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 Une simple mission de routine... ou pas. [+18]

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MessageSujet: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeVen 14 Déc 2012, 22:37
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Selena K. Riddle
ƒeat Xantios Las


[RP Violent / Sexualité]
Terra Nova, 2194.

Selena se remémorait les consignes et ordres pendant l'approche du vaisseau sur Terra Nova : nettoyer Terra Nova, une des nombreuses planètes à avoir fortement souffert, d'un gang appelé Extremus. Les consignes complémentaires étaient simples : aider les civils autant que possible, ne pas abandonner d'hommes sur le terrain, ne pas provoquer de dégâts collatéraux... Bref les ordres plus ou moins communs et habituels en cette époque. Pour cette mission, Selena commandait quinze soldats. Tous de bons soldats, plus ou moins expérimentés. Mais aucun n'avait l'expérience et le caractère de Selena pour mener à bien cette mission et c'était la raison pour laquelle elle avait été désignée pour diriger cette escouade. Ce qui ne lui avait pas spécialement plu et lui donnait l'impression d'avoir servi de béquille de secours, elle qui était Major depuis quelques années déjà, le grade le plus élevé des sous officiers en récompense à ses services durant la Grande Guerre.

Le pilote entama l'approche finale et le vaisseau se posa finalement. Selena regarda son commando s'équiper et les encouragea :

« Bon, vous connaissez tous les ordres. Aujourd'hui on va aller se farcir du gang. Préparez vos brochettes pour le barbecue, je fais chauffer le feu. » disait-elle pour leur remonter le moral. Elle n'était pas spécialement expansive envers ses hommes et les personnes qu'elle fréquentait, sauf de rares exceptions, mais elle savait comment motiver les hommes - et femmes soit dit en passant - sous son commandement. Et pour leur inspirer confiance, rien de mieux que montrer qu'elle savait parfaitement ce qu'elle faisait et qu'elle en connaissait probablement plus que le petit génie du groupe histoire de les rassurer qu'une femme puisse les diriger - même si, dieu soit loué, le sexisme n'est plus ce qu'il était et a bien baissé, il reste encore des sceptiques et des réticents - aussi bien qu'un homme et qu'elle soit adaptée à la situation. Sauf que cette fois-ci, le groupe semblait avoir accepté la présence et le commandement de Selena sans gêne, ce qui l'encouragea à se montrer plus proche d'eux qu'elle ne l'aurait fait avec un groupe lambda. Parce que quand on dirige, il faut savoir des fois s'éloigner de sa personnalité pour prendre les bonnes décisions, ou au contraire s'en rapprocher.

Elle prit son paquetage et releva le Premier-Maître, le sous-officier juste au dessous de son grade, avant de diriger la section vers la sortie du vaisseau. Ils rejoignirent la sortie du spatioport et se séparèrent en deux groupes : 8 dans le premier Mako, 8 dans le second Mako - Makos qui étaient arrivés récemment sur Féros pour cette mission - afin de se rendre au poste de l'Alliance le plus proche, où Selena voulait avoir une petite discussion avec eux. Elle prit le premier Mako et ordonna au second de ne pas les suivre jusqu'au poste mais plutôt de se renseigner à droite à gauche en ville sur le gang, pendant qu'elle et les 7 hommes qu'elle avait dans le Mako iraient se renseigner au maître des lieux du coin. Une fois arrivé, elle patienta que le Caporal puisse les recevoir et entra une fois qu'il fut disponible :

« Bonjour Caporal. Je suis en mission et j'ai besoin d'information sur Extremus. Que savez-vous ? » disait-elle poliment, consciente que différents regards convergeaient vers elle après avoir prononcée ce nom.

« Trafic de drogue, trafic d'arme, usage de faux passeports, réseau de prostitution, racket... Ils enchaînent délit sur délit. Et le pire c'est que ça semble les encourager à continuer. La seule chose que nous savons, c'est qu'il y a un de leur avant poste une dizaine de kilomètres au nord. Si j'étais vous, je commencerais par là. Je n'ai malheureusement pas plus d'informations à vous transmettre, si ce n'est que vous débarrasseriez le coin d'une grande merde. Suffit de regarder les yeux qui sont braqués sur vous, avec un mélange de haine et de crainte pour le nom Extremus, qui portent d'ailleurs bien leur nom, ces sagouins.

Bonne chance Major. »
finit-il en serrant la main de Selena, alors que celle-ci se dirigea vers l'arsenal, histoire de prendre quelques petites boîtes de cartouches supplémentaires, car niveau armes, ils étaient assez bien lotis.


______________________________________________________________________

Pendant ce temps là, en périphérie d'une ville à environ 40km du spatioport où s'est posé la section de Selena


Trois prostituées utilisées par le gang Extremus, dirigé par un certain Olius, un volus, se rendaient calmement au point de rendez-vous. N'ayant pas de clients, elles savaient ce qu'elles risquaient mais n'avaient pu vivre autrement mieux. Lorsqu'elles virent le chef, elle s'agenouillèrent et se préparèrent à se faire frapper, mais il n'en fut rien. Au lieu de cela, le chef préféra les exhiber nues avant de lâcher les varrens sur elles. Inutile de décrire l'atrocité du carnage, en plus des douleurs infligées.

« Souffrez. Si vous souffrez assez longtemps, vos familles seront épargnées. Dans le cas contraire, je les pendrais, à la vue de tous. » qu'il disait. Il apprécia le spectacle en dégustant son repas, une omelette espagnole, la tortilla. Il voulait ainsi prouver à ses hommes, qui semblaient un peu hésitant avec les nouvelles rumeurs, de son autorité et de sa sévérité. Quelles rumeurs murmurait-on sur Terra Nova ? On murmurait qu'un justifier opérait sur plusieurs gangs mais qu'il ne se trouvait pas encore sur Terra Nova, aussi le chef considérait avoir un peu de temps.

Abel Sajko

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Abel Sajko
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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeSam 15 Déc 2012, 00:51



Une simple mission de routine... Ou pas.

"...Soif de vengeance, abreuvé de haine..."



Xantios inspira une grande bouffée d'air frais, expirant lentement dans un chaud nuage de vapeur, réprimant un frisson. Tout en admirant la tranquilité du lac et de ses alentours en face de lui, il apporta la bouteille encore à moitié pleine à ses lèvres et avala quelques gorgées, se brûlant le gosier du même coup. Mais vu la quantité d'alcool qu'il avait déjà avalé, il n'en avait cure. Il ne le sentait presque plus. Il ne pensait plus qu'à boire. Avaler ce nectar de l'oubli. Qui lui permettait de rester dans le présent. De ne pas sombrer dans les affres de son passé. Beaucoup de races pensent qu'avoir une mémoire infaillible est un don précieux. Oui, ça pouvait être utile. Mais c'était la plupart du temps une véritable malédiction.

