Beaucoup de gens ne sont pas des élus du destin ; ils n’ont pas comme but de venger leur famille, ils n’ont pas le devoir de sauver l’univers, ni même celui de sauver l’être de leur vie des griffes d’un méchant.
Ils sont la plupart du temps des individus normaux avec une vie normale ; ils font la fête, se marient, épousent quelqu’un et finissent leurs jours avec des enfants.
Léonardus en est l’archétype même, mais en y regardant de plus près les paramètres qui l’ont défini on peut se rendre compte que certaines choses ont légèrement dérapé dans sa vie. Né en 2150 sur Digéris, durant son enfance il se liera d’amitié avec ce qui sera plus tard sa femme. Aînée d’une fratrie de trois enfants, son statut au sein de la famille le transforma en un Turien relativement calme, sûr de lui et déterminer à montrer l’exemple. Comme le veut la tradition il s’engagera à quinze ans pour vingt ans et des poussières d’un point de vue technique. Vingt cinq si l’on ajoute les cinq ans de formations médicales diverses et variées.
La première partie de sa carrière militaire se déroulant durant une période de paix, il ne fût pas épargné par les sempiternelles manoeuvres militaires les entraînements et autres activités classiques.
C’est d’ailleurs pendant ses premières années qu’il apprît comment manier un omni-tech de façon militaire et les bases en désamorçage d’explosif qui depuis le temps ne restent plus qu’un vague souvenir accompagné de la phrase « garder une main dans le dos si vous le pouvez quand vous interagissez avec un explosif». Les acquis sur les omni-tech disparurent vite aussi, si ce n’est que pendant la guerre contre les moissonneurs ils refirent surface très vite avant de définitivement rester.

C’est à ses vingt cinq ans qu’il décida de sauter le pas en épousant Nicia et de faire la joie de ses parents. Son beau frère le charria là-dessus "Tu es titulaire de la plus longue séduction au monde ; 20 ans".

Sa fille et son fils, naquirent deux ans plus tard, à cause de l’armée et sa nouvelle occupation de médecin militaire il fût relativement absent, toujours a soigné des blesser et plus tard à instruire des nouvelles recrues sur l’utilité des premiers soins.
Sa maladresse légendaire au tir n’ayant absolument pas influencé la décision de ses supérieurs.
Malgré ce que beaucoup de gens pourraient dire, sa progéniture fût influencée négativement par ses absences prolongées ; sa fille est une fêtarde extravertie en manque d’affection et son fils est son portrait craché, si ce n’est l’ambition qui est beaucoup plus grande.

Suite à ses quinze années de service réglementaires, Léonardus reprit pour dix ans avec de solides connaissances en traumatologie et assez de formations pour être nommé médecin-chef trois ans plus tard. Diriger des toubibs, jamais il n’aurait cru ça de lui, toutefois le brassard blanc à son bras donnait un petit contraste avec l’uniforme réglementaire sombre.
Il lui fallait peu pour être heureux ; voir ses enfants grandir, diriger, instruire et guider des soldats vers la réussite.
Quand il était gamin s’était toujours Nicia qui dirigeait la bande et qui prenait les grandes décisions, maintenant c’était lui.
Chef de famille, chef d’unité, cela le changeait de la troupe.
Avoir la présence de sa femme et de ses enfants fût pour lui une grande aide pour traverser l’épreuve qui l’attendait ; les moissonneurs.

