Acte 1 : Sous les glaciers de Lorek

Après des mois de loyaux services auprès de l'Hégémonie Butarienne, votre réputation est enfin remontée jusqu'à l'Amiral Gorn Orlok, qui dirige votre flotte. C'est un éminent butarien, très respecté des siens, mais qui hait profondément les non-butariens qui se sont réfugiés comme des cafards chez lui. Mais l'ironie du sort, c'est qu'il a affaire à vous, puisqu'il va personnellement vous confier une mission.

Pour se faire, vous avez été prévenue la veille qu'il faudrait rejoindre l'Omarak, le cuirassé et vaisseau-mère dirigé par Gorn. Ce n'est pas la première fois que vous vous y rendez, mais c'est la première fois que vous rencontrez son dirigeant. Le moment de le rejoindre étant venu, vous ne vous êtes pas faite attendre et vous avez quitté votre confinement, disant au revoir à votre petite Nellana.

Cette fois, vous y êtes. Vous arrivez devant l'Amiral. C'est le moment, pour vous, de prouver votre valeur.

A vous de faire un choix.

♦ Oui, j'ai rejoint les forces conciliennes.
♦ Oui, j'ai rejoint les forces Terminus.
♦ Non, je me suis échappé dès que j'ai pu.

Mine de rien, cela me faisait un peu de peine de laisser Nellana ainsi. La pauvre petit bouchou! J'avais vraiment fini par m'y attaché à cette petite mine de rien. Mais c'était une occasion en or à saisir. Je ne pouvais me permettre de refuser une proposition du genre!

Quand l'Amiral Gorn Orlok demande à vous voir, vous accourez! Du moins, c'était vraiment l'impression qu'il semblait donner au près de ses compatriotes aux quatre yeux. Bon, à titre personnel, il ne m'impressionnait pas plus qu'un autre. Mais j'avais envie de faire bonne impression...

C'est vous qu'on envoie ? Tiens, une asari. Encore une connerie de biotique.

Bon, voyons voir... Hm... Ishra T'Cyalii, c'est ça ? On m'a dit que vous étiez douée au sol. Attendez que je consulte le dossier. Hm... Une voleuse, hein ? Vous n'êtes pas trop du genre à aller au front, vous. Du coup, vous avez combattu pendant la Guerre ?

♦ Oui, j'ai rejoint les forces Terminus.

Je vois que vous avez lu mon CV. Non, je ne suis en effet pas du genre à aller au front en effet. Du moins, à moins qu'on m'y force. Ce qui a été le cas plus d'une fois, à mon plus grand regret. Cela étant, c'était très divertissant! Sanglant, mais divertissant.

Hmm? Vous disiez? Ah si j'ai combattu pendant la Guerre? On peut dire ça. J'ai très longtemps hésité. Je n'ai pas plus d'affinité pour un groupe que pour un autre. Mais je me sentais obligée de participer. Du côté des Terminus. Idéologie, principe, tout ça. Cela étant, sur la fin de la guerre, je me suis barrée. Disons que ceux qui me motivaient au début n'était qu'une illusion. Enfin, j'imagine que vous vous en foutez dans le fond...

Je m'étonnais à avoir déblatéré autant. Mais bon, je n'avais pas appréciée du tout la manière dont il s'était adressée à moi. Une connerie de biotique? La connerie de biotique elle va pirater ton ordinateur et diffuser sur Extranet tes sex-tape, on verra si je suis encore une connerie de biotique. Non mais pour qui il se prenait celui-là?

Gorn hoche la tête tout en regardant son datapad, sur lequel se trouve sans doute vos données.

En prenant votre choix, vous pourrez ajuster vos points d'attaque et de défense. Les deux assemblés doivent faire 1000 et que le plus petit des deux doit faire 300 au minimum.

◊ Offensif [ajustez vos points en faveur de l'attaque]
◊ Défensif [ajustez vos points en faveur de la défense]
◊ Neutre [vous resterez avec les chiffres actuels]

Je m'étais mise à rougir légèrement. Tout d'abord ma timidité qui remontait ensuite parce qu'il commençait doucement à m'énerver. Enfin, ça ne se faisait pas de répondre ça ! Bien une saleté de Butarien ça ! Aucun tact ! Pourquoi avait-il fallu que la seule race un minimum tranquille aujourd'hui soit les Butariens? Non mais Déesse! Je vous jure. Enfin, faut faire avec ...

