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 Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]

Brucus

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Brucus "Brock" Arlaka
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MessageSujet: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeMer 24 Sep 2014, 21:53
Intervention MJ : Oui si vous voulez.Date :  Début Octobre RP Violent
Nyla Lirantch Vas Astrima ♦ Piettor Yuniv
Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer.


L'espace.. Cette étendue si vide et si remplie en même temps. Ce léger vertige qu'on ressent constamment lorsqu'on voyage dans l'horizon spatiale. Cela faisait bien douze longues années que Piettor ne l'avait pas ressentie. En effet, après la guerre, il était parti se recueillir sur toutes les morts qu'il avait causé dans sa vie et toutes les vies qu'il avait sauvés en bravant le feu mortel et martelant des Moissonneurs. Il passa des semaines entières à se demander comment il en été arrivé à tuer pour vivre pendant une partie de sa vie. Ses longues années à se morfondre sur ce qu'il avait fait lui permis de se rendre compte d'une chose : Il avait peut-être tué, asservis, torturé énormément de gens. Mais il avait aussi sauvé un nombre conséquent de personnes de la mort et d'autres choses bien pires encore. Ce qui fit qu'il se mit à réfléchir longuement sur la morale de la chose et de ce qu'il devait faire ensuite. Vivre ? Alors qu'il n'a plus personne près de lui ? Mais pourquoi vouloir que des personnes soient près de lui alors qu'il attire le malheur partout où il va. Des questions comme ça, il s'en posa des tonnes et des tonnes. Il se torturait tout seul le cerveau. Puis finalement vint le moment où il arrêta de se morfondre, le moment où il en vint à cette réflexions : Ma vie est derrière moi. Une autre m'attend maintenant au-delà de cette planète.

Et c'est ainsi qu'il décida de partir chercher une vie ou tout du moins, une raison de vivre dans l'immensité de l'espace. Le jour-même, il retourna à son petit vaisseau poussiéreux et décrassa ses moteurs un bon coup pour finalement décoller de sa planète qu'il laissera à jamais derrière lui. Assis sur le siège principal, assez confortable et fait d'une matière similaire à du cuir, Piettor soupira un bon et long coup pour ensuite relever la tête vers son écran. Il cherchait où il pouvait bien aller. Car c'est bien beau de vouloir se reprendre en main, mais il n'avait nul part où se rendre. Oméga ? Non, il y perdrait la boule. Il devait trouver un endroit tranquille et sans violence... La Citadelle. La Citadelle était, du moins une bonne partie, calme et sans crime majeur. Même si, à cause de son statut de centre névralgique de la galaxie, elle comportait sa bonne part de crime. Mais contrairement à Oméga, elle était policée et ça faisait toute la différence. De ce qu'il se souvient, elle était maintenant en orbite autour de la Terre. Ça devrait le faire, direction le système Hélios. Il se remit donc en route vers le relais cosmodésique du système Hawking Eta. Mais sa course fut vite arrêtée lorsqu'une petite sonnerie assez stressante lui indiqua qu'il allait bientôt manqué de carburant. Piettor laissa s'échapper un léger soupire avant de se remettre à manier son engin, cette fois direction la station de carburant la plus proche.

Une heure plus tard, il s'amarra à une station, visiblement assez rudimentaire, peinte dans un blanc devenu gris dotés de quelques lignes orangées. Bizarrement, aucun autre vaisseau était amarré. C'était plutôt rare lorsque l'on voit à quel point le carburant descend vite dans ses foutus engins. Sûrement une heure de trou. Il se décolla de son siège et se dirigea vers son sas, l'équilibration intérieur-extérieur prit quelques secondes puis la porte s'enclencha et s'ouvrit sur un couloir tout aussi vide. Piettor resta quelques secondes à contempler la longue allée devant lui. Le sol blanc et carrelé contrastait avec les lignes orangés sur les murs. En haut de ces derniers, à droite et  à gauche, se trouvaient des petits hublots rectangulaire qui prenait toute la largeur. Quel intérêt ? Piettor ne s'en souciait pas, il haussa très légèrement les épaules et s'avança doucement vers la porte menant à salle d'accueil, au fond de l'allée. Mais une atmosphère étrange pesait sur les lieux. Cet endroit ne devrait pas être aussi calme et aussi désert. Comme par prémonition, Piettor se dirigea vers un mur qu'il tâta du bout de ses doigts gantés. Il lui fut assez rapide de remarquer des creux à tailles variables plus ou moins camouflés à divers endroits du mur. La peinture qui fut mise par-dessus était encore assez fraiche mais le mur n'avait pas était réparé. Quelque chose n'allait pas. Cette simple idée lui fit vivement détourner le pas, rentrant vite vers son sas. Il en ressortit une minute et quelques plus tard avec son Revenant. Il reprit sa marche prudente. Si cette endroit avait été pris par des pirates ou des mercenaires, ils avaient obligatoirement remarqués qu'un vaisseau s'était amarré à la station. Notre Turien ne pouvait pas retourner à son vaisseau et s'en aller pour fuir le combat car si cet endroit avait bel et bien repeuplé par des bandits, ils attaqueraient tout ceux qui viendraient ensuite. Et il n'allait pas laisser ça passer. En même temps, ils étaient probablement nombreux alors que lui était seul et assez rouillé..

Mais, il ne pouvait pas partir sans carburant. Cette situation était un véritable piège dans lequel il avait marché. Toujours prudemment, il arriva à l'autre bout de ce long couloir sans que rien ne ce soit passé. Pas un bruit, strictement rien. A son approche, la porte menant à l'autre salle s'ouvrit et à la seconde près, des tirs fusèrent contre la cloison intérieur gauche de la pièce où elle menait. Peu importe qui ils étaient, ils étaient hostile. Ils s'attendaient sûrement à ce que Piettor soit rentré directement. Si il l'avait fait, ses boucliers seraient tombés HS en moins de deux et il se serait retrouvé sous un feu nourri. Heureusement, le grand Turien n'était pas aussi stupide. A environ deux mètres de la porte se trouvait un muret, remplis de plantation en tout genre, qui serait parfait comme couverture. Pour désorienter ses ennemis, Piettor balança son Revenant derrière la couverture et fit une roulade pour s'y mettre à l'instant d'après. Les bandits tentèrent de tirer sur la première chose à vue. Mais à cette distance sur une arme à l'horizontale et en mouvement, il ne firent que gâcher des munitions. De plus, cela permit à Piettor de pouvoir se mettre à couvert à un endroit bien protégé sans même qu'ils n'eurent le temps de le prendre pour cible. Protégé par l'épaisseur des plantes, il put passer légèrement la tête pour voir combien ils étaient. Visiblement, ils n'étaient que deux. Mais c'était presque sûr qu'ils n'avaient pas pris cette station qu'à deux. D'autres devaient se trouver autre part. Piettor soupira au fait qu'à peine partie, il se retrouvait à nouveau dans une situation qui l'obligerait à tuer.


Dernière édition par Piettor Yuniv le Dim 12 Oct 2014, 15:36, édité 4 fois
Kori'Penyo Nar Tarek

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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeVen 26 Sep 2014, 20:34
Assis à bord du vaisseau, Kori contemplait l’immensité de la nuit qui s’étendait par le hublot. Etrangement, lui qui avait toujours détesté sa situation de vie sur la flotte, il prenait énormément de plaisir à voyager en vaisseau. Sûrement le fait qu’il savait qu’il finirait par y descendre, contrairement à la flotille. Assise près de lui, Naki, sa soeur jumelle, discutait avec le pilote.
De tous les Quariens partis en pèlerinage avec eux, ils étaient les derniers à être déposés et il régnait dans le vaisseau un calme qui plaisait au jeune Quarien.

Le petit groupe traversait en ce moment la galaxie Hawking Eta, plus très loin de leur destination finale.

- Il va falloir nous arrêter un moment, annonça le pilote. Il y a une station de carburant pas loin.

Kori et Naki acquiescèrent, il naviguait depuis longtemps déjà et, à dire vrai, il n’attendait que de poser pied à terre quelques minutes, même si le dépôt de carburant ne soit, en définitive, qu’un vaisseau plus grand que le leur.
L’instant suivant, la station de carburant pointait son nez par la fenêtre. Habilement, le pilote pénétra dans la zone d’atterrissage, sous l’oeil attentif de Kori. Le jeune Quarien se serait bien vu avec un vaisseau, ne serait-ce que pour faciliter leurs déplacements de planètes en planètes pendant leur pèlerinage. Malheureusement, sa soeur et lui devraient faire sans.
Le vaisseau tangua légèrement, et fut finalement amarré à la station. Naki s’étira de tout son long.

- Enfin ! soupira-t-elle. On va pouvoir descendre de cet engin.
- Ca ira vite, assura le pilote. Inutile de partir trop loin du vaisseau.


