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 Un Politique et une Biotique

Marcus Coles
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MessageSujet: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeDim 15 Oct 2017, 02:47
Intervention MJ : NonDate : 21 août 2202RP Tout public
Marcus Coles ♦ Shaun McAvoy
Un Politique et Une Biotique



L'espace, voilà un sujet des plus intéressant. Une vaste zone, s'étendant à l'infini selon la plupart des consensus scientifique. Une zone qui à proprement parlé ne disposait pas de frontière et pas de limite. C'était à la fois fascinant et déroutant. Toutefois, la fascination l'emportait sur la peur, une fois qu'on plonge son regard dans ce grand vide, constellé d'étoile. Voilà ce à quoi pensait un homme, alors qu'il était à bord voyageant à toute vitesse dans le vide spatial. Le vaisseau appartenait à la flotte de l'Alliance, une frégate baptisée le SSV Dunkerque. Notre homme avait toujours trouvé étrange la façon dont les noms étaient déterminés pour chaque classe de vaisseau. De toute façon, cela n'avait pas la moindre importance. Autant profiter de ce moment.

C'est donc ce que Marcus Coles faisait. Voilà près de deux semaines que le vaisseau avait quitté la Citadelle, pour se rendre dans le secteur Artémis Tau. Plus précisément, le Dunkerque avait atteint le secteur Macédoine, afin d'aller rejoindre le comptoir turien Fernosus. Raison pour ce très long déplacement, tout simplement des négociations politico-commerciales avec les volus. Environ un mois avant le départ, l'ambassadeur des espèces non-conciliennes avaient sommés son assistant, Marcus, de prévenir l'Alliance de son intention de se rendre dans cette espace turien-volus, enclavé dans l'espace de l'Alliance. Apparemment, l'ambassadeur voulait négocier des accords commerciaux avec les volus. Quant à la raison pour laquelle il tenait à se déplacer jusque là-bas, plutôt que de faire ça à la Citadelle, il affirmait que c'était stratégique. En effet, de son point de vue, en allant chez les volus directement, donc sur leur territoire, cela les flatteraient et permettrait de les rendre plus conciliant pour certains accords commerciaux. Surtout que les dit accords concernerait Patavig. Marcus n'avait pas été totalement convaincu, mais il c'était exécuté, il était assistant de l'ambassadeur, alors il devait obéir aux instructions de son supérieur. Au final, les arguments du politicien semblaient avoir fonctionné, car la mission avait été accepté par le service diplomatique.

Voilà comment Marcus se retrouvait aujourd'hui sur le SSV Dunkerque. Le vaisseau filait à toute vitesse vers la Citadelle en ce moment même, de retour de son long voyage. Notre homme n'était pas mécontent de rentrer enfin chez lui. Ce voyage c'était bien passé, les négociations avec les volus avaient pris du temps, mais cela avait aboutit à des résultats intéressants. Du moins, pour le moment, car ce qui avait été débattu serait présenté aux hautes sphères du gouvernement et c'est eux qui détermineraient ce qui serait accepté ou non. De toute façon, Marcus ne s'en souciait pas, pour le moment. Ce voyage avait aussi son lot de petits moments particulier. Tout d'abord, on avait annoncé au duo de politiciens qu'une équipe de biotique serait également affecté à leur protection. Marcus avait trouvé cela excessif, ce à quoi on lui avait répondu Machiavel. Apparemment, le spectre de ce terroriste turien continuait de rendre mal à l'aise certaines personne. Une semaine avant le départ, l'assistant ambassadeur avait prévenu sa famille qu'il serait absent pour au moins une dizaine de jour, voir quinze au maximum. Quand ils avaient révélés l'endroit où il se rendait, cela avait aussitôt déclenché une réaction chez ses deux filles les plus jeunes. Les deux gamines avaient suppliés leur père de les emmener avec lui, souhaitant voir une planète volus. La compagne asari de Marcus, Moïra, ne c'était pas opposé à cette idée. Comme la zone était en plein territoire de l'Alliance et dans une station spatiale turienne en plus, peu de risque d'être attaqué en chemin.

Marcus avait interrogé son supérieur sur la question le jour suivant et ce dernier avait accepté la présence des deux fillettes de 7 ans. Le jour du départ, la petite famille avait ainsi attiré fortement l'attention des membres d'équipage du Dunkerque. Pour cause, les filles de Marcus, Ellen et Visas, n'étaient même pas de la même race. Ellen était une humaine ressemblant plutôt bien à son père et Visas était une fillette asari. Si elles avaient été toutes les deux humains ou asaris, cela n'aurait pas été un problème, mais là, ça avait été bizarre aux yeux des étrangers. Puis, était venu le second incident qui avait bien amusé Marcus. Lorsqu'était venu le premier repas du voyage, l'un des cuistot avait semblé embêté en voyant Visas, avant de commencé à s'excuser auprès du père. Pour une raison incompréhensible, il avait semblé croire qu'un menu spécial était nécessaire pour la jeune asari. Au final, le cuistot c'était tût en voyant Visas commencer à piocher dans l'assiette de sa sœur. Heureusement, le reste de l'équipage c'était rapidement adapté à leurs présences. Pendant la traversée, pour l'aller et le retour, Marcus avait seulement eu l'occasion de croiser les membres de l'équipe biotique, commandé par une certaine Shaun McAvoy, mais rien de plus. Il ne savait pas trop si elle avait une affectation sur le vaisseau pour cette période ou bien si elle vaquait juste à ses occupations. Une fois arrivée en orbite de Patavig, Visas et Ellen avaient pu assouvir leur curiosité en observant la planète par l'une des salles d'observation du Dunkerque. Ensuite de quoi, elles étaient resté sur le vaisseau pendant les périodes de négociations. Marcus avait trouvé un membre d'équipage pour les surveiller pendant ses absences, en échange d'une légère somme de crédits.

Maintenant, le vaisseau retournait enfin à la Citadelle. Quelques heures plus tôt, Marcus avait interrogé un officier du vaisseau sur la durée restante du voyage. Bonne nouvelle, il serait de retour sur la Citadelle pour l'heure du souper à la maison. L'assistant ambassadeur avait aussitôt prévenu Moïra en lui envoyant un message sur son compte extranet. Notre homme la prévint de leur heure de retour, du bon état de santé des filles et qu'elles avaient été sage. Puis, il avait demandé la permission à l'officier d'occuper une des salles d'observations pendant le reste du voyage, ce qui lui avait été accordés. Voilà où Marcus se trouvait désormais, assis sur un grand canapé, observant le paysage de l'espace défilant sous ses yeux à toutes vitesses. Il n'était pas certains si le vaisseau était actuellement dans l'espace de la bulle locale ou bien à un saut de relais de là, mais il s'en fichait. Lorsque Marcus avait rejoint la salle d'observation, Visas et Ellen étaient venu avec lui. Les fillettes avaient discuté et joués ensemble, alors que leur père avait poursuivi son travail. La rencontre l'obligeait à remplir beaucoup de paperasse. Certes, certains des documents à remplir ne pouvait l'être en ces lieux, pour des raisons de sécurité, mais pas tous. Aussi, profita-t-il de cette période où il n'avait rien à faire pour avancer dans sont travail. Ce n'était pas l'ambassadeur qui s'en chargerait, car il avait décidé d'aller faire une sieste. Le connaissant il dormirait jusqu'à leur arrivée à la Citadelle.

Lorsque Marcus avait terminé, il avait pu constater que Visas et Ellen avaient finit par s'endormir près de lui. Les deux fillettes étaient couchées sur le canapé près de leur père. Elle dormait à poing fermé, serré l'une contre l'autre. Il avait aussitôt retiré sa veste pour couvrir ses filles, puis avait pris des coussins à proximité pour leur en faire des oreillers. Marcus était ensuite resté assit à observer le paysage spatial, caressant de temps à autres la tête de ses filles, souriant en les regardant. Il s'interrompit lorsqu'un petit signal lumineux de son omnitech le prévint qu'il avait reçu un message sur son compte extranet. C'était un message venant de Moïra. Marcus commença aussitôt la lecture du message de sa tendre moitié.


