Soran Petrarcus et Tyrena Xarces étaient deux très jeunes turiens, d'affectations militaires différentes, qui se retrouvèrent plus proches qu'ils n'auraient dû l'être. Les accidents arrivent, et la jeune et belle Tyrena apprit un beau jour que Soran l'avait engrossée. Elle tenta d'avorter, plusieurs fois, clandestinement, pour anéantir ce gigantesque handicap qu'était un enfant. Comme si son enfant n'était qu'un cancer, il s'obstina à survivre, et Tyrena dû se résoudre à le faire venir au monde.
Pour autant, hors de question pour elle ou pour Soran de devenir parents. Les deux venaient de foyers à tradition militaire, et ils ne voulaient pas sacrifier leur prestigieuse carrière pour élever un chiard. C'est ainsi que ce sale bébé sorti de sa mère sur un vaisseau de l'armée, nommé « Amin » car sa maman trouvait « ça mignon » (Puisqu'elle trouvait ça mignon, pourquoi pas le garder ?) et en deuxième prénom « Garrus », parce que son papa trouvait que ça avait un air « dominateur ». Comme souvent la famille est arrangeante ou compréhensive, Amin fut envoyé chez le frère de sa mère, qui avait sa propre petite famille sur la planète d'Invictius. Le frère était exempt de service militaire après avoir eu une jambe en partie arrachée lors d'une rixe avec des pirates.

C'est ainsi que le jeune Amin Petrarcus fut élevé, intrus au sein d'un petit foyer. Invictius était une planète pourrie, dangereuse, remplie de pirates et de criminels en cavale. Heureusement pour lui, son oncle, Tertiter, avait des moyens : Blessé, il s'était tourné vers les études, et était devenu un grand ingénieur. Invictius ne manquait pas de ressources, mais de main d’œuvre qualifiée pour l'utiliser. Ainsi, Amin put profiter d'une éducation privilégiée.

Tertiter était marié à une turienne, qui elle servait encore la Hiérarchie, et ils avaient eu une superbe petite fille, Scana. Scana et Amin étaient très proches, les deux avaient le même âge. Tertiter ne considérait pas Amin comme son propre fils, il voulait simplement rendre service à sa sœur, et il tentait autant qu'il pouvait de garder Tyrena en relation avec son fils. Amin ne la voyait pas beaucoup, à peine un mois par an, lors de fêtes de familles... Soran, son père, était mort sur Shanxi, tué par les marines de l'Alliance Interstellaire.

Amin et Scana grandirent proche. Très proches. Peut-être même trop proches pour deux cousins. Alors qu'ils entraient dans l'adolescence, les deux turiens, toujours ensemble, commencèrent une aventure ensemble. Lorsque Amin eut ses 15 ans, il entra au service de la Hiérarchie. Il continuait son aventure illicite alors qu'il servait dans la division territoriale d'Invictius. Lorsque son oncle découvrit leur affaire, il utilisa ses relations pour le faire muter plus loin encore sur la planète. De toute façon, Scana avait elle aussi 15 ans à présent, et Amin, qui venait d'accomplir son entraînement, se devait de rejoindre une unité combattante...

C'est ainsi qu'Amin quitta la planète sur laquelle il avait passé toute sa vie pour devenir un outil, une arme utilisée par les Primarques turiens pour continuer à assurer leur emprise sur la galaxie. Amin fut muté dans une division appartenant à la prestigieuse 26e Légion.

Le service militaire d'Amin en tant que soldat dura 15 longues années. Amin fit partie de plusieurs groupes différents, et participa même à des escarmouches militaires dans les Terminus. Amin était extrêmement impliqué dans l'esprit du corps. C'était un animiste convaincu, qui vénérait les esprits. Il se mêlait facilement au reste du groupe, et disposait même d'un naturel de leader. Certains pensaient qu'il servirait de prêtre, mais Amin préféra devenir sous-officier.

Le jeune turien adorait le combat. Il se battait et vivait pour les récompenses, les décorations, les recommandations. Malheureusement, cette soif de gloire commença un peu à avoir raison de lui, et lorsqu'il atteint le garde d'adjudant-chef, il arrêta de diriger les hommes par le mérite et le courage, et plus par l'exemple. Lors de son service long de 15 ans, Amin fut également gratifié de plusieurs blessures, aucune invalidante heureusement.

À l'âge de 30 ans, Amin accepta une position d'officier instructeur, ce qui lui permit de devenir lieutenant. Néanmoins, à partir de ce moment, son travail n'était plus sur le front. Il préparait les soldats au combat, il les transformait en militaires dangereux et entraînés. Amin était connu pour sa vacherie, sa violence, à la fois physique et morale. Il était responsable d'un camp de base sur Palaven, et son credo était simple : « Je les endurcirais ou les briserais. Probablement les deux, comme le demande la Hiérarchie ».

