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 La résistance contre Cerberus

Tricia Pearson

Personnage RP
Faction : Service de Sécurité Concilien
Rang : Superviseur
Tricia Pearson
Pro de la gachette
Messages : 5210
Crédits : Tricia

La résistance contre Cerberus Empty
MessageSujet: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMer 06 Juin 2012, 14:04
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Résistance contre Cerberus
(Language grossier)
Un tournant décisif dans la vie...




3 Janvier, 2187 :

Dans une maison de centre-ville, entourée de verdure et d'animaux vivait Melany. Cette journée, elle avait invitée une fille, Lindia, avec qui elle essayait d'être amie. Elles étaient sortis dans le jardin, où un chat grignotait de l'herbe. Melany, proche de la nature, le caressa et le prit dans les bras. Puis, s'allongeant, Melany et Lindia comptaient bien profiter du soleil pour discuter de ce qu'il se passait d'étrange. En effet, dix minutes avant, elles virent des lueurs dans le ciel, puis, plus rien. Des bruits bizarres, comme des coups de fusil, puis.... plus rien... Quand tout à coup :

« Merde ! Cerberus?? Que font-ils ici ? » disait Melany a son amie, Lindia. A vrai dire, Lindia avait vingt et un an, une année de plus que Melany. Toutes les deux étaient humaines, mais Lindia était plus libertine que Melany. Elles parlaient du nouveau copain de Lindia au moment où elles furent interrompues. Pour avoir entendu son père parler de cette organisation, si elle ne savait pas ce qu'elle faisait ici, elle savait que ce n'était jamais bon signe.

« Serbe et russe??? C'est possible d'être binationaliste ? »

« Bon.... Oublie ce que j'ai dit, il vaut mieux pas que tu les rencontre.... Pour ta culture personnelle, sache que Cerberus prône l'évolution Humaine, mais si extrémiste qu'ils sont considérés comme terroristes... »

« Tu parles.... Juste pour nous faire peur ça....... Je vais aller les voir, il faut que je sache... »

« NON ! Tu vas mourir.... Tu es folle ou quoi ?! »

« Si tu me retient, je te frappe..... » entamait-elle alors, mais Melany avait esquissée un geste pour l'attraper, Lindia frappa de toute ses forces.... dans le vide. En effet Melany avait esquivée, et elle s'adressa a Lindia en guise de réponse :

« Ne me force pas a utiliser ma force secrète ! Je ne veux que ton bien !! »

« Va te faire, salope. T'as aussi dit sa a propos de Lucius ! Et résultat, il m'a larguée ! T'as jamais baisée un seul mec, et tu prétend avoir la force au bras? Remarque, t'a peut-être quelque chose entre les jambes, comme une... » mais elle ne put finir sa phrase, un soldat de Cerberus l'avait attrapée, et la tua d'une seule balle dans la tête. Le soldat n'avait pas vu Melany, et celle ci lança une singularité pour éviter que quiconque la saisisse.

Putain quelle conne.... Melany se précipita dans la fausse cave, en réalité aménagée pour fuir, au cas où. Son père avait prévu le tout, et, malgré sa mort, elle continuait a habiter ici. Elle s'enfuit a la périphérie de la ville. Le temps qu'elle se déplace clandestinement jusqu’à ce point, le soleil baissait. Arrivée, la nuit venait de tomber.

4 Janvier 2187, au lever du jour :


Cerberus était partout. Ils contrôlaient tout. Exceptée une chose : les habitants. C'est sans doute pourquoi ils les tuaient. Mais elle avait des contacts et, ayant son Omni-Tech en mode privé, reçu un message privé, adressé a tous les habitants par des habitants voulant récupérer la ville, et fixèrent un point de rendez vous : la grotte 10km au nord de la ville.

Elle marcha longuement en s'assurant de ne pas être suivie, chose qu'elle avait apprise par son père lors de son enfance. Après tout, ancien N4, l'entrainement reste, service actif ou retraité. Tout était désert. Elle avait prit soin de prendre tout ce qui lui serait surement nécessaire, notamment l'arme de service de son père, un Mantis amélioré. Elle savait a peu près l'utiliser, mais de la à savoir tuer, c'est autre chose. Elle faisait surtout confiance a ses pouvoirs biotiques. Elle avait prit l'armure de son père pour se protéger. Elle avait aussi pris son casque mais avait du mal a le mettre a cause de ses cheveux. Elle faillit le jeter, et convint qu'il servirait surement a quelqu'un, le garda. Elle avait prit des rations, une radio, et enfin tous les répertoires pour joindre tous les contacts de Tony et de Naphelina. C'est facile pour elle, plus que pour une fille avec une forte poitrine. Au moins, elle n'a pas ce problème pour courir ou marcher....

Elle regardait son sac, dans lequel tout était entassé a la va-vite, initialement prévu pour le camping qu'elle aurait du faire avec Lindia, et espérait qu'il tiendrait : elle était encore loin d'être arrivée, sûrement autant au bout du chemin qu'au bout de ses surprises...

4 Janvier, au zénith


Le Soleil était a son comble. La chaleur, d'habitude facilement accommodable, en devenant insupportable par la situation. Melany savait qu'elle approchait de la grotte. Elle n'en était qu'a une centaine de mètres, cachée, lorsqu'elle vit des soldats de Cerberus en sortir, avec des prisonniers. Elle s'allongea a plat ventre dans l'herbe, qui devait mesurer facilement un mètre de hauteur.

Elle posa le Mantis sur le sol, dégagea l'herbe bouchant la vue de la lunette de précision, et visa. A vrai dire, elle n'avait pas l'intention de s'en servir comme arme, mais comme paire de jumelles. Elle savait par la balistique qu'une balle est attirée par la gravité, peut être déviée par le vent, la chaleur, ou des obstacles. A vrai dire, si son père avait tenté de lui enseigner les bases, elle restait réticente sur cette pratique. Mais maintenant, elle le regrettait, cela lui paraissait futile a l'époque, et maintenant cela lui parait si utile de savoir utiliser cet arsenal...

Au moment d'appuyer sur la détente, elle se figea. Un soldat était derrière elle, et n'avait pas encore parlé a sa troupe :

« Retourne toi, doucement. » dit-il avec de l'amusement dans la voix. Melany obéit, et se montra au soldat. Les autres ne pouvaient pas les voir. Le soldat arma son pistolet, et dit :

« Il est fort possible que tu risques de souffrir, petite garce. Je te traînerais par les pieds jusqu’à ta mort. »

Il visa, mais n'eut pas le temps d'appuyer sur la détente : les prisonniers qui étaient sortis de la grotte étaient en train d'être sauvés par des sauveteurs potentiels. Melany repoussa le soldat en formant de toutes ses forces une barrière biotique si puissante que le cou du soldat fut brisé a l'impact.

Elle prit le fusil Mantis, visa, et tira vers un soldat qui tenait en joue. Son tir manqua le premier soldat, mais vint toucher le réservoir de leur véhicule. Les prisonniers, étant déjà éparpillés, ne risquaient pas grand chose de l'explosion.

Elle tira un second coup, et la moitié des soldats s'envolèrent en fumée. Le reste fut tué par les prisonniers.Melany courut les rejoindre, et ils retournèrent dans la grotte.

4 Janvier 2187 , 14H30 GMT

Leur sauveteur était en réalité un soldat d'élite Turien, venu sur Eden Prime pour se consoler de la mort de sa famille sur Palaven.

Melany parla la première :

- « Merci de nous avoir aidé. C'était bien vous n'est-ce pas ? »

Le Turien les regarda un moment, puis prit enfin la parole :

- « En effet, j'étais venu pour.... raison personnelle, et je ne m'attendais pas a trouver des intrus ici. Ce qui me surprend, c'est que Cerberus attaque une colonie humaine. »

Puis, s'adressant a tous, continua :

« Pour ceux qui l'ignorent, c'était des soldats de Cerberus. C'est une organisation humaine extrémiste, prônant soit disant l'évolution Humaine. Vous trouvez qu'elle a l'air de s'intéresser a l'évolution humaine, vous ? »

Les habitants répondirent en coeur :

- « NOOOOOOOOON ! Ils veulent juste nous tuer ! Et nous allons les enculer !! »

Melany s'approcha du soldat turien, et prononca :

- « Vilakos ? »

Le dénommé Vilakosa se retourna, étonné :

- « On se connait ? »

- « Vous ne me connaissez pas, mais vous connaissiez mon père. Tony Whitmatan. »
lui répondit Melany. Elle regarda attentivement l'expression du Turien...........Nul doute, pour le Turien ce nom signifiait bien quelque chose d'amical. Ils se souriaient tous deux. Le Turien, vivement étonné de réentendre ce nom, serra Melany dans ces bras, comme si ils étaient de vieux amis, et lui chuchota :

- « Bien sur ! Votre... Ton père était un héros pour nous, enfin pour ma section du moins. C'est d'ailleurs grâce a lui que ma famille fut épargnée... Même si les Moissonneurs y ont mis fin... »

Il s'arrêta de parler a Melany pour dire aux habitants de s'installer confortablement le plus profond possible dans la grotte, et attendit qu'ils s'enfoncent dans la grotte pour qu'ils ne soient plus que deux, Melany et lui.

Ils se racontèrent chacun leur situation actuelle, puis, a la tombée de la nuit, s'organisèrent avec les autres habitants pour surveiller le périmètre.

7 Janvier 2187 au matin

Le soleil se levait doucement, un peu de lumière entrant dans la grotte. Melany venait de se lever, et mit Vilakos au courant de l'avancement de la situation :

- « La résistance commence à s'organiser. Nous avons des armes, des armures, des munitions. Nous avons capturé un soldat de Cerberus, et nous pouvons suivre les échanges radios. Cependant il semble qu'ils travaillent sur une gamme très élargie de fréquences. Comme si chaque équipe avait une fréquence pré-déterminée pour éviter de se nuire et de mettre les autres équipes au courant. »

Vilakos s'étira, et vérifia ses armes : « Vérifie ton équipement, Melany, nous allons essayer de faire un peu de reconnaissance. Reste sur tes gardes, je suis fort en sniper, mais de près, vulnérable. »

Ils n'arriveront pas près de nous, mais si tel était le cas, je me sentais prête, avec mes pouvoirs biotiques. J'avais pu les tester quatre jour auparavant, et chaque jour passant, je m’entraînais avec plus de force et de vigueur qu'auparavant.

Nous avons mis plus de temps en groupe pour arriver en ville qu'a moi toute seule. Mais peu importe, le plus pressant est de ne pas se faire repérer et, le cas échéant, ne pas se faire capturer ni tuer. Nous étions quatre, il y avait bien sur Vilakos et moi, mais deux autres habitants que je ne connaissais pas. Le premier, s'appelant Jacques, était barbu et brun. Il maîtrisait les armes pour avoir fait partie de l'Alliance, mais préférait les armes a courte et moyenne portée. Le second lui, Felippe, n'était pas un connaisseur, mais un bagarreur. Il avait tout du cogneur sur un ring, sauf la taille. C'est peut-être ce détail qui faisait qu'après plus de deux cents combats, il n'avait subit que trois défaites.

Elle repensait a ce qu'avait dit un des habitants : l'ignorance est le pire des maux. Cependant, elle avait des réserves quant a savoir qui souffre de ce mal, et a qui il profite. Elle se rappelait ce que lui avait dit son père : si on te fais miroiter une belle prime pour une mission, c'est qu'il y a quelque chose que l'on te cache. Cependant, elle savait contre qui ils se battaient : Cerberus.

Décrite comme la plus extrémiste organisation prônant l'évolution humaine, elle paraissait pourtant de loin la plus puissante, passant parfois devant l'Alliance, qui elle, devait, la plupart du temps, rester dans la légalité. Une chose est sûre : Melany et les habitants devraient se battre jusqu’à la mort pour avoir une chance de reprendre la ville.

10 Janvier 2187, après-midi

Au final, nous arrivions devant l'un des immeubles principaux sans avoir encore été remarqués, au moment où, sortis de nuls part, claquèrent des détonations sèches. Felippe s'écroula et Melany se précipita pour l'amener a l'abri, la où étaient déjà positionnés Vilakos et Jacques. Le Turien, impassible quelques secondes avant, y jeta un coup d'oeil et répondit :

« Mort instantanée. Nous ne pouvons rien faire de plus pour ce pauvre bougre. »

« A problème désespéré non conventionnel, solution désespérée non conventionnelle ! » hurla Jacques. Melany comprit de suite, et s'engagea dans la rue, Mantis a la main. La détermination faisait rire les soldats ennemis et, la laissant s'approcher, la virent aligner le tir, et le rater.

« Pose ton arme, allonge toi et tu auras la vie sauve, gamine. Bien sur, tu risques d'avoir un peu mal au derchon, mais c'est un noble prix a payer pour t'épargner » disait-il en donnant un coup de coude a son camarade cerberusien. Melany obéit et, au dernier moment, a moins d'un mètre, répondit :

« Sauf qu'en ce moment, c'est moi qui vais vous faire un nouveau trou, bande de raclures ! »
Elle projeta une stase sur le premier, celui qui voulait la violer. Le second réagit quasiment instantannément, mais encore trop lentement.

Une détonation claqua....... Le soldat s'écroula.
« Parfait timing Melany ! » lui sorti Vilakos en lui donnant une claque amicale dans le dos.

« Mais cassons nous vite d'ici, nous devons aller au centre ville. Nous avons désormais deux possibilités : utiliser une navette de Cerberus pour faire évacuer les habitants qui le souhaitent, ou avertir l'Alliance. Dans un cas comme dans l'autre, Cerberus saura que nous avons atteint le centre ville. Il ne nous restera pas longtemps avant qu'ils nous trouvent. »

Jacques répliqua :- « Je me porte volontaire pour faire diversion ... Après tout, je serais capable de survivre plus longtemps que vous deux : je suis soldat de l'Alliance. »

Melany protesta, mais Vilakos mit fin a la discussion :

- « Navré Jacques et Melany. Jacques, tu vas en être en effet. Mais je ferais aussi partie de la diversion. Nous avons confiance en toi Melany, surtout moi, tu es la fille de Tony. Et c'est justement pour cela que tu vas accepter et y aller : je n'ai jamais pu remercier ton père d'avoir sauvé ma famille. J'ai l'occasion de me rattraper en sauvant sa fille... »

Melany fut profondément touchée et ne savait plus quoi dire. Le Turien en profita pour partir au pas de course avec Jacques, laissant Melany seule face a son destin.