**Je suis contente de savoir que vous rentrez bientôt tous les trois. La maison semble un peu vide sans mes deux petites filles et mon grand barbu (rire). Kiari, Rupert et Gérald vont bien. Meera a eu un peu de fièvre après votre départ, mais elle va beaucoup mieux. Tu devras dire aux filles de regarder leur omnitech, elles vont y trouver une petite surprise. Quant à toi, mon beau-**

La suite du message comportait une liste de choses que Moïra comptait lui faire quand il serait de retour à la maison. Marcus rougit rapidement en voyant la liste de l'asari. L'humain avait soudainement très chaud. Une fois sa lecture terminé, il referma aussitôt le message et le disposa ailleurs que sur la page principale de son compte extranet. Mieux valait éviter que ses filles voient ce message. Plusieurs minutes s'écoulèrent sans que rien ne se passe. Puis, il entendit la porte de la salle d'observation s'ouvrir. Il jeta un regard par dessus son épaule, apercevant la lieutenant-commandant Shaun McAvoy. Marcus s'adressa à elle à voix basse pour ne pas réveiller ses filles endormit.

-Bonjour. Vous venez profiter de la vue?
Shaun McAvoy

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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeLun 23 Oct 2017, 02:02
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Marcus Coles - Shaun McAvoy

Il y a quelques semaines le Lieutenant-Commandant de la VIème compagnie de la division biotique avait reçu un nouvel ordre de mission consistant à escorter l’ambassadeur des espèces non-concilienne ainsi que son équipe vers le secteur Artémis Tau. Ce genre de tâches se faisait de plus en plus régulières depuis quelques temps à cause de la menace d’attentats toujours très élevée. Les biotiques de type défensif étaient particulièrement prisé pour ce genre de mission. Bien que pratiquement tous les types de soldats soient utile lors, en cas de coup dur, il était agréable de savoir qu’un dernier rempart pouvait s’élever en cas d’urgence : une bulle d’énergie noire. Très couteux mais diablement efficace. La brune consulta ses effectifs pour voir qui était disponible et apte à effectuer l’escorte. Après quelques minutes de délibération McAvoy conclu qu’elle irait en personne accompagner l’ambassadeur en plus de deux sections au vu du nombre de délégués à protéger. Au vu des récents évènements les sorties hors bulle locale avaient vu leur protocoles de sécurité être renforcé. La brune grimaça quelques jours plus tard en recevant la composition définitive du groupe envoyé vers Artémis Tau. Deux gamines s’étaient ajoutées au contingent. La brune avait une sainte horreur des bambins et préférait largement les missions n’en comportant pas. Trop capricieux et imprévisibles à son goût. La biotique ne les appréciaient pas plus dans sa vie personnelle. Elle avait d’ailleurs tendance à fuir les soirées avec couples à enfants. Les discussions étaient souvent les mêmes : « Il a tellement grandi », « Il sait marcher maintenant », « le mien compte jusqu’à 22 », « vous avez vu le nouveau programme éducatif », « il a quel âge maintenant ?». Bref ennuis mortel assuré agrémenté de cris et de : « mamaaaaan j’aime pas çaaaaa », « pourquoi la madame elle a une tête bizarre ? », « Papaaaaa faut que j’aille au toileeeeeette ». Brrrrr. Shaun frissonnait rien qu’à y penser.


L’escorte en elle-même s’était bien déroulée. Il n’y avait pas eu d’incidents majeurs. Seulement un ou deux point de tensions lors des déplacements de l’ambassadeur mais rien de notable ou marquant. Etant donné que son escouade était chargé de la protection de la délégation lors de ses déplacements terrestres et intra-planétaire et qu’ils étaient de retour sur le vaisseau en direction de la Citadelle on pouvait désormais dire que leur mission était terminée. A moins qu’ils ne subissent un abordage, ce qui était fort peu probable en plain milieux de l’espace concilien, les biotiques étaient tranquille. Le rapport du Lieutenant-Commandant allait être court pour cette fois ce qui était loin de la déranger. Elle pourrait ainsi plancher sur les rapports qu’elle avait reçus pendant sa mission. Avec un peu de chance d’ici qu’ils arrivent à bon port Shaun aurait fini d’éplucher ses dossiers et pourrait se détendre ou faire un tour à l’Arène pour se défouler. Au bout de quelques heures la biotique décida d’aller se dégourdir les jambes et d’aller terminer sa lecture dans un endroit plus agréable que sa cabine. Le pont d’observation lui parut tout indiqué.

Ce n’est qu’une fois avancée dans la pièce qu’elle remarqua l’ambassadeur Coles installé sur le canapé. Quelques pas supplémentaires lui permirent d’apercevoir ses deux filles. La brune fonça subrepticement les sourcils à la vue des deux demoiselles qui étaient en train de somnoler aux pieds de l’ambassadeur. Il est certain que pour la plupart des femmes un tel… tableau ? Aurait éveillé leurs instincts maternels et auraient trouvé la situation attendrissante mais Shaun McAvoy n’était assurément pas faite de ce bois là. Nope ce genre de chose avait plus tendance à la faire fuir ou l’agacer. Bon pour le moment mini-monstre 1 et mini-monstre 2 étaient endormis donc ça allait mais cela ne durerait probablement pas.

« Pardonnez mon intrusion. J’ignorais que la pièce était occupée… » Déclara simplement la biotique sur un ton neutre.

L’anglaise soupirait intérieurement à l’idée de retourner directement dans sa cabine. Elle aurait bien profité un peu du vide qu’offrait l’espace pour finir sa lecture en toute tranquillité. Mais l’endroit qui lui était réservé restait préférable à la présence des deux gamines. Et probablement de l’ambassadeur aussi… Bien qu’à cause de son travail Shaun soit obligée d’être neutre, à défaut de courtoise, envers les autres espèces, la Lieutenant-Commandant n’affectionnait pas particulièrement les Asaris et ne souhaitait pas passer plus de temps que nécessaire en leur compagnie. Peu de gens était au fait de cet aspect de la personnalité de la brune. C’était un secret plutôt bien gardé étant donné que la membre de l’Alliance tenait à son poste. Le fait que la famille du politicien soit… recomposée de cette façon dérangeait l’anglaise même si elle ne laissait rien transparaitre.



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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeMar 24 Oct 2017, 00:09
Marcus regardait la lieutenant-commandant McAvoy, attendant de savoir ce que cette dernière avait à dire suite à la question qu'il venait de lui poser. Cette dernière ne répondit pas immédiatement, continuant d'avancer dans la salle. L'assistant ambassadeur remarqua un léger froncement de sourcil de la femme lorsqu'elle fut un peu plus rapproché. Visiblement, elle avait dû s'être assez approché pour voir Ellen et Visas endormit. Quant à la raison de ce froncement, il le mit sur le compte de la surprise. Après ce court moment, la biotique répondit enfin à la question du politicien. Ainsi, elle s'excusa, affirmant qu'elle ignorait que l'endroit était occupé. Elle avait prononcé le tout sur un ton neutre, probablement une déformation professionnelle dû au service militaire constant. Marcus avait eu l'occasion de le voir à plusieurs reprises chez des militaires et ex-militaires de l'Alliance. Il n'en fit donc pas un cas. Au lieu de cela, il afficha plutôt un léger sourire en haussant les épaules. Le politicien reprit la parole, toujours à voix basse.

-Ce n'est pas grave, lieutenant-commandant. Vous ne nous dérangez nullement. J'étais venu profiter du calme de cet endroit, ainsi que de la vue. C'est vraiment très relaxant quand on a de la paperasse à remplir. Je vous en prie, prenez donc place. D'ailleurs, pendant que j'y pense, savez-vous où nous nous trouvons? Je me doute bien qu'avec le peu d'heures de voyage qu'il nous reste, nous sommes bientôt de retour. Toutefois, je dois avouer ignorer si nous sommes déjà de retour dans la bulle locale ou à quelques sauts d'y être.

L'invitation avait au moins permis de faire rester la femme de l'alliance. Marcus hocha ensuite la tête lorsqu'elle répondit à sa question sur la position du vaisseau. Un silence demeura ensuite pendant un moment. Le père de famille décida de briser la glace, en reprenant la parole. Du doigt, il indiqua la baie vitrée du vaisseau et le magnifique paysage de l'espace s'offrant à eux.