Scana également termina son service militaire. Et comme Amin, elle non plus n'avait pas eu de vraie relation dans sa vie. Elle partit s'installer sur Palaven, travaillant comme ingénieure comme son père. Amin, qui travaillait pour la 26e sur Palaven, entretint à nouveau une relation secrète avec sa cousine.

Néanmoins, un scandale vint tâcher la carrière d'Amin : 3 jeunes turiens furent tués pendant l'un de ses entraînements. Amin avait un exercice qu'il adorait, c'était celui de lâcher les soldats au milieu de nulle part et les faire se démerder pour retrouver leur base. Des balises défectueuses empêchèrent l'armée de suivre un groupe, et les 3 jeunes mourraient d'hypothermie. Amin reconnut devant la Hiérarchie les problèmes de sécurité dans son entraînement.

Heureusement pour lui, les turiens, race martiale qu'ils étaient, n'allaient pas faire une tragédie pour 3 gamins morts pendant un simple entraînement. Simplement, Amin décida de se retirer de la charge du recrutement de la 26e. Encore une fois, on lui proposa de devenir un responsable religieux, vu la connaissance et le zèle d'Amin vis-à-vis des esprits (Il voyait des esprits partout, même dans son café...). Il refusa et trouva une autre affectation : La prestigieuse Garde Noire.

Même s'il a un âge avancé quand il la rejoint, Amin arrive à prouver à ses supérieurs qu'il est un élément extrêmement efficace. Utilisant le nom de code « Dimnleir », d'un esprit de la rétribution et de la vengeance, le lieutenant est un militaire compétent, martial, qui remplit ses missions avec une efficacité redoutable. Il mène ses hommes avec hargne, et gagne très vite leur respect, bien plus que les militaires réguliers qui avaient peur de lui. Dimnleir se spécialise vite dans les missions « subversives », les assassinats, les sabotages... Toutes ces missions à caractère spécial qui détruisent peu à peu sa vie sociale. Amin brise tout lien avec sa cousine, et se dédie exclusivement à sa charge dans les forces spéciales.

En 2186, c'est la guerre des moissonneurs. Les pertes sont gigantesques, et Amin est promu au grade de lieutenant-commandant, sur le champ de bataille. Il se battra sur Palaven, avant de faire partie du gigantesque exode hors de la planète. Toute sa famille mourra, y compris sa cousine, lors des divers assauts des moissonneurs. Finalement, après plusieurs escarmouches en tout genre, et certaines opérations sensibles pour garantir la fragile alliance des races, Amin fut envoyé sur Terre. Lors de la gigantesque bataille de Londres, il fut blessé très grièvement, la moitié de la face droite brûlée, l’œil et une partie de sa mandibule arrachée.

À la fin de la guerre, Amin refusa pour autant la retraite ou de vivre d'une pension minable. Tout était à reconstruire, et les pertes parmi les militaires turiens étaient grandes. Même si la Garde Noire n'avait pas l'habitude de garder des hommes vieux et handicapés, ils ne pouvaient pas se permettre de faire les fines bouches. Notamment parce que Dimnleir, par sa violence et son zèle, était devenu une arme indispensable à la Garde.

Pour autant, Dimnleir, s'il avait toujours était dur, commença à devenir de plus en plus atroce. Il attendait de ses hommes non seulement une obéissance sans faille, mais également une efficacité hors-norme. Il n'avait pas de temps pour les échecs, les lâches, ceux qui ne parvenaient pas à franchir les tests les plus durs, qui ne se mettaient pas au niveau de la Garde. « Nous réglons nos propres affaires », la devise de la prestigieuse Garde... Sans pitié, Amin n'hésitait pas à envoyer ceux qui devenaient un danger pour le groupe dans de véritables missions-suicides, Amin justifiant cette démarche en se disant que la plupart des esprits pardonnent ceux trouvant la mort au combat...

Au fur et à mesure que le temps passait, Amin se mit à vieillir. Il fut passé commandant. Ce qui devait normalement être une grande promotion et un honneur, était en réalité une humiliation pour lui. Amin allait de moins en moins au combat, jusqu'à déléguer la quasi-totalité de ses missions. Il devenait vieux, fatigué, et également torturé. Quand bien même il tâchait de justifier ses actes, il arrivait de moins en moins à supporter les morts qu'il avait causées... Ou ordonnées. Il se plongea dans l'alcool, cherchant un peu de réconfort.

