Vous vous aventurez jusqu'au Butarien. Delan vous remarque de suite et vous fixe pendant un petit moment l'air songeur avant d'engager la conversation.
Bonjour Krusk. Est-ce que vous êtes allé voir Epheth ? Je crois qu'elle a besoin d'être rassurée. Foutus troufions ! Je sais même pas ce qui est le pire, les Butariens et leur manière ou les Moissonneurs qui sont de retour.
Donnez votre avis sur la question.
♦ Les Butariens, clairement. ♦ Entre des abrutis et des monstres sanguinaires, le choix est vite fait : les Moissonneurs. ♦ Rien ne tourne rond dans cette galaxie, de toute façon.
Oui, tu as peut-être raison. Tout part en couilles en ce moment.
Oh et au fait, Sevrus t'a dit que Gorn voulait te parler ? Je connais le morceau. Tu ne devrais pas trop le faire attendre.
Maintenant que vous y songez, c'est vrai que l'Amiral et le compagnon font partie de la même famille.
♦ Oui mais avant, tu peux m'en dire plus sur lui ? ♦ Oui mais avant, tu peux m'en dire plus sur l'Hégémonie ? ♦ Tu marques un point. Je m'en vais le rejoindre.
Vous lui posez la question, de manière à savoir à qui vous aurez à faire à l'avenir.
Gorn ? C'est un arriviste. Il est déjà né avec tous les privilèges possibles mais il n'en a jamais assez. La preuve : autrefois, c'était un fidèle de Dal'Shan. Mais quand il a été déchu, il a été le premier à être en faveur de sa succession. Donc le seul conseil que j'aurai à vous donner à son propos, c'est de ne pas mettre au travers de son chemin s'il renifle du pouvoir au bout.
Mais ça ne devrait pas poser de problèmes. Je ne sais même pas ce que quelqu'un de son grade vient faire sur Lorek. Autre chose ?
Répondez.
♦ Tu peux m'en dire plus sur l'Hégémonie ? ♦ Rien, en fait. Je vais aller rejoindre le centre de commandement.
Vous vous approchez de Delan, qui vous remarque de suite. Vous lui demandez si ça va, de son côté, maintenant que vous savez pour Epheth.
Si ça peut vous rassurer, Gorn veut être bien vu. Il faudrait vraiment le fâcher pour qu'il vous abatte.
Quant à l'Hégémonie, et bien... Vous vivez dedans, autant que moi. Je n'ai pas grand chose d'autre à dire. Disons que je n'ai jamais apprécié ce gouvernement mais depuis le changement qu'il y a eut au pouvoir, ça s'arrange. Ce n'est pas parfait, mais ça s'arrange. Bon, on bavardera plus tard, on doit vous attendre au centre de commandement.
Acquiesçant à la suite de ses propos, vous estimez aussi que c'est peut-être le bon moment pour aller rendre visite à votre nouvel ami haut-gradé. Vous repartez donc vers le centre de commandement où doit logiquement se trouver l'Amiral. Les Butariens peuvent ne pas être des plus futés mais ils ont au moins eu la décence de vous loger près de là où se passe l'action, de manière à ne pas avoir à faire des centaines de mètres pour avoir vos ordres.
Et arrivé à bon port, vous constatez que Gorn et ses seconds en train de bouger dans tous les sens. En partant d'un bout à l'autre du centre, le chef tombe sur vous.
Ah ! Vous voilà enfin, Krusk. Nous sommes en approche de Lorek. Et comme par hasard, une flotille Terminus nous attendait. On va les allumer mais on devrait surtout être bien occupés. Vous allez pouvoir vous rendre utile, finalement. Venez que je vous explique.
Vous avez reçu la carte dans votre inventaire, je crois ? Le D indique la position de départ. Pour votre commando, vous avez deux possibilités : soit vous passez à l'ouest, par Dankur. Soit vous passez à l'est, par Ystanadan. Le chemin de l'ouest sera plus long mais il est fort possible qu'il y ait moins d'embûches, malgré la ville qu'il y a dans le coin. Le chemin de l'est est plus rapide mais nous avons la certitude que Jundon et Uwe'Nadan sont actuellement infestées. Du coup, l'un dans l'autre, y a du pour et du contre. Vous préférez quoi ?
♦ Je préfère passer à l'ouest. ♦ Je préfère passer à l'est.
Gorn enregistre les ordres que vous lui donnez sur l'hologramme du centre de commandement.