Au fond, je m'en cogne, oui. Mais je garde un œil sur votre expérience, c'est tout.

Avant que je vous explique la mission, vous êtes plutôt quel genre au juste ? Offensif, défensif ou neutre ?

◊ Défensif [ajustez vos points en faveur de la défense]
◊◊◊ Attaque : 400 ◊◊◊
◊◊◊ Défense : 600 ◊◊◊

Défensive. Cela me semblait pourtant évident. J'ai vraiment une tête de barbare sanguinaire? Vous en avez d'autre des questions idiotes du genre Amiral?

Oui, bon, je m'étais peut-être un peu trop emportée pour le coup. Enfin, peu importe. Qu'il aille trouver une autre idiote si ça ne lui convenait pas!

L'Amiral marmonne un "non" en réponse, semblant relativement indifférent à ce que vous dites. A la suite de vos propos, il vous invite autour du centre de commandement, se trouvant à quelques mètres de là. Il en profite pour faire quelques signes à quelques subordonnées qui activent la carte holographique. Vous y voyez une planète.

A vous de parler.

♦ Qui est responsable ?
♦ Pourquoi ce chercheur vaut-il autant pour vous ?
♦ Je peux emmener du monde ?

Bon, au moins, son ton avait descendu d'un ton, c'était déjà ça... Je n'eus guère le temps de me ressasser cette idée en tête puisqu'il me dirigea vers ce qui semblait être le centre de commandement l'Omarak. Un hologramme apparu devant nous. J'y jetai un regard attentif.

Vous connaissez Lorek ? C'est une de nos colonies principales, présente dans les Terminus. Jusque là, nous arrivions à la défendre face aux quelques offensives Terminus. Mais alors... Quelque chose est arrivé.

Il y a trois semaines, des créatures endoctrinées sont sorties de nulle part et ont déjà envahi plusieurs de nos villes près des Glaciers. On a vérifié : y a pas de Moissonneurs. Juste des créatures. Beaucoup trop de créatures. Et plusieurs de nos plus valeureux soldats sont déjà tombés face à elles. Du coup, on a besoin de vos services pour aller nettoyer une base où se trouve l'un de nos chercheurs. Lui pourra nous aider. Des questions ?

♦ Je peux emmener du monde ?

Oui, je connais assez bien Lorek pour m'y être rendue plusieurs fois par le passé. Une Matriarche asari qui voulait que je dérobe je ne sais plus quoi. Enfin bref. Cela me laisse perplexe votre histoire. Des créatures endoctrinées mais il n'y a pas de Moissonneur? C'est étrange cela. Un artefact actif quelque part sans doute. Enfin. Vous voulez que j'y aille? Déesse, pourquoi pas. J'espère au moins que c'est bien payé...

Cela étant, il y aura du monde pour m'accompagner j'espère. Comme vous l'avez compris, je ne suis pas faite, sauf cas extrême, pour foncer dans le tas. Sans aide extérieure, je ne risque pas d'être d'une grande aide pour vous.

Il hausse les épaules.

A vous de parler.

♦ Vous savez qui est responsable ?
♦ Pourquoi ce chercheur vaut-il autant pour vous ?
♦ Vous êtes certains que vous arriverez à... "dégager le chemin" ?

Il n'y avait pas à dire, ce Butarien me laissait vraiment perplexe.

Vous n'avez quand même pas cru qu'on allait vous y envouer toute seule ? Il faut que cette mission réussisse. Ce chercheur est vraiment important pour nous. Si vous voulez en savoir plus sur Puitrassier, vous lirez les rapports. Et on ne se moque pas de son nom ! Donc. Aux dernières nouvelles, il était enfermé dans une base souterraine, près des Glaciers. Il affirme que la base est saine et sauve pour l'instant alors nos troupes vont vous dégager le chemin autant qu'elles le peuvent et on vous déposera non-loin de là. Après, à vous de jouer. Compris ?

♦ Pourquoi ce chercheur vaut-il autant pour vous ?

Oh, par les temps qui courent, je préfère me méfier de tout, vous savez. Enfin, je me méfie déjà de tout en temps normal cela dit ... Par contre, je n'ai pas compris le rapport avec son nom. Enfin, je lierai les rapports ... j'imagine que cela sera expliqué...