D'un geste inconscient, il fouilla dans une poche intérieure de sa veste et en sortit un petit sachet plastifié, dans laquelle se trouvait une fleur aux pétales sombres comme du jais et à la racine d'un blanc aussi pur que celui d'une neige hivernale. Le Drell l'observa pendant une bonne minute, l'effet de l'alcool diminuant au fil des secondes, ses souvenirs remontant de plus en plus, lui faisant oublier la réalité. Ces souvenirs qu'il repassait en boucle depuis deux ans déjà, sans jamais avoir aucun contrôle sur eux... Il se leva, vacilla un peu en grognant, but une dernière gorgée de sa bouteille et la lança de toutes ses forces en direction de l'eau. Celle-ci s'immergea dans un quasi-inaudible "plouf". Il se passa une main sur le visage, comme s'il essayait de balayer ses mauvaises pensées d'un geste de la main. Bien sûr, ça ne fonctionna pas et lui fit perdre l'équilibre plutôt qu'autre chose. Il se rattrapa en appuyant son avant-bras droit sur le tronc de l'arbre contre lequel il était assis quelques secondes auparavant. Le monde tangua autour de lui. Bon, il avait peut-être un peu abusé sur le nombre de bouteilles sur le chemin. L'assassin n'arrivait plus à détacher son regard de cette fleur. Leur signature. La preuve qu'on lui avait tout pris, après tout ce qu'il avait pu donner. La preuve qu'il n'aurait jamais le droit à un vrai repos.

Il se rassit, se doutant qu'il allait tomber dans les minutes qui allaient suivre. Une larme solitaire voulut venir tenter une percée sur sa joue verte, il la contint avec force. Le temps des pleurs était derrière lui. Il n'avait plus le temps de la pleurer. Il n'avait qu'une seule chose à faire maintenant : la venger. Et par la même, nettoyer la Galaxie de tous les cancers qui l'habitait. Par promesse. Envers Thane, son modèle. Envers elle. Et envers lui-même. Il balaya de nouveau du regard les environs. En face de lui, de l'autre côté du lac, des lampadaires illuminaient un petit camp constitué de plusieurs
dizaines de bâtisses. De loin, tout avait l'air calme. Mais la reconnaissance qu'il avait effectué dans la journée avait confirmé ses doutes. Ce qui se passait là-dedans était loin d'être propre. Mais il était trop tard pour y penser. Il devait d'abord dormir. Derrière lui se trouvait la forêt, qu'il avait dû traverser pour atteindre la berge. Il ne risquait rien, même en étant assis au pied de cet arbre. Personne ne traînait dans le coin. Il observa une dernière fois la fleur, et la rangea dans sa veste, s'assoupissant presque immédiatement après.

Aux premiers rayons du de l'astre solaire qui vinrent lui caresser la peau, il ouvrit les paupières, réveillé. Il avait la bouche pâteuse, mais pas trop mal au crâne et à l'estomac. C'était le principal. Il se leva, s'étirant, et marcha tranquillement jusqu'à l'étendue d'eau, en recueillant dans une petite bouteille de sa sacoche et la purifiant grâce à un cachet effervescent. Il rajouta un autre cachet pour les lendemains de beuverie difficile, et but le tout. Il vérifia que rien dans son équipement ne manquait, avala rapidement deux barres aux céréales et partit au petit trop jusqu'au village d'en face, en contournant le fleuve par la gauche. La route se trouvait à droite du lac, le risque de rencontrer quelqu'un par la gauche était donc quasi-nul. Qui plus est, les arbres occupaient la majeure partie du terrain du côté qu'il empruntait.

La traversée lui demanda une bonne heure, il s'arrêta non loin des premiers bâtiments, se cachant derrière un rocher en voyant deux gardes sur les toits de bâtisses. Pas très attentifs -après tout, personne ne les avaient emmerdés depuis bien trop longtemps-, mais assez pour le repérer si jamais il ne faisait pas gaffe. Il savait qu'un gang faisait rage dans le coin. Il ne connaissait pas l'identité du grand patron, ni en quoi consistait exactement leurs activités, mais il savait une bonne chose : il avait des liens avec ceux qui lui avaient pris son univers. C'était suffisant pour le faire bouger dans le coin. Et pour purifier un peu la zone du même coup.

Il jeta un coup d'oeil aux bâtiments. Seule une porte donnait de son côté. Serrure électronique. Xantios trifouilla son Omnitech, le programmant pour envoyer une décharge électrique. Soit la serrure était de très vieille facture -ce qui serait logique, Terra Nova ayant été désertée par les Humains depuis déjà quelques années, et elle ne tiendrait pas face à l'influx-, soit elle était reliée à une alarme qui se déclencherait au moment où il tenterait de la pirater. Dans les deux cas, il ne se faisait pas de soucis. Il était habitué aux imprévus. Bien qu'il préférait faire dans la dentelle. Au moment où les gardes firent le moins attention, détournant le regard suite à une voix les appelant de l'intérieur du village, il piqua un sprint vers la porte et envoya la décharge. Pas de sons et l'entrée s'ouvrit. Il sauta dans la pièce sombre et referma derrière lui immédiatement.



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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeMar 18 Déc 2012, 17:58
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Selena K. Riddle
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Selena sortit alors et attendait le second Mako, partit en ville, pour des informations supplémentaires. Sans nouvelles d'eux après trois heures, elle monta dans une tour qui dominait le secteur afin de mieux comprendre la situation. Et en réalité, les hommes n'étaient pas prêts de revenir : ils étaient prisonniers, ni plus ni moins. On pouvait voir, grâce aux jumelles optiques, des traces dans les herbes hautes, montrant en évidence le fait que des personnes les avaient entraînés à l'écart. Elle remonta dans le Mako et fit signe à son escouade, puis lorsqu'ils furent tous montés, prit la parole :

« L'autre escouade a été enlevée. Mes ordres sont simples : les retrouver et les évacuer sans pertes civiles ni alliées. D'après le caporal, Extremus a un avant-poste situé à environ dix kilomètres d'ici. Je mettrais ma main au feu que ce sont eux qui les ont enlevé.

