L'après-midi commençait doucement à montrer le bout de son nez sur Pietas, la nouvelle citadelle, un lieu calme depuis l'attaque des Moissonneurs. Du moins tout le monde ici font de leur mieux pour maintenir cet endroit calme et sans histoire dans tout les sens du terme. Les ambassades, désignant et représentant chaque espèces différents, sont la pour garder la paix... Une mission qui dure depuis la nuit des temps, même avant les Relais Cosmodésiques. C'est bien trop lent pour avoir le droit à une paix pour tous... Chacun sa manière pour l'obtenir, certains signe des papiers pour se mettre en accord, et d'autre préféraient faire coller le sang. En tout cas, la deuxième hypothèse ne se pratiquait pas sur Pietas, mais il ne faut pas perdre de vu qu'elle est pourtant bien existante.

D'une petite ruelle, à l'arrière de l'ambassade humaine ou jaillissait la fumée de vapeur chaude qui sortait des conduits d'aération, Myrdhal le mercenaire se montre. D'un pas lent il se dévoile lentement, sortant de cette fumée blanche pour faire parti anonymement des gens de la population. Sous sa cape de teinte crise il n'attire pas beaucoup le regard sur lui, et certains même cherche à ne pas le croiser du regard le prenant tout bonnement pour un sans-abri ou un mendiant. Il continu donc sa route en traversant la foule tel un chat qui se faufile souplement entre les hautes-herbes, un véritable fantôme si l'on compte la longe cape crise qu'il porte sur ses épaules.

Il était tant pour Myr de faire ce qu'il voulait faire depuis pas mal de temps déjà, il profite de sa petite marche pour se vider l'esprit et remettre ses idées au propre. Un voyage sur Rannoch s'imposait, travailler seul commençait sérieusement à lui créer des ennuis qui aller finir par le pousser à la mort...
Pendant qu'il marche il ne peut s'empêcher de mettre en valeur quelques vieux réflex de survit. Il regard discrètement autour de lui en prenant chaque détails minutieux. Le regarde que les autres personnes lui porte, les toits, les fenêtre...etc...
Il s'arrête tout les 200 mètres à contempler une vitrine ou à visiter les magasin pour s'assurer que personne ne le suit

pensées:

Le mercenaire arrive enfin proche de la zone ou était entreposé plusieurs vaisseaux. Dans un endroit totalement isolé et sombre comme la nuit, il prend place sur un banc et patiente quelque minutes, environ 5 ou 6, puis ouvre l'une des poche de sa combinaison pour en ressortir un petit paquet. Il défait l’emballage de celui-ci puis croque et le regarde. Apres l'avoir examiné de haut en large, il retire son masque en effectuant une petite manipulation spécial et croque dans son petit paquet. Une lumière au dessus de lui semblait être cassée car elle ne faisait que s'allumer ou s'éteindre de façon successive avec environ 3 à 2 seconde d'écart... Donc également un endroit véritablement peu fréquenté. Enfin un petit moment à lui, enfin il peut soulager le poids qu'il avait dans l'estomac en se rassasiant d'un peu de nouriture...

Sous le son désagréable d'une ampoule qui ne faisait que s'éteindre et se rallumer sans fin, faisant passer le coins de la pièce du jour aux ténèbres les plus noirs. Le mercenaire prend tranquillement son repas qui lui redonne un peu d'énergie pour attaquer la suite de la journée. Proche des quais, apparemment plutôt dans une zone qui n'avait pas été utilisée depuis des lustres, Myr se tenait en position assise presque affalé sur un banc. La poussière commençait à faire son nid douillé dans les recoins... Et de minuscules insectes se baladaient quelque fois à la recherche de nouriture... Des détails de la vie bien amusant à regarder trouve-t-il.

Des lors qu'il eu finit son casse croute de rien du-tout, il froisse le papier d'emballage avant de le ranger dans l'une de ses poches de sa combinaison. Pas très discret au niveau du bruit, mais de toute façon trop peu de monde s'aventure dans des endroit aussi vieux. On pourrait comparer cet endroit à une vieille voie de métro humaine inutilisé depuis des années. En un peu plus propre bien sûr, mais pour la Citadelle, c'est le genre de détail qui casse un mythe.
Situé entre les quais de 100 à 150 dans la partie impaire, un parking à vaisseau bien petit s'il en juge par le peu de distance qui sépare les portes des hangars l'une de l'autre. Ce ne sont pas des vaisseaux bien grands qui sont amarrés ici... Au moins pour un équipage d'une dizaine ou une vingtaine de personne.

Myrdhal se repositionne sur son banc, toujours sous une lumière clignotante. Les bras croisés la tête légèrement baissé, juste assez pour voir les pieds des gens qui passe au loin devant lui. Ses muscles se relâchent petit à petit et sa respiration devient un peu plus audible, même sous son masque. On pouvait constater un petit mouvement sous la cape grise, le haut de son ventre monter et redescendait de façon régulière et lente... L'homme encapuchonné devait surement faire une petite sieste.
Un instant de repos en attendant une solution pour continuer sa mission, un moment tranquille pour réfléchir et se remettre les idées en place... Et un long silence pour laisser les curieux s'approcher... La sensation de na pas être seul lui serrait un peu le coeur...

