesure de l’associer à quelqu’un qu’il pourrait identifier. C’était bien là tout l’intérêt...

[...]



Dernière édition par Edgar Roth Vaärminen le Jeu 25 Aoû 2016, 14:22, édité 1 fois
Anton Ardak

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Anton Ardak
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeLun 20 Juin 2016, 11:55
>> QG des Pacificateurs

Le butarien, faisant face à la baie vitrée de son bureau, dont il était excessivement fier, se massait le sommet de crâne tout en écoutant patiemment le récapitulatif de la mission. Un casino rayé de la carte, deux prisonniers et des tas de questions en suspens. Heureusement, l’identité de l’ennemi ne devrait pas tarder à être connu, Sulim et son frère étant enfin parvenu à destination, ainsi que les caisses, semblait-il, qui avaient miraculeusement survécu au bombardement frénétique de Kyre en étant exfiltrée quelques minutes seulement auparavant.

Maintenant les Pacificateurs avaient une adresse sur laquelle enquêter, des individus à faire parler, et un paquet d’emmerde à éviter. Mais d’abord il était important de s’occuper de la plus dangereuse d’entre toutes. Aussi Anton coupa court à l’exposé de son aide de camp.

« J’ai compris. Maintenant, envoie un message à Eclipse, le casino était sur leur territoire, même si la frontière est toute proche, il reste dans le leur et nous n’avons officiellement pas le droit d’y agir sans leur consentement.

Dis leur que nos hommes sont prêts à aider à déblayer la zone, et que nous ferons tout pour retrouver les individus qui ont agis ainsi, s’ils se trouvent dans notre territoire.

Formule tout ça de manière plus solennel, mais fais vite. »


Le butarien acquiesça et quitta aussitôt la pièce pour accomplir sa tâche. De son côté, le chef des Pacificateurs remercia mentalement Jagah’Ei pour lui avoir soufflé l’utilité d’un assistant. Puis le butarien se recentra sur la situation immédiate et quitta son bureau avec un empressement et un visage si dur, que tous s’éclipsèrent à son passage, et nul demande particulièrement urgente ne vint le stopper dans sa lancée.

Si fait, quelques minutes plus tard il parvint aux sous-sols du QG, et l’installation spéciale qu’Anton y avait fait installer dans l’aile ouest de la base. Une salle entièrement destinée à question, manière éminemment hypocrite de parler de torture et autres joyeusetés.

S’y trouvait déjà Loma et Sulim, et une Kydra passionnée par une énième fissure, tout cela semblait cacher une passion secrète, mais pas le temps de s’en occuper. De toute manière Wsoran surgit à son tour, et interpella Anton avant qu’il ait pu dire quoique ce soit.

« Les traceurs fonctionnent. Les tarés ont emporté les quelques caisses survivantes dans un entrepôt. Et tu ne vas pas aimer ça, il se trouve dans notre propre territoire. Ces salopards se sont installés à quelques rues de là seulement. »

Le butarien, qui avait déjà l’information en tête en arrivant ne réagit pas à l’alarmisme de son congénère et préféra se diriger silencieusement vers un Loma, ficelé comme un esclave sur le marché et complètement apeuré.

« Tu entends ça humain ? » Puis Anton s’agenouilla, posant ses mains sur ses genoux et lâcha d’une voix nettement plus douce. « Tu vas parler, nous le savons tous les deux. » Et le Pacificateur fixa ses deux yeux inférieurs, ne pouvant plus désormais le faire avec les supérieurs, et continua sur sa lancée. « Tout se joue dans le regard, dans la manière de bouger la tête, dans toutes ces mimiques que nous faisons habituellement, ton corps s’exprime déjà, avouant encore et encore tout ce qu’il y a à avouer, et même tout ce que tu penses pouvoir avouer, ou que tu penses que nous désirons connaitre.

Tu vas souffrir. Tu vas hurler comme jamais, et tu vas te sentir anéantis. Ce sera long, très long et tu craqueras sûrement rapidement. Mais tant que je n'aurais pas l'impression de tout connaitre, de ta naissance au moment ou tu as décidé que tenter de me baiser était ta putain de meilleure idée, et bien tu souffriras. Maintenant excuse moi, mais je m'occuperai de toi plus tard.»


