Assis à son bureau Malaser terminait de lire le rapport de la dernière mission accomplie par l'escouade d'intervention Cyber ; Aïko attendait, assise dans un fauteuil face à lui, aussi neutre que d'ordinaire. Finalement le turien poussa un petit soupir avant de clore le dossier et se tourner vers Aïko :
" -Il y a plusieurs éléments intéressants dans cette affaire, notamment les affrontements entre nos ennemis... cela sous-entendrait-il qu'il y ai des divergences entre eux ? -En admettant que nous n'ayons pas deux ennemis au lieu du seul prévu. "
Malaser grogna, irrité, s'il avait eu besoin d'un pessimiste tatillon il se serait adressé à Sheresh.
" -N'en reste pas moins que tu as pris un risque important en ramenant ce Cooldaran ici, s'il a le malheur d'être... -Endoctriné je sais, c'est pour ça que je l'ai livré en version momie. -Équipé d'une balise nos ennemis sauront où nous trouver. "
L'humaine haussa les épaules.
" -En ce cas nous n'aurions plus besoin de les chercher ; si j'ai bien compris la station a été conçue de manière à résister à ce genre de désagréments. -Ce n'est pas pour autant que j'apprécie de voir l'ennemi frapper à notre porte ; mais peu importe, ce qui est fait est fait. "
Il se leva et se dirigea vers la baie vitrée ouverte sur le vide spatiale, croisant les mais dans son dos il laissa son regard errer quelques instants avant d'ajouter.
" J'ai informé le spectre de notre prise, il pourra la récupérer et la livrer au Conseil, je préfère prendre le moins de risques possible. "
Hasegawa approuva d'un signe de tête silencieux avant de se lever à son tour.
" Ne te fatigue pas trop. "
Elle quitta la pièce, probablement pour rejoindre ses quartiers, laissant Malaser à ses pensées ; la situation en s'était pas encore renversée et le Protocole Gris restait affaiblit, l'ennemi ne leur laisserait probablement le temps de se relever complètement. Et Grite qui avait disparu ! Il ne pensait pas l'IA capable de trahir au vu des nombreuses preuves de loyauté dont il avait gratifié l'organisation au fil des années ; pour autant il ne parvenait pas à comprendre cette soudaine disparition.
" Malaser, les mercenaires sont arrivés, ils attendent en baie alpha. "
Voilà à quoi en était réduit le Protocole ; l'embauche de mercenaires n'était pas une nouveauté mais ce qui était jadis l'embauche de secondes mains était désormais devenue monnaie courante pour palier aux pertes. Cela dit Zeckius Farien était un nom déjà entendu dans les couloirs de l'organisation, autant dire qu'on avait vu pire.
Au même niveau que les baies se réglait le cas Cooldaran ; le spirit était solidement menotté et encadré par quatre hommes armés, lesquels le surveillaient très étroitement. Malgré le dédale de couloirs qu'on lui avait fait traversé le prisonnier savait parfaitement où il se trouvait, de fait il sut parfaitement quand vint le moment d'agir. Le couloir était désert, la porte de sa future cellule avait été ouverte...
Il bouscula le soldat qui l'invitait à entrer et dirigea les paumes de ses mains en direction des trois autres, les aspergeant de la substance cryogénique générée par son organisme. Mais il ne s'arrêta pas là, ses faibles réserves ne lui permettait pas d'espérer une immobilisation longue durée, et s'empara du pistolet du soldat renversé.
" Désolé. "
Le casque perforé ne laissait aucun doute sur le verdict : la mort. Cooldaran s'empara de la clé et se libéra de ses liens juste à temps pour voir ses ennemis se relever. Au premier il expédia un coup de pied dans l'entrejambe, la lame au bout de sa botte limitant l'intérêt de l'armure. Au deuxième il délivra trois tirs de pistolet. Le troisième en revanche...
" RAAAH ! "
Le krogan le chargea mais le spirit déploya son camouflage optique avant de faire un pas de côté. Cooldaran déploya son omni-lame et l'enfonça dans le dos de son adversaire qui, à sa surprise, se retourna pour continuer le combat. Normalement l'ancien commandant se serait maudit pour ne pas avoir neutralisé l'escouade d'un seul coup mais visiblement la colère empêchait le krogan de sonner l'alarme, une bonne chose.
" Viens par là grosse bête ! "
Il appuya sa déclaration en achevant d'une torsion de la nuque le blessé au sol. Une nouvelle charge et un nouvel échec ; Cooldaran profita de cette nouvelle opportunité pour multiplier les coups de lame, préférant en délivrer un grand nombre plutôt que de tenter une hypothétique mise à mort. Le krogan de son côté reprenait son sang froid à mesure qu'il s'écoulait de ses veines ; cet enfoiré avait sectionné un grand nombre de vaisseaux sanguins et le contrecoup se faisait sentir. Ca allait très mal.
" Bordel ! "
Il fallait le descendre, tant que c'était encore possible. Ou sonner l'alerte... oui il fallait sonner l'alerte.
Il braqua son fusil à pompe sur le spirit et le déchargea, détruisant ainsi le leurre laissé à son intention ; une succession de douleurs vive se fit sentir de part et d'autres, ça aillait très mal. Il sentit son bras prendre inerte lorsque son tendon fut sectionné.
" Fais chier ! "
Il nu pas conscience du coup suivant.
Cooldaran poussa un soupir de soulagement avant de décamper, invisible ; le poison qu'on lui avait confié était aussi redoutable que prévu, tuer un krogan aurait été beaucoup plus difficile autrement, il fallait trouver une méthode alternative durable.
Mais pour l'heure une autre tâche requerrait son attention ; observant les murs il guetta le signe caractéristique d'un rassemblement de câbles avant d'arracher une plaque de métal correspondant à cette caractéristique. Il trouva rapidement ce qu'il cherchait et plaça une puce sur le câble qu'il cherchait. Désormais le réseau de communications de Protocole Gris lui était accessible, un avantage de poids pour la suite.
" Cooldaran à flotte ; ordre d'attaquer ! "
A peine avait-il prononcé ces mots que l'alarme se déclencha ; les corps avaient-ils été trouvé ou le système de sécurité avait-il détecté sa puce ? Aucune importance. D'ici peu la flottille aborderait la station pour l'investir et tuer tous les occupants. Qui se soucierait de lui à ce moment là ? Il fallait juste attendre l'heure idéale.
Pour les consignes de post : -Lionel et Zeckus vous postez les premiers pour ce round UNIQUEMENT (l'ordre importe peu), après c'est premier arrivé premier servi. -Lionel ton activité au début de la scène est à ta libre appréciation (tu peux employer les PNJs de ton escouade si besoin) -Quintus, ta vitesse de post détermine si tu passes la première partie du RP à bord de ton vaisseau ou sur la station ; une fois l'assaut commencé se poser sera difficile. -J'ango et Cassandra, la flottille est constituée de deux frégates et de six transporteurs de troupes (lesquelles sont les mêmes que d'habitude), votre commandant est le ker-koon Hen Tul, Valéran est en soutien, et ce dernier peut vous confier quelques hommes pour vous accompagner dans vos opérations ; les ordres sont simples : pas de prisonnier, n'endommagez pas trop la station. -En cas de questions vous savez à qui vous adresser.
C'était la seconde fois que j'aidais les mecs de chez protocoles gris mais cette fois c'était pas une mission d'attaque mais de défense, il semblerait qu'il était en manque d'effectif depuis quelques temps. Nous attendions donc dans leur base, dans l'une de leur baie d'embarquement, j'étais seul laissant mes collègues dans mes vaisseaux pour parler avec notre employeur, alors que j'attendais, un signal d'alarme se mit à retentir dans tout le complexe, la base était attaqué, ça sentait le roussi tout ça. Sans attendre je mis au point un plan de défense et je donnai les ordres à mes hommes:
-La base se fait attaquer, je veux tout le monde dehors, ensuite je veux que vous vous mettiez en mode furtif en dehors de la base, vous allez attendre l'ennemi et dès qu'il sera assez poche vous le bombardez ok ?
Les deux pilotes donnèrent leurs réponses simultanément puis, après avoir déchargés tout le monde, les vaisseaux partir du complexe pour se cacher, de mon côté je continuais à donner mes ordres:
-Bon, on va essayer de couvrir chaque entrée, d'après le plan des lieux qu'ont nous a gentiment donné avant d'arriver, il y a quatres baies d'embarquements, équipe Alpha, avec moi on va garder celui ci, équipe bêta avec Neilus, la baie numéro deux, équipe delta avec Trevius, baie numéro trois et l'équipe gamma avec Vairen à la baie numéro quatre ok ?
Un hochement de tête suivit d'un chahut général suivit de ces derniers mots commença, peu de temps après notre patron temporaire apparu par une porte, je lui mis au courant de mes dernières actions:
-Bonjour monsieur, j'ai installé mes équipes au différents points d'accès de la base et mes deux vaisseaux attendent l'ennemie depuis l'extérieur, quels sont vos ordres ?
Dernière édition par Zeckus Farien le Ven 29 Nov 2013, 20:59, édité 1 fois
De retour à la station, ce qui est désormais sa nouvelle maison. Lionel ne resta pas bien longtemps avec ses coéquipiers et se dirigea aussitôt vers sa chambre.
Là, il s'enleva tout son équipement, armes, grenades et tout le reste et les posa sur son bureau, avant de se laisser tomber sur le lit.
La dernière mission était un échec, il avait surestimé son arme principale et en avait subi les conséquences et il y avait surtout sa précision avec une arme, quelle catastrophe.
Il fallait qu'il arrange ça, dans un geste décidé, il se releva et reprit son revolver avant de quitter sa pièce et s'engouffra dans les couloirs.
Quelques couloirs et ascenseur plus loin, Lionel arriva enfin devant l'imposante porte, écris dessus "salle d'Entraînement."
Il haussa les épaules et pénétra la salle. Il était face à plusieurs salles, réparties par niveaux de difficulté, peu confiant en ses capacités, il prit la première salle.
S'ensuivirent d'un entrainement basique, divers mannequins çà et là, et un petit parcours, de quoi constatait que le jeune humain avait vraiment de gros progrès à faire.
Mais en plein milieu de son entrainement, l'alarme retentit. Lionel cessa, attendit quelques minutes voire si c'était une fausse alerte ou non.
Puis convaincu qu'une attaque était bien en cours, il se fit un sprint jusqu'à l'armurerie.
Le Prometheus et son équipage s’approchait de la station du Protocole Gris où nous avions rendez-vous avec celui-ci pour récupérer un colis pour le conseil. Il s’agissait, d’après les informations que j’avais reçues, d’un membre d’une des nouvelles races qui étaient apparu récemment. Le Protocole avait jugé bon de le confier au Conseil plutôt que de le garder … Un geste illustrant la coopération entre les deux partis … ou peut-être une façon de se débarrasser d’une menace, je ne savais pas vraiment. Dans tous les cas, ma mission était de le récupérer, et je préférais faire ça rapidement, le transport de marchandise n’était pas mon fort et me retrouver avec un potentiel ennemi à bord de mon vaisseau n’était pas vraiment réjouissant …
Même si pour l’occasion, nous avions aménagé la soute en prévision de ce transfert, quelque chose me dérangeait et je n’arrivais pas à m’enlever le mauvais pressentiment que m’inspirait cette mission … Alors que nous nous approchions de la station, l’opérateur de celle-ci nous indiqua le lieu où nous devions nous diriger la baie dans laquelle nous devions nous amarrer. Le temps que le vaisseau arrive à destination, je partis me préparer. N’étant pas vraiment tranquille pour le voyage que nous nous préparions à faire, je décidai d’aller mettre mon armure et mes armes.
Entrant dans ma cabine, je ne m’attardais pas sur cette tâche. Mon matériel avait déjà été révisé plus tôt, comme avant chaque mission, et aucune anomalie n’était à déplorer. Enfilant mon armure et prenant mon sabre et mon arme posés près de là, je quittais la pièce pour rejoindre le sas du vaisseau. Nous nous étions posé, et l’opération pouvait désormais démarrer … Les embrouilles plutôt, songeais-je, toujours aussi peu enthousiasmé par la mission qui allait venir. Sortant du vaisseau, un homme vint vers Zoya et moi, nous faisant signe de le rejoindre. Avançant vers celui-ci, je le saluai puis le suivis tandis qu’il nous conduisait vers Malaser.
Comme pour confirmer mon mauvais pressentiment, une alarme se mis à retentir à peine après que nous ailons quitté la baie d’amarrage, mettant toute la station en alerte : visiblement le colis posait problème et il n’y avait pas de temps à perdre … Me tournant vers Zoya et l’homme chargé de nous guider, je leur demandai de me suivre, il fallait trouver le colis et le capturer au plus vite avant qu’il n’ait une chance de s’échapper … Se présentant en tant que John Doe, l’humain afficha sur son omnitech la zone où notre cible avait été vue pour la dernière fois. Ne perdant pas plus de temps, notre groupe se dirigea vers la dernière position connue de notre objectif …
Dernière édition par Quintus Titus Septimus le Ven 06 Déc 2013, 20:21, édité 1 fois
Nous avions un plan. Nous avions toujours un plan. Quand les variables changeait, nous avions toujours un moyen de nous adapter. Ce n'était pas toujours le meilleur plan, mais c'était tout de même mieux que de ne pas en avoir. Et cette fois-ci, nous étions en terrain connu contre un ennemi familier. Nous étions grandement avantagé dans pour cette opération et c'est notre couleur qui contrôlait le plateau en ce moment.
Et c'est bien parce que nous avions un plan que l'on nous avait concédé une équipe. Quatres Dassos, six Spirits et notre ex-alter-ego. À part pour notre armure et pour notre expression sous notre casque, Elle était une parfaite copie de nous. Là où notre aire neutre et nos yeux ennuyé se trouvait sur notre visage, on trouvait un sourire sadique et des yeux avides de meurtres sur le sien. Elle était l'une des rares personnes que nous pouvions dire que nous haïssions, même si nous la trouvions plus supportable maintenant que nous avions été séparé.
Mais bref, nous arrivions à notre arrêt et il était temps pour notre équipe de vérifier notre matériel spécialisé pour une dernière fois. À l'aide de notre Omni-Tool, nous vérifiâmes le module de camouflage actif de notre équipe. Toutes l'équipe en possédait un et ces derniers avaient été modifié pour agir sur une longueur d'onde différente. Au lieu de nous rendre invisible sur les longueurs de la lumière visible, nous serions indétectable sur le spectre infra-rouge. La deuxième pièce d'équipement spéciale que nous portions tous était un jet-pack du même modèle que ceux des Spirits, sauf que cette équipement avait aussi été modifié. Maintenant, il fonctionnait en utilisant un monopropellant sous forme gazeux pour nous propulser dans un environnement sans gravité. Ainsi, le jet-pack ne dégageait aucune chaleur qui pourrait trahir notre camouflage infra-rouge.
Une fois cette vérification terminé, nous arrivâmes à notre stop. Les portes de la baie s'ouvrirent sur l'espace vide qui nous entourait et seul une barrière cinétique empêchait l'air de s'échapper du navire. Victoria était déjà très excité et sauta hors du navire dès qu'elle le pu et le reste de l'équipe fit de même très peu de temps après.
Nous nous retrouvâmes ainsi à flotté dans le vide, notre navire s'éloignant sur la même trajectoire que le reste de la flottille. Nous, et le reste de notre équipe, activâmes notre camouflage et nos jet-pack et nous nous dirigeâmes vers la station tout en restant sur un vecteur différent de la flottille.
