2201 – Rannoch, Voile de Persée, Systèmes Terminus

L’équipe finit de décharger la navette. Les caisses sont lourdes, les renforts aussi. Le type derrière elle transporte du matos extrêmement fragile qui a dû coûter cher en sueur et en stress au pauvre pèlerin qui l’a ramené au labo. Et malgré ça, cet énergumène n’arrête pas de jacasser et de poser des questions sur le voyage, ce qu’ils ont découvert en mission, les planètes qu’ils ont visitées et toutes les chimères interstellaires qu'ils ont forcément affrontées sur leur chemin. Le pauvre sera déçu d'apprendre qu’ils n’y ont trouvé que du sable et des carcasses de sondes de l’Alliance. Il doit pas dépasser les 18 ans, et pas besoin d’être fin observateur pour deviner qu’il n’a pas encore effectué son pèlerinage. Il doit s’imaginer une escapade à flanc de montagne sur un monde-éden encore vierge de toute colonisation, sous un ciel parsemé d’étoiles et illuminé de deux lunes jumelles, avec des vivres à profusion et des armes chargées prêtes à terrasser les bestioles locales, jouissant à l’avance des découvertes fabuleuses qui se cachent en sous-sol de ce désert magique. La fougue de la jeunesse.

- Et vous repartez quand ? Je peux venir avec vous ? Mes parents ne veulent pas que je fasse mon pèlerinage avant deux ou trois ans, mais… je sais pas, si vous me déposez dans un coin sympa…

Un coin sympa? Mais on aura tout entendu. Hire, le mécano, finit par le prendre sous son aile. Il lui file de quoi l’occuper pour le reste de la soirée. Et ne manque pas de faire un signe aux collègues qu’ils peuvent retrouver leurs foyers respectifs. Décidément, cette manie de refourguer à la logistique tous les glandus pré-pubères qui ne savent rien faire de leurs dix doigts… Enfin, le plus dur était passé. Après un détour par le labo pour déposer ses propres caisses, Sybil salue les confrères d’un geste et s’éclipse sans mot dire. Le débriefing avait eu lieu dans la navette, à l’approche de Shellen. Pas la peine de s’éterniser. De toute façon ils repartiraient vers d’autres galères en moins de temps qu’il n’en faut pour passer une nuit correcte.

De retour à la « maison », soit un petit appartement pas mal situé donnant sur les jardins potagers du quartier, la quarienne pose ses bagages. Le paternel est absent. Coup d’œil à la baie vitrée. Aucune trace de lui du côté de la verdure. Il devait être au labo. Elle prend le temps de retirer sa combinaison qu’elle fait décrasser par les aseptisants de l’électroménager familial. Et file à la douche.

C’est un bonheur de pouvoir porter des vêtements amples, mélanges de coton et de soie en provenance des planètes fertiles de l’espace concilien. Une énorme tresse ruisselle d’eau sur son épaule tandis qu’elle sort prendre l’air sur ce qui leur sert de balcon. L’éclairage artificiel a été réduit au minimum pour simuler une nuit azurée, tamisée. Des plantes génétiquement modifiées complètent le tableau en apportant une touche phosphorescente bienvenue.

- Sybil!

Les retrouvailles sont brèves mais intenses. Son père est dans une forme olympique, en dépit de son âge maintenant avancé. Et bientôt, un appel. Un officier supérieur du GIP fait une apparition holographique dans le salon. Lui annonce qu’elle doit plier bagage. Qu’on l’affecte à un vaisseau getho-quarien. Pas plus de précisions, mais sa dernière altercation avec son capitaine ne doit pas être étrangère à ça. Pas plus que l’inimitié à peine voilée dont elle fait l’objet au sein de l’équipage.

