Déterminé à neutraliser le Prometheus, le vaisseaux amiral de la flotte ennemi ouvrit le feu dans la direction du Prometheus, le forçant à faire de grands mouvement pour tenter d'esquiver les tirs qui venaient dans sa direction. Même si le vaisseau fût plusieurs fois touché, les dégâts ne furent pas critiques grâce aux deux vaisseaux mercenaires qui refirent surface. Ne perdant pas de temps, les deux vaisseaux partir à l'assaut du reste de la flotte. Ouvrant un canal de communication, ils invitèrent le vaisseau à les rejoindre. Même s'il ne fallait pas prendre trop de risque, c'était le moment de passer à l'action.
Tandis que les autres vaisseaux faisaient feu sur la flotte, le Prometheus en profita pour se rapprocher des vaisseaux ennemis. Pour cet assaut, il fallait être agile et chacun était concentré sur sa mission. Tandis que la flotte ennemis était occupé à lutter face aux assauts des mercenaires, le Prometheus en profita pour se rapprocher d'une des frégattes ennemis. Celle-ci était largement endommagé, et un coup de canon de la part du Prometheus, proche du vaisseau ennemi, vint finir le travaille. Alors que le vaisseau explosait, le Prometheus ne perdi pas de temps et se servi des débris comme couverture pour prendre un peu de recule avant sa prochaine attaque … Mieux vallait pour lui de ne par rester trop longtemps exposé.
-- Quintus Titus Septimus
Au moins, Malaser avait été clair, neutraliser les types encore en vie dans cette salle n’était plus nécessaire. Mais si mon intuition était bonne, il faisait bien de partir aux laboratoires … Moi, je devais partir à la poursuite de Cassandra, la neutraliser serait un bon soulagement et un coup aux forces ennemis, elle était celle qui, dans leurs forces, était celle qui connaissait le mieux cette station, il valait donc mieux qu’elle ne puisse plus s’y déplacer comme cela l’arrangeait …
Affichant la carte, je pris congé de Malaser et de son équipe, suivant le chemin que Cassandra avait dû prendre. Même si elle finirait tôt ou tard par arriver aux laboratoires, si tel était son objectif, il valait mieux lui couper la route en sens inverse. Examinant la carte, je choisissais le chemin le plus court menant au denier lieu où elle avait été repérée par les caméras de la station. Tandis que Zoya, qui m’accompagnait toujours, et moi avancions, les tirs se faisaient de plus en plus entendre, et visiblement traverser la baie n’allait pas être de tout repos, mais il fallait se dépêcher et traverser cette dernière au plus vite pour retrouver l’humaine et son groupe ...
Croisant plusieurs hommes du Protocoles, nous arrivâmes rapidement près de la baie. A l’intérieur de celle-ci, les forces du Protocoles et les envahisseurs se battaient tous deux fermement et il allait être difficile de passer par celle-ci. Affichant la carte, je repérais un petit passage qui rejoignait la sortie emprunté par Cassandra. Malheureusement, l’accès au passage était restreint aux membres du dernier Cercle et je devais donc trouver quelqu’un capable de m’ouvrir la porte. Repérant un chef d’escouade non loin de là, je le stoppais et lui expliquai la situation. Ce dernier ouvrit le passage, nous indiquant le chemin à suivre pour rejoindre plus simplement le passage emprunté par Cassandra et son équipe.
Me dépêchant de rejoindre les arrières de Cassandra, j’arrivais dans le couloir qu’elle avait sans doute emprunté. Ce dernier était vide, et bien que l’on entendait des tirs non loin de là, il s’agissait selon le plan, de l’affrontement dans la baie non loin de là, mais aucune menace n’était néanmoins à signaler. Prenant la direction opposée aux tirs, je suivais le chemin jusqu’à entendre soudainement de nouveaux tirs.
Une fois passé le coin du couloir où nous étions, je me retrouvais aux arrières de Cassandra, tandis qu'avec son équipe elle affrontait, de ce que je pouvais en voir, le Major Coats. Ne me posant pas de questions, j'ouvris le feu sur le groupe de Cassandra tandis que les mitrailleuses de la station faisaient feu sur le groupe, ne loupant pas leurs cibles. De mon côté, même si c'était les tourelles pouvaient faire tout le travaille, je cherchais à les empêcher de reculer. Un soldat ennemis eut la mauvaise idée de chercher à se retourner et à se mettre à couvert à la vue des mitrailleuses qui faisaient feu, chose qu'il regretta rapidement quand les balles de mon arme virent se planter dans son bouclier, déjà affaibli par les tirs de la station, puis dans son torse ...
Le bouclier d'assaut. Une protection mobile résistante aux tires de la plupart des armes à feu tout en laissant le porteur renvoyé quelques tires. Heureusement pour nous que nous avions placé les Ker-Koons équiper justement de bouclier d'assaut à l'avant de notre formation. Lorsque les tourelles surgirent, leur protection et leur physique plus impressionnant les laissa absorber la plupart des tires sans grands effort, protégeant ainsi le reste du groupe de la majorité des dégâts.
Nous plaçâmes rapidement derrières la petite fente que laissait les boucliers qui ne se rejoignait pas, plaçant un genou au sol pour stabiliser notre arme. Sur notre ordre, une grenade roula dans sa direction. Il sortit de sa couverture pour l'éviter, mais l'onde électromagnétique qu'émis la grenade souffla les bouclier de son armure, mais il en évita la majorité des répercussions. Nous visâmes rapidement aux travers de la lunette de notre fusil Valkirye et nous fîmes feu sur Grite. La rafale de deux balles traversa rapidement la distance qui nous séparait. La rafale l'atteignit au torse, près ou sure le coeur. Un soldat dans toutes sa forme aurait probablement pu garder conscience, mais le séjour de Grite à l'intérieur de notre camps l'avait laissé beaucoup trop affaibli.
Grite s'effondra presque aussitôt que la première balles sortie de son torse. Grite avait décidé de contrôlé manuellement les tourelles et maintenant que leur contrôleur était dans l'incapacité de leur donner des ordres, le barrage de tir s'arrêta et les tourelles se firent silencieuse. Mais le silence ne dura pas longtemps.
Des tires se firent entendre dans notre arrière. Aussitôt que nous eûmes abattu Grite, Quintus Titus Septimus avait abattu l'un de nos spirits. Nous nous relevâmes rapidement et nous rejoignîmes l'autre côté de la ligne établi par les trois tourelles, le reste de notre groupe sur nos talons. Les deux Ker-Koons avec les bouclier d'assaut se mirent en position faces au spectre, derrière les tourelles, couvrant le reste du groupe. Un spirit prit la position que nous avions prises contre Grite et il commença à faire feu en direction de Quintus en concert avec les deux Ker-Koons et leurs arme de poing. Un second spirit alla au corps de Grite, lui plaça une dernière balle dans la tête, puis pris le bras sur lequel s'affichait son Omni-tool. Sans avoir à faire l'effort de pirater le système, les trois tourelles se réactivèrent et s'ajoutèrent au vacarmes de tires qui visait le spectre.
Nous aurions tout de même préférer nous assurer personnellement de la mort du spectre, mais nous n'en n'avions malheureusement pas le temps. Heureusement pour nous, nous lui bloquions le chemins de manière efficaces et les forces de notre général se trouvait au bout de sa deuxième option. De plus, nous avions quelqu'un d'autre qui pourrait se charger de sa mort, et de notre relève si nous n'arrivions pas à atteindre notre objectif.