Elle se demandait quoi faire maintenant. Et remarqua que le soleil était en plein déclin, les rayons illuminaient juste assez le ciel pour qu'on puisse voir si des snipers ou des guetteurs de Cerberus étaient en faction, mais qu'en pleine rue, elle ne pouvait pas être remarquée. Elle entendait encore les hauts parleurs de Cerberus tourner a plein régime, vantant cette organisation et les mérites que les habitants en retireraient en se rendant. Elle ignorait la situation actuelle des habitants en revanche, et se dit qu'aller a la radio serait une bonne chose pour savoir où elle en est. Elle prit donc cette direction le plus furtivement et silencieusement possible.

11 Janvier 2187 au soir

Une journée s'était écoulée entre la séparation et l'arrivée a la station radio. Les soldats en faction ne pensaient pas être en danger, et jouaient aux cartes. Melany s'avança prudemment mais fut attirée par des silhouettes sur la droite. Elle s'y aventura et pénétra dans le dépôt provisoire de Cerberus.

Il y avait de tout : nourriture, munitions, armes, mods, mais aussi des équipements entiers : armures, casques, ainsi que des boucliers et des Atlas. Tout était désert. L'occasion était trop belle...... sauf que Melany ne savait rien du fonctionnement de ces machines, et se résigna a quitter le dépôt avant de se faire prendre. Bien lui en fut car moins de deux minutes après, deux soldats montèrent dans deux Atlas et partirent. Elle espérait qu'il n'avaient pas trouvés les réfugiés, mais cela lui était bénéfique : ils se méfieraient encore moins.

Elle monta les étages sans bruit, mais arrivée en haut, elle se heurta a un problème, et pas des moindres. En ouvrant la porte, elle s'exclama mentalement : "Par la Déesse...... Si j'avais envisagée cette hypothèse.... Et merde ! "

Elle s'était trompée d'étage : devant elle gisaient, dans des marres de sang, les habitants qui s'étaient rendus. Cranes ouverts et défoncés, membres partiellement découpés, torture.... tout était made in Cerberus apparemment...

En observant la pièce, elle aperçut des rapports, et les lut. Elle venait d'avoir la preuve que la moitié des habitants capturés avaient été expédiés, sain et sauf, dans un autre endroit contrôlé par Cerberus. Décidément, personne ne comprendrait leurs agissements.
Après avoir trouvé la radio lui vint une idée : mobiliser une partie de Cerberus la où il n'y avait personne, puis emprunter une navette.

C'est alors qu'elle entendit le Commandant Shepard et voulut lui répondre, mais elle s'aperçut que le micro était HS.....Elle entendit du bruit derrière, pointa son arme et... la baissa :

- « Vilakos ? Où est Jacques »
Son air dépité m'avait fait comprendre la réponse sans avoir besoin de formuler une phrase.

Il était mort.

« Il y a un point positif, j'ai entendue le Commandant Shepard par radio. Cerberus voulait l'empêcher de déterrer un artefact prothéen. Je n'en sais pas plus mais s'il s'en sort, il pourrait peut-être nous être d'une grande aide : il dirait a l'Alliance que nous avons besoin d'aide. »

- « Encore mieux, j'ai reçu quelques renseignements sur leurs positions et leur organisation. Nous allons pouvoir rentrer au bercail informer les habitants, et s'organiser nous même. Mais nous devons le faire vite. »

Ils partirent, prirent des munitions et des armes fraîches dans le dépôt. Vilakos sabota quelques Atlas et le reste des armes : il espérait que Cerberus était aussi désorganisé sur le matériel qu'ils le sont en amour.

13 Janvier, Zénith

Nous avons reprit une partie de la ville. Cela n'a pas été facile, nous avons du sacrifier ceux qui se sentaient prêt. Nous avançons maintenant en mode guérilla. Nous savons qu'une blitzkrieg est le seul moyen de vaincre Cerberus. Nous avons reprit notamment certains bâtiments d'où nous pouvons tout voir : les déplacements terrestres mais aussi aériens de Cerberus. Tout ça grâce aux infos de Shepard, et d'ailleurs, entre nous, il y avait des taupes qui travaillaient pour Cerberus : elles ont eues ce qu'elles méritaient.

Un exemple simple était un groupe qui était allé attaquer à des points précis, et seul un revint : le Dr William Cambiata. Mais trop tard, les résistants avaient reçus les informations comme quoi c'était un coup monté. Ils l'avaient laissés venir, et lorsqu'il s'endormit, prétextant une grande fatigue, il mourut simplement d'une balle en pleine tête. Ils n'avaient pas appréciés du tout cette façon de voir les choses et l'avaient fait savoir. Le groupe de la veille avait attaqué entre 22h et 23h le centre de sécurité mais Cerberus en avait connaissance comme le montrait les rapports transmis par Shepard.

J'ai peine a croire que nous sommes obligés de tirer sur d'autres ennemis pour les vaincre. Je me promets solennellement d'utiliser la diplomatie pour y parvenir. Pourtant, elle se mentait a elle même. Vouloir être diplomate avec les terroristes, c'est comme un civil avec l'armée : essayer de jouer au plus fort avec un mur de brique.

« On ne négocie pas avec les terroristes ». Cette phrase résonne encore dans sa tête, elle était d'accord avec cela, car tout ce qu'on fait résonne pour toujours dans l'éternité.

« Mes amis ! L'opération avance bien. D'ici une semaine, nous aurons les chefs de l'opération de Cerberus en prisonniers, a moins bien sur qu'ils ne se suicident. Mais d'après les informations que nous avons, Cerberus ne possède plus que le dixième de la ville. Si nous intervenons maintenant, dans deux jours, notre guerre contre Cerberus sera gagnée. Si nous attendons, nous pourrions avoir moins de pertes et encore, cela reste incertain : ils auront le temps de s'organiser pour leur défense. Ce n'est pas se précipiter que d'attaquer maintenant, mais c'est au contraire venger vos pères, vos mères, vos fils et vos filles, vos amis, vos frères et soeurs. »

Il eut un clin d'oeil pour Melany :

« Et c'est aussi les honorer comme il se doit. »

14 Janvier au matin

Cerberus avait l'avantage du matériel mais nous, du terrain et du nombre. Nous avons trouvé une brèche dans leur stratégie : ils sont vulnérables par le quartier nord. En réalité c'était marqué dans les renseignements fournis par Shepard ! Ils dégarnissaient le quartier nord pour regarnir les sections sud et ouest, où les résistants locaux étaient féroces. Je me rappelle encore ce moment : comme je me l'étais dit, mon père n'était surement pas le seul a avoir construit des cavités souterraines, dans un but d'évasion ou d'invasion. Nous allions donc utiliser les passages souterrains pour les prendre par dessous, ou au moins à revers.

En effet, nous avons trouvé un passage entre une maison et..... les égouts. Répugnant endroit tant par l'odeur que la vision, mais néanmoins nécessaire dans notre plan. Grâce a ce passage, nous sommes arrivés juste à l'opposé symétrique d'où Cerberus nous attends.

Nous avons maintenant nos chances. Nous sortîmes de l'égout en bougeant la bouche bloquant l'accès a la rue. Nous apparurîmes devant Cerberus, tels des fantômes sortis du brouillard. Nous fîmes un carnage dès les premières salves sur leurs soldats, mais nous avons aussi essuyés de grandes pertes : ils avaient deux Altas couvrant l'arrière, et donc, face a nous. Ils nous mitraillaient et seul Vilakos et moi survécurent. Une seule solution : la ruse.

Melany et Vilakos se firent faire prisonnier volontaires par Cerberus, prétextant vouloir régler le conflit sans autres morts, en faisant suivre leur exemple. Au moment opportun, Vilakos siffla entre ses dents : c'était le signal. Les réfugiés se lancèrent a l'attaque pendant que Vilakos, protégé sous la barrière biotique de Melany, avait capturé un des chefs et l'avait totalement désarmé. Tout se déroula alors très vite, les soldats restants furent prisonniers, les Atlas restants, entourés de toutes parts, implosèrent sous le feu nourri des habitants.

Mais, malgré la puissance de la barrière de Melany, n'ayant pas l'entraînement pour tenir une barrière si longtemps, elle s'effondra, exténuée de fatigue. Elle se mit a l'abri avec les seules forces qui lui restaient. Vilakos n'eut pas cette chance : il fut grièvement blessé.

Les habitants n'ayant pas tous participé a la bataille, certains étant resté en retrait, virent de grandes lueurs de flammes s'élever dans le ciel, puis, des feux d'artifices.

Tout redevint calme et paisible : nous avions gagnés.

Le bilan était lourd. Pour reprendre la totalité de la ville, il nous aura fallu la mort de la moitié des habitants pour y parvenir. Triste score....Cependant, il ne fallait pas oublier les prisonniers. La plupart, ceux ayant été transformés par Cerberus, furent exécutés. Nous avions donc convenu de nous occuper des autres prisonniers les jours suivants de notre victoire, histoire de pouvoir souffler et profiter de notre victoire.

18 Janvier au soir

Pour les autres, c'est a dire deux membres de Cerberus, techniciens, nous leur avons proposé d'aider l'Alliance en leur fournissant toutes les données qu'ils possèdent sur Cerberus.

Enfin une bonne nouvelle : ma mère Naphelina est revenue sur Eden Prime pour veiller sur moi. Il paraît que les Moissonneurs, créatures métaliques, auraient attaqués Thessia. Inquiète pour sa fille après avoir été au courant de l'attaque ratée de Cerberus sur Eden Prime, elle avait fait son possible pour rejoindre "sa petite Mel chérie", comme elle me le disait si affectueusement...

19 Janvier au matin

Le premier officier, le plus gradé, a refusé et s'est suicidé....

19 Janvier, Après-midi

La deuxième est une femme et pour cette raison, c'est moi qui m'en suis occupée. Etant biotique, je pouvais faire souffrir sans même la toucher. Pourtant, je ne l'eut pas torturée. Elle était prisonnière de l'ignorance.... l'ignorance de ce qu'est réellement Cerberus et de leurs véritables actions.

L'ignorance est le pire des maux....

Maintenant, il est clair que cela s'applique aussi à Cerberus.


21 Janvier

La technicienne savait piloter et tenait a nous apprendre, à ceux qui le désiraient. Elle devenait un peu une sorte d'instructrice concernant tout ce qui technologiquement, peut servir au combat.

Nous ne savions pas si elle jouait double jeu afin de gagner notre confiance pour filer a l'anglaise, ou si elle cherchait réellement a nous aider.

22 Janvier au matin

J'ai donc décidée de la mettre à l'épreuve.C'était simple : elle allait avoir l'occasion de fuir. Plus exactement, elle devait m'apprendre a piloter une des navettes de Cerberus. Il n'y aurait qu'elle et moi. Du moins, ce sera ce qu'elle croit : un habitant se cachera en réalité dans la navette, prêt a agir au moindre signe de trahison.

14 Janvier au matin

Non seulement elle n'a pas tentée de fuir, mais a fait deux choses incroyables : elle m'a apprit a piloter, ou du moins montré les bases du pilotage, et nous a aidé en orientant Cerberus vers d'autres horizons. Aucune idée de comment elle a réussie son coup, mais elle a réussie.

23 Janvier, 14h39 GMT

Apparemment, les Moissonneurs sont en train de décimer toute planète ayant un rôle dans la guerre contre les Moissonneurs ou se trouvant sur leur route.

Nous avons capté des transmissions d'un vaisseau de l'Alliance se dirigeant sur Eden Prime. Apparemment, ils auraient été chargés de nous ramener.

24 Janvier, 12h21 GMT


La journée était agréable, il faisait beau, un léger vent frais agitait l'herbe. Melany était enfin de retour dans la maison de son père. Heureusement, Cerberus n'était pas rentré dans cette maison. Elle pût poser son sac et tout en sortir.
Elle sorti dans le jardin et s'assit. Le chat était encore la, le même chat présent le jour de l'attaque.

D'un coup, Melany fondit en larmes : cela fut trop d'émotions pour elle. Toutes ces pertes..... tous ces habitants..... la salle de torture souillée de sang....Lindia.... Jacques......

Elle hébergeait Vilakos, qui n'arrivait pas a se remettre de sa blessure. Elle n'était pas fière d'avoir vue sa barrière céder alors qu'elle était une importante pièce maîtresse de l'attaque, et savait que, par sa faute, des dizaines et dizaines de personnes étaient mortes, d'autres blessées.....

Vilakos s'approcha et s'assit a côté d'elle, lui mettant un bras autour des épaules :

- « Allons Melany, cela fait plus d'un mois que nous avons vaincus Cerberus ! Que se passe t-il ? »

Melany renifla et murmura :

- « Certains sont morts par ma faute..... Je n'ai pas su tenir ma barrière biotique, et tu fus blessé. Des dizaines moururent par les balles qui m'étaient destinées et que ma barrière arretait jusqu'a présent.
Jacques est mort parce qu'il t'accompagnait, faisant diversion pour que je puisse accéder a leur poste de radio...

Des humains sont morts, et j'aurai pu les éviter !! »
reprit-elle avec de la colère dans la voix.