Et Anton lâcha son plus beau sourire, qui représentait pour les humains quelque chose d’indicible, une peur irrationnelle et profonde de se trouver face à un prédateur sur le point de mordre. Sûrement était-ce dû aux nombreuses dents pointues et coupantes comme un rasoir qui jonchait la mâchoire des butariens, mais l’ancien chasseur de prime préférait penser qu’il s’agissait de sa propre personne. Question d’égo.

Evidemment, Loma réagit exactement comme Anton l’avait suspecté, et l’humain commença à frémir et lâcha même une sublime petite larme du coin de l’œil. La peur venait de vaincre sa fierté, son esprit partant déjà droit vers la défaite. Il parlerait. Restait donc à s’occuper de Sulim, qui était d’après ses camarades de combat un fanatique religieux et un sacré fils de putain. Cela fit sourire le butarien, celui-là serait foutrement plus intéressant, même si Loma devait posséder toutes les informations.

Alors Anton se releva, fit signe à Wsoran d’emporter Loma dans la pièce de gauche, puis se tourna vers une Kydra étrangement silencieuse.

« Je veux que tu t’occupes de l’interrogatoire. » Ce n’était clairement pas une question. C’est alors que Wsoran revint et scruta les deux individus restant. Ce fut finalement Anton qui reprit la parole en premier.

« Attache ce gars contre le mur dans cette pièce. » ordonna le Pacificateur en indiquant la pièce du fond, celle se trouvant vers le nord, tout du moins si cette notion avait le moindre intérêt sur Oméga.

>> Heure inconnue
>> Quartier général des Pacificateurs, sous-sols


Alors que Kydra prenait ses marques avec l’outillage local, Kyreshorl et Edgar revinrent à leur tour, et tous deux s’installèrent tranquillement dans leur coin pour observer la scène. De son côté, Anton préféra garder le silence et scruter avec attention les décisions de son assassin. Se contentant d’un signe de tête aux deux nouveaux arrivants.

Et d’un petit sourire envers Kyre. Après tout, aussi difficile à gérer ses excès pouvaient être, ils n’en restaient pas moins extrêmement amusants. Et puis, Anton n’aurait pas juré qu’il aurait été moins excessif. Mais pour le moment place à la mise à l’essai de Kydra.
Kydra Lifith

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeMar 21 Juin 2016, 23:11
[Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde 1465760092-chaosrpp

Via quelques manœuvres aériennes, l'aéronef arriva à facilement à esquiver les projectiles et un message interrompit l'observation de Kydra.

Sphère à toutes les unités Pacificateur, de la part de Kyre. Bombardement imminent. Compte à rebours enclenché. Vous avez deux minutes pour quitter les lieux.

Kyre ? C'était donc elle qui était à bord de l'aéronef ? Kydra ressortit ses lèvres, déçue que le missile n'ait pas réussi à atteindre sa cible. La jeune femme était déjà à l'abri en hauteur, elle attendit donc patiemment que le temps s'écoule. Le véhicule réapparut et c'est une énorme explosion qui s'ensuivit, détruisant intégralement le casino et soufflant tout ce qu'il y avait autour. Les vêtements et le sac s'envolèrent en arrière, les cheveux de Kydra essayèrent également mais ne purent malheureusement pas les suivre. Elle plissa les yeux, en espérant que l'autre homme avait été intercepté et exfiltré ainsi que les autres pacificateurs, avant que l'asari ne fasse son caprice de gamine.

***

Kydra se trouvait désormais dans les souterrains du QG, le genre d’endroit dont l’utilité était bien trop évidente. La jeune femme n’y était pas spécialement à l’aise, elle se souvenait des séances de torture qu’on lui avait infligé dans des lieux similaires ce qui l’avait conduit à l’époque à céder complètement à la folie. Les deux hommes qui avaient été capturé allaient découvrir les joies de cette activité s’ils n’y avaient jamais goûté tout en remettant en question leur trahison envers le butarien, de cela, elle en était certaine. 

Anton avait glissé quelques mots à Loma et se tourna vers elle.

Je veux que tu t’occupes de l’interrogatoire. 

Kydra écarquilla les yeux. Elle avait été entraîné pour combattre, pour tuer des adversaires puissants, pas pour faire souffrir un homme attaché à un mur. Surtout quand une information devait être soutirée, la torture devait suivre une logique rigoureuse pour optimiser la douleur physique et mentale de la victime et la forcer à craquer. Kydra n’y avait aucun talent, son exutoire à elle c’était le combat, rien ne remplaçait l’excitation qu’elle ressentait en affrontant un puissant adversaire et en le tuant. Qu’est ce qui l’empêchait alors, ordre ou pas, de refuser ? La curiosité sans doute. Peut être voulait elle savoir inconsciemment de quelle manière elle réagirait, et peut être voulait elle également montrer à Anton qu’elle n’était pas talentueuse dans cet art.