Kori regarda sa soeur.

- Pour ce qu’il y a à faire dans une station de carburant en même temps...

Elle lui sourit alors que le pilote les devançait et se dirigeait vers la sortie. Naki et Kori posèrent pieds sur la station les mains vides. Inutile de transporter quoi que ce soit, le pilote irait payer, on lui donnerai son carburant et l’affaire sera jouée. Le silence s’installa entre les jumeaux. Finalement, Naki eut le courage de lancer le sujet qui les taraudait tous les deux.

- Kori...Commença-t-elle difficilement. Pour papa, les données que Taal t’as données...

Kori gardait le regarde fixé sur la porte qui les séparait du reste de la station. Naki avait reçu les données de leur père, tout comme lui, mais le Quarien n’avait à aucun moment parlé de la discussion qu’il avait eu avec Taal, l’ami de leur père, juste avant leur départ. Quelque chose ne c’était pas passé comme prévu sur Haratar, quelque chose que leur père avait découvert et qui l’avait mis en danger...

- Quand vous vous parliez, Taal et toi, poursuivit le jeune Quarienne. Vous aviez l’air tellement sérieux. Est-ce que ça a un rapport avec...

Sa voix se brisa, écrasée par son son plus violent, plus sec, écho terrifiant se répercutant sur les parois de métal de la station. Un bruit inattendu, incompréhensible dans cet endroit.
Un coup de feu. Puis une rafale.
A l’intérieur de la station, les armes crachaient. Kori était bien incapable de dire si le lieu de l’échange se situait proche d’eux ou non. Tout ce qu’il savait, c’était que quelqu’un (Peut être même un groupe !) tirait à vue, et que leur pilote, unique chance de partir d’ici pour eux, pauvre Quarien ne sachant pas naviguer, était à l’intérieur.

- Qu’est-ce que c’était ? Demanda Naki terrifiée alors que l’écho s’atténuait enfin.
- Des tirs apparemment...Répondit son frère.
- Je sais bien que se sont des tirs Kori ! Mais qu’est-ce que des tirs font ici ?? Enfin je veux dire, pourquoi est-ce que quelqu’un tire ??

Elle paniquait. Et à juste raison !
Il retournèrent à la hâte au vaisseau, Kori partit en trombe à la recherche de leurs armes.

- On ferait mieux de rester ici Kori...Supplia-t-elle.
- Et pourquoi faire ? Répliqua son frère. Attendre qu’ils viennent ? On a besoin de carburant pour repartir et ils viendront vite voir quel vaisseau ils ont pêché !

Il tendit le pistolet Predator à sa soeur. L’arme pesait lourd dans sa main, poids de tout les décisions difficile qu’il devrait prendre avant de l’utiliser.
Naki regarda son frère, le visage pétrifié par l’angoisse. Lentement, elle étendit son bras. Sa main tremblante englobant la crosse de l’engin. Kori récupéra le sien. Il attrapa le bras de sa soeur, signe d’encouragement qu’il souhaitait réconfortant et surtout camouflant la peur qui lui tiraillait l’estomac.
Il sortirent doucement du vaisseau, arme pointée, l’entrainement offert par leur père leur revenant peu à peu. Une fois dehors, Naki se plaça à gauche de la porte. Elle étant droitière et lui gaucher, leur place dans ce genre de manoeuvre leur apparaissait évidente. Sur la droite, Kori plaça sa main sur l’interrupteur de la grande porte de fer. Après un dernier regard vers sa soeur, il appuya.

La lourde porte s’ouvrit, laissant place à un long couloir.
Ils entrèrent, prêt à protéger leurs vies.
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeSam 27 Sep 2014, 20:31
« Depuis l’aube des temps, sur toutes les planètes de toutes les galaxies, combien de civilisations ont pu naître, poser des questions que nous posons, et puis s’évanouir dans un souffle de vent...? »

Nyla se poser souvent cette question, les artefactes qu'elle trouvait sur des anciennes planètes ou en érance dans l'univers étaient toujours soigneusement gardé dans des caissons de stase pour qu'elle puisse de son humble niveau, pouvoir les analysés et réflechir à leurs utilités passés. Vestige d'ancienne moisson ou bien de seulement plusieurs millénaires... ? Se qui était sûr, c'est que dans chaqu'un des objets de la belle Quarienne résidait toujours un mystère...
________________________

" Capitaine Lirantch Vas Astrima, je constate un manque de carburant dans votre vaisseaux, si vous ne faite pas le plein de votre cargo, il arrêtera sa course dans trois heures. "

" Hm... ? Quelle heure il est... ? "

Dis-je d'une voix endormis en prenant mon réveille à pleine main pour voir l'heure de mes propre yeux.

" Sept heures dix-huit ? Aïe... J'ai trop dormi, j'ai pas fait gaffe bon sang ! "

D'un bon, je me releva du lit sans prendre le temps de remettre ma combinaison, de toute manière, mon vaisseau était entièrement assainis grace à la technologie Quarienne et comme il n'y a que moi ici, je ne risque pas grand chose !
En nuisette humaine, je partis sur le pont de mon vaisseau, mon I.V avait raison, je n'avais plus tellement de carburant et je n'y avais pas assez prêter attention. En éclaircissant ma voix, je demanda à la voix féminine qui m'assister dans ma traversée de l'univers.

" Hum... Dis moi ma chère I.V, où sommes-nous ? Je t'avais programmé pour aller dans le secteur Hawking Eta en direction du système Thorne. "


L'I.V de mon cargo me répondit alors du tac au tac dans ça voix féminine, mais synthetique.

" Nous sommes belle et bien dans le secteur Hawking Eta, capitaine Lirantch Vas Astrima. "

Doucement, je me grattais la tête. Détaillant par la verrière l'immensité de se secteur. Ma carte et mon livre était toujours proche de moi. Tranquillement, j'ouvris la carte que j'avais dessiner et je regardais tous les systèmes que nous offraient se secteur.

" Avant de jouir des plaisirs de la fouille archéologique dans le système Thorne, pourrais-tu me déposer à la station de ravitaillement la plus proche s'il-te-plaît ? "

" Tous de suite... Une station est à une heure de notre position. "

" Eh bien allons-y intelligence virtuelle. Je te laisse en pilotage automatique, je vais me préparer. "

Doucement, je gagna la pièce pour me laver et me prépara dans la plus grande des sérénités, le seul hic était d'être obligé de porter cette foutue combinaison, si seulement je n'avais plus à me balader avec sous peine d'attraper toute les maladies possibles...
Après être passeé sous la douche puis m'avoir sécher, je soupirais en voyant la tenue que je fus obligé de mettre. Ma combinaison une fois installer, je repartis à l'avant du cargo, le casque encore dans ma main.

" Allons profiter d'un bol d'air polluer de milliards de microbe ma belle ! "

M'exclamais-je avec une joie cynique en mettant mon scaphandre et en reprenant les commandes manuelles pour amarés.

Le vaisseau était arrivé à bon port, pas une égratignure, pourtant, je sentais que quelque chose ne tourner pas rond, l'espace qui m'entourer était très calme, un peu trop... Serais-je devenu parano ou... Orf, non, je suis parano de toute manière ha !

Après avoir bien vérifier que tous mes artefacts soit bien en sécurité, je pris un M-5 Phalanx sur moi et m'assura que mon omnitech' était opérationelle. Tout était okay, je n'avais plus qu'à sortir de mon vaisseau et faire vite, je n'aime plus vraiment le contact avec les autres espèces...
Doucement, je descendis du vieux cargo et verrouilla les toutes les entrées. Il n'y avait personne dans les couloirs sauf des peintres qui semblait s'atteler à leurs boulots en vitesse... Bon... Ils travaillent pour la station après tout, pourquoi ne pas leurs demandés où est le chef qui s'occupe des pompes. Arrivé aux côtés des deux drôles de personne, j'éclaircis ma voix et demanda timidement.

" Pardonnez moi messieurs, hum... Je viens d’amarrés avec mon cargo et j'aimerais savoir où sont les gérants de la pompe pour que je puisses faire le plein. "


Les deux humains se retournèrent échangeant un regard complice puis un grand sourire se dessina sur leurs visages. Oula, je me sent si mal-à-l'aise tout à coup, pourquoi se si large sourire, j'ai... J'ai une crasse coller sur mon scaphrandre...?

" Ma p'tite dame... Venez donc avec nous, nous allons vous y conduire... "

Olala, sa sent pas bon cette petite voix pervertis... Mes yeux se posèrent sur leurs hanches, ses deux hommes étaient armées, se qui était bizarre pour des simples peintres en bâtiment, mais c'est surtout la tête de l'arme qu'ils avaient, M-6 Carnifex encore tous chaud et assez abîmé...
Barre toi Nyla, c'est pas bon pour toi ! Soudainement, d'un réflèxe plutôt féminin, je hurla à plein poumon en prenant les jambes à mon cou.