- « Tu sais très bien que s'il doit y avoir un fautif, c'est Cerberus, Melany. Sans eux, pas d'attaque. Pas d'attaque, pas de contre attaque. Pas de contre attaque, pas de pertes. Pas de pertes...... pas de pertes. »

- « Peut-être, mais Lindia, elle.... Ben... elle est morte parce que je n'ai pas su la convaincre ! Elle a toujours été curieuse et... je le savais.... j'aurai du l'immobiliser et la forcer a s'enfuir.... au lieu de discuter pendant qu'ils se rapprochaient.... » sanglota Melany.

Vilakos, voyant la situation, préféra se replier et se reposer, il était de toute façon en constante fatigue a cause de sa situation. En effet, les médecins n'arrivaient pas a le soigner une bonne fois pour toute, et n'étaient pas sûr qu'il s'en sorte, il avait donc demandé a être hébergé chez Melany, la considèrent comme sa dernière famille.

Naphelina, prévenue par Vilakos, s'assit avec Melany. Elle passa un bras autour de son cou et dit :

- « Mel.... Sincèrement, je te comprends. Quitter Thessia pour te rejoindre, c'était dur. D'autres ont choisis de rester sur Thessia et se battre. Mais je n'étais pas une probatrice, seulement leur courtière d'informations. Certains sont morts en ce moment. Mais ces morts, il ne faut pas les regretter mais les honorer. Ils ont donnés leur vie pour que toi et les autres n'ayez pas a le faire. Ils l'ont donnés pour que vous viviez heureux et libres. C'est leur choix, tout comme Tony, il avait choisi la Paix et la diplomatie pendant la guerre du Premier Contact. Et regarde ce qu'il en résulte : tu peux être fière de ce qu'il a accomplit. Fière de lui, et de ses actions, de ses choix. »

Après ce discours destiné a m'ôter le chagrin, incluant feu mon père que je chéris dans mon coeur, et prononcée par la personne que je chéris aussi fort, je n'avais qu'une chose a faire, et je la fis : je la serrais dans mes bras très fort, et murmurait :

- « Merci Naphy adorée... Tu m'as beaucoup manquée tu sais... Je suis désolée pour Thessia, mais si heureuse que tu sois avec moi maintenant. »

Le chat nous regardait toujours, et ronronnait maintenant : cela l'amusait. La lumière vive et colorée du soleil nous éclairait. Nous nous allongeâmes dans l'herbe comme l'aurait fait une mère et sa fille. Puis nous dormîmes.

25 Janvier


Je me levais dans un état second : une impression bizarre avait remplacée la tristesse. Bien sûr, j'étais toujours triste, à mon grand regret d'ailleurs, mais je me sentais différente. Oui, c'était ça, différente. Le vaisseau de l'Alliance qui avait été en difficulté avait été rejoint par d'autres vaisseaux et il ne s'agissait qu'une question d'heures avant de les voir se pointer à toutes les maisons et se renseigner. C'est du moins ce que je pensais, alors j'étais dehors, dans le jardin, attendant de voir les militaires débarquer. Pour moi, l'Alliance nous avait indirectement aidé, via Shepard. Et tout autour de nous, j'entendais les gens murmurer qu'ils voulaient rejoindre l'Alliance.


Mais deux heures plus tard, la situation évolua. Une frégate aborda la descente sur le spatioport de la colonie la plus proche d'où je me trouvais. Edward Crabb, le chef " officiel " de la résistance, avait fait un communiqué il y avait peu, où il y disait : « Nous devons cette victoire à l'Alliance ! [...] Le peuple d'Eden Prime a toujours été prêt au combat, mais les renseignements de l'Alliance nous ont donné les moyens de virer ces salopards de Cerberus hors de notre planète. »

Alors, étant un symbole d'Eden Prime, j'étais peu reconnue officiellement, mais cela ne me dérangeait pas. J'ai beaucoup aidée, et je serais sûrement la co-leader si je devais me donner une position, sauf qu'Edward s'en était bien sorti. Je ne le connaissais pas personnellement, mais il était inutile de s'impliquer en lui " volant " la vedette. D'autant que je ne l'avais jamais réellement cherché, j'avais fais ce qu'il y avait de meilleur pour moi parce que j'en étais convaincue et déterminée, point. Peu m'importait de ne pas être harcelée par les journalistes, sur la résistance d'Eden Prime, après tout. Et de toute façon, si je ne me jugeais pas très importante, ce n'était pas l'avis des autres. Cela dit, le chef, le vrai chef, était Edward. Nous ne nous sommes pas réellement beaucoup croisé en réalité, mais lorsque cela arriva, son premier réflexe fut de me prendre dans ses bras, comprenant à qui il avait affaire. Ne pas s'être souvent rencontré n'a pas empêché que l'on s'entende très bien à dire vrai.

J'allais alors accompagner Edward et quelques autres au spatioport, pour aller à la rencontre des militaires. Edward était à la fois excité et anxieux, ne sachant réellement ce qui l'attendait, alors que j'étais un peu plus calme et sereine, comme si mon unique, ou du moins ma principale préoccupation, était d'avoir défendu et repris le contrôle des mains de Cerberus. Et puis moi et les militaires, ça faisait 1. Pour la bonne raison que j'en avais croisée souvent et que mon père lui-même en avait été un. Puis le sas s'ouvrit, et les militaires s'avancèrent alors.



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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeDim 25 Nov 2012, 21:15
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Les navettes de secours pénétrèrent l’atmosphère de la planète dans un grand vrombissement, et les immenses collines d’Eden Prime apparurent devant les yeux du jeune homme, aussitôt il sentit une douloureuse sensation se saisir de lui.

- Maudite planète…

Il n’avait pas pu s’empêcher de le dire à haute voix, cet endroit lui avait bien trop couté par le passé pour qu’il oublie son ressentiment. Lui qui n’avait eu qu’un seul et unique bonheur dans sa vie, se l’était vu arraché avec horreur ici, et ce terrible événement n’avait que l’annonciateur de l’époque actuelle.

Les Moissonneurs, la plus grande menace de notre temps, et pourtant ils n’étaient pas le danger qui avait menacé cette planète. Le groupe illégal aux idées pro-humain Cerberus, voilà ceux qui avaient mené la vie dure aux colons de la planète, une certaine forme de honte se ressentait parmi les hauts gradés de l’Alliance sur ce sujet, ils avaient donné naissance à ce monstre, et maintenant ils s’en mordaient les doigts en étant incapable d’y mettre fin.

Mais Eden Prime avait changé cet état de fait, de simples civils avaient repoussés des soldats armé de Cerberus, l’Alliance avait décidé de secourir les colons dès qu’ils avaient reçu les rapports sur cet étrange événement, on ne pouvait laisser des héros locaux se débrouiller seul, si la victoire face au Moissonneurs survenait, un tel événement pourrait redorer l’image de l’humanité.

Ainsi Tom et son équipage furent envoyés évacuer la colonie pour des raisons politiques, mais sa propre vision des choses étaient toute autre, les colons étaient surtout des membres de son peuple, qui avaient combattu bravement face à ceux qui juraient les défendre. Cet état de fait à lui seul expliquait sa présence malgré l’aversion qu’il éprouvait pour ce monde.

Les navettes s’approchèrent d’une des colonies d’où provenait le signal de détresse, à la vue du logo sur leurs véhicules, plusieurs groupes de civils sortirent pour les accueillir. En tête du convoi sa navette fut la première à atterrir, face à un groupe de gens armé et au visage soulagé. Alors qu’il jaillissait d’un pas décidé du véhicule ébloui par l’intense lumière extérieure, son regard croisa celui d’une jeune femme. Il blêmit en un instant, certain de voir un fantôme.

-Kate… murmura-t-il tout bas.

Mais ses yeux l’avaient trompé uniquement l’espace d’une seconde, les traits de la jeune femme se firent plus distinct et la différence devint évidente dans son esprit. La jeune femme bien que sublime n’était pas celle qui lui manqué tant, il se reprit et s’approcha d’elle puisque visiblement elle menait le groupe, les autres colons lui jetant des regards fréquent en guettant sa réaction. Ils arboraient des mines fatiguées mais leurs yeux étaient vif, empli de l’ivresse de la victoire.

Tom s’arrêta devant la jeune femme et la salua comme tout bon soldat.

-Matricule 1667, Lieutenant de l’Alliance en charge de l’opération d’évacuation d’Eden Prime, avez-vous des blessé en attente de soin urgent ?

L’Alliance ne les avait même pas autorisé à transmettre des informations personnelle durant la mission, une preuve de plus qu’un gouvernement ne pouvait comprendre le ressenti de son peuple alors qu’il leur refusait sa compassion. Un déclic se fit dans son esprit, il n’était pas l’Alliance.

-Pardonnez ma froideur, nous ne savions pas vraiment ce que nous trouverions en arrivant et je dois admettre que je suis ma à l’aise que nous arrivions après la bataille. Reprenons, appelez-moi Tom, avez-vous besoin d’aide ?

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeLun 26 Nov 2012, 21:54
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... Et des rencontres imprévues...




Les navettes s'approchaient de plus en plus mais une navette s'était déjà posée, et Melany avait été surprise de voir qu'un des soldats avait murmuré en la regardant, du moins regardant dans sa direction. Était-ce nos apparences de guérilleros fatigués et enfin avides de sommeil qui l'avait choqué ? Ou l'étrangeté de la situation ? Ou bien encore autre chose, voire peut-être même que j'avais rêvée ? Lorsqu'il s'approcha, je me mis au garde à vous, par réflexe : j'avais toujours voulu m'amuser en faisant ça devant des vrais militaires, alors j'en profitais. Paume vers l'avant, le salut autrefois français qui apparaissait de temps à autre à notre époque.

« Ce n'est rien. Votre aide aurait été la bienvenue mais ne vous sentez pas coupable. L'Alliance n'a pas envoyée de vaisseaux mais elle a fait bien mieux pour nous : peut-être involontairement ou volontairement, elle a fait en sorte que Shepard se trouve à proximité et nous aide, par des informations capitales, à bouter la résistance hors de notre planète. Mais cela peut attendre, nous pourrons en discuter plus tard dans la journée en effet, parce qu'il est temps de faire l'inventaire.

Nous avons une centaine de blessés, dont trente huit grièvement blessés. La plupart de nos pertes sont plus des morts que des blessés. Malheureusement....

Mis à part ça, la reconstruction de la planète pourra attendre la fin de la guerre je pense. Les bâtiments ont bien été touchés, mais difficile de dire à quel point. Nous avons aussi récupéré du matériel de Cerberus, notamment des armes, munitions, et une navette. »
finissais-je alors en le regardant, l'invitant à me suivre pour une conversation un peu plus privée : les blessés étaient amenés et le spectacle n'était guère réjouissant à voir, alors je préférais m'éloigner un peu de cette ambiance mortuaire.

« Désolée, mais je ne supportais guère cette ambiance. J'ai vu beaucoup de monde mourir, et voir les blessés n'est guère mieux au final, et peut-être même pire, car les voir souffrir nous procure de la pitié, de la peine, des sentiments qui sont moralement bons mais qui nous font souffrir au final. Et on a fait comme on a pu, mais... » dis-je alors, n'arrivant pas à terminer ma phrase, des larmes venant s'agglutiner sur mes yeux, larmes qui coulèrent quelques secondes après, alors que j'essayais de me reprendre. Mais je ne savais désormais plus quoi dire : je faisais tout pour passer inaperçue et voila que l'on me remarquait.

Alors, pour répondre à l'une de ses phrases, je glissai :

« Tom ? Moi c'est ... Clémence... » murmurais-je alors, ne pouvant pas prononcer plus. Pourquoi ce mini-mensonge ? En réalité, je m'appelais bien Clémence, mais ce n'était que mon second prénom. Quand je disais que je voulais rester incognito, ce n'était pas des paroles en l'air.



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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMer 28 Nov 2012, 02:24
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La jeune femme le salua à la façon de certain militaire enchainé à certaine tradition terrienne, puis l’emmena à l’écart, préférant apparemment évité d’assister au défilé des blessés, une chose qu’il comprenait très bien. Elle lui donna son nom.

Clémence…. Quelque chose dans la voix de la jeune femme lui indiquait que ce nom manquait de véracité, malgré son étonnement Tom ne dis rien, comment lui en vouloir de ne pas lui faire confiance après ce qu’elle avait vécu ? Bien que curieux de savoir la vérité Tom se contenta de cette appellation.

Bien que forte, la demoiselle avait un cœur et une âme, et ses larmes lui indiquèrent que ces derniers étaient arrivé à leur limite, trop d’horreur et de violence pour une personne si jeune. Emporté par la passion qui lui avait si souvent causé du tort, Tom s’approcha d’elle et posa avec douceur sa main sur son visage, et essuya du pouce une larme qui descendait sur sa joue.

- Vous êtes bien trop belle pour tant de larmes, laisser toute cette douleur s’échapper, elle est trop lourde pour vos épaules.

Doucement Tom lui caressait la joue, dans un geste réconfortant, puis il laissa retomber sa main avec une certaine déception, la peau de la femme était douce, bien plus que le métal froid de son fusil sur lequel il posa machinalement la main, prêt à agir au moindre signe hostile.

Il jeta un œil derrière eux, la plupart des navettes étaient maintenant au sol, et les médecins militaires avaient déjà commencé à examiner la gravité des blessés et les répartissaient en catégories, les urgents, les secondaires, et ceux…. qui ne valaient pas la peine d’être transporter car plus rien ne pourrait les sauver. Certains des patients étaient déjà en train de monter à bord des navettes, l’évacuation des tous les réfugier devrait être réalisé en une journée tout au plus, le temps pressait, le véritable ennemi arrivait.

Mais il était inutile d’inquiéter plus avant les colons, la panique ne pourrait que ralentir leur travail. Il se tourna à nouveau vers la jeune femme avec un sourire, autant discuté un peu. Ainsi il était déjà de notoriété publique que Shepard avait aidé la résistance, et dire que ses supérieurs pensaient en retirer les lauriers.

