Du nom de la cité prospère antique avant sa chute, Athènes est un système qui est en bonne voie de développement, malgré son éloignement vis-à-vis des autres systèmes stellaires de l'Alliance. La Guerre des Moissonneurs ayant fait beaucoup de dégâts, les colonies d'Athènes ont été mises à contribution pour pouvoir construire une station d'extraction de l'hélium-3 des géantes gazeuses présentes dans leur système, leur permettant de constituer une réserve qu'ils d'envoyer à l'Alliance.

Planètes du système :

- Salamis : Mis à part les caractéristiques notables de sa géologie, on ne sait que peu de choses sur Salamis. Cette planète tellurique possède une atmosphère dense, composée de dioxyde de carbone. En raison de cette particularité et de sa proximité avec l'étoile Athènes, les températures équatoriales sont telles qu'elles font fondre la surface. La croûte de la planète est composée de fer avec des dépôts des métaux platinoïdes.

- Protée : Tout comme le monde d'origine des Hanaris, Protée est recouverte à 90% d'eau. La chaleur infernale dégagée par Athènes provoque un taux d'hygrométrie de 100%, ce qui génère une couche de nuages quasi permanente. Ce phénomène donne aussi naissance à des typhons de grande envergure qui ravagent la planète à longueur de temps.

Cette planète chaude, humide et dévastée par les tempêtes possède néanmoins une atmosphère composée d'oxygène et d'azote ainsi qu'une biosphère à base de carbone, ce qui fait d'elle un monde propre à la colonisation. Un programme pilote étudie actuellement les possibilités de colonisation sous la surface de la mer, à l'abri des conditions météorologiques extrêmes. Cependant ce projet a été mis en stand by, en attente d'une décision par les gouvernements locaux.

- Nausicaa : L'atmosphère de Nausicaa présente une faible concentration de sodium, d'où sa teinte gris foncé; hormis ce fait, c'est une géante gazeuse hydrogène-hélium comme tant d'autres. La formation de nuages blancs s'explique par la présence de vapeur d'eau dans la thermosphère.

- Circé : Géante gazeuse de taille modeste, Circé est constituée d'hydrogène et d'hélium. Elle présente également des traces de soufre et de chlore. Ces caractéristiques lui donnent une apparence jaune-vert assez étonnante. A en juger par l'avancée de la colonisation de Protée, on peut penser que Circée sera exploitée pour ses ressources en hélium-3.

- Pharos : Les seules données connues sur la lointaines Pharos ont été récoltées par sonde automatique. Son atmosphère très ténue est constituée d'azote et d'argon : son environnement est principalement composé d'étain et de gisement de carbone. La présence de glace d'eau dans les cratères les plus profond laisse à penser que des réserves d'eau non négligeables pourraient se trouver sous sa surface gelée. Le gigantesque cratère de glace immaculée sur son hémisphère sud rend la planète clairement visible depuis la ceinture intérieure, ce qui lui a valu son nom.


Pôle crucial d'Artémis Tau, Knossos concentre la majeure partie des ressources élémentaires pour le développement de l'Alliance dans cette zone stellaire.

Planètes du système :

- Phaïstos : Phaïstos est une petite planète tellurique qui retient à grand peine une atmosphère à base de dioxyde de carbone et de xénon. Sa surface est principalement composée de soufre et de divers silicates. Cette fournaise désertique n'offre à première vue que peu d’intérêt.

- Thérum : Thérum est un monde industriel de l'Alliance, riche mais éloigné, regorgeant de métaux lourd qui ont alimenté le boom industriel des années 2180 sur la Terre. La présence de fossiles d'organismes à base de silicium indique que cette planète fut un jour bien plus hospitalière qu'elle ne l'est aujourd'hui, ce qui explique sans doute le grand nombre de ruines prothéennes parsemées à la surface, pillées pour la plupart par des compagnies minières.