" A moi, des mercenaires !! "

Criais-je en ayant perdu toute notions de courage en moi. Pour une fois que je sors le nez de mon vaisseau pour voir autre chose que des artefacts, alors si en plus je dois tomber nez à nez avec des mercenaires, non !
Malheureusement pour moi, les deux hommes étaient collants et me rattrapèrent vite, leurs pistolets étaient déchargés par la plus grande des chances... L'un des deux drôles de personnage se jeta sur moi telle un plaquage d'un sport humain que l'on appelé rugby et que mon feu-mari se plaisais à regarder. De faible corpulance, je fus emporter dans la chute avec comme premier réflèxe de cacher la vitre de mon scaphandre avec mes avants-bras pour ne pas l'abîmé.

Aïe... Pourquoi n'ais-je pas pris mon Predator, au moins j'avais les balles sur moi... !! Un brun à l'allure robuste me tira pour me mettre debout et me repoussa d'un coup de pied contre la parois d'un mur. Mon souffle fut couper quand mon dos percuta la parois du mur déjà âbimés. Bon... Je... Je ne voulais pas me battre, mais je crois que ses deux messieurs ne sont pas là pour discuter chiffon...

" On en fait quoi de la jolie Quarienne Jeff héhé ? "

Dit le brun à l'allure robuste à son collègue en me toisant avec mépris. Mon regard s'assombris soudain, je n'avais rien à donner à ses malfrats et surtout pas se qu'ils étaient entrain de penser... Lucius, je pense fort à toi, mais tu ne pourras plus me sauver de ses situations désormais...
Avant que l'autre homme puisse répondre, je les coupa en prenant mon M-5 Phalanx à deux mains pour les pointés sur leurs têtes.

" Rien, vous la laisserez tranquille... "

Sans hésiter, je tira une balle dans la tête du plus robuste avant de regarder se fameux Jeff.

" Et maintenant, je fais quoi de vous... ? "

Ma voix était sombre, je n'aimais pas abattre des gens, surtout quand ils avaient peur comme-ça. L'homme se recroquevilla sur lui même en se mettant les mains sur la tête, il avait l'air tellement effrayer à l'idée de se faire abattre comme son ami. Mon arme trembla dans mes mains, je décida de la ranger. Je n'avais pas le courage de l'abattre, il avait l'air si perdu...

" P... Pardon madame, p... Pardon... S'il-vous-plaît, ne me faite pas de mal ! "

Gémissait-il toujours accroupi aux sols, je ne savais pas s'il jouait la comédie ou non, mais je ceda.

" Part... Part loin... "

L'homme executa l'ordre tous de suite en fuyant le couloir. Je ne savais pas s'il allait revenir, mais je n'arrivais pas à tirer sur des gens terrorisés... Quand ils sont dans cette état, se ne sont plus des prédateurs, mais des victimes... Doucement, je m'approcha du corps sans vie que j'avais abbatu et le fouilla. Son Carnifex était trop abîmé pour que j'en fasse quelques choses... Mis à pars une poignet de petite piecette et un paquet de cigarette, il n'avait rien... Je pris les pièces et m'enfonca dans les couloirs, l'arme à la main. J'entendais du bruit, de l'agitation, des tirs de pistolets, d'autre voyageur avait dû se faire accoster comme moi. Je vais les défendres si je peux. De toute manière, je n'ai rien à perdre haha...
Brucus

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Brucus "Brock" Arlaka
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeDim 28 Sep 2014, 00:17

Accroupis derrière un muret d'assez bonne taille pour pouvoir le cacher, lui et son armure lourde, Piettor était dans une position tactique qui donnait à son avenir une allure assez discutable. Mais il s'en sortirait. Il s'en est toujours sortit. Des combats comme ça, il en avais eu des tonnes depuis sa naissance. Des positions qui lui donnait l'air d'un casse-cou suicidaire, en cherchant des noises aux pires mécréants que cette galaxie pouvait comporter. Néanmoins, le moment n'était pas propices au fait de ressasser son passé. Piettor passa quelques secondes à analyser la salle où il se trouvait. Le dos contre le muret, il se pouvait voir deux bancs pas très confortables à première vue. A sa droite et à sa gauche, il pouvait apercevoir des tables et des bureaux s'étendant depuis les murs. La déduction la plus logique était que cet endroit été sûrement une salle d'attente lorsque son vaisseau amarré est entrain de faire le plein. Mais cela n'avait strictement aucune espèce d'importance, savoir quel était sa faction ne l'aiderait pas à mieux combattre. Et l'agencement assez commun de la salle ne lui permis aucun avantage tactique de ce côté-là. Car ses ennemis, eux, étaient bien mis à l’abri derrière des comptoirs. La seule idée et option qui lui restait été d'attendre qu'un ennemi vienne tenter de le débusquer pour l'attraper et faire tourner la roue en sa faveur. Discrètement, il replaça son Revenant dans la plaque légèrement magnétisée du dos de son armure. Ses adversaires l'ayant vu arrivé vers ce qui est pour eux le côté gauche du muret, ils tenteront sûrement de le débusquer par l'autre côté.

Patiemment, Piettor attendit à l'extrêmité droite qu'un des deux hommes armés tente sa chance. Après une minute ou deux de silence total, il entendit le bruit de pas hésitant d'un homme qui se doutait sûrement que sa mort était proche. Dés qu'il eu vu l'humain dépassé l'angle du muret, il tendit sa jambe droite sur la cheville gauche de l'homme. L'impact puissant déséquilibra l'humain qui plia un peu son genou sur le coup dans un petit cri de douleur. Ce léger laps de temps permis à notre Turien de se relever en enlaçant le cou du pirate avec son bras gauche, s'occupant de prendre son pistolet-mitrailleur Tempête accroché à ce qui semblerait être un harnais de piètre qualité. L'autre pirate pointa instinctivement sur son compatriote qui le séparait de sa cible. Voyant que ses propres chances de survie baissaient à vu d'oeil, le pirate au fusil d'assaut, qui était d'ethnie afro-américain pour la précision, appuya sur la détente de son arme. Il envoya une valse de tir qui ricochèrent d'abord sur son "ami" avant de pénétrer son armure et de déchiqueter sa chair de part en part. Ce dernier hurla de désespoir puis de douleur lorsque celui avait qui il blaguait quelque minutes plutôt venait de l'éliminer sur place.

Piettor ne se délesta pas tout de suite du poids mort, il profita encore de sa couverture corporel une seconde avant de presser la détente de l'arme qu'il avait volé pour assaillir son ennemi de tir imprécis mais qui couvrait une large surface. Le pirate black eu comme réflexe de se mettre à couvert des tirs derrière son comptoir. Tout en continuant à tirer pour le forcer à rester à couvert, Piettor laissa tomber le pirate décedé pour se mettre à courir rapidement vers le comptoir, bondissant dessus et assénant un puissant coup de pied dans le casque du pirate effrayé qui dépassait, lorsqu'il fut assez proche. Le choc fut si fort que le pirate restant fut projeté contre le mur derrière lui,  se tortillant et tressaillant de douleur alors que sa nuque se brisa. Piettor s'approcha de son corps rapidement et lorsqu'il fut à bonne distance, il écrasa le plat de son pied sur le crâne pour s'assurer de la mort de celui-ci. Il put la constater lorsque le cou du feu pirate se contorsionna dans des angles improbables. Avec une efficacité froide, il passa son chemin et reprit son Revenant en main alors qu'il entra dans un autre couloir. Sur le mur de celui-ci se trouvait une carte de la station où il se trouvait. Une salle principale se trouvait au milieu, rejointe par six point d’amarrage, trois de chaque cotés de la station et chacun comportant assez de place pour amarrer trois vaisseaux.. Piettor entendit le son d'un autre vaisseau s'amarrant à la station. Le son était assez lointain, cela devait être de l'autre côté du bâtiment. Il se demanda alors combien de personnes serait dans ce vaisseau et si ils étaient alliés ou ennemis. Peu importe pour le moment. Arrivé à un point d'intersection entre trois couloirs, l'un vers la gauche, l'autre droit devant et le dernier à droite. Celui de gauche menait à salle principale alors que les deux autres menaient vers d'autres points d'amarrages. Il prit le couloir droit devant qu'il, de son pas assuré, traversa en quelques secondes.