La jeune femme explora de sa main tout l’outillage qu’il y avait à sa disposition. Étrange, on ne lui prêtait pourtant pas autant de matériel avant une mission. Elle posa ensuite son regard vert sur Sulim. L’homme avait au moins une chance qu’elle n’avait pas eu avec ses anciens bourreaux, il pouvait tout stopper à tout moment en décidant de parler, Kydra elle n’en avait pas eut la possibilité, on l’avait violé et torturé par pur plaisir. 

Elle s'empara d'une pince et se plaça face à lui. Il fallait qu'elle essaye au moins de lui soutirer quelque chose.

Bien. Sulim, on va pouvoir commencer. Bien évidemment, je t'encourage à m'interrompre si jamais l'envie de discutailler se fait ressentir, mais j'imagine qu'il va falloir stimuler quelques unes de tes connexions nerveuses pour cela. Pas que je pense qu'elles soient défectueuses loin de là, c'est bien sur elles que je compte pour briser ce petit verrou mental que tu t'es construit. Petit, tu as entendu ? Petit. J'ai utilisé spécifiquement cet adjectif pour te faire comprendre à quel point j'imagine que tu vas être un gentil garçon qui va se mettre à obéir rapidement. Si ce n'est pas le cas en revanche, tu sais que la punition n'en sera que plus violente.

La jeune femme s'approche de lui.

Maintenant, ouvres grand la bouche, fais aaaaaaaah...

Kydra lui ouvrit la bouche de force et attacha la pince à une dent. Elle tourna l'outil d'un côté puis de l'autre comme si la dent n'était qu'une simple vis, en y rajoutant un peu de force, la racine se décolla de la gencive et elle parvint à la lui arracher. L'humaine prit la dent dans sa main et la contempla.

Sulim... Tu ne t'es pas lavé les dents récemment n'est ce pas ?

Elle lui montra le tartre qui la recouvrait.

C'est mauvais pour ta santé tu le sais ça ?

Elle jeta la dent sur le sol un peu plus loin et retourna près de la table recouverte d'outils. Elle fit chauffer de l'eau dans une fiole et prit un scalpel.

Va falloir que je m'en occupe !

Ouvrant de nouveau la bouche de Sulim, elle frotta les dents avec la lame du scalpel, enlevant le plus gros des insanités qui s'y étaient logés. Kydra s'empara de la fiole qui contenait de l'eau désormais en ébullition et revint.

Maintenant... Il faut rincer !

Elle versa un peu d'eau bouillante dans sa bouche et pour la première fois, il se mit à hurler.

Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ? C'est pour ton bien que je fais ça !

Elle termina sa phrase en le frappant violemment au visage.

Si ça ne te convient pas, on peut faire ça plus brutalement.

La jeune femme dégaina le couteau situé au niveau de sa cuisse et l'enfonça dans le bras gauche de Sulim, effectuant une entaille tout le long de son biceps. Elle l'écarta comme elle le put et y ajouta sa mâchoire, tentant d'arracher un morceau de chair avec ses dents. Kydra s'aida de ses doigts pour écarter les tendons et certains vaisseaux un peu trop volumineux, elle parvint finalement à mordre un morceau de muscle et tira de toute ses forces pour le décoller du reste du bras. Le bruit du déchirement se fit entendre lorsque le morceau de chair quitta le bras pour se mettre à pendre mollement des lèvres de l'humaine. Elle se plaça face à Sulim et rapprocha sa tête de la sienne. Kydra exagéra le bruit de succion et mâchouilla quelques instants la viande avant de l'avaler.

Une idée traversa son esprit lorsqu'elle s'aperçut qu'il restait de l'eau en ébullition dans sa fiole. Elle s'approcha du bras et versa l'eau bouillante à l'intérieur de l'entaille, là où le morceau de chair avait été arraché. Sulim continua ses hurlements mais il était désormais pris de spasmes, sûrement un réflexe instinctif pour chasser l'eau bouillante dans son bras, ce qui était bien évidemment impossible, attaché comme il l'était.