Nous n'eûmes qu'à faire un seule signe à Victoria aux derniers spirit pour qu'elles comprennent. Nous continuâmes notre course dans le couloir, le spirit sur nos talon, et Victoria resta pour s'assurer de la défaite du turien. Pendant que les pions des deux côté s'engageait au milieu du plateau, la dernière tour grise était piégé du côté noir du plateau avec un fou pour l'empêcher d'allé rejoindre le roque où se trouvait le roi gris, roque qui venait justement d'être mis en danger par un cavalier. Échec...
Une fois que nous eûmes atteint l'autre bout de ce passage, nous attendîmes avant d'ouvrir la porte qui nous séparait du centre de commande de la station. Nous échangeâmes notre fusil d'assaut pour la paire de mitraillette accroché à nos cuisses et puis nous expliquâmes à la spirit ce qu'elle devait faire. Une fois cela fait, nous activâmes notre camouflage actif, nous rendant complètement invisible à la vue de nos adversaire, puis nous relayâmes le signal de l'omni-tool de Grite vers le notre pour ouvrir la porte.
Malheureusement pour nous, ce n'était pas le centre de commande qui se présentait à nous, mais bien l'un des multiples couloirs de la stations. Nous étions définitivement plus près de notre marque, mais nous avions encore du chemin à faire.Devrions nous nous rendre directement au centre de commande ou devrions nous cherchez pour un autre passage? Avec la manière d'on les choses se présentait, prendre le chemin découvert nous mènerais sans attendre à notre but, mais nous serions aussi exposé à la très probable défense de Malaser. Trouvez un autre passage nous offrirais plus de sécurité, mais en revanche nous perdrions du temps à cherchez quelques choses que nous n'étions pas assuré de son existence.
Et si nous n'avions pas à cherchez? Le passage que nous venions d'emprunté mène directement derrière la ligne établie par nos troupes. Toutes escouades sensé devrait emprunté se passage pour attaqué un jour ou l'autre. Bien sûre, la présence de Grite dans ce passage dissuaderait toute équipe de s'en servir. Heureusement pour nous, les chaînes de communications qui nous avait avertit de la présence de Grite était rapidement passé en privée et aucune annonce n'avait été passé aux restes du personnels en publiques. Hors, si Rel'Véris voulait avertir les soldats de ne pas emprunté se passage, il le faisait en privé. Et cela prendrait beaucoup plus de temps. En ce moment, le message ne serait pas parvenu à toute les escouades.
Nous collâmes donc au mur, notre camouflage toujours actif aux dépourvu de nos bouclier et notre pion alla se placer dans un coin dans l'ombre. Nous n'eûmes qu'à attendre une minute avant qu'un passage s'ouvre non loin de notre position, révélant une équipe de trois.
Notre pion produisit un jet de flamme de sa main droite, engouffrant deux d'entre eux dans les flammes, tandis que nous nous approchâmes du troisième et nous fîmes feu à bout portant. Rapidement mis hors d'état de nuire, nous nous lançâmes dans le passage qu'ils venaient de révéler, prenant le soins de réactiver notre camouflage actif et de le maintenir avec l'énergie de nos bouclier.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Malaser jura avant de frapper le mur d'un coup rageur, la disparition du signal de Coats était extrêmement douloureuse, et d'autant plus dommageable. Il avait conçu les boîtes grises pour rendre le plus lourd des sacrifices aussi bénin que celui de ses munitions ; force était de reconnaître que ce n'était pas encore au point.
" Reste calme mon ami, la bataille n'est pas terminée. "
Elle avait raison.
" -Rel ? Où en es-tu ? -Plus que quelques réglages ! Ce ne sera plus très long. "
Une autre alerte l'empêcha de savourer cette semi bonne nouvelle : une escouade venait de disparaître et à la sortie d'un passage qui plus est. L'ennemi s'était déjà adapté ? Ou, plus vraisemblablement, était-ce l'action de Cassandra ? Elle connaissait bien les méthodes de l'organisation, ce genre d'évènements ne serait pas surprenant de sa part. Cette garce était probablement l'ennemi le plus dangereux sur le court terme.
" Aïko je te laisse gérer la défense ; je vais m'occuper de guider nos dernières forces. "
En dehors de l'escouade de Malaser et des forces de défense de la station, actuellement occupées à repousser l'avancée des troupes ennemies, il restait encore deux cartes à jouer.
" Férak. S'il reste des mercenaires et des troupes en état de se battre de ton côté ramène-les ici tout de suite ! Emploie les passages annexes si nécessaire mais fais attention aux rats.
Et maintenant... il désactiva les tourelles retournées contre Quintus.
" Quintus ? Sitôt que vous en aurez fini avec vos ennemis je vous guiderai jusqu'à nous. Avec un peu de chance vous devriez arriver à temps pour vous frotter à Cassandra. "
Dans le cas contraire il la croiserait en chemin. Le turien fit craquer ses jointures et se concentra sur son terminal ; employant ses propres codes de sécurité il s'assura personnellement qu'aucune porte ne soit ouverte, ou laissée ouverte, sans qu'il ne l'ai approuvé.
" Voyons ce que vous parvenez à faire ainsi Cassandra. "
Il ne faisait pas trop d'illusions, elle viendrait, le tout était de savoir si ce serait à temps.
A côté de lui Aïko avait déjà organisé ses hommes, huit au total, toutes les issues étaient surveillées, des alarmes signaleraient leur ouverture si par malchance personne les voyaient ; Rel lui même avait été complètement isolé par une épaisse paroi de métal verrouillant chacune des portes de son labo. Cette dernière protection n'avait qu'un seul but d'ordinaire : Isoler la personne à l'intérieur assez longtemps pour lui permettre d'emporter l'ennemi avec lui. Si cette dernière composante n'était pas prévue au programme le reste correspondait assez.
Les vaisseaux mercenaires étaient revenus et, grâce à une manœuvre combinée assez bien réalisée, étaient parvenus à détruire l'une des frégates de valeran, s'était ennuyeux mais le spirit était parvenu à garder son calme et ce pour une raison simple : l'un des deux vaisseaux sur le retour n'avait pas survécu à la tentative.
Sous-estimant l'habileté du commandant spirit, le pilote adverse n'était parvenu à anticiper sa manœuvre, se retrouvant presque face à ses canons, lesquels avaient tiré en abondance. Valeran n'avait pas fait dans la dentelle, ne cessant le feu que lorsque les débris du vaisseau s'éparpillèrent dans l'espace. Il avait laissé une ouverture bien sûr mais il était couvert, même si ce n'était que par une seule frégate, en revanche son vaisseau commençait tout de même à fatiguer, il ne faudrait pas que cela dure beaucoup plus longtemps.
Il l'avait vu venir. Il avait mis toutes ses ressources pour trouver une solution. En dépit de tous ses efforts la balle avait atteint sa cible. Le colonel Greyten Coats était mort.
Les organiques disaient que l'on craignait la mort à cause de la douleur physique et l'inconnu qu'elle ouvrait ; que l'on craignait celle des autres à cause de la douleur qu'elle nous causait. Dans le cas de Coats, Grite ressentait les deux. Cet enveloppe, cette identité, offerte par Malaser, lui avait permise de vivre en égal avec les organiques, de sortir de cet étrange relation qu'entretenaient organiques et synthétiques. Cassandra avait brisé tout cela aujourd'hui. Son esprit rationnel avait beau lui hurler qu'un autre corps pourrait être fabriqué sur le long terme, les Moissonneurs ayant détruit une bonne part des recherches faites pour le premier, il s'en moquait. Il ne pourrait plus être le colonel Greyten Coats. S'il venait à recroiser ses camarades humains ils le verraient comme un inconnu. Les seules exceptions étaient ses collègues du Protocole Gris ; ils se battaient encore.