Il entra dans un autre point d'amarrage de même taille et meublés de la même manière que le précédent. Un garde se trouvait juste à côté de la porte qu'il venait de traverser et l'autre était assis sur un banc droit devant. Le garde qui s'attendait à voir un de ses amis, victorieux des échos de la bataille lointaine, arriver fut effrayé et surpris de voir un gigantesque Turien traverser la porte. Il leva son pistolet de facture Hahne-Kedar vers lui mais ce dernier fut dévier sur le côté par Piettor qui posa le canon de son Revenant sur le torse du pirate déboussolé et lui grêla le torse de trous de plusieurs centimètres. Troisième pirate tué sur quatre, l'autre eu à peine le temps de réagir quand il se pris une balle dans le genou grâce au pistolet Hahne-Kedar qu'avait attrapé rapidement Piettor lorsqu'il avait dévier la main. Il se laissa tomber lourdement par terre. en gémissant et et en tenant fébrilement son genou.


- Pitié.. Me tue pas.. J'ferais plus rien de mal, j'te jure, j'vivrai comme un saint !

Piettor avançait lentement pendant que le pirate en tenue rouge-orangé le suppliait de lui laisser la vie. Arrivé devant lui, il pointa son crâne à l'aide de l'arme prise il y a quelques secondes et lui troua le crâne dans celle qui suivit.

- Tu ne fera plus rien du tout maintenant.


Dernière édition par Piettor Yuniv le Mer 08 Oct 2014, 23:47, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeLun 29 Sep 2014, 19:12
Kori et Naki avançaient lentement, arme pointée vers l’avant. Ils traversaient un couloir vide, quelques publicités ornaient les murs autour d’eux mais le moment était mal choisi pour s’émerveiller devant tous ces écrans. Kori avait les mains légèrement tremblantes, rien comparées à celle de sa soeur qui tressaillaient au moindre mouvement et au moindre bruit.

En face d’eux, le couloir se scindait en deux parties. Non loin de cette bifurcation, Kori remarqua un plan d’urgence sur le mur. Demandant silencieusement à sa soeur de surveiller les environs, il entreprit de se situer dans le complexe qui paraissait, à première vue, particulièrement grand, d’autant plus pour deux jeunes Quariens qui n’avaient jamais mis les pieds dans une station de carburant !

Selon le plan, ils se trouvaient dans l’une des nombreuses branches au bout desquelles une zone d’amarrage permettait de stationner plusieurs vaisseaux. A leur gauche, le chemin se poursuivait jusqu’à une salle centrale qui devait sûrement être le lieu de règlement du carburant ou quelque chose du même genre. Quant au couloir sur leur droite, il menait vers d’autres zones d’amarrage. Kori fit signe à Naki de s’approcher, rapidement, il lui expliqua que le pilote avait du se rendre dans la salle centrale.

- Du moins, s’il a survécu jusqu’ici...Pensa Kori.

Ils devaient y aller, dans l’espoir de le retrouver, qui plus est, le couloir de droite menant potentiellement vers d’autres personnes, il valait mieux tout faire pour l’éviter, qui pouvait savoir d’où venaient les coup de feu ? Peut être qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir atterri ici en pensant refaire le plein de carburant...Peut être que la station était attaquée ou braquée, peut être même qu’un des clients avec perdu la tête et tirer sur tout ce qui bougeait, peut être même que...

Naki posa sa main sur l’épaule de son frère, elle le connaissait bien, voyant dans son regard toutes les questions que Kori se posaient.

- Je crois que le mieux à faire pour l’instant, dit-elle en chuchotant, est d’aller voir sur place.

Elle semblait avoir un ton plus résolu, ou du moins résigné à poursuivre le chemin vers le centre de la station. Un chemin dangereux à n’en pas douter. Lequel des deux aurait pu croire que le pèlerinage commencerait ainsi ?

Kori passa devant sa soeur, tendant à nouveau son bras face à lui, prêt à faire feu si le besoin s’en faisait ressentir. Du moins l’espérait-il...Il dû rassembler tout son courage, se focalisant sur la protection de sa soeur et la sienne pour ne pas sentir ses mains flancher. Il aimait se persuader que le moment venu, il trouverait la force d’appuyer sur la détende, balançant ainsi la mort en pleine face de la personne qui se trouvera face à lui. Il secoua la tête, chassant ses idées noires, chassant la petite voix qui tentait de lui faire croire que ceux qui l’attaqueraient étaient des êtres vivants, qu’ils avaient sûrement une famille, des personnes qui tenaient à eux, peut être un talent inné dans un quelconque domaine, bref, la petite voix qui lui disait que ceux sur qui il tirerait étaient des gens comme lui et Naki...

Bras levés, il atteignirent ensemble le bout du corridor. Arrivés à l’angle, des coups de feu puissants leur parvinrent du couloir de droite. Kori et Naki reculèrent, ils purent entendre une voix supplier, annonçant qu’il ne ferait plus rien de mal, mais une voix, plus sombre encore, lui promettant qu’il ne ferait plus rien du tout à partir de maintenant.

Sans plus attendre, les deux Quariens s'enfuirent vers le couloir opposé. Ils couraient à perdre haleine le long du corridor, les coups de feu lointains se frayant tout de même un chemin jusqu’à eux. Kori se remémorait le le schéma dans l’entrée, comptant les virage et les portes s’enchaînant autour d’eux, jusqu’à atteindre celle qu’il souhaitait. Sans réfléchir, il ouvrit la porte menant à la salle principale, l’espoir fou de retrouver leur pilote cognant dans sa poitrine.

Et ils le trouvèrent. Allongé au sol, le corps bardé de balles, du sang recouvrait le sol sous son corps inerte. Naki émit quelques sanglot derrière son frère. Face à eux, un groupe armé les regardait, de long sourire menaçant striant leur visage. Kori avait vu juste, le pilote était bien ici, là où il avait tout faux, c’était que ceux qui semaient la mort dans cette station seraient là aussi. Il repensa aux autres coups de feu qu'il avait entendu, espérant de tout son être que d'autres victimes de ces hommes viendraient à leur rescousse.

Kori pointa inutilement son arme, les larmes lui montaient aux yeux. Instinctivement, il se rapprocha de sa pauvre soeur derrière lui.
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeDim 05 Oct 2014, 15:26

Piettor resta plusieurs secondes le bras tendu, ses trois doigts entourant la crosse de son pistolet de facture Hahne-Kedar encore chaud. Le corps du mercenaire, ou pirate peu importe, devant lui avait été pris de légère convulsion à la seconde où la balle avait traversé son crâne, déchirant son système nerveux qui envoya des signaux d'urgences un peu partout dans le corps tout en s'éteignant pour toujours. Las, Piettor fit redescendre subitement son bras à ses côtés et se retourna. Il fit quelques pas et s'accroupit à quelques centimètres du corps du premier pirate de la salle. Il posa le plat de ses mains sur son casque et le lui enleva. Les yeux de l'humain étaient révulsés et un filet de bave mélangé à du sang coulait depuis sa bouche. Le Turien n'avait même pas besoin de vérifier son poul, son état montrait déjà qu'il était bel et bien mort. Sans aucun remord, Piettor pris la tête en main et commença à la bouger à droite et à gauche en quête de trouver un quelconque indice sur quel était ce groupe. L'homme, cheveux rasé et visiblement assez âgé, avait un phœnix rouge tatoué sur le côté du cou. Piettor, même si il ne connaissait pas beaucoup la culture humaine, reconnaissait cette créature qu'il avait déjà vu dans des documentaires sur, eh bien, la culture humaine. Cherchant dans sa mémoire, il lui semblait avoir entendu parler d'un groupe pro-humain portant cette emblème. Ce qui voulait dire que ce groupe était tombé dans le terrorisme de bas étage. Bien, cela le rassura dans sa prise de position face à cet menace. Ces hommes méritaient ce qui allait leur tomber dessus. Le cagoulé se releva dans un mouvement lent et tourna la tête vers la porte à sa gauche. Pendant un instant, il s’était sentis comme épier. Et il avait l'habitude de faire confiance à son instinct, ce dernier lui avait sauvé la vie et la mise à un nombre incalculable de fois. Ennemi ou allié, peu importe, il saurait bientôt qui était passé par là. Il se dirigea donc d'un pas ferme vers la porte de gauche de la pièce, enjambant au passage le corps du second pirate qui se trouvait dans cette pièce.