Ayant encore l'accélération conféré par le vaisseau, nous arriverions à la base sensiblement en même temps qu'eux. Notre camouflage au infra-rouge, et notre jet-pack qui fonctionnait à froid, nous rendrait invisible au système de détection de la station ou aux système des vaisseaux qui la défendrait. Sans moyen de nous détecter électroniquement, les systèmes Gardia ne pouvait pas nous prendre pour cible. De plus, nous étions trop peu massives pour être retenu par une quelconque barrière cinétique qui entourait la station. Le seul moyen de nous détectait serait à l’œil nu, mais vu notre taille, cela restait presque impossible.
Nous arrivâmes enfin à l'extérieur de la station après un court voyage dans le vide. Nous arrivâmes juste après que notre côté commence à débarquée ces forces sur la station. Nous nous déplaçâmes encore un peu autour du "bas" de la station, loin des baies de chargement, avant de trouver ce que nous cherchions. Un petit rectangle à peine plus large qu'un humain se trouvait dans notre vue et s’enfonçait dans la surface de la station. Ce conduit était fait pour évacué les gaz non-recyclable ainsi que les gaz dangereux hors de la station.
Bien sûre, le Protocole Gris avait pensé à protéger ce conduit. Malheureusement pour eux, nous étions au courant des mesures utilisés. Nous avions déjà un moyen de contré les capteurs infrarouge et nous serions donc tout aussi invisible à ce qui se trouvait dans le conduit. Par contre, un panneau métallique se trouvait à quelques centimètres de l'ouverture et nous bloquait le passage. Un explosif pourrait passer à travers, mais la déflagration serait automatiquement détectée et les sceaux d'urgence serait activés pour nous bloquer la route.
C'est pour cette raison que nous avions emporté des Dassos dans notre équipe. Puisqu'ils n'étaient pas sur un champs de bataille, ils pouvaient se concentrer sur l'opération minutieuse qu'était d'affaiblir les supports du panneau. Pendant que les quatre s’efforçaient d'affaiblir et de faire tourner le mécanisme, Victoria forcerait sur le panneau lui-même. Cette manœuvre n'était pas bien épuisante vu la taille du panneau, mais elle requiert une concentration inatteignable en situation de combat.
Après une vingtaine de minute, le panneau céda enfin, laissant apparaître une barrière qui gardait l'air à l'intérieur du conduit. Nous détachâmes nos jet-pack, les laissant sans allez dans l'espace puisque nous n'en aurions plus besoin et qu'ils nous empêcheraient de nous faufiler dans le conduit.
Ce n'est qu'après avoir flotté dans le conduit pendant quelques minutes que nous atteignîmes une section avec de la gravité. Nous mîmes alors à ramper vers notre objectif. Nous étions loin des baies d’amarrages et donc nous étions loin du combat. Et puisque nous avions accès à leur communication, nous étions au courant et attentives de ce qui ce passait de leur côté.
Installé dans sa nacelle murale située à l’extrémité de la soute de débarquement, J'ango commença à percevoir les secousses qui frappaient le vaisseau de transport. Inquiet, il enclencha sa radio incrustée dans le col de son armure. « C'est quoi ce bordel ? » « Nous sommes sous le feu. Arrivée prévue dans une minute ! » étouffa le pilote. J'ango jura et coupa sa radio. Le plan était simple. Simple mais efficace. Si simple que même lui y avait songé. Mais alors qu'il s'était apprêté à le donner, Kaneway était apparue et avait balancé à peu de choses près la même idée que lui. Sur le coup, le Krogan avait manqué d'être vexé. Et puis, il s'était dit que dans la finalité, cela ne changeait pas grand chose à la situation et qu'il n'avait pas de raison de se mettre en rogne. Après tout ce qu'ils avaient vécus en duo, que ce soit sur Oméga comme sur la Citadelle, J'ango avait finit par acquérir une certaine cordialité pour l'humaine, acceptant finalement le fait de devoir travailler en tandem avec une ancienne ennemie, qui s'avérait, peut-être sans qu'elle le sache, plus que bonne amie. En tout cas, c'était ainsi que le Krogan le ressentait et c'était tout ce qui compte. Après Oméga, difficile d'avoir quelque chose à lui reprocher.
Une autre secousse vint le tirer de ses rêveries et son regard se porta sur les boucliers de combat blindés qu'ils avaient chargés dans le transporteur et les huit Dassos d'équipages qui lui avaient été alloués pour mener à bien sa mission. Ils allaient être déployés de manière frontale. « Bon, pour la dernière fois, je vous rappelle que cette fois-ci, on est en première ligne. Je ne sais pas quelles ont été vos tâches à tous jusque là, mais cette fois, il va falloir faire gaffe à vos miches. On est dans un lieu clos avec de possibles points de vue. Alors gare aux tirs croisés et aux explosifs. Dès que vous sentez le danger, vous reculez. J'ai fais embarqué ces boucliers de combat afin de tenir le plus longtemps possible une fois là-dedans. Je suis pas un spécialiste du commandement, mais je crois que je peux vous sécuriser les miches. Alors faites moi confiance, obéissez, et on aura un rendement optimal. » expliqua t-il. Les Dassos hochèrent la tête simultanément. J'ango se demanda si ils l'écoutaient réellement ou si ils avaient été programmés pour toujours dire oui. Peut-être un peu des deux. En tout cas, l'idée de s'emparer de ce marteau biotique fraîchement sortit de l'armurerie le démangeait. Mais la préoccupation était encore d'arriver en vie jusqu'à la station. « Rapport pilote. » « Deux vaisseaux en position défensives. Ils ne pourront pas nous arrêter mais risquent de nous infliger des dommages cruciaux. Je vous recommande de vous accrocher. » En dépit des avertissements du pilote, J'ango souleva les bras de sa nacelle et quitta cette dernière. Un bruit sourd retentit et le sol sembla partir sur le coté. Le Krogan se rattrapa de justesse contre un mur et tenta de se diriger vers la cabine. Il l'ouvrit et jeta un œil sur les compteurs affolés et la baie vitrée qui lorgnait sur les hangars de la station. « Vous êtes sûr que ce coucou va tenir ?! » s'inquiéta t-il. Décidemment, il aurait du prendre une nacelle d'abordage. « Retournez à votre place ! Il est dangereux de quitter la sécurité des na... » Cette fois, l'explosion retentit bel et bien et J'ango fut collé contre le mur. « Arrière touché à soixante pour-cent ! Les commandes de navigations ont du mal à répondre. Je crains que l’atterrissage devienne impossible si nous ne dévions pas notre trajectoire maintenant ! » « Bougez vous ! » largua sèchement J'ango. Il bouscula le pilote de sa place et le renversa sur le coté. « Monsieur ! Je crains que vous n'ayez pas les compétences requises pour... » « Dévier la trajectoire ? Et puis quoi encore. Moi, je dit qu'on rentre ! » Le Krogan se débrouilla pour maintenir le trajet en dépit des plaintes et des avertissements des deux pilotes. La vision du hangar se faisait de plus en plus proche. Ca allait faire bobo à l’atterrissage. « Bordel ! Allez vous accrocher et cessez de rester dans mes pattes ! Fout le camp ! Accrochez vous derrière ! » fit-il. Il saisit le premier pilote par le col et le propulsa dans la soute de débarquement. Ce dernier rampa et alla s'arrimer dans une nacelle de sécurité. Le Krogan en fit de même pour le second qu'il détacha de son siège et attrapa sans délicatesse pour le lancer à son tour en arrière. Cette fois, la station semblait plus proche que jamais. « Ça va passer...Ça va passer ! » se rassura le Krogan en apercevant le sol du Hangar s'approcher de plus en plus. Quand il eut confirmation qu'ils allaient rentrer, J'ango se jeta à son tour dans la salle de débarquement et s'empressa de s'accrocher à la dernière des nacelles restantes.
Le vaisseau de transport fulgurant traversa la moitié du hangar de la Station et alla percuter avec violence le sol dans un crash extrêmement bruyant. La tole se plia, le verre se brisa et tout ce qui se trouvait dans la trajectoire de la carcasse du transporteur fut vaporisée ou broyée. Secoué comme un prunier dans le dépôt de débarquement, J'ango trouva très rassurant de voir à quel point les nacelles étaient ancrées à l'appareil. Le bruit fut infernal et les tremblements d'autant plus quand tout s'arrêta lentement. Une fumée avait envahit le cockpit et commença à se répandre à l'arrière. J'ango se détacha, tituba à droite et à gauche, chuta et se releva. « Merde. Tout le monde va bien ? » Il eut des retours positifs, quelques égratignures mais rien de grave. Le Krogan s'empressa de détacher son marteau des râteliers d'armes et l'empoigna solidement en main droite. Il attrapa un bouclier de combat magnifiquement blanc de son autre main et respira un grand coup pendant que les autres se détachaient. « Prenez les boucliers et en rang. Les gros devants, les petits derrière. On va faire des couverts improvisées. On vise le poste de commandement et on tente une progression rapide.»
Puis, il respira un grand coup et s'apprêta à enfoncer la rampe de débarquement.
Loin de toutes ses préoccupations Rel'Véris était plongé dans son travail, observant le flux de données reçues pour le ré-orienter et le trier selon les critères habituels ; à ses côtés se trouvait Fiunel'Zal. Bien que toujours en partie perturbée par les épreuves de ces dernières années la quarienne remontait lentement la pente, au point de pouvoir rester saine d'esprit pendant des journées entières, à condition de ne pas la stresser. Rel'Véris était heureux de pouvoir observer ces changements, y ayant majoritairement contribué. Il s’apprêtait à clôturer la programmation d'une nouvelle IV lorsque deux mots s'imprimèrent dans son esprit : STATION ATTAQUÉE.
Il n'eut pas le temps de jurer que l'alarme retentit, faisant sursauter Fiunel ; elle se tourna vers lui, interdite.
" A tous ! Aux postes d'armements ! Verrouillez les terminaux ! Activez les défenses ! "
Il n'y avait quelques scientifiques à avoir connu la tragédie liée à l'attaque de la station plus de dix ans auparavant, pour les autres c'était un exercice ; de fait les réactions furent mesurées et calmes, les procédures furent appliquées avec zèle. Rel lui avait une autre tâche et ouvrit un canal directement avec Malaser, employant les codes de cryptages réservés aux situations d'urgence.
Comme Rel'Véris Malaser n'avait pas attendu l'alarme pour commencer à réagir, récupérant son équipement dans l'armoire présente dans son bureau, rapidement rejoint par Aïko, laquelle s'était également préparée.
" -On dirait que les choses se gâtent. -Les procédures de défenses ont déjà été mises en application ; j'espère qu'elles sont au point. "
Malaser se considérant comme un obsédé de la sécurité, à la limite de la paranoïa, était plutôt confiant sur ce point ; d'un autre côté il était peu probable qu'ils affrontent les ennemis pour lesquels ces mesures de défenses avaient été prévues.
Réglant son type de munition sur anti-grav, les plus polyvalentes selon lui, il arma son phaeton et fit signe à Aïko de la suivre.
" Malaser ? "
Le fondateur de Protocole Gris s'arrêta de suite.
" -Je t'écoule Rel. -Je suis en train d'analyser les données des membres du dernier cercle ; ce type que vous avez ramené... Cooldaran. C'était bel et bien un colis piégé. "
Malaser jeta un regard noir à Aïko, celle-ci se contenta de hausser les épaules.
" Sa trace est perdue dans le niveau trois ; vu que les ascenseurs sont verrouillés et sécurisés il y a peu de chance qu'il accède jusqu'à vous mais... vu que ses petits copains sont en train de débarquer je ne parierai pas là-dessus au moyen terme. "
Un assaut en règle en somme... Un baptême du feu remarquable en somme.
" -Avertis les membres du dernier cercle et continue de nous ternir informer. -On ne va pas s'ennuyer aujourd'hui. "
Une alarme ne manqua pas de se déclencher dans les canaux d'évacuation des gaz ; ce n'était pas en soit l'action des intrus qui en était responsable que la soudaine décroissance du rythme d’expulsion des gaz et les brusques changements de courants liés aux mouvements des intrus. Ce n'était pas une sécurité anti-intrusion réalité, plus un système de sécurité s'assurant du bon état des conduits, un encrassement pouvait se former, un morceau d'astéroïde se coincer. De fait lorsque le système confirma cette anomalie il réagit comme prévu : en verrouillant le conduit incriminé avant de le noyer de gaz hautement corrosifs. Un tel traitement venait à bout des obstructions en très peu de temps, les armures du commando infiltré n'allaient pas mieux s'en sortir. En dépit de la vitesse de repli trois dassos et un spirit périrent, rongés par l'acide ou tués par l'exposition au vide provoquée par une armure percée. Au bout de quelques minutes la manœuvre était terminée et l'obstruction dissipée. Les conduits furent donc rouverts.
Au niveau des baies de débarquements les choses fonctionnèrent en sens inverse ; en dépit de ses précautions et mesures de sécurité Malaser n'avait pas pu protéger la station contre un transporteur lancé à pleine vitesse. Ainsi la troisième fut dévastée sur sa majorité par cet atterrissage catastrophique. Le caractère chaotique de cet attaque avait coûté aux assaillants qu'aux défenseurs mais permettaient au premier de disposer d'un solide effet de surprise autant que de disperser les protections des lignes de défenses. Lorsque les hommes de J'ango entrèrent dans la mêlée il dut faire face à une pointure : Ferak Dusk, vétéran de longue date et commandant de l'escouade d'intervention Génésus ; ses talents martiaux lui avaient valu d'être le garde du corps attitré de Malaser.
" Les gars je vous présente une pelletée d'emmerdes. "
Le krogan cracha au sol et observa les ennemis qui débarquaient en laissant les quelques hommes présents vider leurs chargeurs ; lui même n'avait pas l'arme nécessaire pour frapper à cette distance. De toute manière l'ennemi c'était forcé un passage et, en dépit des pertes, avait pris pied dans la station ; l'intérêt d'insister ici était limitée.
" On se tire d'ici avant de se faire massacrer ! Repli ! Repli ! "
Il avait horreur de cette expression mais il savait quand l'employait, le moment était très propice. Les soldats du Protocole Gris ne perdirent pas de temps à discuter les ordres et se dirigèrent vers la seule sortie de la baie qui n'avait pas été verrouillée par l'alerte. Ferak parti le dernier, s'assurant qu'aucun de ses hommes ne se replie au mauvais moment. Il jeta un regard aux mercenaires avant de quitter la zone à son tour, il espérait qu'ils prendraient la même décision sinon ce serait un massacre.
Maetlen se reposait dans sa chambre lorsque l'alarme la tira de sa torpeur ; elle était aussi fraiche qu'alerte, une vie au sein de la Flotte et trois ans au service du Protocole nécessitait d'être prêt à tout instant. Elle se dirigea en vitesse vers les postes d'armement et tomba sur Lionel.
" J'ai l'impression qu'on va devoir se battre pour notre survie. "
Il y avait toujours une différence entre une mission et une mise en danger imprévue ; d'une certaine manière Maetlen n'avait jamais vraiment considéré l'opportunité de sa mort durant une mission. Mourir durant son devoir était prévu implicitement, en dehors ce n'était ni souhaité ni particulièrement prévu.
Les deux agents reçurent une communication commune : le service central venait d'établir les zones attaquées... La troisième baie était considérée comme perdue et l'ennemi, quel qu’il fut, attaquait les trois autres ; la première semblait tenir mais les deux autres livraient un combat acharné. Sans compter qu'un ennemi au minimum avait pénétré les installations au troisième niveau.
En cas d'attaque les ordres, par défaut, pour les agents étaient clairs : s'armer le plus rapidement possible et défendre les zones critiques, dans le cas présent les accès au quatrième niveau. A priori ils allaient devoir monter.