-J'ai toujours aimé cette vue. Une vue de l'espace et de son immensité. L'espace, remplit de possibilités et sans limite, selon la plupart des consensus scientifique. Une infinité de possibilité, ou un nombre tellement grand que cela laisse croire que cela est infini. Tout cela, attendant d'être découvert par quelqu'un, c'est tout bonnement magnifique.

Marcus se leva doucement et s'approcha de la baie vitrée, il appuya sa main sur le verre. Une partie de lui se disait qu'ainsi, il serait capable de sentir la température extérieure. Quand notre homme était enfant, il était persuadé que l'espace était vide et glacé. Toutefois, il avait pu apprendre qu'en réalité, la température dans l'espace peut être extrêmement variable. De plus, que se fier à des règles s'appliquant sur une planète ne voulait rien dire, face aux conditions existants dans le vide sidéral.

-J'ignore ce qu'il en est pour vous, madame McAvoy, mais pour ma part, on peut dire que j'ai l'espace dans le sang. Mon père a rejoint l'Alliance par désir de voyager à travers la galaxie, plus que par devoir. Mon grand-père a été parmi les premières vagues de colon à rejoindre Terra Nova. Par contre, dans son cas, je dirais que cela ne lui a pas vraiment fait le plus grand bien. Il a fondé sa propre société d'import-export. Cependant, plus il devenait riche, plus il sombrait dans la paranoïa et la folie. Au final, il a tellement fait renforcer sa maison que le jour où il a fait un malaise, les secouristes n'ont pas pu le rejoindre à temps. Apparemment, ils ont dû découper sa porte au chalumeau pour parvenir à rentrer chez lui. Mais bon, je mentirais si je vous disais que cela m'a attristé. À part une photo de lui, je ne l'ai jamais vu, ni parlé avec lui. Pourtant il est mort quand j'avais 14 ans... ou 15 ans... je ne me souviens plus très bien.

Puis, Marcus se tut un court moment, le temps de revenir s'asseoir près de ses filles toujours endormit.

-De plus, en remontant dans mon arbre généalogique, on retrouve beaucoup de marins marchands, voyageurs, astronomes et autres dans le même domaine. Apparemment, j'aurais même certains de mes ancêtres qui auraient fait partie de la NASA, à ses débuts. Peut-être même un parmi les astronautes américains, mais dans une des équipes de remplacement. Je dois cependant avouer que j'ignore si ce dernier point est véridique. Pour ma part, j'étais encore un tout jeune gamin lorsque nous avons fait la rencontre des turiens. C'était quelque peu effrayant, mais très exaltant en même temps.

Le père de famille caressa doucement les cheveux d'Ellen, puis la tête de Visas. Les deux fillettes réagirent en se retournant, se retrouve chacune dos à dos. Cela fit sourire Marcus, avant que ce dernier décide de reprendre la parole.

-Dire qu'aujourd'hui, l'humanité a découvert qu'elle n'était pas seule dans l'univers, une théorie que je trouvais stupide même quand j'avais 4 ans. De plus, nous évoluons désormais à travers la galaxie et nous vivons avec d'autres espèces ayant également évoluée à leur manière. Une expérience des plus incroyables et de plus réjouissantes, je dois dire. Personnellement, quand on voit mon arbre généalogique. Je n'ai aucun doute que certains de mes ancêtres, ceux de la génération de mon père et mon grand-père exclut, seraient prêt à tuer et à commettre des atrocités sans nom pour être à notre place aujourd'hui.

Il rit légèrement sur ce dernier constat.

-Quant à vous, lieutenant-commandant, c'est l'intérêt pour la galaxie qui vous a amené à rejoindre l'Alliance?
Shaun McAvoy

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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeSam 11 Nov 2017, 18:18
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Le Lieutenant-Commandant s’apprêtait à faire demi-tour quand l’ambassadeur la retint en l’invitant à s’installer pour entamer ce qui semblait être une conversation. Elle répondit à sa question concernant leur heure d’arrivée avant de se poster adossée à la baie vitrée, le regard alternant entre le diplomate et l’espace. Ce dernier commença par disserter sur l’immensité de l’univers pour ensuite raconter son histoire, celle de ses ancêtres. Elle était quelque peu étrange d’ailleurs… Shaun trouvait surprenant que l’on puisse s’ouvrir autant à une inconnue mais soit. Peut-être que l’uniforme lui donnait un certain sentiment de sécurité ou instaurait un climat de confiance ? Qui sait… Apparemment ses ancêtres faisaient partie d’une grande lignée d’explorateur et d’optimistes. Et encore, optimiste le mot était faible.

Cela changeait énormément de sa propre famille essentiellement constituée de militaires. On pouvait remonter le temps et trouver des membres de sa famille dans l’Alliance, l’armée anglaise, le MI6, la Compagnie des Indes, l’armée de l’Empire britannique etc etc. Peu de marchands, artisans, artistes dans le lot. Essentiellement des militaires, médecins et lords. Quelques diplomates et politiques également. Des pragmatiques en somme. Pas des idéalistes. McAvoy était le parfait fruit de cette lignée : patriote, les pieds sur terre et droit dans ses bottes. Comme son homologue elle avait également l’espace dans le sang. Juste pas du même côté de la barrière :

« Je n’ai pas d’aussi… poétiques prétentions. Simplement l’intérêt pour ma patrie et mon désir de la défendre. Contrairement à vos ancêtres les miens auraient préféré que le monde reste plus petit, plus simple et moins dangereux. Mais je suppose que l’opinion du militaire est bien souvent différente de celui l’aventurier. Car si l’explorateur fantasme sur les nouvelles découvertes le soldat aura tendance à mesurer les menaces potentielles. Sachant que l’univers est infini cela laisse énormément de possibilités et pas nécessairement des plus réjouissantes… » Déclare la biotique en laissant son regard se perdre dans le vide de l’espace.

L’homme avait une vision bien naïve du monde, surtout pour un politicien et vu le contexte actuel. La brune aurait donné n’importe quoi pour éviter l’épisode des moissonneurs, les raids butariens, la guerre du premier contact et le reste. La biotique ne comprenait pas comment après tout cela l’assistant de l’ambassadeur ne pouvait que voir les côtés positifs de cette galaxie. Des milliards de vie avaient été décimées ces dernières décennies.

« Je partage donc votre fascination pour la beauté qu’offre la vue et l’idée de faire de nouvelle expériences mais je crains que cet enthousiasme ne soit amoindri par d’autres préoccupations» Répondit la brune diplomatiquement sur un ton neutre.

La biotique était plutôt satisfaite que le diplomate ne soit qu’un assistant. Quelqu’un d’aussi fleur bleu prenant des décisions pour l’humanité… Shaun n’approuvait pas vraiment. La période était difficile et se montre trop laxiste, gentil pouvait aisément passer pour de la faiblesse. Et cela, ils ne pouvaient pas se le permettre.


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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeLun 13 Nov 2017, 23:51
Marcus avait été très calme tandis qu'il présentait le petit historique de sa famille. Il n'avait aucune raison d'avoir honte de ses ancêtres ou encore de vouloir le cacher. Après tout, ses ancêtres sans avoir été des nobles, avaient tout de même accomplis des choses intéressantes. De plus, aucun d'eux, à sa connaissance, n'avait été un espèce de monstre ayant commis des atrocités pour une raison ou une autre. Sans oublier qu'ils n'avaient fait rien d'assez important ou de déshonorant pour que cela soit utilisé contre lui. Du coup, pas de danger à parler de ses ancêtres pour Marcus. Certains aurait pu trouver étrange qu'il décide ainsi de se confier à une personne qu'il avait à peine croisé, mais ce n'était pas tout à fait le cas. De part sa fonction, notre homme se devait d'observer les gens et d'essayer de les comprendre, avant même que ces individus ouvrent la bouche. Évidemment, c'était loin d'être parfait, mais Marcus arrivait tout de même à faire le tri entre personne malintentionné et les autres. Comme Shaun ne semblait pas être une mauvaise personne, lui parler un peu ne le gênait nullement. La lieutenant-commandant l'avait écouté sans l'interrompre, que ce soit parce qu'elle était intéressée, ou simplement par le respect qu'impose son statut militaire.

