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 L'ange destructeur

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MessageSujet: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeVen 31 Mai 2013, 23:22



L'ambiance sur la Citadelle s'était singulièrement dégradée ces dernières semaines, les parias se faisaient chaque jour plus nombreux, plus hardis et plus efficaces dans leurs tentatives. Aux simples agressions avaient succédé les embuscade, puis les attaques en règle ; les forces conciliennes avaient progressivement renforcé la surveillance, consolidé les effectifs et établit des postes de surveillance. La station n'était plus un territoire conquis mais une zone de conflit où la guérilla se transformait progressivement en guerre ouverte. L'optimisme des vainqueurs s'était transformé en appréhension devant l'affrontement à venir qui chaque jour passant se faisait plus certain.

Cette évolution avait même poussé Vélusion à sortir de son habituel repaire, la discrétion n'importait plus, il observait les troupes qui obéissaient, indirectement, à ses commandements à la manière d'un artiste devant une toile presque terminée, un mécanicien devant une machine bien rodée. Tout était prêt. Ses meilleurs commandants mèneraient l'assaut, passant pratiquement inaperçus dans la foule, alors que ses véritables soldats frapperaient les cibles d'importance pour déstabiliser les défenses adverses. Il ne craignait rien de ce point de vue, les parias ne s'en rendaient pas compte mais rien ne les déstabiliseraient ; la peur remplacée par la rage, la fuite devant le danger par le désir de le vaincre, l'instinct de survie par celui de la prédation. L'endoctrinement Moissonneur avait toujours manqué de subtilité.

Cinq silhouettes en armure noire se tenaient autour de cet étrange humain, deux ker koons, un spirit, un trylan et un dassos ; aucun d'entre eux ne laissait paraître sa race d'origine mais l’œil exercé ne se laissait pas abuser.

" Frères de cycle il est temps de nous mettre en marche ; remportez cette victoire et Kelrang nous accueillera, vous et tous les êtres qui vous sont chers. "

Ils saluèrent Vélusion avant de se séparer pour chacun rejoindre les troupes qu'ils dirigeraient. Les conciliens ne le savaient pas encore mais une expérience vieille de six millions d'années ne tarderait pas à frapper ; l'ancien contre le jeune. Ce cycle aurait ainsi l'occasion de prouver que sa victoire n'était pas que due à la chance.

" Montrez moi votre valeur ! Arrêtez-nous. "

Penchant la tête en arrière il ferma les yeux quelques instants, guettant le premier coup de feu.

Et l'enfer se déchaîna.





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Combien de fois avait-il risqué sa vie pour le Protocole Gris ? Il n'en savait rien, et à dire vrai la réponse ne l'intéressait plus depuis longtemps. Il avait pensé mourir si souvent que désormais la proximité de la mort ne l'affectait plus.

La situation sur la Citadelle n'avait rien de vraiment angoissante initialement mais parmi la soixantaine d'agents rassemblés ici, rares étaient ceux à ne pas comprendre qu'un évènement important se profilait à l'horizon. Le Protocole ne déployait que rarement une force aussi importante, plus de la moitié des forces combattantes propres à l'organisation étaient présentes ici. La mission récemment avortée ici témoignait que quelque chose de grave se passait ici et que très peu d'individus s'en étaient rendus compte.

Le commandement était partagé entre deux turiens, le premier était Malaser Téranor et le deuxième Sheresh Menrin ; deux des trois membres fondateurs. Chacun était flanqué de son habituel second : le krogan Ferak Dusk et le quarien Rel'Véris Nar Neema.

" Membres des cercles ! "

Alors que s'élevait la voix de Malaser le silence se fit parmi les rangs.

" Plus d'un ici aurait souhaité revenir dans cette station en de meilleures circonstances mais comme l'ont appris certains de nos camarades tombés au combat : cette station est la proie d'un mal qui ronge les efforts faits pour la récupérer. "

A cette mention une image jaillit dans l'esprit des membres de Protocole Gris : cet être étrange, semi-synthétique, Vélusion Tshara. Un bref enregistrement qui avait suffi à faire prendre conscience de l'importance du danger.

" Nous sommes les seuls à avoir connaissance de l'existence de ce mal et n'avons pas les moyens d'en convaincre les conciliens avant qu'il ne frappe. En conséquence c'est nous qu'il revient de le combattre et de l'empêcher de nuire car nos maigres informations nous ont appris qu'il ne satisfera pas de la Citadelle. "

Le turien avait commencé à hausser la voix, cherchant à inspirer ses hommes par sa diatribe.

" Chacun de nous se bat pour une raison qui lui est propre, mais je sais une chose : c'est que notre ennemi s'oppose à la réalisation de chacune d'entre elles ! Alors aujourd'hui nous allons lui faire obstacle ! Nous allons le vaincre et s'assurer que nul ne se mette en travers de notre route ! "

Il leva son arme dans un salut militaire que les membres du Protocole suivirent en criant, pour certains leur approbation. Sheresh brancha son système de communication.

" -Test transmission.
-Synchronisation terminée ! Agent Grite au rapport et prêt à relayer les communications. "

La voix synthétique s'était élevée dans le casque de chacun des agents de Protocole Gris.

" Je vous conseille de vous dépêcher d'ailleurs ; les choses ont commencé à chauffer ici. "

Les deux turiens se jetèrent un regard avant de se faire signe de la tête ; les choses étaient décidées.

" Escouade cyber ! Avec moi ! "

Sheresh rallia ses hommes, à eux la charge de traquer ce Vélusion et de l'abattre ; il faudrait passer en plein cœur des lignes ennemis mais il s'agissait du moment idéal, avec le conflit principal et le chaos qui en découlerait la surveillance se relâcherait partiellement donnant ainsi une chance à une équipe spécialisée d'y parvenir. Mission risquée et donc probablement mortelle mais probablement déterminante.
Malaser fit signe à sa propre équipe, les forces conciliennes ne cracheraient sûrement pas sur un peu d'assistance et une force mobile pouvait s'avérer très utile en cas d'imprévu, ce que Vélusion leur réservait sûrement. Il n'était pas dupe : cet affrontement avait été anticipé, à défaut d'être enrayé, et ne pouvait donc être l'objectif principal à moins que leur adversaire ne fasse preuve d'un sérieux manque de sens tactique. Dans l'idéal mieux valait se préparer au pire.



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Les choses allaient donc se passer ainsi ; Coats ne put s'empêcher de ressentir une point de déception. Comme un bon petit soldat il allait mener ses hommes à l'affrontement tout en sachant qu'ils ne tiendraient finalement que le rôle d'arrière plan. Soldats et parias se feraient massacrer en grand nombre sans même avoir l'espoir de changer le cours des choses par leur sacrifice.
L'honneur et la bravoure étaient deux notions abstraites qui échappaient au colonel Coats mais l'idée de mourir sans utilité le perturbait ; tout avait se devait d'avoir une utilité, même la mort.

Plusieurs sentinelles donnèrent l'alerte, les parias arrivaient.
Un premier détail sauta aux yeux du colonel : leur formation. Ce n'était pas une attaque désorganisée mais une avancée implacable et intelligente digne de soldats de métiers. Coats avait vaguement espéré une marée usant de son nombre pour triompher mais il se retrouvait avec une force organisée et donc difficile à faire flancher. S'il n'était pas présent directement alors ce Vélusion avait de bons subalternes.

Les premiers tirs furent échangés de par et d'autres ; les conciliens conservaient l'avantage non négligeable du terrain. Les jours derniers avaient été mis à profit pour installer barricades et lignes de défenses en prévision de cet évènement. Ainsi les plate-forme d'artillerie lourdes pilonnaient les rangs ennemis pour prélever leur quota de vies. Imperturbables et haineux les parias commencèrent à riposter ; entre deux couverts ils expédiaient une volée de projectiles sur les lignes de défenses conciliennes. Un tir frôla la joue du colonel pour se ficher dans le torse d'une asari proche et ce dernier ajusta son fusil geth pour faire taire le responsable.

" Grenades ! "

Une volée de projectiles ovoïdes passa par dessus les barricades pour atterrir dans les lignes espacées des parias, faisant bien moins de victimes qu'escompté.

" Ondes de choc ! "

Le constat fut moins sombre cette fois et la première ligne adverse se retrouva sévèrement bousculée ; l'assaut cessa cependant brutalement. Au milieu des lignes ennemis un homme en armure noire semblait coordonner les efforts de plusieurs biotiques, affaiblissant dangereusement les attaques des défenseurs.

" Mais depuis quand ils se préparent pour ça ? "

C'était définitivement une situation de merde.






Loin du front mais en chemin vers une partie moins connue du présidium le groupe de J'ango Garnar faisait avançait sans rencontrer de résistance. Les soldats aux ordres du krogan agissait sans hésitation et évoluaient aussi discrètement qu'il leur était possible dans un ensemble parfaitement synchronisé.

Bientôt ils arrivèrent en vue du centre de commande de la Citadelle ; à partir de là on pouvait imposer sa volonté à la station. Replier les bras, amorcer un mouvement ou ouvrir le relais pour l'abime... tout était possible pour qui savait s'y prendre. Mais les choses se compliquèrent avec la présence d'une vingtaine de soldats de l'Alliance, apparemment les gradés ne tenaient pas à ce que cet endroit reste sans surveillance même en cet instant.
Comme ailleurs ils étaient retranchés et prêts à repousser une attaque mais l'endroit n'était pas aussi défendu qu'ailleurs car cela n'apparaissait pas non plus comme une structure vitale. Pour le moment non repérés le groupe observa les défenseurs et J'ango reconnut de loin la furie qu'il avait croisé le jour de sa mort. Un des spirits le tira de sa rêverie en lui glissant à l'oreille.

" Nous sommes prêts à donner l'assaut dès que vous le souhaiterez. "

Il ignorait quels étaient les capacités défensives des humains mais son sang bouillait à leur seule vue, l'incitant à frapper ; une attaque par les airs pour les déstabiliser et une charge du reste de l'escouade pour les détruire à bout portant... il secoua la tête, il devait écouter les ordres ; même Enaria attendait le signal.



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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeSam 01 Juin 2013, 16:28



L’ange destructeur

"...Le début de l’horreur..."


La Citadelle… Autrefois siège du Conseil, haut lieu politique et fierté Concillienne. Elle était à présent depuis près de dix ans un champ de ruine en orbite autours de la planète mère Humaine, la Terre. La carcasse métallique de la station me faisait pitié, mais j’avais entendu dire que les réparations allaient enfin débuter, quelque chose qui aurait dû se faire il y a bien longtemps. Aujourd’hui, elle était l’abri de nombreux criminels et sujet à nombre de conflits armés que je ne saurais compter. La raison de ma présence sur la Citadelle ? Un contrat, tout ce qu’il y a de plus banal. J’avais reçu un message faisant mention d’une personne qui regroupait les parias pour former ce qu’il semblait être des groupes organisés qui pouvaient devenir très dangereux pour les quelques civils qu’il restait sur la station. Il est vrais que si les criminels de la Citadelle commençaient à s’organiser, le lieu allait rapidement devenir très dangereux pour quiconque.

C’est donc l’esprit prêt à tout que je me posais sur un des immeubles encore debout de la Citadelle. Via mon Omni-tech, j’activai le pilotage automatique de mon vaisseau pour le faire s’éloigner de la station et le rendre invisible à tous ; sur les radars, il passerait pour un des nombreux débris volants de la carcasse géante. J’étais pratiquement une nouvelle personne ; nouvel équipement, nouvelle armure et nouvelle augmentation cybernétique. Aujourd’hui, mes deux bras étaient mécaniques. Cela me faisait toujours crisper la mâchoire, mais il me fallait faire avec à présent. Ma nouvelle armure était un prototype, mais jusqu’à maintenant, je n’en avais pas été déçu. Légère et fine, j’avais une liberté de mouvement sans précédant, sans toutefois manquer de protection. De couleur noire et assez proche de l’armure Nightmare au niveau de l’apparence, elle était parfaite pour les assassinats discrets et le combat. Depuis ma position, j’avais une vue imprenable sur la Terre, et je laissai mon esprit rêveur quelques secondes. C’était le calme avant la tempête.

Me fus tiré de mes rêveries par des coups de feu. L’action avait donc déjà commencé et cela ne fis que confirmer que la Citadelle était une zone de guérilla et de mort. Je soupirai ; je n’aimais pas les fusillades, surtout depuis la guerre civile Drell sur Rahkana, à laquelle j’avais participé. Je joignis les mains, ferma les yeux et entama les prières propres aux Drells n’ayant pas adopté la religion Hanari, que je méprisais pour sa naïveté ; vénérer les Prothéens comme s’il s’agissait de dieux…

- Amonkira, Dieu des Chasseurs, accorde-moi mains sûres, visée juste, pieds lestes. Et si le pire devait arriver, accorde-moi ton pardon.

Puis je quittai mon poste d’observation pour rejoindre les bas-niveaux du district dans lequel je me trouvais. Il me fallait trouver un paria et obtenir des informations sur la localisation de son chef. A mesure que j’avançai, les coups de feu continuèrent. Ce n’était pas normal, on aurait plutôt dit une bataille entre deux forces armées organisées plutôt que quelques coups échangé entre criminels, ou un règlement de compte. Je n’aimais pas ça et j’avais un mauvais pressentiment, comme si quelque chose de gros était en train de se préparer, comme une immense bête ensommeillée était sur le point de se réveiller. J’espérais me tromper.

Il me fallut peu de temps pour trouver ce que je cherchai, mais ce ne fut pas ce à quoi je m’attendais ; il s’agissait d’un groupe préparant une sorte d’embuscade. Dix hommes armés. Aucun d’eux ne parlaient, ils agissaient comme s’ils savaient exactement quoi faire et comment. De toute évidence, ils étaient civils d’origine, mais leurs armes indiquaient qu’il semblait s’agir de ces fameux parias. Si c’était le cas, alors ils étaient effectivement organisés, et de manière très étrange aux vues de leur façon de… communiquer. Je dégainai mon Carnifex et fis feu sur le groupe depuis ma cachette. Je vidai mon premier chargeur, les six balles faisant six victimes. Puis je sortis mon sabre rétractable, courrai vers le groupe à son incus et en tua trois autre par surprise. Je neutralisais le dernier et lui demanda :

- Vous m’avez l’air bien organisé pour des gangsters, qui est votre chef ?



Feat. Mazel Krel Vas Orion [MJ], Krelek Aelos, Quintus Titus Septimus, J’ango Garnar, Gladius Nero, John Armilis & Cassandra Kaneway
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J'ango Garnar

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J'ango Garnar
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeDim 02 Juin 2013, 02:02
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" Merde." Avait lancé le Krogan synthétique en reconnaissant là le faciès de la jeune femme qui l'avait accompagnée dans une autre vie.

Ils avaient progressé sur l'une des passerelles qui menaient vers le cœur de la citadelle et se rendaient maintenant compte que la sécurité était de mise en face d'eux, se faisant, ils s'étaient immédiatement jetés sur les cotés, derrière les épais murs qui séparaient les couloirs. Le terrain se présentait ainsi : Deux gigantesques murs avec un chemin coincé entre eux, puis, plus loin, encore une paire de parois qui gardaient cette fois une pièce circulaire : l'objectif. Pourtant, il fallait qu'ils pénètrent dans cet endroit pour... et cela ne lui plaisait pas de le reconnaître, obéir aux ordres. Mais... bah... Ce n'était peut-être que dans l'ordre des choses que la volonté de Vélus s'accomplisse... C'était cela ou rien, de toutes les manières.
Pourquoi se refuser à l'inévitable ? Pourquoi... ne pouvait t-il pas y avoir de faux dans les paroles de Vélus ?
Mieux valait ne pas y penser.
Le clone de J'ango réclama qu'on lui passe un fusil afin qu'il puisse apercevoir quelque chose à l'aide de la lunette de l'arme. L'un des spirites lui tendit son fusil sans dire un mot et le Krogan observa un peu les rangs ennemis. Voyons, un, deux, trois... vingt et un. Soit, les forces étaient à peu prêtes équivalentes à celle du groupe de J'ango. A la différence près que eux disposaient de l'effet de surprise. Il rendit le fusil à son propriétaire et, à moitié accroupi. Le Krogan mit un genou au sol derrière sa paroi et en utilisant sa main droite libre, l'autre occupée par son Fusil à pompe Graal, indiqua les diverses positions que les autres devaient prendre. Séparée en deux, Onze d'un coté, six légers, quatre lourds et Enaria pour le flanc droit, J'ango et le reste pour le flanc gauche, l'escouade calcula ses possibilités.

J'ango commença à répartir les tâches en transmettant des indications sur les systèmes de visées des casques de son escouade. Les unités d'infanterie légères commencèrent à se disperser sur des espaces réguliers. Un membre de l'infanterie lourde vint se placer à coté de J'ango, le plus proche de l'échappatoire de la couverture, et symétriquement, un autre fit de même près d'Enaria.

" Vous me mettez cette gonzesse à terre sur le champ, Enaria, j'vous fais confiance. Mais faites attention, elle est dangereuse. Laissez nous faire la diversion et débrouillez vous pour vous cacher dans un coin. Quand elle aura le dos tourné, vous lui sautez dessus et vous nous en débarrassez. Compris ? L'échec n'est pas envisageable."

Pas un mot de plus. J'ango abaissa la main et sortit de sa couverture au même titre qu'Enaria.
"Fumigènes !"
Les deux soldats lourds qui précédaient respectivement le leader de chaque escouade pointèrent leurs armes hors de l'abri et crachèrent leurs projectiles fumants qui explosèrent dans l'entrée de la pièce suivante en laissant un nuage de fumée et plusieurs cris alertes. Dés lors, ils sortirent.
J'ango et les huit combattants lourds s'approchèrent à grand pas, presque accroupis dans leur course, chargeant vers la fumée avant de mettre un genou à terre et de lancer un tir de suppression pour forcer les éventuels braves à se replier quoiqu'il en soit dans la pièce une fois arrivé à mi-chemin. Cet instant d'arrêt permit aux douze guerriers volants de sprinter derrière les positons des tireurs agenouillés ouvrant le feu dans la faille avant que le groupe complet ne continue. Quand les premiers tirs de riposte arrivèrent et voltigèrent au dessus de leurs têtes, ils arrivaient au niveau du nuage de fumée qui rendait nulle la visibilité entre les deux pièces.
" Projetez !"