-Dites-moi Clémence, seriez-vous capable de m’indiquer la position principale que l’ennemi occupait ? J’aimerais jeter un œil dessus pour tenter de mieux saisir les raisons de sa présence ici. Vous pouvez bien sûr rejoindre les autres réfugier, je ne vous forcerais pas à revivre de pénibles instants, mais j’ai besoin de savoir pourquoi tout ça.

Tom avança de quelque pas pour améliorer sa vue sur les immenses collines, il ne se sentait décidément pas à sa place sur cette fichue planète. Son regard revint sur Clémence.

-Si vous acceptez de me montrer le chemin, peut être pourriez-vous me parler de vous ? Ou de tout autre sujet qui pourrait vous intéresser, les conversations banales se font trop rares pendant une guerre.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMer 28 Nov 2012, 18:06
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Lorsque je pleurais, il avait l'air... différent, durant les secondes où je le regardais en pleurant. Lorsqu'il mit sa main, je rougis fortement, et je fis un petit geste de recul de la tête, gênée du contact de sa main sur ma joue, alors qu'il descendit sa main pour retrouver le contact de son fusil, qui devait sûrement lui paraître brutal comme changement après avoir touché ma joue.

« Belle ? Je... » balbutiais-je alors, me tournant pour finir d'essuyer mes yeux , ce qu'il me disait me donner envie de pleurer, mais des pleurs d'une autre sorte. Ni de tristesse, ni de joie, mais de quelque chose d'indéfinissable.

« Je peux vous y emmener si vous le désirez. Quand à sa présence, on a appris certaines choses via Shepard et d'autres via un ou deux prisonniers qu'on va d'ailleurs remettre à l'Alliance. On n'a pas exactement l'information, mais il était question d'une chose visiblement assez important pour que ça nécessite de s'en prendre à toute une colonie selon Cerberus... Peut-être une ancienne relique ou arme, ou une information capitale, car cette chose est en rapport avec ce qu'il se déroule actuellement, si l'on en croit les informations. Suivez-moi » lui chuchotais-je alors, alors que deux brancardiers étaient venu troubler le silence qui s'était installé. Je lui enjoignis de me suivre et nous nous dirigeâmes vers le côté ouest de la colonie, là où s'était jouée la dernière bataille la plus meurtrière, mais aussi celle qui nous avait donné la victoire.

Je l'avais emmené de sorte à ce que nous nous trouvions surélevé de quelques dizaines de mètres pour mieux observer l'étendue de la triste et morbide scène.

« Nous n'avons touché à rien, excepté les corps. Mais cela fait une bonne semaine au moins que nous avons combattus ici. Vous vous sentiez mal à l'aise d'arriver après ? Imaginez ceux et celles qui ont combattus se sentant plus mal à l'aise encore de voir leurs amis et amies mourir par leurs fautes ? » alors que son regard se brouillait, et elle s'agenouillait, grattant et effleurant le sol de sa main, ramassant parfois de la poussière ou des gravats, avant de s'asseoir à même le sol et de dire, la gorge nouée tout autant que l'estomac, d'une voix qu'on pourrait qualifiée de détachée, comme provenant de nul part :

« J'en faisais parti. J'ai vu des hommes mourir, certains par ma faute, car je n'ai pas pu tenir ma barrière biotique plus longtemps... » alors que je me repassais la scène, image par image, finissant par osciller les bras ballants. Je ne voulais pas donner une mauvaise image de moi mais après tout, qui pourrait reprocher à une jeune civile d'en être dégoûtée d'avoir ces images en tête ? Il devait sûrement me trouver bizarre, mais je me relevais alors, dans un grand silence, marchant machinalement vers le lieu où je me tenais pendant la bataille. Mon pas était machinal tel un robot, et je lui indiquais avec mon bras plusieurs endroits qui pouvaient l'intéresser, alors que je m'asseyais une nouvelle fois sur le sol. Je me sentais penaude, frustrée, mais aussi terriblement coupable.

Mais coupable de quoi exactement ? ...

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012, 10:11
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Les limites… la chose qu’abhorrait le plus Tom, qu’elles soient physiques, mentales, culturelles, toutes ces restrictions que la vie semblait vouloir imposer aux êtres vivants. Pourquoi donc restreindre le potentiel de quelqu’un ou quelque chose par des limites ? Ces limitations n’étaient-elles pas l’origine de toutes les frustrations et souffrance ?

Tom expira lentement, l’instant n’était pas à ce genre de réflexion, la jeune femme qui l’accompagnait souffrait de ses propres limites et de leurs conséquences et ne cherchait pas à en débattre. Elle se déplaçait dans les ruines avec une démarche étrange, comme si elle n’était qu’une machine sans vie, son regard hagard semblait revoir une scène de bataille à laquelle Tom n’avait pas assisté.

Elle lui indiqua quelques points d’intérêt avant de s’asseoir à nouveau au sol trop épuisée par le poids de sa peine et de ses remords, Tom fit rapidement le tour de la zone avant de revenir vers elle, regardant le dos courbé de la jeune femme. Elle était bien trop jeune pour les spectacles d’horreurs auxquelles elle avait assisté, mais après tout ne l’était-il pas encore plus quand il avait vu son premier carnage ?

- Et que vous reprochez-vous en réalité ? De n’avoir pas pu être invincible ? Vos compagnons sont mort, c’est triste, mais réjouissez-vous d’être encore là pour les pleurer.


Il s’accroupi au sol et laissa ses doigts glissés sur la terre de cette planète qu’il détestait. Ses paroles étaient dures mais honnête et il continua.

-Arrêtez de vous demander ce que vous auriez pu faire d’autre, ou où est votre responsabilité dans la mort de vos compagnons, redressez-vous et réfléchissez à ce que vous pourriez faire maintenant pour qu’ils ne soient pas mort en vain.

Il se redressa et fit quelques pas en avant, quel paysage déplaisant.

-J’ai perdu une personne importante pour moi sur cette planète il y a quelques années, une personne douce et juste qui voyait le meilleurs de chaque être, même pour moi.


Il se tourna vers elle et lui sourit.

-Elle vous aurait plu, elle aussi pensait pouvoir porter toute la peine du monde sur ses épaules.


Son regard s’assombrit.

-Et ça lui a couté la vie. Ne cherchez pas des réponses à votre douleur ou celles des autres, ou vous finirez consumé par elle.


Il reprit son étude du terrain en leur laissant à tous les deux un peu de temps pour réfléchir sur leur échange, mais une idée fixe refusait de quitter son esprit, un jour il trouverait le moyen de briser les limites qui régissaient leurs vies.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeJeu 29 Nov 2012, 20:47
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Je souris malgré moi aux paroles de Tom. Et lui répondit :

« Ce n'est pas cela. Depuis toute petite, on m'enseigne le goût de l'effort, que rien n'est facile et qu'il faut se dépasser, dépasser des sortes de limites qui nous contraignent. Jusqu'à présent je n'avais jamais échouée à les dépasser lorsque cela m'était nécessaire. Et lorsque j'échoue, des innocents - tout aussi innocents que moi soit dit en passant - meurent. Alors oui, je suis encore là et eux non, c'est déjà ça. Mais ce n'est pas suffisant. On peut encore s'améliorer, se perfectionner, se dépasser plus encore. Et je le prouverais, d'une manière ou d'une autre... » finissais-je, la dernière phrase quasiment inaudible pour Tom, avant de me relever, faisant face à Tom, et lui montrai mon visage pleins de larmes vers lui, prenant la peine de lui dire :

« Toutes mes condoléances. Et j'apprécie que vous me mettiez en garde sur mes ressemblances avec elle qui causèrent sa montée dans un monde meilleur. Peut-être au final n'était-elle plus en phase avec notre monde ? Un monde de douleur selon les théories de Darwin. Plus nous sommes évolués, plus nous souffrons car nous en sommes plus conscients encore. Et qu'à vouloir un monde meilleur elle a finit par le rejoindre ? Peut-être tous ces hommes morts devant moi en sont de même ?

J'aurais dit cela s'ils n'avaient pas été tué par d'autres humains. Cela dit, je préférerai que l'on parle d'autres choses, je me sens mal à l'aise... »
avant de lui tendre ma main, pour qu'il la prenne et me conduise ailleurs, où il voulait, car j'étais prête à aller partout plutôt que de rester ici, avant de dire :

« Cette planète était un vrai paradis jadis, d'où son nom d'ailleurs. Même si on reconstruit tout, rien ne sera plus pareil. Sans compter les moissonneurs. Ce ne sera plus uniquement Eden Prime qui aura changée si la guerre est gagnée, mais toute la galaxie. Si vous voulez, je peux vous montrer quelques jolis coins encore intacts, mais tout dépend du temps que vous possédez et de vos ordres. Peut-être avez-vous ordre de ne pas vous éloignez, surtout pour aller se promener avec une jeune femme, à cause du peu de temps devant vous ? » et je fis alors un clin d'oeil alors que mes larmes commençaient a s'estomper sur mon visage, pour signifier qu'il s'agissait d'une boutade.

J'avais cependant une chose à ajouter :

« Si vous me suivez, je voudrais juste savoir si c'est l'homme militaire ou l'homme civil qui m'accompagnera. » avant de regarder la vallée proche, qui n'avait pas été atteinte par les batailles. Le soleil déclinait et l'ombre qu'il créait par la vallée sur la biodiversité environnante était presque envoûtante. On n'entendait presque plus les gémissements des blessés, faisant place à un certain silence, brisé parfois par des bruits d'animaux assez agréables : des oiseaux, des grillons, des chats...

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeSam 01 Déc 2012, 08:43
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L’allusion à un monde meilleur fit sourire Tom tout en l’agaçant, il avait perdu depuis longtemps son intérêt pour ce genre d’inepties sans fondement, mais la jeune femme semblait à la recherche de la voie qu’elle suivrait le reste de sa vie et des croyances qui la guideraient, et Tom ne prit donc pas la peine de lui donner son avis sur le sujet puisqu’il s’agissait apparemment d’un simple raisonnement et non pas de l’énumération de ses pensées profondes.

Elle changea elle-même de sujet, n’appréciant apparemment pas les sentiers où l’avait menait son raisonnement, et elle fit une chose à laquelle il ne s’attendait pas le moins du monde. Elle lui tendit la main, semble-t-il envieuse qu’il l’emmène encore plus loin des restes du champ de bataille et des souffrances qu’ils lui inspiraient. La jeune femme qui avait rougit et évitait le contact prolonger de sa main, lui offrait à présent le pouvoir de la guidait où bon lui semblait.

C’est avec une lenteur exagérée qu’il approcha sa main de la sienne, prenant le temps de réfléchir aux implications de ce geste, ce qu’il n’avait pas fait la première fois qu’il l’avait touché. A l’instant où leurs mains entrèrent en contact, l’humaine lui fit un clin d’œil appuyé contrastant avec son visage rougit par les larmes, elle venait de faire de l’humour, dans une situation un peu étrange certes, mais de l’humour quand même, ce qui amusa grandement Tom et détendit l’atmosphère. Il tint la main de la jeune femme avec douceur et lui dit.

- Sachez Clémence, que rien, pas même la cour martiale ne m’empêcherait d’accompagner une splendide jeune femme alors qu’elle m’offre de me faire découvrir les environs.


Il en faisait beaucoup, mais après tout elle était vraiment belle et semblait vouloir plus de légèreté dans leur discussion ce qui n’était pas pour lui déplaire. L’entrainant avec lui il prit la direction opposé à l’activité grandissante provoqué par l’évacuation, ses hommes se débrouillaient bien et ils le contacteraient en cas de besoin. Il laissait suffisamment de latitude à la jeune femme pour qu’elle choisisse l’endroit où ils se dirigeaient, ne donnant qu’un sens global pour assurer leur tranquilité.

-Je ne suis militaire que pour pouvoir affronter l’ennemi qui m’a pris ce qui compter pour moi, loin de moi l’idée d’en faire ma carrière ou ma vie, vous pouvez donc considérer que je vous accompagne comme civil.

L’Armée ne l’avait jamais vraiment attiré et malgré l’ascension fulgurante qui l’avait eu dans leur rang depuis deux ans, il comptait bien la quitté une fois la guerre fini, si bien sûr il était toujours en vie. Son regard balaya les plaines environnantes, un calme étrange pesait sur le paysage, seulement perturbé par le bruit de la faune qui semblait vivre non loin de la colonie. La vue était belle, il fallait l’admettre, mais entièrement gâché par ce qu’elle représentait pour lui, pour se sortir de cette contemplation quelque peu morbide, il reporta son attention sur la jeune femme.

-Et si vous me parliez un peu de vous « Clémence », vous n’avez pas l’attitude d’une véritable colon d’Eden Prime, d’où êtes-vous donc ?


Il avait volontairement accentué la prononciation de son prénom s’amusant du fait qu’ils savaient tout deux qu’il était faux. En lui demandant de lui parler d’elle, il lui offrait l’occasion de faire preuve de plus d’honnêteté ou bien de continuer de s’inventer une histoire allant avec son prénom. Les deux possibilités l’intéressaient.


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeSam 01 Déc 2012, 10:17
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Je lui souriais mais son regard me troubla et je baissais - encore une fois - le regard, rougissant encore plus à ses compliments. Il était très flatteur, et qu'il le pense vraiment ou pas, ça avait le don de me faire rougir lorsque la situation s'y prêtait. Mais il avait piqué ma curiosité sur ce qui lui avait été prit par les ennemis qui l'avaient fait - directement ou indirectement - s'enrôler dans l'Alliance, mais je me retins de commenter - pour le moment du moins - cette phrase. Puis il commença à s'orienter à l'opposé de l'évacuation, sans doute pour être plus tranquille encore, mais assez étrangement, il semblait toutefois me laisser une certaine autonomie, comme si je pouvais le guider. Nous nous rapprochions de la sublime vallée ombragée, délaissant un peu les plaines qui environnaient la colonie. Dans cette belle vallée flottait un magnifique lac avec des cygnes, des arbres gisaient ça et là. Je lui répondis alors :

« Je suis originaire d'Eden Prime, où j'y ai vécue les dix premières années de ma vie. Mais mon père mort lors de mes dix ans me força à m'en aller pour diverses raisons. Je suis allée sur Thessia, et lors de mes dix-neuf ans et demi j'ai dû retourner ici, sur Eden Prime. Et à peine un ou deux mois plus tard.... Cerberus nous attaquait. » lui dis-je alors. Je n'avais pas réellement l'intention de lui mentir, le deuxième prénom que j'avais utilisée était juste parce que je ne voulais pas être trop connue actuellement. Mais je n'étais pas obligée pour autant de tout lui révéler sur mon passé, après tout il restait très vague lui aussi.

