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Nehlius Vindim Membre
| Sujet: Un aller sous la surface Dim 03 Aoû 2014, 22:01 | | | ► Intervention MJ : Non █ Date : Juin 2199 █ RP Tout public / RP Violent◄ Nehlius Vindim ♦ Adrien Annaz La vie sur la Citadelle était somme toute assez peu palpitante. La routine quotidienne s'était rapidement installée entre mon appartement impersonnel au possible et son cabinet où se succédaient les maladies courantes. J'avais eu mon quota d'action durant la guerre contre ces fichus Moissonneurs et la pause après celle-ci avait été on ne peu plus appréciée. Cependant le statut de médecin militaire sur le terrain apportait une chaleur et une vie rythmée qui avait également ses attraits. Un grand nombre de militaires comme de civils pourraient juger étrange d'apprécier une vie rythmée par les blessures graves, les déplacements incessants, le danger et même la mort mais je trouvai dans cette vie-là bien plus de satisfaction et d'impression d'exister que dans nulle autre. Aussi c'est avec un peu de surprise et une légère excitation qu'on m'informa que mes services étaient requis dans les Secteurs inférieurs de la capitale, connus pour être le théâtre de la plupart des éxactions commises depuis sa quasi totale destruction. Peu de détails me furent fournis quant à la raison de mon envoi sur place si ce n'est qu'il s'agissait d'une rixe entre gangs des bas-fonds qui avait fini par toucher indirectement plusieurs passants. A ma question portant sur le choix de ma personne pour cette excursion, on me répondit qu'au vu de mes états de services et de mon habilité à traiter les maux de différentes races, j'étais le plus à même de m'y risquer au lieu de mettre en danger un médecin compétente mais inexpérimenté quant aux troubles éventuels pouvant être rencontrés. Aussitôt dit, aussitôt fait. je sortis de l'hôpital enportant avec moi le nécessaire afin de palier aux urgences et appelai une navette afin de me rendre chez moi pour me préparer à ma petite excursion dans les Secteurs. Regrettant de ne pas avoir le temps de prendre une douche, je me résolus à m'équiper sur le champ de mon ancien matériel militaire se limitant à un générateur de bouclier de moyenne intensité ainsi que d'un pistolet de facture Predator m'ayant été remis comme moyen de défense limité durant mes rares missions en extérieur. Le bout de métal me parut plus lourd que dans mes souvenirs et il me fallut un peu de temps pour me réhabituer à sa prise en main mais les souvenirs comme les habitudes ont la vie dure. Passant ma blouse blanche, insigne de ma fonction, sur mes vêtements, j'empoignai mon paquetage et repris la navette en direction des Secteurs inférieurs. Une fois arrivé sur place, je ne pus que constater le délabrement encore plus important que dans mon souvenir de cette partie de la Citadelle. Les beaux quartiers ainsi que la majeure partie de la Surface et des zones commerciales avaient été dans la majeure partie totalement rénovés mais tout n'était finalement pas aussi reluisant une fois qu'on en grattait la couche de vernis... J'observai les passants à la tête baissée, traçant leur route rapidement et sans détour. Occupés ? Abattus ? Craintifs ? Peut-être un peu de tout cela à la fois. Me guidant grâce aux indications m'ayant été fournies, je pus trouver sans trop de mal le lieu de l'affrontement où s'attroupaient encore quelques hommes à la mine patibulaire et à la conversation bruyante. Humains pour la plupart. Je notai également un krogan ainsi qu'un Turien aux tatouages faciaux bordeaux. Badauds ou membres du gang vainqueur ? Sur mes gardes, je m'approchai avec à la main le nécessaire médical visiblement le bienvenu au vu du nombre assez conséquent de corps sur le sol. Vu que je devrais de toute façon me confronter au groupe restant pour atteindre certains blessés, je décidai de m'avancer vers eux les deux mains en évidence pour prouver mes intentions pacifiques. L'un des humains à la peau sale et aux traits tirés m'apperçut et me désigna d'un signe de tête à ses camarades. Je pus entrevoir le doux scintillement du métal avant de me retrouver abordé par un des malfrats suivi de près par le Krogan. - Qu'est-ce que vous v'nez fout' par ici vous ? On vous envoie faire le ménage derrière nous ?- On m'a envoyé ici pour aider ceux qui peuvent l'être. Plusieurs gens ont été blessés et nécessitent des soins urgents.Le rire cassé de l'homme en face de moi fut sa réponse. Aussitôt je me retrouvai ceinturé par le mastodonte, le souffle coupé, les bras le long du corps, menaçant de me rompre les os au moindre effort supplémentaire de sa part. - Hé les gars ! Cet enfoiré de piaf veut soigner les morts ! Ca existe au moins un médic Turien ? Moi je dis que ça sent la putain de taupe !