Sinon, d'accord, je vois le principe. Des glaciers... bon, il va falloir que je m'habille chaudement dans ce cas-là. Ok, j'ai bien compris. Par contre, à moins que ça ne soit détaillé dans vos rapports, j'aimerai en savoir plus sur ce professeur. Enfin, pas qu'il est, ce qu'il fait. Non, non. Mais simplement, qu'est-ce qui vaut que je mette en péril mes petites fesses turquoises pour ce type? Disons que ça me motiverai sans doute plus si je le savais, ce qui serait bénéfique pour votre mission ...

Bon, ça pouvait passer pour une vieille excuse pour glaner d'avantage d'informations dans la forme, mais dans le fond, c'était tout de même vrai. Je détestai partir à l'aventure aussi peu informée sur la motivation de mes employeurs. Ce qui avait valu le refus de certains contrats par le passé d'ailleurs. Bon, au détail près qu'à l'époque, je pouvais me le permettre ... là je n'ai plus vraiment les moyens ... Ah Déesse ... quelle misère!

Apparemment, vous avez mis le doigt sur quelque chose puisqu'il met un petit temps à répondre.

Vous pouvez choisir deux compagnons maximum.

◊ Sélectionner Sevrus.
◊ Sélectionner Epheth.
◊ Sélectionner Zan'Kora.
◊ Sélectionner Delan.

Je souris en voyant la réaction de l'Amirale mais ne dit rien, écoutant sa réponse.

Hm. Et bien, figurez-vous que c'est un spécialiste en ce qui concerne les Moissonneurs. Formidable coïncidence, hein ?

Enfin, trêve de blabla ! Vous êtes là pour suivre les ordres, pas pour les comprendre. Avant que vous ne partiez, il faut sélectionner votre équipe. Au vu de vos compétences, on en a présélectionné quatre pour vous : Sevrus, un... bon... soldat turien qui fait le job. Epheth, une médic' quarienne qui pourra toujours vous être utile si vous êtes blessée - et y a du risque. Zan'Kora... Elle, c'est une furieuse. A priori, pas grand chose ne peut lui résister si elle se met en colère. Ah oui, et y a Delan, mon enfoiré de cousin. Lui, vous le connaissez déjà, je crois. Vers qui va votre préférence ?

◊ Sélectionner Sevrus.
◊ Sélectionner Epheth.

Hm. Epheth déjà. Un médecin dans une équipe, c'est le minimum. Et j'ai tout à fait confiance dans une quarienne pour s'y connaitre là-dessus. Cette Zan'Kora, je pense que je m'en passerai. Pas envie d'avoir des éléments incontrôlable dans mon équipe. Pas mon style.

Il me reste donc Dolan ou Sevrus. J'ai déjà croisé Delan en effet. C'est ce qui me fait un peu hésité à vrai dire. Hmm. Je vais quand même prendre Sevrus. J'ai besoin d'un peu de puissance offensif mine de rien. Et je sens que ça vous ravie que je ne le choisisse pas, je me trompe? Donc voilà, Sevrus et Epheth. Dure à prononcer son nom à celle-ci...

Il me tardait désormais de voir à quoi ressembler bien ces deux-là!

Faisant suite à votre choix, l'Amiral demande à l'un de ses seconds de noter les noms de ceux qui vous accompagneront.

Sur ces paroles d'encouragement relativement efficaces, la dénommée Cestra vous invite à la suivre, afin de rejoindre l'endroit où vous séjournerez le temps du voyage...

Information : Un nouvel objet a été ajouté dans votre inventaire.

Bon, au final, l'entretien c'était mieux passé que ce que j'aurai pu pensé au début. Le trajet avait été passablement ennuyeux. Je n'avais certes pas vu le temps passer. L'esprit principalement préoccupé par cette mission - et ce n'était pas les maigres informations fournies dans le rapport de l'Amiral qui allait m'avancer. Et essayer d'en apprendre un peu plus sur mes compagnons de route.

J'entendis notamment du bruit en provenance de ces deux-là. Fronçant les sourcils, je posai les documents que j'étais en train de lire sur ma couchette et me levai de celle-ci pour voir ce qui se passait. Qu'est-ce que c'était que ce bordel?

