Elle hausse les épaules, l'air hautain.

Suite à votre réflexion, Kora semble prendre sur elle-même et se contente de soupirer puis d'acquiescer. Delan semblant occupé, vous repartez donc vers le centre de commandement où doit logiquement se trouver l'Amiral. Les Butariens peuvent ne pas être des plus futés mais ils ont au moins eu la décence de vous loger près de là où se passe l'action, de manière à ne pas avoir à faire des centaines de mètres pour avoir vos ordres.

Et arrivé à bon port, vous constatez que Gorn et ses seconds sont plongés dans leur carte. Mais le chef vous voit débarqué. Il se tourne vers vous.

En l'occurrence, vous n'avez pas tellement le choix. Il est temps d'aller chercher vos hommes et d'y aller. Pour de bon.


LOREK. Zone près de la base.

Une navette vous a déposé assez loin de la destination. Plus ou moins à l'autre bout. Vous croyiez définitivement être seuls avec vos deux alliés, mais d'autres navettes et même des chars ont très vite débarqué. Pour votre bien.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous êtes resté à pieds. D'après le Commandant Zennar, chargé de vous conduire en sécurité, c'est une mesure moins risquée étant donné que la glace peut s'avérer moins solide à certains droits et qu'il serait "con" que vous finissiez dans un trou quelconque. Surtout qu'il serait complexe de venir vous rechercher. Accompagné d'une dizaine d'autres soldats, vous avez donc fait la traversée au milieu de tout ce beau monde. Vous avez fait la traversée de sortes de villes construites entre la surface et les souterrains, et plus formées de huttes de fortune que d'autres choses. La première, Ystanadan, n'a pas trop posé de soucis.

En revanche, la deuxième a été l'objet d'un combat plus corsé auquel vous n'avez pas vraiment été convié. Les soldats qui vous accompagnaient vous ont protégé le temps que vous longiez Jundon. Vous en avez vu quelques uns tombés et il était évident que les hommes de Zennar en prenaient pour leur grade. Toutefois, le Commandant vous a ordonné de continuer et vous n'avez pas vu la troisième ville, où la bataille faisait office de diversion.

Au final, vous êtes tous arrivés sains et saufs. Et sans trop d'encombres. L'ironie du sort était que vous vous retrouviez seuls, maintenant. Puisque vous n'aviez plus de nouvelles de votre référent, vous avez envoyé un message à l'Omarak en espérant qu'ils le reçoivent. Maintenant, il était temps de faire votre part du travail, vu les ressources utilisées pour vous amener jusqu'à cette base. Pour cause, vous en voyez l'entrée. Quelques mètres à l'est, vous apercevez un quai de chargement qui est caché par le reste de la structure visible. Votre mission, c'est d'entrer, pas d'aller visiter.

◊ Entrer dans la base.
◊ Aller voir le quai de chargement.

Les premières heures de l'opérations s'étaient passés sans accroc. L’atterrissage et le déploiement des forces alliées s'était fait dans le calme et aucune force ennemie n'avait eu à leur opposer une quelconque résistance. La planète semblait désertique : la plupart des infrastructures minières ou fermières rencontrés faisait planer le silence de mort à chaque passage. Tout les soldats étaient sur leur garde, même si peu d'entre eux arrivaient à garder leur sang-froid. A contrario le geth, lui, était très pressé que les Moissonneurs leur tombe dessus. Absent durant presque 300 ans de toute relations avec la Galaxie, depuis la Guerre du Réveil jusqu'à la fin de la Grande Guerre, il avait étudié ces ennemies millénaires intriguants et voulait comprendre leur fonctionnement, leur motivations, leur objectif. Il les considérait comme un défi, un ennemie synthétique à abattre et à comprendre à la fois. Il voulait les rencontrer, savoir pourquoi ils influaient ce sentiment de peur à la majorité d'organiques mais aussi d'appréhension chez les Geth les ayant déjà combattu.

Arrivé dès la première grande ville, Ystanadan, Syneos put les observer réellement pour la première fois. Le combat fut cependant rapide et les Moissonneurs n'avait eu le temps d'adapter leur stratégie face à la force conséquente butarienne. Comme si ce petit contingent s'était retrouvés isolés ou/et à la recherche de quelque chose. Nouvelle assimilation d'hôtes pour agrandir la force armée ? Recherche de matériel génétique ? Recherche de poches de résistances sur Lorek ? Évaluation de la force hostile débarqué sur la planète en approche ? Trop d'hypothèses possibles, la seul évidence était à présent que le message de SOS sur la présence des sbires des Anciennes Machines était fondé, et il y avait de grandes chances que l'avancée de leur force sur la base avait été repéré et transmis au reste des Moissonneurs de la région.