Décidemment, j'avais perdu mes réflexes. Sachant que me débattre était inutile et rajouterait à mon inconfort, je cherchai un moyen de me sortir de cette situation épineuse sans y laisser un bras. Je pourrais me servir de mon omni-lame mais je savais que je n'aurais aucune chance par la suite d'en réchapper vivant. Mon seul espoir était de leur faire entendre raison ou de prier une intervention spirituelle. |
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Adrien Annaz AdministrateurMessages : 8542 Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam
| Sujet: Re: Un aller sous la surface Mar 05 Aoû 2014, 22:45 | | | Installé à une table au Purgatoire, Adrien sirotait un Temple de Thessia. Autour de lui, une poignée de ses hommes décompressait avec lui. Après plusieurs mois sur diverses colonies, lui et son équipe étaient enfin en permission. Bien évidemment, ils fêtaient ça dans la « boite à soldats » de la Citadelle. Tous savaient qu’ils n’allaient plus avoir de vacances avant un long moment, à moins de se faire blesser au combat. Sort que personne ne souhaite, bien évidemment, même si tous se plaignent du manque de vacances. Cela dit, pour ces hommes habitués à se battre, l’ennui pouvait vite arriver, et le besoin d’action leur faire faire des actes idiots. Ils n’allaient cependant pas avoir le temps de s’ennuyer. L’omni-tech d’Adrien vibra, lui signalant un nouveau message. S’écartant de ses hommes, il le consulta vite fait. Grimaçant à l’idée de ce qui l’attendait, il se retourna face à la table, vida son verre et pris la parole.
« Messieurs, les vacances sont finies. On a besoin de nous dans les Secteurs inférieurs. Je vous laisse une minute pour finir vos verres. Après, direction la caserne pour chercher l’équipement. On se retrouve dans quinze minutes aux navettes. »
Après être allé chercher son propre équipement, comprenant son armure, son pistolet Carnifex et son Avenger, Adrien attendit le reste de son équipe au terminal des navettes. Ils arrivèrent ensemble trois minutes après qu’Adrien sois arrivés. Un soldat parti réquisitionné deux navettes pour le trajet, et les six hommes prirent position. Une dizaine de minutes plus tard, ils arrivèrent à leur terminus. Laissant les navettes au terminal, ils partirent en direction de la zone indiquée sur leurs omni-tech, situé à une dizaine de minutes de là. Autour d’eux, les badauds gardés la tête baissés, pour ne pas dire ouvertement hostiles en voyant le logo sur l’armure des soldats. La présence de soldats dans les bas quartiers de la Citadelle n’est pas une chose bien vue par les habitants, habitués à régler leurs problèmes eux-mêmes. D’un certains points de vue, les bas quartiers ne sont guerres mieux que certaines zones d’Oméga…
Les omni-techs n’indiquaient plus qu’une dizaine de mètres à faire. Sur les nerfs depuis leur arrivée, la tension monta encore d’un cran. Ils ignoraient sur quoi ils allaient tomber, et l’inconnu à tendance à stresser les soldats. Et avec raison. A peine arrivés en vue des lieux du combat, ils virent un Krogan et une bande d’Humains prendre à parti un Turien en blouse blanche. Faisant signe à ses hommes, Adrien s’avança pendant que le reste des soldats se déploya autour de la petite foule regroupée. Jouant des coudes, il se fraya un chemin jusqu’au cœur du problème, et posa la main sur l’épaule du Krogan.
« Tu ferais mieux de te calmer, mon gars ».
Comme il l’avait deviné, le Krogan n’aima pas particulièrement être pris à parti de cette manière, et dans un même mouvement, lâcha le Turien et essaya de mettre une bonne droite à Adrien. L’ayant anticipé, il se baissa, et de sa main libre, sorti son Carnifex qu’il pointa sur le torse du Krogan. Celui-ci s’arrêta net en sentant la pression de l’arme. Autour de lui, les deux autres Humains firent un pas pour venir à son secours, avant d’être arrêtés par les soldats ayant contournés la foule. A l’extérieur du cercle, les trois derniers soldats se tenaient prêt au cas où d’autres téméraires voulaient se joindre au problème. Constatant l’impasse, le Krogan grogna en s’écartant d’Adrien. La foule s’éparpilla rapidement en voyant que les armes commençaient à être tirées, ne laissant sur place que les blessés et les agresseurs du Turiens. Ceux-ci avaient perdus leurs ardeurs, et s’écartaient aussi petit à petit de la zone. Avec un dernier regard haineux pour les soldats de l’Alliance, ils laissèrent derrière eux les lieux de l’affrontement. Adrien regarda le groupe quitter les lieux, puis se tourna vers le Turien.