Cela dit je n'oubliais pas que c'était presque un inconnu et discrètement, je restais sur mes gardes, mais pas assez puisqu'avant ma réponse, il m'avait fait une remarque visiblement. Ou du moins il accentua mon prénom. Il était évident qu'il se doutait de quelque chose mais je ne savais pas réellement quoi faire. C'est vrai quoi, j'avais choisis l'anonymat mais j'employais mon second prénom, moins courant, pour éviter qu'on puisse trop facilement me lier à des évènements, et le voila qui semblait me faire remarquer quelque chose dans mon prénom. Qu'il était faux - selon lui du moins - ou qu'il sonnait agréablement, ou juste qu'il prenait du plaisir à l'accentuer autant, je n'en savais pas grand chose après tout. Mais c'était assez pour que je rebondisse dessus, bien que je ne savais pas trop quoi dire :

« Si je puis me permettre, pourquoi accentuer mon prénom Tom ? Mais plus important, vous semblez distant, Tom. Que vous arrive t-il ? » disais-je alors, me renseignant à la fois sur l'accentuation et sur son état assez... préoccupant ? Il me regardait comme si j'étais ... une sorte de bouée de sauvetage, comme si tout le reste lui était hostile et déprimant, et que j'étais la seule entité qui semblait lui remonter le moral sur cette planète. Bien sûr, je m'avançais un peu et pas très modestement en disant cela, mais ce n'était pas mes pensées profondes, uniquement ce que j'en pensais de son attitude, ce qu'elle montrait de lui.

Et à cet instant, les paroles sur sa conjointe me revenaient en mémoire. Mais pas que sur elles. Sur lui aussi. Il avait dit clairement qu'elle voyait le meilleur en chaque être, même en lui-même. Qu'est ce que cela voulait dire ? Qu'il était dérangé, instable, bizarre, qu'il avait des tendances violentes ? Que sa façon de penser n'était pas conventionnelle ? Ou qu'il avait de graves ou gros défauts et qu'elle ne voyait que les qualités de Tom ? Voila qui allait me donner à réfléchir quoi qu'il en soit.

Il avait dit aussi qu'il l'avait perdu sur cette planète, et cela pouvait peut-être expliquer ma sensation bizarre de son comportement, qu'il me considérait comme la seule entité positive et que tout le reste n'était qu'un cauchemar pour lui, lui rappelant de mauvais souvenirs. Cependant je me gardais pour le moment d'en parler, il semblait convenu de ne parler que de bonnes choses ou de choses intéressantes, alors pourquoi gâcher sa salive pour parler de choses qui rappellent de mauvais souvenirs ?

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeDim 02 Déc 2012, 23:53
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Voilà ce qu’on appelait un résumé très… résumé, mais au moins les paroles semblaient honnêtes, Clémence avait donc besoin de cacher son identité mais pas son histoire du moins dans sa version courte, le manque de détails la rendait assez générique pour ne pas y percevoir le moindre secret honteux expliquant son premier mensonge. Avait-elle simplement envie de garder certaines vérités pour elle ? Dans ce cas Tom n’avait pas grand-chose à lui reprocher lui-même avait de nombreuses choses qu’il ne souhaitait pas révéler, ou ne pouvais pas.

Ils s’enfoncèrent dans une douce vallée au milieu de laquelle trônait un magnifique lac, guidé par les impulsions de la jeune femme. Quelques animaux se mouvaient tranquillement au loin, donnant à l’horrible paysage une beauté idyllique qui agaçait Tom autant que cela l’émerveillement. Clémence finit par reprendre la parole, repérant apparemment le trouble qui brouiller le regard de Tom. Elle commença par relever la façon dont il avait prononcé son prénom quelques instants plus tôt, avant de s’interroger sur son état.

- Je trouve juste qu’il s’agit d’un très beau prénom, il vous va à merveille.


Ainsi il acceptait donc le mensonge de la jeune femme, sans la condamner pour autant, il respectait ça volonté et n’y reviendrait plus sauf si elle le souhaitait. Il inspira un grand coup avant de reprendre.

-Ne vous inquiétez pas, les paysages de cette planète me laisse un gout amer à cause de celle que j’y ai perdu, mais cela ne doit pas rendre ce moment désagréable, nous sommes dans un bel endroit, je suis accompagné par une ravissante créature, il ne m’en faut pas plus à pour passer un excellent moment.


Ils parvinrent aux abords du lac, la pureté et l’éclat de son eau rappelèrent à Tom les bassins de la citadelle qu’il avait si souvent vu dans sa jeunesse, et une question saugrenue lui traversa l’esprit. Ce lac possédait-il des poissons contrairement à ces fameux bassins ? Cela le fit sourire et finit de lui sortir ses mauvaises idées de la tête. Son regard fut attiré par un détail, il lâcha un instant la main de sa compagne et fit quelques pas jusqu’à atteindre ce qui avait retenu son attention. Il s’accroupit, et observa la fleur, elles n’existaient que sur Piètas, et même ici elles étaient rares, encore plus près des colonies, c’est pétale d’un blanc pur contrastaient avec son cœur d’un bleu profond et soyeux. Après quelques instants, il s’en saisi et brisa la tige, puis il revint à la jeune femme avec son présent.

-Je peux ?


Et il glissa doucement la fleur au-dessus de l’oreille de la jeune femme, sa douce pâleur qui rendait sa peau si belle fut magnifier par ce simple détail, satisfait du résultat Tom lui sourit et reprit.

-Vous vous êtes donc retrouvé sur Eden Prime par la force des choses, mais où iriez-vous donc si vous aviez le choix ? L’éclat de vos yeux n’est pas celui d’une femme de ferme.

Ne pouvait-il donc pas s’empêcher de séduire une belle femme quand il en trouvé une ?

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeLun 03 Déc 2012, 17:57
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J'écoutais sa réponse sur mon prénom, et il me disait alors qu'il trouvait qu'il s'agissait d'un fort joli prénom qui m'allait à merveilles ? En plus d'être joli il était beau parleur ? Je rosissais légèrement et lui sourit alors : il était vrai que j'aurais aussi voulu l'avoir comme premier prénom, au lieu d'avoir Melany, bien que j'adore aussi Melany. Mais Clémence, c'était quand même quelque chose comme prénom. Cela dit, j'aimais bien Melany aussi, et plus particulièrement sa variante française - car oui, lors de mon enfance, mon père m'apprit à parler français, une vieille tradition qui datait et perdurait au fil des décennies, car les ancêtres étaient mi français mi anglais, mais je m'éloigne - à savoir Mélanie, très joli aussi. Les prénoms français l'étaient plus ou moins d'ailleurs, mon troisième prénom vient du latin Rosa Munda qui signifie, en français, la rose pure. N'est-ce pas magnifique comme connotation et comme signification ? Mais dans une discussion, après avoir assez rougit, j'arrivais à dominer ce sentiment et avoir une discussion " normale ", et je ne manquais donc pas de lui répondre :

« Oh, vous êtes fort aimable Tom. Vous savez, Tom n'est pas mal non plus dans le genre. Court mais efficace, mais après tout, ne dit-on pas que ce n'est pas la taille qui compte ? » puis je me taisais pour l'écouter à nouveau, parlant de lui-même cette fois. Et il me complimentait encore une fois ! Ce n'en était pas désagréable, au contraire, mais j'aurais voulu pouvoir passer quelques moments sans que l'on se préoccupe du physique ou de la beauté des êtres humains pour se concentrer sur celle de la nature qui nous entourait, ces animaux à la fois si sauvages qui évoquaient quelque part une certaine douceur, comme le daim craintif, si sauvage mais doux, alors que le chien lui, était domestiqué mais pouvait se montrer cruel. Cela dit mon souhait intérieur n'allait pas tarder à être exhaussé puisque Tom lâcha ma main et s'avança un peu, avant de s'agenouiller, alors que je regardais le lac, me tournant quelques peu sur la gauche. Lorsqu'il en revint, je m'étais douté de ce qu'il avait pris mais pas de ses intentions, aussi je lui souriais en le laissant mettre la sublime fleur alors qu'il me demandait s'il pouvait. Je sentais la tige s'insérer dans mes cheveux, avant que je sente la main qui l'avait posé caresser légèrement mes cheveux pour bien couvrir la tige pour qu'elle ne puisse pas tomber si facilement. Je le vis sourire et lui sourit à mon tour, il semblait ravi du résultat, et reprit la parole. Cette fois il parla - à nouveau - de moi, décrivant mes yeux spéciaux comme un " éclat qui ne ressemblait pas à celui d'une femme de ferme ". Je lui répondis :

« En un sens nous nous ressemblons, n'est-ce pas ? Je suis persuadée que vous dites cela parce que vous aimeriez vous trouver ailleurs, non ? » lui souriait-je alors, avant de reprendre quelques secondes après, sans lui laisser le temps de répondre :

« Je vous l'ai dit, j'étudiais sur Thessia et il m'a fallut rentrer. Cela dit, avec le carnage des moissonneurs, j'ignore si souhaiter y être serait une bonne option, vous savez... Quand vous venez ici pour nous évacuer, sachant que Cerberus a probablement fait au moins dix puissance cinq fois moins de morts que les moissonneurs l'auraient fait ici, qui plus est battre les moissonneurs au lieu de Cerberus... Enfin il s'agissait d'un carnage sur Thessia, qui continue d'ailleurs encore sûrement à l'heure actuelle.

Et en ce sens, je vous le demande, avec cette guerre qui fait rage partout : peut-on vraiment souhaiter se trouver ailleurs que dans un endroit où cette terrible menace n'a pas encore posé les pattes ? Si la guerre n'avait pas eu lieu, je vous aurais répondu Thessia, pour continuer mes études. Mais la guerre fait rage, alors je vous répondrais que pour le moment, je ne souhaite être nul part ailleurs, dans la mesure où, bien que carnage il y ait eu ici, au moins c'en est fini. »
lui répondis-je alors en m'avançant à quelques centimètres de l'eau du lac légèrement surélevé, agitant lentement ma main dans l'eau pour qu'un cygne s'approche à moins d'un mètre et me regarde bizarrement : mes yeux étaient passés au vert clair, presque le vert fluorescent dû à mes mutations, aussi je faisais tout pour éviter que Tom ne puisse percevoir le changement de couleur de mes yeux, je n'avais pas réellement envie de le lui expliquer. La plupart, s'ils savaient, m'auraient pris pour un monstre. Dès qu'on parle de mutations, dans l'esprit de ceux qui ne sont pas scientifiques et n'ont pas les connaissances sur les mutations génétiques, dans leur esprit ils voient défiler des images toutes plus stupides les unes que les autres.

Un seul point commun avec certains de leurs clichés : la couleur. Le vert de mes yeux sortait carrément de l'ordinaire, il en était presque extraordinaire, à tel point qu'on pouvait se demander comment un tel vert pouvait exister dans l'oeil d'une si charmante demoiselle, du moins si j'écoute les commentaires des autres, car je restais réservée sur ma vision de moi-même et la " beauté " qu'on m'attribuait. Mais des très rares personnes qui l'avaient vu, elles m'avaient dit que cela me rendait un côté un peu sauvage, qui, à la manière des daims, me rendait plus « craquante » encore. Allez donc savoir si c'est vrai, moi je ne juge pas mon propre corps, je l'accepte comme il est.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeJeu 06 Déc 2012, 16:14
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Être ailleurs ? Bien sûr qu’il aurait aimé être ailleurs, à une époque il aurait tout donné pour être ailleurs, mais s’il voulait à présent parvenir à son objectif il était obligé dans passer par là. Mais à quoi bon revenir sur ce détail à présent, il préféra répondre à la jeune femme en omettant cette partie sombre de ses motivations.

- La guerre rend tout endroit hostile ou presque en effet, mais il n’empêche que certaine personnes seraient heureuses d’être auprès de ceux qu’ils considèrent comme leur proche, au lieu de se retrouver sur une colonie éloignée. Mais en réalité je faisais plutôt allusion à ce que vous auriez fait de votre vie si nous n’étions pas en guerre pour notre survie, je ne crois pas qu’une planète comme Eden Prime vous convienne.


Etrangement Clémence c’était déplacé et semblait vouloir éviter de croiser son regard, l’avait-il froissé inconsciemment, à son ton il ne pensait pas que ce soit le cas, si ce n’est qu’une certaine forme de gêne perçait dans sa voix. Tom préféra aborder le problème de front, il ne reverrait sans doute jamais cette jeune femme après aujourd’hui et souhaitait donc au moins la connaitre au mieux sans les hontes ou les timidités dut à une rencontre normale. Ils n’étaient que deux étranger qui partageaient un instant ensemble.

-Pourquoi vous cachez vous de moi Clémence, vous aurais-je offensé ? À quoi bon vous détournez, pensez-vous que je vous jugerais si vous me révélez ce qui vous rends si lointaine soudain ?


Il s’avança à côté d’elle sans pour autant la forcé à quoi que ce soit, il lui offrait simplement sa proximité au cas où elle souhaiterait s’ouvrir à lui, leurs reflets se projetaient dans le lac, avec un petit peu d’observation il aurait sans doute put percevoir l’étrange éclat dans les yeux de sa compagne, mais il ne voulait pas violait son secret. Puis une étrange idée lui vint, un besoin de partager une complicité avec cette inconnue, une personne qui ne retirerait rien de son propre secret. Cette idée lui vint en réalité très rapidement, la jeune femme n’avait encore eu le temps de piper mot qu’il reprit.