Vous êtes sur une planète qui a subit un assaut et qui n'a pas pu tout reconstruire... Autrement dit, attendez-vous à tout : snipers embusqués, mines antipersonnelles, peut-être même des alarmes qui sait. En route ! »
ordonna t-elle alors au pilote du Mako. Le paysage qui défilait via le réticule de Selena était escarpé et elle venait d'être informée que son appui aérien par drone était accepté. Génial, enfin de quoi se mettre sous la dent un bon plan vu du ciel, quoiqu'un satellite n'aurait pas été plus mal, mais cela suffisait amplement à Selena. Pas besoin de gaspiller un lance-roquette qui peut servir plus tard si un pistolet suffit, après tout. Elle ordonna au pilote de stopper le Mako et à son équipe de se mettre à couvert dans les hautes herbes, avec interdiction de se séparer de plus de 25 mètres du Mako.

L'appui aérien tardait, mais il arriva finalement, et Selena recevait en temps réel l'acquisition par Omni-Tech, pouvait elle même diriger le drone en cas de besoin. En s'étant orienté par boussole magnétique, elle estima que le camp devait être à moins d'un kilomètre de leur position actuelle, et elle avait vu juste. Elle nota que le Mako était soigneusement caché de la vue de l'avant-poste par une sorte de crevasse qui remontait. Selena chuchota brièvement à l'escouade les consignes de sécurité :

« Séparez vous de cinq mètres chacun. Gestes militaires uniquement. Silence radio absolu, sauf cas d'extrême nécessité. Tangos situés au vecteur deux trois cinq, approximativement nord / nord-ouest, dans sept cent mètres. Des questions ? » mais tous acquiescèrent et personne ne semblait avoir de questions. Selena ouvrait la marche, indiquant une formation en V à ses équipiers, et scrutait les moindres mouvements hostiles, mais rien. Silence absolu. Elle rouvrait son Omni-Tech et orientait le drone vers leur position, puis chercha à localiser l'avant-poste qu'elle avait perdue de vue. Et elle le retrouva : il était juste sous leur nez, au sens propre : il suffisait à Selena de s'allonger et d'avancer de quelques mètres pour se retrouver avec une vue plongeante, dominant le camp. Et les huit soldats étaient bien prisonniers, comme Selena pouvait le voir avec la lunette de son fusil de précision. Une idée lui vint et elle mit son silencieux sur son fusil de précision, puis tira cinq balles, juste à côté des prisonniers, les frôlant même. Mais tout avait été calculé et comme prévu, aucun blessé ni bruit ne se fit entendre, et le soldat frôlé comprit vite en ramassant les balles. Ce que Selena avait tiré, cinq balles, était en fait le nombre de minutes avant qu'ils doivent se mettre à l'abri.

Et une fois les cinq minutes écoulées, Selena tira sur un bidon qui fit sauter les gardes éveillés. En même temps, un des soldats coupa les transmissions du camp, le plongeant dans l'impossibilité d'utiliser transmissions et éclairages. Un des soldats non prisonnier s'infiltrait alors dans le camp et évacuait les prisonniers, protégé par deux soldats postés en hauteur, eux-même protégé par le reste de la troupe. Selena courut alors vers le camp et atteignit rapidement celui-ci, et changea de tactique : elle prit son fusil d'assaut et commença à nettoyer méthodiquement la zone. Et avec elle le reste de l'escouade, y comprit les prisonniers qui étaient en état de se battre et qui avaient de la rage à revendre. Le sang ne tarda pas à s'écouler le long du camp et tout redevint calme et silencieux. Le Mako n'avait pas eu besoin d'entrer en jeu, comme l'avait pensé Selena : elle voulait le réserver pour plus tard, si besoin était.

La section rentra dans le Mako et Selena fit le bilan des courses : vingt sept mort, tous d'Extremus. Aucun blessé et aucune mort du côté de l'Alliance. Ça, c'était ce que l'on appelait une affaire rondement menée. Mais est-ce que la chance - ou tout simplement l'habileté de Selena, disons tout haut ce qui est pensé tout bas ! - allait leur sourire encore longtemps ?

Elle retourna au camp de l'Alliance pour se réapprovisionner : il ne fallait pas perdre de temps.


______________________________________________________________________

Dans le camp principal d'Extremus

La situation n'avançait pas. Olius tournait en rond, ne comprenant pas la situation. Ses adjoints le traitaient de lâche car il ne voulait pas voir ce qui se passait, lui qui pour une fois commençait à s'inquiéter alors que jusque là il n'avait montré aucune pitié. Peut-être l'heure de sa retraite n'était pas si loin ? C'était ce qu'il commençait du moins à penser avec les récents évènements.

Abel Sajko

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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeJeu 27 Déc 2012, 01:47



Une simple mission de routine... Ou pas.

"...Soif de vengeance, abreuvé de haine..."



Il éteignit son Omnitech encore lumineux et inspecta les alentours. Pas de fenêtres dans la pièce où il se trouvait, faisant régner une pénombre malsaine, accompagnée par un cocktail odorant que Xantios pouvait reconnaître entre mille, ce qui ne lui donnait pas spécialement envie de voir ce qui se trouvait dans cette salle. L'odeur du sang, au goût ferreux, et celle plus nauséabonde encore d'un ou plusieurs cadavres. La senteur si affreuse de la mort qui rappelle à quel point nous ne sommes que des morceaux de viande, causée, entre autres, par le relâchement des muscles gastriques, mais aussi par le mécanisme de décomposition qui débute. Mais s'il voulait trouver la sortie rapidement, il devait allumer la lampe sur son Carnifex.

Le faisceau lumineux illumina une pièce au sol recouvert d'une trace de sang se dirigeant vers l'unique porte de la salle, mais nulle trace de macchabée. Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Drell. Il était vrai que laisser un cadavre dans l'entrée, c'était malpoli. Il examina rapidement l'endroit d'un coup de torche rapide, et repéra un couteau recouvert de sang séché. Il s'en empara et se dirigea vers la porte. Un peu plus d'armes que nécessaire ne pouvait pas faire de mal.

Il plia les genoux, prêt à utiliser la lame à la seconde où une menace approcherait. Il colla son oreille contre le métal qui l'empêchait de passer dans la pièce suivante et écouta attentivement le moindre son. L'assassin resta ainsi durant quelques dizaines de secondes. Rien. Pas un bruit. Il envisagea deux explications. Soit la porte était complètement imperméable aux sons, soit la pièce à côté était vide. Dans les deux cas, il devait ouvrir pour continuer sa route. Il déclencha l'ouverture et le mur qui l'empêchait de poursuivre son avancée disparut silencieusement.