« Donc, vous êtes le médecin ? Vous avez du boulot on dirait. Faites votre travail, on va faire en sorte que vos nouveaux amis ne reviennent pas. Cela dit, je suis d’accord avec eux, c’est rare de voir un Turien médecin ».
Autour de lui, les soldats se mirent en position. Ils s’installèrent autour des corps blessés, assez loin pour ne pas gêner le médecin, et assez près pour réagir en cas de besoin. Tournant le dos aux victimes, ils surveillaient les environs pour prévenir tout type de danger. Pour sa part, Adrien resta aux cotés du médecin pour l’assister ou pour calmer l’un des blessés potentiellement dangereux. |
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Nehlius Vindim Membre
| Sujet: Re: Un aller sous la surface Jeu 07 Aoû 2014, 18:06 | | | Obligé de subir les quolibets de celui qui apparaissait comme le chef des malfrats, j'hésitai une fois de plus à me dégager par la force. Aucune intervention n'était à espérer de la part des passants, bien trop effrayés pour ne serait-ce que penser à s'opposer à cinq homme armés. C'est donc avec autant de surprise que le Krogan qui me broyait le dos que je vis s'avancer un soldat humain arborant le symbole de l'Alliance sur le plastron de son armure. Levant les yeux au ciel, je remerciai les esprits pour l'intervention. Aussitôt je fus brutalement relâché par la bestiasse qui me retenait et sortis aussitôt mon Predator de son étui, le pointant sur les humains qui l'accompagnaient.
A peine m'étais-je rétabli que j'aperçus que mon nouvel allié n'était en réalité pas seul et qu'une demi-douzaine de soldats de l'alliance encerclaient le petit groupe pendant que celui qui était venu à mon aide pointait son arme sur le torse du krogan. Un recoin de mon esprit ne put qu'admirer la rapidité avec laquelle il avait neutralisé le mastodonte et je me fis note de ne pas sous-estimer un soldat de l'Alliance à l'avenir. Avec un grognement, le krogan tourna les talons et s'en fut avec sa clique, laissant mon corps se détendre un peu et me permettant d'observer autour de moi les soldats se mettre en place, formant un périmètre de sécurité.
Frottant mes membres légèrement engourdis, et cherchant à récupérer mon matériel ayant chu près du chef probable de l'escadrille, je pus détailler plus avant mon "sauveur". Enfin... Pour ce qu'il y avait à détailler. Si ce n'est qu'il était de taille normale pour un humain et que pas une parcelle de peau n'était couverte par son armure et son casque aux couleurs de l'Alliance. me redressant, je hochai la tête à sa question et ris brièvement à sa remarque, produisant un son proche du grondement.
- Heh. Je suppose que oui. Ce n'est pas une carrière que beaucoup de mes congénères embrassent je suppose. Dans tous les cas, je vous remercie de votre intervention. Cela dit, si il est rare de rencontrer un médecin Turien, il n'est pas commun non plus de voir une descente de l'Alliance dans les Secteurs inférieurs. Qu'est-ce qui vous a amené ici ?
Sans perdre de temps, je me mis en quête du premier corps. Celui-ci était mort. Une balle dans le crâne. Regardant autour de moi, je cherchai les autres et les vis éparpillés. Je me dirigeai aussitôt vers le suivant et, avec une grimace de contrainte, je fis signe au soldat en charge.
- Pourriez-vous rassembler les blessés s'il-vous-plaît ? Je sais que ce n'est pas votre travail mais je gagnerais vraiment en efficacité si je n'avais pas à les chercher pour définir mes priorités.
Celui-ci gémissait, de nombreuses marques de coups marbrant sa peau. Plusieurs os étaient surement brisés et le sang couvrait l'étendue des dégâts. Commençant à nettoyer ses plaies, l'homme ouvrit les yeux et se mit à se débattre violemment. Bloquant l'un de ses bras sous mon genou, j'attrapai une seringue emplie de sédatif et lui empoignai l'autre bras pour le lui administrer. L'effet ne tarda pas et son corps se ramollit sous moi. Avec un soupir je me remis à ma besogne, captant la silhouette du soldat du coin de l'oeil.