Il se positionna contre le mur à droite de la porte, encore fermée à ce moment-là. Serrant fermement la crosse de son arme de poing, il ouvrit la porte en cognant de sa paume l'interface murale se trouvant à quelques centimètres de là. La porte se scinda en deux et les deux parties rentrèrent dans les murs. Laissant place à un long couloir vide doté d'une intersection à son milieu. Piettor jeta un vif coup d'oeil depuis sa position. Visiblement, il n'y avait personne. Par contre, il entendit le son lointain d'hommes qui ricanaient.Pas de menace immédiate mais une menace non loin donc. Il entra donc dans le long couloir. Tout comme dans les autres, les tirs qui avaient ricochés ou qui s'étaient écrasés dans le faible blindage avait été masqué par une couche de peinture, pas encore sec dans ce couloir-ci. Arrivé à l'intersection, il pris le temps de se mettre à couvert contre le mur, se mettant très légèrement de la peinture sur le dos de son armure. Sa respiration et les battements de son corps s'accélérant petit à petit à cause de l'adrénaline, le Turien se rappela de ce petit vertige et cette petite euphorie qui lui prend à chaque bataille de ce genre. Rien que de penser à ça, il fut dégouter par son esprit pervers qui s'était habitué à une tel violence. Il n'avait toujours pas changé, il était toujours un monstre, une brute remplie de haine. Malgré lui, il soupira longuement. Puis finalement, il secoua la tête pour essayer de se reprendre. Si il était pris d'une absence comme ça en plein combat, cela causerait sa perte. Il serra plus fermement ses mains contre la poignet de son arme et jeta un coup d’œil vers le couloir à l'intersection. Le corridor était vide mais on entendait très bien les quelques mercenaires qui s'esclaffaient derrière la porte fermée, tout au bout. Il put entendre aussi quelqu'un sangloter. Ce simple son lui fit fermer les yeux. Voilà le début de sa nouvelle vie. Il pouvait devenir quelqu'un de mieux. Quelqu'un de bien. Il sortit de sa cachette et marcha de manière à faire le moins de bruit possible. Dans le couloir, on ne pouvait entendre qu'un léger "clomp clomp" à chacun de ses pas. Il arriva finalement au bout du couloir, levant son arme directement vers la porte. Il actionna l'ouverture de la porte en appuyant légèrement dessus et..


- Hun hun hun.. Alors les gosses, on as plus de carburant ? Et bien dés-

L'ouverture de la porte le coupa dans sa phrase. Un très imposant Turien aux yeux rouge vif se trouvait de l'autre côté, dépassant allégrement les deux quariens qui paraissaient minuscules devant lui.. Les trois mercenaires qui étaient devant les Quariens furent pris par surprise et prirent tous un air légèrement effrayé. Ils levèrent leur armes, l'un avait un simple Avenger, l'autre un fusil à pompe de qualité médiore et le dernier, un Mattock qui avait visiblement eu des jours meilleurs. Leur équipement était encore plus pourris que ceux des autres et vu leur réaction non professionnel, il était tombé sur les pires terroristes du groupe. Celui du milieu et qui parlait y'a une seconde et demi se prit une balle dans le crâne, suivis de celui portant le Mattock, il visa le dernier mais malheureusement, plus de munitions et il n'avait pas de cartouche thermique pour ce modèle. Merde. Instinctivement, il lui envoya le flingue au visage. Ce dernier se le prit en pleine gueule et recula légèrement,surpris, et lâcha sa prise sur le fusil à pompe. Cela donna juste assez de temps pour Piettor de s'avancer vers lui en passant à coté des Quariens, de lui donner un coup de poing latéral qui le fit se retourner vers la gauche. Piettor lui passa ensuite ses bras autour de sa nuque et tira d'un coup sec. Sa colonne ne fit pas le poids devant tant de force brute. Le Turien se trouvait maintenant dos aux deux Quariens, juste devant eux. Il tourna la tête pour les regarder. Son oeil rouge vif les scrutant. Ils avaient l'air effrayés.

- Prenez leur armes et suivez-moi. Dit-il avant de continuer sa marche vers la salle suivante.


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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeLun 06 Oct 2014, 22:20
Kori tenait ses bras serrés devant lui. Les trois mercenaires riaient face à eux. Ils se moquaient des deux pitoyables Quariens, pauvres petites choses tentant misérablement de se défendre. Les 3 hommes s’approchèrent d’un même pas, l’un face aux Quariens, les deux autres les contournant de chaque coté. Kori braquait son arme tour à tour sur chacun des mercenaires. Derrière lui, Naki en faisait de même, le corps collé à celui de son frère.
Kori tentait de se résonner, c’était tuer ou se faire tuer. Bien que, vu la situation, l’un ou l’autre des choix amènerai à la même conséquence : Se faire tuer.

Ils étaient beaucoup trop nombreux pour qu’eux deux, avec beaucoup moins d’expérience que les mercenaires, s’en tirent à si bon compte.
En face d’eux, l’homme souriait sournoisement en s’approchant.


- Hun hun hun...Alors les gosses, on a plus de carburant ?

Kori resserra la main sur la crosse de son arme, déterminé à agir, quitte à y passer, autant emporté un de ces salaud au passage et, qui sait, peut être offrirait-il assez de temps à Naki pour qu’elle s’échappe.

- Et bien, reprit le mercenaire, dés...

Un léger bruissement métallique survint derrière eux Kori et Naki. Tous les regards se dirigèrent vers la porte. A présent ouverte, un Turien gigantesque dans son encadrement, ses yeux rouge vif glaçant le sang, transperçant les organes de toutes personnes osant les croiser.
Le mercenaire leva son arme, la bouche grande ouverte, hagard, avant même qu’il n’est plus la refermer, un bruit sourd emplit l’air, et un trou pourpre apparu au milieu du crâne de l’homme à présent mort.

Naki cria de surprise à la détonation, puis tout s’enchaîna. Le Turien se déplaçait à une vitesse ahurissante, sans plus réfléchir, Kori et Naki s’accroupirent contre le comptoir. Kori maintenait toujours son arme, la levant inutilement alors que le Turien se débarrassait sans difficultés aucune de leurs assaillants. A l’instant ou leur sauveur brisa l’échine du mercenaire, les poils se hérissèrent sur la peau des deux Quariens. Sauveur, ça ne faisait aucun doute, néanmoins, Kori et Naki restaient pétrifié devant la violence qui venait de se dérouler devant eux.

Le Turien se retourna, Kori pointa son arme vers lui, plus par réflexe inutile, si le Turien avait décidé de se débarrasser d’eux, ils n’auraient même pas eu le temps de s’accroupir que leur cadavre auraient git à coté de leurs agresseurs. Visiblement peu inquiété par l’arme pointée sur lui, qu’il ne remarqua sûrement pas tant elle était inoffensive, il se contenta de parler d’une voix grave et retentissante.

- Prenez leurs armes et suivez-moi.

Il poursuivit sa marche vers la salle suivante. Le frère et la soeur se regardèrent un instant. Sans trop savoir à quoi s’en tenir.

- On ne va pas suivre ce type quand même ?? Chuchota Naki horrifiée par les événements récents.

- Et qu’est-ce qu’on peut faire d’autre ? Contra Kori sur le même ton. Il vient de nous sauver la vie !

- Il vient surtout de massacrer trois hommes de sang froid !

Naki s’appuya quelques instants sur le comptoir, refusant de regarder les tas de chairs mortes à leurs cotés. Kori s’approcha, la regardant droit dans le yeux à travers leurs casques respectifs.

- Naki...Ils n’auraient pas hésité à faire la même chose de nous s’il n’était pas arrivé.

Naki fixa son frère. Une partie d’elle-même étant d’accord avec lui, l’autre outrée par tant de violence.
Kori s’écarta, se dirigeant vers le corps inerte. Il prit possession du fusil à pompe, non sans un regard de dégoût pour le cadavre. Il ramassa également l’Avenger non loin de là, et le donna à sa soeur. Celle-ci le regarda sans trop savoir quoi en faire. Elle le prit tout de même, l’arme pesant lourd dans ses mains.

- Viens, dis Kori armant le fusil à pompe, son Predator rangé. On ferait mieux de se dépêcher avant qu’il ne soit trop loin.

Ils sortirent de la pièce, le Turien était déjà loin devant eux. Sans plus attendre, ils lui emboitèrent le pas en courant.
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeLun 06 Oct 2014, 23:37

Se faire pointer dessus par une arme à feu, ça n'est jamais agréable. Piettor venait à nouveau de le vivre. Lorsqu'il eu fini sa petite danse macabre avec les Terroristes du Phoenix,  il avait tourné son regard vers les deux jeunes Quariens. La façon dont il tremblotait montré très bien leur jeunesse car tout Quarien adulte avait préalablement passé son Pélerinage et avait donc appris les rudiments du combat et de la survie en milieu hostile. Ces deux bambins venaient très certainement de sortir du cocon qu'était la Flotte Quarie.. Oh.. C'est vrai. Qu'était Rannoch, la planète des Quariens et des Geths. Piettor, après la guerre, s'était posé la question de comment une guerre qui dure plus de deux-cent ans avait-t-elle pu prendre fin aussi rapidement. Bien entendu, dire que cet guerre avait terminé rapidement était tout sauf vrai, il ne savait pas pour les Geths mais un bon nombre de Quariens ne pourraient pas oublier les griefs et les morts passés en à peine douze ans. Piettor lui-même n'en avait pas été capable. Les deux Quariens avaient donc très probablement commencé leur Pélerinage il y a de ça quelques jours à peine. Et ils venaient déjà de tomber dans un traquenard. Un traquenard qui venait d'être déjoué par notre cher Turien, du moins en partie. Et le voilà, debout, les genoux légèrement pliés, devant ces deux Quariens, l'un deux le pointant avec son Predator encore tout propre.