Être réveillé au saut du lit par une alarme et se préparer au pire n’était pas la meilleure façon d’émerger des limbes du sommeil. Bien que Digéris n’encaissa nullement le gros des forces moissonneurs, les combats furent comme partout ailleurs ; des boucheries sans nom.
Certaines mauvaises langues diraient bien que les médecins n’allaient pas au front, mais pourtant c’était là que les blessés avaient le plus besoin d’aide. Avant d’être officier dans le corps médical Léonardus avait été toubib et encore avant troufion et chaque soldat du rang était une menace ambulante chez les Turiens.
Aussi ça ne le dispensa pas d’aller au front et de suivre les troupes au coeur de l’action malgré sa nullité évidente au tir.
Cela aurait relevé de la légende qu’il s’en sorte indemne sans user de sa ruse. Ainsi c’est surtout un usage abusif d’hologramme et d’amphétamines qui lui sauvèrent la mise un bon nombre de fois en restant alerte les trois quarts du temps, en ne dormant que d'un œil.
La guerre contre les moissonneurs fût l’occasion pour lui de mettre en pratique ses connaissances médicales qui étaient pour la plupart rester au stade théorique et heureusement pour ses coéquipiers et lui-même le baptême du mercurochrome se passa sans trop de problèmes. Le fait de rafistoler ses camarades avec rapidité et précision aida à rallonger considérablement leur durée de vie et la sienne par la même occasion.
Pourtant il est indéniable que la chance joua un rôle majeur dans la survie du Turien ; marché sur une mine et s’en sortir indemne tenait du miracle. Tout n’était qu’une question de paramétrage et trébucher en tentant de fuir une sauteuse qui déchargeait ses shrapnels une fois arrivée à la ceinture était possible. Mieux valait se retrouver face contre terre, le visage plein de gadoue que coupé en deux par du plomb.

Durant une majeure partie de la guerre ses nerfs furent mis à rude épreuve et encore aujourd’hui les stigmates sont bien présents en lui. Encore plus en sachant que le reste de sa famille luttait sur d’autres parties du front, il y avait de quoi péter un câble et les amphétamines commençaient à lui ronger sérieusement la santé. La crise de nerfs n’en fût que plus violente quand lors d’une pause il s’écroula spontanément dans un delirium tremens en murmurant des paroles incompréhensibles. Même si quelques jours plus tard et une sérieuse diminution des doses de stimulant l’avait rendu à la raison et de nouveau apte au combat, cet incident accentua l’aversion qu’avait déjà le médecin pour la pression constante sur ses épaules.

Ce fût l’une des principales causes de sa stagnation ; malgré ses actes de bravoure, savoir qu’un officier pouvait faire une crise à cause de la pression n’était pas un critère encourageant la promotion.
La bataille de la Terre fût ce qu’on pourrait appeler un long bordel sans nom dont il n’aurait jamais cru se sortir vivant. Sans les quantités phénoménales de médi-gel qu’il avait emporté avec lui et sa constitution militaire qui lui permettait de courir vite et longtemps Leonardus serait mort.

Après la guerre le Turien participa à la reconstruction de Digeris en soignant les blessés plus légers ; les hôpitaux en regorgeaient depuis la fin des hostilités. Certains de ses collègues le laissèrent et firent leur bout de chemin dans la vie civile, mais lui ne voulait pas ; deux ans et quelques à s’occuper de fractures et autres pathologies qui ne mettaient pas un pronostic vital en jeu lui suffisait.
Pour une fois que ses patients n’avaient pas une chance sur deux de finir en petits morceaux par terre à cause des affrontements, il n’allait pas se priver de continuer à exercer. Etant donné sa spécialité dans la traumatologie et dans une moindre mesure la chirurgie générale, il n’eut pas à s’occuper de syndromes de stress post traumatique et ça tombait bien car le simple fait de ressasser les horreurs de la guerre lui donnait la nausée.
Puis vint 2190 et la fin de son contrat, cette fois-ci il n’eut même pas à décider s’il se réengageait ou non. L’officier en charge lui proposa seulement de devenir réserviste et il accepta sans problème.
Ses enfants avaient treize ans, il avait du temps à rattraper avec eux, sa femme était devenue spécialiste en communication, il était donc devenu temps de faire comme tout le monde est d’arrêter de se battre.

Puis ses enfants partirent faire le service militaire.
Il se mit donc à la lecture pendant une semaine environ puis se stoppa net.
C’est là qu’une décision s’imposa dans l’esprit du Turien ; l’inaction le pesait, une semaine d’oisiveté à bouquiner et il devenait fou.
Quant à Nicia elle travaillait en Freelance et allait donc aux quatre coins de la galaxie, y compris dans les systèmes terminus. Le couple était habituée à une certaine distance à cause de l’armée aussi il n’en pâtit pas plus que cela, il était donc seul à la maison.
Léonardus se résolut finalement à imiter sa femme en se mettant au service de tous ceux qui avaient besoin d’un toubib moyennant compensation.
Tout le reste de la famille étant à l'armée où à l'autre bout de la galaxie, personne ne souffrirait de ses aller retours dans la galaxie pour soigner ceux qui en auraient besoin.
Cela lui permet aussi de se parfaire en médecine et de ne jamais perdre ses acquis, quitte à rôder dans les systèmes terminus.
Car s'il y avait bien un endroit où les gens avaient besoin d'un médecin, c'était là-bas.

