Acte 1 : Sous les glaciers de Lorek

Après des mois de loyaux services auprès de l'Hégémonie Butarienne, votre réputation est enfin remontée jusqu'à l'Amiral Gorn Orlok, qui dirige votre flotte. C'est un éminent butarien, très respecté des siens, mais qui hait profondément les non-butariens qui se sont réfugiés comme des cafards chez lui. Mais l'ironie du sort, c'est qu'il a affaire à vous, puisqu'il va personnellement vous confier une mission.

Pour se faire, vous avez été prévenu la veille qu'il faudrait rejoindre l'Omarak, le cuirassé et vaisseau-mère dirigé par Gorn. Ce n'est pas la première fois que vous vous y rendez, mais c'est la première fois que vous rencontrez son dirigeant. Le moment de le rejoindre étant venu, vous ne vous êtes pas fait attendre et vous avez quitté votre confinement, disant au revoir à votre petite Nellana.

Cette fois, vous y êtes. Vous arrivez devant l'Amiral. C'est le moment, pour vous, de prouver votre valeur.

A vous de faire un choix.

♦ Oui, j'ai rejoint les forces conciliennes.
♦ Oui, j'ai rejoint les forces Terminus.
♦ Non, je me suis échappé dès que j'ai pu.

Ythaq ne put s'empêcher de se demander ce qu'il pouvait bien en avoir a faire, a part porte un jugement hâtif et sans fondement sur de simples petits effleurement ce qu'est une vie dans son ensemble. Tout comme Ythaq ne comprendrait jamais le dirigeant pour qui il ne faisait que son travail, l'amiral ne le comprendrait pas non plus.

D'autant plus qu'avoir autant d'intérêt n'était pas le genre de la maison. Surtout venant des Butariens, où ce genre d'intérêt pourrait presque devenir malsain et inquiétant. Il n'en eut que faire et se résolu a répondre :

Gorn hoche la tête tout en regardant son datapad, sur lequel se trouve sans doute vos données.

En prenant votre choix, vous pourrez ajuster vos points d'attaque et de défense. Les deux assemblés doivent faire 1000 et que le plus petit des deux doit faire 300 au minimum.

◊ Offensif [ajustez vos points en faveur de l'attaque]
◊ Défensif [ajustez vos points en faveur de la défense]
◊ Neutre [vous resterez avec les chiffres actuels]

Ythaq fut davantage satisfait qu'ils allaient rentrer dans les détails de la mission ainsi que la partie stratégique... chose bien plus intéressante que chacune des vies des personnes ici présentes.

L'Amiral semble satisfait de la réponse que vous donnez. Acquiesçant à la suite de vos propos, il vous invite autour du centre de commandement, se trouvant à quelques mètres de là. Il en profite pour faire quelques signes à quelques subordonnées qui activent la carte holographique. Vous y voyez une planète.

A vous de parler.

♦ Qui est responsable ?
♦ Pourquoi ce chercheur vaut-il autant pour vous ?
♦ Je peux emmener du monde ?

Le discours du Butarien titilla grandement la curiosité du Raloi. En effet, bien qu'il avait entendu des récits sur les créatures endoctrinées par les Moissonneurs voir même modifiées physiquement, il n'en avait jamais vu de ses propres yeux. Même si cela s'avérait dramatique dans le cas d'un hypothétique reste de Moissonneurs, Ythaq satisferait sa curiosité légendaire.

Vous semblez avoir touché un point sensible.

A vous de parler.

♦ Vous savez qui est responsable ?
♦ Je peux emmener du monde ?
♦ Vous êtes certains que vous arriverez à... "dégager le chemin" ?

Ythaq ne fut pas très satisfait de la réponse, et des conséquences qu'elle engendrait. Un chercheur spécialisé dans les Moissonneurs, plus de 13 ans après leur disparition ? Voilà quelque chose de bien louche...

Il semble ne pas apprécier le sous-entendu.

Vous pouvez choisir deux compagnons.