Cette sensation d'inconfiance était toujours aussi terrible. Mais il ne pouvait leur en vouloir, son apparence avait été modulée pour devenir menaçante et effrayante. On ne pouvait le croire en si peu de temps. Seul une personne l'avait fait. Néanmoins, Piettor avait appris à lire dans le regard des gens et son expérience lui disait de ne pas s'inquiéter car ce Quarien ne ferait rien. Il était simplement tétanisé. Quelques secondes passèrent sans qu'un seul bruit soit entendu. Mais Piettor fut pris d'un sentiment qui n'annonçait rien de bon. Ses multiples meurtres ne pouvait pas rester inaudible et non remarqué aussi longtemps. Les pirates avaient sûrement du jeter un regard au moniteur vidéo pour connaitre sa position. Et ils ont du remarqué qu'il n'était plus seul. Il allaient envoyés assez de gens pour les arrêter. Et ça ne sera pas joli. Piettor leur demanda alors de s'équiper et de le suivre promptement. Marchant rapidement et sans précaution, le Turien massif s'avança rapidement jusqu'à une nouvelle intersection. Droit devant lui se trouvait la salle où il se trouvait il y a de cela deux minutes à peine.  Quand à sa gauche, elle amenait tout droit vers un couloir qui mène très certainement vers la salle principale de cette station labyrinthique. Piettor s'adossa au mur juste au moment de l'intersection et jeta un regard vif vers l'allée. Il n'y avait encore personne.  Il fit un signe du plat de la main au Quariens derrière lui pour leur informer qu'il souhaitait qu'ils ne bougent pas. Dés que cela fut fait, il se déplaça rapidement vers l'autre côté de l'intersection, toujours adossé au mur. Il épia de nouveau l'allée. Elle était encore vide et il n'entendait personne venir. Il fit alors signe au Quariens de faire la même chose que lui. Dés lors qu'ils avaient passé l'intersection où ils se seraient fait tirer comme des lapins, Piettor continua jusqu'à la porte à l'autre bout, porte qu'il ouvrit d'une main, l'autre tenant son Revenant. La porte se scinda en deux et coulissa à droite et à gauche et s'ouvrit sur la salle où se trouvait les troisièmes et quatrièmes pirates qu'il avait abattu. Néanmoins quelque chose n'allait pas. Les corps avaient été déplacés. Piettor n'eut besoin que d'une seconde pour se rendre compte de la situation.

Toujours aussi instinctivement, il roula sur le sol à l'intérieur de la salle et se tourna vers la porte d'où il venait de sortir. Un pirate se tenait juste à côté de la porte. Le Turien bondit vers lui, le genou en avant. Ce même genou vint s'écraser dans ce qui aurait permis au mercenaire de faire une descendance. Chose qu'il ne serait plus capable de créer à partir de maintenant. Le terroristes eut un soubresaut de surpris suivit d'un gémissement de douleur. Il lâcha son Revenant et vint écraser son poing dans le casque de son adversaire qui se brisa sur le coup. Ce dernier laissa s'échapper un cri étouffé de douleur au même moment où il commença à glisser contre le mur. A hauteur de son genou, sa tête qui devait déjà être boursouflé par le coup de poing se fit écraser par l'autre genou du Turien. Le pirate se laissa tomber sur le côté et sa vie prit fin lorsque son crâne se fit écraser par le pied mastoc de Piettor. Sans remord et sans regarder si les Quariens allaient bien, il s'accroupit et fouilla la ceinture à sacoche du cadavre. Il ne trouva qu'une grenade mais c'était exactement ce qu'il cherchait. Dés que les Quariens eut entrés les lieux, il ferma la porte et la bloqua en désactivant le système d'ouverture grâce a une surcharge produite par son omnitech. Piettor se releva rapidement et, serrant fermement la grenade dans sa solide poigne, se plaquant contre le côté de la porte par laquelle il était entré la première fois.

Environ cinq terroriste se trouvait à l'endroit de l'intersection, leur flingues braqués vers le couloir qui menait à l'autre intersection où étaient passés Piettor et les Quariens. Leur manque d'attention sera leur perte. Le Turien fit glisser la grenade dans le couloir jusqu'à ce qu'elle soit assez près de ces stupides pirates et... BOUM. L'explosion résonna dans tout les couloirs, les pirates furent calcinés et mis en morceaux par l'explosion à bout portante. Il n'avait même pas eu le temps de se rendre compte qu'ils avaient rejoint l'au-delà. Piettor s'avança rapidement jusqu'à l'intersection et vérifia le poul de chacun d'entre eux qui n'avait pas des membres en moins. Tous étaient morts dans l'explosion. Piettor jetta à un oeil à sa droite, vers la salle principale. Il se tourna alors vers les deux Quariens qui n'avait pas l'air très à l'aise devant tant de violence.


- Allez dans la salle de surveillance et faites comprendre aux pirates restants qu'ils devraient partir et changer de boulot si il veulent avoir une chance de vivre. Je m'occupe de chasser les récalcitrants.


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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeMer 08 Oct 2014, 19:37
Les deux Quariens avancèrent précipitamment vers la salle ouverte. Le Turien leur avait fait signe de rester su place, du moins ainsi que Kori et Naki avaient interprété ce geste. Cependant, les bruits de combat dans la salle adjacente leur fit presser le pas. Restait à savoir si c’était pour aider le Turien ou pour se rapprocher au plus près de sa protection.
Ils pénétrèrent dans ce nouveau couloir. Au sol, trois hommes se tenaient allongés, mort. L’un d’eux avait le crâne écrasé. Lori osa à peine regarder le cadavre.
Dès qu’ils furent entrés, le Turien ferma entrava la porte avec son omnitech, une simple décharge suffit.
Kori se tourna vers sa soeur, elle tenait fermement son Avenger nouvellement acquit. Le regard vide, tentant tant bien que mal de ne pas regarder les corps inertes.

- Ca va aller, le rassura Naki, ne t’inquiè...

Un soudaine détonation déchira l’air, une explosion qui fit trembler les murs de métal autour d’eux. Naki se retrouva au sol, complètement surprise, quant à Kori, il ne put s’empêcher de pousser un cri. Ils quittèrent la salle à la hâte, ce qu’ils virent les laissèrent abasourdi. Un véritable carnage s’étalait sous leurs yeux, un tableau de sang et de membres déchiquetés. Aucun des mercenaires ne semblaient avoir survécu et, au milieu de tout ces corps, le Turien se tenait debout.

- Allez dans la salle de surveillance et faites comprendre aux pirates restants qu'ils devraient partir et changer de boulot si il veulent avoir une chance de vivre. Je m'occupe de chasser les récalcitrants.

Kori referma la bouche, les yeux fixés sur le Turien, il hocha la tête, résigné. Il attrapa le bras de sa soeur et parti en trombe dans le couloir, laissant le Turien se débrouiller seul. Ce qui, visiblement, ne lui poserai aucun problème. Les images du carnage dansaient devant les yeux de Kori, mais il comprit vite qu’il valait mieux garder la tête froide s’ils voulaient rester en vie. Naki semblait complètement déstabilisée, bien qu’elle ne le montrait pas. Kori devait prendre en main la situation.

Ils coururent jusqu’à une intersection, ne sachant trop où aller, Kori cherchait désespérément un plan qui les guiderai vers la salle de surveillance. En espérant qu’ils ne soient pas nombreux sur place. Au détour d’un comptoir, le Quarien trouva ce qu’il cherchait tant. Bien, la salle n’était plus très loin. Naki observa le plan à son tour.

- Tu crois qu’il y aura quelqu’un ? Demanda-t-elle tout bas.

- Sûrement...Répondit son frère.

Ils marchèrent lentement vers leur destination, leurs armes prêtes à tirer sur quiconque attenterait à leurs vies.

- J’avoue avoir imaginé mieux comme premier séjour en tant que pèlerin...

- Moi aussi...Admit Kori. Maman nous avait prévenu que le monde en dehors de Rannoch était dangereux, mais de là à se faire attaquer à la première station...

Ils tournèrent sur la gauche, vérifiant à chaque intersection qu’aucun homme armés ne viennent à eux.

- J’ai peur...Avoua Naki à son frère.

Il lui passa la main dans le dos, se voulant le plus réconfortant possible.

- Moi aussi.