Aujourd'hui, Amin est vieux. À 50 ans, il est faible, fatigué, et ne parvient plus à suivre les standards de la Garde qu'il a lui-même imposé. Il est faible, la vue de son seul œil baisse, il n'est plus aussi agile ou aussi fort qu'avant. Dans le même temps, ses reins se dégradent à cause de l'alcool. Des rumeurs parlent dans son dos d'une « promotion » à un grande de capitaine, dans une légion régulière, le virant totalement de la Garde qu'il adore tant. Mais Amin craint ce jour : Il ne s'est jamais marié, il n'a pas de diplômes et n'a jamais ouvert un livre de stratégie. Il n'a jamais eu dans sa vie autre chose que la guerre et la violence, et rêve d'y rester éternellement.

Amin est d'une courte stature : Un mètre soixante-quinze, un véritable nain comparé à la moyenne des turiens. Très fin, il paraît chétif même auprès de sa race, et se retrouve ainsi facilement étriqué dans sa grosse armure d'officier de la Garde Noire.
Amin a de larges épaules longues, un bassin plutôt droit, de petites jambes fines, des bras élancés qui descendent loin dans son corps, avec des griffes plutôt petites au bout. Amin a une démarche militaire, droite, martiale, au pas, souvent les mains dans le dos. Même avec sa petite taille, il cherche à tout prix à imposer, une carrière de meneur d'homme l'aidant et se traduisant quand on l'observe. Son visage à lui seul le représente bien : Il a une peau verdâtre, pâle, dure, avec de légères marques de clans peu prononcées, et la moitié de la face sévèrement brûlée, ce qui lui donne un aspect terrifiant qu'il entretient savamment. Il a des yeux... Enfin, un œil froid, calme, précis, avec une très bonne acuité, mais qui pour le coup semble un peu contraster, tant il a un regard « doux ».
Quand il adresse des ordres, c'est avec une voix grésillante de turien, étonnamment aiguë, un peu étranglée. Quand on lui touche la peau, là où on ne voit pas des cicatrices, on découvre un homme assez sale, tout le contraire de quelqu'un de lisse. Il sent généralement fort l'alcool et les cigarettes.

Véritable militaire, Amin est quelqu'un de martial et ferme. Si vous connaissez son nom, ou du moins son code, c'est que vous êtes un militaire. Si vous êtes un subordonné, c'est très simple : Vous découvrirez quelqu'un qui attendra tout de vous, qui cherchera à vous dresser, à tout donner, et à obéir à chacun de ses ordres à la lettre. Vous pourriez penser qu'il vous haïsse, qu'il vous déteste, qu'il cherche à vous tuer... Mais il vous voit surtout comme un outil, une arme, une ressource, quelqu'un à utiliser. Il connaît néanmoins sa place, et si vous êtes un supérieur hiérarchique, vous verrez tout simplement quelqu'un d'efficace qui, s'il peut questionner vos directives, ne cessera jamais de se battre.

Amin est un animiste convaincu. Il croit aux esprits, et attend de ses hommes d'y croire également. Il ne fait pas facilement confiance aux autres hommes, et attend des trahisons ou des intérêts cachés en tout être, aussi, il prendra toute pensée contre lui comme un affront personnel.

Dans la vie privée, néanmoins, Amin est quelqu'un de seul et de calme. Malgré un véritable soucis de boisson, il est très calme, il ne supporte pas le faste, et préfère passer ses soirées à ingérer de l'alcool, prier, puis aller dormir. Il n'a pas d'amis, il n'a pas de maîtresses : Il trouve que l'amitié est une faiblesse pour les hommes comme lui, il n'a jamais vraiment aimé personne excepté sa cousine de sang (Ce qui est en soit dégueulasse). Amin est né d'une relation sexuelle entre deux militaires, et cela a eu un grand impact sur lui : Il trouve que toutes les relations qu'il pourrait entretenir sont liées à l'échec. De plus, sa foi en esprits vengeurs et tueurs le pousse à refuser le plaisir, de quelconque sorte. Chaque moment de sa vie est caractérisée par le dégoût, la souffrance ou la haine. Mais qu'importe, du moment qu'il est utile à la Hiérarchie et aux turiens...

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Équipement :

Armure : Armure supérieure d'Armax Arsenal, réglementaire dans la Garde Noire.
Armes : Pistolet lourd M77 Paladin + Fusil d'assaut Phaëton
Armurerie : Fusil de précision Krysae

Compétences :

Militaire : Maîtrise totale (Distance) / Combattant entraîné (Corps-à-corps)
Biotique : Non
Technologie : Omni-lame, aucun mod de furtivité

Signe(s) distinctif(s) : Face droite du visage arrachée. Œil droit manquant. Légères marques faciales. Nombreuses cicatrices sur le corps.
Relations avec les autres : Froid, dur, brutal, extrêmement martial, c'est un homme qui n'a aucune compassion pour ses frères d'armes et aucune pitié pour ses ennemis. Même s'il se montre obéissant et courtois avec sa hiérarchie, comme tout bon turien.
Des liens prédéfinis ? Leonardus Seneca (Camarade pendant les classes)

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