◊ Aller voir Epheth.

Trouvant Epheth pas dans son assiette, je m'empressais d'aller la rejoindre tout en jetant un coup d’œil vers Sevrus.

Eh bien ma belle? Tout va bien?

Vous vous asseyez à côté d'elle. Votre approche semble la rassurer.

♦ Tu veux que j'aille leur faire comprendre qu'on ne te touche pas ?

Oh. Je vois le principe. N'y fait pas attention. Juste une bande de mâles en rut qui se prennent pour des mâles alpha. En général, un bon coup de pied dans l'entrejambe de celui qui l'ouvre plus et la situation se règle d'elle-même.

Tu veux que j'aille leur expliquer qu'on ne touche pas la médecin de MON équipe si elle n'en est pas d'accord?

Je m’apprêtais à appeler Sevrus pour régler la situation "une bonne fois pour toute". Non mais! Si y a bien une personne qui devrait bénéficier des talents d'infirmières d'Epheth! Enfin, dans mon rêve de la nuit dernière en tout cas ...

Elle relève la tête.

♦ Bien sûr. Je ne t'aurais pas pris si ce n'était pas le cas.

Oh. Tant mieux, si la question est réglée. Allons, ne fait pas cette tête. Il y aura toujours des débiles pour casser les pieds de belles demoiselles telles que nous. Il faut juste ne pas les prendre en considération. Bon, j'allais dire fais moi un joli sourire mais je ne pourrai pas le voir ...

Et oui, ne t'inquiètes pas, je fais toujours attention à surveiller mon équipe et je pars du principe que l'inverse est vraie. Je t'ai déjà fait une remarque sur ça? Non. Donc tout va bien Epheth.

Malgré mon air encourageant, je me posais quand même quelques questions. Vu ce qui nous attendait, j'espérai qu'elle n'allait pas nous craquer en plein combat et au moment le moins opportun. Mais cela dit, elle semblait pleine de bonne volonté. Et je préférai ça à quelqu'un sur de lui mais qui ne suivrait pas mes ordres ...

Elle ricane un peu.

◊ Aller voir Sevrus.

Disant cela avec un petit sourire en coin, je laissai la Quarienne seule pour me diriger vers le Turien. J'avais pensé retourner au centre de commandement mais la dernière phrase d'Epheth m'avait légèrement inquiété. Or de question que Sevrus me pète un câble. J'allai donc le voir.

Salut Sevrus. Alors comme ça, des Butariens sont venus chercher des noises à Epheth. Tu peux me résumer le truc? Hm. Tu m'as l'air un peu tendu toi aussi. Tout va bien?

Vous quittez Epheth en l'ayant quelque peu rassuré et vous rejoignez Sevrus, qui est sur son matelas en train de s'occuper de ses armes. Il vous entend arriver et relève la tête lorsque vous lui faites signe.

♦ Le Phaëton. Si la Hiérarchie l'utilise, c'est pas pour rien.

Oh? C'est étrange de me poser la question. Je ne suis pas une grande spécialiste des armes. En tout cas pas des fusils d'assaut. Cela étant, j'imagine que tu as besoin d'un avis extérieur. Bon ...

Tout ce que je peux te dire, c'est que le Phaëton, c'est une belle arme. Pas pour rien que la Hiérarchie l'utilise. Entre les mains d'un expert, il n'y a pas photo. Si tu as le temps de t'entraîner un peu avant qu'on se retrouve en plein combat, je ne peux que le conseiller. Mais je suis étonné, tu n'en as jamais utilisé auparavant? J'aurai cru que tout Turien en a utilisé au moins dans sa vie ...

Ses mandibules ont l'air de se mouvoir, alors qu'il vous fixe. Finalement, il se remet à bouger.

♦ Vous n'avez jamais servi dans la Hiérarchie ?

Oh. Je comprend mieux. Vous n'avez jamais servi dans la Hiérarchie? Terminus pur c'est ça? Tu as piqué ma curiosité tout d'un coup.

Et l'Amiral pourra attendre. Insupportable ce type, au contraire, je ne suis pas pressée du touuuut ... Que je sache, il a envoyé personne me chercher, si?

Sevrus ne fait pas trop attention à ce que vous dites. Il se contente de relever le museau lorsque vous lui posez une question.