Bien sûr qu’il avait peur, mais en réalité, les événement faisait monter une adrénaline comme jamais il n’en avait ressenti auparavant. L’idée même de tuer quelqu’un le répugnait, mais risquer sa vie avait un coté effroyablement grisant. Toute cette action lui donnait, et ce pour la première fois, l’impression d’être réellement vivant. Mais pour combien de temps ?
La porte donnant à la salle de surveillance s’afficha finalement devant eux. Kori serra plus fermement son fusil à pompe récemment récupérer. Naki se plaça instinctivement sur la droite, Kori sur la gauche, comme leur père le leur avait appris. Ils se regardèrent et hochèrent la tête de concert. Ils étaient prêts. Prêts à tirer s’il le fallait, rien ne les obligeait à tuer, ils pouvait tout simplement viser au niveau des jambes pour l’immobiliser. Encore une fois, comme le leur avait enseigné leur père.

Kori actionna l’ouverture de la porte, sa main gauche soutenant le fusil en direction de la salle. Naki se tenait dos collé au mur, arme levée, la tête légèrement tournée vers l’intérieur. D’un geste commun, ils entrèrent, chacun surveillant un coin de la salle, le canon de leur arme balayant le moindre recoin, le moindre angle derrière lequel un intrus pouvait se cacher. La salle était large, face à eux de nombreux écran surveillaient chaque parcelle de la station. Sur l’un des écran, ils purent voir le Turien à l’oeuvre.

Il n’y avait personne. Ils baissèrent lentement leurs armes se sentant en sécurité.
A tort. Et à leurs dépens. Dans un cri, Kori sentit une force lui broyant le dos, il fut propulser en avant, le corps balloté contre les écrans. Malgré la douleur, il se borna à ne pas lâcher son arme. D’un geste rapide, le mercenaire qui venait de l’attaquer s’en prit à Naki, elle n’eut pas même le temps de relever son arme que l’homme se jetait sur elle, l’envoyant valser en dehors de la salle par la porte d’entrée.
Kori se retourna, l’adrénaline poussée à son maximum. L’homme se jeta à nouveau sur lui, tentant violemment de prendre possession de son fusils. Il semblait enragé, les dents serrés et les yeux à en sortir de leurs orbites, au travers brillait un instinct de survie sans borne. Le mercenaire était prêt à tout pour sauver sa peau, là dessus, aucun doute n’était possible. Kori tenta tant bien que mal de le retourner, tout en l’empêchant de s’emparer de son arme. Un violent coup de poing vint s’abattre sur le casque du Quarien. Par chance aucune fissure n’apparu sur la visière, néanmoins, le coup lui vrilla le crâne. Son regard devint flou, ses muscles mou. Un nouveau coup lui fut porter. Kori voyait ses rêves de pèlerinage s’envoler. Son voyage s’arrêterai ici, sans qu’il n’est pu vivre l’aventure dont il rêvait...Et Naki ? S’il y passait, elle finirait assassiner à son tour...

Il entendit sa soeur crier. Un cri de rage, il vit vaguement le visage de sa soeur au dessus de son assaillant, la crosse de son Avenger levée et, d’un coup bref et sans hésitation, elle abattit la crosse de son arme sur la tête du mercenaire. Profitant de l’occasion, Kori parvint à se libérer de son étreinte. Encore dans les vapes, il put tout de même se remettre droit, tandis que leur agresseur sautait violemment sur sa soeur. Elle se débattait de toute la force dont elle était capable. Tentant vaillamment de frapper le mercenaire. Kori n’hésita pas une seconde, il se sépara du fusil à pompe, trop imprécis, saisit son Predator et visa.
Le tir résonna dans toute la pièce, le mercenaire hurla, reculant d’un pas avant de s’écrouler au sol, les mains en bandeau sur sa cuisse.

Sans réfléchir, Naki décrocha un ultime coup de pieds en plein visage de l’homme qui, quelques secondes auparavant, tentait de mettre fin aux jours de son frère. L’homme tourna de l’oeil, inconscient.
Fouillant rapidement les lieux, Kori mit la main sur ce qui lui permis d’entraver les membres du mercenaire.
Naki s’installa sur un des sièges. Ils avaient la respiration haletant, les muscles tremblant, des larmes leurs montaient aux yeux. Le contrecoup des événements. Mais ce n’était pas des larmes de tristesse, plutôt toute la tension qui s’évacuait par leurs yeux. Ils se regardèrent puis, comme un soupape lâchant tout l’air qu’elle contenait, ils éclatèrent de rire. D’un rire bruyant, sincère.

- On peut dire qu’on l’a pas loupé celui là ! Plaisanta Kori incapable de s’empêcher de rire.

- Je les attend les mercenaires ! Qu’ils viennent !

Naki riait aux éclats. Leur voyage ne commençait pas mal. Il commençait, tout simplement.
Kori s’empara du micro sur le bureau aux pieds des écrans. Il actionna la transmission à travers toute la station, puis tendit le micro à sa soeur, un sourire audacieux sur les lèvres.
Naki s’en empara vivement.

- Avis à tous les mercenaires qui serait encore sur place. Annonça-t-elle d’une voix déterminée. Vos copains ont vus leurs jours se terminer plus tôt que prévu. Si vous ne voulez pas qu’il en arrive de même pour vous, partez !

Elle sourit et Kori s’approcha de sa soeur jumelle.

- Pour information, un Turien se ballade dans la station, il vaut mieux pour vous que vous que vous quittiez les lieux avant qu’il ne vous trouve. Bon courage !

Il coupa la communication. Récupéra son fusil à pompe. Ils sortirent de la salle de surveillance, résolu à en finir avec cette histoire.
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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 15:31
Piettor resta quelques secondes à observer de ses yeux rouges vifs, les jeunes Quariens dont le Pélerinage avait commencé de manière assez explosive. Il avait peut-être l'air très dur, rude mais c'était une nécessité pour garder la tête et le sang-froid. Un moment de distraction, un seul, et ce ne serait pas lui qui en paierait le prix, mais ces deux jeunes Quariens. Et il ne pouvait pas laisser cela arriver, laisser encore des gens mourir à cause de lui. Sauver ces enfants était le début de son chemin vers la rédemption. La salle de surveillance, étroite et pas facile à trouver, serait l'endroit où ils seraient le plus protéger. D'autant plus qu'ils auront accès à un attirail de caméras et de micros leur permettant de voir chaque petit tressaillement dans le décor et d'entendre chaque sifflement, aussi petit et sourd soit-il. Ils seront les yeux et les oreilles de la station en quelque sorte. Oui, là-bas, ils seront en sécurité. Piettor leur demanda donc de s'y rendre et de délivrer un avertissement aux pirates restants. Devant lui, les Quariens hochèrent tout deux la tête après avoir digéré ses propos. Notre Turien cagoulé hocha sa tête à son tour et les regarda s'enfoncer dans le couloir à coté. Il se détourna dés qu'ils eurent refermer la porte du couloir derrière eux, attrapant la crosse de son Revenant pour s'armer de celui-ci. Ceci fait, il s'avança prudemment le long du couloir menant vers la salle principale ainsi que centrale de cette station labyrinthique. Lorsqu'il fut arrivé au bout du corridor, il se positionna près du mur de gauche de manière a éviter une salve précise et mortelle. Il porta son arme à sa hanche à l'aide de sa main droite et appuya sur l'ouverture de la porte à l'aide de son autre main.

La porte coulissa et dévoila un spectacle on-ne-peut-plus macabre. En effet, la pièce était remplis de corps plus ou moins empilés à différents endroits de la pièce, le reste étant en désordre complet. Les corps étaient en partie déshabillés pour la plupart et complétement nu pour d'autre. Généralement des femmes, ce qui rendait la chose encore plus dégoutante. Il y avait des humains, turiens, galariens, volus, tout comme il y avait des asaris et des butariens. Ils faisaient très certainement partie des vaisseaux marchands et vagabonds qui étaient venu se poser à cette station en quête de carburant, malheureusement ils n'y trouvèrent que la mort. Mais le plus horrifiques dans cette scène était le fait que tout ces corps avaient été laissés à pourrir. Chaque corps montrés des signes ça et là de putréfaction. Tous avait les yeux révulsés et enfoncés. La plupart avait les lèvres gercées et retournées. Environ la moitié était au point de la perte de cheveux et de peau à différentes parties du corps. Une odeur à faire vomir ses tripes régner dans l'air. La simple pensée de cet endroit pourrait faire vomir et s'évanouir les trois quarts de la population galactique. Piettor avait été entrainé pour être glacial et sans peur, néanmoins il ne put s'empêcher d'avoir un haut le coeur qui lui demanda quelques secondes de reprise en main.  Cela étant fait, il posa un pied à l'intérieur de la pièce, suivis d'un autre et encore d'un autre. Mais ça s'arrêta-là. Car il se fit attraper fermement le bras droit et au moment où il voulu utiliser son bras libre pour riposter, il se le fit attraper aussi par une bonne poigne. Un homme visiblement assez robuste, sans casque mais en armure, sortis de sa cachette et s'avança lentement vers lui en applaudissant de manière visiblement sarcastique. Ses traits asiatiques se tendirent lorsqu'il commença a parler dés lors qu'il fut à moins d'un mètre de lui.