" S'il y a intrusion les ascenseurs sont bloqués, il va falloir passer par les issues de secours. "
En cas d'attaque la station verrouillait les systèmes de transports conventionnels, seuls certains membres du dernier cercle pouvaient les faire fonctionner, afin d'éviter leur utilisation par l'ennemi ; pour palier au handicap il existait toute une série d'issues et de passages annexes, lesquels étaient accessibles par empreintes digitales ou oculaires pour peu que l'on sache où les chercher.
Maetlen guida Lionel jusqu'à l'une d'entre elles et éclaircit la visière de son casque pour passer le test avant de grimper à l'échelle ainsi obtenue. Ils montèrent ainsi pendant plusieurs minutes avant d'arriver à la zone centrale du troisième niveau. Ils n'étaient visiblement pas les seuls à y avoir pensés, ni les derniers car d'autres agents arrivaient progressivement, formant un cordon de défense solide près de l'armurerie où les retardataires terminaient de s'équiper. Un geth avait pris le commandement de ces forces, Maetlen le reconnut : Zoulou, le directeur en second de la section.
" Agents Maetlen et Lionel au rapport. "
Le geth se retourna.
" Votre présence est appréciée. Notre objectif est d'empêcher l'ennemi de pénétrer plus avant dans la station, pour se faire nous avons toute autorité pour sacrifier tout ce que nous jugerons nécessaire sur les trois premiers niveaux. Mais à l'heure actuelle... "
Ses plaques frontales s'agitèrent alors qu'il réfléchissait.
" Nous avons ordre de porter assistance aux forces situées dans les baies d'amarrage deux et quatre et leur permettre de se replier en terrain favorable ; leurs positions ne sont pas idéales pour défendre la station. "
Deux équipes étaient déjà en cours de formation, Maetlen se tourna vers Lionel.
D'une certaine manière de dénouement était satisfaisant. Hen Tul avait été le premier à véritablement entrer en contact avec les forces du Protocole Gris, qu'il soit celui qui menait l'assaut était donc naturel et surtout... l'occasion de prendre sa revanche. Il quitta son transport et avisa le comité d'accueil. Une dizaine d'hommes... l'attaque surprise avait bel et bien fonctionné. Excellent. Il fit jaillir de ses manches ses deux bâtons de métal et avança vers l'ennemi, laissant à sa barrière biotique le soin d'absorber les tirs qu'il subissait.
L'attention ayant été attirée sur lui ses hommes ouvrirent le feu à leur tour, trois adversaires moururent. Le double quand les spirits formant son escouade bondirent dans les rangs ennemis et les taillèrent en pièces. Les deux derniers réalisèrent que dans l'intervalle le ker-koon avait franchi la distance les séparant. Il décapita le premier d'un revers et perfora la poitrine du second dans le même geste avant de ranger ses armes. Cette baie était désormais entre leurs mains. Le sage de Pleork transmis l'information au reste de la flotte, ce lieu était sûr.
Du moins le pensait-il car une autre troupe armée jaillit du couloir pour engager le combat ; vu de leurs armures ils n'étaient pas du Protocole... des mercenaires ? D'autres ennemis ? Peu importait. Hen Tul alignait près d'une cinquantaine d'hommes et d'autres arrivaient. Meilleure technologie, expérience d'une guerre contre les Moissonneurs. Qui qu'ils soient ils mourraient bientôt.
Du peu que ses alliés osaient lui communiquer l'assaut se passait plutôt bien mais Cooldaran n'avait pas le temps de s'attarder là dessus. En tant qu'infiltré il devait faire le maximum de dégâts possibles, une tâche rendue difficile par sa méconnaissance des lieux et le niveau élevé des mesures de sécurité. D'un autre côté ce genre d'opérations avaient fait sa réputation.
Un bruit de pas rapide attira son attention, le poussant à se planquer via son camouflage optique. Un groupe passa ainsi devant lui sans le voir. Pour autant il ne se faisait aucune illusion, ceux-là n'étaient pas en route pour porter assistance à quelqu'un... non. Ils cherchaient quelque chose, en l'occurrence lui. Voilà qui était bien ennuyeux.
Il jeta deux mines de proximité au cas où le groupe aurait l'idée de faire demi-tour, avant d'atteindre un ascenseur. Ce dernier était bloqué et refusait obstinément de se laisser faire, mais il ne lui laisserait pas le choix. Le spirit commença le piratage du système. Encore une fois la sécurité était coriace mais ce n'était qu'une question de temps.
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Nous entrons désormais dans l'ère du "premier arrivé premier servi" ; j'entends par là qu'une personne rapide peut techniquement vous priver d'une opportunité s'il si prend correctement.
A titre informatif : -La baie une tient le coup à l'heure actuelle du fait de la présence de Zeckus. -La baie trois n'est tenue que par les mercenaires, Ferak s'étant replié. -La baie deux est celle attaquée par Hen Tul. -La baie quatre est tenue par les forces de Protocole Gris mais subit une dure pression.
Les forces attaquantes sont libres de faire intervenir Valéran (par l'intermédiaire d'un message informatif) dans la baie de leur choix (la 2 exceptée) ou de le laisser en réserve. De la même manière les forces de défense peuvent faire appel à une escouade de Protocole Gris de cinq personnes pour les soutenir (une seule) ou d'utiliser (indirectement) les systèmes de défense de la station.
Rapidement la situation se corsait, la baie numéro un ou Trevius se trouvait avait été attaquée par une attaque kamikaze, son équipe et lui tenaient l'ennemi à distance mais les boucliers des adversaires leurs permettaient de tenir, sans attendre il donna l'ordre d'envoyer les explosifs. cinq grenades fût envoyés mais seulement deux parvinrent à se placer correctement à l'arrière de la ligne de front ennemie ce qui permit de déstabiliser la défense adverse et de faire des tirs optimales, petit à petit, les pertes ennemis se faisait de plus en plus importantes. ils avaient adoptés une technique simple, ils étaient installés au fond de la pièce, cachés à demi par des caisses de cargaisons où ils avaient une position surélevée. Les tirs de suppression combinés à l'utilisation de divers explosifs leurs permettaient d'empêcher l'ennemie de répliquer et donc d'avoir aucune perte. Après quelques minutes d'agitations, Trevius recevait un message de la part de Neilus.
Baie numéro 2:
-C'est la merde ici, tout les membres du protocole sont morts et il y a 50 ennemis on fait comment ?!
-Repliez vous ! Tout de suite ! Appelez Nolan'Fall est demande lui de tout faire péter, ok ?
-Compris !
Il se tourna vers ses hommes:
-On se tire, ce hangar va péter dans deux minutes mais on couvre la sortie compris ?
Rapidement tout le monde se mit en mouvement et ils purent sortir avec seulement une perte, une fois en dehors du hangar ils s'éloignèrent le plus possible de la porte en prenant soin de ne laisser aucun ennemi sortir, une fois arrivé dans une autre pièce hermétiquement fermée Neilus, s'empara de son omnitech et appela Nolan'Fall:
-Ici Neilus, il faut que tu détruise la baie numéro deux !
-Compris, j'y vais !
Peu de temps après ses paroles, on entendit une gigantesque explosion derrière les solides portes qui tinrent le coup, rapidement, l'équipe se mit en arc de cercle tout en attendant quelconques survivants.
Baie numéro 1:
Ici, il y avait peu de problème, l'ennemi n'était pas arrivé en très grand nombre et mon équipe tenait l'adversaire à distance, progressivement, nous nous mîmes à les repousser avec une progression lente et tactique: la moitié des hommes tiraient et lorsqu'ils devaient refroidir leurs armes, l'autre moitié se mettaient en marche ça permettait de faire aucun temps mort et de ne laisser aucune chance à l'ennemi, c'est alors que j'entendis la discussion depuis mon omnitech, ils avaient des problèmes à la baie numéro trois mais ils semblaient avoir trouvés une solution, j'appelai pour ma part Elissa:
-Je veux que tu aille t'occuper de la flottille avec FireLance mais minimisez les dégâts compris ? Si vous voyez que c'est trop risqué barrez vous !
-Pas de problème, on y va !
Baie numéro quatre:
Vairen, à l'aide de ses tourelles automatiques, offrait un appui à l'équipe du protocole et de véloce, deux d'entres elles étaient installés à chaque coins de la pièce, au fond. De plus, la défense combinés des deux organisations permettait une efficacité optimal même si l'adversaire ne manquait pas de ressource, quelques collèges avaient trouvés la mort dans ce combat.
Dans l'espace:
Grâce aux capacités furtives des deux vaisseaux, l'adversaire ne les remarquèrent pas directement ce qui laissa le temps à FireLance d'utiliser son canon thanix pour pulvériser la baie numéro deux, peu de temps après les deux bâtiments se mirent à attaquer les deux frégates qui n'avaient pour l'instant vu que FireLance ce qui permit une attaque presque furtive.
Situation ma foi plus épineuse. Mais comme d'habitude, le combat frontal était encore une fois dans les cordes de J'ango. Huit soldats, deux pilotes. Soit un total de dix. Deux hors combat, un blessé. Soit sept d'actifs. De quoi tenir encore un peu. Le Krogan avait élaboré quelque peu sa stratégie. Il avait aussi brièvement aperçut la silhouette d'un autre de ses camarades, qui s'était pourtant défilé. Dommage, cela aurait put intéressant. La situation commençait à s'éterniser. Un peu trop au goût de J'ango qui savait que son temps était précieux. Il inspecta ses compagnons d'armes équipés de leurs boucliers lourds et en désigna ça. " Avec moi." Il leva bien haut son bouclier de combat de façon à ce qu'il lui couvre le corps entier, saisit son marteau de sa main droite et cogna frénétiquement la surface du métal avec. " Changement de plan ! Les gars ! C'est l'heure de passer à l'action ! Levez les boucliers, en ligne et charge ! " Puis, d'un seul coup, les hommes désignés par J'ango se levèrent, formèrent un triangle autour de lui, le Krogan en tête de peloton. Ensemble, ils chargèrent à grande vitesse en direction de l'ennemi, soutenu par les tireurs restants qui canalisaient leurs décharges pour ne pas provoquer de tir allié. Leurs boucliers levés suffirent à amortir suffisamment de tirs pour qu'ils se rapprochent. De plus en plus... Presque...
J'ango accéléra alors dans ses derniers pas de façon à atteindre le premier les rangs ennemis. Lancé à pleine vitesse, il s'écrasa lourdement sur la première cible qu'il avait rencontré. Son bouclier heurta la figure casquée d'un mercenaire qui fut projeté en arrière sur le coup. " Alors ? Qui veux un coup d'boule ?" demanda J'ango qui recula la tête pour venir par la suite l'écraser en avant dans son élan. Son crâne frappa un autre, plus petit et moins conçu pour ce genre d'assaut et dont le propriétaire alla rejoindre le pays des rêves. Le Krogan savait cependant que sa tactique reposait sur la force d'écrasement de la charge qui arrivait derrière lui. Et pour qu'elle ne soit pas mise en échec, il devait se débrouiller pour désorganiser les rangs. Au problème sa solution. J'ango chargea la batterie de son marteau qui s'alluma d'une belle lueur bleue et dont la poignée se mit à vibrer, gavée en énergie biotique. Il l'abattit avec violence sur le sol, provoquant ainsi une onde de choc autour de lui. En inclinant bien le genou pour réussir à y faire face soit même.
L'onde de choc se dispersa, provoquant un craquellement du sol autour du Krogan et une forte poussée en arrière autour de lui. Certains furent renversés, d'autres chancelèrent simplement en arrière. Quoiqu'il en soit, la vague qui suivait devait suffire à elle même. Les hommes à bouclier de J'ango s'écrasèrent à leur tour sur les rangs, armes de poing prêtes et tirants à bout portant. Les combattants restés à l'écart s'approchèrent par la suite, sauf un qui resta aux cotés du blessé à peine conscient. J'ango alla s'occuper de quelqu'un d'autre. Il balança sa masse au dessus de sa tête en poursuivant un mercenaire dont l'arme avait giclée loin de lui. L'homme s'abaissa et évite de peu le défonçage de crâne, néanmoins, il recula. Le combat était assez inégal, pour faire dans l'euphémisme. Le prochain coup porté alla défoncer une caisse abandonnée là. Le troisième fut décisif. Placé dans l'estomac du mercenaire, le marteau le fit décoller sur le coté pour venir percuter durement le mur, le rendant inconscient sur l'impact. Le Krogan se permit cependant d'abattre une bonne et lourde fois pour toute son marteau sur le corps au sol. Le bruit d'os brisé qui s'en échappa confirma qu'il ne s'en relèverait pas. Du moins, pas de sitôt. Il se redressa, se retourna et observa un fourbe ayant tenté de le contourner par derrière le charger armé d'un fusil à pompe. Si J'ango n'avait pas envoyé un bon coup de bouclier sur le moment, le tir aurait sans doute suffit à lui faire sauter une partie du crâne. Mais lorsque le métal alla caresser de manière très peu sensuelle le visage de l'agresseur, ses mains partirent vers le haut et la décharge, incapable de trouver sa cible, alla se planter dans le plafond. Un bon coup de passe horizontal le dégagea pour de bon sur la gauche. Comme quoi, même sans énergie, un morceau métallique d'une dizaine voir d'une vingtaine de kilos était relativement efficace. Contre les fantassins à distance, c'est bien simple, envoyez la cavalerie. Qu'elle soit mécanisée ou a pied, si vous pouviez les désordonner et engager le combat au corps à corps, c'était pour ainsi dire dans la poche. J'ango brancha sa radio en se dirigeant vers une prochaine victime. " Baie d'amarrage numéro trois sérieusement endommagée par le crash, mais peut-être pas inutilisable. J'en sais rien. On va dégager la place. Si le terrain est praticable, on dirait pas non à quelques renforts ici non plus. Mais prenez pas de risques inutiles, mes miches les valent pas assez. A vous, Valéran."
Ouais. Il connaissait sa tâche. En espérant que Cass se débrouille à coté. Cette brave petite fouine entêtée avait tout intérêt à s'en sortir. " Ouais, bonne chance, petite peste." marmonna t-il. Puis, il fondit marteau bien dans les mains sur sa prochaine cible.
Se présentant rapidement tandis que nous traversions les couloirs de la station à la recherche de notre colis, l’homme qui nous accompagnait s’annonça comme étant « John Doe » membre du dernier cercle, un homme d’importance donc au sein du Protocole Gris, mais à en juger par son apparence et sa façon de se déplacer, il était plus un homme de terrain, mais pas un bourrin ou un soldat classique, plutôt dans le genre infiltration … Sa façon de marcher était à la fois prudente et assurée, il savait exactement où il marchait et comment se déplacer pour frapper la première cible qui viendrait … Un bon atout si mon intuition ne me trompait pas …
- John Doe, quel étrange nom quand on pense qu’il sert à nommer les personnes non-identifiés dans l’alliance …
- Je n’ai plus d’identité … J’ai trouvé ce nom approprié, j’espère juste que je ne finirais pas comme la plupart de ceux qui portent ce nom …
- Vous n’avez pas intérêt, je n’ai pas envie d’avoir à chopper cette saloperie seule … Bon allons-y ! Dis-je en entrant dans la zone où notre ennemi devait se trouver.