◊ Sélectionner Sevrus.
◊ Sélectionner Epheth.
◊ Sélectionner Zan'Kora.
◊ Sélectionner Delan.

Le Ralois avait déjà coopéré et travaillé avec des personnes dont il ne connaissait rien à la base. Et le plus souvent cela s'était bien terminé. Le profil très synthétique des personnes qu'il énonçait semble augurer du bon. Après cinq-six secondes de réflexion, il lança de but en blanc :

Faisant suite à votre choix, l'Amiral demande à l'un de ses seconds de noter les noms de ceux qui vous accompagneront.

Sur ces paroles d'encouragement relativement efficaces, la dénommée Cestra vous invite à la suivre, afin de rejoindre l'endroit où vous séjournerez le temps du voyage...

Information : Un nouvel objet a été ajouté dans votre inventaire.

Ythaq profitait du voyage à sa manière : méditation, repos et culture galactique avec des revues ou des histoires contées sur l'Extranet. En voyant les deux énergumènes qui l'accompagnerait au combat sur Lorek à leurs "occupations", il analysa rapidement la situation : il préféra voir Epheth tandis que Zan'Kora se défoulerait et serait ainsi apte a réfléchir sur Lorek si jamais. Il se dirige donc vers Epheth.

Vous laissez Zan'Kora se défouler comme elle l'entend et vous vous approchez d'Epheth. Vous vous asseyez à côté d'elle et naturellement, vous lui demandez si ça va.

L'aigle guerrier se disait bien que Zan'Kora ne se défoulait pas "pour rien". Les jeunes butariens l'avaient bousculé. Pour peu, Ythaq fut étonné qu'elle réagisse autant et mal. Jetant un coup d'oeil a Zan'Kora qui s'occupait de leur apprendre la morale, il se retourna vers Epheth. Elle l''inquiétait quelque peu. Il lança donc :

Vous laissez Zan'Kora se défouler comme elle l'entend et vous vous approchez d'Epheth. Vous vous asseyez à côté d'elle et naturellement, vous lui demandez si ça va.

Epheth avait l'air d'avoir compris le message. Les deux guerres, Turvessi et Galactique ensuite, avait terriblement endurci l'esprit d'Ythaq, pour qui désormais la fin justifiait les moyens. Parfois, il fallait leur rendre service malgré eux. Mais ça, ils ne le comprendraient que plus tard. Pour l'heure, Zan'Kora était en train de menacer grandement un des butariens alors mis à terre.

L'amiral avait bien précisé que Zan'Kora était une folle que rien n'arrêtait. C'était pour cette raison précise qu'il l'avait engagée, et Ythaq comptait bien s'assurer que c'était bien le cas. Et quand bien même, si le Butarien venait a mourir, au moins ils se tiendraient tranquille, et obéiraient aux ordres.

Ythaq s'approcha donc de la biotique, puis s'arrêta a ses côtés. Il croisa les bras, observant le spectacle, attendant de voir ce qu'allait faire Zan'Kora.

Vous vous approchez de la drell sans la distraire. Folle de rage, elle prend sa jeune victime par la gorge et avec une force surprenante, elle se soulève contre le mur. Une aura bleue s'échappe de son poignet. Pourtant, vous sentez une hésitation en elle. Poussant un cri, sa main vient finalement frapper le mur, manquant de peu la tête du butarien. Un peu secoué, celui-ci se tient la tête quelques secondes avant de déguerpir à quatre pattes.

Zan'Kora se retourne et vous remarque. Soufflant un peu, elle vous lance un mauvais regard.

Quand Zan'Kora plongea son regard saphir dans le sien, il saisit alors la colère et la rage contenue en elle. Elle ferait sans aucun doute un allié de taille qu'il ne faudrait pas se mettre à dos. Cependant, Ythaq fut surpris qu'elle ne le tue pas. Sans pour autant être déçu, il lui répondit :

Kora semble relativement étonnée de ce que vous lui dites.

Ythaq exprima ce qu'on peut interpréter comme un sourire, avant de glisser :

La drell recule d'un pas.

