La goutte de sueur lui coula le long de la joue. Cela faisait maintenant deux heures qu’elle était perché par un trou avec uniquement un harnais qui l’empêchait de basculer dans le vide. Védéria était tombé il y a quelques jours sur une parois dissimulé par la roche. Celle-ci était à un bon mètre de distance des sédiments et s’enfoncer dans les profondeurs. L’Asari était tombé sur une sépulture prothéenne. Son agitation était grande mais la situation commençait à l’agacer profondément. C’était parfois l’inconvénient du métier, être dans une position inconfortable afin d’accéder à ne serais-ce qu’un nœud du système. La tête en bas, regardant des plans obtenues sur d’autres sites de fouille via son omnitech, elle tentait de bidouiller le système afin de réussir à ouvrir une porte situé non loin. Avec un stylé, elle tenta de connecter une section sur une autre. Restait à savoir si le réseau aurait encore assez d’énergie. Cinquante mille ans, c’est long. Même pour une Asari. Malgré ses efforts, rien ne se produit. Elle décida de sortir. Son sang lui montait trop à la tête, même si elle avait changé de position plusieurs fois pour se redresser, de façon à le faire circuler ; Védéria n’en pouvait plus. Lexi vint à sa rencontre pour l’aider à sortir.

-On va devoir ajouter une source d’énergie ?

-J’en ai bien peur, malheureusement.
Tu peux dire à Jeseemha d’y aller.

Védéria attrapa une bouteille d’eau et bus à pleine gorgée tandis que sa collègue disparaissait dans l’orifice du mur. Faisant quelques pas, elle parcourra son omnitech, vérifiant quelques informations sur le site. Si elle ne se trompait pas, derrière cette fameuse porte devait se trouver un dispositif prothéen. Jeseemha passa une bonne vingtaine de minutes à poser une petite source d’énergie à côté du dispositif que sa collègue avait réussit à trouver. Elle était bien plus doué que Védéria pour ce genre de chose. Il était rare de lui voir un système lui résister bien longtemps. Finalement, le courant repassa dans les circuits. Au bruit de la source d’énergie qui se propageait, l’Asari laissa tomber son occupation du moment pour foncer vers la porte. Balançant par la même sa bouteille d’eau dans les airs. Tel une enfant qui découvrait ses cadeaux sous un sapin de noël. Arrivant sur la console, elle autorisa l’ouverture de la porte ; qui s’ouvrit. Penchant la tête sur le côté, son regard remplie d’étoile et de joie laissa place à une grande déception. La porte donnait sur un grand espace vide. Rectangulaire et vide. Rejoins rapidement par ses deux collègues, elles entrèrent dans la salle. Sur les parois des murs se trouvaient des modules de stase. Tous éteints. Regardant un des modules, elle l’activa et n’y trouva rien qu’une cellule vide. Les six autres modules présents étaient tout aussi vide que l’atmosphère dans l’espace.

Déçu de ne rien trouver. Elle retourna sur la console, peut-être qu’elle y trouvera une base de donnée mais non. Là non plus, il n’y avait rien. Cet endroit était véritablement un échec. Plusieurs chambres avaient déjà été pillé. Soit par des entreprises où des pirates. Qui pouvait savoir. Se massant les tempes et se demandant ce qu’elle allait maintenant faire, Védéria vit son omnitech biper. Voilà qu’un des grattes papier de l’université voulait lui parler. Ce n’était vraiment pas le moment. Elle activa l’appelle, et ce sans sourire. Sa déception se lisait sur son visage.

-Bonjour Conseillère.

-Bonjour Dr T’Zéria.
Je m’excuse de vous déranger mais j’ai une bonne nouvelle pour vous.
Le conseil a eu vent de nouvelle fouille qui ont emballé l’université.
Vous et votre équipe êtes prié de faire vos bagages et de regagner Thessia.
Docteur.

-Qu… L’appel se coupa sans qu’elle n’ait le temps de répondre, ni d’en demander plus.

-Qu’est-ce qu’ils ont perdu encore ?

-Du Ryncol ? Ca veut dire qu’on quitte cet endroit ? Super.
Y’a pas assez d’action à mon goût. Védéria leva les yeux au ciel face à la remarque du Krogan.

-Oui, on sait Drak. Bon bah on y va.
Faut espérer que ça sera plus intéressant qu’ici...