Si on vous envoie au sol ? On préférerait que l'équipe arrive en vie, en fait. Tant qu'à faire... Et c'est pour ça qu'on leur file pas un Mako. La glace n'est pas réputée pour être solide. Imaginez qu'ils tombent quelque part. On aura l'air malin.
Bon, avant d'envoyer votre commando en mission, il faut que vous choisissiez un chef d'équipe. Choisissez bien.
♦ Je vais miser sur Delan. ♦ Je vais miser sur Sevrus. ♦ Je vais miser sur Epheth.
C'est vous qui voyez. Je n'ai jamais travaillé avec elle. Normal, je suis Amiral.
Bon, une dernière chose que vous devez savoir : c'est le Commandant Zennar qui s'occupera de l'assaut. Faites attention aux rapports qu'il vous enverra. Sur ce, je vous laisse. J'ai à faire. Prenez soin du centre de commandement où je vous fais exécuter.
Via le centre, vous avez su prévenir votre escouade qu'il était temps de partir. De toute façon, ils s'étaient fait embarquer par Zennar au passage.
Après une longue attente, vous recevez le premier rapport du Commandant.
▼ Rapport de Zennar - Arrivée
L'escouade Alpha a été déposé au point D, quelques minutes après le début de l'offensive. Des chars et des chasseurs sont partis visiter et nettoyer Moloratur et Jundon en premier lieu. A priori, Dankur et Ystanadan sont bien hors de danger. De mon côté, j'ai pris la direction d'Ystanadan. Le Lieutenant Volkus accompagne Alpha avec une dizaine d'hommes et deux chars. Ils devraient atteindre Dankur sans trop tarder.
Zennar, rapport terminé.
Après avoir lu le rapport, vous recevez une transmission.
Krusk, tu m'entends ?
On vient d'atteindre Dankur. C'est une ville en surface. C'est le Lieutenant Volkus qui nous accompagne et qui dirige les soldats qui sont avec nous. Pour l'instant, on a pas eu affaire à des ennemis... Sauf que... Dankur est désert. Il n'y a personne et le visuel n'est pas arrangeant. Logiquement, tu devrais avoir des images via le satellite. Qu'est-ce qu'on fait ?
Vous consultez la carte. Évidemment, ce n'est pas très précis et l'imagerie n'est pas très claire. Toutefois, vous constatez que Dankur possède des habitations au nord, une station de navettes au sud et une caserne à l'ouest. L'ouest, c'est logiquement là où ils doivent passer pour rejoindre Moloratur.
♦ Tentez le sud. ♦ Tentez le nord. ♦ Tentez l'ouest.
Pour vous, le silence est tendu. Tout ce que pouvez voir sur votre carte holographique, c'est la position de vos hommes. Et tant qu'ils ne vous disent rien, vous ne savez rien.
Pendant ce temps, vous recevez le deuxième rapport du Commandant.
▼ Rapport de Zennar - Ystanadan
Ystanadan est saine et sauve. Quelques attaques ici et là, mais sans faire de morts. Les civils sont choqués mais ils survivront. J'ai reçu des nouvelles de l'unité Caldor, qui mène l'assaut sur Moloratur. Ils n'y sont pas encore mais ses dires ne sont pas encourageants. A priori, c'est la fête là-bas.
Le Lieutenant Volkus m'a dit que vous avez conseillé de passer par le sud. Pas d'autres nouvelles depuis.
Zennar, rapport terminé.
Le rapport ne vous révèle rien d'important. Et comme à l'usuel, une transmission arrive.
Krusk, on est à la position sud. Les navettes sont en sous-nombre et inutilisables. Je suis navrée.
Et... On a trouvé des corps. Des butariens criblés de balles. Je dirais qu'ils tentaient de s'enfuir mais qu'on ne les a pas laissé faire. Et ça me parait d'être une mort étrange avec des moissonneurs comme ennemi. Bon, maintenant, qu'est-ce que tu nous conseilles ?
♦ Retournez vers le nord. ♦ Retournez vers l'ouest.
Epheth vous fait mine qu'elle a compris et vous l'entendez annoncer au reste de l'équipe de partir vers le Nord.
Le Lieutenant Volkus pense que c'est une perte du temps, mais nous allons au nord comme convenu. Histoire de voir ce qu'il s'y trame. (...) On est en approche, Krusk. Delan est partit devant pour jouer les éclaireurs. On s'est mis à couvert, de notre côté. (...) Qu'est-ce qu'il y a, Delan ?! Attends.