2198 - Quelque part sur Anesidora, Système Nyx, Secteur Pandore, Travée de l'Attique

Cette foutue plage se sera laissée désirer. Détails du calvaire : trois grosses semaines dans un dédale de verdure impraticable. Accessoirement toxique. Des effusions de poison partout, des bestioles immondes. Le tout sous une chaleur à mourir - malgré les combinaisons qui ont dû coûter plusieurs mois de recherche au GIP - et un taux d'humidité avoisinant les 99%. Sur la plage, les collègues investissent la navette qui les reconduira à la plateforme de forage à 50 kilomètres au large. La demi-douzaine de caisses hermétiques contenant les prélèvements est installée à bord avec un soin tout particulier. Puis l'équipe embarque.

Arrivés sur la plateforme, tous les scientifiques subissent une batterie de tests pour vérifier leur état de santé. Les combinaisons sont désinfectées et la sieste abrégée. Teal'Se lui apporte un rafraîchissement bienvenu auquel Sybil répond d'un signe de tête.

- Merci pour ta contribution. Avec l'équipe on s'est dit que si tu voulais emporter quelques prélèvements sur Shellen... pour ton père... on éviterait d'ébruiter ça.
- C'est gentil, mais ces prélèvements appartiennent au GIP.
- Tu sais qu'il ne sera jamais fait mention de ton apport à l'expédition sur les rapports. Nous mêmes ne pouvons prétendre au mieux qu'à une note de bas de page. Si on a de la chance.

La remarque lui arrache un sourire. Sitôt expédiés aux labos d'Haratar, les fruits de cette mission épouvantable qui avait coûté la vie à deux d'entre eux - l'un par morsure d'une de ces saloperies de plantes, l'autre des suites d'une infection - seraient étudiés sous toutes les coutures par les grands pontes, les écrits signés par eux. Les brevets déposés par quelques grands noms aux titres ronflants, les droits d'exploitation monopolisés par les industriels. Nulle part la moindre trace de ces quelques illuminés du terrain. Ils étaient des centaines comme eux au GIP. Des anonymes.

- Prochaine destination?
- Pour nous autres, un archipel plus au sud, qui bénéficierait d'un microclimat particulier. Possible qu'on y trouve un biotope complètement inconnu. Je te laisse imaginer l'état d'excitation dans lequel se trouve Cah'Xees depuis qu'on nous a annoncé ça.

Malgré une tentative manifeste de détendre l'atmosphère, son soupire n'avait pas échappé à Sybil. Pas plus que l'assombrissement immédiat de son regard.

- Et moi? Qu'est-ce qui se passe, je suis virée?
- Non, loin de là. Tu peux venir avec nous, d'ailleurs. Mais j'ai reçu des nouvelles de Rannoch. Apparemment Seele'Caesa Vas Shellen a été rapatriée alors qu'elle bossait sur Garvug. Ta mère est mourante. J'ai pas eu plus de détails, mais j'ai pensé que tu préfèrerais repasser au bercail...

2200 - Alentours de Choquo, Korlus, Système Imir, Nébuleuse de l'Aigle

Le corps du krogan gisait sans vie à quelques mètres. Lui qui était censé assurer sa protection... De toute manière il n'y avait pas de place pour deux sous ce morceau d'épave. Enfin, la difficulté de la mission montait d'un bon cran. Et les complications ne s'arrêtaient pas là. Il fallait maintenant composer avec l'immonde varren qu'il traînait avec lui. Encore trop occupée à geindre et renifler les alentours de la carcasse encore chaude, ce n'était plus qu'une question de secondes avant que la bestiole ne décide de reporter son attention sur elle.

Et voilà, qu'est-ce qu'elle disait... Et son Mantis qui avait rendu ses dernières cartouches thermiques dans divers abdomens butariens. C'était bien son jour. Des missions comme ça, franchement... Les énormes yeux jaunâtres brillaient sous la lueur des feux alentours. Rivés sur elle. Et le grognement qui allait avec n'avait rien d'amical. En bougeant, elle signait son aller simple vers la planète qu'elle n'espérait pas voir si tôt. En restant là... pareil. Coup d’œil circulaire autour d'elle. Entre elle et le colosse inanimé, un carnifex abandonné par son propriétaire. Presque à portée de main. Profonde respiration. Et après un énième grondement de la hideuse créature, la quarienne se jeta sur l'arme. Tout bras devant.