Les Jets-pack de l'infanterie légère vrombirent et les six guerriers s'envolèrent dans une trajectoire en courbe par dessus les autres soldats et J'ango. Deux assauts. L'un aérien, l'autre, tel un bélier, sur le bas. C'était le marteau et la faucille. Le marteau, les unités volantes, allaient atterrir en plein sur les forces adverses pendant que le reste de l'escouade au sol, la faucille, s'engouffrait à travers les fumées pour venir fracasser les positions ennemies. La force faucille se dispersait dés que possible pour éviter d'éventuelles grenades ou tir nourrit en effectuant des trajets en courbes ou en zig-zag. Certains projetèrent des grenades qui explosèrent parmi les rangs ennemis resserrés pour le coup. Ce qui augmenta encore considérablement le débit de fumée qui s'échappait de la pièce.
La force marteau s'écrasa avec impact en plein milieu du nid ennemi. Certains soldats conciliants furent renversés dans la chute des forces aériennes pendant que les autres devaient alors choisir entre se retourner et attaquer ces nouveaux ennemis ou se concentrer sur la vague approchante. La désorganisation et la confusion s'installèrent chez les conciliants ne parvenant pas à gérer deux lignes de visée en même temps. Il fut alors que le combat dégénéra en règlement de compte à bout portant, la vague faucille s'écrasant sur le blocus conciliant et enfonçant littéralement les positions.

Dans le chaos ambiant, J'ango, GRAAL à baïonnette en main chargea parmi les autres silhouettes. Le couteau du fusil vint s'enfoncer péniblement dans le ventre d'un humain qui vomit une gerbe de sang à la figure du Krogan qui tourna la tête. Le corps du soldat se mouvait péniblement au bout de la baïonnette, J'ango s'en débarrassa en le projetant par dessus son épaule. Par la suite, alors que son casque affichait d'un cercle rouge les ennemis potentiels, il constata une vague figure féminine parmi les particules de fumée. La furie. L'ATH de J'ango confirma que hormis quelques blessés légers, les choses se passaient relativement bien. Ah, un homme à terre, touché au torse.
Ils devaient maintenir l'effet de panique dans les rangs adverses déjà réduits. Ainsi, le Krogan prit pour cible la furie et chargea vers elle sans émettre un quelconque cri pour autant, piétinant au passage un humain au sol dont les os craquèrent affreusement.
"C'est maintenant qu'on se retrouve. "

Il n'y avait pas de trace d'Enaria. J'ango supposa qu'elle se terrait quelque part dans le brouillard des fumigènes. Comme prévu. Tant mieux, ils devaient se dépêcher de prendre l'endroit avant d'y former un périmètre de sécurité le temps qu'ils agissent.

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Dernière édition par J'ango Garnar le Mer 05 Juin 2013, 14:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeMer 05 Juin 2013, 01:18
Filant en direction de la Citadelle, je partais exécuter les ordres du Protocole Gris … Le Protocole Gris, une organisation secrète qui luttait actuellement contre des races nouvelles, présentant des traces de technologie Moissonneur comme pendant la guerre avec les zombies et autres créatures modifiés par les Moissonneurs. De ce que m’avais dit le Protocole Gris, cela représentait une menace pour la galaxie et en examinant les dossiers des Spectres, j’avais pu également trouver des documents sur des sectes pro-moissonneurs ayant fait surface à divers endroit de la galaxie. En outre, le PG affirmait qu’il s’agissait d’un potentiel retour des Moissonneurs, une seconde grande guerre à l’horizon …

Bien que le conseil soit resté sceptique, ma mission précédente ayant été de traquer le PG et de découvrir leur but, celle-ci avait visiblement réussi et le Conseil avait donc jugé bon de m’envoyer à leur rencontre … Ou plutôt de me faire accepter la proposition du Protocole de les rejoindre. Je me doutais qu’avoir un Spectre avec eux était d’une bonne aide, mais c’était également l’occasion pour le Conseil de garder un œil sur le PG, et de s’assurer que cette menace n’était qu’une rumeur … ou l’inverse. Mais ça, chacun des deux partis le savait, et m’envoyait en connaissance de cause. Selon des rapports aussi bien venant du Protocole Gris que de l’armée concilienne sur la Citadelle, quelque chose de gros s’y préparait. Selon les quelques infos que j’avais reçus du Protocole Gris, il s’agissait de l’un des ennemis dont ils parlaient qui faisait surface, et la guerre face à lui allait commencer.

Bien que mes capacités aient surement été utiles dans l’équipe qui partait en direction de cet individu, il valait mieux pour le moment laisser les équipes du Protocole s’en charger. En cas de besoin, je pourrais toujours aider, mais pour le moment, ma place était aux coté des forces conciliennes, mes accréditations de Spectre justifiant ma présence. J’apportais donc de l’aide aux forces conciliennes mais j’étais également aux cotés de la force du Protocole qui venait leur porter assistance.

Le vaisseau s’approchait de la Citadelle, donnant ses identifications ce qui nous permit d’aborder facilement la Citadelle. Une fois sur place, le vaisseau atterrit à proximité de la zone de rassemblement du Protocole où allait se tenir la réunion pour nous préparer à l’opération. Depuis peu, j’étais accompagné du docteur Zoya Ivanek, une jeune femme que j’avais rencontrée lorsque, quelques semaines plus tôt, j’avais reçus une balle dans la main qui m’avait forcé d’atterrir sur un vaisseau de la 5 e pour qu’elle puisse me soigner. Après quelques recherches à son sujet, j’avais pu apprendre qu’elle possédait une mémoire quasiment parfait et qu’elle était capable de retenir à peu près tout. C’était la raison qui m’avait poussé à la faire venir à moi. Officiellement, elle était mon médecin de bord, mais en réalité sa mission était de me suivre partout où j’allais, enregistrant toutes les conversations que j’avais avec le Protocole Gris ; bref, elle était la sécurité du conseil pour s’assurer que je ne dérapais pas et que je restais bien à son service. Une condition que j’avais proposée afin que ce dernier me laisse une plus grande liberté d’action vis-à-vis du Protocole.

Ainsi, nous descendîmes tous deux du vaisseau, puis nous dirigeâmes vers la zone de réunion. Une fois sur place, les dirigeants de l’opération firent leur briefing, mettant au clair pour chacun se qu’il allait se passer, n dernier rappel avant la bataille. Une fois que se fut fait, nous rejoignîmes l’équipe de Malaser pour partir en soutien des troupes conciliennes qui allaient se préparer à faire face aux Parias …

- Êtes-vous prête ? Nous partons pour le front directe fasse aux habitant un peu trop hargneux de la station … Je vais essayer de faire ce que je peux pour éviter que vous ne vous fassiez tirer dessus, mais prenez-ça, dis-je en lui tendant mon arme. Vous avez beau être médecin, je doute que cela importe nos ennemis et il faut être prêt à tout. Rappelez-vous, votre boulot est de me suivre, non de soigner les premiers blessés venu. S’il le faut, vous avez carte blanche pour aider les hommes du Protocole, mais éviter de trop vous occuper des forces conciliennes. Je conviens que cela n’est pas très « réglo » pour quelqu’un bossant à la base pour l’armée du conseil, mais il risque rapidement d’y avoir des victimes de leur côté et rappelez-vous qu’en cas de besoin, on doit être prêt à porter assistance à l’autre équipe … J’espère que vous l’avez bien compris et que vous êtes prête, docteur Ivanek …


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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeMer 05 Juin 2013, 13:44
L'Ange Destructeur
Nous étions à l'intérieur de notre navette, dans une obscurité presque totale. La seule source de lumière provenait d'une projection holographique au milieu de cette petite pièce. L'hologramme présentait ce qui semblait être une section de la Citadelle sur laquelle l'on aurais placer un quadriller blanc et noir. Sur le quadriller se trouvait ce qui semblait être des pièces d'échec, sauf qu'il y en avait beaucoup trop pour une partie ordinaire. Le joueur noir semblait avoir un nombre considérable de pion, beaucoup plus que le joueur blanc ou le joueur gris. La reine, le roi et les autres grandes pièces noir étaient absentent du jeu, flottant hors du plateau. Les pièces blanches étaient placée derrière ce qui semblait être des fortifications et les pièces grises semblaient venir les appuyer. Au toucher, chaque pièces majeur et mineurs des blancs et des gris affichaient un nom. La plateau était presque complet, il ne manquait plus qu'a placer un fou gris qui, au toucher, affichait «Victoria Haneway».

Un léger sourire en coin se posa sur notre visage. La dernière fois que nous avions affronté les forces du roi noir, Vélus, il nous avait vaincu. Si ce n'était pas de notre physiologie anormale, cette partie nous aurait surement été fatale. Mais même si nous avions survécu, je n'était pas en état de participer à cette bataille, mon coeur ne me le permettrait pas. Bien sure nous aurions pu rester en arrière et coordonner les forces, mais cette bataille comportait déjà trop stratège. Il voudrait mieux que nous rejoignons la bataille puisqu'Elle le peux.

Nous mîmes donc notre visière holographique, y affichant des consignes à son attention. Nous prîmes ensuite la seringue-pistolet dans notre boitier et nous laissâmes l'aiguille pénétrer dans le port d'injection situé sur le coin gauche de notre mandibule. Le sifflement de l'air compressé qui poussait le liquide dans notre système sonnait si doux à notre oreille. Nous replaçâmes le matériel où il devait être et nous sombrâmes dans l’inconscience.

---

Le son des coup de feu qui résonnait même à travers les plaques de métal qui composait notre navette nous réveilla. La première chose que notre regard croisa fût la projection de ce qui nous semblait être une grande partie d'échec. Notre regard croisa ensuite les ordres affiché dans notre visière et à en croire ceux-ci, nous devions nous dépêcher.

Nous ouvrîmes la porte de la navette, armure sur le dos, bouclier et pistolet chargée avec un large sourire au lèvre. L'odeur des coups de feu pénétra dans nos narines, nous emplissant d'une joie certaine. Leurs son résonna à travers les chambres et les corridors pour venir nous atteindre et commencer à nous bouillir le sang. Nous nous léchâmes les lèvres sous la penser de cette chasse excitante, du massacre à venir.

Nous nous mîmes en route et suivîmes les directions qui nous étaient imposée. Le trajet fût très court et nous rejoignîmes le rassemblement des forces du Protocole alors que celui-ci prenait fin. Déjà, les forces se séparent et nous étions au courant de ce qui allait se passer. L'envie irrésistible de rejoindre l'escouade cyber de Sheresh dans leur traque du commandant ennemi monta en nous. Malheureusement, Elle préférait que nous restions avec l'escouade d'appui mobile de Malaser. Les notes qu'Elle nous avait laisser prédisait que nous aurions besoins d'être repositionné autre part et, si c'était le cas, il valait mieux ne pas être au milieu du territoire ennemi lorsque le moment viendrais.

Nous entrâmes alors dans les rang commandé par Malaser. Le combat s'approchait de nous et nous nous approchions du combat. Cela créa une tel sensation de bonheur que nous pûmes retenir le fou rire qui nous pris juste avant que les troupes arrivent à leur destination, la position de Coats. Une fois sur les lieux, nous pourrions être diriger là où nos supérieurs auraient besoins de nous, si la tâche nous plaisaient bien évidemment.
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeMer 05 Juin 2013, 16:12




    L'ange Destructeur.



Les choses s’étaient déroulé rapidement, le conseil m’avait contacté et m’avait annoncé mon retrait de la 5eme, je serai affectée au vaisseau du Spectre Quintus. Ce nom, loin de m’être inconnu, ne m’enchanta guère tout comme la suite des explications. Officiellement, je devenais le médecin du vaisseau, officieusement j’étais surtout là comme ordinateur vivant. A la demande du Spectre, j’étais là pour me servir de mes capacités de mémoire, quel ironie. Eux qui avait pris tellement soin de m’éviter à trop m’en servir de peur que la folie me guète. Si la situation ne me plaisait pas, les ordres restaient les ordres et je n’avais d’autre choix que d’acquiescer, faire mes valises et rejoindre le Prometheus. Je me sentais frustrée, je laissais derrière moi des patients qui avaient encore besoin de mes soins, si je les savais entre de bonne main, cela ne changeait en rien la frustration. Autant dire que mon humeur ne fut pas des plus chaleureuse à mon arrivé officiel sur le vaisseau. J’avais déjà eu le loisir de rencontrer certain membre de l’équipage lors de ma première visite, pour ce qui est des autres, la première impression fut des plus glaciales. Je prenais rapidement mes marques, mais je n’étais pas là pour être véritablement le médecin de l’équipe et cette idée m’horripilait. J’avais cette impression de n’être qu’un objet, limité à ma mémoire eidétique. Comme convenu, je passais le plus clair de mon temps dans l’ombre de Quintus, observant simplement ce qui se passait, écrivant les rapports qu’on me demandait à son sujet, au sujet de Protocole Gris, je découvrais tout ceci petit à petit et je savais que j’étais encore très loin de tout savoir. Tout comme le turien que j’accompagnais.

Nous devions rejoindre la citadelle et cette idée me fit un peu sourire, me rappelant alors de ma mission humanitaire sur place. Les lieux m’étaient pas inconnus ce qui avait au moins l’avantage de me rassurer un peu. Habillé de circonstance, je réajustais la ceinture de ma fine armure. Sortir en blouse blanche à la citadelle relevait visiblement du suicide et un minimum de protection était vivement conseiller. Rejoignant rapidement Quintus, nous quittions le vaisseau, j’étais forcée d’admettre que la foule déjà présente était impressionnante. Toutes ces personnes faisaient donc partie de Protocole Gris ? Ecoutant le briefe et suivant surtout le Spectre, le turien s’adresse directement à moi.
Me tendant une arme, j’observais celle-ci avec une certaine hésitation, j’étais un médecin, certes médecin de l’armée mais ça me semblait tellement contradictoire de tuer lorsqu’on est censé préserver la vie. Attrapant malgré tout celle-ci, ce n’était plus vraiment le lieu ni le moment pour discuter quoi que ce soit. Fronçant les sourcils aux paroles de Quintus :


« Pas très réglo ? Le mot est faible…Mais c'est compris. Je ne suis pas là pour jouer au docteur. »

Je n’avais pas pu m’en empêcher, c’était beaucoup pour moi. Assigné à devoir suivre et enregistrer les faits et gestes d’un spectre, on me demandait en plus de renier bon nombre de mes principes, ceux qui expliquait pourquoi j’étais devenue médecin. Je connaissais les risques, mais ouvertement me demander de favoriser Protocole Gris. Vérifiant de quelque geste machinal mon arme, je ne tenais pas spécialement à en discuter. J’y étais, aucun moyen de faire marche arrière.


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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeJeu 06 Juin 2013, 21:55




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Les choses se passaient plutôt bien. Les conciliens avaient réagi d'une façon logique mais malheureusement trop prévisible, le challenge était absent et l'issue trop certaine.

Le dassos Temezian observait ainsi le déroulement des évènements comme on surveille une mécanique bien huilée en quête d'un imprévu, d'un dysfonctionnement ; mais rien. Jadis il avait pris plaisir à vaincre ses adversaires dans des conditions difficiles, handicapé par ses propres ressources, mais ici il ne manquait ni de soldats, ni de matériels et encore moins d'informations. Il avait tout à profusion et pouvait les dépenser sans regret ni remords, même un piètre tacticien pouvait l'emporter dans de telles conditions.
Une pensée effleura l'esprit du commandant turien qui s'opposait à lui, un adversaire sans grande valeur, et se transforma en acte ; il essayait de rompre la manœuvre d'encerclement, de supprimer l'artillerie légère qui dévastait ses rangs. Alors que les ordres étaient donnés Temezian adapta sa formation, ordonna des embuscades, la tentative du turien serait ainsi tuée dans l’œuf.

C'est du moins ce qu'il crut ; car si l'essentiel des troupes conciliennes furent tuées certaines parvinrent à passer, trop peu pour être une menace mais assez pour l'intriguer. Un élément étranger se mêlait à l'affrontement et perturbait le plan. L'un des parias vivait encore... Le dassos se concentra.

Par l'intermédiaire de son omnitech il contacta celui du survivant et un courant électrique se propagea jusqu'à son porteur ; Temezian put ainsi voir par les yeux de son soldat. Un drell, agissant en solo et visiblement nouvellement arrivé au vu de sa connaissance des évènements.

Le dassos contacta un groupe de cinq spirits, les soldats d'élite réservés à ce genre de situation, et leur donna les indications nécessaires, le reste serait gardé en réserve. Ce comportement pouvait être vu comme imprudent ou négligent mais statistiquement il y avait plus de chances pour qu'un imprévu vienne d'une armée plutôt que d'un seul être.

Ainsi à quelque distance de là cinq soldats en armure noire coupèrent leur système de propulsion aérien et atterrirent autour du drell, l'encerclant tout en restant en hauteur. D'un seul geste ils épaulèrent leur fusil, des semi-automatiques à la précision plus que convenable. Le paria ricana :

" Un type capable de prévoir les connards dans ton genre. "





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Elen observait les alentours, nerveuse ; chaque ombre mouvante lui semblait un ennemi prêt à lui tomber dessus. Coats était en train de se battre avec un grand nombre de ses camarades et elle se retrouvait cantonnée ici, il y avait intérêt que l'ennemi pointe ses fesses ici.
Elle s'assura que chaque soldat soit aux aguets, elle avait ces hommes sous sa responsabilité et elle entendait mener sa tâche à bien ; de leur côté les soldats connaissaient la valeur de leur supérieur et lui vouait une confiance certaine.