Marchant dans le couloir, nous restions sur nos gardes tandis qu’on progressait dans la station, mais aucune trace de notre cible … C’est alors que je reçus un signal à propos d’une activation de l’ascenseur proche de nous, que nous avions dépassé peu de temps auparavant … Nous n’avions trouvé aucune trace de notre ennemi, ce qui signifiait qu’il utilisait probablement un système furtif, comme un camouflage … Une idée me vint à l’esprit, me dirigeant vers le système incendie, je déclenchais celui-ci en actionnant un interrupteur non loin de là, plongeant la zone sous une pluie d’eau qui se répandait sur le sol … Un bon moyen pour détecter les pas de notre ennemis, mais aussi les nôtres, même si contrairement à lui nous n’avions pas de camouflage.
Prenant la direction de l’ascenseur où l’activation avait été détectée, notre groupe restait sur ses gardes, veillant à ne louper aucun détail pouvant trahir la présence de l’ennemi, avançant prêt à riposter au moindre signe de vie. Soudain, au détour d’un couloir alors que nous nous dirigions vers l’ascenseur qui avait été activé, je manquais de faire le pas de trop … Une mine anti-personnel était posée parterre, prête à exploser au moindre pas sur celle-ci … La désactivant, je songeais tout en le faisant que notre ennemi devait aller dans le sens inverse duquel nous étions venu, nous faisions bien d’aller vers l’ascenseur … S’il avait posé ces mines, qui n’étaient pas là à notre premier passage, c’est qu’il nous avait croisé et qu’il savait que nous étions là …
- Faites attention, l’ennemi sait qu’on le cherche donc restez sur vos garder, je n’ai pas envie de me faire avoir en traire …
A peine avais-je dis ces mots qu’un frisson me parcouru le dos …
- A couvert tous ! Ennemi !
-- Prometheus
Le Prometheus était dans la 4e baie, attendant le retour de Quintus tandis que celui-ci allait récupérer le colis à embarquer. Tout le monde à bord était prêt à le recevoir, la soute avait été aménagée à cet effet afin qu’en cas de problème, l’ennemi puisse simplement être neutralisé. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. Alors que le commandant du vaisseau l’avait quitté, les alarmes de la station ne mirent pas longtemps à retentir, signalant soit que le colis posait problème, soit qu’une attaque avait lieu …
Ne recevant pas d’ordre, le vaisseau resta en place, supposant que le problème devait être autour du colis, mais ce fut lorsque qu’un vaisseau de transport ennemi entra dans la baie et que des explosions se firent ressentir que tout le monde compris qu’il s’agissait d’une attaque massive sur la station …
- Préparez-vous, faut qu’on s’occupe de ces types qui viennent d’entrer, dit Strius, Tara, dégomme moi tous ces saloperies qui nous envahissent et vite !
- Aaaah, c’est l’heure de jouer, dit-il une flamme dans les yeux.
Alors que les combats faisaient rage en dessous de nous, les deux factions s’affrontant l’une et l’autre, chacun à l’intérieur du Prometheus s’activait. Les moteurs de celui-ci se lançaient, les armes se chargeait, et les sourires se dessinaient sur les visages tandis que le nettoyage de la baie était en préparation. L’avantage du Prometheus dans cette situation était qu’il possédait des canons prévu pour les frappes au sol, anti-personnel comme anti-bunker, et la précision de ses canons n’était plus à démontrer …
Alors que le vaisseau commençait à s’élever dans la salle, Tara prit les commandes de l’artillerie, dirigeant celle-ci vers les assaillants. Alors que ceci commençaient à comprendre ce qu’il se passait, certain essayèrent de se mettre à couvert mais Tara ne leur laissa pas le temps. Ouvrant le feu sur tous les ennemis qui passaient dans son champ de vision, les projectiles partaient et venaient éliminer les troupes ennemies. Bien que les impacts soient largement visibles sur le sol, où quelques secondes plus tôt se tenaient un soldat ennemi, ceci n’étaient que peu profond et n’endommageaient pas la station, les projectiles anti-personnel étant suffisamment petit pour que seule la cible soit touchée …
Rapidement, la zone fut nettoyée, ne laissant plus que des trous, des cadavres et les mercenaires encore au service du Protocole Gris qui n’avaient, grâce à cela, subit que quelques pertes avant l’intervention du vaisseau et à part deux ou trois ennemis qui avaient réussi à prendre la fuite de justesse, il ne restait plus aucune troupe ennemi debout dans la baie, le ménage avait été fait …
Lionel ne demanda pas ses restes, il prit des mods d'omni-tech, un revolver, et son lot de grenades.
Puis il afficha une carte de la station. On lui signalait des anomalies dans plusieurs baies d'amarrage.
L'humain se mordit une lèvre, et tenta d’accéder à diverses commandes depuis son omni-tech.
"Bon sang... Tout est verrouillé, je dois pas avoir les droits d'accès."
Lionel leva la tête vers Maetlen et le Geth.
"J'ai une idée...Vous dite que certaines zones sont bloqué ?"
Il fit un léger sourire en coin.
"Faut qu'on fasse rassembler tout le monde dans une salle, puis que l'on ouvre les sas dans les couloirs, couper l'oxygène. Que nos assaillants en subisses les frais."
Lionel hocha la tête.
"Cependant, si l'idée ne vous va pas, je ne vais pas discuter les ordres."
Ceci dit, le jeune humain s'empressa de fixer son Omni-tech, installant son dernier mods.
Derrière nous, le conduit se ferma, emprisonnant quatre des membres de notre équipe. Nous coupâmes automatiquement la communication avec les membres emprisonnés. La perte de la majorité de notre force de frappe biotique nous gênait quelques peu, mais nous avions, pour l’une des rares fois où cela arrivait, un sourire sur notre visage.
Ce système était quelques choses de nouveau, il n’était pas là la dernière fois que nous étions venu ici. Et ce que nous entendions à travers leur communication nous rendait spécialement joyeuse. Ce système c’était activé, mais nous n’avions pas été détectés. Ce qui voulait que ce système n’était pas une défense, mais un système des contrôles de l’environnement. Nous n’avions pas encore été découverts. Nous ne remîmes donc à rampé, laissant ce qui aurait pu rester des cadavres de nos camarades là où ils étaient.
Ce n’est qu’après une dizaine de minute que nous arrivâmes à une grille de ventilation. Avec l’état d’alerte, personne ne devrait se trouvé dans un couloir de ce niveau, mais nous fîmes quand même notre possible pour rester discrète en enlevant la grille. Nous fîmes signe à un de nos spirits de sortir avant nous, et puisqu’il ne fût pas abattu ou pris pour cible, nous et le reste du groupe sortîmes après lui.
Les couloirs à cette étage, si bas dans les méandres de la station, avait tous la même allure. Le sol n’était qu’un grillage sur des tuyaux qui se répandait jusque sur les murs et jusque sur le plafond. L’éclairage était faible, mais nous pouvions voire correctement et nous pûmes prendre nos repères. Nous étions définitivement au bon niveau. Il semblerait bien que nos plans ne nous aient pas failli.
Nous prîmes notre N7 Valkyrie équipée d’un silencieux et nos compagnons fîmes de même avec leur arme aussi équipé comme la nôtre. Le son de nos armes, les témoins laissés en vie et l’utilisation de certains systèmes fermés étaient les seule choses qui pouvaient nous faire découvrir maintenant.
Nous nous mîmes donc en marches lentement et silencieusement, nous dirigeant vers notre objectif. Trois coins plus loin, trois soldats se présentèrent dos à nous alors qu’ils tentaient de se diriger l’un des multiples passages annexes de la station. Avant que l’un deux ne nous aies détecté et puisse alerter le reste de la station à notre présence, nous fîmes feu sur le groupe. Victoria usa même de sa charge biotique pour tuer directement l’un de ses soldats. Ils n’eurent ni le temps de retourner nos tirs, ni le temps de sonner l’alarme avant de succomber à notre attaque surprise.
Nous nous approchâmes ensuite du corps du soldat qui avait ouvert le passage. Examinant les scanneurs près du corps, nous vîmes qu’il avait utilisé le scanneur oculaire. Nous lui retirâmes donc son casque et nous lui retirâmes son œil gauche, faisant bien attention à le préserver intacte. Nous reprîmes ensuite la route vers notre objectif.
Finalement, nous nous retrouvâmes devant une porte indiqué « Contrôles Environnementales ». Bien sûre, l’environnement était en fait contrôlé depuis la salle de commandement principale, comme tout le reste de la station, mais ici se trouvait le poste d’ingénierie pour ces systèmes. Arrivant à la porte, nous présentâmes l’œil que nous avions retiré au scanneur approprié. Une note musicale nous indiqua que la preuve présentée venait d’être acceptée et la porte s’ouvrit d’elle-même.
Plusieurs des tubes qui convergeaient le couloir convergeait ici à l’intérieur de gigantesque pompe vrombissante. Seul cinq ingénieur et tout autant de soldat occupait la pièce, répartit parmi les machines. Réagissant à la menace que nous présentions, les soldats et les ingénieurs, qui n’étaient pas aussi expérimenté au combat, se mirent derrière couverture et se mirent à tirer sur notre groupe. Naturellement nous répliquâmes, activant notre matrice défensive pour laisser le peu de couverture de notre côté à nos soldats. La bataille fut courte et nous couta un autre spirit, réduisant encore plus nos effectifs, mais nous en sortîmes victorieux.
Les gardes ont surement déclenché l’alarme. Préparé vous à défendre la pièce.
Pendant que nos quatre soldat se déplaçait vers des positions avantageuse, notre unique Dassos et Victoria usèrent de leur biotique pour sceller la porte avant de faire comme le reste de notre équipe. Quant à nous, nous trouvâmes rapidement l’objet de notre désire : Une console d’ingénierie. Nous nous en approchâmes et nous utilisâmes les empreintes digitales de l’un des ingénieurs pour l’activer. Une fois cela fait, nous nous mîmes à faire ce que nous étions venu faire.
Notre plan était simple : Nous allions subtiliser les contrôles environnementaux du centre de commande et nous allions isoler le système sur notre console pour les empêcher de le récupérer. Nous avions probablement été déclarés sur le niveau, mais nous devions tout même resté subtile à l’intérieur des systèmes. Tant que nous n’étions pas détecté, nous pourrions voire l’opposition que l’on nous présenterait et la contourner. Après tout, nous ne connaissions que très peu de personne sur la station qui pouvait nous combattre sur un champ de bataille virtuelle.
Nous nous mîmes donc au travail, prenant un soin extrême à rester indétecté dans les systèmes...
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Le cri de sceptre poussa John à se jeter contre un mur, heurtant du poing un endroit précis de la paroi de métal, un écran défensif en jaillit pour lui fournir un couvert. L'opération n'avait duré que quelques secondes mais cela avait été suffisant pour que le tireur face son œuvre ; l'avertissement avait certes été suffisant pour éviter que le projectile ne soit mortel mais John sentit tout de même sa jambe refroidir alors qu'une cuisante douleur se propageait.
" Et merde ! "
Le pistolet en main il sortit de son découvert juste assez longtemps pour tirer dans ce qu'il supposait être la bonne direction. L'instant d'après il s'injecta une dose de médigel ; sa blessure le tancerait un moment et il était peu probable qu'il soit encore capable de courir un marathon mais au moins il pouvait encore bouger.
Il vit une grenade atterrir en plein milieu de leurs lignes. D'un coup d'oeil il reconnut une flashball ; il ferma les yeux et se boucha les oreilles pour limiter au maximum les dégâts. Au vu de l'adversaire sortir à découvert était un suicide. Le projectile explosa, le faisant grimacer.
Désorienté il jeta un regard aux positions de leur adversaire et, à travers des volutes de fumée, remarqua les portes de l'ascenseur qui se fermaient.
" Il va accéder aux laboratoires. Suivez moi ! "
Puisque l'ascenseur n'était pas disponible il fallait employer un chemin dérivé, il fallait juste espérer que le temps que cela prendrait ne leur coûte pas trop cher.
Tout se déroulait comme prévu, il l'avait déjà fait des dizaines de fois en exercice ; à dire vrai il l'avait vécu aussi. Après les Moissonneurs le Protocole avait fait en sorte de faire de ses stations les bastions les plus difficiles à prendre de l'espace concilien, toute proportion gardée bien entendu. Un souvenir lui parcourut l'échine lorsque le souvenir lui revint en mémoire.
" Liaisons avec les stations Génésus et Echo établies. "
Deux écrans s'allumèrent face à lui, donnant respectivement sur les visages d'une asari et d'un humain.
" -Erina, Alexeï. Je vais avoir besoin de votre aide pour déchiffrer les rapports réguliers ; il nou faut des informations constantes si nous voulons assurer la défense de la station. -Entendu. -Dans ce cas tu es courant que plusieurs signaux ont été perdus à ton niveau ? "
Le quarien jeta un regard aux écrans de contrôles... la salle environnementale ! Il ouvrit une communication.
" -Merde ! Malaser ? -Il y a un problème Rel ? -Je crois que notre système anti-blocage ne s'était pas activé à cause d'un débris on a bel et bien une intrusion ! La salle environnementale est tombée. -Pour savoir qu'il existait un passage ici sans connaître la procédure évitant le piège... je jurerais qu'il s'agit d'un traître du cercle interne. "
Rel'Véris entendit le turien ricaner de l'autre côté de la communication.
" Je suppose qu'il s'agit de notre dernière traitresse en date, Cassandra Kaneway ; elle est toujours aussi téméraire. Si elle croit pouvoir nous avoir ainsi elle se trompe. Enfin... tu es directeur de cette station Rel, en conséquence tu as toute autorité dessus. "
C'était toujours agréable de se l'entendre dire. Le quarien plongea dans le réseau informatique de la station et commença ses opérations, remarquant rapidement la tentative d'intrusion timide qui s'opérait depuis la salle environnementale. Un sourire moqueur s'afficha sur son visage, si cette personne, qu'elle soit Cassandra ou un autre, s'imaginait pouvoir la battre à ce jeu elle se trompait lourdement. Les protections installées par Grite étaient d'une aide considérable certes mais même sans ça... il parvint à couper les systèmes de la salle environnementale.
" Isolation !! "
Un bouton plus tard et l'endroit avait été complètement verrouillé, une nouvelle porte plus solide remplaçait l'ancienne et les grilles d'aérations venaient d'être obstruées par d'épaisses couches de métal. Vu le niveau de l'adversaire il était peu probable que cela s'avère une solution définitive mais cela permettrait surement de gagner quelques dizaines de minutes ; en tant de guerre cela pouvait faire toute la différence.
" -L'ennemi est piégé pour le moment. -Parfait ! Je rassemble quelques hommes et nous y irons terminer le travail. "
Rel ferma la communication pour jeter un œil au reste de la station lorsque des coups de feu retentirent à non loi. Des cris paniqués confirmèrent ce qu'il craignait : quelqu'un d'autre c'était introduit au dernier niveau. Malaser était loin et les scientifiques peu formés à l'usage des armes, c'était donc à lui de prendre la relève. Enfer, ils étaient perdus.
Dégainant un pistolet à arc il se dirigea vers la zone des coups de feu, laissant le relais à un autre scientifique. Il arriva rapidement sur la zone des combats, Horan Télis s'y trouvait déjà ; cet ancien agent du GSI était la seule autre personne capable de se battre ici. Le quarien se jeta à couvert avant de demander au galarien :
" -Combien ? -Un seul, le mec ramené par Hasegawa en plus. "
Horan rechargea son mattoc, prenant juste le temps de lancer une grenade sonique pour gagner du temps.
"-Si tu peux me couvrir convenablement j'espère pouvoir le descendre. -On va essayer. "
Les mercenaires s'étaient repliés très rapidement, une manœuvre leur permettant d'éviter de lourdes pertes. Un signal confirma à Hen Tul que ce repli n'était pas une bonne chose, un vaisseau ennemi approchait, la suite se devinait.