Léonardus est un Turien de deux mètres dix pour cent dix kilos de muscle, assez fin il paraît plus petit à cause de sa posture de base, légèrement courbée qui le ramène à la paire de mètres. Il traîne avec lui une odeur de plantes car il se lave régulièrement, ses mains sentent l’iode ; le médecin a gardé ses habitudes de l’hôpital militaire.
Il a des yeux noirs de jais, une peau très blanche et comme beaucoup de Turiens des tatouages bleus au niveau du visage, rappelant qu’il est de Digéris.
Tous les voyants sont au vert niveau dossier médical à l’exception des addictions aux stupéfiants ; il est sevré des amphétamines et le risque de retomber dans la dépendance est trop grand pour qu’il en reprenne. Toutefois cela est contrebalancé par une résistance naturelle au sommeil à cause de Dibéris sa planète natale aux cycles jours/nuits de 37 heures.
Contrairement à d’autres soldats, Léonardus a une constitution moyenne et une force dans les standards de l’armée qu’il compense par une endurance supérieure ainsi qu’une agilité honorable.
Loin d’être un assassin Drell, c’est un toubib capable de belles prouesses en matière de déplacement urbain tant qu’on ne lui demande pas de sauter au-dessus du vide.
Hélas pour lui, le vertige est l’une des tares que la création a choisie de lui affliger.

Léonardus est de naturel calme, observateur, peu bavard et est souvent bienveillant à l’égard de ses pairs et des autres en général. La vue du sang ou de choses qui feraient vomir le commun des mortels le laisse au mieux avec quelques frissons, au pire carrément indifférent.
Comme beaucoup de vétéran la guerre contre les moissonneurs aura laissé une marque indélébile en lui et même s’il n’a pas développé de syndrome de stress post-traumatique la nuit le médecin cauchemarde régulièrement. Plus insolite le Turien a développé une aversion pour les poulpes, calamars et autres animaux à tentacules qui lui font penser aux vaisseaux géants des moissonneurs.
Léonardus a assez de bon sens pour user de l’autodérision et de toutes les formes d’humour possibles, s’adaptant à son interlocuteur. Toutefois il a une petite préférence pour l’humour incisif taillant dans les chairs de l’orgueil aussi bien que le ferait un scalpel.

Contrairement à d’autres, c’est un individu qui ne supporte pas l’ignorance et chaque fois qu’une question reste sans réponse il ressent le besoin pressant d’en trouver une. A cause de cela l’ancien soldat connaît une foule de choses pas forcément utiles ; la composition du napalm, pourquoi le vent souffle, combien de briques a pu casser un Turien avec le coude.

A l’égard des aliens, son avis est partagé ; les Galariens sont de par leur conception de la guerre peu honorable mais de formidables alliés tant qu’ils n’ont pas de bonnes raisons de vous tuer. Les Asaris, il les voit d’un mauvais oeil depuis Thessia et l’artefact Prothéen et elles ont des tentacules à l’arrière du crâne. Se méfie des humains et des Krogans pour leur ambition démesurée mais ils méritent chacun une fière chandelle. Les butariens et les Quariens sont dans la même catégorie ; tolérance et ouverture d’esprit mais les vieux préjugés ont la vie dure. Les elcors, il n’en n’entend quasiment jamais parler.
Volus égal banquier pour lui.
Quant aux Hanaris, il a juste envie de leur foutre un énorme de coup d’omni-hache quand il les voit. Trop de tentacules !

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Équipement :

Armure : nom de l'armure, ainsi que son genre (légère, médium, lourde) : Aldrin lab, armure d’agent légère.
Armes : M-3 Predator
Armurerie :

Compétences :

Militaire : maîtrise basique du tir, combattant moyen.
Biotique : non
Technologie : Omni tech de défense

Signe(s) distinctif(s) : ses tatouages bleus.
Relations avec les autres : Altruiste
Des liens prédéfinis Amin Petrarcus (camarade pendant les classes).

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : deviantart
Comment avez-vous connu le forum ? : partenariat avec Fallout Requiem
Est-ce un double compte ? Non
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