Myrdhal n'a pas quitté sa place, il reste la sans bouger. Si on ne le connait pas ou qu'on le remarque de loin, on peut affirmer qu'il s'agit la d'une statue ou d'un cadavre. Mais à le voir froisser le papier d'emballage de son dernier repas montre bien qu'il est en vie. Il rabaisse son casque qu'il avait ouvert pour pouvoir manger son petit gâteau et le voila encore une fois immobile comme à son habitude. Même en sachant que derrière cette armure et cette cape crise il se trouve être un simple humain, sa façon si calme de se mouvoir ne le place pas vraiment dans cette catégorie...

Sa tête se redresse un peu car son attention fut portée par des parole et la sensation de se faire observer. Ses veilles habitudes lors de ses nombreux conflits face à des tireur d'élite lui permet d'affirmer sûrement sans se tromper qu'une personne pose le regard sur lui avec insistance. Mais la ou il à fait une erreur, c'est qu'il a lui aussi levé la tête pour observer cette fameuse personne qui se trouve être une Assari.

- Vous ne profitez pas de vos quartiers libres ?
- Sherry souhaiter en profiter avec nous trois.
- Ah, Sherry. Bon je termine ça et on y va.

Oui c'était bien une Assari... Il y a également une autre Assari et une humaine se dit-il.

pensées:

Une fois qu'elles eurent toutes les trois fini de réapprovisionner leur vaisseau, les voila reparti. La fameuse Assari qui l'avait remarqué auparavant le regarde encore avec insistance. Cette fois elle semble presque troublée que le mercenaire en combinaison soit rester la aussi longtemps. Pas de doute elle va se méfier à présent. Mais elle ne s'arrête pas lui adresser la parole, non, elle continu sa route avec ses deux coéquipières et le vaisseau sans surveillance pendant presque plus d'une heure déjà.

Il n'a pas fallut longtemps à Myrdhal pour se laisser prendre dans les bras de Morphée. Lentement sa tête se baisse et le voila déjà parti au pays des rêves, loin de tout bruit et autres soucis... ...
Son sommeil fut troublé au bout que quelques minutes, un son de grincement désagréable résonne sans arrêt et finit par réveiller le mercenaire qui dormait tranquillement. Quand il ouvrit les yeux, il remarque qu'un petit groupe de trois personnes se trouvent devant le quai où est installer le vaisseau de l'Assari. Il s'agit cette fois ci de trois hommes, deux se tiennent droit dos à la porte du quai et le dernier est accroupi en train de tenter d'ouvrir la porte par effraction. Ils essayent de pénétrer à bord du vaisseau. Après avoir bien analysé la situation, Myrdhal se lève doucement pour ne pas attirer l'attention sur lui et se dirige d'un pas lent en direction de ces trois brigands. Sa main empoigne son arme de poing et la serre, il est maintenant prêt à dégainer en quelques dixièmes de seconde...
Les deux regardaient ailleurs, la discrètion du mercenaire porte encore ses fruits car ils ne l'ont même pas vu approché. Il faut dire qu'il ne leurs étaient pas arrive sous le nez non plus, il avait pris soin de faire un petit détour pour passer sur leurs cotés.

- On a oublié ses clées...?!

Leux deux mercenaires se retournent brusquement et sortent chacun une arme blanche sous la surprise. Il la pointe vers le mercenaire pour lui faire renoncer d'avancer plus proche qu'il ne l'est déjà tandis que l'autre continue de forcer la serrure de la porte avec son OmniTech...

- Qu'es ce que tu fiches ici ?! Passe ton chemin et du balais !

Par chance ils ne possédaient pas d'arme à feu, en tout cas c'est ce qu'on remarque à première vu, le mercenaire a donc un avantage certain sur ce petit groupe de voleurs. Il décide de marcher au bluff pour les faire renoncer à leur activité...

- Je regrette, mais c'est mon vaisseau que vous êtes en train de voler en ce moment !

Les deux homme qui comptaient voler le vaisseau de l'Asari ne semblait pas le moins du monde impressionnés par le mercenaire. Même en sachant qu'ils se trouvaient face au propriétaire du vaisseau, il continuaient à lui tenir tête de manière agressive. L'un d'entre eux s'avance de lui et prend la parole d'un air malin et supérieur.

- Ah c'est donc ton vaisseau ! Bien tu va devoir t'en trouver un autre...!

L'autre voleur qui était plus occupé de l'ouverture de la porte, n'avait pas encore adressé la parole au mercenaire. Une petite lumière rouge clignotait sur la porte du hangar n° 121, celle qui appartenait à l'Asari de tout à l'heure. Si c'est une bombe qu'il ont placé, il font preuve d'un grand manque de professionnalisme... Sinon il s'agit la d'un émetteur.

L'un deux s'approche de Myrdhal pour tenter de la frapper avec son arme de corps à corps. Le reflex du mercenaire lui fit faire un pas rapide de coté et fit dégainer son arme en la plaquant sur la tempe du voleur qui vient de l'agresser. Le briguant ne bouge plus tout comme ses deux camarades qui ne veulent pas que la situation s'envenime et tourne au désastre.

- "Il s'agit de mon vaisseau..." Ceci est une phrase simple... voulez-vous de l'aide pour la comprendre ?