" Barrières ! "
Ses soldats réagirent de suite, avec la discipline propre à leur nature et leur entrainement, et déployèrent leurs barrières biotiques, se regroupant autour des plus performants pour maximiser leurs chances de survie. Les premiers chocs ne tardèrent pas, la station grinça sous les multiples frappes aériennes, le métal se tordant sous les impacts. Finalement le feu nourrit perça les protections de la baie pour atteindre ceux qui s'y trouvaient. Plusieurs barrières tremblèrent sous la force des coups et, bien que diminués par le métal qu'il lui avait fallu traverser, certaines cédèrent, emportant avec elles plusieurs soldats à chaque fois.
Hen Tul grimaça devant l'effort que l'épreuve requérait ; mais alors qu'il se sentait céder le bombardement cessa brusquement ; Valeran était donc bien intervenu. Parfait ! Le ker koon fit le tour de la pièce du regard, faisant le compte des morts ; près de la moitié de ses hommes n'avaient pas survécu. Ma foi cela aurait pu être pire.
Il se tourna vers la porte que les mercenaires avaient fermée et s'en approcha calmement. Dégainant l'un de ses cylindres il l'appuya non loin de l'accès et commença à découper une ouverture de petite taille. Un dassos se posta à ses côtés, prêt à parer les différents projectiles que leur enverraient les mercenaires pendant qu'un groupe de ses hommes s'échinaient à ouvrir la porte, faisant ainsi une diversion bien appréciable. Lorsque Hen Tul termina l'ouverture il fit passer par elle plusieurs grenades dégoupillées. Il s'écarta et écouta avec satisfaction les explosions accompagnants les cris de douleur des mercenaires.
Toujours à bord de sa frégate Valéran observait le déroulement des opérations, coordonnant les nouvelles vagues d'assaut au fur et à mesure que les rapports arrivaient. La troisième baie était tombée et en dépit des dégâts elle s'avérait une tête de pont tout à fait convenable.
" Les renforts sont en route J'ango. "
En revanche la quatrième baie avait repoussé l'assaut sans grande difficulté, autant dire qu'il était inutile d'insister ; un bombardement en règle s'avèrerait bien plus efficace et ...
Un vaisseau non identifié surgit sur les radars et se dirigea vers la deuxième baie.
" Contactez Hen Tul, les choses risquent de se corser pour lui. "
Et pour ces impudents également pensa-t-il avec un sourire carnassier. Prenant lui même les commandes de la frégate, il dirigea le vaisseau droit sur celui de ses adversaires avant d'ouvrir le feu sans retenue. Il n'avait jamais réellement apprécié les frégates ker koons mais, d'un autre côté, il ne les avait que très rarement eu pour alliés. Les tirs laissèrent des traces d'impacts très satisfaisantes sur la coque du bâtiment mercenaire, à tel point qu'il était difficile de déterminer qui de la baie ou du vaisseau encaissait le plus de dommages. Ce dernier se dégagea aussi vite que possible mais Valéran n'avait pas l'intention de relâcher sa proie aussi facilement. Un écho radar le tira de ses pensées ; un autre vaisseau venait de se dévoiler pour attaquer sa deuxième frégate.
Avec un cri de rage il détourna son bâtiment pour se concentrer sur le nouvel assaillant ; ce dernier avait profité de son avantage pour endommager son adversaire. Ceci dit l'effet de surprise passé le combat s'équilibra très vite et l'arrivée de Valéran n'allait pas arranger les choses.
"Faut qu'on fasse rassembler tout le monde dans une salle, puis que l'on ouvre les sas dans les couloirs, couper l'oxygène. Que nos assaillants en subisses les frais."
Oui l'idée n'était pas mauvaise, le Protocole était d'ailleurs assez organisé pour réaliser un truc du genre.
" Proposition intéressante agent Hawkins mais l'ennemi dispose d'une contre-mesure ; tous les ennemis répertoriés portent des scaphandres à même de les protéger d'un exposition au vide spatial. "
Le geth n'ajouta rien, se plongeant dans l'étude de nouvelles données reçues :
" La baie 3 est tombée, l'agent Ferak Dusk requiert de l'assistance pour assurer sa contre-attaque ; vos ordres sont de lui porter assistance agents. "
Certains agents étaient déjà partis soutenir les forces du dernier niveau alors que les autres se préparaient à accueillir les forces ayant pris la baie 2. Mieux valait limiter l'arrivée d'ennemis.
Du côté de Férak les choses s'étaient sérieusement calmées, comme il l'avait craint les mercenaires n'avaient pas suivi le repli et avaient entrepris d'offrir une formidable représentation de "la dernière ligne de défense" à l'ennemi. Du peu qu'il avait pu en entendre les malheureux ne tenaient pas et n'y survivraient pas non plus.
Mais trêve de sentimentalisme ! Il était hors de question de retourner dans la baie ; en admettant que son intervention puisse en sauver un seul combien de ses hommes perdrait-il dans la manœuvre ? La seule question qu'il se posait était de savoir si les mercenaires tiendraient assez longtemps pour qu'il reçoive ses renforts.
" Si vous vous magner pas les gars vous allez rater la fête. "
Un sourire sincère se posa sur notre visage. Rel avait toujours été douée pour ce genre de chose et Grite avait toujours su l'aider. Nous n'étions pas du tout étonner qu'il nous avait repoussé. Nous n'étions même pas étonné qu'une porte d'urgence aie tombé pour nous enfermé. Rel ne semblait pas réalisé qu'il venait de nous donné une meilleur protection contre les forces qui étaient assurément en route.
Nous n’eûmes même pas à faire signe à Victoria et au Dassos qu'ils étaient tout les deux en train de sceller la nouvelle porte pour les empêcher de la retirer de sa position protectrice. Les Spirits étaient déjà prêt à une quelconque intrusions ennemi.
Nous nous remîmes alors à travailler sur la console. Rel avait réussi à nous délayer, pour une dizaine de minute du moins, mais nous avions toujours la chance de prendre le contrôle des systèmes. Les forces qui se dirigeaient vers nous devrais utiliser les passages secondaires, à moins qu'un membres des plus hautes instances dirigeantes aie décider de venir nous voir par l’ascenseur. Dans un tel cas, ils devraient tout de même contourner les deux portes, ce qui pourrait bien leur prendre une vingtaine de minute avec une torche à découper. Malaser était bel et bien paranoïaque et c'est pour cela que le métal serait si dure à découper. Évidemment, nous étions tout de même piéger dans la pièce et notre protection ne serait indéfinie.
Cette fois-ci, nous nous approchâmes des systèmes beaucoup moins subtilement. Nous mîmes l’entièreté de nos compétences derrières cette attaque. Au lieu de nous en servir pour nous cacher, nous nous en servîmes pour entrer. Nous ajoutâmes même notre interface oculaire pour pouvoir jouer dans le code plus rapidement.
Une fois qu'elle eu scellé la porte, nous entendîmes Victoria ouvrir une fréquence de communication avec les haut-parleur de la salle où se trouvait (probablement) Rel. Nous ne lui portâmes pas vraiment d'attention et nous la laissâmes faire. Ce n'était pas comme nous pouvions l'arrêter de faire ce qu'elle voulait faire de toute façon.
RelRel, t'es là? Est-ce que tu pensais que c'était Cassy qui était là? Désoler de te décevoir mais celui que tu viens de battre est un juste un petit spirit. Cassy s'en vient vers toi. Elle est probablement presque là je pense. Est-ce que tu l'entend? Défend toi bien, sinon on gagnera ici aussi, RelRel. Bye bye.
Elle coupa sa communication vers la pièce tout en éclatant un de ces rires maniaque si caractéristiques de sa personnalité.
Pendant qu'elle s'amusait à "discuter" avec Rel, nous étions en train de passer une à une les défenses de Rel, comme si il venait de quitter sa console...
La situation se corsait de manière drastique mais je savais quand je devais garder mon calme, la en l'occurrence je devais absolument le contrôler sinon nous allions courir à notre perte à tous. La baie numéro 1 et 4 étaient sous contrôle, je décidai donc de réorganiser mes troupes, j'ouvris un canal sécurisé et donna mes directives après avoir entendu la situation de chaque groupes:
-Moi et quatre hommes viennent à la baie numéro deux pour vous aidez, Vairen tu prends tout tes hommes et tu vas allez voir Trevius à la baie numéro trois, laisse les mecs du protocole gris se démerdait ok ? Sinon Neilus, ne reste pas derrière la porte, éloigne toi le plus possible, dès qu'ils vont sortir ils pourront vous canarder ok ? Bon, c'est partie !
Je fermai le canal puis me dirigea vers l'entrée latéral de la baie numéro deux tandis que cinq membres du protocole gris vinrent pour aider à garder la baie numéro un. Après quelques minutes à airer dans les couloirs, je me trouvais enfin derrière la porte d'une salle qui jouxtait le couloir reliant la baie. Je jetai un œil rapidement et je vis le groupe de Neilus se dirigeait vers nous, nous nous rejoignîmes dans une petite sale.
Baie numéro 2:
Lorsque son chef lui avait dit de s'éloigner un maximum, il le fît sans attendre mais trop tard, sur ses neuf soldats qui restaient, seulement trois survécurent. Ils entrèrent dans une salle spacieuse remplit de bureau, sans attendre ils fermèrent la porte derrière eux puis continuèrent à s'éloigner du groupe ennemi jusqu'à rencontrer l'équipe de Zeckus dans une salle très étroite. Zeckus et Neilus se placèrent tout les deux de chaque côté de la porte, un des soldats avec un lance-missile recula jusqu'au fond de la salle, se cacha derrière un bureau après l'avoir renversé puis pointa son arme vers la porte fermée, tout les autres firent de même.
Baie numéro 3:
Bientôt, il ne restait plus que quatre mercenaires en vie dans cette baie, Trevius, le turien sniper, Léarin l'asari biotique, ses pouvoirs lui permirent de réduire aussi le groupe de leurs adversaire, ils étaient eux aussi plus que quatre mais le krogan en furie était impossible à avoir, ils avaient besoin d'aide et rapidement. Les tirs précis de Trevius empêcher le krogan de trop bouger, ils étaient obliger de s'arrêter pour se placer derrière son bouclier. Après quelque minutes, huit soldats ainsi que Vairen le technicien et Tirn'Norah la quarienne vinrent du depuis la baie numéro quatre offrant un tir croisé du plus belle effet. Sans attendre, les quatre membres important de Véloce présents dans la salle décidèrent de s'occuper du krogan. La biotique utilisa ses pouvoirs pour entraver ses mouvements, Trevius et Vairen lui arracha son bouclier et son marteau et pour terminer Tirn'Norah plaça son viseur entre les deux yeux, les douze soldats restants s'occupèrent du reste des maigres forces ennemis. Malheureusement la force qui symbolise tant les krogan permis à l'adversaire de se défaire de l'emprise de la biotique, les trois autres membres de véloces lui tirèrent dessus sans sommation aidez par une tourelle installée précédemment par Vairen.
Dans l'espace:
FireLance avait été endommagé par l'adversaire mais ça avait donné l'occasion à BlackLight de s'attaquer à la deuxième frégate, cette dernière se désengagea très rapidement de l'ennemi tandis que FireLance s'attaqua vers la première frégate avait abandonné la fuite, c'était la manière de faire de Véloce: On attaque, on se repli, le second vaisseau attaque, il se repli ect... Ceci jusqu'à ce que les deux bâtiments de véloce soit trop endommagés, quand ceci fût le cas, BlackLight et FireLance se retirèrent derrière la station du protocole gris pour être protégé par les systèmes de défense de la base, quand les dégâts seront réparés, ils repartiront à l'attaque.
Ps: Si il y a besoin d'un résumé demandez le moi ^^. Ps2 (comme la console ouais): Je tiens aussi à préciser que le moment avec J'ango peut et sera surement édité mais je dois voir ça avec le concerné.
Dernière édition par Zeckus Farien le Dim 15 Déc 2013, 15:19, édité 1 fois
Lorsque le tir retenti et que John fut touché, Zoya et moi nous mîmes tant bien que mal à couvert, faisant feu dans la direction d’où venaient les tirs de notre ennemi. Alors que ce dernier envoya une grenade flash dans notre direction, je donnais un rapide coup de pied dans cette dernière pour l’éloigner de nous tout en fermant les yeux et en me bouchant les oreilles. Même si j’avais réussi à l’éloigner un peu de nous, son effet s’appliqua quand même et nous fûmes légèrement sonnés quand elle explosa, laissant apparaître un écran de fumée.
- Bien reçus, on y va !
Dis-je l’arme au poing tandis que John nous indiquait la direction de notre ennemi. Ce dernier avait pris l’ascenseur, chose que nous ne pouvions donc plus faire et il fallait se dépêcher de le rattraper sans quoi les pertes allaient rapidement augmenter. Un rapport du Prometheus me rapporta que les baies d’amarrages étaient prisent d’assaut par les forces ennemis, sans surprise, mais que, grâce à lui, la baie 4 était sécurisé. Lui indiquant de continuer le travail sur les autres baies jusqu’à être remarqué par la flotte, je coupais la communication tandis que notre groupe entrait dans un conduit contenant une échelle qui menait au niveau supérieur. John n’était pas en mesure de monter rapidement l’échelle, et il n’y avait pas de temps à perdre, je pris donc la décision de le porter moi-même pour monter l’échelle, sans quoi nous perdrions un temps précieux …
Le mettant sur mes épaules, je commençais à monter. Même si j’étais légèrement ralenti, l’humain n’était pas si lourd que ça et monter l’échelle ne se révéla pas si dur qu’il n’y aurait parut. Une fois en haut, je le reposais par terre tandis qu’il ouvrait la sortie du conduit et que nous arrivions au niveau où s’était arrêté notre ennemi. Des coups de feu retentissaient plus loin, sûrement où se trouvait notre cible. John confirma mes pensées en indiquant qu’il s’agissait de l’endroit où devait se situer le chef de la station et que c’était probablement le lieu où il fallait se rendre …
Prenant cette direction, nous restions malgré tout sur nos gardes, d’autres pièges pouvaient nous attendre, comme les mines que nous avions eues plus tôt sur notre chemin. Par chance, aucune surprise ne nous attendait sur le chemin et lorsque nous arrivâmes sur place, nous tombâmes sur un combat entre notre cible et deux membres du Protocole : un Galarien à premier vue et un Quarien qui faisaient tous deux face à l’ennemi, visiblement en mauvaise posture. Faisant en sorte de ne pas être repéré, John et moi nous positionnâmes de façon à ce que notre adversaire soit pris en tenaille.
Une fois en place, chacun ouvrit le feu pour apporter de l’aide aux hommes du PG. Bien qu’il soit à couvert, notre adversaire restait largement visible de notre position. Pris entre deux fronts, sa barrière ne tenu par longtemps et seule une roulade le sauva de la mort ... mais pas pour longtemps. A peine avait-il roulé que je sortis de mon couvert, mon sabre dans une main et mon pistolet dans l’autre, avançant de couvert en couvert dans sa direction sans vraiment utiliser ceux-ci. Mon adversaire activa son camouflage optique, disparaissant de ma vue tandis que je me dirigeais vers lui.
Un scan tactique du Quarien vint néanmoins révéler la position de ma cible, qui eut droit à un tir de pistolet arc, le mettant à terre et neutralisant son camouflage optique. Ainsi à terre, il ne semblait pas prêt de se relever. Ne perdant pas de temps, je fis signe à John de s’occuper de lui tout en me dirigeant vers le Quarien et le Galarien. Ceux-ci semblaient en bonne condition physique et, bien qu’un peu fatigué par l’échange de tir, semblaient apte à continuer la bataille qui faisait rage sur la station. Se présentant, j’appris que j’avais affaire à un certain Horan Télis qui accompagnait Rel'Véris, le dirigeant de la station Cyber sur laquelle on se trouvait. De mon côté, je n’eux pas à me présenter, tous deux avaient connaissance de ma présence et aucun d’eux ne sembla surpris de me voir.