Ici encore plus qu'avant, l'odeur mortifère était plus forte, et pour cause, un cadavre était allongé, dos contre le mur. Vu son état, la mort était assez récente, quelques jours. Et il avait torturé. Longuement. On allait probablement s'en débarasser rapidement. Le laisser juste assez de temps pour que son odeur imprégne le bâtiment. Pour que le prochain à goûter aux soins locaux connaisse le sort inéluctable qu'il allait subir. A moins que Xantios ne parvienne à mettre un terme à tout ça.

Une unique fenêtre au store parcouru de petits trous laissait filtrer de fins rayons lumineux, permettant au Drell d'éteindre sa lampe. Il se rapprocha et inspecta l'extérieur à travers l'un des minuscules orifices. Le village était traversé par une unique rue à priori, rejointe par une perpendiculaire en son centre pour former un rond-point. Une femme le traversait, habillée légèrement, mais visiblement pas par envie, accueillie par les commentaires raccoleurs de quatre hommes qui passaient. Elle ne répondait pas, le regard bas, marchant aussi vite qu'elle le pouvait. Mais ce qui devait arriver arriva. Les hommes l'attrapèrent et l’entraînèrent dans un bâtiment. Ce qui interpella l'assassin et lui fit comprendre la situation dans le secteur, ce fut l'absence de protestation de la demoiselle. Elle savait qu'il n'y avait rien à faire.

Perdu dans ses pensées, il entendit une porte s'ouvrir. Ca ne provenait pas d'où il venait. C'était devant lui. Dans la direction dans laquelle il comptait se diriger. On venait probablement se débarasser du cadavre. Xantios rangea le couteau à sa ceinture et dégaina silencieusement son sabre, se collant au mur à côté de la porte d'où il avait entendu le bruit. Quelques secondes à peine plus tard, les battants en métal de celle-ci disparurent et laissèrent passer quatre hommes, plongés dans leur conversation. Tout se fit rapidement, sans même que le Drell n'ait à réfléchir. Dans ce genre de situation, l'esprit n'est plus, ne reste qu'un amas d'instincts, de sensations. Le corps devient faiseur d'action sans que la conscience n'ait son mot à dire. L'un des seuls moments où l'action devient plus rapide que la pensée. Le réflexe est le seul mouvement exécuté.

L'assassin planta sa lame dans le coeur du plus proche, sentant l'arme se glisser entre les côtes. L'homme avait encore quelques secondes à vivre, des secondes où il allait se tordre de douleur, se noyer avec son propre sang. Une mort affreuse, pour un homme au service d'un gang affreux. Il ôta son sabre de la cage thoracique du futur mort et trancha la gorge d'un second, coupant les jugulaires et les carotides, ainsi que les muscles qui lui permettaient de maintenir la tête droite, le tout dans une effusion de sang qui repeint rapidement le sol. Les deux autres eurent un délai de réaction plus court que ce à quoi s'attendait Xantios. Ils cherchèrent leurs armes, s'apprêtant à crier pour donner l'alerte, et le Drell n'avait pas envie d'une bataille rangée maintenant. Il étouffa le premier d'un coup droit à la gorge -hors-jeu pour plusieurs dizaines de secondes- et donna un puissant coup de pied en même temps dans le sternum du second, vidant tout air de ses poumons et, par la même, l'empêchant de hurler comme un goret. L'assassin attrapa le couteau à sa ceinture et lui planta à la gorge. Comme quoi, c'était pas une mauvaise idée de le prendre. Enfin, il s'approcha du dernier bonhomme, les yeux exorbités, cherchant son souffle, à terre, complètement paniqué. Xantios planta son regard dans le sien et, sans hésitation, plaqua ses deux mains de chaque côté du visage de l'homme, effectuant une torsion mortelle qui lui brisa la nuque dans un crac qui lui sembla assourdissant, mais qui n'avait pas été si bruyant que ça en vérité. Il observa les cadavres, effectuant une marche arrière sur les pointes de pied, un peu comme s'il glissait, s'assurant qu'ils était bels et bien morts.

Il se retourna et s'approcha de la porte qui permettait de sortir du bâtiment. Un véhicule attendait devant, le moteur tournant encore. Le Drell n'avait que quelques minutes avant de se retrouver la cible de tous les hommes du village. Il était quasi-sûr qu'il devait être entre vingt et quarante dans le camp. Il devait en garder au moins un ou deux en vie pour pouvoir le ou les questionner sur la position de la base principale de leur gang, leurs activités, avoir des infos sur leur chef. Le mieux aurait été d'avoir le patron de la petite bande qui gardait cet ensemble de bâtisses. Un plan commença à se dessiner dans la tête de l'assassin. Un plan audacieux, risqué, en plusieurs phases, mais qui pouvait marcher. Il rangea son sabre dans son fourreau et sauta dans le véhicule, baissant la vitre conducteur. Il attrapa son Carnifex et repéra des barils de carburant. Son véhicule n'était pas dans le bon sens, il allait devoir rouler jusqu'au rond-point. Il enfonça l'accélérateur et klaxonna pour attirer l'attention. Alors qu'il venait d'accomplir son demi-tour au centre du camp, la plupart des hommes étaient déjà dehors, l'arme à la main, cherchant où était la menace sans penser à regarder directement le véhicule, donnant de précieuses secondes de répit au conducteur.

Il tira dans les barils avant d'appuyer de nouveau à fond sur l'accélérateur, faisant rugir le moteur. Il sentit l'explosion, qui faillit lui faire perdre le contrôle du volant, puis se stabilisa. Alors qu'il dépassait les derniers bâtiments du camp, des coups de feu résonnèrent. Il tourna sur sa gauche et fonça vers la forêt, s'arrêtant devant les premiers arbres. Il descendit du véhicule, rangea son Carnifex à sa place et creva deux pneus pour donner l'illusion que son arrêt était tout sauf voulu. Puis il se faufila entre les troncs, grimpa à l'un d'eux et patienta, caché dans les branches recouvertes de feuilles vertes. Moins d'une dizaine de minutes plus tard, une grosse douzaine de silhouettes arrivait à la lisière de la forêt. Un sourire étira les lèvres de Xantios, un sourire malsain, le sourire d'un prédateur qui attend sa proie, qui la voit marcher doucement dans son piège.

- Venez. Venez jouer avec le Drell. Kalahira vous tend déjà les bras.



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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeJeu 27 Déc 2012, 23:35


... Simple routine ? Menteur ...