- Au fait, comment vous nommez-vous ? Que je sache qui remercier à l'avenir. |
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Adrien Annaz AdministrateurMessages : 8542 Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam
| Sujet: Re: Un aller sous la surface Mar 12 Aoû 2014, 20:48 | | | Tandis que le Turien se relevait, Adrien vérifiait les personnes à terre. Aucun d’entre eux ne semblait en état de présenter le moindre danger, mais la prudence était de mise dans les Secteurs Inférieurs. Aucun d’entre eux ne semblant représenter le moindre souci, il se détendit. Une fois debout, le Turien rit de la remarque d’Adrien avant de lui répondre
- Heh. Je suppose que oui. Ce n'est pas une carrière que beaucoup de mes congénères embrassent je suppose. Dans tous les cas, je vous remercie de votre intervention. Cela dit, si il est rare de rencontrer un médecin Turien, il n'est pas commun non plus de voir une descente de l'Alliance dans les Secteurs inférieurs. Qu'est-ce qui vous a amené ici ?
Souriant sous son masque, Adrien admira le mental du Turien. Même si tous ses congénères étaient faits du même bois, il s’attendait à voir le médecin choqué par l’attaque, ou par le fait qu’on s’en soit pris à un non-militaire. A la place de quoi il reprenait sa besogne comme si de rien était, et en blaguant. Saluant intérieurement le self contrôle du médecin, Adrien répondit.
« Il semblerait que je sois là pour vous. J’ai reçu un message sur mon omni-tech m’indiquant que je devais me rendre ici afin de veiller sur un médecin envoyé après une bagarre de gang. Il semblerait que ce sois un peu plus qu’une simple bagarre, et que le SSC n’ait pas eu envie de se déplacer... »
Observant le ballet du Turien en même temps, Adrien constata que la plupart des victimes n’auraient pas besoin de soin, mais d’une intervention divine. Voir d’un sac mortuaire pour quelques uns. L’affrontement avait été apparemment impitoyable, et même si le médecin semblait compétent, il n’avait pas l’air d’être un faiseur de miracles. Celui-ci se pencha sur un nouveau corps, ses outils à la main, avant de tourner la tête vers Adrien.
- Pourriez-vous rassembler les blessés s'il-vous-plaît ? Je sais que ce n'est pas votre travail mais je gagnerais vraiment en efficacité si je n'avais pas à les chercher pour définir mes priorités.
Faisant signe à deux de ses hommes de venir l’aider, ils mirent d’abord de coté les morts, afin de dégager le passage. Les muscles bandés, tentant d’être le plus délicat possible, ils rapprochèrent les blessés les moins graves du Turien. Les autres, plus grièvement touchés, ne furent pas déplacer de peur d’aggraver leurs problèmes. Un blessé dans les bras, il tourna la tête vers le Turien quand il lui posa une question, et attendit d'avoir posé son fardeau avant de répondre.
Adrien Annaz, de l’Alliance, comme vous avez pu le constater. Et inutile de me remercier, je n’allais pas laisser des types poignarder quelqu’un devant moi.
En silence, les trois soldats continuèrent de rapprocher les corps du médecin. Ce n’était pas une tâche facile à cause des risques du transport, même sur quelques mètres, mais ils firent de leur mieux pour faciliter la tâche du médecin. Adrien ne regardait pas le Turien. Même si il était capable de tuer des gens ou d’observer des cadavres, la vue d’un corps se faisant recoudre avait tendance à être insupportable pour lui. Après une vingtaine de minutes de travail, Adrien prit le temps de jeter un œil autour de lui. Les soldats de garde étaient toujours aux aguets, le médecin au travail, et les soldats reconvertis en aide-soignant continuaient à transporter les corps et aider du mieux possible le Turien. Adrien fit un petit tour vers les gardes afin de vérifier qu’ils n’avaient pas vu de choses particulière. Tous lui firent le même topo, à savoir une augmentation du nombre de personnes dans les environs depuis quelques minutes. Adrien réfléchit en retournant vers les blessés, après avoir demandé aux soldats de le prévenir si quoi que ce sois d’étrange arrivait. Il était possible que ce sois simplement les habitants qui reviennent vers les lieux du combat une fois le danger passé. Ou quelque chose de plus dangereux. Par précaution, il envoya un message sur son omni-tech, et retourna auprès du médecin. Il se remit au travail, inquiet de la tournure des événements. Et quelques minutes plus tard, son inquiétude fut justifiée lorsque l’un de ses soldats lui rapporta que des hommes armés se dirigeaient vers eux. Adrien ordonna à ses hommes de se replier, puis se tourna vers le Turien.
J’espère que vous savez utiliser une arme, car nous avons des visiteurs. On a quelques minutes avant qu’ils soient là, alors faites en sorte que les blessés soient écartés du champ de bataille. On va essayer de les retarder.