Kydra s'écarta en sautillant et continua de l'observer. Elle ne ressentait absolument rien. Sans l'excitation du combat, la douleur était fade et superflue. La jeune femme ne tirait absolument aucun plaisir à voir l'homme forcer sur ses liens, rendu fou par la douleur. Au moins était elle fixée sur ce point. L'expérience ne l’intéressait plus du tout, il fallait y mettre un terme.

Elle attrapa un dispositif qu'elle avait reconnu en découvrant le matériel, le positionnant sur la tête de Sulim et s'écarta à nouveau. La voix de Kydra n'était plus du tout enjouée.

Je viens de te mettre la tête dans une machine qui a été inventée il y a longtemps de cela sur Terre. Le principe est simple, il y a une partie située sous ta mâchoire qui monte et celle située au dessus de ton crâne qui descend. Au début, ça te serrera juste très fort, tu auras mal mais ça ira encore. Les deux parties vont continuer de se rapprocher et là...

Kydra joignit ses mains et fit claquer sa langue.

C'est ta mâchoire qui se brisera la première. Ensuite tes yeux sortiront de tes orbites, mais tu ne seras toujours pas mort, tu ne le seras que quand les parties brisées de ta mâchoires s'enfonceront à l'intérieur de ta tête, par manque de place. Bien évidemment, tu ne pourras pas parler, c'est pourquoi je t'invite à taper sur le mur avec ta main à tout moment si tu souhaites dénouer cette langue, auquel cas, j'arrêterai le supplice.

L'humaine enclencha la machine qui se mis lentement en route. Les deux parties commencèrent à se rapprocher l'une de l'autre, et Sulim fit une grimace alors que son visage commençait à se rétracter. Un léger craquement se fit entendre, la mâchoire n'allait pas tarder à se briser. Kydra entendit tapoter et remarqua la main de l'homme qui tapait frénétiquement contre le mur. Elle arrêta la machine qui s'ouvrit.

Oui très cher, tu souhaites dire quelque chose ?

Anton Ardak

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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeMar 28 Juin 2016, 12:14
Il était évident que la torture n’était pas la spécialité de celle devenue la meilleure assassin des Pacificateurs. Et pourtant, malgré ce constat implacable, il semblait que Kydra parvienne malgré tout à faire parler sa victime. Aucun autre mot ne pouvait d’ailleurs mieux décrire la situation que vivait l’ancien Pacificateur, et traitre, Sulim. Le terrien souffrait atrocement, bien au-delà que ce qu’Anton pouvait penser possible.

Soit la résistance de l’humain était extraordinaire, soit c’était l’humanité toute entière qui tenait plus du robot que de l’organique. Pourtant la seconde option était hautement improbable étant donné l’expérience certaine du butarien sur leur seuil de résistance à la douleur.

Ce constat imposa immédiatement un certain respect à l’encontre de Sulim, et malgré sa trahison il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait été un élément plus qu’intéressant au sein de l’organisation. Mais voilà, le terrien avait plus qu’hypothéquer ses chances de survie en décidant de travailler pour autrui et en s’assurant une voix de fuite aux commandos de la mort qui avaient assaillis l’arène de l’Au-delà.

Aussi, malgré le respect et devant l’atrocité des actions de Kydra qui n’était même plus des actes de torture mais de la barbarie pure et simple, Anton ne réagit nullement et se contenta d’observer les actions de sa subordonnées hautement inventive lorsqu’il s’agissait d’être extrêmement sanguinaire. Et contre toute attente, cela fonctionna.

Enfin Sulim craqua avant sa santé mentale ou son corps, seulement un problème majeur se fit rapidement évident lorsque Sulim tenta de parler, mais n’y parvint pas. Etant attaché la tête vers le bas, le sang s’était accumulé dans sa paroi crânienne, lui causant des micros pertes de conscience et une migraine extrême, et le fait que Kydra lui avait presque brisée la mâchoire et violemment entaillé le corps lui avait fait cracher une quantité de sang par la bouche plutôt impressionnante.

Tous ces éléments accumulés, empêchaient désormais le tchétchène de s’exprimer, à chaque tentative il se contentait en vérité de cracher un mélange écœurant de sang, salive et fragments de dents puis de perdre quelques instants seulement la conscience. Aussi Anton décida de reprendre la main et se dirigea vers le prisonnier pour actionner le mécanisme qui ramena Sulim au sol.