"Fumigènes !"

Un frisson la parcourut et son esprit se scinda en deux. La première partie lui rappela qu'elle connaissait cette voix, la deuxième que les choses allaient se gâter.
Elle dégaina son carnifex et se tourna vers les éclats de voix, deux épais nuages de fumée étaient apparus, masquant ce qui ne manquerait pas de suivre.

" A couvert ! "

Alors que les soldats se réfugiaient derrière les abris proches elle déclencha une série d'ondes de choc ; un cri de douleur l'informa qu'elle avait bien fait. Son sourire satisfait se transforma en une grimace d'appréhension lorsque le tir de suppression commença. Sa barrière eut le temps de lâcher avant qu'elle ne réussisse à se téléporter hors de portée des projectiles.

" Grenades ! "

Bien entraînés les soldats s'exécutèrent ; les dégâts furent minimes mais le souffle de l'explosion dispersa la fumée avant de révéler la nature de leurs attaquants. Elen eut le temps d'apercevoir un krogan avant que les troupes aéroportées n'atterrissent en plein milieu des lignes conciliennes.
Le massacre commença. Tiraillés entre les attaquants immédiats et ceux à venir, les défenseurs tentaient de se défendre de leur mieux mais la moitié d'entre eux tomba dans les premiers instants du combat. Kyle ouvrit son communicateur :

" -Grite on est dans la merde jusqu'au cou ! Trente ennemis environ, bien armés, bien entraînés et troupes aéroportées. Besoin de renfort ! Besoin de renfort !
-Tiens bon les secours arrivent ! "

Elle n'eut pas le temps de maintenir la communication car le krogan qui semblait mener l'assaut la prit pour cible, son discours lui confirma qu'elle l'avait déjà vu mais elle mit cette information au second plan pour se concentrer sur l'immédiat. Elle se téléporta pour esquiver la charge du krogan et le projeta un peu plus loin. Le poids de l'extraterrestre le préserva du pire mais le déstabilisa le temps nécessaire pour lui permettre d'enchainer avec une canalisation sombre. Il ne fallait pas s'arrêter, la clé pour vaincre ce genre d'adversaire était la vitesse.

Inspirant un grand coup la furie enchaîna les téléportations en alternance avec de rapides frappes biotiques, parfois même un tir de carnifex. Le krogan tournait en rond tout en accumulant les blessures mais la furie voyait approcher sa limite à grande vitesse aussi elle termina son enchainement en déclenchant une explosion biotique. Le souffle projeta ennemis et alliés au sol à plusieurs mètres alentours ; donnant à Elen quelques précieuses secondes pour reprendre son souffle.

Du moins le croyait-elle. Enaria avait profité de l'accalmie pour sortir de l'ombre et se jeter sur la furie, toutes lames dehors. Affaiblie l'humaine ne parvint pas à esquiver la première frappe qui lui déchira l'abdomen, ni la seconde qui se planta dans son estomac.

" J'aurai tellement voulu... "

Le coup suivant lui trancha la gorge. Puis une nouvelle balafre au niveau de la poitrine. Elle eut une dernière pensée pour Coats. Y succéda le néant.
La furie était morte près de quinze secondes avant que la spirit ne cesse de frapper ; elle tourna alors son regard vers les derniers survivants ; il fallait terminer le travail.




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Même s'il savait la situation mal engagée Malaser avait espéré mieux, les conciliens perdaient du terrain et c'était visible sans être dramatique.

" Nettoyage ! "

Ferak n'avait pas attendu d'arriver au contact pour lancer l'assaut ; déclenchant une charge biotique au milieu d'un groupe de parias, le krogan faisait le vide autour de lui avec sa violence coutumière. Le fondateur du Protocole le laissa faire, Ferak Dusk fonctionnait mieux au jugé que sur une stratégie pré-établie.

" -Malaser ! Les forces de défense du centre de contrôle de la station subisse une attaque lourde, renforts demandés.
-Autorisation de dérouter l'escouade Cyber pour soutien ; quoi que cherche l'ennemi il faut l'en empêcher !
-Ordre reçu et compris. "

Le turien organisa ses troupes organisant la contre-offensive.

" Tirs de suppression ! Donnez aux conciliens un répit ! Déployez les tourelles pour ceux qui le peuvent ! "

L'avantage de l'armée privée est le coût amoindri de la mise à niveau, de fait les membres de Protocole Gris bénéficiaient d'un meilleur armement dont l'efficacité se fit rapidement sentir. Les parias ralentirent le rythme quelques instants. Malaser aperçut Coats, ils échangèrent un regard entendu et une série d'explosions se fit entendre.

Sacrifier l'état de la Citadelle au profit de la victoire aurait été une tactique désapprouvée, dans le meilleur des cas, par le Conseil mais accomplie par Protocole Gris c'était un dommage collatéral. Grite avait personnellement effectué les calculs, quantifié les explosifs et géré la mise en place. Plusieurs bâtiments venaient ainsi de s'effondrer, avec bon nombre de parias, bloquant ainsi plusieurs accès au présidium. L'ennemi perdrait ainsi du temps à se réorganiser et à rediriger ses forces ; ainsi les conciliens pourraient-ils reprendre l'avantage face à un adversaire diminué. Mais pour y parvenir l'idéal était encore la mort d'un chef, aucune armée ne pouvait être menée sans un intermédiaire pour donner les ordres, aucune armée normale en tout cas.

C'est en cherchant cet individu que les yeux de Malaser se posèrent sur Quintus ; le spectre avait donc décidé d'agir, une bonne nouvelle.

" Grite transmets aux membres du Protocole la localisation du meneur le plus proche dès que nous le repérons ! Ordre de l'abattre "

Ce qui ne tarda pas.

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Il fallait bien reconnaître que ces adversaires se montraient plus coriaces que prévu ; qu'ils sacrifient l'intégrité de la Citadelle au profit de la victoire arracha à Valeran une moue approbatrice. Le spirit ne se laissa cependant pas distraire de sa tache ; l'avantage avait temporairement changé de camp et il devait maintenant faire tenir leur position aux parias le temps que les choses s'équilibrent. Vociférant des ordres dans les communicateurs, déployant ses frères de race pour soutenir les zones sensibles... le général spirit refusait de laisser la victoire lui échapper. Son sang bouillait de rage à la vue des humains et ne s'apaisait brièvement qu'à chaque vie qu'il fauchait de son fusil, les plus téméraires étaient décapités d'un coup d'épée. En dépit de ses efforts pour se mêler aux affrontements et éviter de trop ressortir dans la masse Valeran subissait le revers de la médaille puisqu'un cercle vide se formait très rapidement où qu'il se déplace. Il jura, il faisait une cible parfaite. Ces parias faisaient décidément une piètre armée. Il renforça son bouclier et rejoignit un groupe de frères de race ; s'il tombait avant l'arrivée des renforts ses troupes se disperseraient aux quatre vents.

Il s'efforça de ne pas y penser et de se concentrer sur un autre groupe d'ennemis : cinq humains qui ne tarderaient pas à mourir. Un sourire mauvais s'afficha sur son visage.






Pour des raisons d'emploi du temps aucun post de ma part ne sera écrit les 13 et 14 juin. Merci de votre compréhension.
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeVen 07 Juin 2013, 00:07
Je reçus une nouvelle mission. La Garde semblait miser non négligemment sur moi ! Mon importance pour eux semblait lentement mais sûrement croître ; cela n'allait pas sans me déplaire. L'importance de la mission assignée, elle, cependant, était d'une envergure intéressante : défaire un groupuscule mercenaire présent dans la Citadelle, en pleine ascension dans des quartiers proches du secteur sous emprise concilienne. Encore une mission où mon rôle fut de "débarrasser la vermine" d'ailleurs ... Mais qui ne se refuse certainement pas, afin de taper à l’œil de mes supérieurs. Les services de renseignement avaient déjà placé une taupe dans leur petit groupe, et les recrues, apparemment d'autres groupes démantelés, s’avéraient être de plus en plus nombreuses, ne laissant le choix aux forces conciliennes que de réagir s'ils voulaient garder sous contrôle l'intégralité de leur secteur. Le plan était ici de tendre une sorte d'embuscade aux mercenaires, alors qu'il s'était divisé en escouades pour semer le trouble et piller des habitations abandonnés ; et si je venais à amasser des informations quant à un éventuel partenaire, voire un chef hors des opérations dans la Citadelle, je devais évidemment les présenter lors du débriefing.

Ma navette me déposa à un quai non loin de mes objectifs. Et je vis alors la désolation totale qui s'abattu sur cet immense complexe prothéen de quelques milliards de tonnes. Bien pauvre sort qui est le sien ... Alors que des brèches étaient à plusieurs endroits perceptibles, je vis que même la population n'était plus la même : soit elle eut pour la plupart disparu, aidés par les secours conciliens, soit elle a sombré dans une déchéance totale qui est celle du banditisme pour survivre ... Donc son sort n'est pas meilleur. Mais je ne venais pas pour plaindre leur fin, bien que le destin ne fut pas clément ; il était juste en cause que ma mission n'était pas par là, et elle était plutôt d'arrêter la prolifération de ce sale banditisme. Il était donc à présent temps, alors que j'étais au lieu où la trajectoire du premier groupe était anticipé, d'analyser l'endroit et repérer d'éventuels postes de sniper. Je regardai : il m'était donné de voir, plus haut, une sorte de balcon liée à un bâtiment, où la rambarde était assez haute pour dissimuler ma présence, tout en glissant mon arme discrètement. J’infiltrai alors le bâtiment, complètement déserté par chance, et je gravis l'étage afin de me poster, pour mes cibles qui semblaient s'approcher, de par le bruit qu'elles faisaient.

Ils apparurent dans mon viseur. Douze humains à priori, armés de fusils d'assaut, qui s'avancent fort imprudemment, sans se soucier aucunement de ma présence. Ils étaient, d'apparence, pas si malins, car progresser au milieu d'un quartier, qui se présente sous la forme d'une cuvette, sans se douter d'un quelconque guet-apens, ne démontre d'aucune espèce d'expérience du terrain (certes, la Citadelle n'est pas un constant champ de bataille). Ombre sur la tableau : ces soldats étaient plus que sacrément armés ... Très bon équipement pour un pilleur de bas quartiers ... Les armes semblaient même pour certaines posséder des mods. Je compris alors que je ne viendrais pas pour seulement un groupuscule marginal, sans contact. Mais puisque ces hommes-là se savent qu'à peine les porter, la difficulté se sera pas de les liquider. La tactique ? Assez simple : pour cette mission, mon Mantis est équipée d'un silencieux. Le groupe marchant dans une formation parfaitement asymétrique, il me suffirait de les abattre du dernier au premier, en assurant qu'ils ne remarquent rien.

Mon premier tir ne laissa d'ailleurs pas de bavures : balle pleine tête, l'homme, alors au bout du groupe, fut tué sans que les autres n'y virent rien. Le second, un peu alerté par le bruit choc au sol du cadavre, fut interpellé ; je lui plaçai un tir dans la gorge afin que l'effondrement de son corps soit moins bruyant. Le troisième, voulait probablement
discuter avec ceux de derrière : je fis en sorte que son corps s'effondrât hors de vue des autres. Je procéda au plus discret possible pour les suivants, en enchaînant techniques de tir discrètes et jeu avec l'environnement. Il me resta alors deux personnes à descendre ensuite. Décidé à en finir, j'abattis l'avant-dernier d'un tir en plein cœur ; mais alors que je pris pour cible la nuque du dernier mercenaire, il se mit à couvert immédiatement. Celui-ci devait être bien plus prudent que les précédents, il avait remarqué auparavant qu'une présence se présentait pour lui. Mais trop tard. Alors qu'il s'apprêtait à riposter, j'activai mon camouflage tactique ; et, bondissant de mon balcon (il était un peu haut, mais je pris l’habitude de ce genre d'efforts), je le contournai sans qu'il ne voir quelque chose, bien qu'alerté. Et quand il baissa sa garde de derrière, je le pris en étranglement, le pistolet collé sur sa tempe :

"-Tu es cerné, vermine.
-Qui êtes-vous ?
-Moi ? Je suis le Garde ... Décidé à te repentir ?
-Je ne vous direz ri*"

J'interrompis ses vaines paroles d'endoctriné (celles d'un Grade ne le sont pas toujours moins) ... J'avais fait le tiers, mais encore trop restait à faire ...
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeVen 07 Juin 2013, 10:59
L'Ange Destructeur'
Nous tremblions. L'excitation produite par le champs de bataille était inexorable. Et nous en tremblions. Non pas de peur comme certains soldats, mais d'excitation, de bonheur, de plaisir. Quelques tirs par-ci, une projection par-là. Nous abattîmes quelques cibles avec un aisance presque parfaite. L'envie irrésistible de passer à la charger au milieu des parias comme Farak montait en nous, mais le peu de sens qui nous atteignait dans toute cette excitation nous en empêchait.

Ce n'est que lorsque nous vîmes le commandant des troupes à notre endroit que nous abandonnâmes à nos pulsions. Nous cherchâmes et nous trouvâmes un endroit en hauteur avec une vue semi-dégagé sur lui. Notre large sourire devint un fou rire, entendu par toutes les troupes à la ronde. Puis, nous chargeâmes de cette hauteur, une charge biotique. Notre corps se déforma, ne devenant qu'une sorte d'éclat lumineux. Cette éclat, sans presque aucune masse, filait à une vitesse fulgurante vers le commandant ennemi. Notre rire en faisait toujours partie, exception faite qu'il était déformée dans cette action. Il changeait de volume et de hauteur. Un moment il pouvait être inaudible et grave comme un démon sortit tout droit des enfers et l'autre il pouvait être tonitruant et aigu comme un clown castré. Cela ne dura que les quelques secondes que prîmes notre charge. Au dernier moment, juste avant l'impacte, nous reprîmes notre forme original ainsi que notre masse. Une dernière seconde avant l'impact, nous chargeâmes notre poing gauche avec notre énergie biotique augmentant ainsi sa masse. Puisque la force d'un impacte était déterminé par la masse multiplier par la vitesse, et que nous possédions encore la majorité de la vitesse de charge et que notre poing était maintenant plus lourd, nous déterminâmes que cette impacte serait monstrueux.

Notre poing atteignit le spirit au niveau du ventre. L'explosion d'énergie biotique causée par notre soudaine apparition et notre soudaine attaque projeta le peu de gens qui se tenait encore près de lui au sol. Quand à notre cible, ces boucliers tombèrent à plat, son craqua et se démantela presque sur le site de l'impact et ses organes internes ne devraient pas être en un bien meilleur état. Notre oeil fût vif et notre bras droit le fût encore plus. Nous vînmes appuyer la bout du canon de pistolet N7-Eagle sur le ventre de notre cible. Nous tirâmes une rafales de six ou sept balles dans son estomac, dégageant son armure et ouvrant une plaie visible. Nous enfonçâmes alors notre mains gauche dans cette plaie, agrippant ce qui nous semblait être l'oesophage. Une vive grimace se paralysa sur le visage immonde de la créature et nous le pivotâmes. Juste à temps, son corps nous protégea des tirs de ces allier qui avait récupérer de leur surprise plus rapidement que les autres. Notre bouclier pris quelques tirs, mais le corps nous donna le temps de refaire notre voyage dans le sens inverse, mais avec le corps cette fois-ci.

Non pas par réelle désir, mais plus par hâte, nous réapparûmes au côté de Coats au lieu de réapparaître au côté des troupes du Protocole. Nous laissâmes le cadavre glissé de notre emprise sur lui et il tomba au pieds du respectable colonel. Nous portâmes notre mains gauche couverte de de sang à notre front en une sorte de salut militaire. Même un cadet aurait su que ce salut ce voulait plus une moquerie qu'un signe de respect. Nous brisâmes notre salut, laissant une traîné de sang sur notre front et nous retournâmes dans notre camps tout en riant. Du coin de l'oeil, nous pûmes apercevoir Quintus, Monsieur le Turien, et cela n'eu pour effet que de nous faire rire encore plus.
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeVen 07 Juin 2013, 17:54



L’ange destructeur

"...Le début de l’horreur..."


- Un type qui est capable de prévoir les connards dans ton genre.