Des conneries comme ça, franchement...

2202 - Raijü PXE4 "Oregän", Vaisseau getho-quarien, GIP

Dernier rapport dûment rentré dans le journal de bord. Une fois les écrans du labo éteints, ne restaient plus que la lumière des quelques néons qui fonctionnaient encore - depuis combien de semaines devait-elle les changer ces foutus machins... - et le vert fantomatique du sas de décontamination central. Au-delà de la baie vitrée, la silencieuse immensité de l'espace. Elle chérissait ces moments de solitude.

- Sybil'?

Un jour elle apprendrait à faire preuve de vigilance. A remarquer les lumières du couloir. A entendre l'ouverture des portes. Son congénère se tenait dans l'entrebâillement. Immobile. Attendant silencieusement une autorisation qui n'était pas nécessaire. Et puis, le mal était à moitié fait.

- Kilick. Pour ton service? lâcha-t-elle sans enthousiasme.

Elle aurait espéré que le reste de l'équipage se tiendrait soit endormi, soit bien loin d'elle. Comme le reste du temps. Et elle devait leur reconnaître cet effort tout particulier qu'ils mettaient tous à lui laisser un maximum d'espace. Si bien que ce ne devait finalement pas être un effort. Du tout. Enfin, celui-là restait - avec Saar'Xeer, son binôme - le moins casse-pieds de la bande... Et, chose étonnante, il ne semblait jamais s'offusquer de sa royale et constante mauvaise humeur.

- Tiens. Normalement ça devrait le faire.

Il posa sur l'une des surfaces - qui lui servaient à la fois de plans de travail et de bureaux - son M-96. Qu'elle devinait réparé. Et dont elle n'espérait pas particulièrement avoir l'utilité dans les dix ou vingt prochaines années. Elle lui glissa un "Merci" à peine tiède. Se détourna à la recherche d'une activité quelconque pouvant justifier qu'elle n'aurait pas à faire la causette plus longtemps. Rangea l'arme dans un casier. Alluma d'un geste les écrans principaux. Ceux qui servaient essentiellement à la communication avec le reste du monde - elle les détestait - ainsi que les écrans de contrôle et de suivi de ses dossiers. Mais même en focalisant de manière ostensible son attention sur ces foutues machines, Kilick restait là, silencieux. Agaçant.

- Tu veux parler de ce qui s'est passé ce matin?
- Non.

Par "ce qui s'est passé ce matin", il entendait son altercation musclée avec Kitana. Sybil avait déjà zappé. L'autre avait dû en faire de même. Elle ne voyait pas l'utilité de ressortir ça. Et puis, elles ne s'étaient presque pas abîmées. En reparler signifiait admettre qu'il y avait un problème. Il n'y avait pas de problème. La moitié de l'équipage la haïssait, à raison d'ailleurs, et c'était le dernier de ses soucis. Tout ce qu'elle voulait, c'était qu'on lui foute la paix. Qu'on la laisse bosser. De toute façon le scénario se répéterait. Elle ferait son boulot sur ce rafiot jusqu'à avoir épuisé toutes les sanctions disciplinaires du règlement. Jusqu'à ce que même les synthétiques ne puissent plus voir sa gueule en peinture. Jusqu'à ce qu'on daigne la bazarder dans un labo paumé au fin fond de la galaxie. C'était fatiguant d'être utile. D'avoir à rendre des comptes.

- Tu descends avec nous pour la prochaine mission. 'Y a eu du grabuge, tu seras pas de trop.
- ... Où? fait-elle en soupirant.
- Haratar. C'est pas une proposition.