Les quelques minutes suivantes, le terrien les passa à se vider, pleurer et de rares tentatives de reprendre la parole. Toutes échouèrent évidemment, et il fallut déployer des trésors de connaissances pour empêcher le prisonnier de s’évanouir sur un nettement plus long terme. En fait il fallut un cocktail agressif de drogues pour ne serait-ce que le contraindre à la conscience. Heureusement ces dernières n’avaient pas d’effets sur la mémoire, ou la motricité, permettant au chef des Pacificateurs d’attraper un datapad et de le déposer dans sa main droite, la seule encore valide.

« Ecrit tout ce que tu sais. Si tu le fais, alors je te promets que tu n’auras plus jamais affaire avec elle. » Nul besoin d’indiquer qui pouvait être dénommé par ce simple pronom. Inutile aussi de donner son véritable nom.

Et heureusement, Sulim sembla suffisamment motivé par cette simple promesse pour se mettre à taper, avec une lenteur extrême étant donné qu’il tapait tout avec un seul doigt, toutes les informations en sa possession.

Durant ce laps de temps, Anton se détourna pour scruter Kydra. Le regard du butarien était un mélange parfaitement équilibré de curiosité, fascination et bien entendu de dégout. Non pas contre elle mais plus contre ce qui pouvait mener une humaine à sombrer si profondément dans la folie. Pour être totalement honnête, le Pacificateur avait à ce moment précis plus d’intérêt pour le passé de son assassin que pour les informations que pouvait bien transmettre la loque qui restait à joncher le sol de sa salle à torture.

Mais ce moment ne dura guère, tandis que l’ancien chasseur de prime retourna son attention auprès du prisonnier à jamais brisé qui continuait à taper ses révélations.

Une fois le texte terminé, Sulim tenta, sans réussir, à tendre son œuvre à l’un de ses bourreaux, et manqua de peu à la faire tomber sur le sol encore couvert de son mucus, impossible de nommer autrement le mélange déroutant qui jonchait la salle tout autour de lui. Heureusement, Anton parvint à le rattraper au dernier moment.

Puis le Pacificateur sccruta extrêmement rapidement les données, afin de s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’une bravade inintéressante. Rapidement convaincu, Anton se releva et quitta la pièce, non sans une dernière déclaration.

« Kyre. C’est lui qui a modifié les ordres pour la patrouille qui devait protéger le chantier de ton arène. C’est lui aussi qui a fourni aux assaillants les plans des lieux. Il est à toi. »

Alors seulement il quitta la pièce, et se dirigea sans ralentir vers une autre pièce, ou se trouvait cette fois-ci Loma. Le second terrien, sagement assis sur une chaise extrêmement simple pleurait à chaudes larmes, car évidemment il avait tout entendu sur ce qu’il se passait depuis l’autre pièce.

« Ton frère a décidé fort sagement de, hum disons parler. Et je dois dire qu’il m’a surpris par sa grande résistance, cela m’a rendu extrêmement curieux de tester celle de son frère. Est-ce une compétence transmise génétiquement ? Sûrement que non, mais voilà, je suis un grand curieux. »

Les pleures du prisonnier redoublèrent, alors que la plupart auraient laissé éclater leur colère pour l’extrême souffrance qu’on aurait fait subir à un membre de sa famille. Mais Loma non, sa seule personne semblait être importante, ou alors qu’il était simplement de la caste des faibles. Chose étonnante pour quelqu’un étant parvenue aussi haut.

Toutefois, Anton ne s’intéressa guère à lui contrairement à ses propos précédant, et se contenta de s’assoir sur l’unique chaise étant encore libre, puis commença lentement sa lecture des aveux du précédant prisonnier.
Kyreshorl Venterra

Personnage RP
Faction : L'orphelinat des Ombres
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Kyreshorl Venterra
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MessageSujet: Re: [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde   [Scénario#1]C'est qu'il faut un chaos pour qui veut faire un monde Icon_minitimeJeu 30 Juin 2016, 22:51
C’est lorsque l’Aéronef se posa dans le hangar qu’enfin, Kyreshorl se décida de se calmer un peu, elle se laissa tomber de l’appareil pour atterrir devant Nexus dans son exochaise-roulante automatisée modulable bidule truc et cætera ou quelconque nom à rallonge donné par Nils, l’inventeur du machin. Elle prit une longue inspiration avant de poser sa main sur la tête de sa petite Nexus et glisser ses doigts entre ses cheveux courts en une gratouille.

Bien.. Une bonne chose de faite. Bon je prends la Skycar je suppose qu’Anton voudra me voir après ça..