Cette dernière s'exprima après que Marcus l'eut interrogé. Tandis qu'elle parlait, Marcus portait une partie de son attention sur ses filles. Il caressait d'une main les cheveux de sa fille Ellen, puis les cartilages de Visas, alternant entre les deux régulièrement, sans perdre un mot de ce que disait la brunette. Notre femme était donc une patriote dans l'âme. Elle descendait d'une famille de militaire, jugeant que l'humanité aurait peut-être dû se contenter d'une monde plus petit et plus sécuritaire. De plus, la femme possédait une certaine vision de l'univers se penchant davantage sur les dangers pouvant s'y trouver. Certes, elle aimait également la vision et le paysage qu'offrait l'espace, mais se concentrait sur les menaces éventuelles et autres préoccupations y étant liées.


-Vous avez raison, lieutenant-commandant. La vision des militaires et des aventuriers est très différente. Cependant, je considère que les deux sont plus qu'essentiel pour la société. L'aventurier voit les beautés que lui offre l'inconnu et cherche à découvrir de plus en plus de chose. L'univers qu'il connait ne lui suffit pas, si bien qu'il peut en venir à le négliger et à prendre des risques pour découvrir de l'inconnu. En même temps, il permet cependant à l'ensemble de s'étendre et de faire de nouvelles découvertes pouvant permettre à tous de se renforcer. De leur côté, les militaires sont plus prudents, préférant se contenter du monde qu'ils connaissent, sauf si nécessité oblige. Ils regardent l'inconnu avec méfiance, se penchant sur les dangers pouvant s'y cacher. Les frontières connues sont suffisante à leur yeux et ils se concentrent sur celui-ci. Ils sécurisent la société, mais s'ancrer uniquement dans leur vision amènerait la société à stagner et à se développer sans pour autant changer. C'est dans le changement que vient l'amélioration. Bref, les deux sont essentiels aussi bien séparément qu'ensemble. L'aventurier rappel au militaire d'étendre sa vision des choses, là où le militaire lui rappel que l'exploration c'est bien beau, mais qu'il faut tout de même rester prudent.

Marcus se tut un court instant, réfléchissant à la suite de ce qu'il pourrait dire, en observant la biotique. Comme il avait servit dans l'Alliance, il avait déjà une bonne idée de ce qu'elle pouvait possiblement penser de lui.

-Vous savez, j'ai une bonne idée de ce que pense les militaires des gens de ma profession. Des individus parfois corrompus, plus occupé à remplir leur compte en banque. Ou encore, des individus qui ne cessent de parler, de lécher des bottes et de faire des courbettes plutôt que d'agir. J'ai rejoins l'Alliance quand j'avais 16 ans, à cette époque la guerre contre les turiens étaient assez récente et des gens qui maitrisaient des langues aliens, comme moi, c'était très recherché. On faisait dans la traduction de machin récolter sur l'extranet par des IV de l'Alliance. Mais bon, ça c'était avant que je sois admis dans le service actif et que je fasse du service militaire pendant un temps. Alors, j'ai eu plus que souvent l'occasion d'entendre des soldats s'exprimer sur les politiciens et les diplomates. Soyons franc, si parler beaucoup, lécher des bottes et faire des courbettes peuvent empêcher une guerre. Eh bien, je parlerai à m'en briser la voix. Je lécherai des bottes à m'en décaper la langue et je ferai des courbettes à m'en briser le dos. Si cela permet d'éviter une guerre et de voir tant de gens mourir, c'est peu chère payé.

Il se tut un court instant, en se grattant la barbe.

-Cela peut peut-être sembler quelque peu idéaliste, je l'assume. Je crois cependant qu'être idéaliste a du bon. Tant qu'on est capable de garder les deux pieds sur Terre, bien sûr. Mon père avait deux dictons sur la question, qui résume très bien les choses, selon moi: Ne vois pas le monde comme il est, mais comment il pourrait être. Et espère le mieux, mais prépare toi au pire. Voilà ce que je garde en tête pour chaque rencontre diplomatique, espérer que tout ce passe bien, mais me préparer pour le contraire. Savoir comment désamorcer des situations dangereuses, afin d'éviter une escalade de problème. Un peu comme un commandant militaire prépare ses options selon la réaction que pourrait avoir l'ennemi.

Marcus croisa ensuite le regard du lieutenant-commandant qui était toujours appuyés contre la baie vitrée.

-Par contre, je dois dire que je suis en désaccord avec votre vision de la galaxie. Oui, elle recèle ses dangers, il faudrait être complètement idiot pour ne pas le voir ou le nier. Cependant, choisir de rester dans son coin, pour tenter d'éviter les problèmes, ce n'est absolument pas une solution. Regardez notre situation avec ce que nous savons aujourd'hui. Il y a des menaces qui nous aurait frappé et ce même si nous avions réussi à nous isoler sans jamais entrer en contact avec le reste de la galaxie. Une de ces menaces est bien sûr les moissonneurs. Cette guerre contre eux, comment aurions-nous pu l'éviter? Ils existaient avant même que notre espèce voit le jour. Nous savons qu'ils n'ont pas attaqué certaines races primitives comme les yaghs. Si nous suivons cette logique, pour rester en sécurité, nous aurions dû rester primitif? Croyez-vous que les autres races auraient fait de même. Je n'ose guère imaginer ce qui aurait pu arriver si nous étions resté primitif et que les yaghs seraient devenus l'espèce dominante après la guerre contre les moissonneurs.

Marcus se tut un court instant réfléchissant à la suite.

-Cela me rappel d'ailleurs une théorie intéressante que j'ai pu lire sur la Guerre du Premier Contact. Je ne suis pas entièrement d'accord avec cette théorie, mais elle possède des éléments intéressants. Selon cette théorie, cette petite guerre ou petit conflit contre les turiens était une excellente pour l'humanité. Ainsi, nous découvrons que nous ne sommes pas seuls dans l'univers, mais que cela peut être dangereux. Le tout, en prenant en compte la rigidité et l'honneur des turiens, ayant permis d'éviter un massacre sur Shanxi. Je dois avouer que dire que cette guerre fut une bonne chose, j'ai du mal avec ce point. Après tout plus de 600 humains sont morts et environs autant de turiens. Par contre, il faut avouer que le fait que ce fut contre les turiens, c'est rassurant quand on pense qu'on aurait pu tomber sur bien pire, comme les krogans ou les butariens. On sait tous comment étaient les krogans avant que Wrex soit à leur tête. Ils auraient sûrement massacrer la population, militaires et soldats sans distinctions. Quant aux butariens, ces sales petits conn-

Marcus s'interrompit soudainement en regardant ensuite ses filles. Certes, Ellen et Visas dormaient toujours, mais le père de famille décida de se reprendre. Il préférait éviter ce genre de terme grossier en présence des deux gamines.

-Donc, comme je disais, ces vermines auraient été encore pire. Personnellement, je ne vois que deux options qu'il y aurait eu envers les victimes de ces monstres. Les plus chanceux auraient juste été tué rapidement. Les autres par contre... les malheureux auraient eu une mort atroce ou pire, auraient été réduit en esclavage par ces monstres. Qu'on approuve ou non cette théorie, il faut avouer qu'on aurait pu tomber sur bien pire que les turiens. Et puis, il ne faut pas oublier le contexte des évènements. La peur de voir apparaître une autre race destructrice comme le furent les rachnis il y a plus d'un millénaire, ça a son petit effet. Alors je dirais que cette première rencontre, on peut blâmer aussi bien turiens qu'humains. Les turiens pour avoir attaqué sans sommation et nous, parce qu'on ouvrait des relais sans penser véritablement aux risques. Toutefois, un avantage certains c'est que ce conflit a fait en sorte de stabiliser la Terre, en quelque sorte. Après tout, nos pays continuaient d'être en conflit malgré l'exploration de l'espace. Alors, une menace alien, ça permis de mettre ces rivalités ridicules de côté.
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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeMer 15 Nov 2017, 01:26
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Un politique et une biotique
Marcus Coles - Shaun McAvoy