Epaulant son arme, Adrien parti dans la rue par laquelle les hommes armés arrivaient. Ses six hommes à coté de lui. Il espérait ainsi impressionner un minimum les nouveaux arrivants, voir qu’ils repoussent l’attaque. Une petite délégation d’hommes s’approchèrent des soldats. L’homme au milieu pris la parole. « Vous n’avez rien à faire ici. Vous et le Turien quittez la zone immédiatement et on vous laisse partir. Personne d’autre. Mais je suppose que vous ne voulez laisser personne derrière vous… » Devant le silence d’Adrien, l’homme eut un sourire menaçant. « C’est bien ce que je pensais. Tant pis pour vous. » Dans le même mouvement, l’homme sorti un couteau et tenta de poignarder Adrien qui était en face de lui. Il s’écarta et sorti sa propre lame avant de l’enfoncer dans la poitrine de l’homme en extension. Les soldats à coté d’Adrien levèrent leurs armes, coupant l’envie aux hommes en face d’eux de répliquer. Ils reculèrent doucement, puis prirent la fuite en direction de leurs alliés. Les soldats firent demi-tour et se dépêchèrent de retourner vers le Turien et les blessés.
« Vous êtes prêt ? Le spectacle ne va plus tarder à commencer » |
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Nehlius Vindim Membre
| Sujet: Re: Un aller sous la surface Mer 27 Aoû 2014, 23:53 | | | Le patient gémissait sous lui, se tordant sous l'effet de la douleur lancinante que causait la balle qu'il avait reçue dans l'abdomen. Certes j'avais endormi localement le bonhomme mais les dégâts internes qu'avaient pu subir le jeune homme devaient continuer à le faire souffrir. Je ne levai même pas les yeux de mon travail quand l'officier de l'Alliance me répondit, posant une main réconfortante sur la tête couverte de cheveux dorés de l'homme que je soignais. Il avait besoin d'une opération. Et rapidement. C'est avec un sourire contrit que je répondis tout en appliquant une dose de médi-gel aux blessures que je pouvais atteindre.
- Hm. Je ne pensais pas que l'Alliance était informée à ce point-là ni qu'elle se souciait d'un médecin Turien. Votre hiérarchie est surprenante. Quant au SSC, on ne les voit que peu depuis que la Citadelle a quasiment été détruite. Sans-doute trop peu d'effectifs pour couvrir autant de surface et d'autant plus pour couvrir autre chose que la surface rutilante.
Passant d'un blessé à l'autre, suturant plaies et cicatrisant les coups le plus vite possible, je jetai un coup d’œil au travail de mes gardes du corps improvisés. Tous semblaient concentrés sur leur tâche et je souris à la vue de leur professionnalisme. Rapidement les blessés les moins graves me furent amenés. J'identifiai plusieurs civils et eus presque l'envie de renier mon serment d’Hippocrate à la vue des trois corps de civils pour lesquels je ne pouvais rien. La misère pouvait pousser les gens à faire des choses affreuses.... Mais ceux-ci n'étaient que des profiteurs et des parasites. Une balle me paraissait un moindre remède. Heureusement pour eux, je n'étais pas ce genre de personne.
- Nehlius Vindim, médecin militaire pour la Hiérarchie. Spécialisé dans la xénomédecine. Et même si vous n'avez fait que votre devoir, je tenais à vous remercier.
Je continuai mon labeur durant les quelques minutes qui suivirent. La file de blessés me semblait infinie et je me demandai combien de personnes avaient bien pu s'affronter ici pour faire autant de dégâts. Je jetai de temps à autre un coup d’œil aux soldats de l'Alliance qui m'entouraient. Les voyant se raidir et échanger des infos, j'en déduisis que tout ne resterait pas calme pour longtemps. Et cela se confirma lorsque, alors que j'achevais la suture de mon septième patient, le chef d'unité revînt me voir porteur de mauvaises nouvelles.
Je soupirai bruyamment. Je n'aimais pas me battre. Je n'avais jamais aimé ça. J'avais eu ma part de combats et j'y avais survécu autant par chance que par talent mais la perspective de devoir encore me frotter à ces rebuts de bas-fonds ne m'enchantait guère. Cependant je hochai la tête et me mis aussitôt à déplacer la colonne de blessés vers une ruelle adjacente. A peine avais-je attrapé l'avant-dernier sous les aisselles que j'entendis des éclats de voix provenant de la direction qu'avaient prise les soldats, ceux-ci réapparaissant presque aussitôt, visiblement sur leurs gardes. Je tirai l'homme dans la ruelle et partis chercher le dernier.