Lorsque la voix de Victoria retenti un peu plus loin, je ne pus résister à l’envie de lui répondre …
- Salut Vicky ! Comme on se retrouve ! Alors, tu dis que la personne que je viens d’éliminer était Cassandra ? C’est donc que vous avez été séparé toutes les deux … Eh bien, on dirait que ça lui a pas vraiment réussi vu sa tronche … J’espère pour toi que tu ressembles un peu plus à quelque chose qu’elle … En tout cas, j’suis content de vous retrouver, on va pouvoir régler nos comptes comme ça …
D’après les informations qui s’affichaient sur la console juste à côté, je pu constater que Cassandra, car ce ne pouvait être qu’elle, tentait de hacker le réseau depuis la salle environnemental. Me tournant vers Rel, ce dernier m’indiqua que Malaser et certain de ses hommes étaient déjà parti s’occuper du groupe d’intrus. D’après ses dires, Cassandra était en train d’essayer de pénétrer le réseau pour en prendre le contrôle, sans grand succès visiblement. Lui demandant la permission de « jouer contre elle », je fis signe à Zoya de me rejoindre.
- Bon, d’après ce que vous dites, Cassandra est pour le moment piégée et ne risque pas de mettre un pied sur le réseau de suite … Je pense que le meilleur moyen de nous occuper d’elle à partir d’ici est encore de surcharger sa console, au moins, elle ne pourra plus du tout accéder au réseau.
Rel acquiesça et nous nous mîmes au travail. Même si je ne connaissais pas le réseau de la station, Rel m’indiqua les détails dont j’avais besoin et il ne me fallut que quelques minutes avec son aide pour réussir à retourner sa tentative de hacking contre Cassandra. Je ne doutais pas que cette dernier devait utiliser des outils externes pour analyser le code vu sa rapidité pour répondre aux premières attaque qu’on lui envoya. Malheureusement pour elle, nous étions trois contre elle … Rel connaissait le système, Zoya était très bonne informaticienne et j’étais spécialiste du hacking … Face à cela, elle ne put résister bien longtemps et juste avant de faire surcharger tous les appareils reliés au terminal de la pièce où elle se situait, j’envoyai un petit message …
- Désolé Cassandra, on ne peut pas toujours être la meilleure … dis-je en riant tout en validant l’instruction qui allait créer la surcharge de son côté. Un cri vint confirmer que mon idée avait marché avant que la communication ne se coupe …
J'ango eut un rictus féroce en dépit de la situation. Les renforts se profilaient à l'horizon malgré tout et l'objectif qu'il s'était donné ici avait été atteint. Obtenir un lieu de position viable dans lequel ils pourraient remettre un peu d'ordre dans les rangs. Pour l'heure, la situation était épineuse. Dommage, on dirait qu'il n'allait pas encore réussir à éviter les plaies et les stigmates. Face à la menace, il fit ce qui lui semblait le plus censé et le plus rapide : une contre-attaque suicide. " Cet endroit n'est plus dans vos mains. Quittez la station immédiatement." Avant qu'un orage de tirs ne se déclenche autour de lui, il se saisit de s'est deux et habituelles grenades incendiaires dans chaque main, et, avec force, les entrechoqua l'une dans l'autre. Les réceptacles se brisèrent l'un contre l'autre et le liquide contenu maintenant déversé de gauche à droite s'enflamma presque instantanément dans une explosion orangée et ardente. Une colonne de feu s'éleva à l'emplacement du choc et de longues langues de flammes se répandirent ici et la pour venir grignoter tout ce qui s'y trouvait. Par le souffle de la projection, J'ango avait été poussé en arrière, même si les retours avaient été tels qu'il fut engloutit dans l'orage ardent. Il tenait encore debout, cela dit, même si il s'attelait maintenant à reculer autant que possible loin de ce véritable enfer concentré sur quelques mètres carrés. Sa silhouette en flamme s'échappa de la tempête de feu qui retombait peu à peu pour venir se jeter au sol hors de la zone de danger. Il roula sur lui même pour étouffer le feu, les muscles à vif et la brûlure dans le sang. Lorsqu'il parvint à éteindre le plus gros des flammes, il eut l'impression qu'on était en train de lui planter des pointes de couteau dans la chair. Son armure avait été endommagée, et bien que le scaphandre fut suffisamment clos et solide pour absorber l'essentiel du feu, des pans avaient entiers avaient été si exposés à la température qu'ils avaient été finalement carbonisés et avaient laissés des flammes pénétrer l'habitacle. Le pire n'était pas cela, quelques brûlures lui parcourait le corps, certes, mais avec cette intrusion, certaines installations destinée à améliorer le confort de l'armure avaient fondues, et bien que J'ango eut porté quelque chose en dessous, du liquide proche d'un plastique coulant et brûlant avait transpercé les couches pour venir s'appliquer directement sur lui, comme une sorte de cire. Son visage avait été pour l'essentiel protégé quand il avait abaissé la tête pour la rentrer dans son col mais une portion, au niveau des narines, avait été touchée.
Mais malgré tout, il était en vie.
Les servomoteurs encore en état de son armure crièrent un peu quand il actionna ses bras pour se relever mais il sentit avec soulagement le module de régulation directement relié à son organisme lui envoyer une bonne dose de fluide apaisant. Peut-être de stimulant aussi. Quelque chose qui l'aida à supporter les brûlures en tout cas. Une fois debout, il tituba de droite à gauche. Tout lui semblait plus lourd, privé des certains mécanisme assistés de l'armure. Il avait un peu de mal à actionner sa jambe droite. Ses servomoteurs avaient grillés ici même. Quelques étincelles bleutée au niveau de l'articulation de son coude gauche lui rappela que sa protection s'était quelque peu écaillée et qu'il ferait bien de prendre une pause et de consulter un ingénieur quand les renforts seront là. J'ango tira mollement son GRAAL de son rangement du bas du dos. L'arme avait roussie mais semblait encore en état. Il frappa dessus pour dégager la cendre qui la couvrait de peur que le fusil ne s'enraye et chargea une dose de pics.
Des scaphandres, Lionel grogna un bon coup, et c'est repartit. Après les tourelles lors de sa mission précédente, voilà qu'une autre de ses idées tombe sur un os.
"Oui...Monsieur."
Lionel regarda Maetlen et partit en courant vers la baie numéro trois.
"Bon sang, c'est souvent comme ça ici ?"
Demanda t'il à la quarienne, avant de rire jaune. Il stressait, c'est évident.
Que faire, que faire. Lionel essayait de trouver un moyen d'être utile, non pas que l'envoyer sur le front était une bonne idée, mais il n'était pas vraiment fait pour ça, du moins pas encore.
Il leva la tête et remarqua le conduit d'aération, et Lionel claqua des doigts.
"Je sais."
Il s'arrêta immédiatement, se mit à genoux et tapota sur son omni-tech. Il créa trois petits drones, c'était exactement les même qu'il avait utiliser lors de son premier contact avec le protocole gris.
Des petits drones au premiers abord inoffensif, très gênant à voler autours de ses cibles, mais charger à rebord de données corrompu, que le drone relâche partout lorsqu'il est éclater, détraquant complétement les omni-tech pas bien sécurisé.
Ses créations faite, Lionel ouvrit la grille du conduit d’aération et laissa ses drones s'infiltrer dedans. Ils pourra les commander depuis son omni-tech et les faire tourner autour d'un ennemis, en espérant qu'il soit suffisamment sang chaud pour détruire le drone.
Maintenant envahisseurs, qui sera le premier à rencontré un drone ?
Son action fini, Lionel se releva et repartit vers la baie trois.
"Férak ? On est là pour aider."
Ceci dit, il chercha du regard l'agent, avant de poser son regard sur la porte menant à la baie.
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
La situation sur la baie s'était avérée plus qu'idéale, les envahisseurs avaient établi une tête de pont solide et une bonne partie de leurs forces y convergeaient ; avec Hen Tul pour les mener, les forces de Vélusion n'étaient guère inquiètes.
Pourtant un évènement étrange survint au sein des forces venues en renfort, un transport débarqua une nouvelle troupe de spirits prêts à rejoindre le fort de l'assaut ; mais parmi ceux-ci dix d'entre eux se contentèrent de s'éloigner tranquillement en direction de l'une des portes de sortie, fermées. Un sous-officier remarqua l'étrange manège et, se dirigeant vers eux, les apostropha :
" Eh ! C'est par ici que ça se passe ! "
Comme un seul homme les spirits se retournèrent dans sa direction, armes braquées et ouvrirent le feu ; l'indivdiu, un trylan, périt sur le champ mais d'autres vinrent combattre cette inexplicable trahison. Un échange de tirs commença. Chose intrigante, un seul des traîtres prit la peine de se mettre à couvert, avant de continuer son chemin, en courant cette fois, en direction de la sortie. Ses acolytes restèrent immobiles, ripostant avec une détermination est une abnégation effrayante ; même la mort de certains d'entre eux ne semblait pas les gêner. Quatre s'effondrèrent alors que leur stratégie ne leur permit guère de faire de victimes dans le camp d'en face.
Il s'agissait d'une diversion, cela devint rapidement évident, mais il était impossible d'espérer atteindre le fuyard sans passer outre ses gardes du corps ; ils avaient été disposés et écartés les uns des autres de manière à fournir une couverture quasi-parfaite. Lorsque le dernier d'entre eux s'effondra, le fuyard n'était plus en vue, des témoins purent affirmer l'avoir vu s'engouffrer dans un passage secret, lequel s'était refermé à son passage. Cela ne pouvait dire qu'une seule chose : un agent du Protocole Gris avait été infiltré dans leurs rangs.
Coats avait maigri, son visage déjà émacié ressemblait beaucoup à celui d'un cadavre, mais il continuait d'avancer avec la détermination qui lui était propre. Il était de retour. Enfin. Lorsque la Citadelle avait été perdu il avait obéi à une impulsion illogique et folle : il était resté, espérant pouvoir s'infiltrer dans les rangs ennemis pour pouvoir récolter autant d'informations que possible. Contre toute attente il était parvenu, ses ennemis ne se méfiait pas trop les uns des autres et surtout... ils étaient d'une nature particulière, fournissant à Coats une opportunité rêvée.
Même en sachant cela il n'avait jamais réellement espéré pouvoir rentrer en entier, après tout il avait pris de gros risques en se transférant intégralement dans la Citadelle.
Il s'arrêta quelques instants pour reprendre son souffle, il était assez loin. Il lui fallait maintenant trouver une console, un lien avec la station. La connaissant par cœur il n'eut pas de mal à trouver ce qu'il cherchait. Il alluma son omnitech et se connecta aux circuits de communications.
" A tous les agents de Protocole Gris, agent Grite du dernier cercle au rapport. "
L'intervention du spectre avait été une bonne chose, l'intrus avait été neutralisé rapidement et sans trop de dommages pour le personnel ; cela dit savoir un agent ennemi et un membre du cercle interne présents au dernier étage de la station stressait Rel. Il n'était pas particulièrement à cheval sur le règlement mais Quintus restait un agent concilien.
La voix de Grite le sortit de ses pensées. Il n'en crut pas ses oreilles.
" -Grite ? -C'est ce que je viens de dire. "
Nul doute, c'était le caractère taquin et surprenant de l'IA.
" -Tu choisi ton moment pour revenir. -Le héros n'arrive que quand on a besoin de lui. -Il faudra qu'on discute de cette notion. "
Grite ricana.
" Plus sérieusement ! Rel est-ce que cette quarienne, Fiunel, est dans le coin ? "
D'instinct Rel'Véris jeta un œil dans la direction où il avait laissé sa congénère, celle-ci était légèrement prostrée sur sa chaise à cause du stress. Pour autant elle semblait encore consciente de son environnement.
" -Oui. -Est-ce que tu penses qu'elle pourrait adapter son virus tueur d'IA ? -Je... suppose oui. Pourquoi ? -Nos ennemis ce sont... une sorte de croisement entre architecture organique et synthétique ; en théorie son virus devrait pouvoir détruire les systèmes cybernétique qui les composent. -Ce qui, je suppose, n'est pas conseillé pour la santé ? -Tu as déjà essayé de vivre avec une partie de ton cerveau hors-service il me semble. "
Malaser ne répondit pas.
" Rel, débrouille toi comme tu veux mais fais en sorte que ce virus soit prêt au plus vite ; nous tenons peut-être la clé de notre survie. "
Le quarien n'avait pas attendu et s'était précipité aux côtés de sa camarade.
" Fiunel ? Tu te rappelles de ton virus, celui qui a tué les geths ? "
Elle leva la tête et regarda Rel'Véris en face, une lueur s'était allumée dans ses yeux, son esprit se rattachant à quelque chose qu'elle connaissait.
" -Des... geths nous attaquent ? -Pas des geths, d'autres IAs. Tu pourrais... "
Fiunel sauta de son siège et se précipita sur l'ordinateur qui lui avait été assigné ; Grite lui transmit les informations qu'il avait récupéré.
" Drôle d'IAs... pas grave... protéger le foyer... protéger la famille... "
Bien que peu enthousiaste à la voir replonger dans son délire, Rel devait bien admettre que sa vitesse d'exécution l'impressionnait ; combien d'années avait-elle passées à perfectionner son œuvre ?
Première vraie bonne nouvelle depuis pas mal de temps, le retour de Grite parvint à arracher un sourire à Malaser.
"-Grite ? Tu penses pouvoir reprendre le contrôle des défenses de la station ? -Très franchement non ; je suis tout juste en train de me re-télécharger dans la station et de l'extérieur, en plein état d'alerte, prendre les défenses est une vraie plaie. Alors pour le moment, considère moi comme vivant ça me suffira amplement. "
Le turien secoua la tête, c'était en soit assez satisfaisant. Il releva la tête lorsqu'il entendit Aïko revenir en compagnie de trois autres membres du dernier cercle.
" La salle environnementale est toujours hermétiquement fermée, je ne suis même pas certaine qu'ils soient en train d'essayer de sortir. "
Ca c'était franchement surprenant, avantageux mais surprenant. Ils s'approchèrent donc, mais toujours avec prudence de la selle où étaient retenus Cassandra et le reste de ses hommes. Malaser s'approcha de la paroi et, appuyant sur un endroit particulier, ouvrit un petit panneau dans lequel il inséra plusieurs grenades avant de le refermer. Grâce à un ingénieux système le gaz libéré par les grenades se répandrait bientôt dans la salle, les condamnant à un empoisonnement sur le court terme.
" On devrait se préparer, s'ils n'étaient pas décidés à sortir ça devrait suffire pour les convaincre. "
Férak tourna la tête en voyant arriver les renforts, visiblement en pleine conversation ; il eut un petit rire en entendant la question de Lionel.
" Rassure toi mon gars, ce genre d'évènements n'est arrivé qu'une seule fois et c'était il y a dix ans. "
Le reste n'était pas difficile à comprendre. Le krogan s’apprêtait à donner ses ordres lorsqu'il remarqua le manège de l'humain. Qu'est-ce qu'il...
" Pas bête. "
Même si les conduits d'aérations de la station étaient probablement les plus surveillés de la galaxie, il n'en restait pas moins que placer une caméra à chaque angle n'était pas réalisable ; ce genre de précautions pouvait donc faire toute la différence entre une infiltration réussie et une ratée.