-Que diriez-vous d’un échange ? Parlez-moi votre secret et je vous ferais part du mien, je pense que ni l’un ni l’autre ne sont si terrible que ça, ainsi nous serons à égalité.


Il fit un pas de plus vers elle et lui tendit sa main, comme elle l’avait fait elle-même un peu plus tôt, mais cette fois ci ce n’était pas pour s’éloigner, mais au contraire se rapprocher en ce lieu splendide et terrible à la fois.

-Quand dites-vous Clémence ?


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeJeu 06 Déc 2012, 20:32
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Il avait en partie raison sur la première partie de sa phrase : j'aurais largement préférée me retrouver aux côtés de ma petite Amalia, ma meilleure amie. Mais là où il se trompait était que ce n'était pas la guerre qui m'avait séparé d'elle ou qui m'empêchait de la retrouver, mais plutôt les autorités de Thessia et, entre autres, celle de l'école. Cela dit j'étais née sur Eden Prime et j'y avais passée la moitié de ma vie actuelle, puisque j'avais - pas encore d'ailleurs - vingt ans et que j'ai quittée Eden Prime à dix ans. Que savait-il de la vie ici, lui ? Que savait-il de moi pour se lancer dans des conjectures ? Cela ne m'énervait pas, mais j'aurais préférée qu'il vise juste du premier coup, sans doute égoïstement pour ne pas avoir à lui révéler et expliquer certaines choses de ma vie ou de ma personnalité. Mais en réalité, je remarquais son petit manège, conscient ou non : il me répondait par une question, détournant ainsi ma question sur lui et faisant en sorte qu'il en sache plus sur moi sans que j'en sache spécialement plus sur lui. Franche, je me décidais à lui répondre :

« Vous m'avez répondu par une question détournant la mienne qui s'oriente sur moi. Vous ne désirez pas me répondre ? Parce que vous parler de moi n'est pas si passionnant vous savez... » alors que je me taisais, il me demandait s'il m'avait vexée. Il était loin de la vérité, ça aurait même pu être l'inverse d'ailleurs. Je fermais les yeux et me tournait vers lui, lui répondant, les yeux fermés :

« Quand comprendrez-vous que je suis différente et que les autres ont souvent vu en moi quelque chose de hors-norme, donc d'inconnu pour eux, donc au final quelque chose qui les effraie ? ». Mon ton était distinct, mais pas froid, malgré les mots, le ton était plutôt positif pour Tom, mais j'ignorais en revanche si mes yeux étaient toujours en vert clair ou s'ils avaient retrouvé leur couleur normale. J'avais une façon de le savoir que je fis, et je dût pour cela rouvrir les yeux, lançant une grosse charge biotique sur une fraction de nature vide de vie, pour ne pas déranger la vie qui y vivait aux alentours. Une puissante charge de biotique se dégagea de mon corps, l'illuminant d'éclairs verts par moments, bleu à d'autres, et je regardais de nouveau Tom, les yeux ouverts cette fois :

« Je n'ai pas spécialement besoin de savoir votre secret, dans le sens où je ne fais pas d'échanges. Ne le prenez pas mal, ce n'est pas que je ne m'intéresse pas à vous, mais, sans vouloir vous offenser, l'échange de secrets en est un peu vexant. Un secret n'est pas une chose que l'on est censé révéler facilement, encore moins quelque chose qui doit servir de monnaie d'échange, aussi intéressant que semble le secret de la " créature " que vous avez en face de vous... » dis-je alors, insistant sur le mot créature, qui prenait maintenant son double sens à la fois si proche et si paradoxal de créature angélique et de créature du diable. Restait à voir ce que Tom voyait en moi, lui, et même si cela m'intéressait, j'avais arrêtée de trop m'intéresser à la réaction anxieuse que les gens avaient lorsque j'étais dans cet état. Parce qu'ils avaient peur de l'inconnu et ne cherchaient pas à voir plus loin que le physique pour la plupart, et que je les effrayais en étant hors-norme, je me disais qu'ils ne méritaient pas d'en savoir plus sur moi et je me désintéressais d'eux. Oh, bien sûr, je comprends que le physique puisse bloquer, mais de là à empêcher...

« Vous voyez mes yeux ? C'est ce que je suis, ce qui me constitue. J'ai de la biotique sans implants, une chose très rare, peu commune, plus encore de savoir s'en servir à mon âge... Bref, je suis Clémence. Je suis ce que je suis, je ne vais pas le renier pour vous faire plaisir, et si ça vous effraie comme les autres, je ne m'en offusquerais pas, que cette différence vous bloque. Ce n'est pas la première fois et ça ne sera pas la dernière, c'est quelque part mon quotidien, il m'est difficile de garder des ami(e)s compréhensives. Heureusement, j'en avais, et ça me suffit. » dis-je en me détournant une nouvelle fois, de quelques mètres pour me défouler avec ma biotique, simuler un adversaire et lui répliquer avec ma biotique, presque me battre dans le vide. J'espérais toujours qu'il me dévoilerait son secret bien sûr, mais d'un autre côté... Il fallait qu'il voit qui je suis avant d'aller plus loin. Le petit mensonge sur mon nom ne changeait rien. Il était vrai que je ne montrais pas volontairement ces mutations que j'avais qui me façonnaient, et c'était la première fois où j'en usais pour montrer ce que j'étais au fond de moi. Je devais avouer que je me surprenais moi-même, comme si au fond, je sentais qu'au lieu de s'en offusquer, il saurait rebondir dessus et apprécier cette différence, qui faisait de moi quelqu'un de plus unique encore que les autres, d'autres qui s'amusaient à se ressembler pour se rassurer, alors que moi, pour lui, j'étais quelque chose de différent, d'unique, qu'il ne reverrait sûrement jamais, et donc par conséquent s'amuser avec moi aujourd'hui ne représentait rien pour lui, dans la mesure où demain, ça serait fini, nous ne nous parlerions pas davantage.

Est-ce que j'avais tort ou raison ? Je ne savais pas. Au fond, je me défoulais dans le vide, commençant à m'épuiser, et je m'assis alors prêt du lac, réalisant que j'avais sûrement essayée de le faire fuir volontairement, alors qu'il ne demandait qu'à me connaître... Et bien c'était chose faite, j'avais sans doute souvent vu les gens fuir que j'aurais peut-être préférée qu'il s'enfuit, qu'en dites-vous ? Erreur ou pas ? Les secondes suivantes viendraient m'apporter la réponse.


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeVen 07 Déc 2012, 18:44
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Tels étaient les rebondissements de la vie, alors que Tom avait souhaité créer une proximité entre eux, Clémence avait en quelques instants établi une muraille entre eux, peut-être pas physique, mais clairement mentale. Il avait simplement voulu comprendre mieux son interlocutrice et celle-ci y avait apparemment vu une volonté d’ignorer ses questions.

Elle se sentait incomprise par un inconnu, n’était-ce pas paradoxale ? Qu’aurait-il pu lui dire qui l’aurait satisfaite ? Il n’aurait pas pu percevoir sa différence sans qu’elle lui montre, alors de là à le comprendre. Mais elle était jeune, et ce genre de comportement ne pouvait le surprendre, lui aussi s’était montrer impulsif à son jeune âge et il était persuadé à l’époque que personne ne pouvait vraiment le comprendre, tel était la magie de la jeunesse. Son secret resterait donc cachait derrière ses lèvres.

Ce qui le surpris bien plus en revanche c’est ce qu’elle fit ensuite, Tom avait posait rapidement sa main sur son arme des que les premiers crépitements dans l’air avaient annoncé la charge biotique, mais il n’en était pas la cible, et dès qu’il s’en aperçut ses muscles se détendirent en observant les flammes irisées de bleu et de vert, une couleur qu’il n’avait jamais vu.

Avait-elle conscience que s’ils avaient été entouré par d’autre soldat, elle se serait fait abattre sans sommation pour un tel acte, trop de membres de son équipage avaient vu les ravages de l’endoctrinement pour laisser une chance à une inconnue de les attaquer. Mais Tom était un homme curieux, est donc ce contenta simplement d’admirer le spectacle.

Elle se tourna enfin vers lui sont visage magnifié par d’incroyable yeux verts, proche de la fluorescence. Des yeux qui n’avaient clairement rien à faire au naturel chez une humaine, mais était-ce simplement cela qui lui faisait peur ? Croyait-elle qu’il la rejetterait pour des gênes qu’elle n’avait sans doute même pas choisie, vu le résultat cela devait être de naissance.

Clémence s’éloigna de lui avant qu’il ne put dire mot, et entama un déchargement d’énergie en règle, voulant peut être lui faire peur pour éviter de connaitre sa réaction, ou simplement se défouler pour oublier cette différence qui semblait lui faire peur d’une certaine façon. Mais une telle dépense d’énergie l’épuisa rapidement, et elle finit par s’asseoir au bord du lac en haletant légèrement, attendant.

Il s’approcha à pas lent de la jeune femme et posa genoux à terre à côté d’elle, il posa sa main sous son menton et releva doucement le visage de la jeune femme face au sien, puis déposa un baiser au coin de ses lèvres sans aucune arrière-pensée, juste de la tendresse et de la compréhension. Il l’a sentie se contracter, mais elle n’esquiva pas, il se recula à nouveau et lui sourit avant de répondre.

- Cela ne m’effraie pas, et je ne vous demanderais jamais de renier ce qui fait de vous une personne unique. Ces splendides yeux non aucune raison d’être une source de honte ou de peur. Soyez fier de votre différence Clémence, elle vous rend forte et vous mènera bien plus loin que le commun des mortels.


Il s’assit à côté d’elle, tout à fait à l’aise, cette révélation ne changeant rien dans la façon dont il la percevait. Il se saisit d’un galet qu’il fit tournoyer entre ses doigts.

-Pardonnez-moi, je ne voulais pas ignorer votre question, mais ne savais pas vraiment y répondre. Non Clémence, nous ne nous ressemblons pas, et je crois que c’est mieux ainsi, à l’heure actuelle il n’y a aucun autre endroit où j’aimerais me trouver, si ce n’est face à l’ennemi.


Il lança d’un mouvement habile le galet qui alla rebondir à plusieurs reprises sur l’étendue du lac avant d’y couler. Il regarda à nouveau la jeune femme.

-Je souhaite que bien plus de personne vous accepte comme vous êtes Clémence, vous avez énormément de chose à offrir aux autres, pourvu qu’ils vous en laissent le temps.


Tom s’allongea, son regard posait sur le ciel où osciller de petits nuages.

-C’est la seul chose que j’aime quel que soit la planète, le ciel. Comme si il s’agissait d’un autre monde, un miroir du notre, où tout serait encore possible.


Il se laissait allez à quelque rêveries, ce ne serait pas sa compagne qui le jugerait pour ça.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeVen 07 Déc 2012, 21:23
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J'ignorais quelle incidence réelle allait avoir ma réaction mais ce que je vis me surpris : j'eus le temps de le voir poser un genou à terre devant moi, et je sentais désormais ses lèvres douces sur les miennes. Le contact spécial qui s'opérait me gêna sûrement car je me sentis fortement rougir, bien que rouge d'effort je devenais vermeille de gêne. Il dut sentir que j'allais essayer de vouloir tenter quelque chose pour me sortir de cette situation on ne peut plus gênante et embarrassante pour moi puisqu'il se recula soudain avant de me répondre quelque chose que je n'aurais jamais pensée entendre, encore moins d'un inconnu.

Mais plutôt que de l'interrompre je le laissais poursuivre ses diverses tirades, certaines étant des réponses à mes questions, d'autres uniquement basées sur ses actions. Je n'avais pas honte réellement d'être ce que j'étais, mais j'avais honte que les autres ne l'acceptent pas.

« Je n'en ai pas spécialement honte, pas de ce que je suis. Mais plutôt que les autres ne l'acceptent pas. Aussi, j'ai arrêtée de vouloir m'attacher à tout le monde. Sinon vous pouvez très vite tisser des liens aussi constructifs que destructeurs dans la tâche que vous visez. » lui dis-je alors dans un sourire gêné, m'allongeant à côté de lui, et je repris :

« C'est moi qui m'excuse, j'ai sur-réagi et je n'aurais pas dût. Mais je dois vous avouer que je vous comprends, mon père était un soldat lui aussi, et je comprends l'envie de vous battre que vous devez ressentir, du moins je pense pouvoir la comprendre.

Quand à moi, de toute façon, une chose est claire : je ne sais absolument pas ce que je compte faire, hormis le fait que je compte aider à reconstruire Eden Prime, mais personne ne m'empêchera d'agir si sa raison est de ne pas m'accepter. Malheureusement, il faut parfois aux hommes des catastrophes pour comprendre qu'ils ont besoin d'aide, ou qu'ils avaient tort sur telle ou telle raison. Je dois dire que la plupart des rescapés qui se sont battus avec moi me considèrent différemment. Je ne suis pas celle qui leur fait peur mais plutôt celle qui pourrait les inspirer. Je ne dis pas que j'aime spécialement qu'on s'inspire de moi, mais c'est déjà plus agréable que de se sentir détestée n'est-ce pas ? »
fis-je dans un sourire qu'il pouvait voir s'il tournait la tête vers moi, alors que ses remarques sur le ciel restaient dans mon esprit : il n'avait pas tort au fond. Ce fut peut-être ce qui me décida à lui répondre :

« Le ciel a quelque chose de différent par rapport à la terre, quelque chose de plus... amplificateur je dirais. Voir une montagne en y étant, c'est beau, c'est magnifique, mais la survoler à basse altitude, c'est merveilleux. Ca ajoute quelque chose, qu'on ne pourrait pas qualifier comme un seul mot, mais comme une multitude de mots, parmi lesquels figureraient poétique, envoûtant, lyrique, du moins selon moi.