Mais comment faire pour les aider ? Avec la mort de Coats il se retrouvait reléguer dans le réseau des boîtes grises, incapable de prendre part au combat, ne serait-ce que par l'intermédiaire des défenses. Il voulut hurler sa frustration mais personne ne pouvait l'entendre.
Puis une réponse lui vint. Une boîte. Le cerveau était encombré de sédatifs mais une impulsion assez forte pousserait le cerveau à les dissiper sans dommage. Et à partir de là...
L'IA prit sa décision, il n'abandonnerai pas sans se battre, fut-ce par le biais de quelqu'un d'autre.
Des souvenirs confus et brouillés assaillirent Sheresh alors que ses sens tentaient de se remettre en marche. Que c'était-il passé ? Ou était-il ? Il secoua la tête, constatant qu'il était allongé sur une table d'opération. Avait-il été tué ? Oui c'était vraisemblable. On l'avait donc réimplanté. Mais pourquoi cette confusion ? Ni Malaser ni Rel ne lui avaient parlé de ce fouillis qui vous attaquait l'esprit. A moins que... si. Malaser lui en avait parlé la première fois. Les informations de la boite grise prenaient du temps à s'implanter correctement, de fait il avait mis en place une procédure pour que les agents concernés soient soumis à l'inactivité la plus totale pour éviter la perturbation mais le processus avait été interrompu. Pourquoi ? Il tendit l'oreille et entendit des coups de feu. La situation était donc grave à ce point. Il se leva et se dirigea aussi vite que possible vers l'armoire d'urgence pour y prendre l'armure et le pistolet qui s'y trouvait avant de s'en équiper. Il se sentait déjà un peu mieux.
Des bruits de pas. Amis ou ennemis ? Par défaut ennemis. Il se plaqua contre le mur à proximité de la porte. Deux hommes passèrent, leurs uniformes confirmèrent l'opinion du turien. Il abattit le premier d'une balle à bout portant en pleine tête avant de propulser le second contre le mur du fond grâce à sa biotique. Il l'exécuta avant de ramasser leurs armes, facture inconnue.
" Sheresh tu me reçois ? "
La voix de Grite. Directement dans sa tête. L'IA se servait de la communication la plus désespérée, interdite par le Protocole en raison des risques.
" -Comment tu te sens ? -Comme Shepard en 85 je suppose. "
Leur espion chez Cerberus avait rapporté les circonstances du réveil de Shepard. Cela n'avait pas manqué de faire sourire au sein du Protocole Gris ; qui eut cru que ce genre de situation pouvait se reproduire ?
" La situation est critique. La station est attaquée, Cassandra nous a trahis et l'ennemi avance. "
Cassandra... Cette femme avait déclenché l'alerte trahison a plus d'une reprise, manquant de faire voter son exécution par le dernier cercle ; il s'en était fallu de peu pour que cela arrive. De trop peu visiblement. Heureusement ses connaissances n'étaient pas assez étendues pour être aussi dangereuse qu'il l'avait craint en entendant le mot trahison.
" -La clé de notre victoire c'est Rel'Véris, il est en train de mettre au point une arme un peu particulière. -Peux-tu me guider Grite ? -C'est pour cette raison que je t'ai réveillé en fait. "
La voix de l'IA révélait un mal profond mais ce n'était ni le lieu ni ne le moment, même si le turien aurait payé cher pour connaître les raisons qui poussaient Grite à se sentir assez impuissant pour prendre un pareil risque à son égard.
" Sois mes yeux Grite ! Je me charge de l'ennemi ! "
Il avait trainé sa vieille carcasse pendant près de soixante ans, compensant son âge grandissant par une expérience et un sens tactique de plus en plus acéré mais aujourd'hui les choses étaient différentes. Le Protocole lui avait refait son corps au summum de sa forme et en y apportant les correctifs nécessaires, le tout en préservant son savoir. Il était au meilleur de ses capacités, se sentait presque renaître. Il se battait sur son terrain, soutenu par une IA en qui il avait une totale confiance...
Ce passage s'arrêta de la même façon que le passage précédent. Nous étions encore dans un couloir ordinaire, à l'exception que nous étions plus près de notre objectif qu'avant. La porte de se passage s'était refermé derrière nous. La seule option que nous avions pour faire marche arrière était de rejoindre notre force principale. Malheureusement, nous serions complètement à découvert si nous tentions cela. Malgré cela, notre seule option était maintenant d'avancé.
Clairement, nous ne pourrions pas emprunté de passage pour les prendre par surprises dans le centre de commande. Nous devrions donc passé par la porte principale. Hors, cette porte était nécessairement gardé par l'équipe de Malaser. Une attaque frontale standard résulterait en notre mort. Nous n'avions pas l'option de les contourner et d'infiltrer. Peu importe à quel plan nous pourrions penser, nous savions bien qu'il nous faudrait donner une "promotion" à notre pion pour passer.
Des mesure désespéré pour un temps désespéré. Nous retirâmes rapidement la partie de notre armure qui protégeait notre torse et notre dos. Nous apportâmes une ou deux modifications à la circuitrie. Désormais, la batterie de notre armure, ainsi que le générateur de bouclier, était programmé pour surchauffer lorsque nous en donnions la commande, causant ainsi une explosion puissante. Nous fîmes la même chose pour l'armure de notre pion et nous nous mîmes en marche vers la porte principale du centre de commande. N'était plus connecter à rien, nous laissâmes notre casque derrière.
Nous nous arrêtâmes au coin juste avant le couloir de la porte. Puisque nous transportions notre armure dans nos mains, nous n'avions plus de bouclier pour nous protéger des balles. De ce fait, cette charge serait probablement notre dernière. Ou au moins, notre dernière dans ce corps.
Une vague de flamme se dirigea alors vers les gardes de la porte. Une tel attaque de la part d'un Spirit n'aurait presque aucun effet à cette distance, mais son but n'était pas de touché les gardes. Les flammes les rendirent aveugle à la vraie attaque. Notre armure glissa sur le sol jusqu'à leur pied. Un seconde plus tard, la batterie explosa avec beaucoup plus de force qu'une grenade. Si Malaser avait décidé de blinder le laboratoire, la porte venait d'être propulser hors de son cadre. Les occupants du centre de commande était surement sain et sauf, mais nous pouvions entrer dans le cente.
Et c'est bien ce que notre pion fit. L'explosion de notre armure ayant déchargé ces boucliers, la surchauffe de son armure s'activa. Elle eut à peine le temps de pénétrer dans la pièce avant d'exploser. Une fois qu'elle eut exploser, nous bondîmes de notre couverture, fusil d'assaut en main, et nous entrâmes dans le centre de commande. Ignorant toute attaque contre notre personne, nous cherchâmes Rel'Véris des yeux et nous tirâmes autant de rafales que possibles sur lui en attendant ce que nous étions convaincu qui allait suivre... _________________
Victoria
Nous n'avions pas d'intérêt pour le "combat" qui se passait à côté de nous présentement. Nos yeux était fixé dans ceux de l'homme que notre "jumelle" venait d'abattre. Nous n'arrivions pas réellement à savoir pourquoi, mais nous étions fasciné par ses yeux. Mais c'est alors que nous fûmes frappés d'une soudaine réalisation. Vélusion et Cassandra nous avait expliqué que tout les membres du Protocole portait une boîte grise. Et le membre qui était devant nous était un membre important, et qui avait réussi à s'infiltrer parmi nous en plus. Savoir ce qu'il sait nous serait extrêmement utile, non?