En effet, malgré vos réticences, vous estimez que c'est peut-être le bon moment pour aller rendre visite à votre nouvel ami haut-gradé. Ce n'est pas comme si Sevrus semblait vouloir bavarder plus que ça. Vous repartez donc vers le centre de commandement où doit logiquement se trouver l'Amiral. Les Butariens peuvent ne pas être des plus futés mais ils ont au moins eu la décence de vous loger près de là où se passe l'action, de manière à ne pas avoir à faire des centaines de mètres pour avoir vos ordres.

Et arrivé à bon port, vous constatez que Gorn et ses seconds sont plongés dans leur carte. Mais le chef vous voit débarqué. Il se tourne vers vous.

Vous voilà enfin, T'Cyalii. Nous sommes en approche de Lorek. Aucune force hostile dans les parages donc on pourra vous assurer un soutien sans trop de difficultés.

Allez préparer vos compagnons. Vous partez bientôt.

En l'occurrence, vous n'avez pas tellement le choix. Il est temps d'aller chercher vos hommes et d'y aller. Pour de bon.


LOREK. Zone près de la base.

Une navette vous a déposé assez loin de la destination. Plus ou moins à l'autre bout. Vous croyiez définitivement être seuls avec vos deux alliés, mais d'autres navettes et même des chars ont très vite débarqué. Pour votre bien.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous êtes resté à pieds. D'après le Commandant Zennar, chargé de vous conduire en sécurité, c'est une mesure moins risquée étant donné que la glace peut s'avérer moins solide à certains droits et qu'il serait "con" que vous finissiez dans un trou quelconque. Surtout qu'il serait complexe de venir vous rechercher. Accompagné d'une dizaine d'autres soldats, vous avez donc fait la traversée au milieu de tout ce beau monde. Vous avez fait la traversée de sortes de villes construites entre la surface et les souterrains, et plus formées de huttes de fortune que d'autres choses. La première, Ystanadan, n'a pas trop posé de soucis.

En revanche, la deuxième a été l'objet d'un combat plus corsé auquel vous n'avez pas vraiment été convié. Les soldats qui vous accompagnaient vous ont protégé le temps que vous longiez Jundon. Vous en avez vu quelques uns tombés et il était évident que les hommes de Zennar en prenaient pour leur grade. Toutefois, le Commandant vous a ordonné de continuer et vous n'avez pas vu la troisième ville, où la bataille faisait office de diversion.

Au final, vous êtes tous arrivés sains et saufs. Et sans trop d'encombres. L'ironie du sort était que vous vous retrouviez seuls, maintenant. Puisque vous n'aviez plus de nouvelles de votre référent, vous avez envoyé un message à l'Omarak en espérant qu'ils le reçoivent. Maintenant, il était temps de faire votre part du travail, vu les ressources utilisées pour vous amener jusqu'à cette base. Pour cause, vous en voyez l'entrée. Quelques mètres à l'est, vous apercevez un quai de chargement qui est caché par le reste de la structure visible. Votre mission, c'est d'entrer, pas d'aller visiter.

◊ Entrer dans la base.
◊ Aller voir le quai de chargement.

L'Amiral m'avait prévenu, mais je ne pensais pas que c'était un bordel à ce point là sur Lorek. Pour le coup, l'escorte nous avait été utile! Je m'en rendis pleinement compte lorsque Sevrus, Epheth et moi furent les trois survivants du groupe à arriver devant la fameuse base. Je soufflai un coup. Bon, envoyé un message à l'Omarak pour leur indiquer notre arrivée. Déesse, mais c'est que ça capté rien ici! Bon ... je ne pouvais pas non plus attendre trop longtemps ici.

Je me tournai vers les deux dextro du groupe. Le temps d'envoyer un message à l'Amiral, j'avais regardé les alentours et notamment un quai de chargement tout proche. Je savais très bien que l'objectif c'était cette base, mais je voulais vérifier ça avant.

Epheth, Sevrus, venez avec moi. Vous voyez ce quai là-bas? On va y aller d'abord. Je trouve ça un peu trop gros que l'entrée de cette base soit ... aussi calme. On sécurise d'abord l'extérieur de la base, et après on y rentre, compris?

◊ Aller voir le quai de chargement.