Monde natal des butariens, Khar’shan vécut au rythme de ces derniers. Espèce très belliqueuse, les butariens soumirent très vite la planète afin de répondre aux besoins incessants entraînés par les guerres successives que se livrèrent les différents états. Néanmoins, jamais les butariens ne détruisirent leur environnement à la manière des Krogans grâce à une découverte relativement rapide de la capacité de destruction des armes atomiques qui dissuadèrent les plus grandes nations à une guerre globale.

Grâce à cette découverte du potentiel de destruction des armes atomiques, le monde de Khar’shan vibre encore de beauté au travers de sa nature préservée loin des plus grandes agglomérations fortement industrialisées. Ainsi de nombreux lieux restent vierges de toute civilisation, sanctuaires d’une nature retrouvée. Dans d’autres lieux, nature et civilisation cohabitent dans une parfaite harmonie. Pourtant les grandes agglomérations ne partagent guère cette vision d’un monde du naturel et les gigantesques forges des grandes usines brûlent encore jour et nuit pour fournir en ressources la reconstruction de la planète durement touchée par la Grande Guerre.



L'Hégémonie en coupant les ponts avec le reste de la galaxie bloqua Khar'shan de toute influence extérieure et de tout visiteur étranger, créant mythe et fantasme sur une nation nimbée de mystère. Mais comme seul les terroristes et criminels traversaient la galaxie très vite la vision de la nation butarienne se fit sur ces exemples laissant imaginer de grandes citées froides, ou le crime et la violence serait le seul art.

La réalité en était toute autre, bâtisseurs infatigables, les Butariens avaient érigés des cités très proches de celles humaines, de gigantesques cités dominées par des tours gargantuesques. Des ponts, encore utilisés par la société Butarienne privilégiant les véhicules terrestres, reliant les différentes tours et les autres citées.

Ke'Lshan, la plus grande et la plus ancienne cité de Khar'shan, nommé par les Butariens le joyau, est l'exemple le plus précis de l'art de construction des Butariens et de leur volonté inépuisable de grandeur.

Très touchée par la Grande Guerre, la grande cité est aujourd’hui dans une phase de reconstruction qui mobilise une part importante des finances du gouvernement et une masse colossale de travailleurs qui fourmillent chaque jour sur les milliers de chantiers qui parsèment la capitale. Désormais la reconstruction de la ville touche à sa fin et les millions d’ouvriers Butariens s’apprêtent à retrouver la nation si chère aux yeux de l’imaginaire collectif.



Chef d’œuvre architectural, le palais de l’Hégémonie est l’œuvre d’une vie, celle du génie de l’architecte Kraven, qui est nommé le Père de l’art pour l’ensemble de son œuvre. Encore en vie et bien décidé à le rester encore longtemps, ce génie de l’architecture nomme lui-même le palais, la perle butarienne.

Mais au-delà de sa beauté, le palais est aussi un symbole très fort de la fierté butarienne, celle d’un peuple qui a frôlé l’extinction et qui veut crier à toute la galaxie qu’il vit encore et compte bien revenir plus fort que jamais. Pourtant malgré sa beauté et le symbolisme, le palais fut et est encore un gouffre financier astronomique pour une nation aussi fragilisée que l’Hégémonie. Une nation qui cherche aujourd’hui tous les moyens pour renflouer des caisses qui ne cessent de se vider. Heureusement la forte croissance induite par la guerre et la vitalité des entreprises butariennes parviennent à maintenir la reconstruction à flot.

Aujourd’hui le palais voit dans ses couloirs des centaines de cadres de l’Etat qui n’ont pour seul objectif d’instaurer définitivement la nouvelle Hégémonie et une stabilité financière à la nation butarienne.



Plus grand spatioport de Khar'shan, ce spatioport appartenait avant la guerre à l'armée de l'Hégémonie, mais après sa reconstruction, ce spatioport devenu inutile à l'armée devint civil.

Il sert désormais pour les envois de colons en partance pour les colonies sous peuplées de l'Hégémonie. Il sert aussi aux civils fortunés à partir dans les lieux de leur choix grâce à des navettes, bien que rares, avec les principaux lieux de la galaxie.

Ce spatioport accueille aussi les diplomates de grande importance, comme ceux de l'Espace Concillien. Ils sont accueillis dans une aile spéciale fermée au publique, réservée aussi aux membres civils de grande important dans l'Hégémonie.

Le chantier spatial de Gri-Lok est le plus grand chantier aérospatial butarien. Proprement gigantesque par sa superficie, supérieur en taille à la seconde ville de la planète, le chantier spatial était le plus gros recruteur de la planète. Un employé sur sept y travaillait.

Après la Grande Guerre, ce fut le deuxième lieu après la capitale à être remis en état. Les ouvriers y travaillèrent durant quatre ans pour reconstruire les principaux outils de production et bâtiments. Encore maintenant de nombreux travaux sont effectués pour le rendre aussi productif et fonctionnel qu'auparavant.

Bien que récemment remis en état et pas dans sa capacité optimale, l'Hégémonie y a déjà produit le premier vaisseau d'après-guerre, le grandiose Bork'An, bâtiment de guerre suprême de la flotte butarienne.

A ce jour, le chantier marche à plein régime pour rendre à la flotte butarienne sa puissance d'antan, sa seule limite étant l'économie butarienne mise à mal depuis la fermeture de son ambassade avec le conseil. Mais depuis que les relations ont cessé d'être agressives, le rêve de revoir l'Hégémonie à nouveau puissante et importante ne cesse de pousser les butariens au travail.



Haut lieu de villégiature d'avant et après-guerre, les plages et citée touristiques du bord de la mer d'Elsy ont toujours été le lieu de vacances préféré du peuple butarien aisé et moins aisé.

Reconstruit après la guerre pour créer une nouvelle économie de tourisme, la côté elsyienne est aujourd'hui le seul lieu ou les étrangers peuvent se poser sur la planète, les autres lieux leur étant interdit; il est le centre diplomatique de Khar'shan lors des réceptions de diplomates, industriels et autres.

Bien que peu ouverte au tourisme et aux visites, la côte elsyienne commence tout doucement à se faire une place dans les lieux les plus paradisiaques de la galaxie. De très riches industriels et diplomates étrangers s'y rendent de plus en plus, du fait de la sécurité très importante et aussi du paysage idyllique.



Après la Grande Guerre, un grand nombre de villes se trouvèrent dépouillées de toute population. Celles-ci furent, pour la plupart, démolies pour permettre leur reconstruction future ou pour éviter une création de taudis géants. Cependant certaines, par manque de temps ou par empêchement, ne purent être détruites et devinrent des lieux insalubres.

Cependant les gangs et autres parias se mirent à y pulluler quelques années après leur abandon. L'hégémonie décida alors la création d'une loi Dal'shan du nom de son créateur. Cette loi instaure une présence militaire permanente et une permission de tirer à vue pour les forces de sécurité.

Très vite la criminalité décrue et les villes redevinrent des cimetières parcourus uniquement par les forces de l'ordre, bien que quelques téméraires peuvent parfois y résider temporairement.



Pour visiter une des destinations ci-dessous, il vous suffit de cliquer sur l'un des lieux afin de passer en vitesse SLM et les explorer !

-| Objets stellaires |- :

- Relais cosmodésique -
- Dépôt de carburant -

-| Retour à la zone stellaire |- : Nid du Milan
-| Retour au Secteur |- : Secteur 3 - Espace de l'Alliance Interstellaire
-| Retour à la vue globale |- : Galaxie - La Voie Lactée