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Avec : Selena Riddle - Xantios Las
Type : RP BG privé
Date : 2194
Avertissement : Des propos peuvent choquer la sensibilité du lecteur


De retour au camp, Selena s'informa de la situation : elle n'avait pas vraiment changée. Cependant, un ordre de mission de reconnaissance par drone avait été envoyé et des photos nettes de l'emplacement présumé du gros camp principal était désormais disponibles. Et la nouvelle était plutôt étonnante : ce n'était pas le camp principal, mais seulement un leurre. On distinguait très bien par différentes couches de filtres et par des scans les matériaux composés que les " objets " de dissuasion étaient faux. Mais les pièges qui semblaient être disposés, eux, étaient certainement réels. Impossible de bien les repérer sur l'image, mais il ne faisait pas de doute que ce lieu était piégé. Selena soupira et demanda s'il était possible de dormir dans la caserne cette nuit, et la requête fut acceptée. Hommes et femmes étant séparées, Selena dormait alors seule, les trois femmes qui l'accompagnaient étaient allé remplir les trois dernières places d'une chambre de sous-officier, quand aux hommes, dix étaient militaires du rang, deux seulement sous officier. Elle ne perdit cependant pas son temps et demanda qu'une couverture aérienne soit disponible le lendemain. Elle ne souhaitait pas que ces connards puissent profiter de la nuit pour s'enfuir, mais il était bien préférable d'attendre le lendemain, sinon ils auraient lancés le combat sans carte, en aveugle, et il fallait une tactique, car bien qu'ayant reçu les clichés du coin, il fallait encore disposer d'une carte 3D, pas encore prête.

Elle trouva difficilement le sommeil durant les deux premières heures suivant l'extinction des feux, repensant à la mission : elle avait faillit perdre huit soldats et les avait retrouvés et sauvés in extremis. Et vu les opposants, il n'était qu'une question de temps avant que cela dégénère, et ça serait à Selena à éviter les pertes. Bien qu'on lui ait précisée dans les ordres que seul l'objectif de la mission comptait, quitte à devoir mourir pour l'accomplir. C'était quelque chose de si contradictoire... Et elle pensa aussi à Varto. Que faisait-il à ce moment et pourquoi ? Depuis qu'elle l'avait connu, la vie de Selena avait basculée. Elle se sentait happée tout en restant maîtresse de son destin et d'elle même. Ce qu'était ou représentait Varto était plus qu'un symbole aux yeux de Selena. Mais cependant, elle avait conscience qu'elle s'éloignait et sa règle était de ne pas penser à autre chose que la mission. Elle ferma de nouveau les yeux et trouva alors enfin le sommeil.

Et le lendemain matin, Selena s'occupa avec les analystes de dresser la carte en 3D avant de l'embarquer sur son omni-tech. Un petit topo en salle de briefing n'allait pas faire de mal et la section de Selena fut appelée à s'y rassembler, puis Selena prit la parole :

« J'ai reçu les dernières informations qui semblent positives. Aucun mouvement hostile ou fuite signalée dans un rayon de cent kilomètres autour du spatioport, et nous savons qu'ils ne sont pas à plus de soixante kilomètres du spatioport à cause du ravitaillement et de la vitesse des navettes. » disait-elle alors, puis projeta via hologramme la carte en 3D, la commentant de temps à autre :

« Vous voyez cette sorte de village ? Il semblerait que ça soit ça, notre camp. Situé à cinquante trois kilomètres. Mais rien n'est encore sûr, voila pourquoi nous pensons qu'il s'agit peut-être d'un gros camp, mais d'un camp secondaire et non pas du grand camp principal. Les ordres n'interdisent pas les dommages collatéraux. » expliquait-elle, avant de regarder chaque soldat et de dire :

« Moi si. On va buter ces salopards, et on va le faire sans pertes civiles. Que ce soit des civils innocents ou non, ça pourrait être votre père, votre mère, votre soeur, qui traînait au mauvais moment au mauvais endroit. Je nuance cependant mon ordre : vous n'abattrez un civil que si celui-ci vous menace pleinement, directement ou indirectement. Donc ouvrez l'oeil. Et le bon.

Sur ces clichés, nous pouvons voir une crevasse, que nous ne retrouvons pas sur la carte en 3D puisque la création nous indique que c'est impossible. Il s'agirait donc d'une sorte de bunker recouverte d'une bâche, ou en tout cas camouflée pour tromper l'adversaire. »
disait-elle alors, pointant les clichés, et montrant de son laser les points stratégiques. Les points d'extraction furent marqués d'une croix, les points stratégiques entourés, le briefing durait. Selena regarda sa montre : il avait duré deux heures trente, son plus long briefing, en tant qu'organisatrice tout du moins. Mais tout n'avait pas été négatif, et ils étaient fin prêt. Ce n'était qu'une question de minutes avant que le feu vert ne soit donné, et Selena finissait alors de s'équiper.

___________________________________________________________________________

Dans le camp principal d'Extremus

Olius souriait : le chargement de cocaïne et de sable rouge était enfin arrivé. Ils pouvaient enfin l'échanger contre des armes ou bien en vendre une partie et racheter du matériel terroriste avec. Les possibilités ne lui manquaient pas pour tout dire. Il avait eu une perte de communication mais ne s'inquiétait pas : une météo exécrable avait été annoncée entre le camp sans nouvelles et la position d'Olius, aussi trouvait-il normal que les communications ne passent pas, et il passa outre ses adjoints qui lui recommandaient la plus grande prudence ainsi que l'envoi de forces terrestres. Et les adjoints n'insistèrent guère plus, connaissant Olius. Il était le chef, et si quelque chose n'allait pas, il réglait ça lui-même la plupart du temps.

Il aimait faire souffrir, pas par plaisir, mais par vengeance. Chaque victime qu'il torturait, qu'il tuait, ou qu'il asservissait lui rappelait l'enfer que lui et sa mère avaient vécus lorsqu'il était jeune. Les moqueries, les coups bas... Olius avait tout supporté. Jusqu'au jour où il décida qu'il en avait trop supporté et que c'était enfin à son tour de faire souffrir les autres. De se venger de ce qu'il avait subit en infligeant cela à d'autres. Et rien que l'idée de penser qu'il pouvait s'agir d'un proche de ceux qui l'avaient accablé lui donnait envie de meurtre. Tuer en écrasant, en venant fracturer l'os hyoïde, en sentant sa victime suffoquer puis perdre la tête, avant qu'il se charge de la lui faire perdre au sens propre en l'égorgeant, jetant sa tête aux varrens.