Au moment où je tournai l'angle, je vis un large groupe armé jusqu'au dents déboucher dans la rue en braillant des ordres. J'eus seulement le temps de me retirer derrière l'angle du mur que deux balles percutèrent mon bouclier et je rentrai dans l'épaule d'un des soldats de l'unité d'Annaz. Poussant un grondement, je jetai un coup d’œil au jeune homme resté en plein milieu de la rue, gémissant, visiblement affolé. Je jurai devant mon impuissance. Regardant autour de moi, je repérai le chef de l'unité et sortis mon Predator de son étui.
- Soldat Annaz ! Il reste un homme dans la rue ! Je vais avoir besoin d'un tir de couverture pour pouvoir aller le chercher en espérant que mon bouclier tienne bon !
Aussitôt je me mis en place et attendis le signal du soldat qui relaya l'ordre pour me lancer dans un sprint éperdu vers le jeune homme, essayant de rester le plus mobile possible pour pouvoir éviter la riposte des malfrats. Je pus sentir le souffle des balles me frôlant, le choc ténu de trois nouvelles balles puis le choc puissant d'une balle concussive qui m'envoya à terre à moins d'un mètre du jeune humain que j'étais venu chercher. Poussant un profond grognement de colère et de douleur, j'attrapai la main tendue et me remis sur mes pieds pour le tirer sans prêter aucune attention aux cris de douleur que le voyage lui causait ni au mal qui irradiait de mon coté. Arrivant au coin de la rue, je jetai plus que je ne posai le blessé et haletai bruyamment. Maintenant que tous les blessés étaient saufs, il était temps de faire du dégât. |
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Adrien Annaz AdministrateurMessages : 8542 Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam
| Sujet: Re: Un aller sous la surface Dim 14 Sep 2014, 22:34 | | | Le groupe eu à peine le temps de retourner auprès du médecin que les agresseurs débouchèrent a bout de la rue, armes au poing, prêt à en découdre. Adrien ne comprenait pas l’entêtement de ces hommes à vouloir achever le travail. Peut-être avaient-ils peur de l’une des victimes, ou de ce qu’elle pourrait dire. Dans tout les cas, il ne fallait pas que les assaillants atteignent leur but, et l’escouade de l’Alliance devait protéger les civils et le médecin Turien. En position, les soldats choisirent une cible et commencèrent à ouvrir le feu sur les hommes à l’autre bout de la rue. A couvert derrière divers panneau, recoins de mur et autres, les hommes de l’Alliance réussissaient à faire du dégât à leurs adversaires. Cependant, ils étaient en sous-nombres évident, et ils allèrent devoir reculer au même niveau que les blessés et du médecin. Détournant la tête de l’affrontement pendant quelques instants, il regarda derrière lui, afin de voir où en était le Turien de son évacuation. Quasiment tout les blessés avaient étés déplacés, et il ne restait que quelques civils. Adrien cria à ses hommes de se replier, et ils se couvrirent mutuellement jusqu’à atteindre la position défensive. Arrivés au bâtiment derrière lequel ils se cacheraient, deux soldats reculèrent jusqu’au niveau du médecin pour faire un dernier tir de couverture. Devant, les quatre derniers soldats, dont Annaz, continuaient à arroser leurs adversaires. Après une dernière rafale, ils se replièrent aussi, couvert par le déluge de balle tiré par leurs alliés. Adrien fut le dernier à se replier, après avoir vérifié que tous ses hommes étaient bien partis. Il se dépêcha de les rejoindre, les balles sifflant autour de lui, certaines le faisant trébucher quand elles touchaient son bouclier. La traversée fut rude, mais il arriva en un seul morceau jusqu’au bâtiment censé leur servir de couverture. Tournant son regard vers la rue, il constata que leurs adversaires avançaient de manière plus prudente vers eux, leurs ardeurs sans doute réfrénés par les morts de leur coté. Adrien vit le cadavre de plusieurs races différentes, Humains, Turiens, Asari et même une Butarienne, preuve que ce groupe avait plus d’influence qu’un simple gang de la Citadelle. Entre les soldats Humains et l’autre bout de la rue, un civil se tenait debout, visiblement déboussolé. Le médecin Turien s’en était aperçu aussi, et il avait pris les devants. « - Soldat Annaz ! Il reste un homme dans la rue ! Je vais avoir besoin d'un tir de couverture pour pouvoir aller le chercher en espérant que mon bouclier tienne bon ! » Avant qu’Adrien n’ait le temps de répondre, le médecin se précipita en avant. Les soldats de l’Alliance ouvrirent le feu pour couvrir le civil et le Turien. Celui-ci fut mis à terre par une balle bien placée, mais se remit debout et réussi à trainer le blessé à couvert. Les