La biotique se retint d’afficher un air dédaigneux devant l’assistant de l’ambassadeur et laissa place à un masque neutre si ce n’est froid qu’elle avait l’habitude de porter lors d’événements mondains ou lorsque sa profession l’obligeait. Tant de bienveillance, de crédulité, d’innocence… c’en était presque à vomir. Shaun se retint de lui rire au nez quand l’homme aborda l’importance et la nécessité de diplomate. Mais la biotique n’en fit rien et conserva son impassibilité. Etant de bonne famille McAvoy n’était pas étrangère à l’art de la rhétorique et savait parfaitement défendre ses idées et ses arguments. De plus ayant été élevée par des militaires elle avait l’habitude d’avoir ce type de conversations. Dès qu’on non-militariste apparaissait à la table ces sujets arrivaient indéniablement sur le tapis. La brune laissa donc le père de famille parler et exposer ses arguments sans rien commenter. Ce dernier sembla d’ailleurs se perdre un peu dans son discours car il aborda la guerre du premier contact et la décrit comme quelque chose de positive pour l’humanité. Cela s’éloignait grandement des grandes découvertes et des vertus de la diplomatie. Quand Marcus Coles eut terminé de parler le Lieutenant-Commandant McAvoy se tourna en direction de l’assistant, les bras croisés dans le dos, la tête haute pour lui répondre. Puisque ce dernier avait voulu lui donner une leçon d’histoire elle n’allait assurément pas se priver de lui rendre la pareille :

« Ah mais je crains que vous ne vous fourvoyiez sur ce point ambassadeur. Bon nombre d’avancées et de grandes découvertes ont été faites par des Etats ayant des objectifs militaires. Le télégraphe, la radio, les ordinateurs, l’aviation pour n’en citer que quelques-uns. N’oublions pas non plus le principal, ce pourquoi nous en sommes là : la conquête de l’espace. Elle a commencé quand les États-Unis et l’URSS avaient des relations très conflictuelles. Et elle s’est terminée quand les soviétiques ne représentaient plus une menace pour les américains. Nous n’en serions assurément pas là si la guerre froide n’avait pas entrainé cette course effrénée entre les deux blocs de l’époque. Il en va de même pour l’évolution de nos sociétés. Le droit des femmes a évolué après la guerre car ces dernières avaient remplacé les hommes en période de conflits. L’évolution, le changement a toujours été plus important en temps de guerre et en période de tensions. » Déclara Shaun sur un ton se voulant calme et neutre.

La biotique s’appliqua ensuite à répondre sur la partie où l’homme dissertait sur ce que les diplomates étaient prêt à faire pour créer des alliances et maintenir la paix. S’abaisser à ce genre de choses. Cela nous faisait plus paraitre pour des faibles en manque d’allié que nous forger des amitiés durables :

« Parlez donc ambassadeur, léchez tant de bottes que vous voulez et brisez-vous le dos tant vous faîtes de courbettes, pour reprendre vos mots, si cela vous chante. Mais cela nous sert-il réellement ? Pensez-vous réellement que cela puisse soutenir notre cause ? Je ne me rappelle pas avoir vu nos alliés, que vos homologues avaient acheté à grand coup de négociations, flatteries et autres bassesses, lors de la Grande Guerre... Heureusement que certains militaires ‘’avec les deux pieds sur Terre’’ étaient là… Car si on retiendra le nom de l’Amiral Hackett, du Commandant Shepard, du Primarque Victus anciennement général, Urdnot Wrex comme des héros de guerre, de nos diplomate je crains que ce qu’il y ait à se souvenir ne soit guère reluisant… Que ce soit pour le conseiller Udina ayant fomenté un coup d’état avec Cerberus, les Gallariens ayant refusé de prendre part à l’effort de guerre, ou la conseillère Asari dont les paroles, pour une espèce étant réputée comme défenseuses du ‘’vivre ensembles’’ et de ‘’la coopération intergalactiques’’, étaient profondément choquantes. Si ma mémoire est bonne les mots exacts de la conseillère Asari étaient : « La triste vérité, c’est que pendant que les Moissonneurs attaquent la Terre, nous pouvons rassembler nos forces ». Une journée édifiante pour la diplomatie intergalactique n’est-ce pas ? Toutes ces alliances, ces promesses d’aides, de protection, de soutient, disparues, perdues, oubliées, envolée, abandonnées. C’est en ces périodes de besoin et de profond désespoir que l’on reconnait ses alliés et que l’on sait si une politique diplomatique était efficace. Et je crains fort que l’humanité n’a pu que constater à ses dépens que ses amis étaient bien moins nombreux que ce qu’elle avait imaginé. » S’exprima le Lieutenant-Commandant d’une voix toujours aussi assurée mais ferme.

L’exercice était difficile pour la brune car le sujet la touchait de près mais elle s’avait qu’elle perdrait en impact en s’énervant. De plus la politique d’aujourd’hui se vouait plus à la coopération qu’à une méfiance généralisée et n’exposer que ce type de carte pourrait lui être dommageable. Il lui fallait donc nuancer son propos.


« Ne vous méprenez pas je ne suis pas contre la diplomatie et la coopération intergalactique. Je reconnais son utilité, ses avantages, après tous si nous avons triomphé c’est parce que nous nous sommes unis, et profite allégrement de ses bienfaits. Je pense simplement que tout cela est à nuancer et qu’il faut garder en tête que nos alliances ne sont peut-être pas aussi solides que ce que nous le souhaiterions. » Ajouta posément la biotique.


« Quant à ma ‘’vision’’ de la galaxie, je vous serais gré de ne pas déformer mes propos. Etant donné que vous étiez parti dans l’hypothétique à propos de vos ancêtres j’ai fait de même avec les miens. Je n’ai en aucun cas fait l’apologie de l’isolationnisme et n’ai absolument pas souhaité que nous restions primitifs. » S’agaça un peu le Lieutenant-Commandant. Elle n’avait que peu apprécié le fait que Marcus Coles ait interprété ses propos à sa manière et préférait éclaircir rapidement le sujet.


« En ce qui concerne cette théorie sur comment nous avons découvert que nous n’étions pas seul dans la galaxie je ne vois pas en quoi cela est pertinent dans notre conversation. Nous aurions pu tomber sur pire nous aurions pu tomber sur mieux etc. Cela n’a aucune importance. Nous sommes tombés sur les turiens point. Mais puisque vous amenez Shanxi sur la table… Cela sert encore une fois plus mon argumentaire que le vôtre j’en ai peur. Faire face aux turiens nous a montré nos faiblesse que nous nous sommes efforcés de combler en rattrapant notre retard technologique. Nous nous sommes unifiés pour faire front face à une nouvelle menace. Autrement dit, encore des évolutions liées à des conflits… Espérer le meilleur, se préparer au pire, je dirais même être prêt pour le pire… une devise qui représente parfaitement l’armée et des politiques militariste. Ne serait-ce pas l’idéal d’avoir une armée efficace dont on n’a jamais besoin de se servir ? Une dissuasion nucléaire en somme ? Cela vaudrait presque tous les diplomates du monde. Car c’est bien parce qu’un pays, une planète, une espèce a les moyens de se défendre et plus encore qu’elle est protégée. Conclu sarcastiquement Shaun.


L’idéalisme n’a rien de bon et les dirigeants qui se complaisaient dans cette vision, cette idée que l’Alliance avait des alliés solides dans la galaxie ont démontré au dépend de l’humanité que l’univers était loin d’être aussi accueillant que ce qu’il avait laissé paraitre. Et Shaun McAvoy n’était pas prête à oublier ni même à pardonner cette leçon qui l’avait marqué au fer rouge.