A peine le paria eut-il prononcé ces paroles, que cinq soldats firent leur apparition autours de moi et pointèrent leurs armes en ma direction. Ils étaient cinq mètres au-dessus de ma position et je n’avais aucune chance de les atteindre avant qu’ils ne fassent feu. D’ailleurs, ceux-ci avaient une apparence étrange, mais je ne m’attardai pas sur ce détail, les chances étant de mon côtés, je sautai l’occasion ; d’un mouvement rapide, j’inversai ma position avec celle de ma victime pour l’utiliser comme bouclier vivant. Ce fut efficace, car une fraction de seconde plus tard, les ennemis firent feu. Tout en maintenant le paria à présent mort au-dessus de moi, je saisi une grenade flash attachée à sa ceinture et la lançai l’air, à la hauteur des cinq soldats armés. Lorsque la détonation se fit entendre, les tirs cessèrent et se firent remplacer par des gémissements ; on est tous d’accord pour dire que se trouver en face de genre d’arme lorsqu’elle explose fait terriblement souffrir la rétine de l’œil. J’en profitai pour sortir de ma position et activer mon camouflage tactique. Le temps que j’atteigne leur position, mes adversaires s’étaient presque remis du choc de la grenade, mais restaient un peu sonnés. Malheureusement pour eux, il était trop tard. La lame de mon sabre décapita le premier et le second chargeur de mon Carnifex en abattit un deuxième. Je récupérai l’arme de ce dernier et fis feu sur les trois restants, pendant que mon camouflage se désactiva, faute d’être déchargé. Malheureusement, ceux-ci eurent le temps de réagir et se mirent à couvert. Celui sur lequel j’avais fait feu en premier perdit son bouclier, mais ne reçut aucun réel dégât. Je me mis également à couvert et réfléchit à un moyen de me débarrasser d’eux. Je n’en eus pas l’occasion, car un des ennemis activa son jet-pack et se mis au-dessus de moi dans l’idée de me tuer à distance. Je ne lui en laissai pas l’occasion, je fis feu le premier. Il tenta d’éviter les rafales en zigzagant dans les airs, mais ne fit que recevoir plus de balles ; je ne visais pas vraiment, je me contentais de tirer dans la zone où il était. Leurs armes étant très efficace, son bouclier fut rapidement détruit et la dernière balle se logea dans ses propulseurs, le faisant exploser. Je me retournai pour faire face aux deux restant et me pris un coup de crosse dans le visage. Heureusement que je portai un casque ou mon nez se serait brisé. Je rappliquai d’un uppercut, qui me permit de me relever d’un coup. J’enchainai par un coup de pied circulaire dans les bras de mon adversaire pour l’empêcher de faire feu ; il lâcha son arme. S’en suivit un combat au corps-à-corps. J’avais l’avantage de la vitesse, il avait l’avantage de la résistance. Soudain, il fit une roulade en arrière, dressa son poing droit dans ma direction et j’eus juste le temps d’éviter la vague de flammes qui sortirent de son avant bras. Le voilà qui avait un lance-flamme ! Mon bouclier était pratiquement désactivé suite au combat, je ne pouvais pas me permettre de me faire feu dessus… littéralement. En revanche, je remarquai que mon camouflage optique était à nouveau chargé. Je l’activai, sorti mon sabre et retourna sur l’arène. Pendant que mon adversaire sondait le terrain pour me trouver, je vis son collègue s’envoler et fuir. Je jurai, fonçai sur l’ennemi qu’il restait et après quelques coups de sabre, l’achevai.

Une bonne chose de faite. Je jetai l’arme à terre et allai inspecter le cadavre. Leurs armures ne ressemblaient à aucune autre dans la Galaxie… Je retirai le casque de l’un d’entre eux et mon sentiment se confirma ; j’avais affaire avec une race inconnue. Ressemblant vaguement à un Humain, la victime que je regardai avec la peau d’un blanc immaculé et ses oreilles étaient internes, sans cartilage. Je me levai et réfléchis. Les parias étaient effectivement organisés et il y avait une race inconnue et belliqueuse sur la Citadelle… Une seule pensée me vint à l’esprit : chercher de l’aide. J’activai mon Omni-Tech, pris une photo du cadavre que je regardai et l’envoya à Dalia. Travaillant pour le Conseil, elle pouvait directement leur transmettre mon message – indiquant que la station était le sujet d’une attaque de la part d’une race inconnue – et également avertir son organisation, le Protocole Gris. Elle m’avait dit que son groupuscule cherchait à protéger la Galaxie, de diverses manières, mais sans m’en dire plus. Eh bien il était temps qu’ils agissent. Un signal m’indiqua que le message avait été envoyé.

Je repris enfin mon chemin, mais en étant plus prudent, je me déplaçais dans l’ombre, abattant tout obstacle quel qu’il soit. Je pouvais clairement entendre les fusillades faire rage en face de moi, même si je ne les voyais pas. Il semblait que les forces d’oppositions se battaient en face des points d’accès au Présidium. Qui empêchait qui d’y entrer ? Je ne le savais pas, mais j’avais ma petite théorie. A la synchronisation de l’arrivée des cinq ennemis que j’avais tués plus tôt avec mon intervention sur le groupe de parias, il était certain que ceux-ci agissaient de concert. Pourquoi ? Je n’en avais pas la moindre idée, mais la race inconnue étant extérieure à l’espace Concilien, ils cherchaient à coup sûr le contrôle de la station. Les forces conciliennes postées sur la Citadelle étaient à coup sûr en train d’empêcher les attaquants d’atteindre le Présidium.

Mais alors que ces réflexions me prenaient la tête, une grosse explosion se fit entendre et je vis le bâtiment en face de moi s’effondrer. C’était là l’une des visions les plus impressionnantes que j’avais eu l’occasion de voir de ma vie. Un immeuble de sept-cents mètres de hauteur s’effondre d’un seul coup, ce n’était pas rien. Ce n’était plus de simples fusillades qui tenaient la station, mais une véritable guerre ! Décidemment, le destin ne cessait pas de me jouer des tours… Je mis un certain temps à contourner les décombres du gratte-ciel, je dus passer par la ville souterraine, non loin de la Côte d’Argent, le quartier branché de Zakéra. Lorsque je refis surface, je me situais non-loin d’un champ de bataille si je me fiais aux bruits de tirs et d’explosions. Je m’approchai par curiosité de découvrir les adversaires qui s’entre-tuaient. Je montai dans un immeuble en ruine et pu assister à une véritable scène de guerre. Il y avait d’un côté les parias et de l’autre, des forces conciliennes. Une partie des troupes de ces derniers se faisaient décimer par un seul homme, que je reconnus faire partie de cette race inconnue à son armure. Il était armé d’un sabre et tuait toute personne à sa portée. Mais soudain, un éclat de lumière bleue se fit voir et la créature se fit tuer par une Humaine, sortie de nulle part. Elle disparut aussi vite qu’elle était apparue, avec le corps de sa victime. J’étais bien content de ne pas être sur le champ de bataille.

Puis je remarquai un soldat isolé – sans doute un sniper - entouré de deux parias ; ils allaient le tuer. Je fonçai sur eux et faisant expressément du bruit pour qu’ils se retournent. Le premier reçu mon poing gauche dans le visage et le second ma lame. Puis j’achevai son compagnon, dont le nez était brisé. Je me retournai vers l’Humain et vit qu’il était blessé. Je m’accroupis et lui administra un peu de médigel. Je lui demandai :

- Qu’est-ce qui se passe ici ? Qui sont ces gens avec les parias ? Si vous êtes en état de marcher, j’aimerais que vous m’ameniez à vos supérieurs, je désirerais leur parler…



Feat. Mazel Krel Vas Orion [MJ], Krelek Aelos, Quintus Titus Septimus, J’ango Garnar, Gladius Nero, John Armilis & Cassandra Kaneway
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Dernière édition par Krelek Aelos le Sam 08 Juin 2013, 15:04, édité 1 fois
J'ango Garnar

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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeSam 08 Juin 2013, 00:02
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Il fallut attendre plusieurs instants qui se traduisirent par de longues minutes d'un silence de mort, hormis les râles d’éventuels blessés. Les Soldats de l'Alliance avaient succombés à l'attaque rapide mais efficace qu'avaient porté les hommes de Vélus. Elen Kyle gisait au sol dans une mare de sang, inerte tandis que s'agitait au dessus d'elle Enaria qui recherchait d'un regard désespéré une nouvelle cible. Elle parvint à se satisfaire d'un blessé qui rampait et l'égorge silencieusement. Le soupir du soldat se rapprocha plus du soulagement que de la douleur. Quelques spirites s'étaient rassemblés autour du blessé touché au torse qui se tortillait sur lui même pour lui prodiguer les premiers soins, mais d'autres étaient préoccupés par autre chose, d'une part, ils vérifièrent leur arrières, d'une autre part, c'était leur commandant de fortune.

Le Krogan était un genou au sol. Son armure avait noircie sur quelques portions mais semblait entière. Des étincelles bleutées crépitaient , désignant tout simplement que les boucliers avaient lâchés. La silhouette du clone était prise de soubresauts et des grésillements secs s'échappaient de sa radio.
Ils comprirent qu'il était en train de rire.
C'était une chose commune. Lors du flot d'actions, il arrivait parfois que les Krogans traduisent une incapacité à contrôler leurs émotions et perdent le sens de la logique. Cela s'était produit pour la première fois par J'ango originel. Lors de son attaque contre le Geth Prime dans laquelle il avait foncée tête baissée en ne sentant rien d'autre que la colère, jusqu'à ce qu'une balle dans le cou l'immobilise et lui refasse prendre conscience des réalités. Ce qui lui avait sauvé la vie... Bien que guère pour longtemps.
Le Clone du Krogan ressentait à peu près la même chose. Bien que cela s'avérait presque plus lucide car il parvenait tout de même à penser. Enaria aussi, semblait éprouver le même trait de caractère. Probable que Vélus y soit pour quelque chose. Garder la discipline était une chose. Les deux tuyaux qui reliaient le bas de la tête du Krogan émirent un gloussement tandis qu'ils puisèrent dans sa réserve à stimulant pour injecter un remontant à l'être qui habitait l'armure. J'ango effectua une rotation de la tête en poussant des grognements sur la manœuvre, puis il se releva, sentant les résidus de médi-gel mais aussi de psychostimulant circuler dans ses veines.
" Rapport de bataille ?"
" Succès. Perte faible, un homme à terre. Quelques blessures légères. Potentiel de combat maintenu." Annonça un soldat lourd d'un ton neutre et parfaitement vide d'émotion.
" Épargnez sur le médi-gel, on va en avoir besoin si on tient cette position. État du blessé ?"
" Stable. Tirs dans le torse. Perte de conscience."
J'ango approcha du spirit au sol qui respirait de manière irrégulière. Sans ménagement, il l'attrapa par le dessous du bras droit et le tira vers la console de commande du centre, pour le garder à vue. Par la suite, il se retourna vers Enaria.
" Bon travail."
Son regard foula celui vide de la furie. Désolé Coats. Désolé Kyle. Mais il n'y avait guère d'autres solutions.
" Désirez vous de l'assistance ?" Lança le même soldat que tout à l'heure.
" Ça ira. Des égratignures. Conçu pour le combat." Répondit sèchement le clone.
Quelques douleurs articulaires et des brûlures subsistaient des frappes biotiques. Les tirs de Carnifex avaient été absorbés partiellement par l'armure et prenaient la forme de quelques éclats dans la chair qui provoquaient des saignements mineurs. J'ango supposait que tant que son armure tenait bon, il était en sécurité. Bien que cette dernière eut encaissée déjà bien des chocs et avait sans doute perdue de son efficacité. Cela n'avait pas été la plus judicieuse des idées d'attaquer ainsi une furie mais J'ango ne pouvait pas se permettre de perdre plus d'hommes que nécessaire. La diversion avait été faites et Enaria l'avait mise à mort, c'était tout ce qui comptait.

Il fallait à présent préparer la défense. J'ango désigna deux soldats à propulseurs qu'il interpella.
" Vous deux. Vous irez en éclaireur dans le coin. Mettez vous en embuscade grâce à vos propulseurs et dans des endroits hors de vue. Vous serez mes yeux, reportez moi tout élément anormal."
Par la suite, il désigna deux Spirites normaux.
" Vous, ramassez tout ce que vous pouvez sur les corps et achevez les blessés. On aura besoin de cartouches thermiques supplémentaires si cela dégénère. Ils doivent déjà savoir qu'on est ici."
Le tour de trois unités d'infanterie lourde arriva.
" Préparez moi des grenades et fixez les moi contre les murs de l'engouffrement. Si ils chargent ici, je veux être sur d'en réduire au moins deux en bouillie. Veillez juste à les programmer pour qu'elles ne nous explosent pas entre les mains. Vous pouvez appeler cela du minage."
La dernière fut Enaria.
" Enaria, même plan, vous restez à l'écart. Je désignerais des cibles prioritaires à abattre pour vous si cela s'avère nécessaire."
Le Krogan se tourna vers l'écran de commande du centre et posa un doigt dessus.
" Une fois cela fait, je vous veux tous, sauf les éclaireurs bien sur, en arc de cercle autour de l'entrée, ne vous collez pas les uns aux autres pour éviter les grenades et surtout, si fumigènes ou charge il y a, vous me faites un tir de suppression dans l'engouffrement. Formation standard. Les petits devants à genoux, les gros derrière, debout. Exploitez également toutes les couvertures que vous pourrez prendre. On est en "Prendre et Tenir".
J'ango eut un rictus féroce et il tapota sur l'écran. Il enclencha sa radio.
" J'y suis. Instructions." Lança t-il sur la fréquence générale de Vélus.

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Dernière édition par J'ango Garnar le Jeu 13 Juin 2013, 23:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeDim 09 Juin 2013, 14:12
Nous venions d’arriver en renfort à l’un des points d’affrontement principaux qui mettait face à face les forces Conciliennes et parias … Ce n’était pas une guerre de compétence ni de réelle stratégie, mais un affrontement directe où plus l’on était armé et protégé, plus on faisait de victimes … C’était ce qu’on aurait pu appeler un Massacre. Par chance, le Protocole avait la possibilité de soulager un peu les forces Conciliennes et de lutter plus efficacement contre les parias, une donnée que ceux-ci n’avait sans doute pas prise en compte …

Lorsque l’affrontement commença, le choc fut rapidement visible parmi les forces adverses. L’élimination du chef par Cassandra, ou Victoria au choix, semblait avoir porté son effet, ceux-ci avaient été surprit pas la rapidité de l’attaque et prenaient à peine conscience de l’attaque qui venait de leur tombé dessus, tandis qu’ils avaient maintenant deux front à tenir : celui des conciliens qui faisait toujours feu et le nôtre qui les affaiblissait sur leur flanc. Mais cet affrontement n’était pour le moment pas le mien, je restais en retrait, me contentant d’observer et attendant que des ordres me soient donnés, ma place n’était pas sur un tel affrontement pour l’heure …

- Quintus ? Ici Grite, vous me recevez ?

- Cinq sur cinq, quelles sont les ordres ?

- On vient de recevoir un message de la part d’un de nos agents. Selon lui, un allié potentiel se trouverait non loin d’ici. Il s’agit d’un Drell qui, selon mes informations, ne fait partie d’aucune des forces en présence mais le fait qu’il est contacté un de nos agents me suggère qu’il pourrait nous être d’une bonne aide …

- Et vous voulez que j’aille le récupérer ? Pas de problèmes, envoyez moi la destination et je m’y rends tout de suite.

- Bien, je vous transmets ceci, mais je vous préviens, il se situe de l’autre côté du champ de bataille et il vous faudra traverser … Bonne chance et évitez de vous faire tuer. Terminé.

- Bien, ça va saigner ! Dis-je avec un sourire après avoir cessé la communication et avoir reçus les données.

Je me tournai vers Zoya. Celle-ci devant me suivre constamment, il me fallait lui annoncer la situation puisque nous y allions à deux …

- Bon, selon les informations reçus par Grite, un allié potentiel se situe non-loin d’ici, il nous faut le récupérer. On va donc laisser les forces principales ici pour le moment et aller rejoindre le lieu où il se situe. Seul bémol, on doit traverser ce champ de bataille en largeur et ça risque d’être animé pour nous. J’espère que vous êtes prête …

Depuis notre position, la traverser promettait d’être animé : nous devions passer en plein milieu de lignes ennemies, du moins c’était le chemin le plus rapide pour nous. Par chance, la perte du chef adverse nous laissait une ouverture avant qu’il ne soit remplacé ou que les parias n’aient le temps de se réorganiser. Avant de partir, j’installais sur mon arme les mods pour qu’elle devienne un fusil à pompe. L’arme de Derek Industries était vraiment très pratique : elle permettait, à partir d’une base, de greffer des mods qui permettaient de changer la « configuration » de l’arme, pouvant la faire passer d’un fusil d’assaut à un fusil de sniper simplement en changeant les mods qui l’équipaient. Pour l’occasion, c’était le canon lourd qui était équipé, faisant de l’arme quelque chose qui se rapprochait le plus d’un fusil à pompe. Une fois mon arme prête, je sorti mon sabre que je pris dans la main qui avait été blessé quelques semaines au paravent, évitant ainsi les chocs provoqué par les tirs de mon arme tout en me permettant de lutter efficacement au corps à corps.

- Bon, si vous êtes prête allons-y …
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeJeu 13 Juin 2013, 20:48




    L'ange Destructeur.

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La bataille faisait rage, et je sentais déjà les effets de l’adrénaline : accélération du cœur, augmentation de la force et de l'amplitude des battements cardiaques, la respiration accélérée, plus profonde, en lien direct avec les battements de mon cœur. Dès l’instant où je me rendais compte des actions de l’adrénaline, ceux que je pouvais directement sentir, je pouvais aisément réciter de mémoire les effets aux complets, les raisons, ceux que l’on ne sent pas. Mon corps se préparait au danger qu’il percevait, prêt à se battre. Si certain était ou devenait accroc à ces sensation, je ne pouvais m’empêcher de me dire que cela n’avait jamais rien d’agréable. Pourtant, quelque chose me poussait à faire ce métier, à me mettre en danger, je n’ignorais pas les risques de mon métier, bien loin de là d’ailleurs j’étais capable de citer les statistiques de mortalité. L’ironie c’est que l’une des plus grosses causes de mortalités dans les armées humaines, c’était le suicide.
Chassant toutes ces réflexions de mon esprit, je me devais de me focaliser sur une seule chose ou plutôt une seule personne : Quintus. C’était sa voix qui avait attiré mon attention, de ce que je pouvais comprendre des premières informations que j’avais c’était la possibilité de devoir aller chercher quelqu’un ou quelque chose. La dernière remarque du Spectre n’aidait en rien à se mettre en confiance, si lui était habitué aux situations comme celle-ci, cela n’était pas, à proprement parlé, mon cas. J’étais un médecin de l’armée mais les médecins étaient rarement amener à vraiment être sur le terrain, ils étaient rares et les missions auquel j’avais pu être affecté ne se passait que très rarement sur le terrain…Sauf ces derniers temps à vrai dire.