soldats se mirent à couvert pour éviter d’être pris pour cible et pour recharger. Leurs adversaires en profitèrent pour avancer, réduisant la distance entre eux et les civils. Une fois les armes rechargées, Adrien et un autre soldat sortirent leurs grenades et les balancèrent vers le flot d’ennemis arrivant vers eux. Le groupe s’éparpilla, et les militaires en profitèrent pour cibler les personnes n’ayant pas trouvés de couverture. Simultanément, les grenades explosèrent, soufflant toujours d’autres ennemis, et faisant voler quelques cachettes. De nouveaux, plusieurs hommes tombèrent, mais d’autres répliquèrent avec des grenades fumigènes. Aveugle, les soldats durent arrêter de faire feu pour économiser les munitions, permettant aux assaillants de se rapprocher. Dès qu’ils s’extirpèrent de la fumée, les hommes étaient pris pour cible, mais ils continuaient d’avancer de plus en plus, la puissance de feu des soldats n’étant pas suffisante pour fixer leurs adversaires. Les assaillants s’avançaient de plus en plus, et le combat se transformait en bataille perdue d’avance. Les soldats faisaient de leurs mieux pour contenir la marée ennemie loin des blessés, mais ils commencèrent à ne plus tenir. A sa droite, Adrien vit un de ses soldats se redresser pour ouvrir le feu, et se faire prendre pour cible aussitôt par une dizaine d’ennemis. Un autre soldat ouvrit le feu sur le groupe d’ennemis afin de permettre à son collègue de se mettre à couvert, mais ceux-ci répliquèrent, aider par une poignée d’autres attaquant. Le premier soldat eu le temps de se mettre à couvert, mais le bouclier du soldat lâcha alors qu’il était encore à découvert. L’armure encaissa une volée de balle, puis céda définitivement, la puissance de feu le soulevant de terre avant qu’il ne s’écroule au sol. Adrien ne prit pas le temps de détourner le regard. « Doc ! Faites quelque chose pour lui ! »Il doutait cependant que quiconque puisse faire quelque chose pour un homme prit pour cible par des dizaines de tireurs. Adrien n’avait pas le temps de s’apitoyer sur le sort du soldat, le conflit continuant de faire rage. Les munitions commençaient à manquer, les ennemis avançaient de plus en plus et les boucliers faiblissaient. Une deuxième salve de grenade ralenti un peu l’avancée ennemie, mais ils reprirent rapidement leur marche. Un deuxième soldat s’écroula, assommé par une balle percussive bien placée. Réduit à quatre, les soldats de l’Alliance ne pouvaient plus contenir les assaillants. Ceux-ci avancèrent de plus en plus vite, et devenant rarement inquiété par les répliques des militaires. Il ne restait plus qu’une dizaine de mètre à parcourir avant que les soldats ne soient obligés de se battre au corps à corps. La situation paraissait désespérée quand une nouvelle force fit son apparition. Dans le dos des civils et des militaires, le reste de sa compagnie venait d’arrivée. Une vingtaine de soldat ouvrit le feu sur des assaillants quasi sûr de leur victoire, les obligeant à se replier dans le plus grand désordre. Cependant, une dizaine de soldat, eux aussi membres de la compagnie, les attendaient pour les prendre à revers. Chasseurs devenus proies, les attaquant luttèrent quelques instant avant de se rendre compte que la bataille était perdue. Les survivants n’abandonnèrent pas, et continuèrent à se battre jusqu’à la mort, à la surprise d’Adrien. La plupart du temps, les hommes abandonnaient quand ils se savaient perdus, sauf si ils avaient de bonnes raisons pour ne pas le faire. Le combat continua encore quelques minutes, puis l’écho de la bataille se tue. Les militaires se regroupèrent pour voir si il y avait des blessés. Par miracle, il n’y avait guère plus que des hématomes et autres coupures superficielles, et un peu de fatigue chez tout le monde. La seule personne grièvement blessée était le soldat qui avait essayé de protéger son coéquipier. Laissant les soldats se soigner entre eux, Adrien réfléchit à cette mission. Si une escarmouche n’était pas rare dans les bas secteurs de la Citadelle, une bataille rangée comme celle là n’était pas normale. Ce qui l’était encore moins, ce fut la vaillance de leurs adversaires et leurs refus de se rendre. Il ne s’agissait pas là d’un petit gang de quartier, mais de quelque chose de plus gros, dont le SSC n’était pas au courant, ou dont ils taisaient l’existence. Ces hommes étaient expérimentés, bien armés, de diverses races et prêt à tout pour obtenir ce qu’ils voulaient. Adrien ne savait d’ailleurs toujours pas pourquoi ils tenaient tant à récupérer les civils blessés. Peut-être l’un d’entre eux était il au courant de quelque chose de