Vous congédiant de la sorte, Kora ne vous laisse pas le choix. Vous repartez donc vers le centre de commandement où doit logiquement se trouver l'Amiral. Les Butariens peuvent ne pas être des plus futés mais ils ont au moins eu la décence de vous loger près de là où se passe l'action, de manière à ne pas avoir à faire des centaines de mètres pour avoir vos ordres.

Et arrivé à bon port, vous constatez que Gorn et ses seconds sont plongés dans leur carte. Mais le chef vous voit débarqué. Il se tourne vers vous.

Vous voilà enfin, Hyasin. Nous sommes en approche de Lorek. Aucune force hostile dans les parages donc on pourra vous assurer un soutien sans trop de difficultés.

Allez préparer vos compagnons. Vous partez bientôt.

En l'occurrence, vous n'avez pas tellement le choix. Il est temps d'aller chercher vos hommes et d'y aller. Pour de bon.


LOREK. Zone près de la base.

Une navette vous a déposé assez loin de la destination. Plus ou moins à l'autre bout. Vous croyiez définitivement être seuls avec vos deux alliés, mais d'autres navettes et même des chars ont très vite débarqué. Pour votre bien.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous êtes resté à pieds. D'après le Commandant Zennar, chargé de vous conduire en sécurité, c'est une mesure moins risquée étant donné que la glace peut s'avérer moins solide à certains droits et qu'il serait "con" que vous finissiez dans un trou quelconque. Surtout qu'il serait complexe de venir vous rechercher. Accompagné d'une dizaine d'autres soldats, vous avez donc fait la traversée au milieu de tout ce beau monde. Vous avez fait la traversée de sortes de villes construites entre la surface et les souterrains, et plus formées de huttes de fortune que d'autres choses. La première, Ystanadan, n'a pas trop posé de soucis.

En revanche, la deuxième a été l'objet d'un combat plus corsé auquel vous n'avez pas vraiment été convié. Les soldats qui vous accompagnaient vous ont protégé le temps que vous longiez Jundon. Vous en avez vu quelques uns tombés et il était évident que les hommes de Zennar en prenaient pour leur grade. Toutefois, le Commandant vous a ordonné de continuer et vous n'avez pas vu la troisième ville, où la bataille faisait office de diversion.

Au final, vous êtes tous arrivés sains et saufs. Et sans trop d'encombres. L'ironie du sort était que vous vous retrouviez seuls, maintenant. Puisque vous n'aviez plus de nouvelles de votre référent, vous avez envoyé un message à l'Omarak en espérant qu'ils le reçoivent. Maintenant, il était temps de faire votre part du travail, vu les ressources utilisées pour vous amener jusqu'à cette base. Pour cause, vous en voyez l'entrée. Quelques mètres à l'est, vous apercevez un quai de chargement qui est caché par le reste de la structure visible. Votre mission, c'est d'entrer, pas d'aller visiter.

◊ Entrer dans la base.
◊ Aller voir le quai de chargement.

Ythaq ne chercha même pas a réfléchir. On lui avait donné une mission, il allait l'accomplir derechef.

Faisant taire votre curiosité, vous vous approchez de la porte. Celle-ci semble close. Vous tentez d'actionner l'ouverture mais rien ne réagit. Vous ignorez si c'est parce qu'elle est vraiment verrouillée ou parce que le système est givré. Dans tous les cas, vous n'avez pas le temps de faire quoi que ce soit que Zan'Kora vous demande vous écarter. Sans faire preuve de beaucoup de subtilité, elle tente de forcer l'entrée avec quelques attaques biotiques mais rien n'y fait.

Soudain, vous entendez une voix émergée de la porte.

A vous de répondre.

♦ Ouvrez moi, vous aurez le loisir de m'expliquer après.
♦ Ok, mais dépêchez-vous. On se les gèle dehors.

Quelque chose a avouer ? Ythaq se dit qu'il avait intérêt a ne pas avoir fait de connerie irréparable, sans quoi, il passerait sans doute un sale quart d'heure.