J’attendais ses instructions alors qu’il semblait presque se réjouir de ce qu’il allait m’annoncer. Un allié à récupérer, bien évidemment, cela n’aurait rien de facile étant donné que l’un des paramètres de l’équation était le fait que nous devions tout simplement traverser le champ de bataille. Je l’observais un instant, incrédule,  posant mes yeux vers le champ de bataille, c’était du suicide…
C’était le moment pour faire taire ma peur, éteindre tout ça, simplement laisser le cerveau agir, je n’avais pas le choix, je devais le suivre et autant mettre toute les chances de notre côté pour survivre à ce qu’on s’apprêtait à faire. Je voyais, observais, les images s’imprimant dans mon esprit comme une photo, je remarquais alors les premiers trous, les passages les plus possibles. Et tout comme moi, le turien semblait avoir remarqué l’ouverture qu’ils allaient devoir emprunter. Préparant mon arme machinalement, je n’étais même pas sûr d’avoir véritablement le réflexe de m’en servir durant ma course. Il me demanda si j’étais prête…Le serais-je seulement un jour ?

J’acquiesçais, le signe qu’il attendait, une tape sur l’épaule me signala le début de cette course effrénée.  Je le suivais de près, courant, nous prenions le temps de nous couvrir lorsque la position nous le permettait. Le faire d’une traite, à découvert, aurait considérablement réduit nos chances de survies, mais nous ne restions pas bien longtemps à couvert, ce n’était jamais bon d’arrêter une course d’un coup net, aussi, nous continuons ce marathon. Je ne réfléchissais plus vraiment, j’avais cette sensation d’être simplement anesthésié, j’analysais mon environnement, repérait rapidement les chemins les moins risqué, les passages, les indiquant à Quintus, il ne pouvait réfléchir sur deux plans à la fois, et au fond nous nous complétions plutôt bien, il se concentrait sur les véritables dangers, je me focalisais sur l’itinéraire le moins risqués. Voilà ce pourquoi il m’avait engagé, je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de montrer et même de voir toute l’étendue de mes capacités. C’était à peine si j’en étais véritablement consciente en cet instant.


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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeJeu 13 Juin 2013, 22:45
12 cibles supprimées. Pour l'instant, aucune blessure ; ce fût jusqu'alors plutôt simple. Je n'avais gâché qu'une seule balle et quelques secondes de mon camouflage tactique. Néanmoins, je pensais bien que la suite des opérations allait être plus embûchée. Je pris contact avec l'opérateur de la mission pour lui exposer la situation. Il me situa l'emplacement du groupe suivant ; mais par la même occasion, me mit en garde : ce groupe semblait armé avec une meilleure qualité. On aurait pu croire que le premier n'était que leur première ligne. Le combat allait être, comme je me doutais, un peu plus disputé. Mais tenant (juste assez pour être prudent) à ma vie, je comptais tout de même me préparer. Je profitai des corps gisant du dernier combat pour pouvoir recharger mon Mantis quasiment vide, puis je pris une pause afin de reposer mon esprit, et garder alors un certain sang-froid ; mais alors me prit l'idée de tenter d'identifier l'éventuel fournisseur de ces forces armées. Cerberus ? Non, peu probable : il ont essuyé une défaite lors de leur précédant coup d'état, pendant la guerre contre les Moissonneurs, puis l'esprit pragmatique de cet organisation va en contradiction avec ce que la Citadelle offrirait aujourd'hui. Voilà pourquoi la probabilité de leur présence, directe ou indirecte, est assez faible. Mais puisque je ne voyais pas d'autres organisations terroristes pouvant être sur le coup (surtout, je n'en connaissais pas plus ...), il fut grand temps de prendre le chemin vers le prochain objectif.

j'entendis que le groupe était en mouvement vers ma position, mais quand même à quelques minutes de marche. Donc il me restait du temps pour avancer et me poster. Soudain j'aperçus une boutique abandonnée, visiblement une de la fondation Sirta, association caritative pour l'innovation médicale. Par simple curiosité, j'entrai pour voir qu'il restait ; quand s'activa le système automatique de diction de slogan. Le mécanisme semblait ne plus diffuser correctement, faute d'alimentation je suppose. Cela me rappelait alors une anecdote colportée sur le quarter marchand de la Citadelle : il parait qu'y résonnaient la voix du commandant Shepard qui avait fait la publicité de nombreuses boutiques afin d'en obtenir des ristournes. Les échos de sa voix frappèrent alors ce quartier très côtoyé par la population civile concilienne. Mais alors que je commençais à sortir, des silhouettes apparurent. Je me remis à couvert immédiatement, et je reculai vers une sorte de comptoir (à vue, il semblait servir à la vente en extérieur), pour m'y poster, pour ainsi analyser le groupe qui était alors en face de moi. Ils semblaient être 11 cette fois, mais comme l'indiquaient les rapports, ils étaient de visu plus dangereux, plus coriaces. Le groupe paraissait majoritairement humain, mais pas totalement. Deux galariens dirigeaient, depuis derrière, les déplacements, et semblaient fournir un appui technique. On pourrait dire que la piste inculpant de Cerberus s'éloigne encore plus ! L'approche discrète, en "élimination un par un", ne paraissait pas vraiment possible. En considérant que j'étais en face à face et loin d'eux, qui plus est entouré de boucliers potentiels, j'eus choisi le conflit ouvert, pour la première fois sur une mission solo.

Me voilà alors dans une totale prise de risque. Me confronter seul à 11 mercenaires, ça frôlait la mission suicide. Mais heureusement, plusieurs facteurs jouaient en ma faveur. En premier lieu jouait la surprise : j'étais pratiquement sûr qu'ils ne m'avaient pas vu. Ensuite, mon expérience du terrain semblait ici aussi meilleure que la leur, en excluant peut-être les Galariens. Enfin, le terrain lui-même jouait plus en ma faveur qu'à la leur, puisque je disposais de plus couvertures qu'eux. Sur ces constats, il était grand temps de passer à l'action. Lorsque le groupe fut à portée de lancer de grenades, je la lançai vers eux, en tenant prêt mon sniper. Et lorsque les Galariens (seuls) étaient alertés par l'arrivée de la grenade, je pris assez d'anticipation pour réussir à en abattre un. La grenade avait réussi à en abattre trois ; mais les 7 restants allaient me poser de gros ennuis. Le dernier technicien consigna une posture défensive à ses hommes, bon choix tactique mais qui ne me simplifie pas la tâche. A partir de là les opérations furent plus difficiles. Deux hommes, quand l'ordre leur fut donné, chargèrent vers moi. Voyant que le sniper ne me serait plus d'utilité, je pris mon pistolet lourd afin de les abattre sur courte portée. J'en descendis un avec cet arme, mais l'autre était si près que je dus le tuer au corps-à-corps. Me sentant en réelle difficulté, je me remis sans plus tarder à couvert. Mais alors que je repris vite mon souffle, trois autres vinrent pour suivre l'attaque. J'attendis qu'ils tirèrent pour me relever totalement et en tuer deux d'une balle dans la tête, et je fis écrouler l'autre d'une balle dans le ventre, en me remettant à couvert. Mais alors que je me relevai, je me pris une balle en plein épaule par le sniper qu'il restait aux côtés du galarien. Merde. Avec le reste des forces qu'ils me restaient, je tuai par une balle de pistolet le sniper, alors inattentif de la vitesse de mon coup, tout en chargeant vers le galarien, préoccupé sur le moment à tenter d'appeler des renforts. Je l'attrapai avant ; et quand je le saisis par son large cou, il m'annonça directement qu'il ne me dirait rien. Je lui brisai alors son cou de suite. Un deuxième groupe est détruit. Mais mon épaule droite aussi.


Dernière édition par Gladius Nero le Jeu 20 Juin 2013, 14:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeSam 15 Juin 2013, 23:29


La destruction des points d'accès et la mort de Valeran avait poussé Vélusion à revoir quelque peu sa stratégie, les conciliens se montraient plus coriaces que prévu, en admettant qu'ils soient seuls bien sûr. D'une certaine manière le stellaire prenait plaisir à cette résistance ; au moins les bourreaux paieraient-ils leurs exactions de leur sang.

C'est l'instant que choisit J'ango pour l'informer que les opérations principales se déroulaient comme prévu, c'était l'essentiel. Vélusion transmit donc les consignes et manipulations au krogan afin que la première étape du plan se réalise ; à mesure qu'il dictait ses instructions la Citadelle commença à bouger. C'était presque imperceptible de l'intérieur mais les bras se repliaient alors que la station commençait une avance lente en direction du relais. Le processus durerait quelques heures et il était illusoire de le masquer bien longtemps aux conciliens ; l'important était d'attirer leur regard ailleurs. Les derniers informations furent transmises.

" Maintenant je n'ai plus qu'une consigne pour le moment : tenez l'endroit à tout prix ! "

Vélusion prit appui sur les accoudoirs de son fauteuil alors que la transformation habituelle s'opérait ; ses membres commencèrent à s'allonger, produisant d'immondes craquements, et ses tentacules semi-métalliques jaillirent de son dos pour se déployer derrière lui. Le stellaire prit un objet sur le côté de son fauteuil et le déploya, révélant ainsi une épée d'une taille plus qu'inquiétante.

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" Retour à la bataille. "

Il fit quelques pas pour se tenir à la bordure de la plateforme depuis laquelle il observait les évènements.

" Conciliens ! Vous cherchez à vous rendre maître d'une terre qui vous rejette et refuse votre autorité ! Souffrez la colère de ceux que vous nommez parias ! Subissez le châtiment d'un peuple ! "

Rien de tel qu'un petit discours pour impressionner ; l'atout psychologique était l'un des plus précieux à la guerre. Un champ de force se matérialisa entre ses tentacules dorsales, le parant ainsi d'une paire d’ailes. Il se laissa tomber dans le vide sur plusieurs mètres avant de redresser sa trajectoire. Survolant les rangs des conciliens le stellaire déclencha une série d'ondes de choc de grande ampleur. Les soldats furent propulsés dans tous les sens, brisant les membres aussi aisément que les formations défensives.

Il termina sa course au-dessus d'un poste d'arme lourde dont il exécuta les servants d'un seul revers de lame.

" Que se joue le dernier acte de votre prétention. "

Alors que les différentes forces parias se regroupaient autour du dernier point d'accès, la vue d'un ange de mort et de destruction acheva de les galvaniser.




Eduardo cherchait désespérément à remettre son cerveau à l'endroit ; il avait vu son escouade se faire tailler en pièce et la mort le frôler de très près avant qu'un mystérieux drell ne vienne à son secours et ne neutralise les derniers adversaires. Il avait mis un moment avant de l'identifier comme un allié mais la dose de médigel reçut le convainquit. Il n'était cependant pas certain de pouvoir répondre à toutes les questions.

" Les... parias tentent de nous reprendre la Citadelle mais il y a un problème. Ils sont bien trop efficaces, on s'attendait à de la résistance mais pas à ce point. "

C'est à cet instant que la voix de Vélus se fit entendre et que sa silhouette ailée survola le théâtre des opérations ; le soldat ne put retenir une exclamation de peur. De son point de vue Eduardo se retrouvait face à l'une de ses créatures mythiques chargées d'appliquer la volonté de déités oubliés. Certes son esprit rationnel lui signalait que c'était impossible mais c'était le cas de nombreuses choses ces derniers temps.

" Il faut rejoindre le colonel Coats. C'est lui qui coordonne les forces de l'Alliance ici. "

Le soldat se releva et tenta de se rappeler la direction à prendre, ce fut juste suffisant pour lui permettre de prendre un appui convenable. Il fit signe au drell de le suivre ; restait à espérer que ce dernier ai encore de la ressource car il était peu probable qu'il ne rencontre aucune résistance.

Eduardo grimaça alors que sa blessure se rappelait à son bon souvenir, survivre lui semblait de moins en probable.

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Le signal d'Elen avait été perdu et Sheresh aurait juré entendre Grite pousser une exclamation de tristesse ; la suite s'annonçait bien plus sinistre car certains ennemis avaient pu être identifiés, confirmant le lien entre le dénommé Vélus et les évènements s'étant déroulés dans les Abysses Grytchèques. La prise de la Citadelle cachait donc sûrement quelque chose de beaucoup plus sombre et cela fit frémir le turien.

L'escouade cyber arriva non loin du centre de contrôle de la station, il restait encore un accès à franchir et quelques dizaines de mètres à parcourir avant d'arriver en vue de la zone. Cela dit pour s'être intéressé à ce lieu l'ennemi avait sûrement prévu plus qu'un raid éclair, nul doute qu'un important comité d'accueil les attendait.

" Rel, ton drone espion ! "

Le quarien s'exécuta et déploya l'outil, lequel bénéficiait d'une technologie de camouflage, lui permettant ainsi d'appréhender les lieux à la place de son propriétaire. Cette précaution se révéla utile car le drone découvrit d'importantes quantités d'explosifs destinées aux imprudents. Quelques petites décharges électriques légères suffirent à neutraliser les amorces. Ils ne purent guère obtenir qu'un vague aperçu du comité d'accueil car la manœuvre n'était pas totalement passée inaperçue de l'ennemi et le drone fit long feu. N'ayant pas espéré l'effet de surprise Sheresh ne s'en alarma pas. Il régla les munitions de son phaeton en incendiaires.

" Maetlen, Andromar et Ylion en couverture longue distance ! Visez tout ce qui sort du lot et assurez-vous qu'il ne vive pas plus que nécessaire ! "

Il fit signe au reste de l'escouade ; le plan était rodé.


Les spirits aperçurent les forces ennemis, approchant avec prudence et précautions ; disciplinés et aguerris les spirits n'ouvrirent le feu que lorsque la portée optimale se présenta, déclenchant un déluge de feu sur les membres du Protocole Gris. Mais au lieu des résultats escomptés ces derniers disparurent les uns après les autres dans une petite explosion lumineuse. Des leurres.

L'opération avait coûté aux défenseurs quatre des leurs, victime des tirs de sniper et les forçait à la recharge, un répit dont leurs adversaires profita de suite. Les ingénieurs déployèrent une série de boucliers portatifs, permettant ainsi de compenser le désavantage terrain en offrant à leurs camarades des positions à défendre. Sheresh se jeta derrière l'une d'entre elle avant de lancer une grenade.

" Scanner tactique ! "

Le plan était rodé, il y aurait des imprévus mais son rôle était de les gérer.





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Une chose était certaine : cette Cassandra, ou sa sœur difficile à dire, était un élément intéressant. Le commandant ennemi avait été éliminé en un temps record et même livré aux forces de l'Alliance, elle avait même cette petite touche d'insolence...

" -J'aime autant dire que sa petite plaisanterie va être retenue lors de la prochaine réunion.
-Elle ne peut pas savoir Grite.
-J'ai besoin de me défouler. "

Malaser secoua la tête, un léger sourire aux lèvres ; Grite montrait une rancune typiquement organique et une mesquinerie équivalente.
Cela dit les choses ne tardèrent pas à se gâter, la force principale paria avait retrouvé son chemin et Vélus finissait par se montrer ; il fallait lui reconnaître un certain sens du spectacle. Que faire ? Se concentrer sur les parias où tenter d'abattre cet oiseau de malheur ? Le nouvel objectif de l'escouade cyber avait mis en évidence que l'assaut n'était qu'une diversion dont Vélus lui même semblait faire partie ; sa mort pouvait-elle mettre fin à cette tentative ?

" -Changement de plan ! Celui qui descends l'emplumé aura droit un bonus offert par la maison. "

L'influence que pouvait avoir une seule escouade, aussi bien entraînée soit-elle, était limitée ; à moins de s'intéresser à certains objectifs stratégiques comme le commandant ennemi. Les soldats de Protocole Gris se regroupèrent pour mettre en place une nouvelle stratégie. Comment abattre un ennemi volant à cette vitesse ?


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Ainsi sur le champ de bataille s'était glissé l'un de ses innombrables intrus, l'un de ses imprévus qui, tel le grain de sable, gâche la mécanique bien huilée mise en place. Certes les pertes étaient négligeables pour le moment, deux dizaines de parias ne représentaient pas une grande perte, mais il serait ennuyeux que la liste s'allonge.

Pendu la tête en bas grâce aux semelles magnétiques de ses bottes le Bael Yun observait ce turien resquilleur ; blessé à l'épaule il ne ferait pas une proie très dangereuse mais il convenait de ne pas sous-estimer l'adversaire. Le combattre avec toutes les ressources à disposition.

Il manipula son omni-tech et le manteau de tissu recouvrant son armure se brouilla, rendant l'individu aussi invisible qu'il était possible. Ainsi il se déplaça, ne lâchant pas sa proie, en quête de l'instant où celle-ci serait vulnérable. Et lorsque, enfin, ce moment ce présenta il dégaina un fusil de précision et ajusta son viseur.






Dernière édition par Maitre du Jeu le Dim 23 Juin 2013, 22:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeDim 16 Juin 2013, 17:49
L'Ange Destructeur
Une ombre nous survola sur le champs de bataille, nous faisant arrêter notre mouvement. Nous levâmes nos yeux vers ce qui aurait dû être le ciel, mais nous rencontrâmes, pendant seulement une fraction de seconde, un être d'une taille incroyable filant dans les hauteurs. Les conseilles, les stratagèmes, les plans qui étaient affiché dans notre visière changèrent. Ils nous disaient surement de s’enfuir, de laisser les autres mourir ici, mais nous étions incapable de les lire. Notre vue c'était réduite, concentré sur une seule chose, notre coeur battait à un rythme affolant, résonnant jusque dans nos tempes, notre sourire était plus large que jamais, nos mains tremblaient d'excitation et notre esprit n'était plus capable de penser. Dans notre esprit, ce n'était pas un homme ou même quelque chose d'humanoïde qui parcourait les cieux de notre champs de bataille, mais bien une espèce d'oiseau. Noir, avec des serres acérées et avec un bec d'acier. La seule pensée qui parcourait dès lors notre esprit était l'envie irrésistible de l'abattre. La chasse avait véritablement commencer et cette oiseau était maintenant notre proie.