Never forgive, Never forget



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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeMar 21 Nov 2017, 00:16
Marcus attendit en silence de voir comment le lieutenant-commandant McAvoy réagirait à ses propos. Certains pourrait penser que le diplomate s'attendait à voir la femme approuver tout ce qu'il venait de dire. Bref, qu'elle accepterait chacun de ses points et changerait totalement sa vision et son opinion des choses. Cependant, c'était une pensée complètement ridicule. Marcus était parfaitement conscient que cette femme ne changerait pas d'avis aussi facilement. Elle pourrait accepter certains de ses arguments, mais certainement pas procéder à un changement total de sa vision et de ses opinions. Il travaillait depuis assez longtemps dans le domaine pour savoir que les gens ne changeaient pas aussi rapidement. C'était la réalité et non un jeu vidéo où il suffisait d'appuyer sur une touche pour opérer des changements monstrueux. Dans le monde réel, de tel changement nécessitait du temps ou un évènement extrêmement choquant. Hors, pour la mesure dans le temps, discuter pendant quelques minutes était loin d'être suffisant. Quant au choc causé par un évènement très choquant, Marcus se refusait à faire ou à souhaiter ce genre de chose.

La femme se décida à réagir, après avoir croisée les bras dans son dos et pris une pose bien droite. Elle commença par lui faire à son tour une leçon d'histoire. Ainsi, la biotique mentionna que de nombreuses avancées avaient pu être réalisés grâce à des états en conflits, qu'il s'agisse de conflits directs ou indirects. À cela s'ajouta les avancées de la société, pouvant être également attribués aux conflits. Bref, que les conflits apportaient plus rapidement des changements. Après avoir traité de ce point, McAvoy aborda des cas plus récents, affichant d'abord un certain dédain et demandant si ses démarches diplomatiques avaient vraiment eu des résultats concrets. Elle disserta sur le sujet pendant un moment, comparant certains des héros de guerre, à d'autres parasite comme le conseiller Udina. D'après les propos de la femme militaire, les actions des galariens et des asaris pendant la guerre l'avait profondément marqués. Une preuve selon elle que les alliances forgées avaient échouées pendant la guerre contre les moissonneurs.

McAvoy poursuivit, affirmant que la politique et la coopération avaient leur importance, mais qu'elles étaient limités par la volonté de chacun à la respecter. Elle démontra ensuite une certaine frustration, Marcus se rendant compte qu'il avait quelque peu mal interprété les propos de la lieutenant-commandant sur ses propres ancêtres. Il prit note de s'excuser sur la question, le moment venu. McAvoy poursuivit, donnant son propre opinion sur la question militaire et terminant avec une pointe de sarcasme. Visiblement, elle avait été durement marqué par les évènements liés à la guerre contre les moissonneurs, comme tant d'autres à travers la galaxie. Avant de répondre à la femme, Marcus jeta un regard à ses filles. Les gamines avaient remuées pendant le discours de la lieutenant-commandant, mais heureusement, elles ne c'étaient pas réveillés. Il reprit la parole, sur un ton plu bas.


-Je vous prierais de parler un peu moins fort, lieutenant-commandant McAvoy, pour ne pas réveiller mes filles.

Il avait adressé le tout sur le ton d'une demande, afin de demeurer poli.

-Ensuite, je constate que j'ai mal interprété vos propos sur vos ancêtres, plus tôt. Je tiens donc à m'en excuser, la faute est mienne. Je n'ai pas l'intention de débattre sur la question, c'est moi qui ai commis une erreur. Je m'excuse si cela vous a offensé.

Maintenant que ce point avait été abordé, il était temps de prendre la suite et de poursuivre les argumentations qui avaient été débutés.

-Il est vrai que les conflits ont donnés naissance à de très nombreuses innovations. Qu'il s'agisse de conflit direct, comme la seconde guerre mondiale ou indirect comme la guerre froide. Cependant, il ne faut pas oublier que ces changements se sont fait à travers beaucoup de morts et de peur, justifiée ou non. De plus, certains changements se sont fait sans l'usage de la violence, à travers notre histoire. Prenez l'exemple de l'Inde et du Canada. Le Canada, contrairement aux États-Unis, a obtenu son indépendance par la voie de la paix. L'Inde quant à elle a réussi à l'obtenir grâce à un chef charismatique, Gandhi, qui a guidé son peuple vers la non-violence. Alors, oui, en temps de crise, la société évolue plus rapidement, mais les coûts sont toujours très élevés. Je ne prétends par que la voie diplomatique ne comporte pas son lot de sang, toutefois elle tente de le minimiser constamment.

Il se tut un court instant, revenant à un détail évoqué par la lieutenant-commandant.

-D'ailleurs, même s'il est vrai que de nombreuses avancées technologiques sont dû à des conflits, le contraire est également vrai. Certaines créations voient le jour en temps de paix ou pour des raisons de paix. L'avion est un bon exemple, le premier avion à quitter le sol et a volé véritablement fut celui des frères Wright aux États-Unis. Ils n'avaient pas de visée militaire, toutefois il est vrai que l'armée a rapidement repris le concept et l'a amélioré, donnant naissance peu à peu à l'aviation moderne. Il y a également les avancées qui sont arrivés en réponse des conflits, comme la Croix-Rouge. Leur but, sauver des vies. J'évoquerais bien les horreurs que certains pseudoscientifique ou médecins ont commis pendant les conflits, mais il y en avait également pendant les périodes de paix. En soit, il y a du bon et du mauvais qui peuvent surgir en temps de guerre, mais également en temps de paix.

Il était temps d'aborder les points évoqués par la femme sur les évènements ayant eu lieu pendant la guerre contre les moissonneurs. Marcus se souvenait bien de cette période, comment il avait fait tout ce qu'il croyait nécessaire pour la survie de sa famille et la sienne. Une suite sans fin de mort et de souffrance, ayant pris fin grâce au courage d'une multitude de soldats.

-Je ne nie pas l'importance de l'armée. Après tout, il existe des ennemis avec qui la négociation ne sert absolument à rien. Il y a eu de nombreuses menaces de ce genre à travers l'histoire connu de notre galaxie: les krogans lors de la rébellion krogane, les rachnis pendant les guerres rachnis et dernièrement les moissonneurs. Des forces avec lesquelles la négociation était impossible, pas pour les mêmes raisons par contre. C'était là où entrait en jeu les forces militaires, des hommes et des femmes courageux, luttant pour le plus grand nombre. Toutefois, même nos dirigeants militaires lors de cette période ont dû faire preuve de diplomatie pendant le conflit. Shepard en est le parfait exemple. Il a dû négocier avec de nombreux individus importants pendant le conflit afin d'obtenir leur soutien. Le cas des krogans est le plus parlant. Il a dû négocier avec les krogans et leur promettre le remède au génophage. Ensuite de quoi, il a dû négocier avec les turiens pour que ces derniers envoient de l'aide afin de pouvoir donner le génophage aux krogans et j'en passe.

Marcus se tut un court instant, réfléchissant à la suite de ses mots.

-Pour ce qui est des comportements de certains pendant la dernière guerre, tout cela est compliqué. Je n'ai pas l'intention de défendre le cas des galariens. Je n'irai pas jusqu'à avoir du mépris pour eux, car de nombreux représentants de leur peuple étaient là pour aider lors de l'utile affrontement. Il s'agissait surtout d'escouades du GSI, de spectre, de mercenaires et autres. Toutefois, évidemment aucune de leur flotte. La Dalatrace Galarienne et nombre des hauts représentants du gouvernement galarien ont bien démontré leur hypocrisie. Quoi que, hypocrisie ne serait pas le bon terme. Après tout, préféré voir la galaxie brûler plutôt que de donner leur chance aux krogans, c'est loin d'être un choix logique. Si les krogans avaient été dirigés par un chef beaucoup plus belliqueux, je ne dis pas, mais avec un individu comme Wrex. Disons que la haine des galariens envers les krogans a aveuglé leurs dirigeants. Si Shepard avait choisi de trahir les krogans, je n'ose imaginer les conséquences. Ils auraient tout simplement se retirer des lignes de front. Voire pire, se mettre à nous attaquer, par représailles. Nombre de galariens disaient ne pas avoir aidé dans le conflit, par ordre de leur gouvernement. C'est une excuse facile. L'autorité et le pouvoir sont deux choses qui existent uniquement parce que nous le choisissons. Si demain tous les habitants de la galaxie décidaient que le Conseil n'a plus aucun pouvoir, le Conseil ne pourrait rien faire. Bref, les galariens ont bien aimé utiliser une fausse excuse. La perte de leur place au Conseil aurait été un minimum, de mon point de vue personnel. Un point que j'éviterais cependant de présenter d'un point de vue officiel, pour éviter un conflit avec les galariens.