Nous activâmes notre Omni-blade et nous frappâmes au niveau de son cou. La lâmes acéré sépara facilement la tête du reste de son corps. Les spirit qui se servait de son Omni-tool pour contrôler les tourelles se retourna et nous interrogea du regard.
Continue de tirer. Nous avons un plan
Il n'était pas content de recevoir des ordres, mais il les suivit. Quant à nous, nous prîmes la tête et nous nous mîmes à courir dans la direction que notre jumelles venait d'emprunter. Nous arrivâmes dans un des couloirs ordinaire, et le passage se referma brusquement derrière nous.
Même si nous n'avions pas la connaissance de la station qu'avait notre jumelle, nous reconnûmes que nous étions proches des infirmeries. Nous ne connaissions qu'un seul moyen d'accéder à la boîte grise de cet homme et c'était d'accéder à la salle de ré-implantation dans une des infirmeries. C'était quand même étrange que Malaser n'ait pas prévu d'autre moyen pour accéder à l'information, pas vraie?
Nous n’eûmes pas le temps d'y réfléchir en profondeur. La porte d'une salle d'infirmerie s'ouvrit plus loin dans notre couloir. Presque instinctivement, nous pénétrâmes dans la première salle d'infirmerie à notre gauche. Si la personne qui venait de sortir de l'infirmerie venait de nous voir entrer, nous n'avions pas de temps à perdre.
Nous plaçâmes rapidement la tête sur le réceptacle appropriés au transfert, puis nous pianotâmes sur le clavier de la machine. Étrange, nous n'avions aucune idée de ce que nous étions entrain de taper. Nos doigts bougeait seule. Une fois que la machine était programmé, nous nous retrouvâmes sur l'autre table d'opération sans avant même que nous le réalisâmes. Nous ne réalisâmes que trop tard que nous actions jusqu'à maintenant était influencé par une forces "extérieure". Alors que les sédatifs prenaient effet, nous nous rappelâmes les images que notre visière nous avait montré extrêmement rapidement pendant la bataille de la Citadel...
Une fois que nous fûmes inconsciente, la machine s'activa d'elle même et commença la délicate opération qu'était l’implantation de la boîte grise de Grite dans notre cerveau. Par la même occasion, une partie du code de Grite fût copiées et fût convertie dans un format similaire à celui qu'utilisait le Protocole pour les vraies personnes. La mémoire et la personnalité de l'IA devait être implanté directement dans l'hémisphère vide de notre cerveau, le reste restant dans la boîte grise...
Les signes vitaux de nos quatre blessés semblaient faiblir de plus en plus, ils n'en avaient plus pour très longtemps. Je courais à travers un réseau de couloir que je ne connaissais, je suivais simplement le krogan devant nous. On semblait s'enfoncer de plus en plus dans la station puis nous arrivâmes finalement dans ce qui semblait être notre destination, il y avait beaucoup de mouvement. Rapidement je posai les blessés au sol puis je donnai l'ordre de leurs appliqués du médigel, des médecins de la station commencèrent à les soigner. Peu de temps je reçu une transmission venant de membre d'un inconnu qui voulait qu'on rejoigne le centre de la station, j'appelai tout mes hommes sur leurs omni-tech:
-Rejoignaient tous ma position, suivaient les coordonnées qu'on vous a donnés !
Voilà maintenant qu'on abandonnaient les positions qu'ont avaient si vaillamment défendus. Je donnai un coup de poing rageur sur une des tables puis reçu peu de temps après un appel de BlackLight "Les emmerdes continuent..." J'acceptai l'appel puis j'écoutai la voix paniqué d'Elissa:
-On a perdu FireLance ! Il en reste plus rien !
-QUOI ?! C'est quoi ce bordel ! Je vous avais dit de vous replier après trop de dégâts !
-Un de nos alliés était sous le feu ennemi, on pouvait pas les...
-Et l'équipage ? il est devenu quoi ?!
-Il a quitté le vaisseau bien avant l'explosion, ils savaient qu'il était foutu, ils ont pris les kodiak, ils ont rejoins un des quais sécurisé.
-Bien, maintenant vous vous cassez d'ici et vous n'intervenez plus compris ? j'espère qu'on sera remboursé au moins...
J'envoyai un chemin pour nous rejoindre à Orok sur son omni-tech.
Baie numéro 1:
Orok, le technicien principal de FireLance, était désormais dans le quai numéro un avec les quatre personne qui restait sur le bâtiment ainsi que trois soldats du protocole gris et quatre homme de Zeckus. Comme personne semblait prendre de décision il commença à donner des directives:
-Ok, si on veut sauver not' peau va falloir partir en vitesse, j'ai reçu le chemin le plus rapide pour rejoindre le centre alors vous me suivez et restez sur vos gardes compris ?
Tout le monde commença à se mettre en mouvement en suivant Orok.
Baie numéro 2:
-Allez, tout le monde se repli !
Neilus avait dû crier pour donner ses ordres avec tout le brouhaha des combats, malgré tout ses hommes l'avaient entendu et ils commencèrent à se replier tout en continuant à tirer, ils n'étaient plus très nombreux de leurs côtés, à peine cinq, va falloir recruter après cette mission. Heureusement, il y avait toujours un lance-missile et alors qu'ils prenaient une porte pour quitter la salle où ils avaient retenus l'ennemi, un tir de roquette sur les commandes de la porte semblait avoir gravement endommagés les circuits, tout le monde se mit à courir sans se retourner.
Maintenant qu'une des frégates ennemis avait été détruite, les mercenaires se retirèrent, ayant également eu une perte de leur côté. Jugeant qu'il valait mieux également se retirer pour le moment, tandis que sur la station la situation c'était calmée, le Prometheus profita de la diversion crée par la destruction du vaisseau ennemi pour aller s'abriter derrière la station et attendre le bon moment pour repasser à l'attaque, si celui-ci venait à se présenter.
-- Quintus Titus Septimus
Alors que j'étais à couvert, rechargeant mon arme, Malaser m'envoya un message, me donnant les instructions pour la suite …
- Bien reçu, je m'occupe d'eux et je vous rejoins dès que possible.
Jetant un coup d’œil vers mes ennemis, je pu constater que ceux-ci s'était rapidement mis en position pour me faire face, et également que pour cette fois, Victoria tout comme Cassandra s'étaient défilées. Au moins, je ne perdrai pas de temps à affronter l'une ou l'autre … Envoyant une rafale en direction de l'escouade ennemi, les balles se contentant de venir s'écraser sur leur bouclier. Me remettant à couvert, je sortis de mon armure un des modules de mon arme, le lance-missile. Face à des boucliers tel qu'ici, autant chercher à se débarrasser rapidement des ennemis.
Faisant feu dans leur direction avec le nouveau mod de l'arme, le projectile vola à travers le couloir, venant s'écraser au-dessus, et légèrement en arrière de mes ennemis ce qui les déstabilisa, le temps pour moi d'ouvrir le feu dans leur direction avec le canon principal de mon arme et de me débarrasser du premier porteur de bouclier, tandis que le second se remettait en place. Malheureusement pour lui, il fut trop lent pour parvenir à garder une position stable et un tir bien placé dans son épaule suffit à le déstabiliser. Profitant de l'occasion, je pris une grenade à ma ceinture, l'envoyant dans la direction du groupe d'ennemis. Le spirit au bouclier tenta de la repoussé, trop tard pour lui malheureusement puisque la grenade explosa à ses pieds, le projetant en arrière et le fracassant contre un de ses camarades.