- Zakros : Zakros est une monde terrestre dont l'atmosphère est composée d'azote et de méthane avec des traces d'hydrocarbures gazeux. Sa surface gelée est principalement constituée de glace partiellement fondue par les hydrocarbures. La majeure partie de la surface n'est pas assez solide pour supporter le poids d'un vaisseau; si un atterrissage est nécessaire, il est recommandé d'utiliser une navette ou de maintenir le champ de contre-gravité du vaisseau.

- Orméni : Orméni est un planète tellurique pourvue d'une atmosphère raréfiée de krypton et de xénon. Sa surface est composée de silice et de dépôts de matières carbonées. La première sonde ayant survolée la planète a détecté plusieurs zones équatoriales comportant des protubérances étrangement régulières.

Une étude plus poussée a révélé qu'il s'agissait en fait de millions de cryptes ensevelies à quelques mètres sous la surface, dernier témoignage d'une race spationautique éteinte de longue date : les Zéïophes. Les universitaires humains ont émis le souhait d'effectuer des fouilles archéologiques. Cependant, les lois du Conseil considèrent les sites funéraires comme sacrés et l'affaire s'est retrouvée bloquée devant les tribunaux depuis plus de vingt ans. Mais le trouble de la Grande Guerre a profité à certains intrépides.



Ce système a surtout intéressé l'Alliance pour ses mines d'or, bien qu'elle ne les avait pas encore exploitées. A présent, les colonies minières fonctionnent en permanence, afin de lancer un élan d'initiative de la part des colonies.

Planètes du système :

- Sharjila : Sharjila est dotée d'une atmosphère très dense composée d'ammoniac et d'oxygène. Son environnement, qui bénéficie d'un climat tempéré, est principalement composé de corindon et de dépôts de soufre.
Sharjila possède un écosystème riche à base de silicium et d'oxygène. Les zones les plus peuplées sont recouvertes de poussières de silice, dérivé respiratoire des formes animales les plus évoluées. Les vents violents chargés de particules de silice abrasives qui balaient la surface sont traîtres. Ils déposent en effet de grandes quantités de silice sur le sol, ce qui rend toute progression à pied très hasardeuse. Les sorties extra véhiculaires sont donc fortement déconseillées.

- Porolan : Porolan est une énorme planète tellurique d'environ une fois et demie la taille de la Terre. Malgré une atmosphère très dense, la faible intensité de la naine rouge Macédoine rend sa surface glaciale. Son environnement est principalement composé de silice mais on y trouve aussi une quantité importante de fer et autres métaux industriels. Ces filons pourraient se révéler assez lucratifs pour être exploités, en dépits de la forte pesanteur qui règne sur la planète. C'est ce qu'a fait les colonies afin de se développer, bien que le travail demandé est énorme.

- Patavig : Patavig est la deuxième géante tellurique du système Macédoine, et aussi la plus intéressante. La majorité de sa surface est recouverte d'une vaste mer d'amoniac liquide, qui abrite une biosphère aquatique unique en son genre : alors que les continents gelés restent déserts, les océans toxiques regorgent d'espèces organiques diverses et évoluées, souvent plus grandes que l'être humain.

Complètement hostiles pour les Humains, Patavig s'avère être la planète idéale pour les Volus. Après de longues tractations avec l'Alliance, la Hiérarchie Turienne a obtenu pour les Volus la propriété de la planète. Cette colonie, déjà assez dévelopée, fourni aux marchands Volus un excellent pied-à-terre dans l'Espace de l'Alliance. Etant donné l'importance de la colonie pour les Volus, une station orbitale a été construite pour abriter une force de défense Turienne, ces derniers étant incapables de survivre en surface. Cette incursion Turienne dans le territoire se retrouve un peu enclavée, éloignée du reste de la Hiérarchie. C'est pour cela que les relations entre les colonies humaines et la colonie Turienne sont plutôt bonnes. (Comptoir Turien : Fernosus / Capitale Volus : Ist Ner)