Quand aux prostitués, c'était pour au moins trois raisons : il était obsédé par le sexe, rêvait de posséder une femme, considérant qu'il s'agissait d'un objet, et bien sûr la dernière mais non la moindre était que cela lui permettait de gagner plus d'argent encore. Il était assez polyvalent et prenait chaque corde de son arc qui pouvait lui être utile, quitte à en faire trop que pas assez. Vous tueriez une personne ? Lui, par sa simple personnalité, prendrait des heures à l'injurier, à la faire souffrir, à l'humilier, à la torturer. Puis à la tuer en la faisant souffrir, encore et encore. D'ailleurs, Olius était particulier, son casque était transparent et il était ainsi facile de distinguer les expressions du volus, mais on pouvait aussi voir de nombreuses ecchymoses et même des cicatrices. Aucun doute, cet homme avait souffert, et ses expressions lorsqu'il s'acharnait sur ses victimes était révélateur de la jouissance qu'il obtenait par ses crimes.

Qu'il s'agisse de l'acte en lui-même ou de se moquer complètement de la loi et de ce qui était bien ou mal, il prenait un grand plaisir. Et c'était même étonnant de voir que, torturant par vengeance et non par plaisir, il prenait son plaisir quand il n'avait pourtant pas à ressentir de vengeance envers cette personne en particulier. Mais cela montrait une caractéristique importante de l'individu : il ne distinguait pas les différences. Il se défoulait sur ceux qui se trouvaient à sa portée, qu'ils soient innocents ou coupable, il n'en avait strictement rien à foutre. Il n'était d'ailleurs pas rare qu'il lance des défis à son gang, des défis que lui seul réussissait car les autres en étaient incapables, n'ayant pas la folie nécessaire pour y arriver, ni l'esprit assez tordu pour cela.

Abel Sajko

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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeMer 02 Jan 2013, 17:48



Une simple mission de routine... Ou pas.

"...Soif de vengeance, abreuvé de haine..."



Vingt-neuf. C'était le nombre de bonhommes que Xantios avait pu dénombrer avant de faire péter les barils de carburant. Toujours planqué dans ses branches, observant ses futures victimes approcher, il prévoyait le nombre de personnes ayant pu être atteintes lors de l'explosion. Deux, peut-être trois s'il avait de la chance. Ces fumiers avaient tout de même pris soin d'isoler les tonneaux, en prévision d'un éventuel problème. Peu importe. Le but premier de la détonation n'était pas de tuer les membres d'Extremus. C'était d'attirer leur attention. Les forcer à venir jouer sur un terrain dans lequel l'assassin serait avantagé. Amoindrir les défenses de leur camp. Pouvoir atteindre leur chef un peu plus rapidement et facilement.

La douzaine de silhouettes vérifia l'état du véhicule et l'un d'eux se baissa, constatant probablement les pneus crevés. Xantios entendit un rire tonitruant venant du petit groupe, probablement persuadé que le Drell était quasi sans-défense dans la forêt, et qu'il fuyait pour sa vie. Ils commencèrent à s'avancer vers les arbres, passant entre les troncs sans penser un seul instant que l'assassin était au-dessus d'eux, attendant tranquillement qu'ils progressent encore un peu plus et qu'ils se retrouvent séparés.

Quand ils le dépassèrent d'un peu plus d'une dizaine de mètres, il descendit de son perchoir le sabre à la main. Les hommes se séparaient en groupes de quatre, ce qui lui faisaient trois groupes à éliminer, silencieusement de préférence. Car si du bruit venait à se faire entendre trop tôt, ils allaient détaler comme des lapins, et peut-être revenir pour le prendre par surprise quand il attaquerait le camp. Mais l'heure n'était plus à la prévision.

Les trois groupes allaient s'éloigner assez pour se perdre de vue, mais pas assez pour ne plus s'entendre clairement. Qui plus est, ils allaient former une longue ligne, comme pour une battue. Xantios décida d'attaquer celui de droite en premier, car c'était celui qui avait le plus de possibilités de fuite. Il sprinta en faisant le moins de bruit possible pour les rattraper rapidement. Parmi les quatre hommes, un était en retrait, tentant de s'allumer une clope. Le Drell se plaça derrière lui et lui trancha la gorge en plaquant sa main sur sa bouche pour l'empêcher de pousser un cri. Il laissa tomber le corps inerte et fonça vers le bonhomme le plus à gauche, un Turien, et lui planta son sabre dans la nuque. Les deux autres, deux Humains, furent tellement pris au dépourvu qu'ils ne pensèrent même pas à crier ou à réagir, leur cerveau ne comprenant pas l'information que fournissait leurs yeux. L'assassin dégagea son arme en repoussant le mort d'un coup de pied dans le dos et, d'un coup horizontal et puissant de sa lame effilée, décapita l'Humain, tout en assénant un coup de talon dans l'abdomen du sans-tête pour envoyer son cadavre sur son compagnon et lui couper le souffle. Sa manoeuvre réussit et l'Humain chuta avec son collègue mort. Xantios sauta sur les deux corps, le vivant en-dessous, le mort au-dessus. Il attrapa le premier fermement à la gorge, l'étranglant, sentant ses doigts serrer tout le contenu de la gorge, les jugulaires, les carotides, les muscles, la pomme d'Adam. L'autre tenta de se débattre, de pousser des cris, mais sans succès. Le Drell connaissait son métier et, bien que le sang sortant du cadavre rendait l'étranglement difficile à accomplir, il n'avait aucun mal à accomplir sa tâche.

Il se releva, les vêtements imbibés de sang encore frais. Il allait puer l'hémoglobine séchée dans quelques heures, il le savait. Il allait devoir trouver des vêtements propres dans le camp. Un groupe éliminé, plus que deux. Quand l'assassin repensa à quel point il avait été dur de tuer ce groupe silencieusement, il se demanda s'il arriverait à reproduire cet exploit sur le second groupe. Si le troisième faisait du bruit, ce n'était pas bien grave, étant donné qu'il n'y aurait plus personne à alerter. Il connaissait ses capacités. Il savait qu'il était l'un des meilleurs dans son domaine. Mais même les meilleurs se heurtent à la limite de l'impossible, franchissable uniquement grâce à la chance. Xantios croisa les doigts pour que la tâche qu'il s'était donné ne soit pas impossible. Peut-être avait-il été trop sûr de lui lors de l'évaluation de la réussite de son plan. Toutefois, il était trop tard pour reculer. Il serra les dents, inspira un bon coup -en faisant abstraction des cadavres- pour se redonner confiance et fonça.