Sortant mon sabre et le tenant d'une main tandis que je tenais mon arme de l'autre, je me précipitais vers mes ennemis, faisant feu pour neutraliser celui qui pointa son arme avant que je n'arrive à eux. Je finis mes ennemis de quelques coups de sabre bien placé, m'assurant qu'aucun d'eux ne se relèverais et faisant attention au sang un peu particulier de mes ennemis lorsque je me débarrassais d'eux. Une fois que le combat fut fini, je regardais autour de moi, un passage était maintenant ouvert, grâce à Malaser supposais-je … Empruntant celui-ci, je suivis le chemin qui me mènerai certainement à Cassandra, gardant toutefois en tête que Victoria pouvait me tendre une embuscade à tout moment …
Avançant dans les couloirs de la station, je fini au bout de quelques minutes par entendre des échanges de tirs et des explosions non loin de moi. Ainsi, Cassandra devait avoir atteint son objectif, supposais-je, et je n'avais pas de temps à perdre pour la rattraper … Comptant sur les capacités de Malaser et de son équipe pour tenir je faisais mon possible pour arriver au plus vite leur porter assistance …
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Le bruit fut la première chose que Rel entendit. D'une manière ou une autre l'ennemi était parvenu à atteindre le cœur de la station, mais c'était étonnamment tôt. Les assaillants soupçonnaient-ils quelque chose ? C'était la conclusion la plus logique ; de fait il fallait s'attendre à de la visite...
Quelques minutes plus tard la porte du laboratoire sautait de son encadrement. Elle fut suivi peu après d'une intrusion et d'une autre explosion. Le quarien ne put s'empêcher de grimacer en songeant à tout son matériel mais n'eut pas le temps de trop se pencher dessus car une autre personne, Cassandra, venait d'entrer dans la pièce. Elle observa les environs et son regard s'arrêta de suite sur Rel, ou plutôt sur son leurre. Il l'avait placé là au cas où l'ennemi arrive jusqu'ici, mais il ne s'était pas attendu à une explosion. Les ancêtres soient loués les leurres étaient réalisés pour encaisser et même s'il n'était plus en excellent état la confusion, la fumée, le bruit et les vapeurs camouflaient cela sans mal. L'humaine ouvrit le feu.
" Dans la précipitation et l'urgence on pense rarement à la prudence. "
L'enseignement de Sheresh portait ses fruits, le leurre avait été détruit mais il avait joué son rôle. Au moment où Cassandra tirait sa dernière balle Rel, jaillit de derrière une armoire et la frappa de son omnnitech. L'humaine ne fut que brièvement de stabilisée mais le mal était fait.
" Tue les geths ! Tue les geths ! TUE LES GETHS ! "
Fiunel était en pleine crise d'hystérie mais cela permit à Rel de ne pas s'attarder sur ce qui se passait ; il n'osait même pas l'imaginer. Le virus qu'il venait de transmettre était en train de détruire le système permettant la symbiose entre la part organique et les multiples implants offerts par Vélusion ; ceux-ci s'étendant jusqu'au cerveau le résultat devait être terrifiant. Similaire à une attaque cérébrale... provoquée.
Cassandra s'effondra au sol. Rel dégaina son arme et lui tira une balle dans la tête avec un frisson. C'est le moment que choisit Malaser pour entrer, l'arme à l'épaule, visiblement inquiet ; il aperçut le cadavre.
" Le virus est prêt. Tu peux le récupérer là. "
Le turien regarda dans la direction et s'approcha de la console avant de télécharger le virus sur son omnitech.
" Ca se transmet au contact, ou à distance si tu sais pirater un omnitech. "
L'omnitech n'était pas nécessaire en soit mais de manière générale il était plus facile, et plus naturel, de pirater un omnitech qu'un corps d'apparence organique.
" J'en ferai bon usage. "
En commençant par le transmettre à l'ensemble des défenseurs par exemple.
Bien que toujours concentré sur la route à indiquer à Sheresh, Grite ne manqua pas la soudaine réactivation de son ancienne boîte grise et encore moins sa reconnexion au réseau. Au vu de la situation les informations transmises avaient aussitôt été isolées avant évaluation. Intriguée l'IA y jeta un œil et en aurait probablement perdu son habituelle impassibilité si Coats était encore en vie. Pourquoi Victoria s'était-elle implantée cette boîte grise ? Pourquoi... Et puis peu importe pour le moment ! Employant la nature particulière de son ancien implant Grite se mit à transmettre à son tour. La première chose fut de la paralyser, la seconde d'observer le contenu du cerveau, permettant ainsi à Grite d'observer un phénomène qu'il n'avait qu'effleuré lors de sa visite chez leurs ennemis : la reprogrammation. Vélusion avait tout simplement réécrit un être organique ! Quelle maîtrise de cette technologie fallait-il pour parvenir à un pareil résultat ? Pendant un temps l'IA hésita entre détruire le cerveau de l'intérieur ou le garder comme objet d'étude ; aussi répugnant soit le principe étudier le procédé pourrait s'avérer profitable sur le long terme pour guérir certains troubles de la personnalité. Puis lui vint une pensée : et si l'humaine n'avait jamais trahi ? Il avait observé les enregistrements de la trahison de Cassandra mais n'avait trouvé aucune trace chez Victoria ; cette seconde personnalité était-elle vierge de toute trahison ? Si oui alors elle pouvait peut-être encore servir le Protocole mais ce serait délicat. Grite ne savait incapable d'annuler le conditionnement mais au moins pouvait-il en contrer les effets, à condition de rester concentrer.
Et un autre de moins ! Le virus crée par Rel'Véris était décidément d'une excellente facture. Toute personne infectée par lui s'effondrait moins de 10 secondes plus tard, peu importait ses protections ou sa santé physique. Cela en devenait terrifiant et il était heureux que les membres du Protocole ne soit pas aussi dépendants de leurs implants. Le turien arriva dans la salle de commande, où la contre-attaque s’organisait, au même moment que le reste des forces de la station ; il reconnut le spectre mais pas l'autre turien, un mercenaire sans doute. Malaser cessa de parler le temps de saluer son camarade d'un signe de tête avant de reprendre :
" Vous avez tous reçu une copie du virus confectionné, transmettez-le à tout ennemi que vous croiserez et signalez toute anomalie ! La situation a changé, nous n'avons plus besoin de tenir une quelconque partie de cette station ; tout ce qu'il reste à faire c'est bouger en permanence et en tuer autant que possible avant de disparaître. Chaque groupe sera accompagné par l'un d'entre nous histoire de pouvoir employer les différents passages. Rappelez-vous juste une chose : Notre victoire réside désormais dans la prudence et l'économie de nos moyens. "
Malaser choisit d'accompagner le groupe du spectre alors que Sheresh se chargeait des mercenaires, Aïko dirigerait ses propres hommes, Férak protègerait l'infirmerie pour éviter des pertes supplémentaires pendant que Zoulou continuerait sa guérilla. Tout était prêt.
Les vaisseaux ennemis s'étaient retirés, il dominait la sphère spatiale... pour l'instant. Bien que ne parvenant pas à se l'expliquer Valeran était assaillit par un sombre pressentiment : celui que le cours des choses était en train de tourner. Pourtant les rapports de la force de frappe étaient encourageants, les soldats du Protocole ne cessaient de se replier ou de se dérober au combat alors qu'Hen Tul avançait toujours plus profondément. N'était-ce pas la stratégie de ceux qui ont déjà perdu l'essentiel et se battent pour éviter que le bilan ne s'alourdisse ?
Hen Tul partageait son inquiétude et il le savait à deux doigts d'ordonner la retraite : quelque chose avait changé.