- Fargelus : Fargelus est une géante gazeuse hydrogène-hélium classique. On y trouve cependant une grande quantité d'hydrocarbures en suspension. L'Alliance avait commencé l'exploitation de la géante gazeuse pour pouvoir palier les dépenses qu'engendraient la reconstruction. Mais étant excentrée du reste des autres planètes de l'Alliance, et les Volus ayant terminées les négociations, ils ont arrêté l'exploitation et ont laissé libre champ à ces derniers. C'est donc cette géante gazeuse qui fourni la majeure partie des ressources en Hélium-3 et en hydrocarbures pour la colonie Volus de Patavig.


Ce système a surtout servi à avoir des avant-postes pour se défendre de la piraterie qui gangrenait durant tout la période des années 2160.

Planètes du système :

- Trémanre : Trémanre est une planète naine composée de silicates de magnésium et d'affleurement d'aluminium. Sa surface est recouverte de lave sombre et basaltique, qui indique que ce monde a peut-être été créé à la suite d'une collision avec un autre corps céleste. Trémanre étant dépourvue de magnétosphère, les vaisseaux ne peuvent évacuer leur charge statique en orbite. La très faible gravité permet cependant d'y atterir en toute sécurité.

- Edolus : Edolus est une planète tellurique à l'atmosphère constituée d'azote et de dioxyde de carbone. Sa surface est recouverte de vastes déserts de sables siliceux entrecoupés de quelques montagnes de roche ignée, rare rempart contre un vent abrasif chargé de sable et de poussières. L'orbite d'Edolus est encombrée de débris attirés par la gravité d'Ontamalca, la géante gazeuse avoisinante. Etant donné la fréquence des chutes de météorites, l'exploration de sa surface est très dangereuse.

- Altaaya : Pour une planète tellurique, Altaaya est d'une taille peu commune. Son atmosphère extrêmement ténue est essentiellement composée d'ammoniac et de méthane; sa croûte gelée, de grès et autres roches sédimentaires, avec des dépôts de fer et de chlorures. A en juger par la composition sédimentaire de la croûte, Altaaya devait autrefois retenir une atmosphère assez dense pour permettre la formation de liquides. La nature du cataclysme qui a détruit l'atmosphère et entraîne la glaciation de la planète est encore inconnue. Des hypothèses récentes humaines ont néanmoins sous entendus que cela avaient pu être causés par les Zéïophes.

- Ontamalca : Ontamalca est une énorme géante gazeuse composée d'hélium et d'hydrogène, avec des traces de soufre et de chlore dans son atmosphère. Sa gravité considérable attire de nombreux astéroïdes de la ceinture extérieure, qui passent les orbites d'Altaaya et d'Edolus pour se fixer dans la ceinture intérieure.
L'orbite d'Ontamalca est par conséquent saturée de centaines de lunes. Ces corps célestes ne restent que quelques milliers d'années avant d'être éjectés, désorbités ou désagrégés par les forces gravitationnelles et ajoutés aux immenses anneaux de la géante gazeuse. Toute navigation dans cet environnement chaotique est extrêmement périlleuse; les vaisseaux dépourvus de barrières cinétiques de classe militaire courent le risque d'être détruits.

- Alsagès : La lointaine Alsagès est une petite planète tellurique dotée d'une atmosphère de méthane et d'argon. Sa surface est constituée de glace d'eau et de calcium, avec quelques gisement épars de métaux légers.
Pendant la campagne de lutte contre la piraterie dans les années 2160, c'est sur cette planète que le Butarien Eluam Ran'perah fut intercepté alors qu'il évacuait la charge statique de sa frégate, le Tunerron. Quand le croiseur Hyderabad le somma de se rendre, il refuse et son vaisseau fut détruit en tentant de décoller. Les débris du Tunerron sont d'ailleurs dispersés dans tout l'hémisphère sud.



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