Vous entendez des bruits étranges et le signal se coupe. Le silence est de retour pour au moins deux bonnes minutes. Sur votre carte, vous ne voyez rien.
Krusk, je n'ai rien de beau à annoncer. Delan et sa discrétion légendaire n'ont pas alerté les ennemis, mais il y a bel et bien des moissonneurs plus loin. On pourrait les prendre à revers et voir ce qu'ils font, mais vu l'endroit... Je crois qu'ils doivent chercher à moissonner. Personne n'a aperçu de civil. Que fait-on ?
♦ Attaquez-les. ♦ Restez à couvert et demandez au Lieutenant de faire le ménage. ♦ Déguerpissez. Il y a encore du chemin à faire donc ce n'est pas la peine d'épuiser des balles maintenant.
Suite à votre ordre, vous entendez Sevrus débattre avec le reste de l'équipe ainsi qu'avec le Lieutenant Volkus.
Krusk, le Lieutenant Volkus met en place ses hommes pour l'assaut. D'après Delan, ils sont dix au moins du côté Moissonneur. Je propose qu'on les couvre. On les envoie à la mort, après tout.
L'attaque s'effectuera d'elle-même.
♦ Affirmatif. Nettoyez-moi le secteur. ♦ Négatif. Restez à couvert.
Une fois votre phrase terminée, l'assaut est donné. Vous entendez plusieurs salves de tirs avant que le signal ne se coupe. Il faut attendre plusieurs longues minutes avant qu'Epheth ne vous recontacte.
Krusk, l'attaque a été un succès. Il n'y avait que des forces mineures. Deux des soldats de Volkus ont été blessés, cela dit. Et maintenant que les habitations sont libérées, peut-être pourrions-nous jeter un coup d'œil ?
♦ Oui, faites donc et chercher s'il y a des civils qui ont survécu. ♦ Oui, faites donc et cherchez toute information susceptible de nous aider. ♦ Non, vérifiez juste qu'il n'y a rien d'important dans le secteur et retournez vers l'ouest.
Dernière édition par Lleyton Benam le Mar 24 Fév 2015, 00:02, édité 1 fois
Vous laisser vos compagnons et leurs alliés opérer la fouille des lieux. C'est assez palpitant, vous en convenez. Même si c'est un peu toujours la même rengaine.
Krusk, on a pas trouvé grand chose. Aucun civil, aucune trace de quoi que ce soit d'utile, mise à part un message. Je te le transmet.
Nous avons établi un campement d'urgence dans la caserne, au nord. Rejoignez-nous si vous voulez avoir une chance.
C'est clair et concis, au moins. Peut-être trop.
♦ Rendez-vous au nord. S'il y a des renforts, c'est bon à prendre. ♦ Tu en penses quoi, Epheth ? ♦ Je ne sens pas cette histoire. Ça pue le piège. Contournez le nord et sortez de la ville au plus vite.
Et bien... D'après le Lieutenant Volkus, il y a bien une caserne au nord. Mais ils n'ont pas émis de signal d'aide. Ce qui est étrange, mais c'était peut-être par prudence, pour rester sur de petites ondes. Dans tous les cas, s'ils sont là-bas, il faut les aider.
En y songeant, la ville ne peut pas être totalement déserte. Il doit bien y avoir des butariens quelque part. Mais est-ce que ça vaut le coup ?
♦ Bien. Rendez-vous au nord. S'il y a des renforts, c'est bon à prendre. ♦ Je ne sens pas cette histoire, désolé. Ça pue le piège. Contournez le nord et sortez de la ville au plus vite.
Vous les entendez s'éclipser vers la dite position. Sur votre carte, vous gardez un œil sur eux. Ils vont donc au nord de la ville. Ce qui est, sur votre carte, correspond à l'ouest de la ville. Cette histoire de position et de points cardinaux vous donnent des maux de tête.
Krusk, on est pas tombé sur une embuscade et on a bien trouvé des alliés non hostiles. Ce sont des miliciens perdus qui viennent de Moloratur. C'est l'anarchie là-bas, disent-ils. Quant à l'état de Dankur, ils ne l'expliquent pas. Ils ont trouvé la caserne vide et sous-armée.
L'honneur est sauf ; vous n'avez pas envoyé vos compagnons à la mort.
♦ Ils ont eu des nouvelles des civils ? ♦ Pourquoi n'ont-ils pas contacté l'Hégémonie ? ♦ Bien. Sortez de la ville, maintenant.