Même si les Intelligences Artificielles n'avait pas besoins d'une tel chose, le cerveau de Victoria se devait de créer une sorte de décor et d'environnement pour cette conversation purement mentale entre ces deux entités. C'était le seul moyen pour que le cerveau conscient puisse interpréter et comprendre cette échange. Mais puisqu'il obtiendrait ces informations au travers de Victoria, il serrait tout aussi témoins à cette représentation.
Un champ de fleur s'étendent jusqu'à l'horizon dans toute les directions. Des fleurs de toutes les espèces se tenaient en groupe sans bord, en forme et en motif plus ou moins stricte, ou tout simplement placé ça et là parmi des centaines d'autres fleurs. Un ciel bleu tournant vers le violet et le lavande sans aucun nuage ou astre solaire surplombait le champs, la lumière provenait de nulle part et semblait tout simplement exister. Une petite fille était couché parmi les fleurs de différente variété.
Pourquoi avez-vous fait cela agent Victoria?
La petite fille releva sa tête et la silhouette sans forme de couleur argenté qu'était Grite dans cette endroit entra dans son champs de vision. La petite fille se révéla avoir l'apparence de Victoria, seulement en beaucoup plus jeune. La jeune fille devant Grite donnait l'impression de n'avoir pas plus d'une dizaine d'années. Même sous son apparence d'enfant, Victoria comprenait ce à quoi Grite faisait référence.
Je ne sais pas. J'ai seulement pensé que c'était la bonne chose à faire.
Mais je sais.
Une troisième silhouette émergea de la vision périphérique des deux interlocuteurs. Celle-ci était adulte et portait le veston-cravate de Cassandra, l'alter-ego de Victoria.
Je sais puisque je suis la raison. Je suis un message, ou plutôt une suggestion. J'ai été placé ici par Cassandra en prévoyant un moment comme celui-ci. Étant une suggestion, j'ai attirer les actions de Victoria vers la situation dans la quelle vous êtes présentement. Nous avons intégrer les rangs de l'ennemi en espérant pouvoir promouvoir un traître en espion si il pouvait atteindre l'autre côté du plateau. Le choix est le tiens, Grite. Choisi de faire ce que tu veux, mais choisi rapidement.
L'apparition de Cassandra fût brève. Elle re-disparu rapidement dans la vision périphérique des deux interlocuteurs. Elle n'était qu'un message, qu'une suggestion. Son message était délivré et sa suggestion était passé. Elle n'avait plus de raison de rester.
Alors. Qu'est-ce qui se passe maintenant, Grite? Est-ce que tu va m'utiliser comme Elle avait prévu? J'ai bien assez de place pour ici pour ça.
L'avatar de Victoria plaça un doigt sur son front en même temps de dire sa dernière phrase et sourit vers l'avatar de Grite, un sourire enfantin sans aucune trace du sadisme ordinaire de Victoria.
Arrivant juste après la bataille, je pus voir Cassandra à terre, visiblement définitivement hors de combat. Une chose de réglé songeais-je alors que je me dirigeais vers Malaser tout comme le reste des hommes sur place, ou qui arrivaient. La vue de Sheresh me surpris un peu, pour moi il était mort lors de notre dernière bataille sur la Citadelle, mais le moment n'était pas à poser des questions et je me reconcentrais sur les dires de Malaser. Ainsi un virus avait été trouvé, comme le confirmait les données que je recevais au même moment sur mon omni-tech, qui devrait suffire à repousser nos ennemis. La bataille touchait donc à sa fin …
Malaser était le membre du Premier Cercle qui viendrait avec moi ainsi que plusieurs autres membre du Protocole. Il était temps de finir le travaille, et le plus vite était le mieux. Nous avions désormais l'avantage sur notre ennemi : il lui fallait nous tuer avec des balles alors que nous n'avions qu'à lui implanter un virus pour le neutraliser, un déséquilibre qui était largement en notre faveur …
- Lors de mon combat contre celle-ci, je n'ai pas pus neutraliser Victoria. Elle est donc certainement encore dans la station à cette heure, et même si elle ne représente pas une menace aussi importante que Victoria, il vaut mieux s'assurer que son cas est réglé, n'est-ce pas ?
Prenant le chemin du lieu où mon combat s'était déroulé face à elle et ses hommes, nous ne nous rendîmes pas exactement sur le lieu de celui-ci. Visiblement, des informations quant à sa positions nous avaient été communiqués et nous nous rendions donc sur sa position. Bien que des affrontements avaient eu lieu dans le secteur et qu'on aurait donc pu penser qu'une partie des troupes ennemis se trouveraient encore dans la zone, aucune menace ne vint se confronter à nous durant notre trajet … Au moins, cela signifiait-il que Cassandra était la seule, avec son groupe, qui avaient été aussi loin. Une chose qui n'était pas pour déplaire nos forces.
Arrivant là où Victoria était censée se trouver, Malaser ne nous donna pas beaucoup de détails concernant l'utilité de la zone, se contentant de se rendre là où il s'attendait à trouver Victoria. Cette dernière était allongée sur une table similaire à une table d'opération, tandis qu'un appareil s'affairait autour de son crâne. Même si la raison exacte d'une telle opération m'échappait, je pris soin de l'attacher à cette table d'opération, Malaser ne semblant pas juger qu'elle représentait une menace pour le moment … Son cas était donc, pour le moment réglé. Laissant deux hommes pour la garder, le reste des membres du Protocole et moi suivîmes Malaser tandis que ce dernier se dirigeait là où nos ennemis étaient vraiment.
Empruntant divers passage de la station, nous ne tardâmes pas à rejoindre les lignes de front les plus avancées au sein de la station. Bien que nos ennemis étaient pris sous le feu partout où ils allaient, ou plutôt sous les virus, il restait quelques poches qui tenaient bon face à nos hommes. Nous dirigeant vers l'une d'elle, nous ne mîmes que peu de temps à encercler les troupes ennemis. Commençant mon piratage, je ne perdis pas de temps pour m'attaquer à ma première cible. Constatant rapidement l'efficacité du virus créé par le Protocole, je vis nos ennemis tomber un à un sous nos attaques, et cela n'était pas prêt de s'inverser ...1
Alors que je m'occupais à soigner mes hommes du mieux que je pouvais, je comptais les forces qui me restait, nous étions à peine quinze... heureusement mes généraux s'en sont tirés vivants enfin, vivant est un bien grand mot. Il y avait de l'agitation autour de moi mais je n'y faisais pas attention, l'action était finie pour mon équipe, ils étaient tous blessés, Neilus et moi étions les seuls à tenir encore debout, je recevai alors un message sur mon omni-tech ainsi qu'un virus pour nos adversaires, je fronçai les sourcils puis m'adressa à la personne qui devait nous diriger dans la structure:
-Il est hors de question que j'emmène mes hommes au front !
-On vous paye pour ça soldat, soit vous vous bougez le cul, soit vous pouvez dire au revoir à votre argent.
Je pris mon interlocuteur par son armure et le souleva devant mon visage:
-Si tu veux pas finir en charpie tu as intérêt à changer de ton. Je viens avec vous avec Neilus mais ce sera tout compris ?
L'homme, malgré son expression colérique, hocha la tête et je le reposai au sol. Je fis signe à mon capitaine de venir. Après avoir vérifié mon équipement, notre petite équipe de trois personnes se mît en route, il était guère difficile de mettre en déroute l'ennemi, ils étaient éparpillés, désorganisés. On leur tombaient dessus lorsqu'il s'y attendait le moins et on les massacraient. Le virus était extrêmement efficace, nos adversaires avaient à peine le temps de réagir, c'est ainsi qu'une quinzaine de soldats décédèrent sous nos attaques.