Nous quittâmes notre position, nous dirigeant vers un des édifices abandonné qui était encore en bonne état. De là, nous gravîmes l'édifice jusqu'à atteindre son plus haut étage. De là, nous avions une très bonne vue sur quasi-totalité du champs de bataille. Le plus important par contre, c'est que nous étions à la même hauteur que notre proie, nous étions parfois même plus haut. Tout dépendait de si cette oiseau attaquait. Nous sortîmes de l'édifice, l'escaladant jusqu'à arriver sur son toit. De là, nous pouvions presque toucher le ciel artificielle de cette endroit. Nous préparâmes un grappin avec notre Omni-tool et nous l’accrochâmes sur la pointe un peu plus basse de l'édifice adjacent. Tenant fermement la «corde», nous nous élançâmes dans le vide.

Une fois arrivé à la fin de la corde, notre force nous ramena vers le haut. Pendant que nous remontions, l'oiseau descendait pour attaquer. C'était le moment propice pour notre attaque. Au plus haut point de notre course, nous lâchâmes notre emprise sur la corde et nous nous manœuvrâmes pour faire face à l'oiseau. À cet instant, nous initiâmes une charge biotique. Ce que l'on aurait pu prendre pour une étoile filante fonçait en direction de Vélusion, éclairant le ciel du bleu caractéristique des pouvoirs biotiques.

Nous nous fracassâmes contre son dos, directement entre les deux champs de forces en forme d’ailes, là où ses tentacules métalliques ne pourraient pas nous attaquer justement à cause de ses ailes. Nous impactâmes Vélusion avec une force tel que nous en brisâmes tout les doigts de notre main gauche et que nous fracturâmes notre radius. Nous ne pouvions pas juger des dégâts que nous lui avions fait, mais nous avions très bien dévier sa trajectoire. Pour l'instant, Vélusion volait droit dans un mur. Nous utilisâmes nos capacité biotique pour augmenter notre masse, l’empêchant ainsi d'éviter cette obstacle. Au dernier moment, juste avant l'impact, alors qu'il ne pourrait pas rectifier sa course, nous transférâmes l'énergie qui nous rendait plus lourde en une onde de choc. Cette manœuvre n'eu pas vraiment pour effet d’aggraver l'impact de Vélusion, mais bien de nous propulser hors de cette impacte.

Notre atterrissage ne fût pas des plus gracieux. Notre roulade dissipât la plupart du choc, mais nous en brisâmes une ou deux côtes. Nous nous relevâmes tous de même rapidement, l'adrénaline couvrant la douleur. Nous étions désormais au côté d'un drell et d'un soldat mal en point. Le soldat semblait déjà fragile dans son morale, mais la chute de Vélusion et du matériel qui composait la tour juste devant lui eu tôt fait de le terrifier encore plus. Cette petite victoire ne dura pas longtemps par contre. Vélusion se releva et nous ne pouvions s'avoir si notre attaque avait eu un quelconque impacte.

Nous nous retournâmes vers le soldat, lui offrant un grand sourire. Nous lui arrachâmes son fusil d'assaut des mains et nous le poussâmes en direction de Vélusion avec un coup de crosse. Se soldat finirait surement déchiqueter par notre proie, mais c'était là le but. Nous déchargeâmes complètement le fusil d'assaut en reculant de quelques pas, avant de finir par lancer le fusil en direction de Vélusion. Nous nous faufilâmes par la suite dans une ruelle qui ne permettait pas la taille imposante de cette oiseau d'y entrer. Nous dégainâmes notre pistolet Scorpion, le pointant vers l'ouverture de ruelle, attendant de voire si Vélusion allait se présenter à nous.
J'ango Garnar

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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeDim 16 Juin 2013, 19:44
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Alors qu'il recevait peu à peu ses instructions par radio, J'ango tapotait de ses doigts patauds l'écran de saisie, contournant les validations pour venir se focaliser sur le but principal. La petite icône de la citadelle se repliant ainsi qu'une flèche suivant un tracé sur une carte spatiale intégrée confirma au Krogan qu'il venait d'enclencher le bon fonctionnement de plan. Il se retourna donc vers l'entrée et fixa un peu les hommes qui s'étaient répartit en arc de cercle autour du passage. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il eut un visuel transmit directement par les éclaireurs qu'il avait envoyé.
" Ils n'ont pas tardés. On a de la compagnie." Lança t-il dans sa radio avant de dégainer son Graal et de le charger. Il se permit tout de même de recontacter les éclaireurs précédemment envoyés.
" En arrière à présent. Revenez vers notre position." Lança t-il en inspectant les signaux de marquage qu'avaient laissés les spirites envoyés en guet. Au moins, ils avaient un visuel des cibles. Ce qui s'avéra d'ailleurs utile. Un drone avait été rapidement repéré et éliminé par l'un des soldats laissés en défense. Manque de chance, il avait eut le temps de désamorcer les pièges qu'avait ordonné que l'on prépare J'ango. Si il voulait faire exploser ces choses, ce serait en tirant dessus désormais. Certains soldats s'étaient dés lors levés de leurs couverts pour procéder à un tir d'élimination direct, mais J'ango n'en fut que plus surpris quand il constata que les cibles qui leur faisaient face n'étaient que...
Des leurres...
" Merde ! Au sol !" Lança t-il précipitamment.
Trop tard. Quatre tirs vinrent perforer les casques de ses hommes en en clouant quatre par terre, et cette fois, ils ne pourraient pas être soignés. Le Krogan synthétique jura tout haut et indiqua le repli direct dans la pièce. Il lui fallait un plan de rechange deux éclaireurs galopaient toujours, après tout. Et Enaria...
Ils aperçut les forces ennemis faire leurs propres fortifications en bas, dans le couloir en face d'eux. Cela s'annonçait comme un parfait affrontement en face à face. Mais eux avaient des snipers. J'ango, lui avait quatre homme à terre et un autre blessé. Il devait réfléchir et vite.
Une grenade valdingua dans la pièce et éclata avec fracas. Le Krogan s'était dés lors réfugié à son tour derrière le panneau de contrôle direct de la citadelle en attendant qu'une idée lui vienne. Par chance, l'ordre de dispersion qu'il avait donné afin de limiter les dégâts en cas de grenade. Les hommes à proximité avait dés lors put rouler sans encombrement et avait échapper à la mort. Gros problème, les types d'en face gagnaient du temps. Et c'était bien ce que J'ango avait besoin, de temps. Il fallait à tout prit les ralentir.
Plutôt que de lancer un assaut aveugle, ayant perdu deux jets-packs, et deux autres ayant été envoyés en éclairage, ce qui ne laissait qu'un duo de soldat volant, une force bien maigre d'interception, J'ango ordonna le renforcement pur et simple. Il leva la tête pour observer le terrain.

Leur pièce, une passerelle, et sur cette passerelle, les boucliers portatifs qui faisaient office de couverts à l'ennemi. Son regard se porta dés lors vers le haut. Un épais module vrombissant était placé là, au même titre que d'autres, sur d'autres branches parmi d'autres passerelles.
J'ango réclama un tir nourrit afin d'empêcher toute progression de l'ennemi. Un tir à l'aveugle, laissant juste les armes dépassées de l'abri. Trop dangereux de se montrer avec ces snipers. Mais les munitions manqueraient au bout d'un moment ou un autre...
" Que contrôle ces modules, au dessus de nos têtes ?" Hurla t-il dans sa radio pour se faire entendre malgré le fracas des tirs de clouage.
" Module de convertisseur d'énergie de ce niveau de la citadelle."
" Sont t-ils critiques pour l'endroit ?"
" L'installation est conçue pour qu'une panne soit facilement contrôlable. La perte d'un de ces modules n'enclencherait rien sinon une indication d'anomalie à cet endroit. Des veilleurs seraient sans doute dés lors appliqué à la tâche de réparation et..."
" Je crois que j'ai une idée..." Coupa sèchement J'ango à la recherche d'un plan de secours pour gagner du temps. 

Le Krogan observa longuement ce module. Cela pouvait aisément être ce qui sauverait son escouade. La passerelle était en soit assez fine, sans rambardes et seulement éclairée par des diodes. Peut-être que...
Il toisa du regard l'un des soldats lourds et décrocha l'une de ses grenades de sa ceinture. Il la fit rouler vers l'homme à couvert qui renvoya une interrogation.
" Avec moi, vous visez le module générateur, en haut ! Trois, deux, un..."
Le soldat se leva après avoir placé la grenade dans le lanceur de son arme, qui contenait autrefois une fumigène avant de le pointer vers le plafond. Un léger rot s'échappa quand la grenade inferno décolla, le tireur se remettant aussitôt à couvert alors qu'un impact de balle apparut juste à coté de lui. Le projectile éclata sur le module avant de le lécher de ses flammes. C'était tout ce qu'attendait J'ango, qui à son tour, se leva, braqua son arme et tira un épais projectile d'énergie surchauffée rougeâtre droit vers les flammes.
La grenade inferno, élément source, combinée avec le Carnage, élément détonateur, produisit une explosion spectaculaire qui déchira le métal dans un horrible bruit. Le module se détacha dans un fracas et se mit à pendre mollement, retenu par plusieurs énormes câbles qui cédèrent brusquement quand l'appareil fut confronté aux lois de la gravité. Le temps sembla ralentir. Les explosions de feu étaient capable de vaporiser sans laisser de trace n'importe quelle victime. Mais cela s'appliquait aussi pour le matériel.

Avec un bruit encore plus puissant que le précédent, qui avait déjà laissé un sifflement dans les oreilles, le grand convertisseur s'écrasa dans une tempête de métal lacéré sur la passerelle qui couina horriblement et souleva moult poussière. Les lumières de l'étage basculèrent au rouge et des voyant s'allumèrent.
Dés lors, le Krogan grinça des dents, palpant la poussière s'abaissant. Avec un peu de chance...

Avec un peu de chance, il venait de couper la passerelle en deux, détruisant le passage pour rejoindre la salle par les voies terrestres, un gain de temps précieux en plus d'avoir peut-être écrasé quelques adversaires en supplément. Dans le cas contraire... Il envisageait aussi de faire sauter la voûte du passage pour s'emmurer littérallement dans la pièce, quitte à passer quelques jours dedans... Mais si le plan initial avait fonctionné, cela suffirait. J'ango n'était pas sûr d'avoir des explosifs assez conséquents pour s'ensevelir ici.

La poussière retombait...
" Fumigènes ! Ne leur laissez pas le temps de réagir !" S'écria J'ango avant même de pouvoir observer si oui ou non son plan avait fonctionné.
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeJeu 20 Juin 2013, 17:46



L’ange destructeur

"...Le début de l’horreur..."


L’Humain m’expliqua que les parias tentaient de reprendre la Citadelle, comme je le pensais, et s’étaient montré beaucoup plus efficaces que prévu. Ce n’était pas dur à voir, vu comment la bataille faisait rage et les embuscades que faisaient les ennemis, il était certain que quelque chose clochait avec eux… Et puis il y avait cette race inconnue que j’avais croisée et affrontée plus tôt… Le soldat n’y avait pas fait référence, ce qui indiquait qu’il n’en savait pas plus que moi. Mais alors que je me faisais ces réflexions, une voix surpuissante raisonna dans l’air. Elle s’adressait aux Conciliens, disant qu’ils essayaient de se rendre maître d’une terre qui ne leur appartenait pas et qui les refusait, les invitant à subir le courroux des parias. Cette voix était plus qu’arrogante… Qui était-elle pour déterminer quelle terre appartenait à qui ? Une forme ailée survola le champ de bataille et le bombarda avec des ondes de choc biotique, tuant de nombreux résistants. L’Humain à mes côtés était terrifié, se reprit du mieux qu’il le put et me dit qu’il fallait rejoindre un certain Coats, un colonel de l’Alliance. Je l’aidai à se relever et lui dit :

- Vous avez peur de ça ? Ce n’est rien comparé aux Moissonneurs et en plus ce rigolo s’amuse à mettre en scène son apparition ! Certes, il est puissant, mais lorsqu’il sera cloué au sol, il fera moins le malin !

Je laissai ensuite le soldat mener la marche, il savait où se trouvait l’officier que je cherchais. La descente au niveau du sol se révéla longue et périlleuse à cause de la blessure de l’homme, mais nous finîmes par atteindre les rues, jonchées débris en tout genre. Nous fîmes du mieux que nous le pouvions pour rester cacher et éviter le champ de bataille, mais le destin sembla nous jouer des tours, car une femme atterrit littéralement à nos côtés, assez brutalement d’ailleurs. Mais ce n’était pas fini, un autre être s’écrasa juste devant nous ; il s’agissait de l’être qui survolait le champ de bataille quelques minutes plus tôt… Celui-ci se releva ; il était un peu sonné par la chute. La femme se retourna face à mon compagnon d’infortune, lui arracha son arme et le poussa devant l’adversaire, sûrement dans l’idée de l’utiliser comme appât. L’ennemi n’était pas stupide, il se jeta sur la femme, qui faisait feu sur elle. C’était probablement la scène la plus étrange que j’aie eu l’occasion de voir de ma vie entière. J’en restais pantois quelques secondes, regardant  les deux personnes s’affronter. La femme s’était enfoncer dans la ruelle que nous venions de quitter l’Humain et moi. Je m’approchai de lui et lui ordonna de fuir. Je n’étais pas son supérieur, mais cet ordre était le plus logique qui soit ; il n’était pas en état de se battre et n’avait plus d’arme. Il ne se fit pas prier et quitta la zone du mieux qu’il le put. Je me retournai vers les combattants et dégaina ma lame rétractable. Mon fort intérieur me hurlai de fuir, me disant que c’était la pire idée que j’aie eu, mais je n’étais pas en état de montrer rationnel.

Je sorti mon Carnifex et fit feu sur la créature avant que celle-ci ne portât un coup fatal à l’Humaine. Mon nouvel adversaire se retourna face à moi, je vidai mon chargeur et il se jeta sur moi. Par chance, j’eus le temps d’esquiver et me préparer à une autre attaque. Dans ce genre de situation, je ne regrettais pas d’être un Drell, notre vitesse était un réel avantage. Lorsqu’il me refit face, il ne se jeta pas sur moi, il avait compris qu’il ne m’aurait pas au jeu de la rapidité. Il me regarda, ou du moins ce fut l’impression que j’eus, ne pouvant voir son visage et me dit :

- C’est inutile de résister, vous êtes tous voué à la défaite.
- Entre deux personnes civilisées, il est préférable de se présenter avant tout chose, entre deux ennemis, c’est quelque chose qui se fait, répondis-je.

Il ne semblait pas ouvert à la discussion, car il engagea le combat et frappa plusieurs fois de son épée, que je parai non sans peine ; ses coups étaient lourds et puissants. Pour compenser mon manque de force, j’utilisai un peu de mes pouvoirs biotiques pour rendre mes bras plus fermes dans leur prise sur mon épée. Mais alors que mon agilité commençait à me donner l’avantage sur le combat, l’ennemi décida de ne plus jouer la carte du combat loyal et me propulsa contre un mur avec une explosion biotique. J’étais sonné par le choc et je regardai mon adversaire s’approcher. J’étais prêt à lui porter un coup fatal, il fallait juste qu’il soit plus proche… En effet, sa chute plus les coups que je lui avais porté avaient réduit à néant son bouclier, il était vulnérable à souhait ! En revanche, lors de ma chute, un débris s’était enfoncé dans ma combinaison, dans les mécaniques de mon bras gauche, rendant mon coude trop rigide pour bouger de manière efficace l’avant-bras. Ce n’était qu’un détail, je n’avais besoin que de mon bras droit. Mais alors qu’il s’approchait, je vis derrière lui un Turien et une Humaine s’approcher et le viser de leurs armes. Il dut suivre mon regard, car il se retourna. Je profitai de l’occasion pour sauter dans son dos et lui enfoncer la lame de mon sabre dans le dos. Malheureusement, mon coup n’avait pas été suffisamment précis, car mon arme s’enfonça dans son flanc gauche, sans toucher d’organes vitaux. D’un coup de tentacule, il m’envoya de nouveau en l’air, mais cette fois, je ne revins pas au combat et au lieu de cela, je m’éloignai rejoindre l’Humaine biotique, qui semblait reprendre ses esprits, mais était sévèrement blessée. Je lui administrai ce qu’il me restait de médigel puis extirpa l’éclat coincé dans mon augmentation cybernétique, rendant à nouveau mon bras mobile.



Feat. Mazel Krel Vas Orion [MJ], Krelek Aelos, Quintus Titus Septimus, J’ango Garnar, Gladius Nero & Cassandra Kaneway
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeJeu 20 Juin 2013, 21:25
Alors que nous cherchions à rejoindre le Drell qui avait contacté le Protocole peu auparavant, nous étions plongés, Zoya et moi, en plein milieu d’un affrontement intense entre les forces conciliennes et les parias qui avaient pris les armes pour se rebeller contre le conseil. La citadelle était devenue un vrai champ de bataille qui, d’années en années, voyait son état empirer depuis la grande guerre. Et ce nouvel affrontement n’était pas pour l’épargner non plus, tandis que les deux camps s’affrontait, ils ne se retenaient pas pour détruire les alentours et endommager encore plus l’état de ce qui fut le siège de l’espace concilien quelques années au paravent.