- Alors.. Tu crois vraiment que je vais te lai..

L'humain, qui devrait très probablement être le chef de cette petite opération terroriste, n'eut pas le finir sa phrase lorsqu'un puissant coup de genou vint s'écraser sur le petit bout d'armure qui protéger ses parties intimes. Ses testicules se faisant violemment écrabouiller, il ne put s'empêcher de tituber en arrière avant de tomber à genoux, ses mains tentant de le protéger de cette terrible douleur. Piettor garda son pied en l'air et en même moment, il empoigna le poignet de l'homme à sa droite et le jeta avec force contre le sol. Sa tête rebondit sur ce dernier juste avant que son cou se fasse briser par le plat du pied qui vint se rabattre sur sa gorge peu protégée. Ensuite de quoi, Piettor activa son Omnitech qui créa au même moment une fine fibre solide et coupante sur ses contours. Cette Omni-lame pris à peine une seconde pour rejoindre le cou, à nouveau, du dernier pirate apeuré par la scène dont il devait assister, impuissant. Il put apercevoir ses dernières secondes de consciences quand il tenta de retirer la lame qui venait de lui trancher la gorge. Ce réflexe dura un instant avant qu'il s'écroule lamentablement au sol. Avec une froideur d'esprit totale, notre cagoulé vint attraper le chef des terroristes par l'arrière du col et le traina un petit mètre jusqu'à un bureau. Là, il le souleva et écrasa à plusieurs reprises son visage sur le rebord. Pour en finir définitivement avec cette menace, il posa sans aucune douceur le menton de sa victime sur le bord du bureau. Ils recula de quelque centimètres et écrasa son pied sur le cou ui se fit partiellement tranché par le rebord dans un bruit de déchirement particulièrement horrible. Il était maintenant on-ne-peu-plus mort. Environ une minute plus tard, un léger crissement aigu s'échappa des hauts-parleurs. Dés que ce dernier prit fin, on pu entendre une voix féminine camouflée par un masque respiratoire, une voix typiquement Quarienne. Cela devait être la petite jeune qui suivais partout l'autre Quarien.

- Avis à tous les mercenaires qui serait encore sur place. Vos copains ont vus leurs jours se terminer plus tôt que prévu. Si vous ne voulez pas qu’il en arrive de même pour vous, partez ! Pour information, un Turien se ballade dans la station, il vaut mieux pour vous que vous que vous quittiez les lieux avant qu’il ne vous trouve. Bon courage !

A mi-chemin de l'annonce faites au mercenaires restants, l'autre Quarien avait pris le micro. Leur complicité démontré qu'ils devaient sûrement être frêre et soeur, ou copain-copine au choix. Piettor doutait qu'il restait encore des mercenaires. Il avait tout de même tués environ douze hommes et cet acte terroriste était plutôt mineure. Il fut assez surpris lorsqu'il entendit le bruit d'un vaisseau qui activa son moteur SLM pour fuir le plus rapidement possible cette station où la mort régnait. C'était donc bel et bien fini, ils les avaient fait fuir. Sans faire gaffe au corps, notre cagoulé préféré parcourra la pièce à la recherche d'un bidon de carburant. Il en trouva et pas qu'un. Un bon paquet de ces bidons étaient entreposés dans une petite pièce remplis d'étagères. Tous était classés selon le carburant qu'ils contenaient. Le Turien s'avança jusqu'à l'étagère qui le concernait et pris un bidon sous chaque bras et dans chacune de ses mains. Au total de quatre bidons. Il ressortis de la salle et s'avança jusqu'à son Revenant encore à terre. Il posa le bidon dans sa main et sous son bras gauche pour prendre son arme fétiche et la poser sur  sa plaque magnétique dans son dos. Il reprit les deux bidons et vu arriver les deux Quariens. Il continua sa marche et passa près d'eux sans vraiment les regarder.

- Votre pilote est mort. Je vais à la Citadelle, si vous voulez venir, suivez-moi.

Visiblement, ils décidèrent de le suivre. Ils retraversèrent ensemble chaque couloirs qui mène à son vaisseau. Piettor marcher d'un pas assez pressé. Il ne voulait plus rester sur cette station où il avait fait coulé le sang tel une machine de guerre. Quand il sera a la Citadelle, tout pourra commencer. Enfouis dans ses pensées, il n'écoutait pas les deux Quariens qui parlotaient derrière lui. Une fois arrivé, il ouvrit son sas et attendit quelques secondes le temps que l'atmosphère se confonde. Ensuite de quoi, il se dirigea vers le moteur où il y épuisa tout les bidons. Une minute plus tard et il était de retour au commandes. Son vaisseau n'était pas vraiment spacieux mais il lui avait toujours fait l'affaire. Il pris position sur son siège et tourna la tête l'espace de quelques secondes, observant les deux jeunes Quariens. Puis il activa l'engin et ajusta la destination. Le vrombissement du moteur s'éleva et l'engin fut partis en quelques mili-secondes.
Kori'Penyo Nar Tarek

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MessageSujet: Re: Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch]   Dans l'espace, personne ne vous entendra tirer [Libre/Nyla Lirantch] Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 17:19
Les deux jumeaux quittèrent la salle de surveillance, laissant le mercenaires attaché au sol, non sans quelques remords. Il rejoignirent rapidement le couloir, toujours aux aguets, où ils avaient quittés le Turien. En chemin, il discernèrent vaguement le bruit d'un moteur.

- Tu crois que se sont les mercenaires ? Demanda Naki.

- Je pense...J'espère surtout que ce n'est pas le Turien !

Espérant de tout cœur que celui qui les avait sauvés ne soit pas partis seul, il accélérèrent le pas. Le coeur battant dans leurs poitrines, l'adrénaline n'avait pas encore diminuée et les deux Quariens, bien que remontés depuis qu'ils avaient quittés la salle de surveillance, ne pouvaient s'empêcher de paniquer en pensant qu'un autre individu (Ou même un groupe !) pouvait se présenter à tout moment pour le barrer la route.
Ce fut malheureusement ce qui se produisit. Alors qu'ils couraient, un homme tenta de leur tirer dessus. Naki cria sous la surprise, baissant la tête pour éviter les balles qui fusaient dans leur direction. Ils poursuivirent leur route, tirant à l'aveuglette en espérant toucher leur cible. Les détonations leurs vrillaient le crâne. Mais à aucun moment il ne s'arrêtèrent de courir. La vue d'un mercenaire les confortèrent dans l'idée que le Turien aurait très bien pu mettre les voile sans eux. Il n'avait pas vraiment l'air amical malgré le fait qu'il leur avait sauvé la vie...

Et pourtant, arrivés au croisement, ils le virent. Le Turien cagoulé avançait d'un pas pressé dans leur direction. Il transportaient plusieurs bidons d'essence et sa combinaison présentait quelques traces de sang, souvenir des actes récemment produits.

Sans même les regarder, il s'adressa aux Quariens.

- Votre pilote est mort. Je vais à la Citadelle, si vous voulez venir, suivez-moi.

Sans même leur laisser le temps de s'entendre sur la question, il partit vers son vaisseau. A vrai dire, Kori et Naki n'avait pas besoin de réfléchir. Ils étaient seuls sur cette station, ô bien sûr il y avait de nombreux vaisseaux à disposition, mais aucun ne sachant piloter, leur pèlerinage se serait vite terminé, écrasé contre un quelconque objet flottant dans l'espace passant à leur portée. Aussi, ils suivirent le Turien.

Kori jeta un derniers regards en direction du couloirs vide de cette station infernale.

- On peut dire que notre pèlerinage commence mal...Annonça le Quarien.

Naki s'approcha de lui, une main posée sur son bras.

- Il commence tout court Kori.

Elle lui sourit, comme elle avait l'habitude de le faire. Kori se retourna, suivi par sa soeur.

- On ferai mieux de se dépêcher de le suivre, au cas où lui prendrait l'envie de partir sans nous !

Ils accélérèrent le pas, la voix de Naki hachée par l'effort.

- On ne sait même pas on va !

- On s'en fiche ! On y va et puis c'est tout !

Ils rirent de bon cœur. Prêt à poursuivre leur voyage. Ils pénétrèrent dans le vaisseau du Turien, ils finiraient bien par connaître leur destination.
Le moteur démarra, le vaisseau tout entier trembla sous l'effet de mouvement, emportant les deux Quariens loin de cet endroit maudit.


Dernière édition par Kori'Penyo Nar Tarek le Dim 12 Oct 2014, 20:46, édité 1 fois
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