Spoiler:
Désolé pour le poste très court mais manque d'imagination oblige, désolé ^^'.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Les évènements récents n'avait été qu'une suite de surprises et d'étonnements pour Grite. La mort de Sheresh, la nature de leurs ennemis, la perte de Coats et maintenant ça... Cassandra aurait implanté une suggestion dans le cerveau de son alter-ego ? L'IA n'était pas particulièrement au fait du fonctionnement du cerveau mais si une telle chose était possible alors la schizophrénie se révélait une maladie bien plus complexe que prévue. Était-il possible que Vélusion ait mal découpé les deux personnalités et que celle de Victoria ait été infectée par celle de sa "jumelle" ? C'était définitivement un cas étrange.
Pour autant la situation était très délicate : l'humaine avait-elle agi en toute sincérité ou était-ce un piège ? Une manière de faire voir au Protocole ce qu'on voulait bien lui faire voir ? Les deux étaient possibles mais une chose était certaine : Victoria n'y était pour rien, elle n'était qu'un pion.
Se télécharger à l'intérieur de son cerveau était cependant hors de question, aucun cerveau organique ne pouvait supporter une IA entière sans subir au préalable de profondes modifications, sinon la perte de Coats n'aurait pas été si grave. Ceci dit exercer une forme de contrôle était possible à condition que Victoria reste dans la zone d'influence de Grite, ou qu'elle la déplace avec elle ; c’était possible mais serait difficile niveau logistique. Certes grâce à lui ils disposaient d'informations de première main, mais un contact permanent sur place pouvait avoir sa valeur.
Cette décision était trop importante pour qu'il la prenne seul. Nous n'avons pas de chefs mais des agents après tout, pensa Grite.
Les opérations avaient commencé et se déroulaient plutôt bien d'après les rapports transmis au fil du temps ; cela dit la remarque du spectre était judicieuse et le turien se dirigea donc vers la zone où Victoria avait été vue dernièrement. En arrivant il l'aperçut, inanimé et inconsciente sur l'une des tables d'implantation, il ne lui fallut que peu de temps pour comprendre ce qu'il s'était passé.
" Il faudra que nous parlions de cela plus tard. "
C'était certain. Malaser laissa deux hommes à la garde pour aider Grite dans sa tâche, quelle qu'elle soit, avant de mener les hommes sur le front. Il espérait que l'agitation empêche le spectre de se poser trop de questions, même si l'objectif était la victoire, sacrifier l'avenir du groupe pour cela n'était pas prévu au programme.
L'ennemi semblait avoir compris le problème et opérait un mouvement de repli rapide et organisé, aucune panique, juste une retraite méthodique et calme. Impressionnant vu les cris atroces que provoquaient les morts par virus. La station fut reprise section par section, des groupes de cadavres reposant là où l'ennemi avait trop tardé à se retirer. Bientôt les hommes du Protocole s'efforcèrent de leur couper la retraite en employant les passages dérobés. Ne resta finalement que la baie, la fameuse baie capturée au début de l'assaut. Il était de bouter l'ennemi hors de la station.
De son côté Sheresh était dans une situation différente alors que Zeckus venait de le prendre au col.
-Si tu veux pas finir en charpie tu as intérêt à changer de ton. Je viens avec vous avec Neilus mais ce sera tout compris ?
Il acquiesça d'un signe de tête, Zeckus le lâcha et il frappa. D'une main vive il agrippa la mandibule droite du mercenaire et tira, le faisant instantanément pivoter et le placer entre lui et ses hommes. Les mercenaires ajustèrent aussitôt leurs armes, de même que Rel'Véris, venu les seconder, mais personne n'osa tirer. D'une main le turien pouvait arracher la moitié de la mâchoire de Zeckus, rien n'était mieux pour faire parler quelqu'un que de menacer de lui ôter une partie de son propre visage. De l'autre il avait dégainé son pistolet.
" Si tu manques à ce point de détermination pour engager toutes tes forces dans une bataille à mort c'est ton problème mais ne me donne jamais de leçons. C'est compris ? "
Il tira légèrement pour que la douleur imprègne bien le mercenaire.
" Tu n'as jamais été dans une situation qui mette tes belles illusions à l'épreuve ; ceux que tu connais survivent et les anonymes crèvent pour que tu y arrives. Prie pour ne jamais te retrouver sur un champ de bataille. "
Il le repoussa sans ménagement en direction des autres mercenaires et partit faire son travail ; le quarien le suivit, non sans s'assurer que les soldats n'aient pas d'intention belliqueuses.
" -Tu veux parler ? -De quoi ? -De ce qu'il vient de se passer. "
Le turien haussa les épaules.
" -Cet ahuri n'a pas l'air de comprendre que si notre contre-attaque échoue tous ses hommes crèveront de toute manière ; même si l'avantage a changé de camp la victoire n'est pas acquise. Reste à espérer que la gifle qu'il prendra dans la gueule ne coûtera pas trop cher aux autres. -Je suis d'accord mais... on ne fait pas un peu la même chose ? "
Sheresh ne répondit pas et se contenta de faire apparaître un plan de la station et plus précisément la section protégée par Ferak. Il se battait, l'ennemi était arrivé jusque là.
" Je peux accepter que des civils soient mis à l'écart des combats, de même que des hommes pour les protéger si la menace est réelle. Je ne ménage pas mes hommes pour les ménager ; à la guerre c'est marche ou crève. "
Ils reculaient. Ils étaient supérieurs en nombre, en technologie et ne connaissaient aucune forme de peur. Pourtant ils reculaient. Ce genre de pressentiment où l'on se dit que la bataille a changé de cours Hen Tul l'avait depuis un moment et il en observait désormais la réalité. Ce qui était perturbant était la cause. L'ennemi avait mis au point une parade, une espèce de virus de ce qu'il en avait compris, qui infectait les corps de ses hommes et dévorait leur cerveau en quelques instants. Ses meilleurs soldats s'étaient effondrés en hurlant de douleur alors que leur corps cessait progressivement de leur appartenir, que leur cerveau cessait de fonctionner.
C'était une arme terrifiante. Si Vélusion ne parvenait pas à trouver une contrepartie alors la guerre était jouée d'avance ; il ne doutait pas que le stellaire trouverait mais une autre chose était certaine aujourd'hui : la bataille était selon toute probabilité perdue. Quelque soit le nombre d'ennemis qu'ils abattent il suffisait d'un seul survivant pour les faire échouer. Pire, l'organisation pourraient les déloger d'ici quand elle le souhaiterait, qu'ils prennent la station ou non.
Valéran ne pourrait s'approcher de la station pour les sortir de là, la flotte avait subi des dégâts et les défenses étaient encore actives. Tout ce qu'il restait c'était un dernier carré et en emporter le plus possible. Murmurant une prière Hen Tul rassembla ses hommes dans la baie et se prépara à affronter cette mort aux côtés de ses hommes. Il espérait en tuer un maximum avant de mourir, il le souhait à chacun. Mais il ne se faisait guère d'illusions. L'avantage numérique n'avait plus aucune utilité.
Alors que nous avancions face à l'ennemi, emportant de plus en plus d'unités au point que nous arrivâmes rapidement à leur dernier retranchement, la baie qui leur avait permis de débarquer … La fin était proche et même s'ils le savaient, nul doute qu'ils chercheraient à emporter autant de membre du Protocole que possible … Ne souhaitant nullement voir cette situation arriver, je demandais à Malaser de demander à ses hommes de se retirer du hangar. La meilleure manière de faire le ménage ici était d'utiliser les unités prévus à cette effet, et le Prometheus faisait parti de ce qu'on pourrait appeler les nettoyeurs lourds … Prévu à la base pour la lutte antipersonnel, nettoyer un endroit comme celui-ci n'allait être qu'un jeu d'enfant pour lui.