La mission que nous avaient confié nos supérieurs consistait à rejoindre un potentiel allié qui avait contacté le Protocole Gris, mais sa position étant à l’opposé du champ de bataille, nous devions le traverser pour le rejoindre. Ayant choisi une zone un peu plus calme, Zoya et moi tentions de traverser la zone tandis que les tirs passaient au-dessus de nous. Passant d’abris en abris, je m’assurais qu’aucun ennemi ne soit sur notre chemin tandis que, derrière moi, Zoya me suggérait les endroits les plus sûrs où nous pourrions nous abriter et nous faciliter la traversée. Par chance, les parias étaient suffisamment occupé pour ne pas nous prêter attention et les quelques rares qui pointaient leur arme vers nous se voyaient atteint d’un tir de fusil à pompe qui, suffisamment proche pour la plupart, les achevaient sur le coup et ne nous causaient pas plus de problèmes. Tandis que nous atteignons les deux tiers de la traversé, Zoya et moi nous abritâmes derrières un gros bloc de pierre qui nous offrait un abri suffisant pour que nous puissions nous y glisser à deux sans être en danger.

Ne détectant aucune présence ennemis, je pris mon impulsion pour rejoindre l’abri souvent mais je ne mis pas longtemps à me retrouver confronté à une grande créature qui volaient au-dessus de nous, lançant des ondes de choc en dessous de lui tandis qu’il survolait le champ de bataille. Le voyant se diriger vers nous et comprenant vite que si nous ne bougions pas, nous étions mort, je me retournai rapidement pour faire face à Zoya, celle-ci venait de sortir de son couvert et n’avaient pas encore fait attention au monstre qui se dirigeait vers nous.

Aussi tôt m’étais-je retourné que je pris l’impulsion dans la direction de la jeune femme et fonçai vers elle. Si nous restions ainsi au milieu du passage, nous aurions toutes les chances de nous faire repérer par la créature qui fendait le ciel et il valait mieux nous mettre à couvert. Trop éloigné des zones les plus sûr des deux côté du champ de bataille, ce gros bloc de pierre était de loin ce qu’il nous restait de plus sûr sur le chemin. Plongeant vers Zoya pour l’interrompre et la mettre en sureté derrière l’abri de fortune le plus rapidement possible, je la plaquai au sol derrière le rocher afin que la créature ne puisse pas nous voir, faisant mon possible pour que le choc ne soit pas trop violent pour elle en essayant de ne pas lui tomber dessus, mon poids étant largement supérieur au sien.

- Attention, ne bougez pas d’ici. On a une sale bête qui survole le champ de bataille et si on bouge de là on est mort … On a plus qu’à espérer qu’il ne nous voit pas ici. Dis-je alors que je me relevais et me callais contre le mur et tendant la main pour aider Zoya à se relever.

C’est alors que, passant au-dessus de nous, je vis la créature percuté d’une attaque biotique et dévier de sa trajectoire qui alla s’écraser contre un mur non loin de nous. Si j’en croyais mon omnitech, c’était non loin d’où se situait le Drell que nous recherchions. Me préparant à rejoindre la zone, je repérais le chemin le plus court. La créature avait frappé fort et une bonne part des combattants avait été touché par ses attaques ou était sonné, et chacun tentait de reprendre ses forces après le passage de l’imposante créature.

- Allons-y, c’est le moment pour nous d’y aller tandis que ça se calme ! Aller !

Sur ces mots, je fonçais vers la zone où c’était écrasé la créature, jetant un coup d’œil derrière moi pour vérifier que Zoya me suivait bien tandis que je finissais de traverser le champ de bataille. Nous nous enfonçâmes dans une ruelle, profitant du calme pour recharger mon arme et vérifier que tout était bon.

- Ca va aller ? Bon, je sais que ce n’est pas la meilleure des nouvelles, mais je crois qu’on va devoir se farcir cette créature, elle se situe juste à côté du Drell qu’on doit contacter et nul doute que les deux risquent d’engager le combat s’ils sont confronté l’un à l’autre …

Embranchant sur une autre ruelle, nous arrivâmes sur le lieu où c’était écraser la créature tandis que, comme je le pensais, le Drell affrontait la créature volante que nous avions aperçut plus tôt.

- Tiens-toi prête, faut qu’on s’occupe de cette créature et je risque d’avoir besoin de ton aide. Dès que tu peux, ouvre le feu sur lui, je vais tacher d’attirer son attention sur moi.

Fonçant vers la créature, je croisai le regard du Drell juste avant que celui-ci n’enfonce son sabre dans le flanc de la créature. Arrivé sur la zone, je m’empressai de me séparer de Zoya en faisant quelques pas vers la droite avant d’ouvrir le feu tandis que le Drell s’éloignait à peine de la créature. Utilisant toute la puissance de mon fusil à pompe, je décrochais plusieurs coup à quelques petits mètres de lui, les balles venant s’enfoncer dans le haut de son torse et l’une le touchant directement à la tête tandis que la créature essayait tant bien que mal de me faire face et de me tirer dessus alors qu’elle recevait bon nombres de balles venant de mon arme …
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeVen 21 Juin 2013, 20:52




    L'ange Destructeur.

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Lorsqu’enfin nous arrêtions notre course, je me rendis compte de la douleur au creux des poumons, cette sensation de brûlure, je sentais mon cœur cogner dans ma poitrine et mes tempes. J’avais peur, le nier était inutile, nous profitions de cette pause pour recharger nos armes, vérifier que tout allait bien. Je n’avais pas spécialement utilisé l’arme qu’il m’avait donnée, les deux seuls coups que j’avais dû tirer n’étaient en rien destiner à tuer. J’étais un médecin avant tout. A l’abri, je me rendais pleinement compte de l’état actuel de la Citadelle, cela s’était empirer depuis la dernière fois que j’y avais mis les pieds et déjà à cette période elle n’avait rien de la Citadelle que certain avait pu connaître. Je n’avais pas eu cette chance, la seule chose que je savais d’elle c’était ce qu’on pouvait lire à son sujet ou ce que ma famille pouvait m’en dire.
Il me fit un signe de tête, prenant une impulsion pour pouvoir rejoindre le second coin couvert. Je patientais, lorsqu’il arriva enfin sur place, un dernier coup d’œil sur le champ de bataille avant de m’élancer à mon tour. Je n’eus pas vraiment le temps de comprendre exactement ce qui se passait, en un rien de temps, ma course fut brutalement interrompu, mon dos se retrouvant à terre, et le visage du Spectre au-dessus de moi. Mon souffle s’était couper par la surprise et le choc, une douleur m’électrisait légèrement le dos. Respirer était plus compliqué, le poids du Turien, même si il s’efforçait de m’en protéger, me laissait pas le loisir d’inspirer convenablement. Mon regard croisa le sien, le questionnant, à ces mots, c’est plutôt vers le ciel que je tournais mon attention. Cherchant la "sale bête" dont il parlait. Et c’est là que je vis cette chose…Difficile de décrire, ma culture populaire l’aurait clairement qualifié  d’ange mais c’était une créature mythologique, loin de la réalité, la surprise et l’inquiétude tirait mes traits alors que je me dégageais enfin de l’emprise du Spectre. Reprenant notre position initiale derrière ce couvert.

Nous profitions alors du chaos que cette chose avait mis sur le champ de bataille pour rejoindre une ruelle. Gardant un œil sur cette chose, les paroles de Quintus m’interpellaient cependant, il était sérieusement en train de me dire qu’il fallait s’attaquer à cette chose ? Un ennemi inconnu, dans tous les sens du terme ? Et avant même que je ne puisse protester ou lui faire clairement comprendre qu’il s’agissait tout bonnement d’un suicide, celui-ci s’était déjà lancer dans la bataille, arme au poing, je profitais alors de l’activité du Spectre pour viser la créature. Je n’avais rien d’un tireur d’élite, mon esprit essayait d’analyser cette chose, d’en comprendre son origine, et je me perdais littéralement dans mes calculs, mes théories, en cet instant j’étais clairement une cible rêvé et la seule chose qui me sauvais était ma discrétion à cause de mon inactivité. J’ai commencé à tirer, ignorant si je touchais ma cible ou non, l’unique chose que je tentais de contrôler était le fait de ne pas toucher Quintus. Mais je le savais, je prenais trop de temps pour viser, trop de temps à réfléchir, c’était loin d’être mon élément.


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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeSam 22 Juin 2013, 00:35
Un embarras n'est-ce pas ... Alors que ces mercenaires gisaient morts sur le sol de cette zone commerciale abandonnée, je gisais presque à côté d'eux en cherchant le moyen de calmer cette importante et navrante douleur qui s'était emparé de mon épaule, manipulable (difficilement) mais extrêmement douloureuse. Mon esprit obsédé, naturellement, par cette douleur, avait un mal fou à trouver une solution ; quand ce fut mes yeux qui la trouvèrent. Non loin se trouvait un bâtiment qui avait attiré auparavant ma curiosité, celui de la fondation de Sirta. Providence ? Je m'en moquait complètement. Ce qui m'importait était de pouvoir repartir aux meilleurs conditions pour achever ma mission (abandonner ? bonne blague tiens). J'avançai, en mettant beaucoup d'efforts, vers la boutique, puis vers une sorte de remise. Je voyais alors une dose légère de medi-gel, dont je m'emparai sans attendre. Je l'administrai aussi vite que possible : je ne sentais alors plus trop de douleur dans ma plaie. Mais sans se leurrer, mon épaule n'était pas du tout plus amovible que tout à l'heure. Je repris une pause, mais cette fois pour m'arranger et trouver un moyen de tenir le sniper correctement. Une chose qui n'était pas perdue : j'avais trouvé une combine pour installer une sorte de trépied afin d'améliorer la précision en ne la faisant pas dépendre des bras. Je tins donc une méthode pour terminer ma mission en gardant une certaine précision. Et avec, je partis pour achever mon devoir.

Je continuai ma route, en ne me servant pas de données de localisation puisque qu'un seul (mais grand) chemin me permettait d'avancer. Il s'avérait plus tard qu'il évoluait en une très grande allée avec plusieurs étages, et des décorations, des panneaux à spots publicitaires (évidemment hors d'usage depuis), ainsi qu'un plafond en verre. L'endroit était parfaitement vide de présence à mon entrée, donc j'évoluai sans crainte. Cependant, au bout d'une vingtaine de mètres, je sentis un frisson. Un frisson comme celui d'un instinct. Plus encore, de survie. Ce frisson me mit donc sur mes gardes, par automatisme. Mais alors que je ne trouvai pas, une idée me traversa la tête. Soudain je décidai de rester immobile quelques secondes. Puis j'entrepris une roulade ; et non sans surprise en fait, une balle de sniper a failli me transpercer le crâne. J'étais donc, depuis le début de l'allée, suivi par un tireur d'élite. Et pas le genre de sniper qui tire uniquement par réflexe, bêtement et inutilement : ce genre-là qui ressemble aux assassins, qui ne loupent leurs cibles que par jeu du destin, qui sont aussi terrifiants que la précision dont ils font preuve. Là, la situation m'inquiétait réellement. L'assassin n'était certainement pas là par hasard, pour piller le premier venant : ça ne pouvait être qu'une réaction aux pertes du côté du groupuscule d'hommes de mains. Il n'y avait alors plus de tergiversations à faire sur le sujet, une organisation riche et puissante était derrière ces pillards, et voulait quelque chose d'eux. Ma mission prit une drôle d'envergure à ce moment.

Mais le véritable ennui était, surtout, avant de chercher d'éventuelles informations, de survivre, occasionnellement. Cette tâche allait, dans ces circonstances, être légèrement périlleuse. Cela n'empêche néanmoins pas d'essayer et bien sûr de réussir. je pris le temps d'élaborer mon plan d'action, parce que lui, il en avait un, et il n'était pas bâclé à l'évidence. Première étape : repérer sa position. Et là, on démarre déjà désavantagé, car qui surveille l'autre ? J'avais mon idée ... J'activai à l'instant mon camouflage tactique et je me levai, pour essayer simplement de le voir. Mais l'assassin a failli y voir la fin du contrat : j'avais négligé qu'il pouvait possédé un détecteur thermique. Heureusement, mon camouflage diffusait un peu de chaleur et brouillait sa vision, sans quoi il aurait instantanément fait mouche. Mais ce qu'il ne savait savait pas, c'est que ce détail imprévu me permettait de prendre quelques temps le dessus. J'aperçus le tir venant d'une rambarde d'un balcon, dont l'entrée n'était pas loin. Je pris une grenade (subtilisée à un cadavre du dernier groupe), et je la jeta délibérément sur le haut de la rambarde. L'assassin n'était pas touché (il en fallait certainement plus pour y parvenir), mais puisqu'il voyait soit par vue simple soit par thermique, il était aveuglé par la fumée engendrée. J'en profitai pour commencer à monter. Imaginant qu'il envisagerai cette approche, je restai sur mes gardes. Et arrivé à son niveau, alors qu'il avait sorti un pistolet lourd pour tenter de m'avoir, j'eus sorti le mien, et en me jetant désespérément sur le côté pour esquiver, et je tirais en même temps ; et, chance pure, je touchai sa jambe, sa cuisse pour être précis. Se sachant pris de court, il sauta de la rambarde (courageusement ...). Je l'aurais bien suivi si mon épaule n'était pas complètement souffrante, si donc je n'étais pas presque à l'agonie. Mais Je savais, avec soulagement, que je l'avais éloigné pour un moment.
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeLun 24 Juin 2013, 00:15

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L'assaut brutal de l'humaine tira Vélusion de ses pensées et le fit chuter, sa barrière biotique encaissa l'essentiel du choc mais il n'en restait pas moins que cette attaque avait souligné un point important : il manquait de vigilance.
Alors qu'il se relevait il vit un humain lui être jeté au visage, trois de ses tentacules le perforèrent malgré sa tentative de fuite avant de le jeter négligemment, sans pour autant trouver trace de celle qu'il l'avait attaquée. Du moins pour un temps.

Elle semblait mal en point et les efforts qu'elle avait déployés pour le faire chuter se faisaient douloureusement sentir ; d'ici peu sa vie serait prise. Un drell s'interposa pour lui faire face et protéger cette existence, bel effort. Vélusion s'autorisa quelques passes d'armes pour jauger son adversaire, il pouvait au moins lui accorder ce répit, mais l'absence de réelle menace le poussa à chercher la mise à mort.

Encore une fois le ballet mortel de son épée fut stoppé par une intervention inopinée, turien et humaine, encore. Ses sourcils se froncèrent de contrariété alors qu'une envie de rire naissait au fond de lui. Il sentit la douleur d'une lame dans son flanc, sa barrière l'avait visiblement lâchée et le drell en avait profité. Qu'importe ! Il se débarrassa de l'importun d'une frappe réflexe de tentacule. Il perdait du temps ; l'heure était venue de transformer un autre remède en poison.
Il saisit un objet à sa ceinture : une sphère bleutée parsemée de quelques diodes blanches ; et la pressa en deux endroits précis. Un signal fut transmis.

Aussitôt les êtres vivants à plusieurs mètres autour de lui portèrent les mains à leur crâne, terrassés par une terrible douleur. Le syndrome Hyogos avait démontré que certaines impulsions électriques pouvaient provoquer des dommages terribles au système nerveux et lui avait fallu des mois pour trouver une fréquence qui puisse toucher autant d'espèce à la fois tout en mettant au point la contremesure pour ses hommes. Les effets n'étaient pas graves mais la douleur était un handicap terrible.

" Navré de ne pas vous consacrer plus d'attention mais tant que je n'ai pas joué mon rôle je ne peux me permettre de perdre d'avantage de temps. "

Profitant de la distraction de ses adversaires il fléchit les genoux pour finalement se propulser dans les airs et s'éloigner en quelques battements d'ailes. Laissant l'effet se dissiper avec la distance. Il avisa rapidement sa nouvelle cible : le centre de coordination de l'alliance ; ici se transmettait les ordres, les informations, le déroulement des choses...
Ces membres de Protocole Gris avec le étrange appareillage avait limité l'intérêt de la suppression d'un pareil lieu... pour un temps. Il ne fallut que quelques instants pour que Vélusion ne s'en empare et ne connecte son artefact au réseau de communication, communiquant ainsi son effet, légèrement atténué à l'ensemble des soldats conciliens présents sur la station par l'intermédiaire de leurs omnitechs. Ses objets étaient sans aucun doute utiles mais ils se révélaient si souvent source de faiblesse.

" Et cette fois vos petits gadgets ne vous sauverons pas. Voyons ce que votre armée peut faire dans ces circonstances. "

Il n'était pas idiot, l'ennemi ne tarderait pas à venir le chercher, mais le dispositif n'était pas si simple à détruire et lui à vaincre. Usant d'une solide dose de médigel il régénéra son corps et attendit l'approche des suivants.




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La prise d'initiative de Cassandra s'était révélée en partie payante mais Malaser aurait souhaité qu'elle prenne la peine de se coordonner avec le reste de l'escouade, ne serait-ce que pour que cette chute se révèle une véritable occasion. En dépit de leurs efforts pour rejoindre la zone à temps les agents de Protocole Gris ne parvinrent pas à rejoindre l'ennemi avant qu'il ne s'envole ; la bonne nouvelle était la survie des agents présents dans la zone.

" On continue ! Tant que cet enfoiré respire cette bataille ne peut être gagnée ! "

L'escouade se remit en route sous les injonctions de Ferak qui motivait les troupes à grand coup de menaces, de comparaisons humiliantes et de jurons bien sentis.
Ils furent stoppés en pleine avancée par la manœuvre de Vélusion.

" -Merde ! Grite qu'est-ce qui se passe ?
-De quoi tu parles ? Ah ! Un intrus s'amuse à utiliser le réseau de communication pour saturer vos systèmes nerveux ; estimez-vous heureux car quoi qu'il puisse utiliser je pense qu'il y avait moyen de faire bien pire.
-Je ne te demande pas ton jugement mais comment on annule cette merde qui nous vrille le crâne !
-Il faut que j'intervienne manuellement, si vous pouviez m'escortez...
-Pourquoi en personne ?
-Parce que quitte à ce que je sois votre dernier espoir il vaudrait mieux que j'utilise mon fusible plutôt que de voir le réseau corrompu par une présence étrangère ! J'ai failli y passer la dernière fois. "

Malaser fronça les sourcils, tentant de faire fi de la douleur ; Grite prenait vraiment cette histoire à cœur pour prendre de pareils risques. Le turien fit reprendre la route à sa troupe mais ce l'avancée se révéla laborieuse, réflexes, capacités de visées et de réflexions et de concentration se révélaient diminuée. Les combats sur le trajet coûtèrent la vie à trois membres de l'escouade, n'en laissant plus que vingt pour assurer le reste du travail, ce qui vu la carrure du responsable supposé ne serait pas aisé.