Il était maintenant temps d'aborder le cas des asaris, mais également celui de l'humanité. La suite des commentaires qui allaient être enchaînés risquaient peut-être de créer une situation explosive.

-Pour nos alliances, il ne faut pas oublier que rien n'est véritablement parfait. La perfection, c'est un concept qu'on peut rechercher, mais jamais atteindre. Nous étions dans un conflit contre des créatures que la plupart des gens ont niés l'existence jusqu'au dernier moment. Des êtres gigantesques et d'une puissance incroyable. Que la plupart des peuples aient pris peur devant les moissonneurs n'a rien de bien surprenant. Je me souviens encore de la bataille de la Citadelle. Avant d'aller me mettre à l'abri, j'ai pu voir comment ce moissonneur a détruit un croiseur turien, juste en le percutant. J'ai lut les rapports sur l'affrontement de notre flotte contre ce moissonneur et comment il restait insensible à nos vaisseaux, mais les détruisait en une attaque. Alors, que certaines espèces aient préférés tenter de protéger leurs frontières n'a rien de bien surprenant. Et puis, je doute fortement que si la situation avait été inversé, l'Alliance aurait bougé. Si c'était Thessia qui avait été attaqué plutôt que la Terre. Il y a plus de chance que nos flottes se seraient rassemblés pour protéger nos territoires en priorités. Notre espèce contrôle un espace plus vaste que n'importe quelle autre espèce, alors c'est de base une tâche compliquée. Allez asvoir les décisions que nos dirigeants auraient dû prendre pour certains mondes isolés. Et puis, ce que nous demandions à nos alliés n'avaient rien de banal. Laisser leurs mondes et leurs civilisations sans flotte pour les protéger, afin de s'engager dans une bataille spatiale plus qu'incertaine.

L'ambassadeur se tut un court instant avant de poursuivre.

-La galaxie faisait face à un nouvel ennemi. Un ennemi a la puissance démentielle. Non seulement, il était puissant, mais il pouvait nous attaquer de l'intérieur et nos diviser, grâce à l'endoctrinement. De plus, cet ennemi prenait les nôtres et les transformait en atrocité. Il nous obligeait ainsi à combattre les nôtres et nos pertes leur permettait d'avoir plus de soldats. De quoi terrifier n'importe qui. Surtout quand on sait que les turiens eux-mêmes arrivaient à peine à tenir contre les moissonneurs. Démontrant à toute la galaxie que posséder une armée surpuissante ne fait pas forcément tout. Quant à la dissuasion militaire que vous évoquiez, cela a ses avantages, mais pas seulement. L'URSS et les États-Unis ont utilisé cette méthode pendant plusieurs décennies. Résultat, de nombreuses nations se sont retrouvés au milieu de leur conflit indirect et en ont beaucoup souffert.

Marcus décida de terminer son argumentation en évoquant le cas d'Udina. Il se leva avant de commencer, marchant quelques pas dans la baie d'observation, se dégourdissant un peu les jambes.

-Pour ce qui est du cas d'Udina, je dois avouer que sa trahison ne m'a pas surpris le moins du monde. Je n'ai jamais travaillé directement sous ses ordres. Cependant dans ses actions et ses propos, il ne me faisait qu'éprouver du dégoût. Certes, défendre les intérêts de notre peuple est important, mais sa manière de faire, je la trouvais plus qu'hostile. Du peu que j'ai pu voir sur lui, il me donnait l'impression d'être un bébé geignard, se mettant en colère s'il n'avait pas ce qu'il voulait dans la seconde. Je dois toutefois avouer qu'encore aujourd'hui, je me questionne sur lui. Était-il endoctriné lors de cette trahison ou bien à-t-il juste dévoiler sa nature véritable? Mais bon, pour ce que ça change. Je me rappel une fois-

-Trop bruyant, papa.

Marcus s'interrompit aussitôt et se retourna. Ses filles étaient en train de se réveiller. Ellen et Visas se redressaient lentement, en se frottant encore les yeux, toujours partiellement endormi. C'était Ellen qui avait pris la parole. Ironique tout de même, c'était le lieutenant-commandant qui avait fait le plus de bruit et c,était lui qui les avait réveillé. Le père de famille retourna aussitôt près de ses filles, s’assoyant à côté d'elles, en leur déposant un petit bisou sur la tête.

-Pardon les filles. L'une de vous deux devrait regarder sa messagerie extranet. Vous pourriez y trouver quelque chose d'intéressant.

Comme Visas se réveillait plus lentement que sa sœur, Ellen fut celle qui activa son omnitech. Après quelque manipulation, la gamine afficha un grand sourire.

-Visas, maman, nous a envoyé un message.

Sans attendre, la petite humaine effectua d'autre commande, activant le terminal sur la table devant elle et y faisant diffuser le message envoyé par la compagne de Coles, Moïra. On vit ainsi apparaître une asari. Cette dernière se tenait visiblement dans une cuisine.

-Salut mes petits trésors. J'espère que vous allez bien. Notre résidence est vide sans vous deux et votre père. Nous avons tous hâtes de vous revoir très vite. N'est-ce pas les enfants?

L'angle de la vidéo changea, on vit apparaître le reste de la famille. Tout d'abord, la plus âgée du groupe Kiari, ensuite Rupert, flottant dans les airs la tête en bas maintenu en l'air par les capacités biotiques de Kiari. Venait ensuite son frère jumeau Gérald qui semblait faire une partie d'un jeu de société contre la dernière du groupe, Meera. Chacun répondant à l'affirmative à la question de la mère de famille, Rupert glissant à la blague également qu'il avait hâte d'avoir des filles à embêter sans que ça se termine avec l'usage de la biotique. Ensuite de quoi, l'angle revint sur Moïra. Cette dernière fouillait à présent dans le réfrigérateur. Elle en sortit un paquet, contenant un aliment que Marcus reconnu aussitôt, du cardune. À la simple vue du poisson, les petites filles s'excitèrent.

-Comme votre père affirme que vous avez été sage, à votre arrivée ce soir, vous aurez droit à votre plat préféré. À ce soir les filles. N'oubliez, maman vous aime très fort.

Une fois le message terminé, Marcus décida de faire les présentations dans les règles, présentant d'abord sa fille Ellen, puis Visas. Les fillettes humaine et asari saluèrent poliment la lieutenant-commandant. Ensuite de quoi, Marcus les laissa regarder un film ensemble sur leur omnitech. Les fillettes allèrent s'installer plus loin, laissant leur père libre de discuter avec la militaire.

-De vrai petits anges, ces deux-là. D'ailleurs, vous avez des enfants, madame McAvoy?... Pendant que j'y pense.

Il pointa légèrement du doigt sa fille Ellen.

-Ma fille, Ellen est née biotique. Je me demandais, en tant que biotique vous-mêmes, vous auriez une recommandation personnelle à me faire? J'ai bien consulté des médecins sur la question, mais j’aimerais également le point de vue d'une biotique. Plus précisément, sur l'âge à laquelle il est mieux d'obtenir son implant biotique. Pour sa formation, je sais qu'il y a l'académie Grissom, mais il faudra d'abord voir si elle souhaite vraiment rejoindre l'Alliance un jour. Au moins, si ce n'est pas le cas, il y aura sa mère et ses oeurs pour l'aider à apprendre à maitriser ses capacités biotiques.
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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeVen 19 Jan 2018, 11:12
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Marcus Coles - Shaun McAvoy


Marcus fit une remarque sur le fait qu’elle risquait de réveiller ses filles. La brune haussa un sourcil. S’il ne voulait pas qu’elle parle il n’aurait pas dû lancer la conversation. Elle se serait largement du silence présent précédemment dans la pièce pour rédiger son rapport et examiner certains dossiers en cours plutôt que de lui faire la conversation.