2203 - Raijü PXE4 "Oregän", Vaisseau getho-quarien, GIP

Deux ans sur ce foutu vaisseau. Deux ans sans heurts (ou presque), sans victimes, presque sans problèmes. On pouvait même considérer que Sybil avait fini par s'intégrer à un équipage. Bon, c'était surtout l'équipage qui était parvenu à l'apprivoiser. Saar'Xeer, le collègue, y avait été pour beaucoup. Il avait tout du toubib bienveillant et attentionné que tout le monde aime. Et même lorsque l'aile médicale, ce petit havre de paix qu'il avait réussi à créer dans ce vaisseau grouillant et gesticulant, avait été investi par la petite teigneuse en chef qu'on lui avait désignée pour collègue... il avait tenu bon. D'abord le seul rempart de la quarienne contre le reste des organiques - les synthétiques étant de toute façon très éloignés de ce genre de considérations -, il avait passé plus d'un an à encaisser les doléances et/ou menaces de mort des uns et des autres, avant de parvenir à rétablir une certaine forme de paix sur le vaisseau. En tout cas aux abords de son territoire. Tout ça sans la moindre reconnaissance de sa congénère, qui lui devait beaucoup... mais qui aujourd'hui encore préférerait affronter le vide de l'espace pour les dix ou douze prochains siècles plutôt que dire un seul "Merci".

- Sybil? Un problème?

Il avait dû comprendre son instant d'égarement. Ce genre de truc lui arrivait de plus en plus souvent depuis quelques mois. Voilà qu'elle commençait à s'intéresser aux autres, c'était nouveau ça... Qu'est-ce qu'il lui voulait déjà? Ah. Oui.

- J'ai envoyé le dernier rapport au GIP y a dix minutes, fous-moi la paix. Je sais faire mon boulot.

Là-dessus, elle s'en retourne à ses écrans. Se plonge dans ses analyses. Ses calculs. Ignorant le sourire de Saar encore collé dans son dos. Ainsi reprenait la routine de la zone médicale sur le vaisseau du GIP Oregän. Si on l'avait affectée en tant que médecin de bord, pour autant elle s'était toujours démerdée pour limiter ses contacts avec ses "patients" au strict minimum. Elle les auscultait de loin, grâce à la batterie de capteurs et d'implants qui saturaient le vaisseau et les bipèdes à son bord, étudiait leurs métabolismes respectifs pendant des heures sur ses écrans de suivi, leur communiquait parfois quelques prescriptions... et c'était bon pour elle. Tout contact, physique, visuel ou de toute autre appréhension sensorielle se faisait avec Saar. Il avait le truc, pour ça. Pour la douceur, les manipulations,... et la discussion. Le pire. Bref, au final, tout le monde s'y retrouvait : Sybil ne côtoyait l'équipe que par écrans interposés, l'équipe en retour n'avait pas à la supporter, et Saar servait une tisane indifféremment à qui lui tombait sous la main.

La routine avait des avantages. Et permettait à tout élément perturbateur de graviter dans une relative harmonie avec ses pairs. Pairs qu'elle connaissait paradoxalement de la façon la plus intime qui puisse être, à travers l'étude en temps réel de leur état de santé, et jusqu'aux confins de leurs génomes respectifs. Mais ils restaient le plus souvent des lignes de code. Des lignes bien ordonnées dans des combinaisons. A deux pas de sa chambre. Étonnant.  

Morphologie quarienne tout ce qu'il y a de plus basique. Un bon mètre 70 pour 60kg de chair et 1200g de... fibre de carbone, titane et différents élastomères. Un bras droit reproduit sur les exactes mesures du gauche. Et contribuant de ce fait à donner à ce résultat parfaitement symétrique une impression... particulière. D'aucuns diraient "bizarre". Le reste du corps est élancé, musculature forcée, silhouette maîtrisée. Une peau grisâtre, constellée d'infimes taches par endroits, recouvre le tout. Et puis un visage dur, aux traits émaciés : pommettes saillantes, joues creuses et lèvres fines. Animé par une agressivité chronique. A peine décoré des marques quariennes caractéristiques : une au-dessus de chaque arcade, une troisième sciant le menton. Rendu global : au mieux banal, sinon dérangeant.