" Allez les gars ! Il est temps de foutre ses connards hors de chez nous ! "
Le moral était remonté et les hommes du Protocole Gris le firent comprendre à grand renfort de cris de défi.
" Un verre de ryncol à celui qui en bute le plus ! rugit Gelk.
Les soldats se dirigèrent vers la baie pour une contre-attaque en règle ; apparemment, grâce à un miracle difficilement compréhensible, les mercenaires étaient parvenus à survivre. Pour autant l'arrivée de nouveaux combattant ne surprit pas les assaillants, apparemment les mercenaires avaient eux même reçus du renfort.
La situation n'était cependant pas gagné d'avance, l'ennemi avait reçu du soutien du reste de la flotte et n'avait pas l'intention de laisser passer leur chance de s'emparer de la baie.
" A MORT ! "
Ferak s'aida de sa biotique pour charger un groupe d'ennemis à porter et commença aussi sec de se débarrasser d'eux avec méthode. Nul ne se mettrait en travers de sa route.
La situation ne progressait pas autant qu'Hen Tul l'aurait souhaité, la baie trois résistait beaucoup plus que prévu et les deux autres avaient tenu, à cela s'ajoutait cet incident parmi les renforts. Un mauvais pressentiment c'était niché dans son esprit sans intention d'en sortir.
Pour l'heure il avait tenté de poursuivre les survivants des défenses de la baie numéro deux, en vain car ceux-ci étaient parvenus à creuser la distance les séparant. Au bout de quelques minutes il cessa la chasse, c'était inutile. L'ennemi, où qu'il se soit regroupé, avait probablement pris un position avantageuse dans un quelconque endroit retranché ; là il attendait les armes prêtes et le terrain de son côté. Hen Tul connaissait mal la station, le piéger serait donc très facile. Frottant les pouces de sa main droite en signe de nervosité le ker-koon rebroussa chemin.
Retourné au couloir principal reliant la baie au centre de la station il fit installer quelques barricades avant d'assigner plusieurs hommes à la défense ; ainsi si ces fous osaient revenir sur leurs pas ils tomberaient sur des hommes prêts à les éliminer. Une nuisance était ainsi écartée.
Pour l'heure les choses devaient suivre leur cours.
Certes les deux frégates avaient du s'enfuir et les systèmes de défense de la station l'empêchaient de terminer le travail mais au moins Valéran pouvait s'occuper de la flotte en toute tranquillité. Tout du moins c'est ce qu'il avait eu l'audace d'espérer car un autre vaisseau ennemi fut repéré, quittant la quatrième baie peu après que le contact soit perdu avec les forces d'assaut qui s'y trouvaient.
" Je vais vous crever ! "
Le commandant spirit avait toujours admis n'avoir que très peu de patience, de même qu'il savait s'énerver rapidement ; de fait une fois le combat engagée il plongeait dans une sorte de transe meurtrière. Chez beaucoup de races cela se traduisait par des performances physiques accrues au détriment des capacités de réflexion mais chez Valéran cela le transformait juste en un nouveau type de prédateur intelligent.
Et cette frégate était sa proie.
Dernière édition par Maitre du Jeu le Lun 16 Déc 2013, 20:37, édité 1 fois
Cela commençait à sentir le roussi. Merde, ils étaient où ces prétendus renforts ? Il était pour ainsi dire désormais seul ici. Face à bien trop de renforts pour une simple baie. Si ils avaient économisés sur les pertes de leur coté, elles seraient inutiles si cet endroit tenait bon. Hors, c'était déjà la troisième fois que cet endroit se voyait renforcé pour zéro remplissage de ses propres troupes. Il recula vers une position de repli derrière les piles de débris du transporteur en tirant quelques coups dissuadant. Il enclencha sa fréquence radio. " Ça suffit, je peux contenir une ou deux escouades, mais trois, c'est définitivement trop. Je n'ai plus de personnel combattant, j'ai besoin de réparations urgentes et mes munitions s'épuisent. Faut que j'avorte ma tâche pour le moment. Y'a trop de monde ici." Cela avait été du huit pour presque le triple. Impossible de passer désormais que ses effectifs étaient épuisés. Son rôle principal avait été rempli, néanmoins, il avait détourné autant de force que possible vers cet endroit, mais la réussite de cette mission ne reposait plus sur lui désormais. Seule consolation, avoir fait puisé l'adversaire dans ses renforts. Pour l'heure ? Il n'y avait plus grand chose qu'il pouvait faire sans recevoir lui même de l'aide, et les choses se présentaient assez mal pour qu'il en reçoive. " Je vais tenter de libérer le passage pour la dernière fois. La dernière. Rappelez à celui qui me remplacera que j'emmerde Vélusion et que j'ai laissé de quoi lui rafraichir la mémoire sur le terminal de messagerie. " dit-il finalement.
Puis, il arracha de ses mains le régulateur interne de son armure et pompa sur l'intégralité de ses réserves de stimulants qu'il s'injecta immédiatement dans les veines. C'était le point de non retour. Il détacha sa radio et leva la tête en l'air en sentant le surplus de stims couler dans ses veines. Son rythme cardiaque s'accéléra, grandement. Beaucoup trop. Bien que partiellement brisée et grillée, les diodes d'alertes critiques de l'armure s'allumèrent et clignotèrent en détectant l'instabilité totale du porteur. Les muscles de J'ango se contractèrent et se relâchèrent de manière frénétique et soudaine alors que sa respiration se fit de plus en plus régulière. Les vaisseaux sanguins de ses yeux se rompirent et son cerveau se remplit d'adrénaline, élimina sa présence et laissa le total contrôle au système limbique. Ce qui déclencha l'incapacité de J'ango à contenir ses émotions et le força à faire place à sa plus grande agressivité. Ce faisant, son organisme autonome activa de lui même la surcharge de son armure en synthèse avec les explosifs restants sur lui. Par la suite, le Krogan quitta son abri.
" JE VAIS TOUS VOUS AVOIR ! TOUS ! " s'écria t-il en courant comme un dératé vers le rang de renforts qui était apparut. Les muscles a vifs et travaillant à grande vitesse, le coeur battant de manière complétement incontrôlée et désordonnée, J'ango passa à travers un nuage de tir qui vint le blesser, lui percer la chair mais qui ne le stoppa pas pour autant, sa douleur ayant disparut au même moment où il avait décidé de paralyser totalement son cerveau en provoquant sa rage du sang. Il courut, très vite, le Krogan adverse en ligne de mire et le percuta de plein fouet en chutant avec lui, lui tombant dessus avant de lui ceinturer la taille et de s’agripper fortement à lui. " Lumière. Lumière. Lumière. Lumière. Lumière. Lumière. Lumière." répéta t-il mécaniquement en ne parvenant pas à prononcer d'autre chose.
Quand la surcharge fut finalement atteinte, les commandes de refroidissement et de régulation de l'armure étant inactifs, l'armure céda sur elle même et la cassure se ressentit immédiatement. Tout système interne encore actif sauta, blessant J'ango de multiples éclats. Les grenades qu'il portait sur lui et les éléments volatils de son armure furent exposés à la surcharge et la réaction fut instantanée.
Clone synthétique semi-organique, J'ango avait déjà fait un arrêt cardiaque quand lui, son armure, et tout ce qu'il transportait sur lui explosèrent dans un nuage de flammes et une pluie d'éclats métalliques acérés, le vaporisant sur le coup et dévastant la zone autour de lui, propulsant éclat d'os et chair calcinée.
Cette fois, c'était pour de bon, la bataille commençait. Le Krogan avait su ce faire charismatique, et le moral semblait de retour, et voilà que les forces du protocole gris se dirigeait vers la baie.
Trois mètre, deux mètre, un mètre. Ça y est, ils y étaient, les mercenaires avaient survécu, c'était le moment de briller.
Ferak fit une attaque impressionnante, ça c'était du chef. Lionel secoua la tête, c'était pas le moment d'admirer les supérieurs.
Dans un mouvement rapide, il se mit à couvert derrière une caisse laisser là dans le hangar par mégarde.
Bien installer, le jeune humain jeta un œil bref à son omni-tech, ses drones continuait de se promener dans les conduits, rien à signaler pour le moment. Il se mordit la lèvre.
L'humain leva doucement la tête hors de sa planque, le combats continuer ça tirer pas mal. Bien, aucune attention sur lui, il dégaina son arc pistol, chargea le tir et visa un soldat. Bang, toucher dans la tête.
Un énorme coups de chance, Lionel fit un immense sourire face à ce succès, sourire qui disparut aussitôt lorsqu'il vit le Krogan ennemis foncer sur Grelk.
Il était loin d'eux, et à couvert de plus, aucune chance qu'il soit blessé...A moins que...
La scène passa au ralentit pour l'humain, il vit une explosion de plus en plus forte surgir de l'endroit où était le krogan, avançant, englobant toute la baie.
Lionel baissa la tête, se cachant derrière sa caisse, mais même là, il n'était pas à l'abri du souffle. Dans un mouvement brutale et puissant, la caisse fut éjecter, Lionel avec.
L'humain se fracassa contre un mur avant de retomber, complétement inconscient face au choc, des os cassées sans doutes, et sans compté sur les éclats que l'explosion avaient projeté ça et là, dont dans sa propre chair.
Nous pouvions clairement voire que trois personnes valaient beaucoup plus que « trois » mains. Nous étions clairement en train de perdre cette bataille virtuelle et les conséquences de cette perte étaient tout aussi évidentes. Au lieu de continuer à nous battre dans un combat perdu d’avance, nous arrêtâmes et nous déconnectâmes notre interface visuelle. Nous fîmes un pas en arrière et nous vîmes la surcharge détruire le moniteur de la console et la rendre inutile. Victoria laissa s’échapper un cri de surprise et coupa ensuite toute communication avec la salle de commandement. Quintus Titus Septimus, le spectre que nous avions introduit au Protocole Gris venait tout juste de contre carrer nos plans de par sa présence fortuite dans la salle de contrôle.
Nous n’eûmes malheureusement pas le temps de penser bien longtemps à une alternative. Un léger tintement métallique parvint aux oreilles de Victoria qui était près de la porte. Il semblerait bien que notre comité d’accueil soit enfin arrivé, et juste à temps qui plus ait. Nous n’avions donc plus de temps pour réfléchir à un plan B, il faudrait donc poursuivre sur le plan A. Nous pointâmes l’une des grandes turbines à Victoria et nous nous approchâmes d’une autre.
Nous plaçâmes tous les deux notre omni-tool sur la circuiterie après que nous l’ayons exposé. Les deux appareils se déchargèrent complètement dans le système des pompes, grillant par le fait même la circuiterie et la rendant inutile. Le vrombissement des pompes s’arrêta, indiquant qu’elles étaient maintenant hors-fonction. Et puisque la circuiterie était grillé, le seul moyen que le Protocole avait de les remettre en marche était de les remplacé. Grâce à cette manœuvre, l’air dans toute la station n’était plus recyclé ou transporté ailleurs. Même si cela prendrait beaucoup de temps, les habitants de la station qui ne portait pas de combinaison manqueraient éventuellement d’oxygène. Ce n’était pas une solution aussi efficace que ce que nous avions initialement prévu, mais cela ferait l’affaire.
Ensuite, nous plaçâmes la charge explosive que nous avions initialement prévu pour notre infiltration avant de changer notre tactique sur la pompe. Nous reculâmes à une distance sécuritaire avant de faire détonner la charge, perçant un trou assez grand pour un homme dans la pompe. Plusieurs des pièces de la pompe obstruait quelque peu l’accès à l’intérieur, mais puisqu’elle ne fonctionnait plus, il était simple pour nous de les contourner et ou des déplacer quelques peu pour créer un chemin. Depuis la pompe, il était très simple de retourner dans le système de ventilation. Et c’est bien ce que nous, Victoria et ce qui restait de notre équipe fit. Le Protocole nous avait crus piégé, mais la réalité était différente. Nous avions un long chemin à faire pour arriver à notre prochaine destination et nous aimerions y arriver sans encombre. Nous ordonnâmes donc aux restes de notre équipe, sauf Victoria, de distraire notre comité d’accueil. La mort de notre équipe était probablement assurée, mais au moins nous aurions assez de temps pour nous éloigner de l’endroit.
Alors que notre équipe se faisait probablement massacré, nous voyagions dans les conduits en direction de la baie numéro deux pour rejoindre les forces de Hen’Tul. Nous avions probablement été détecté par un moyen ou un autre dans les conduits, mais à part traquer nos mouvements, il n’y avait rien que Rel pouvait faire. N’importe quel gaz qu’il aurait peu utiliser pour nous neutraliser avait été rendu obsolète lorsque nous avions désactivé les pompes et nous étions beaucoup trop loin pour qu’il envoie un groupe à notre poursuite à l’intérieur des conduits. Toute poursuite à l’extérieur de conduits serait rendu inutile en vue de notre destination.
Ces pendants notre parcours que nous apprîmes un fait assez intéressant grâce à l’intrusion de Cooldaran dans les communications non protégé du Protocole. La conversation ne dura pas longtemps avant de passer sur un réseau sécurisé, mais nous en apprîmes tout de même quelques choses d’intéressant. Grite venait de revenir sur la station à l’aide de nos vaisseaux. Il fallait être stupide pour ne pas penser que cela pouvait être le plus grand danger à notre attaque. S’il venait de l’un de nos vaisseaux, c’est qu’il nous avait infiltrés. S’il nous avait infiltrés et qu’il avait pris le risque de revenir sur la station, c’est qu’il se doutait de comment nous vaincre. Nous accélérâmes notre progression dans les conduits et nous ouvrîmes une chaîne avec le général des forces de Vélusion.
Hen’Tul, Grites est revenu sur la station. Il a probablement appris beaucoup de chose sur nous et il a probablement une idée de comment nous vaincre. Laisse-nous une poignée d’homme dans la baie, nous avons un plan. Autre chose. Si Malaser ne s’est pas encore présenté sur le champ de bataille, il est soit dans le centre de commande, soit là où nous étions. Si tu prends le centre de la station maintenant, tu pourras t’occuper de lui séparément. À toi de voir si tu préfères l’affronter seule ou avec le reste de son organisation à ces côtés.
Nous terminâmes notre communication et nous continuâmes à avancer. Nous débouchâmes éventuellement dans la baie où les troupes de Hen’Tul débarquait et se massait. Hen’Tul avait séparé quatre Spirits et deux Ker-Koon pour nous et ceux-ci nous rejoignîmes dès qu’ils nous vîmes émerger des conduits de ventilation. Victoria et Nous remplaçâmes les recycleurs d’air de nos combinaisons, ceux-ci ayant apparemment été épuisés par un quelconque gaz toxique à un moment ou à un autre. Ensuite, Nous prîmes ensuite une charge explosive et l’un de nos membres nous pointa l’entrée approximative du passage qu’avait utilisé Grite. Nous y plaçâmes la charge et nous ouvrîmes le passage avec l’explosion de celle-ci. Nous plaçâmes les deux Ker-Koon avec leur bouclier devant le reste du groupe et nous nous engouffrâmes dans le passage. Si nous avions raison, ce passage nous mènerait directement à la salle de commande. Nous accélérâmes le pas. Nous voulions arriver au centre de la station le plus vite possible, car nous avions des comptes à régler avec celui qui la dirigeait.