Tel une ombre, le Drell se trouva rapidement à épier ses futures victimes sans qu'elles se doutent qu'elles étaient le gibier et non les prédateurs. L'assassin tenta de prévoir comment il allait les éliminer. Ils étaient tous les quatre alignés, se surveillant mutuellement tout en observant les alentours d'un oeil distrait, ne pensant visiblement pas retomber sur celui qui avait assailli leur camp de sitôt. C'était une réaction étrange du point de vue de Xantios, mais, après tout, personne n'avait dû leur montrer une résistance digne de ce nom depuis bien longtemps. Le groupe était composé d'un Galarien, de deux Butariens et d'un Turien. Le Drell passa sa main sur son menton lisse, plongé dans ses réflexions. Comment allait-il pouvoir tuer ces quatre larrons sans qu'un seul bruit ne soit entendu ? L'équation semblait insoluble. Aucune solution n'était convenable. Il devait revoir son plan. L'adapter. Il eut une idée. Risquée. Mais qui pouvait marcher. Il contourna le groupe qu'il avait initialement prévu de liquider pour se retrouver entre les deux. Il grimpa à un tronc, prit une légère avance sur les malfrats, repéra une branche épaisse quelques arbres plus loin, rangea son sabre pour attraper son fusil de précision Krysae et tira à la base de la branche.

Le son du tir, suivi de celui du lourd morceau de bois tombant sur le sol, brisèrent le silence pesant qui s'était installé. Comme Xantios l'avait prévu et espéré, les deux groupes rappliquèrent aussi sec.

- C'est vous qui avez tiré ? grommela le Galarien d'une voix sèche.

- Mais pas du... commença un Turien venant de la direction opposée.

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, une balle traversant et explosant sa boîte crânienne, répandant son contenu sur le compagnon à côté de lui. Le Drell en tua un autre avant de sauter dans un autre arbre pour ne pas se faire trouer par les chargeurs des armes que s'apprêtaient à vider les bandits dans sa direction. Au vu des tirs, il en déduisit qu'ils n'avaient pas encore eu de visuel de lui, juste qu'ils avaient déduit sa position approximative grâce à la trajectoire des balles et à la provenance du son. Il entendit un cocktail de voix se donner des ordres sans s'écouter. Visiblement, l'escouade n'avait pas de chef et était complètement pommée à présent. L'assassin saisit son Carnifex et tua rapidement trois bandits de plus. Ils pensèrent alors enfin à se mettre à couvert. Il soupira.

- Sérieusement, où ils les recrutent les méchants de nos jours ?

Il ne restait plus que trois personnes à éliminer. Deux étaient ensemble derrière un gros rocher, un autre se planquait seul derrière un tronc. Xantios se déplaça parmi les branches, tandis que ces imbéciles arrosaient son ancienne position, complètement paniqués. Il rangea son Carnifex et sortit son sabre, atterrissant derrière ceux qui s'étaient réfugiés derrière le roc. Ils le virent arrivés et, dans un cri mêlant rage et terreur, braquèrent leurs armes sur lui en voulant le cribler de cartouches thermiques. D'un geste fluide et d'une rapidité fulgurante, le Drell dessinant un cercle macabre avec sa lame, tranchant les deux mains qui tenaient les armes. Toutefois, il n'avait pas prévu qu'une des mains se contracterait et appuierait sur la gâchette, envoyant une balle infliger une blessure superficielle au bras gauche de l'assassin. Enervé par sa blessure, il enfonça sa lame dans le coeur de l'un de ses adversaires et envoya son poing dans le visage de l'autre pour qu'il arrête de hurler comme un goret. Il reprit son sabre et acheva son ennemi en lui planta la lame dans l'abdomen. Il rangea ensuite son arme dans son fourreau et saisit son arme de poing, observant les alentours. Le dernier homme se trouvait toujours au même endroit. Xantios pouvait voir sa jambe d'où il était et le bandit -qui se trouvait être un Humain- semblait trembler comme une feuille, tétanisé.

Comme un esprit, sans un bruit, il se retrouva à côté du survivant. Celui-ci voulut se défendre et pointa son arme sur lui, mais l'assassin l'attrapa au niveau du poignet et du coude et força l'articulation à se tordre dans le mauvais sens, arrachant un cri de douleur à l'homme et l'obligeant à lâcher son fusil. Il le fit se coucher sur le ventre par une torsion douloureuse du bras.

- Pitié... Je ferais... tenta-t-il de supplier entre deux inspirations.

- Tu la fermes et tu réponds à mes questions, rien d'autre. Le Drell posa son pied entre les omoplates du bandit tout en maintenant fermement sa clé de bras. Le nom et l'allure du chef de camp. Tout de suite.

- Je peux pas... Je me ferais tuer...

Xantios jura et déboîta l'articulation de l'épaule de l'Humain qui poussa un mugissement de douleur. Il l'attrapa par les cheveux et le plaqua dos au tronc, lui mettant une droite bien sentie au passage.

- Son nom ! beugla-t-il, pratiquement nez à nez avec le torturé. Tout de suite !

- Il va me tuer si je le dis ! pleurnicha-t-il, tremblant à présent à cause de la douleur, les yeux exorbités, de minces filets de sueur froide coulant sur son visage.

Le Drell lui mit un coup de boule bien senti, lui cassant le nez et aspergeant son visage de sang. Il l'attrapa de la main gauche à la gorge, l'étouffant, et lui mit une nouvelle droite.

- Dis-le moi ou c'est moi qui te saigne !

Il ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son ne sortit de ses cordes vocales. Son tortionnaire relâcha son emprise sur sa gorge.

- Aerko... cracha-t-il. Butarien...

- Où se trouve le camp de votre grand patron ?

- Non, là, je sais pas, je...

Un coup de talon en plein visage l'interrompit.

- J'ai pas dit que t'avais le droit de protester, tu réponds, tu vis, tu réponds pas, tu crèves.

- Toute f'çon, j'suis mort... articula-t-il, cherchant son souffle.

Xantios attrapa sa lame, saisit la main droite de l'Humain et la planta dans sa paume, s'enfonçant en même temps dans le sol. Il hurla comme un damné tandis que le Drell l'observait, impassible.

- J'sais rien, juré...

Le pied droit de l'assassin vint violemment percuter violemment celui du bandit, lui coupant le souffle.

- Creuse-toi la tête, je suis sûr que tu peux trouver.

Pour toute réponse, le jeune homme rendit tripes et boyaux, le souffle court.

- Quelle résistance... persifla-t-il.

- Sais pas... Sais pas... balbutia-t-il, sa tête oscillant, le regard vague.

Xantios plongea son regard dans le sien et grogna :

- OK. C'est bon. Je te crois.