Shaun écouta attentivement le long discours de l’ambassadeur qui semblait encore une fois se perdre dans son fil de pensée. La question de base à résoudre était l’immobilisme et la limitation du progrès qu’engendraient les périodes de conflits, non leur coût ou leurs comparaisons aux périodes de paix. Il semblerait d’ailleurs que finalement Coles se range de son côté. La guerre était une source importante d’innovation. Point. Il était inutile de rajouter de longs discours et des fioritures autour pour réaliser cet était de fait. La biotique se demandait s’il insistait de la sorte pour ne pas admettre qu’il avait tort, comme beaucoup de politiciens ou alors parce qu’il était foncièrement contre la guerre. La lieutenant-commandant soupirait intérieurement. C’est dans ce genre de moments qu’elle appréciait faire partie de l’armée : minimum de mots pour un maximum d’efficacité. Pas de tirades décousues de digression interminable ou autre.

L’assistant de l’ambassadeur se mit ensuite à défendre Thessia et son intervention tardive pendant la guerre. La brune conserva son air impassible et se fit violence pour le pas prendre un air contrit. Le lieutenant-commandant McAvoy était une personne très pragmatique qui se moque bien des « et si ». Et toute l’argumentation de Coles reposait sur cela ce qui ennuyait profondément la biotique. Il n’y avait pas de « et si ». Il avait ce qui s’était passé et ce qui ne s’était pas passé. En l’occurrence les Asaris n’avaient bougé que tardivement. La question n’était pas ‘’Les humains auraient-ils fait pareil à leur place ?’’. Personne le sait et ne le saura jamais. La seule chose que l’on peut retenir est qu’à l’ère de l’extinction du monde galactique certains soi-disant alliés n’étaient pas au rendez-vous. Et CA c’était important car c’est dans ce genre de moments cruciaux que l’on reconnait ses amis de ses ennemis, les loyaux et les traitres…

Les filles de l’ambassadeur finirent par se réveiller à cause du bruit. Shaun retint une grimace. Elle n’était pas très à l’aise en présence de marmots et n’appréciait guère leur compagnie. L’anglaise voulut profiter de ce moment pour prendre congé mais l’assistant de l’ambassadeur enchaina directement sur une vidéo de leur famille qu’il voulait montrer à ses filles. Marcus se mit ensuite à lui présenter chacun de ses membres. La biotique, les lèvres pincées, écouta les explications du père de famille même si elle ne comprenait pas bien pourquoi il faisait ça. Elle était en service et pas pour faire ami-ami. Habituellement l’escorte était ignorée au mieux, critiquée au pire. De plus l’air peu engageant de la jeune femme n’incitait pas à la conversation. En tout cas le portrait de famille expliquait son engouement à défendre les Asaris. L’anglaise ne comprenait pas ce genre de comportements, surtout après la guerre contre les moissonneurs. Mais elle se garda bien d’avoir une réaction inappropriée ou de faire un quelconque commentaire :

« Lieutenant-Commandant, Précisa McAvoy. Et non… je n’ai pas ce… plaisir » Répondit la biotique en retenant le sarcasme qui menaçait de poindre.

« L’académie Grissom offre différent programmes qui ne nécessite pas une intégration future à l’Alliance et ce dès le plus jeune âge. Son but premier est d’entrainer les biotiques pour pouvoir les insérer dans la société par la suite. Le programme n’est donc pas intrinsèquement militaire. Expliqua la jeune femme.

Pour ce qui est de l’implant je doute pouvoir vous aider. Le mien a été posé il y a bien longtemps et les technologies et techniques ont évolué entre-temps. Toute information que je pourrais vous donner risquerait d’être… obsolète. Mais si vous voulez l’avis de biotiques vous pouvez toujours demander à l’académie Grissom. Ils seront ravis et plus apte que moi pour répondre à vos interrogations. continua la brune sur un ton neutre.

En ce qui concerne l’entrainement biotique je ne recommande pas de le faire avec un programme réalisé pour des Asaris surtout au début. Cela risquerait d’engendrer des complications à cause de l’implant nouvellement installé. Mais comme précédemment pour plus de précisions je vous conseillerais d’aller discuter avec l’académie Grissom. Ils ont du personnel qualifié pour gérer cela. Suite à cette tirade la noble décida qu’il était temps de prendre congé. Entre cette mission et son entrainement N2 elle avait de la paperasse à rattraper et ça n’était pas en trainant ici que sa pile de dossier allait diminuer.

« Sur ce je vais vous laisser. Je ne peux malheureusement pas m’attarder je dois terminer ce rapport de préférence avant que nous n’arrivions à la Citadelle. Bonne soirée à vous trois. » Annonça la brune en s’éclipsant.

Ps:



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MessageSujet: Re: Un Politique et une Biotique   Un Politique et une Biotique Icon_minitimeSam 20 Jan 2018, 20:43
Tandis qu'il parlait au lieutenant-commandant McAvoy, Marcus l'avait bien observé. Il avait cru remarquer une légère tension chez la femme, lorsqu'il présentait certains de ces arguments. Il ne s'en offusqua nullement. Après tout, plus il y avait d'individu dans l'univers, plus il y avait des opinions différentes. Il n'avait pas la réprimander sous prétexte qu'elle avait un point différent du siens. Si tout le monde étaient du même avis sur tout, déjà, Marcus serait au chômage. De plus, le seul moyen pour que cela arrive impliquerait d'effectuer des choses extrêmement immorale et tenant plus de la fiction que de la réalité. Pour en revenir à la femme biotique, le père de famille était plus que curieux d'obtenir des réponses à ses questions. Il avait à cœur le bien-être de ses enfants. Certes, Ellen n'était pas la seule biotique dans la famille, cependant toutes les autres biotiques étaient asari. Alors, c'était très différent. Il voulait s'assurer que tout ce passerait bien pour sa fille et qu'elle parvienne à maîtriser assez ses capacités biotiques pour éviter que ces derniers rendent sa vie misérable. Si ensuite, Ellen décidait d'approfondir sa maîtrise de la biotique, ce serait son choix.

McAvoy commença par rappeler son titre militaire. Elle faisait visiblement partit de ces militaires préférant qu'on utilise leur grade, plutôt que monsieur ou madame. Puis, elle commença à répondre aux diverses questions qu'il lui avait posé. Ainsi, elle n'avait aucun enfant. Ensuite de quoi, la femme aborda la question de la biotique. L'académie Grimmson revint sur le tapis, car cet endroit pouvait offrir une formation sans devoir forcément rejoindre l'armée. Même chose pour toutes questions se référant aux implants biotiques, interroger l'académie Grimmson. Quand la biotique déconseilla de soumettre Ellen à l'entraînement biotique asari, Marcus fut quelque peu en désaccord. Après tout, il songeait surtout aux bases. De plus, comme ce serait Moïra qui s'en occuperait, elle ferait le nécessaire pour éviter que sa fille se blesse ou en subisse trop. Après avoir répondu aux questions du politicien, la lieutenant-commandant d'excuse et prit congé. Marcus la salua poliment alors qu'elle partait, se retrouvant de nouveau seul en compagnie de ses filles.

Le reste du voyage se fit tranquillement. Personne d'autre ne vint dans la baie d'observation, excepté vers la fin du trajet, quand un membre d'équipage vint les prévenir qu'ils étaient presque arrivé. Marcus, Visas et Ellen attendirent ensuite que le vaisseau soit amarré et le feu vert de l'équipage pour quitter le vaisseau. En sortant, ils croisèrent la lieutenant-commandant McAvoy. Le trio la salua poliment, avant de quitter le vaisseau en compagnie de l'ambassadeur. Ils marchèrent ensemble pendant un moment, avant de se séparer, afin que chacun puisse rentrer chez lui. Ce fut à l'aide d'un système de transport automatisé que Marcus et ses filles rejoignirent le secteur dans lequel ils habitaient. À peine engagé dans le couloir menant à leur résidence, Visas et Ellen se mirent au pas de course, laissant leur père derrière elles. Les fillettes ouvrirent la porte de la résidence et rentrèrent sans hésiter. Quelques instants plus tard, Marcus arrivaient à son tour. En rentrant, il put voir sa famille. Visas se trouvait dans les bras de Gérald, ce dernier s'amusant à la chatouiller. Ellen quant à elle était dans les bras de Moïra. La mère de famille la serrant dans ses bras, très heureuse de les revoir. Marcus déposa les effets personnels sur le bord de la porte et la referma. Puis, il s'approcha et déposa un baisé sur la joue de sa compagne.


-Je suis rentré.


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