Fort heureusement, comme dit le dicton : "ta meilleure amie, c'est ta combi". C'est ici une question de respect relatif minimal des conventions sociales quariennes, conciliennes, bref, civilisées... en effet, les prothèses bioniques ne sont pas ce qu'il y a de plus affriolant, et force est de constater qu'elles mettent à peu près tout le monde d'accord. Tout le monde vivant, en tout cas. Alors mettre un peu plus à l'aise les personnes susceptibles de décider si vous passerez l'hiver au chaud dans un labo' dernière génération ou le reste de votre vie à greffer des pamplemousses dextro sur des oranges... pareilles, c'est important. Alors la combinaison intégrale noire, 8mm, sans fioritures, qui suit de près mais n'oublie pas de respirer, collection Hiver/Été : un intemporel.    

C'est pas qu'elle a mauvais caractère. C'est juste qu'il y a pas mal de trucs dans cette galaxie qui sont, il faut l'avouer, singulièrement agaçants. La hiérarchie, les courbettes, les asaris, les rapports hebdomadaires, son système immunitaire de merde, la batterie d'implants censée compenser ça, le complet combi-masque H24, l'apesanteur, les jacasseries, les asaris, le silence absolu des espaces infinis... Non ça c'est bien. Le silence, bordel. En effet, s'il existe plus puissant que le réveil matinal non consenti, c'est bien le matraquage assourdissant de la causette forcée qui, sans nul doute, doit résonner de toute son insignifiance jusqu'aux confis du vide intersidéral. Une gigantesque perte de temps, pour elle et pour son agresseur. Parce que si dans un jour de particulière bonté elle prendra le temps de hausser les épaules et vaguement acquiescer, les 365 autres, elle continuera juste sa route.

D'un naturel peu enclin à la conversation, la quarienne a toutefois le verbe facile lorsqu'il s'agit d'exprimer son agacement, sa frustration, bref lorsqu'il n'y a pas de rab de dessert ou qu'un glandu notoire vient l'interrompre dans son travail. Les injures pleuvent longtemps, et après l'averse les grognements persistent. Pas la peine de la chatouiller bien longtemps pour se voir affublé de savoureux noms d'oiseaux.

En somme, un être suave et délicat, au tempérament modéré et conciliateur... ce n'est pas elle. Mais bien que grincheuse du matin au soir, et particulièrement réticente à la moindre démonstration d'affection, elle n'en demeure pas moins une quarienne... aussi quelque esprit de solidarité - toujours bien caché derrière un chapelet de jurons - peut refaire surface lorsque les planètes sont alignées ou que toute forme de vie est menacée d'extinction.

Voir ce topic pour l'aide.

Fantôme [technologique - intermédiaire] : 6 - 0 - 8


Armes : M-5 Phalanx
Armurerie : M-96 Mattock


Militaire : 6 CàC : Combattant agile / CàD : Maîtrise avancée / CM : Discrétion naturelle, Camouflage optique
Biotique : 0
Technologie : 8 Hacker confirmé / Drone (Caméra, Distraction, Leurre, Scanner)

Signe(s) distinctif(s) : Un bras un tout petit peu... froid.
Relations avec les autres : Au mieux, cordialement catastrophiques.
Des liens prédéfinis ? : Euh... permettez, je réflexionne.
L'objectif de votre personnage à long terme ? :

Célébrité sur l'avatar : /
Comment avez-vous connu le forum ? Partenariat avec Reign in Blood (je n'en suis pas membre, juste ricochet :p)
Est-ce un double compte ? Négatif
Des remarques ? /

Si vous comptez faire un personnage puissant (militairement ou politiquement), vous devez faire un RP solo (au moins 700 mots) sur le sujet que vous voulez, en lien avec votre personnage. Ce RP n'aura aucune influence et n'existera pas dans la trame de votre création. Ce texte servira uniquement à la personne chargée de valider votre fiche.
Cette partie est facultative et ne concerne que les personnes ayant une grande ambition à terme (Spectre, Dirigeant d'une Espèce, Faction d'élite, etc, etc...)