Envoyant un message au Prometheus, je demandais à celui-ci de venir faire le ménage. Même si la flotte ennemi était encore là, elle n'avait plus grand chose à protéger sur cette station, peu de chance de récupérer ces hommes et elle avait déjà subit des dégats, sans que ceux-ci ne soient critique malheureusement …
– Prometheus.
Ne perdant pas de temps suive aux ordres de Quintus, le vaisseau ne perdit pas de temps et sorti de son abris, faisant en sorte de rester sous la protection des défenses de la station. Entrant dans la baie, dernier rempart des forces ennemis, le vaisseau se mis au centre de celle-ci. Chacun était prêt à faire feu en y entrant, et personne ne perdit de temps. Une fois en position, le Prometheus ouvrit le feu sur les troupes au sol, répendant la mort parmi le restant des troupes ennemis, à la manière de la baie numéro 4, mais ces derniers coups de feu avaient plus l'air d'un massacre que d'une bataille. Il ne restait presque plus rien des forces ennemis et rapidement, sous le feu des canons du Prometheus, cette présence se réduisit à néant. Le ménage fait dans la baie, le Prometheus resta en positon, prêt à défendre en cas d'une nouvelle attaque ennemis, une dernière précaution qu'il valait mieux prendre …
– Quintus
Lorsque les tirs s'arrêtèrent, les hommes du Protocole attendirent quelques secondes avant d'entrer dans la salle. Celle-ci était dévastée, les cadavres des forces ennemis étaient répartis partout dans la pièce,en morceaux pour la plupart, et les quelques types encore en vie se la virent retiré par les hommes du Protocole venu les achever. Pour cette fois, la bataille était gagnée semblait-il …
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Une nouvelle fois l'ennemi cessa soudainement la poursuite... Valéran avait reçu l'ordre de se replier... Hen Tul donna une nouvelle fois l'ordre à ses hommes. Ils ne ressentaient pas la peur, personne ici ne la ressentait. Pourtant l'inquiétude se lisait partout. Ils savaient ce qui allait arriver mais l'autre option était la mort par ce virus.
Le premier tir frappa. le métal de la station encaissa le tir avec un grincement de mauvais augure. Le deuxième perfora la structure et s'écrasa dans un groupe de ker koons ; leur barrière ne les protégea pas. ils brûlèrent vifs en quelques secondes. Le troisième tir frappa à son tour, emportant cette fois une escouade de trylans. Les hommes étaient fatigués et leurs barrières biotiques affaiblies. Chaque tir ajoutait son lot de victimes, quand la dépressurisation soudaine n'embarquait pas un soldat déséquilibré, le promettant à une mort lente. Le désespoir envahit Hen Tul. C'était comme il y a six millions d'années. Des vaisseaux inaccessibles frappant des troupes au sol désordonnées alors qu'une force d'infanterie avançait sur eux pour les broyer avec une facilité effrayante. Il pensait avoir échappé à cette situation après avoir été dominé par les responsables mais... Il abaissa ses barrières.
Le tir suivant priva les assaillants de leur chef.
Le bombardement dura près d'une dizaine de minutes. Lorsque Malaser entra la baie était méconnaissable. Il ne restait plus aucune trace des assaillants, l'espace avait prélevé les corps. Il frissonna avant de s'autoriser un soupir de soulagement : la bataille pour la station Cyber s'achevait sur leur victoire, couteuse certes mais c'était le premier revers infligé à l'ennemi depuis les évènements de la Citadelle. Ce serait au moins une bonne nouvelle, même si elle ne pouvait pas être annoncée au monde.
Observant les hommes qui l'avaient accompagné il leur déclara :
" Frères du Protocole, en ce jour la victoire est notre ! "
Plusieurs manifestèrent leur joie, pour d'autres le manque d'affrontement final rendait cette déclaration irréelle et certains juste sceptique sur la défition exacte de la victoire.
" Que les blessés rejoignent l'infirmerie ! Les autres préparez vos affaires, je ne vous ferai pas loger dans une station pleine de courants d'air. Rendez-vous dans quatre heure en salle de débriefing pour connaître la marche à suivre. "
Et expliquer certaines choses, le retour de Sheresh en avait surpris plus d'un qui, devant l'urgence de la situation, avaient eu la bonté de remettre leurs questions à plus tard. Des promotions étaient à prévoir mais vu la situation cela n'avait rien de vraiment surprenant. Même si pour l'heure il devait parler au spectre.
" Bien que la situation ai un peu changé j'ai cru comprendre que notre "invité" est toujours vivant et prêt à être embarqué, donc si vous le voulez toujours vous pouvez l'embarquer. "
Une fois le bombardement fini, je ne pris pas la peine de regarder le carnage qu'il en ressortait … J'avais déjà utilisé plus d'une fois cette méthode pour me débarrasser de mes ennemis grâce au Prometheus, et le résultat n'était jamais très joli à voir … Écoutant les instructions de Malaser pour la suite des opérations, j’acquiesçai une fois qu'il parla du colis. J'avais fait en sorte de garder celui-ci en vie, et il était temps de récupérer ce que j'étais venu chercher.
Prenant congé de ce dernier, je me rendis dans le laboratoire où j'avais laissé ma cible. Demandant les différentes autorisations par radio, je ne mis pas longtemps à récupérer l'homme que j'étais venu cherché. Celui-ci était réveillé, mais visiblement pas très conscient de ce qui se passait autour de lui, essayant de comprendre, vu son regard, se qui s'était passé. Un bon coup de coude suffit à le faire replonger dans le sommeil pour quelques temps. Vérifiant les menottes de celui-ci, je le pris sur mon épaule. Même si les combats précédents avaient été éprouvant et si mon colis était lourd, c'était la plus simple des manières pour l'envoyer sur mon vaisseau, la plupart des hommes du Protocole étant occupé, mieux valait les laisser s’affairer à la guérison de leurs blessés et la remise en place de leurs installations.
Une fois sur le vaisseau, j'enfermai l’homme dans une des cellules du vaisseau, une toute petite pièce d'où il ne risquait pas de sortir, puis verrouillais le tout avant d'aller m'occuper de mon équipement avant l'heure du briefing. Rangeant ce dont je n'avais plus besoin, vérifiant mes munitions et nettoyant rapidement ce qui devait l’être, je partis ensuite rejoindre les équipes du protocole, aidant par-ci par-là lorsque c'était nécessaire tout en me dirigeant vers la salle où se déroulait le briefing. Même si nous avions gagné, c'était de peu et cela se voyait sur les visages de tous les homme sur la station. Bon nombre d'hommes étaient mort, la station était plus que largement endommagé et les réparations allaient coûter très cher … Une victoire très coûteuse donc, mais une victoire, preuve que nous pouvions stopper la machine de guerre ennemis, et qu'il n'était peut-être pas si puissant qu'il le pensait ...
Mais pour le moment, il fallait rester sur nos garde, nos positions avaient été largement endommagées, et il fallait se reconstruire au plus vite pour faire face à l'ennemi … Par chance, les armées conciliennes pourraient provisoirement prendre le relais, et la neutralisation des moissonneurs en moins allait soulager un peu le Protocole ...
Spoiler:
Désolé du temps de réponse, la motivation se fait rare en ce moment ... Sinon, je pense que le RP est conclu, à moins que Maz', tu juge le briefing nécessaire à l'histoire ...
Dim 12 Jan 2014, 14:36