compromettant pour eux, ou autre chose de plus simple. Dans tout les cas, une simple mission de surveillance s’était transformé en quelque chose de plus gros, et avait peut-être causé la mort d’un soldat de l’Alliance. Adrien se dirigea vers le Turien, afin de prendre des nouvelles du soldat en question et de lui expliquer le pourquoi de l’arrivée impromptue des renforts. « Vous allez bien ? Ca a été assez tendu ici, pendant un moment. Heureusement, j’ai envoyé un message au reste de ma compagnie après qu’on ait repérés les premiers mouvements suspects. Tous ne sont pas sur la Citadelle car ils sont en permissions, mais la majorité est ici, et tous sont venus à notre secours le plus vite possible. Comment va-t-il ?» Demanda Adrien en faisant un mouvement de tête vers le soldat. Son casque avait été enlevé, mais son armure était toujours en place, l’empêchant de voir si il respirait encore. Et il ne pouvait pas faire de déduction car les yeux du soldat était fermé, sois parce qu’il était évanoui, sois… Adrien espérait que le pire n’était pas arrivé. Il n’avait encore jamais perdu d’hommes depuis qu’il était lieutenant, et même si la plupart des missions sur lesquels ils étaient envoyés ne comportait que peu de risque, il voulait maintenir cet état de fait le plus longtemps possible. Un soldat mort pendant sa permission, sur la Citadelle, dans la zone du SSC ferait du grabuge. Adrien allait de toute façon taper du poing sur la table pour savoir pourquoi ils avaient été envoyés sur place, alors qu’il s’agissait du territoire du SSC et qu’ils étaient en permission. Cet état de fait plus particulièrement allait rendre ses hommes en colère si l’un des leurs mourrait à ce moment. Mourir sur le terrain était une chose, y rester après avoir bu un verre dans un bar de la Citadelle en était une autre… Derrière lui, il entendait ses soldats discuter à voix basse, sans comprendre ce qu’ils disaient. Pour sa part, Adrien attendait l’annonce finale du médecin… Installé dans une salle de l’hôpital de Huerta de la Citadelle en compagnie du sergent Senalen, Adrien attendait. Evacué par transport hospitalier rapide, le soldat Urrat avait été admis au service des blessés militaire et pris en charge par une équipe médicale. Annaz et les soldats ayant pris part au combat avaient fait leurs rapports à leur hiérarchie, décrivant les affrontements, les forces ennemies en présence ainsi que l’équipement utilisé. Bref, un compte-rendu en bonne et due forme. Adrien avait noté l’aide apporté par le médecin Turien à ses hommes, ainsi que son sang froid, puis indiqué que le civil était reparti sans blessure après avoir fait son possible pour stabiliser Urrat. Trois heures avaient passées depuis et après avoir pris une douche et s’être changé, Adrien avait demandé à Senalen de l’accompagner aux nouvelles. Depuis, ils attendaient. Leur attente pris fin à l’arrivée d’un médecin Galarien. Celui-ci se présenta comme le chirurgien chargé d’opérer Mr Urrat, qui souffrait de plusieurs impacts de balles dans la poitrine, le ventre et les bras. Le débit de parole et les termes utilisés empêchèrent Adrien de comprendre l’intégralité du discours de l’alien, mais celui-ci fit un bilan à la fin de son monologue : l’un des poumons était hors d’usage et devait être changé, le système digestif avait subis de profondes blessures et la main droite du soldat ne retrouverait jamais totalement sa mobilité. Par conséquent, le soldat Urrat ne reprendrait pas le service. Il s’excusa ensuite et reparti en direction des couloirs de l’hôpital, laissant les deux Humains seuls. Ceux-ci accusèrent le coup quelques minutes. Le soldat Urrat n’était certes pas mort, mais c’était quasiment le cas du point de vue de ses collègues : il ne pourrait jamais les retrouver sur le terrain. Il était le premier militaire sous les ordres d’Annaz à subir une blessure suffisante pour le condamner à ne pas reprendre les armes. Cela allait mettre un coup au moral des autres qui, pour l’instant, pouvaient se vanter de toujours s’en être très bien sorti. Adrien et Senalen se levèrent et quittèrent l’hôpital. L’un comme l’autre savaient ce qu’ils avaient à faire : Etienne devait annoncer la nouvelle aux autres sergents de l’équipe d’Annaz, qui convoqueraient l’intégralité de l’équipe pour les informer de l’état de Urrat, tandis que le lieutenant allait envoyer un message personnel à la famille du soldat afin de leur faire prendre les dispositions nécessaire à leur venue sur la Citadelle. Ni Annaz ni Senalen n’allaient apprécier les prochaines heures de la journée. Fin du RP |
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