Maintenant que les deux vaisseaux mercenaires étaient HS, il fallait trouver un autre moyen pour gagner du temps auprès de la flotte ennemis avant que les renforts n’arrivent … Chacun à bord du vaisseau se préparait à partir affronter les ennemis, et même si tous savaient largement se battre dans l’espace, le Prometheus n’était pas prévu à cet effet. Il allait donc falloir improviser et faire avec les canons embarqués … Mais aucun des membres de l’équipage n’avait froid aux yeux, et tous en étaient presque excité … Il fallait tenir avant l’arrivée des renforts, quoi qu’il arrive, et aucun n’était prêt à mourir encore … Ce n’était donc pas une missions suicide qu’ils prévoyaient …
Sortant du hangar, chacun prêt à réagir, le vaisseau se fit rapidement repéré par la flotte ennemie. Mais l’objectif était nullement l’attaque de la flotte ennemie, mais plutôt de l’empêcher de débarquer plus de troupes … Les vaisseaux mercenaires avaient été défait bien trop rapidement pour que le Prometheus, alors qu’il était seul et non équipé de canons appropriés, puisse tenir tête à cette flotte. Mais d’une certaine façon, les membres de l’équipage comptaient sur ces derniers pour venir leur orter main forte … ou du moins pour distraire les vaisseaux ennemis.
Alors que le Prometheus quittait la baie numéro 4, il fit un grand arc de cercle, néanmoins rapide, qui lui permit de se placer devant la baie numéro 2, faisant feu sur un des vaisseaux ennemis qui se dirigeait vers celle-ci tandis que les deux vaisseaux se croisaient et se passaient proche l’un de l’autre. Le Prometheus se servit des canons anti-véhicule contre le vaisseau. Même s’ils n’étaient pas aussi puissants qu’un canon spatial, la proximité du canon et sa conception vinrent rapidement à bout de la barrière cinétique tandis que le pilote faisait tout pour éviter le mur de la station qui se dirigeait vers lui tandis que le Prometheus faisait face à la flotte ennemie …
Dans cette position, les tirs adverses qui ne toucheraient pas le Prometheus finiraient sur la baie qui abritait leurs hommes et même si des membres du Protocole y étaient, cela resterait certainement handicapant pour nos ennemis … Par chance, le Prometheus possédait des réacteurs très maniables, lui permettant ainsi de bouger rapidement et d’éviter plus simplement les tirs ennemis. Alors que ceux-ci commençaient à arriver, le Prometheus commença sa dance, bougeant aussi rapidement que possible dans un petit périmètre tandis que les tirs ennemis tentaient de le suivre, certains touchants parfois leur cible, mais la barrière du vaisseau était là pour les arrêter …
-- Quintus Titus Septimus
La console détruite, Cassandra et Victoria étaient maintenant piégées à l’intérieur de la salle environnementale, Malaser étant sur place pour s’occuper d’elle désormais. La situation était donc régler pour le moment là-bas, mais j’avais comme un mauvais pressentiment… Cassandra comme Victoria n’allait pas se laisser faire, c’était certain, et il valait mieux être prêt à les accueillir au cas où elle tenterait quelque chose. Alors que Rel'Véris semblait déjà parti à s’occuper d’un autre problème, ou d’une solution vu qu’il semblait plutôt ravis de l’annonce du retour de Grite je m’éclipsais de la pièce, prenant John avec moi pour qu’il me fasse sortir du niveau.
Une fois l’ascenseur atteint, je demandais à ce dernier de rester ici, avec sa jambe blessée, il serait pour nous plus une gêne qu’une aide. Prenant la direction de l’étage inférieur, j’étais en chemin pour rejoindre Malaser qui s’apprêtait à recevoir les intrus piégés dans la salle. Alors que j’arrivais prêt de celle-ci, longeant un de ses murs, je pu entendre une explosion venir de l’intérieur de la salle, et vu d’où semblait provenir le son, l’explosion ne devait pas être sur une des parois de la salle…
Arrivant, jusqu’à Malaser, je pu constater que ce dernier avait déjà gazé la salle, et on ne pouvait qu’espérer que cela ait fait effet, même si vu l’explosion, nos ennemis avaient dû réussir à s’échapper … Connaissant Cassandra, je me doutais que celle-ci n’était pas prête à abandonner, il fallait donc la rattraper et s’occuper d’elle, sans quoi son plan allait continuer, et même si une partie de nos ennemis avaient été repoussé de la station, ils n’avaient pas encore abandonné, et les ordres de leur équipe d’intervention ne devait pas avoir changé …
Affichant sur mon omni-tech une carte complète de la station, je vis les différents conduits qui étaient reliés à la salle environnementale. D’après la position d’où j’avais entendu l’explosion, ce devaient être les pompes qui avaient été détruites, offrant une sortie vers le système de ventilation … Si c’était le cas, le meilleur moyen pour savoir vers où elle se dirigeait était encore de se rendre à la salle de commandement en haut de la station. Mais n’ayant pas les autorisations pour, il ne me restait pour le moment qu’à voir ce que Malaser me demanderait de faire … Me dirigeant vers lui, je lui adressais la parole.
- Spectre Septimus au rapport. En me rendant ici, j’ai entendu une explosion dans la salle environnementale. D’après la carte que j’ai pu afficher et le lieu d’où provenait l’explosion, je suppose qu’ils ont utilisé les conduits de ventilation en faisant exploser les pompes pour s’enfuir. Nul doute qu’ils ont dû laisser un ou plusieurs hommes pour nous retenir dans la salle … Que devons-nous faire ?
« Personnellement, je doute que Cassandra abandonne et profite de cette occasion pour quitter la station, je pense plutôt qu’elle a quelque chose en tête et que nous n’en avons pas fini avec elle. Et si vous voulez mon avis, je pense qu’elle n’a pas encore atteint son objectif, à savoir éliminer Rel’Véris qui est selon-moi, la personne qu’elle est venue éliminer …
Personnage RP Faction : Aucune Rang : Entité divine
Un vrai charnier, ce krogan, c'était fait sauter en plein milieu du champ de bataille, autant dire que le résultat n'était pas beau à voir ; mais alors vraiment pas. La baie était dans un état catastrophique et la facture de réparation s'annonçait très salée. Pour l'heure il y avait plus urgent.
Ferak repoussa l'un des cadavres qui lui étaient tombés dessus et entreprit de se lever, grimaçant à cause des brûlures qui parsemaient sa peau, il observa les alentours. Il y en avait encore qui bougeait mais les plus actifs étaient des alliés, des membres du Protocole qui plus est ; parfait ! Il s'approcha du centre de l'explosion et découvrit la carcasse calcinée du défunt Gelk, il était difficile de dire que c'était le corps d'un krogan, mais pour avoir résisté à cette explosion il n'y avait que le cadavre d'un congénère. Un vertige le prit.
" Bordel. "
Il n'était pas lâche mais il doutait sincèrement de pouvoir reprendre le combat après un coup pareil ; son armure était en pièces, ses forces sapées et son escouade bonne pour l'infirmerie. Il avisa un humain non loin, inconscient, et l'agripa pour le soulever.
" Direction l'infirmerie ; je crois que le combat est fini pour nous. "
Lionel sur l'épaule il réfléchit quelques instants, seules les installations du dernier étage étaient assez sécurisées pour que des traitements puissent être apportés convenablement ; mais celui était interdit aux membres du cercle interne.
" Oh et puis merde ! "
Il se dirigea vers l'une des fameuses portes secrètes, l'ouvrit, et fit signe aux survivants de le suivre ; pas de discriminations.
" -On ne s'occupe pas des autres ? -S'ils en sont à espérer notre aide alors je pense qu'on est foutus ; alors bougez votre cul agent Maetlen ! "
Une explosion dans la salle d'exécution improvisée... ma foi c'était plutôt prévisible et d'après l’acoustique ce n'était pas contre la porte. Le plafond ? Avait-elle détruit les pompes à oxygène ? Ce n'était pas grave en soit, il n'y avait aucun lieu sur cette station qui soit vital à lui seul, mais ça laissait une opportunité de mouvement... au moins aussi large que le secteur dans lequel elle venait de s'introduire. Ennuyeux mais pas gravissime.
C'est à ce moment que des bruits de pas se firent entendre ; par réflexe Aïko et les autres braquèrent leurs armes vers les nouveaux arrivants mais il ne s'agissait pas d'un ennemi, du spectre. Un frisson parcouru l'échine de Malaser, de mauvais souvenirs.
" Très sincèrement je me fous de ce qu'il peut se passer dans cette salle désormais ; l'ouvrir pour faire le ménage serait une perte de temps nos ennemis ont liberté de mouvement et si ce n'est pas le cas leur situation est sans intérêt. "
Pour ce qui était de Cassandra en revanche Quintus n'avait pas tort, cette Cassandra était une vraie teigne, s'enfuir était inutile, surtout quand l'ennemi semblait en mesure de vous ramener d'entre les morts. A partir de là la réaction à adopter était très simple : protéger ce qui semblait le va-tout de la station, à savoir la quarienne Fiunel. Il était toujours désagréable de s'en remettre à une personne psychologiquement instable mais pour le moment le choix était inexistant.
" Vous pouvez amorcer la traque si vous le souhaitez Quintus, pour ma part j'ai ma station à défendre. "
Et il n'y avait pas que Cassandra à la menacer.
" On retourne aux labos et on liquide tous ceux qui tentent de s'approcher ! "
Grite avait autorisé à son corps un peu de repos, il l'avait tellement malmené ces derniers temps ! Pour autant le destin ne semblait pas l'entendre ainsi car une explosion se fit entendre. Elle était proche, trop proche et surtout... beaucoup trop audible. Ainsi l'envahisseur entreprenait de venir le trouver ? Ma foi s'ils avaient du temps à perdre c'était leur problème. L'important était de juste de s'assurer que les choses se passent ainsi.
Son omnitech étant toujours connecté à la station il trouva rapidement le chemin pour ressortir quelques systèmes de défense de derrière les fagots. Cet endroit était prévu pour face à une prise lente et méthodique, rendre chaque pouce de terrain plus couteux à prendre qu'une base entière. Le tout était de se préparer convenablement...
Comme il le pensait l'ennemi ne tarda guère et s'arrêta en apercevant le visage du vétéran de la guerre Moissonneur.
" Navré mais je crains de ne pas offrir une hospitalité aussi appréciable que vous ; alors pardonnez moi mais j'ai bien l'intention de vous foutre hors de chez moi. "
Trois tourelles jaillirent des murs pour se braquer sur les envahisseurs, les contrôlant lui même Grite n'avaient pas l'intention de rater un seul tir.
Hen Tul ignorait qui était ce Grite mais une chose était certaine : s'il avait effectivement fait un séjour sur Kelrang en tant qu'espion, bien que le ker koon ai du mal à imaginer l'exploit possible, alors son retour n'était pas de bon augure.
Mais que faire ? Les hommes du Protocole s'étaient habitués à leur progression et usaient désormais de leur réseau labyrinthique pour jaillir de nul part, tuer quelques uns de ses hommes et disparaître aussi sec. Et quand ils avaient la chance de repérer la voie d'accès pour la faire sauter, cela n'aboutissait le plus souvent qu'à un cul-de-sac ; lequel avait servi de diversion pour quelques raids de plus. Certes les deux camps subissaient des pertes mais le temps s'écoulait et le ratio de morts n'était pas satisfaisant.
Et puis cette humaine ! Frapper au cœur, frapper au cœur. Mais c'est exactement ce qu'il essayait de faire depuis le début ! Comment atteindre le centre sans chemin pour y accéder ? Cooldaran avait bien ouvert une voie mais celle-ci était parsemée d'obstacles. Si cette Cassandra espérait que lui et ses hommes puissent passer à travers le même chemin qu'elle... c'était perdu d'avance le conduit était trop petit et si son passage avait été remarqué...
Une chose restait possible : frapper aussi fort que possible et se frayer un chemin jusqu'aux ascenseurs pour qu'un commando traverse et atteigne le centre de commande. Cela aurait-il ne serait-ce qu'une utilité ? Aucune idée mais à l'heure actuelle c'était tout ce qu'il lui restait comme cartes à jouer.
La stratégie de ce vaisseau était plutôt habile ; se focaliser sur les renforts, quoiqu'il n'en resta plus tellement, plutôt que sur un combat spatial perdu d'avance. Le pilote était assez talentueux pour éviter la mort pendant une bonne partie du temps, mais Valéran savait d'expérience que, sans appui, ce genre de tactique n'avait d'efficacité que si elle était appuyée par d'autres vaisseaux. Sans cela se résumait à un simple : un maximum de dégâts avant de crever.
Le Prométhéus était dans sa ligne de mire et cette fois il ne s'échapperait pas. Valéran ouvrit le feu de toutes ses armes, ne prenant que la peine de retarder les renforts alliés le temps de faire le ménage.
Nous étions neuf à attendre, l'arme pointée sur une porte immobile qui semblait nous narguer, qui semblait dire que nous n'étions pas capable d'attaquer, que nous avions peur... Je chassais ces idées en secouant la tête puis demanda un compte rendu à la baie numéro trois, un voix rapide et féminine me répondit:
-Ici Léarin, nous ne sommes plus que quatre et le krogan nous a échappé, attendez... Il fait demi-tour ! Mais il fait quoi ?! Ho putain !
Un explosion retentissante se fît entendre puis la communication fût coupée, je serrai les dents puis commençai à tourner en rond, je devais me décider, trouver une solution, quelque chose. Après à peine quelques secondes d'intense réflexion, je pris deux hommes puis laissa Neilus s'occuper de barrer la route à nos assaillants, après une route qui semblait interminable, nous arrivâmes dans la baie numéro qui était ravagée, il y avait des corps partout, du sang, des organes, des tripes. Je cherchai mes camarades pour trouver que des corps calcinés, après un certain temps de recherche je vis mes caporales, sur le sol, inconscients et blessés. je rangeai mon arme puis pris par le bras Léarin et Tirn tandis que les deux troufions qui m'accompagnaient s'occupaient de Trevius et Vairen. On prit le passage que nous indiquait un krogan vers une destination inconnue, j'espérais que Neilus se débrouillait de son côté.
Baie numéro 2:
Peu après que son chef soit parti, l'ennemi tentait un assaut désespéré mais il fût stoppé par une forte résistance et un turien qui comptait bien venger la mort de ses hommes. Les balles traversaient la salle et se plantaient dans les guerriers des spirits qui semblaient faiblir un peu plus toutes les secondes. Neilus et ses soldats étaient disposés de manière à qu'il soit devant et il fût donc le premier embarqué dans une escarmouche au corps à corps. D'abord, Neilus prît un couteau de combat puis se plaça devant l'un des spirits, il sauta par dessus ça barricade de fortune puis, ayant contourné le bouclier de son adversaire, planta la lame dans une zone mortelle. Ensuite, il prit son fusil puis tira une rafale de balles en direction d'un adversaire qui lui aussi c'était mit au corps à corps, n'avait pour effet que de ralentir mais ça lui laissa le temps de lui trancher ce qui faisait office de gorge. Neilus se remit à couvert puis il recommença à utiliser son arme à distance tandis qu'une roquette explosa contre la paroi du fond, semant la panique chez l'ennemi.
Dans l'espace:
Après des réparations de fortune, Elissa commença un préparer une nouvelle offensive mais il était pressé par le temps, un vaisseau allié était sous le feu ennemi et avait un besoin imminent d'aide. Après cette assuré que les bâtiments tiendraient encore quelques coups, les deux vaisseaux se lancèrent sur la flotte en les prenant par le flanc gauche, les tourelles d'attaques et les canon thanix endommagèrent gravement la coque d'une des frégates, l'autre était moins touché. Elissa ouvrit un canal sécurisé pour discuter avec le vaisseau allié:
-Si vous pouviez nous donner un coup de main ce serait pas de trop !
FireLance et BlackLight étaient sous le feu ennemi mais ils parvenaient à éviter habilement le gros des dégâts du moins pour l'instant.
Ven 22 Nov 2013, 16:03