Ils finirent par arriver à proximité du lieu. En cherchant des yeux les agents dispersés, prévenus et donc majoritairement en route, Malaser aperçut finalement la silhouette familière du colonel Greyten Coats. Il n'était visiblement pas affecté par le stratagème ennemi, ce qui ne surprit pas spécialement le turien, mais une légère appréhension était perceptible, même lui n'était pas très confiant.


" -Pas changé d'opinion ?
-Jamais. "



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La migraine ne frappa l'escouade cyber que peu avant que l'explosion ne se produise ; Sheresh sentit à peine la douleur car son esprit venait de réaliser ce que l'ennemi avait tenté.

" Et merde ! Dispersez-vous ! "

Ils furent quatre à succomber à la distraction du stratagème de Vélusion, périssant ainsi sous la masse de métal qui s'écroula sur eux. La passerelle ne résista pas à la soudaine pression et une partie de la structure céda sous le poids qui venait de chuter. La secousse engendrée fit basculer trois agents. L'un ne put se rattraper au bord, le deuxième y parvint avant d'être secouru et le troisième...

" Tiens bon ! "

Rel Véris observait le vide situé sous ses pieds avec une peur panique, la mort l'avait frôlée de très près encore une fois. Sans la réactivité biotique de son mentor il aurait connu le même sort que leur collègue. Sheresh le propulsa du côté extérieur de la passerelle, lui permettant de reprendre ses esprits.
Le quarien réalisa alors que le turien n'avait plus que quatre agents pour le soutenir de son côté de la structure.

" -Tirs de suppression ! Donnez tout ce que vous avez !
-Reste professionnel Rel ! Concentre toi sur l'objectif ! "

Le quarien réprima une envie de hurler, quel était l'objectif finalement ? L'emporter ou survivre ? Son esprit logique avait cependant repris le dessus et il expédia de suite deux drones pour venir en aide à son mentor.

Ce dernier avait immédiatement déplacé les débris restants pour offrir à ses hommes une protection contre les tirs ennemis avant de s'accroupir derrière. Il décrocha une ceinture de grenade accrochée à son armure et l'activa d'un geste rapide. Il la fit tournoyer avant de la lancer en direction de ses adversaires, vu le nombre d'alliés à proximité les dégâts collatéraux étaient peu probables.

Les explosions ne furent pas aussi spectaculaires mais leur effet n'en fut pas moins dévastateur. D'importantes quantités d'acide avaient ainsi été projetées dans la zone tenue par l'ennemi, provoquant ainsi quantité de hurlement de douleur ; c'était douloureux et peu précis mais il n'y avait pas le temps de faire dans la dentelle.

Le turien se jeta dans la mêlée, profitant de la diversion, et atteignit l'un des soldats ennemis. Ce dernier tenta de lui tirer dessus mais Sheresh avait anticipé le mouvement du fusil et se décala à temps avant de l'exécuter d'une balle à bout portant. Il propulsa le second par-dessus la rambarde avant de se remettre à couvert. Il avait profité d'un instant de calme pour abattre deux tireurs éloignés du groupe mais avec un krogan dans le tas mieux valait ne pas prendre trop de risques.

L'appui longue distance existait encore, restait à survivre jusqu'à ce qu'il fasse le ménage.



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L'instinct. Combien de fois cette simple donnée, non scientifique, était-elle venue perturber ses projets ? Trop souvent assurément mais l'expérience lui avait appris à passer outre ce genre de petits ennuis.
Sa cible réagissait bien mais se focalisait trop sur son besoin d'informations, ne réfléchissait pas assez. Un expert aurait deviné la trajectoire de la balle en observant la forme de l'impact et l'aurait couplé avec la configuration des lieux ; mais peut-être était-ce là une simple déformation professionnelle. Il usa d'un camouflage optique pour localiser le bael yun et d'une fumigène pour l'approcher ; choix dangereux et coûteux en effet de surprise potentiel mais soit.

La grenade ne le gêna pas, moins encore que l'assaut contre le leurre qui poussa le turien à croire la victoire temporairement acquise. Effet de surprise récupéré, garde baissée et angle d'approche très valable ; excellente configuration.
Le bael yun revêtit l'apparence physique de son adversaire, effet simple mais toujours déstabilisant, avant qu'une lame ne jaillisse de son avant bras. Attaque à courte distance peu assurée d'un coup mortel mais une morsure... liquide cryogénisant... si survie potentiel de combat réduit drastiquement. L'attaquant se fendit.

L'autre esquiva au dernier moment. Mouvement parasite ou déplacement d'air traître ? Difficile de se prononcer maintenant, il fallait enchaîner. Quelques frappes supplémentaires pour tenter de profiter du reste d'avantage mais en vain. De son autre avant bras jaillit le canon d'une arme légère. Pistolet et lame, ballet mortel pour corps mortel. Pas question de survivants.


En dépit de la fureur des combats, la Citadelle avait commencé sa course, désormais aussi repliée que son état lui permettait elle s'approchait du relais de Charon, l'activant de par sa présence ; prenant ainsi le chemin inverse d'il y a dix ans.

La gigantesque station quitta le système solaire.

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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeLun 24 Juin 2013, 08:30
L'Ange Destructeur
Une rage incommensurable monta en nous alors que la douleur produite par la sphère de Vélusion s'infiltrait dans notre cerveau. Nous accumulâmes de l'énergie biotique dans notre main gauche. Nous projetâmes cette énergie là où Vélusion aurait dû se tenir tout en sortant de notre cachette, mais il avait déjà pris son envol. Notre attaque ne toucha que du sol. Nous étions furieuse. La douleur diminuait, mais notre fureur augmentait. De quel droit cette proie osait-elle s'échapper!

Nous marchâmes rapidement pour trouver un point plus en hauteur, pour voir où était notre proie, poussant tout ceux qui aurait été sur notre chemin. C'est alors que la douleur revint. Le signal provenait de notre Omni-tool et notre visière nous indiquait que la signal était transmis grâce à notre propre réseau de communication. Alors que nous reportâmes notre attention sur notre chemin, nous crûment apercevoir quelque chose du coin de l'oeil, à l'intérieur de notre visière. Nous haletâmes notre marche pendant un instant, oubliant la douleur l'espace d'une seconde. Que venions nous de voir?

La visière était un outil efficace, plus pour Elle que pour moi par contre. Lorsque nous étions en mission, nous pouvions accéder à l'ordinateur à bord de notre navette. De là, nous obtenions les prédictions qu'Elle avait fait et nous pouvions mettre en marche des routines et des programmes pré-fabriqué en clignant des yeux, littéralement. Personnellement, nous n'avions que peu d'utilité pour cette appareil, à part qu'il nous relayais souvent la position de notre proie. Mais cette sensation d'avoir vu quelque chose d'étrange restait avec nous. Cette image, peu importe ce qu'elle fût, était apparu pendant si peu de temps que nous n'étions pas sûre de l'avoir vu ou de l'avoir imaginer.

La douleur qui se promenait dans notre crane nous ramena à la réalité et notre désir de tuer reprit le contrôle de notre être. La visière eut tôt fait de nous relayé l'information que les agents du Protocole se dirigeait vers le centre de coordination de l'Alliance, là où se trouvait Vélusion. Notre sourire nous revint, mais nous étions toujours furieuse. Nous retournâmes vers les autres qui nous avaient «aidé» contre Vélusion, plus spécifiquement en direction de notre «vieille ami», Monsieur le Turien. Nous venions d'avoir une idée.

Tout sourire dehors et nos yeux brillant d'un éclat malsain, nous prîmes le Turien entre nos bras, ou plutôt dans notre bras puisque nous évitions de presser notre bras gauche contre lui. Nous le relâchâmes de notre étreinte pour nous adresser à lui.

Monsieur le Turien! Je suis contente de vous voir ici! Vous voulez tuer le Gros Oiseau Vélusion aussi, pas vraie? On va avoir besoins de votre vaisseau pour se rendre au centre de coordination. Vous voulez bien nous transporter?

Nous regardâmes autour de nous avec ce regard si faussement innocent qu'était le notre, le fixant sur le Drell qui nous avait donné du médi-gel un peu plus tôt. Nous nous approchâmes de lui, prenant son bras et l'attirant vers le Turien.

On va devoir aussi transporter Monsieur le Drell.

J'ango Garnar

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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeMar 25 Juin 2013, 19:08
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Quand la poussière s'était dissipée et que les braillements de l'ennemi avait retentit, J'ango avait intérieurement réprimer un cri de victoire. Tant mieux, son plan avait fonctionné. Mieux qu'il ne l'aurait pensé, la passerelle s'était écroulée et des pertes avaient été infligées chez l'ennemi. Plus que tout, il venait de couper une retraire pour un groupe et surtout, immobiliser l'autre. Et une escouade qui ne pouvait pas atteindre son objectif était une escouade neutralisée. Restait ces maudits snipers...
Évidemment, ils essayent de sauver leur peau et avait immédiatement déplacés les débris de manière à se protéger. J'ango devait éliminer ces cinq gêneurs, une fois cela fait, il pourrait ordonner un retrait dans la pièce, faute d'avoir un chemin praticable.
La force brute n'allait pas être utile pour l'instant, le Krogan synthétique allait devoir se montrer plus malin et plus tacticien que ses adversaires. Et vite, les ripostes venaient déjà. Le fait d'avoir sensiblement saborder le moral d'un ennemi était une bonne chose, mais cela l'incitait aussi à se venger. Les grenades d'acides arrosèrent allègrement quatre sentinelles qui étaient postée en couverture près de la porte. Si deux d'entre elles chutèrent et se tortillèrent au sol, une autre fut surtout touchée au jambe et s’effondra en arrière, tenant toujours son fusil dans ses mains, en position couchée mais l'arme braquée sur d'éventuelles cibles. Un autre se para le visage avec le poignet et recula un peu en poussant d'intenses grognements de douleurs et de reprendre une visée normale, la moitié de son casque avait fondue et la partie droite de son crâne brûlé était apparente. Son œil était devenu blanc laiteux, comme si il souriait, il n'avait guère de joue ou de lèvre sur cette portion. Comme une tête de mort ricanante. Il souffrait sans aucun doute, mais l'instinct de survie reprenait le dessus et il s'empressa de reculer, braquant toujours son arme.

Il fut alors qu'une silhouette se jeta sans peine dans le combat et assassina de manière assez aisée deux hommes supplémentaires. Ce qui permit à J'ango de se faire un rapide calcul. Il lui restait dix hommes capables de se battre, en comptant celui qui était au sol par l'acide. Ceci plus... Les deux éclaireurs jet-pack qu'il avait rapatrié et qui devaient être dans le coin, désormais... Il chuchota dans sa radio.
" Changement de plan, ne revenez pas vers nos positions, on a des snipers. Vous me les contournez et vous me les fumez ! Vous me ferez taire ce Quarien, par la suite." Pesta t-il.
Sans transition, il marqua immédiatement le turien qui avait mis un terme au combat de deux soldats de ses rangs sur son ATH et sur celui de ses alliés.
" Cible cruciale marquée : Officier ennemi !  Beugla t-il avant de sortir de sa couverture pour attraper un cadavre à propulseur de ses propres homme au sol et de s'en servir comme d'un bouclier.

Les éclaireurs avaient intérêts de réussir. Ces snipers clouaient J'ango et le reste de son escouade sur cette position.

J'ango comprit peu à peu qu'il avait saboter les plans de cette escouade ennemie qui avait maintenant des bonnes raisons de s'inquiéter. Si il réussissait, il ajouterait cela à ses meilleurs jours, vaincre deux escouades mieux équipées avec une seule force de frappe. Pas question de perdre cet avantage en étant plus doux qu'auparavant.
Le Krogan prit une respiration.
Plus de snipers... il ne lui fallait plus de snipers... Et cet officier devait tomber. Le stress et la frustration de J'ango de prendre telle ou telle décision sans savoir si cette dernière allait s'avérer payante le dérangea quelques peu. Il enclencha sa fortification. La donne changeait, l'heure du combat sonnait maintenant que les ordres de solutions alternative avait été distribué et que l'ennemi était tout prêt. Dans un sens, ils avaient déjà gagnés. La citadelle fuyait et le chemin était coupé. Maintenant, c'était une question de survie, et ceux qui étaient en face lancerait également tout pour survivre.
" Nous avons tous eu de la chance. La question est : Qui survivra aux conséquences ? " Mentionna t-il.

Il envoya son carnage droit sur le Turien et indiqua à Enaria de se préparer à attaquer en cas d'échec de l'attaque. J'ango se retourna immédiatement vers la voute, sortant son épée large, se retournant prestement afin d'abattre sa lourde lame droit sur le crâne d'un agent venu à la rescousse. L'épée ne s'arrêta que lorsqu'elle trouva le sol, séparant l'agent en deux portions parfaitement symétrique dans un nuage de sang et un gargouillis peu ragoûtant au son des viscères tombantes. Inutile de poursuivre, le Krogan rangea purement et simplement la lame pour reprendre immédiatement son GRAAL, prêt à parer une contre-attaque.

Il comptait maintenant sur les éclaireurs pour s'occuper des snipers et seulement à partir de ce moment là, il pourrait envisager une contre-offensive.
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Dernière édition par J'ango Garnar le Ven 28 Juin 2013, 14:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'ange destructeur   L'ange destructeur Icon_minitimeMar 25 Juin 2013, 21:11



L’ange destructeur

"...Le début de l’horreur..."


Le Turien fit une belle prestation, en faisant feu sur notre commun adversaire à plusieurs reprises avec son fusil à pompe. Les tirs auraient dû se montrer fatals, mais il n’en fut rien. La créature à tentacules sortit un dispositif de sa ceinture, une sphère bleuâtre qui, en s’activant, déclencha une certaine douleur à la tête et ce à toute les personnes autours de moi. Tous étaient déstabilisés au point de ne pas pouvoir empêcher le monstre de s’envoler encore une fois. Celui-ci avait d’ailleurs dit quelque chose avant de partir, mais, incapable de me concentrer, je ne pu comprendre ses paroles. La femme biotique à qui je venais d’administrer du Médigel se leva brusquement et tenta, avec un temps de retard, de stopper la course de notre ennemi… en vain. A mesure que la créature s’éloignait, la douleur de dissipait, nous permettant à tous de reprendre nos esprits. L’Humaine s’était entre-temps déplacé sur un point en hauteur, puis revint, s’adressant au Turien. Elle désigna notre adversaire du nom de Vélusion… Était-ce le nom qu’elle lui avait donné ou bien son véritable non ? Peu importait, cela n’indiquait qu’une chose : ces deux personnes avaient déjà fait face à la créature. Mais, à ma grande surprise, la femme s’adressa à moi, disant qu’il fallait également  me transporter, puis me pris dans ses bras. Elle était totalement imprévisible et probablement folle, mais elle était puissante. C’était le moment d’obtenir des réponses.

- Vous avez appelé cette chose Vélusion, dis-je. J’en déduis que vous avez déjà eu à faire avec elle ? De quoi s’agit-il exactement ? Je n’ai jamais rien vu de tel par le passé. Et appelez-moi Krelek, je préfère ça à «Monsieur le Drell».

Je regardai autours de moi, c’était le premier moment que j’eus pour admirer – si l’on peut dire ça – le Présidium. Je n’avais jamais eu l’occasion de venir sur la station par le passé. La découvrir en ruine et au cœur d’un conflit dont j’ignorais tout était assez troublant lorsque les récits que vous entendu glorifie le lieu comme étant une perle technologique et un havre de paix. Puis il y eu soudain une sorte de secousse, sans en être une véritablement. C’était cette fameuse sensation que l’on a lorsque l’on fait un saut cosmodésique. Certains ne s’y habituent jamais d’ailleurs ; j’avais vu bon nombre de personne vomir après cela, passer le mur de la lumière n’était pas la même chose que passer le mur du son. Mais nous étions sur la Citadelle, pas un vaisseau, cette sensation était totalement hors contexte et sans logique… Je voulu prendre contact avec mon Tiger-D42, mais mon Omni-Tech ne pu se connecter au cockpit. J’avais eu l’intention d’utiliser les scanners du vaisseau pour découvrir l’origine de la sensation, mais ne pouvant pas me connecter, cela n’indiquait qu’une chose : j’étais hors de la porté de mon chasseur. J’eus des frissons à cette pensée… Avions-nous réellement fait un saut cosmodésique ? Avions-nous réellement passé le relais Charon ? Mais où allions-nous dans ce cas ? Et pourquoi quitter le système Helios alors que la station était dans un état pitoyable et qu’il lui manquait deux bras, séparés du reste de la station pendant l’utilisation du Creuset ?

- Vous avez aussi senti ? demandai-je. Je crois que nous avons fait un bond cosmodésique… Même si cela paraît impensable… Pourtant je n’arrive pas à me connecter à la console de mon propre vaisseau ! Vous avez un plan B ?

Car il en faudrait bien un… Ayant quitté le système Helios et étant les-dieux-savent-où, nous les plans de chacun s’en trouvaient grandement troublés… Même si le but principal restait la mort de ce Vélusion, qui semblait être le leader des opérations ennemies…



Feat. Mazel Krel Vas Orion [MJ], Krelek Aelos, Quintus Titus Septimus, J’ango Garnar, Gladius Nero, John Armilis & Cassandra Kaneway
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L'ange destructeur

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