Il ôta son sabre de la main du bandit, lui faisant pousser un nouveau cri de douleur déchirant, puis lui planta la lame en plein coeur. L'autre tressaillit à peine, presque soulagé de quitter ce cocktail affreux de douleur. Le Drell cracha, un goût de fer dans la bouche. Il se mit torse-nu et appliqua du médi-gel sur sa blessure au bras gauche. Il avait eu de la chance. Quelques centimètres à côté, et il était sérieusement handicapé pour la suite. Mais maintenant, il avait les informations qu'il fallait. Ne restait plus qu'à prendre le camp d'assaut.



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MessageSujet: Re: Une simple mission de routine... ou pas. [+18]   Une simple mission de routine... ou pas. [+18] Icon_minitimeDim 13 Jan 2013, 01:40


... Simple routine ? Menteur ...


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Avec : Selena Riddle - Xantios Las
Type : RP BG privé
Date : 2194
Avertissement : Propos violents pouvant choquer


Du côté d'Extremus


La situation s'activait : l'aube venait de se lever. Si Extremus disposait de moyens assez gros pour un vulgaire gang de rue profitant de la situation, c'était avant tout parce que quelques célébrités locales faisaient parties intégrantes du gang et qu'ils avaient mis leurs fortunes et moyens à disposition de celui-ci. Si Olius était un criminel peu connu de la plèbe, il en était tout autre pour Jengal Lemertier. Cette célébrité de trente cinq ans valait son pesant d'or, incarnant principalement des méchants dans les séries et films dans lesquels il participait. S'il avait rejoint l'association, la façon dont il l'avait fait était spéciale : pour incarner de manière plus réaliste des méchants, il avait décidé d'être un méchant dans la vie réelle.

Il se levait généralement vers cinq heure du matin, le temps de se doucher, d'enfiler des vêtements adéquats, il se faisait quotidiennement un long footing pour entretenir sa forme. A six heures trente, il reprenait une douche, s'habillait plus correctement, et commençait à s'occuper selon son emploi du temps, qui était généralement assez chargé, mais qui bénéficiait de périodes de creux pour lui permettre de souffler, bien qu'il s'en moque un peu, du genre à bosser même avec une main en sang.

Cette matinée spéciale, appelée par Olius, il était arrivé discrètement à la base principale. Celle qui possédait une architecture bizarre : des poutres en alliage avec une bâche de camouflage. Etrange mais très efficace, déviant ainsi la vue d'éventuels spectateurs. Seuls les drones utilisant des filtres infrarouges / thermiques pouvaient détecter la chaleur des corps humains qui s'y trouvaient. Là n'était pas la question, Jengal s'entraînait à faire des tractions lorsqu'une envie lui prit d'aller inspecter les avants-postes. Mais pour voyager, il préférait voyager seul, évitant ainsi de potentiels paparazzis le photographiant avec des membres de gangs. La pluie locale l'arrangeait puisqu'il ne trouva personne sur la route, en revanche le fort orage brouillait les communications entre Olius et Jengal. Problème de magnétisme sans doute, ou matériel défectueux ? Jengal ne se prononçait pas, mais il n'était pas au bout de ses surprises.

En effet, l'avant-poste qu'il s'était décidé d'aller voir était celui qui avait été attaqué peu avant par Selena et son équipe. Et quand il arriva sur place, la première chose qu'il fit fut de se mettre à couvert, cherchant des yeux d'éventuels agresseurs, des silhouettes ou du bruit. Mais rien. Au bout de quelques dizaines de minutes sous la pluie, il se décida à sprinter en direction des bâtiments calcinés par l'explosion. Même les cadavres avaient été brûlés et il ne restait que leurs os, la chaire ayant été brûlée sans peine.
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Du côté de Selena


Selena finissait de s'équiper, attachant ses longs cheveux blonds et les faisant rentrer dans le casque en soupirant : heureusement qu'ils ne lui descendaient pas jusqu'aux reins, parce qu'en chignon elle avait déjà mal à cause de l'arrière du casque. Enfin, elle avait un peu modifiée son casque - très légèrement - pour lui donner un peu plus d'espace pour les cheveux, ce qui lui permettait de ne pas avoir trop mal et même de ne pas se rappeler qu'elle avait un chignon contre le casque.

« Section.... Garde à vous ! A mon commandement.... Aux blindés ! » cria t-elle alors. Ses hommes suivirent sans rechigner, chacun entrant après l'autre. Selena entra la dernière dans le blindé, et prit le micro pour parler au contrôle :

« Ici le Major Riddle, section de seize personnels en partance pour détruire la base principale du gang redouté local Extremus. Demandons autorisation et suivi de communications ainsi qu'avertir le commandement de l'Alliance que la phase finale est engagée. Over.»

« Le message sera transmis, Major Riddle. Vous êtes autorisée à nettoyer la zone et une couverture radio permanente sera disponible d'ici quelques minutes. Et... Bonne chance Major. » finissait-il précipitamment juste avant de couper la transmission.

Selena soupira et regarda l'heure : treize heures trente sept minutes vingt cinq secondes. Elle regarda le temps qu'il faisait : de la forte pluie et des orages grondants. Un bon point s'il y avait besoin d'éliminer des gardes avec un fusil de précision : il n'y aura qu'à tirer lorsqu'un orage gronde pour que le coup de feu passe normalement inaperçu. Quoi qu'il en soit, Selena n'était pas inquiète pour la suite, ni même anxieuse. Sa confiance en soi était l'une de ses meilleures qualités, aussi bien qu'en défaut d'ailleurs, mais elle n'était toutefois pas mégalomane à penser que tout tournait autour d'elle et que tout dépendait d'elle.

Car en effet, bien qu'elle soit liée à ce dont appartenait Vassily Varto, elle ne se considérait pas comme une sauveuse de la galaxie mais bien comme une gardienne de la paix en quelque sorte. Un rôle qui collait d'ailleurs très bien à sa position dans l'Alliance : elle dirigeait sans vraiment diriger de gros groupes. D'ailleurs, elle avait récemment refusée de passer officier, alors qu'elle aurait pu. Et tout en méditant alors sur ce qui risquait de l'attendre, s'y préparant mentalement, les blindés avançaient dans la boue de la route, y creusant des sillons de pneus.

Et sourit lorsqu'elle entendait les commentaires des hommes sous son commandement : on pouvait dire qu'ils étaient enthousiastes. Elle leur glissa quelques mots :

« C'est bien d'être enthousiastes les gars, le perdez pas durant le combat, parce que ça risque de péter, on n'a pas de renseignements précis sur les personnels et matériels disponibles. Mais ça passera. » et tous acquiescèrent.

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