Elle se dirigea sans attendre dans la voiture et décolla en douceur pour une fois, visiblement pulvériser un bâtiment important à coup de bombe avait un effet relaxant aussi puissant qu’un massage d’une heure et demi pour l’asari. Certes elle avait faillis avoir un semblant de remords en pensant qu’elle aurait pu déglinguer des gars d’Anton au passage, mais ils avaient été prévenus. Et puis merde ! S’ils n’avaient pas été capables de dégager en 2 minutes c’est qu’ils n’étaient pas assez bons ! Elle était certes plus calme, mais sa haine contre ceux ayant porté atteinte à la construction de sa superbe arène était toujours en ébullition, c’était bien la raison principale pour laquelle elle était en chemin pour le fief d’Anton.

Il ne lui fallut que peu de temps pour atteindre le petit coin de paradis de son ami Butarien, elle fut instantanément reçue avec grand respect, le butarien qui l’accueillit lui indiqua le chemin. Elle traversa le bâtiment d’un pas houleux et rapide non sans attirer les regards et les signes respectueux des hommes d’Anton et ce, jusqu’à atteindre une porte gardée par deux gars qui ouvrirent la porte et s’écartèrent à son approche. Visiblement elle n’était pas seule à arriver à ce moment précis puisqu’un humain semi bionique s’installait à peine. Elle se stoppa un instant pour observer la scène devant ses yeux, Kydra prenant ses marques devant un établis à torture. Kyre n’appréciait pas ce genre de manipulations et les avaient toujours faites à contre cœur, et puis elle était d’un tout autre genre, plus brève était la mort au mieux elle appréciait sauf lorsque la mort s’invitait dans son lit, seul moment fort peu appréciable d’une mort rapide et non profitée…

Kyre passa le plus clair de son temps à reluquer Kydra du coin de l’œil tout en gérant ses affaires via son omnitech, il fallait dire que la jeunette avait physiquement de quoi ravir. Pensée qui lui donna momentanément faim. Faim qui fit dériver sa recherche extranet sur le profil d’une Quarienne fort appétissante, elle fut finalement coupée dans sa contemplation par le sabotage de l’expression artistique de l’humaine dans la peinture des sols à l’hémoglobine. Le Grand suzerain avait royalement prit la parole devant un humain qui n’était plus apte à répondre avec beaucoup d’éloquence. Une scène plutôt cocasse aux yeux de l’asari, mais qui fut visiblement efficace.

« Kyre. C’est lui qui a modifié les ordres pour la patrouille qui devait protéger le chantier de ton arène. C’est lui aussi qui a fourni aux assaillants les plans des lieux. Il est à toi. »

Kyre qui avait de nouveau posé ses yeux sur son écran leva soudainement un sourcil, stoppée net, elle leva lentement la tête vers Anton, puis l’humain en question. Elle décroisa les jambes et se pencha en avant pour poser les coudes sur ses genoux en joignant les mains devant son menton, pensive un instant le temps qu’Anton quitte la pièce. Alors, elle se leva doucement puis fit quelques pas pour s’approcher de ce qu’il restait de Sulim, elle étira un bref et fin sourire malsain avant de pianoter rapidement son omnitech pour terminer ce qu’elle avait commencé. Alors qu’en même temps, Sphère sa petite IV de compagnie s’extirpa de son appareil.

Diffusion activée.

D’un geste, son bras cerclé de crépitements biotiques semblant aussi brutale qu’elle-même fit léviter Sulim à hauteur de champ de la camera. D’un nouveau geste sec, Sulim se fit expulser contre le mur qui sépare cette salle et celle dans laquelle Anton était entré, tête la première elle s’écrasera à n’en devenir qu’une bouillie craquelante alors que la force biotique continuait pendant quelques secondes d’écraser le corps contre le mur dans une symphonie peu charmante d’os se brisant peu à peu et dont la note finale fut le son d’un corps glissant contre le mur pour terminer au sol. D’une certaine façon elle avait rendu service à l’humain..

Kyreshorl, secoua une simple fois ses doigts d’un geste nonchalant, elle n’était pas plus détendue qu’avant, une fois de plus elle allait devoir rappeler à la station qu’il était fort déconseillé de toucher tout ce qui appartenait à Ardak ou Venterra. Elle ne dit pas un mot, il n’y avait rien à expliquer, tous les évènements se diffusaient d’eux-mêmes sur Omega et sa réputation n’était plus à faire depuis longtemps.
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