Quand aux paysages qu'il donne, peu importe la planète, le ciel est à la fois toujours le même mais aussi toujours différent. Il a quelque chose qui fait qu'on le reconnaît et qu'on se sent à l'aise, mais il nous offre toujours d'autres facettes de lui, comme s'il possédait une multitude de configurations et qu'on ne les verrais probablement jamais toutes en une seule vie. »
dis-je, en posant ma main sur son épaule, sans doute pour chercher à me rassurer de sa présence, une présence avec laquelle je commençais à me sentir proche par la proximité de ce qui nous entourait et qui nous rapprochait, mais aussi par sa façon d'être. J'étais à la fois terriblement gênée et admirative de ce soldat qui n'hésitait pas à passer des moments avec une inconnue leader de troupes contre Cerberus et même à l'embrasser, parlant de certaines choses avec rêverie et douceur. Au fond, j'aimais bien ce côté, mais je sentais malgré moi que cela n'en était qu'une facette et que son secret concerne son autre facette ou en tout cas une partie moins... douce de son existence. Mais j'étais persuadée que s'il devait me le dire, cela viendrait naturellement et sans que l'on propose justement d'en parler. J'avoue avoir été surprise qu'il me le demande parce que pour moi ce ne sont pas des choses que l'on demande et encore moins que l'on troque, ce ne sont pas des choses que l'on raconte ou dévoile avec légèreté, en tout cas pas en ce qui me concernait. Je me permis d'ajouter :

« Vous aussi êtes différent Tom. J'ignore pourquoi, et je ne vous demanderais pas votre secret dans la mesure où je considère qu'on ne le demande pas, et que lorsqu'il vient c'est naturellement qu'il apparaît, mais il n'empêche que vous non plus n'êtes pas comme les autres. » dis-je alors, repliant mes jambes sur moi-même en position foetale, une certaine forme de Yoga qui m'apaisait, mais restant face au ciel. Je ne regardais pas Tom, mais je le sentais bouger. J'ignorais ce qu'il faisait ou regardait, mais je savais qu'encore une fois je n'allais pas tarder à le savoir. Ce n'était pas que je n'étais pas curieuse mais si je devais passer les moindres secondes à scruter ceux qui m'accompagnent, je ne pourrais jamais profiter des paysages et moments qui s'offraient à moi au final. Sans compter que malgré ce qu'on se disait, on restait des inconnus qui, pas plus tard que demain, ne se reverraient probablement jamais, si ce n'est au paradis.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeSam 08 Déc 2012, 03:26
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La jeune femme s’excusa, prenant conscience des proportions qu’avaient prises un acte infime, Tom n’en demandait pas tant bien au contraire, son tempérament fougueux était l’une des choses qu’il commençait à réellement apprécier chez elle. Sa jeunesse et les épreuves qu’elle avait traversées récemment lui avaient forgé une forte personnalité qu’elle ne comprenait pas encore tout à fait, mais qui lui serait d’une grande aide à l’avenir.

Puis elle lui parla de l’influence que donnait une situation sur la manière de voir les gens, ce qu’il trouva tout à fait vrai, encore plus quand notre vie était menacée, celui qu’on voyait auparavant comme un ennemi ou un étranger pouvait prendre des airs de véritables amis.

- Il vaut mieux en effet générer l’inspiration ou l’admiration, même si en général ses émotions ne sont pas plus profondes que la haine et la peur, elles restent plus productrices que ces dernières. Même si il arrive que la peur soit une arme puissante si elle est bien maniée.


Il la regarda un instant avant de rire et de reprendre.

-Excusez-moi, me voilà en train de parler de moyen de contrôle alors que je souhaite simplement vous dire que je suis d’accords avec vous, sans doute de la déformation professionnelle.


Il reprit son observation du ciel pendant qu’elle abordait justement ce sujet, elle en parlait avec une poésie qui ne lui était pas familière, son esprit bien que rêveur avait du mal à se permettre une telle liberté de mots ou de concepts. Mais la voix envoutante de la jeune femme l’encourageait à la comprendre, laissant son esprit parcourir les sentiers de réflexions qu’elle lui offrait sans même le savoir. Tom se trouvait dans un espace hors-temps où défilaient devant ses yeux des paysages et contré nouvelles composés de nuages de toutes formes et tailles. Chacun des mots de Clémence en augmentant les détails et le réalisme.

Ce n’est qu’à l’instant où elle posa sa main sur son épaule, qu’il reprit pleinement conscience de ce qui l’entourait, il tourna son regard vers elle, et croisa le sien. La jeune femme semblait le voir sans vraiment le voir, comme si ses yeux verts tentaient de déchiffrer ce qui se trouvait derrière la façade qu’il affichait maintenant en permanence, incapable de s’ouvrir à nouveau totalement aux autres.

En continuant de l’écouter parler, Tom perçut une certaine perplexité dans sa voix, ne comprenant sans doute pas sa façon d’aborder sous la forme de négociation une chose si primordiale pour eux que leurs secrets, une chose qui revenait régulièrement dans son rapport aux autres. Il tenta tant bien que mal de lui expliquer la raison d’un tel comportement ce qui justifiait peut être en partie ce qui le rendait différent.

-Je suis désolé si ma façon de troquer des informations dans une simple conversation a pu vous paraître bizarre. Voyez-vous, je suis Shanxien, à l’âge de dix ans j’ai vu déferler sur le monde qui était le mien, une vague de haine Turienne qui emporta mes parents, tous mes proches et même une partie de moi dans un carnage sans nom.Tel fut mon premier contact avec une vie alien, et créa chez moi une marque indélébile de méfiance. Comprenez-moi bien je ne hais pas les turiens ou les autres peuples de la galaxie, mais aucun d’eux n’a ma confiance, pas même l’être humain.

J’ai passé les années suivantes à survivre plus que vivre sur la citadelle, orphelin d’un peuple encore mal accepter, obligeait de voler et de mentir pour vivre, j’ai vite découvert que la vie se basait sur un système d’échange, qu’il s’agisse d’argent, de sentiments, ou même de libertés, tout cela finit par une conclusion simple, rien n’ai gratuit. J’ai conscience que ma vision des choses est sans doute pervertie par les épreuves que j’ai traverser, mais je ne vois la vie que comme une négociation perpétuelle.


Il s’appuya sur un coude pour observer la jeune Clémence qui avait pris une position bizarre, mais étrangement rassurante. Ce n'était peut être pas ce qui était le plus agréable à entendre vu l'instant, mais tel était Tom, pour le meilleurs et pour le pire.

-Voilà pourquoi je me sens incapable de partager mon secret de façon disons… « gratuite », j’ai peur que d’ouvrir ainsi mon cœur sans rien en retour ne soit trop pour moi.


Avec un regard mi moqueur mi sérieux, il lui dit.

-Mais peut-être qu’un autre de vos doux baiser me délierait la langue dit-il sans pouvoir s’empêcher de sourire.


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeSam 08 Déc 2012, 14:36
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Après ma petite réplique, il parla d'abord peu, se contentant d'acquiescer mes propos, mais il finit par rire de la manière dont il avait répondu, qui était d'avoir lié la formulation professionnelle à une réponse qui se voulait uniquement d'accord avec moi.
La suite me surprit mais j'écoutais, compréhensive. Mon père s'était battu près de Shanxi et avait connu la guerre du Premier Contact, et j'étais d'accord avec lui :

« Shanxi ne fut pas glorieux, mais tout le monde n'est pas mauvais, il y avait mon père là-bas, qui en tant que soldat a essayé de créer un lien pacifique avec les Turiens, mais... il aurait dût aller en prison mais grâce à la situation de l'époque, il fut simplement viré de l'Alliance, ce qui était déjà très lourd comme peine pour lui : il était N4 à l'époque. » dis-je alors lentement, pour ne pas trop en dire non plus. Mais sa façon de voir était particulière et je me résolu à lui dire :

« Je ne vous jugerais pas et je ne me le permettrais pas, mais je ne suis pas réellement d'accord avec vous. Lorsque vous offrez un cadeau d'anniversaire vous n'attendez rien, et je vois le secret dans ce sens, quelque chose qu'on partage et qui nous pèse mais dont on n'attend rien en retour. Ce n'est que mon humble avis mais si nous voulons aider le monde, peut-être faudrait-il lui faire ne serait-ce qu'un tout petit peu plus confiance ? » sur un ton mi-enjoué mi sérieux, avant de reprendre :

« Il y est de ces choses qui n'ont pas de prix et que vous avez sûrement expérimenté, je parle par exemple de l'amour ou tout autre sentiment fort. Qui ne sont ni achetables ni échangeables contre autre chose. Et si votre technique marche pour certaines choses, elle ne marchera pas pour tout... » mais sa demande me surprit : il me proposait de l'embrasser. J'exprimais des réticences, je m'étais laissée faire la première fois mais c'était différent cette fois, il l'exprimait à voix haute sans le faire, aussi je me relevais lentement de sorte à être à genoux, et lui répondre :

« Désolée, mais je me sens gênée par votre demande. Cela se fit naturellement pas plus tard qu'il y a quelques minutes, mais là vous me demandez et c'est différent. Je ne dis pas qu'il ne faut jamais demander, mais je ne me sens pas à l'aise dans ce domaine et je préfère souvent éviter d'en parler. » lui dis-je en le regardant avec des yeux presque comme des yeux de chien battu, mal à l'aise par le sujet je me sentais fortement rougir alors qu'un courant d'air frais traversait ma nuque.


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeLun 10 Déc 2012, 14:16
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Un N4 sur Shanxi ? Peut-être que le père de Clémence et celui qui lui avait sauvé la vie se connaissaient en ce temps-là, il n’y avait pas de moyen de le savoir pour l’instant. La jeune femme le fit sourire, il ne disait pas que les gens étaient mauvais de nature, simplement qu’ils ne méritaient pas sa confiance pour autant. Mais son expérience avec les autres était sans aucun doute très différente de la sienne.Puis elle aborda le sujet de son point de vue comme si il s’agissait d’une vérité applicable ou non.

- Comme je vous l’ais dit il ne s’agit que d’un point de vue qui m’est propre, là où vous dites que qu’un cadeau d’anniversaire est offert par pur bonté ou volonté de faire plaisir, je vous répondrais que la personne attends pourtant de la reconnaissance et de l’affection, et un secret transmis a pour but de se rapprocher ou de tester la personne à qui on le confie.

Les sentiments que nous avons pour d’autres exigent aussi quelques choses en retour, sinon pourquoi souffririons-nous lorsque la personne qui nous est chère ou que nous aimons ne nous rend pas réciproquement nos sentiments, chaque chose est faites pour obtenir une chose en retour. Je ne dis pas que j’ai raison et que vous avez tort, ce sont deux visions d’une même chose, aucune des deux n’est totalement vraie, mais elles n’en sont pas fausses pour autant.


Il fixa son regard dans celui de Clémence, et dit avec un certain engouement.

-Mais n’est-ce pas là ce qui rend la vie magnifique ? Deux visions qui s’opposent et pourtant qui vivent ensemble dans un même monde sans aucune hostilité l’une pour l’autre. C’est la merveille qui rend les choses captivante, comme cet instant.


Il lui sourit quand elle refusa poliment sa proposition, sa timidité revenant au galop, il était triste qu’une si belle femme n’assume pas encore la beauté qui la définissait, ainsi que ce qu’elle pouvait en faire. Mais après tout cet idéalisme empli de pureté, n’était-ce pas ce qui lui plaisait à lui ?

-Ce n’étais qu’une proposition d’échange Clémence, si elle ne vous convient pas vous n’avez qu’à refuser, vous n’avez pas besoin de vous justifier auprès de moi, vos actes sont les seules choses qui vous appartiennent totalement et ce jusqu’à la fin de votre vie.


Il se remit debout en s’époussetant légèrement.

-Vous voyez, c’est comme…


La prise de conscience de l’endroit où ils se trouvaient lui coupa la parole, il ne l’avait pas reconnu en arrivant, mais ce lieu lui était familier, remontant à des souvenirs d’un autre lui-même, bien différent de son moi actuel. L’énorme rocher en pointe, le lac à l’eau claire, les trois arbres dont les branches étaient enlacés, autant de points de repères qui lui sautaient aux yeux à présent. Il se pencha sur la jeune femme en lui tendant la main.

-Laissez-moi vous montrer une chose que même les colons d’Eden Prime ne connaissent pas, un des secret de l’univers puisque nous sommes sur le sujet.


Il l’entraina au travers de la clairière, vers un amoncellement rocheux assez abrupt, il l’avait découvert un jour où il pourchassait Kate alors qu’elle lui avait volé un objet auquel il tenait. Elle avait tenté de se cacher entre les rochers et s’était retrouvé bloquer, Tom avait bien ri avant de l’aider, et c’était en cherchant le meilleur point d’accès qu’il avait découvert cette merveille. Il arriva devant la muraille naturelle de pierre et chercha le détail qui marqué le point de départ de l’ascension.

-C’est là.


Il avait trouvé ce qu’il cherchait et entama la montée un peu risquée de la façade. Il escalada prestement les rochers aidant parfois la jeune femme qui se montrait en fait extrêmement agile, décidément le physique de Clémence était bien développé et sous plusieurs angles différents, il sourit à cette idée et continua sa progression. Après quelques minutes d’escalade plus ou moins rude il se faufila entre deux énormes rochers, la jeune femme à sa suite.

Et la clairière secrète se révéla à eux, à peine large de quelques mètres, elle était entouré de roche, la cachant de l’extérieur, seule une navette en volant bas aurait pu la repérer. De l’autre côté de la clairière se trouvait un arbre unique et splendide, ses feuilles au teintes roses baignaient de soleil, parant toute la clairière de lumière colorée. Le seul lieu que Tom aimait sur cette planète, et peu de personne devait le connaître.

Spoiler:

-Nous y voilà, toujours aussi magnifique.


Il s’approcha de l’arbre et posa sa main sur son écorce.

-Le plus grand mystère d’Eden Prime, après la balise peut être. C’est un cerisier, typiquement terrien, des côtes japonaises plus précisément. Mais ce qui le rend particulier c’est son âge, il a presque cent vingt ans.


Il se tut en laissant un instant à Clémence pour réfléchir à ce que cela impliquer.

-Oui, il est arrivé sur cette planète bien avant l’Être Humain. Nous n’avons pu faire que quelque test, mais nous savons qu’il a passé sa vie entière ici, quelqu’un, bien avant nous a pris une graine sur Terre et l’a planté ici, nous ne saurons pas qui ni pourquoi, mais c’est une vérité.

Bien sûr nous pourrions sans doute en apprendre plus avec des recherches poussées, mais cela reviendrait à briser le calme et le secret de cet endroit. Et je pense que la beauté de la chose mérite cette petite transgression, qu’en penses-tu Clémence ?


Il était passé inconsciemment au tutoiement en admirant le spectacle, il faillit se reprendre mais décida de ne rien en faire, après tout pourquoi pas ? Si ça la dérangeait elle le corrigerait.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMar 11 Déc 2012, 18:00
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Et il me parla encore de sa vision. Je l'écoutais en souriant : personnellement, je n'aimais pas réellement cette façon de voir mais j'étais obligée d'admettre qu'il avait cependant raison sur certains poins, et je ne pouvais pas les lui enlever, cela aurait été de mauvaise foi. Je ne répondis pas, ayant déjà exposée mon idée sur la question, et me contentait de l'écouter continuer son petit discours. Jusqu'à ce qu'il parle de mon refus de l'embrasser : en un sens, c'était à la fois très contradictoire : il avait la politesse de demander, contrairement à certains qui n'auraient pas hésité, mais j'avais refusée en disant que je n'aimais pas que l'on me demande. Et c'était vrai : pour moi, ces choses devaient arriver naturellement. Et par naturellement je n'entends pas le fait qu'un des deux se précipite pour embrasser l'autre mais plutôt que cette sorte de lien, de tension, soit perçue et ressentie par les deux camps, qui finissaient attirés l'un par l'autre dans une danse visuelle envoûtante, avant de mêler leur langue tendrement, le souffle court. Soudain, il se releva et semblait scruter l'endroit où nous nous étions reposé, comme s'il semblait le découvrir, et il m'invita à me montrer quelque chose que même les natifs d'Eden Prime semblaient ignorer ? Intriguée et curieuse, j'eus à peine le temps de lui glisser que je le suivais, qu'il m'entraînait déjà près de rochers. Nous commençâmes à les escalader mais il s'agissait d'un jeu d'enfant pour moi, aussi il n'eut presque jamais besoin de m'aider à monter. Une fois arrivé en haut, le paysage était magnifique, d'un bleu profond dût au ciel mais aussi d'un magnifique arbuste. Je l'écoutais et je répondis :

« Ce cerisier est vraiment magnifique... » alors qu'il continuait sa tirade pour m'informer d'une particularité pour le moins très curieuse, c'est le moins qu'on puisse dire. Ainsi, des personnes étaient déjà venu sur Terre ? Ne pourrait-il pas s'agir de l'inverse plutôt ? Et si nous venions nous-même d'ailleurs, mais que nous l'avions oubliés ? Cela me décida à dire :

« En effet, mais rien ne prouve que c'est lui qui est venu ici. Je veux dire par là que les ufologistes pensent que la vie sur Terre est venu d'ailleurs et qu'elle s'est installée sur Terre où le développement de celle-ci était alors propice. Auquel cas, ces êtres humains pourraient être, s'ils existaient encore, bien plus développés que nous. » lui dis-je alors. Il était vrai que mon père m'avait intéressé jeune à l'ufologie et qu'a l'internat je lisais de temps à autre différentes revues sur ces phénomènes. Mais je me tus et je repensais a sa dernière phrase, qui m'avait paru bizarre, et je le comprenais maintenant : il venait de me tutoyer. Mais je n'allais pas le reprendre, parce que je n'en avais pas envie. Il m'avait fait découvrir un magnifique endroit, et rien que ça me décida de ne pas répliquer négativement au tutoiement. Je m'assis devant l'arbre et j'enlevais une des pierres de mon collier, que je glissais au pied du beau cerisier, faisant comme un petit autel sympathique et un petit nid douillet pour la pierre, une belle améthyste violette, qui s'étendait nonchalamment au pied de l'arbre.

« Oui, briser le calme et la sérénité de l'endroit serait une insulte à la beauté et à la profondeur perceptive qu'il offre. Ce sera notre petit secret... » dis-je alors en lui souriant, le gratifiant même d'un petit clin d'oeil.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMar 11 Déc 2012, 21:39
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Tom sourit, Clémence avait décidément une réponse pour chaque sujet, voilà qu’elle lui parlait d’ufologie, une chose qui faisait en général sourire Tom, peu de théories dans ce domaine valaient réellement le détour, et même celles qui se basait sur des faits prenait des proportions presque burlesque. Mais là n’était pas la question, les possibilités qu’évoquait Clémence étaient envisageable, mais pas concernant cet arbre en particulier.

- Si ça se trouve nous serons un jour surpris des origines de notre espèce et de la vie elle-même, mais comme je vous l’ai dit, la graine qui a donné cet arbre est terrienne, sans le moindre doute, sans doute pourrions-nous retrouvé certains de ces ancêtres aux japons, mais à quoi bon ?

Tous ce qu’il y a à retenir c’est que quelqu’un a fait le trajet pour le planter ici il y a plus d’un siècle. Il ne s’agit pas des espèces référencées puisque nous savons que nous nous sommes découvert mutuellement il y a près de quarante ans. Pourtant nous n’avons pas de trace d’autre peuple capable d’un tel acte.


Il s’avança à nouveau vers la jeune femme qui avait déposé une belle pierre devant l’arbre, un geste singulier si il en est, et qui intrigua Tom au plus haut point alors qu’il s’accroupissait à côté d’elle en l’écoutant avec joie accepter de préserver le secret de ce lieu.

- Pardonne-moi, mais pourquoi fais-tu ça ? Ne tiens-tu pas à cette pierre ?


C’était une manière de fonctionner qu’il ne comprenait pas, pourquoi se séparer de ses biens d’une telle façon ? Une chose gagnait devait-être gardé ou servir à obtenir plus selon lui. Encore cette vie basait sur la négociation. Pour se sortir ce schéma de l’esprit il détailla un peu Clémence, et son regard s’arrêta sur ses lèvres parfaitement dessinée, et il regretta de ne pas avoir obtenu un second baiser comme souhaiter. Il repensa aux paroles de la jeune femme disant qu’elle n’aimait pas la demande d’un tel acte, et se demanda si elle le repousserait s’il se le permettait à nouveau sans demander ? Mais il ne se risquerait pas à la froissé, pas maintenant, en attendant sa réponse il laissa donc son regard gambader avec une certaine envie sur la jeune femme, et pas que pour ses lèvres.


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeMer 12 Déc 2012, 15:57
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Je souriais à sa dernière phrase, lorsque j'avais posée la pierre sur le sol. Je caressais l'herbe aux alentours et lui répondit :

« Si, mais elle ne m'appartient pas. C'est un cadeau que m'a fait la terre de cette planète un jour, et je lui rends maintenant. Et cette terre a souffert des différents évènements qu'a subi la planète. Si votre vision de négociation s'applique aux humains, je ne pense pas qu'il faille l'appliquer à la nature. Nous venons de là, il serait très ingrat et irrespectueux de ne pas respecter sa terre mère. La nature nous a fait cadeau de la vie, c'est elle qui nous a fait naître, ne pas reconnaître qu'on lui doit la vie, par les conditions propices à la vie, serait peut-être déplacé ici : regarde ce magnifique lieu, Tom. Comment ne pas avoir envie de respecter pieusement cette terre, qui nous a offert de si beaux paysages, et qui nous a donné naissance, par sa nature propice au développement de la vie ? » dis-je alors. Il était vrai que la nature était quelque chose de différent vis à vis de l'homme. Les théories darwiniennes et tout ce blabla, ça avait du vrai, mais ça avait aussi du faux. Et la beauté du paysage qui s'offrait à eux, avec un si bel arbre, un cerisier, ne pouvait pas me donner envie d'argumenter plus : il avait sa vision et j'avais la mienne. Mais loin d'être incompatibles, elle pouvaient être complémentaires en effet, il l'avait souligné lui-même d'ailleurs.

Je n'avais pas vu qu'il m'observait avec une certaine envie et je ne m'en doutais même pas : pour moi, dans mon esprit, il profitait du paysage. Sauf que d'un côté, c'était le cas : en considérant que je fasse partie du paysage sublime, une " créature magnifique " comme il m'avait désigné. Je ne savais pas réellement quoi faire ou dire, alors j'engageais comme je pouvais un nouveau sujet :

« Il se fait tard et la nuit ne va pas tarder, dans ce secteur elle apparaît très tôt, sans doute à cause de la position géographique un peu particulière. Tes supérieurs ne risquent pas de s'inquiéter ou de te blâmer si tu as un horaire à respecter ? Si je dis ça, c'est parce que le ciel étoilé ici est magnifique, mais il me faudra rentrer à un moment et toi aussi... Je sais, ça brise tout, mais nous devons embarquer au plus tard demain, et il faut que je finisse de rassembler toutes mes affaires... » dis-je en observant le ciel, curieuse de savoir ce qu'on pouvait y trouver aujourd'hui. Je m'en voulais un peu de vouloir brusquer d'un coup la rencontre, mais lui et moi avons tous deux des impératifs à faire, et si agréable que soit cette rencontre, il n'était question que d'une journée.

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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012, 12:13
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Tom n’avait aucun respect pour la nature ou la vie elle-même, et la façon dont Clémence aborda le sujet le laissa muet, incapable d’approuver ces dire. Comment respecter une entité inventée qui ne devait son existence qu’au hasard et au besoin fondamental de l’homme de mettre un nom et une intention sur une chose qui n’en avait pas besoin. La terre mère de Tom comme elle le disait ne lui avait apporté que malheur et souffrance, comment aimé cela ? Non il ne pouvait se résoudre à lui apporté une telle attention s’en risquer de nourrir une haine inébranlable pour elle qui conduirait l’un des deux à sa perte.

Heureusement il n’eut pas besoin de répondre, la jeune femme abordant un autre sujet, le libérant instantanément de la noirceur grandissante qui avait commençait à prendre racine en lui. Elle lui rappela la raison première de sa venue, non pas que la réaction de ses supérieurs l’inquiétait réellement, mais une menace se rapprocher à chaque instants, et ceux qu’ils partageaient ensemble devaient prendre fin si il voulait avoir le temps d’accomplir ce pourquoi il était venu.

- Tu as raison, le temps est un élément précieux, et nous en avons déjà beaucoup consommé, rentrons à la colonie.


Il l’aida à se relever et ils reprirent leur escalade en sens inverse, bien plus simple que la montée elle-même. Le trajet de retour fut calme, ils échangèrent encore quelque banalité, mais la nouvelle prise de conscience de la situation avait quelque peu brisé la magie qui leur avait permis de partagé cette intimité aussi longuement, la réalité ne permettait pas à deux inconnus de partager trop d’émotion ensemble pendant un temps de guerre.

Quand enfin ils revinrent aux abords des bâtiments une bonne partie des colons avaient été emmené, et un second convoi se tenait prêt pour le décollage, un soldat vint lui remettre un rapport des estimations avant de s’éloigner pour les laisser seuls. Ils avaient fait vite, demain matin au plus tard la colonie serait vide de toute vie, pendant ce temps, lui serait ailleurs. Il entraina la jeune femme un peu à l’écart pour pouvoir profiter du calme en lui disant aurevoir.

- Et bien Clémence, je crois qu’il est temps de nous dire au moins au revoir ?


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MessageSujet: Re: La résistance contre Cerberus   La résistance contre Cerberus Icon_minitimeSam 15 Déc 2012, 10:41
[HRP : Court, mais y'a pas grand chose à dire, j'attends la réaction de Tom pour savoir comment doit se terminer le RP x) ]
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A l'inverse de ce que j'avais pu penser, il ne rechigna pas à retourner. Je ne voulais pas briser le moment mais pourtant, en temps de guerre, un soldat et une colon qui devait être évacuée n'étaient pas censés rester ensemble aussi longtemps, et il était temps pour nous de retourner. Le chemin retour se passa sans accroc, peut-être même plus facile que le chemin aller. Une fois sur place, je vis un soldat tendre un datapad à Tom, et je guettais sa réaction. Puis il m'entraîna à l'écart pour me dire au revoir, et je n'hésitais pas. Après avoir regardée que personne ne nous observait, de près ou de loin, je l'embrassais lentement pour le remercier du moment, et aussi de l'astuce du paysage. Le baiser était tendre et doucereux, sans force ni fougue, juste de la tendresse.

« Merci, pour le moment passé et pour l'astuce. » dis-je alors dans un murmure, attendant sa réponse, quand je reçu un message de Naphelina sur mon Omni-Tech : elle avait déjà préparée toutes les affaires, tout même peut-être un peu trop, et me disait de rentrer quand je pourrais pour qu'on puisse embarquer. Ce message me fit sourire davantage : je l'aimais vraiment comme ma mère, Naphelina, et le fait qu'elle fasse attention à moi et qu'elle s'occupe de moi comme d'une mère renforçait l'image maternelle que j'avais d'elle auprès de moi. Je me rendis compte que j'avais encore la fleur au dessus de mon oreille, je l'enlevais pour la lui montrer et dire :

« Je la garderais autant que possible. Même si on savait tous deux que ça serait une journée sans extension, ça n'empêche pas qu'on ne doit pas forcément en oublier les bons moments. » dis-je en rougissant faiblement, guettant toujours ses réponses.

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