La traversé de la seconde ville confirma bien que l'ennemie tentait de s'interposer à leur objectif. Les combats de rues étaient violent et la présence d'unités lourdes comme les brutes et les exterminateurs, mirent à mal le convoi blindé dans les couloirs mortelles urbains. Syneos et son équipe restèrent en retrait des lignes de front, à l'entrée de la ville, mais même à l'arrière quelques unités ennemies tentèrent un contournement pour couper les forces de Zennar au cœur de la ville. Une manœuvre pour les encercler dans des murailles urbaines. Heureusement, rien de bien sérieux ne fut à même de s'affronter au blindé butarien qui leur servait faisait service de transport, tandis qu'à leur escouade affilié. Une fois l'ennemie repoussé sur leur position, le commandant leur fit ensuite s'éloigner puis longer Jundon pendant que le combat faisait rage. Le geth observa la ville de loin avec son Javelot. Jundon partait littéralement en lambeau : animé d'explosions foudroyantes de flammes et de décombres voltigeantes dans tout les sens, chaque parti prenant du combat subissait de lourdes pertes. Les unités Moissonneurs s'étaient positionnés dans la plupart des immeubles tandis que le convoi et l'infanterie butarienne, campé sur leur positions, rasaient ces derniers un à un avec les canons de leurs blindés. C'était le jeu du chat et la souris : un véritable no'mans land au milieu. Au cœur de la cabine, la saturation des multiples communications sur la radio rajoutait encore plus de véracité à la férocité des affrontements. Une dizaine de minute plus tard, l'unité d'escorte les déposèrent, une fois suffisamment éloigné de Jundon, puis fit demi-tour pour rejoindre le gros des forces. Les trois membres sur une hauteur, Syneos aperçut de la ville positionné à l'horizon, un immeuble en flamme entier s'effondrer à l'horizontale : percutant d'un énorme écho sourd jusqu'à leur monticule rocheux, elle secoua légèrement le sol jusqu'à leur pied. Le chef de groupe tourna les talons et fit suivre Delan et Zan vers leur objectif principal : la base souterraine.

Environ une heure de marche dans la broussaille de plus en plus aride, ils finirent par repérer la zone de leur destination dans un endroit sablonneux. N'arrivant pas à contacter le reste des forces du commandant Zennar, ils envoyèrent un message différé à l'Omarak, espérant que l'Amiral Orlok le reçoive. L'entrée de la base se nichait à flanc d'un des énormes rochers qui parsemait l'endroit, juste accolé à ce semblait être un avant-poste de garde, mais à quelques mètres à l'est se nichait une infrastructure relié à ce même avant poste par un chemin aménagé. Syneos hésita un petit moment à aller vérifier ce qu'il pourrait y trouver là-bas... mais la rapidité pourrait autant lui coûter chère qu'être minutieux. Il fallait tâter le terrain, trouver des informations, croiser les sources registres, vérifier qu'aucun ennemie ne pourrait les suivre ou prendre à revers dans la base: tout ce qui était nécessaire pour s'assurer de n'avoir pas de mauvaises surprises pendant la recherche et l'extraction du chercheur Puitrassier. Peut-être que le VIP lui même était passé à l'ennemie avec la présence Moissonneur et l'application de l'endoctrinement. Rien n'était à exclure.

Vous avez choisi de dévier de la porte pour vous rendre sur le dit-quai, espérant y trouver quelque chose d'intéressant. A vue de nez, Epheth se tourne vers vous et estime qu'il s'agirait d'un quai pouvant accueillir des navettes - au mieux. De loin, vous avez aperçu que des caisses étaient encore présentes.

Avec vos deux compagnons, vous débarquez, un peu promptement... Lorsque vous entendez un grognement. Un grognement peu amical. C'était attendu : des ennemis rôdent. L'arme sortie, vous en prenez un en joug. Ce dernier est accompagné de deux autres adversaires.

350	500	725

Vous débutez le combat. Vous avez donc trois ennemis en face de vous. C'est à vous de décider si vous attaquez ou si vous défendez, avec quelle carte et contre quelle carte. Toutefois, un des ennemis présents peut faire preuve d'initiative. En vous découvrant, le Fantôme vous attaque et vous devez vous défendre contre lui. Si vous avez besoin d'un rappel, rendez-vous ici.

300	490	715

Bilan du combat :

- Suivant votre ordre, Delan s'occupe du soldat autant qu'il peut. Les échanges de tirs viennent lui descendre quelque peu ses boucliers (-10 pour lui) mais il finit par avoir le dessus.
- N'étant pas dérangé par le soldat, vous vous préoccupez du stratège. Vous le visez immédiatement mais il en profite pour disparaître sous un écran de fumée. Avant que vous ne puissiez faire quoique ce soit, vous le voyez réapparaître devant vous, puisqu'il vous fout un coup sans que vous ne puissiez le contrer (-10 pour vous). En reculant, vous contre-attaquez. Les tirs à bout portant ont raison de lui.
- Kora a donc décidé de s'occuper du fantôme. Elle fonce dessus sans vergogne, préparant une attaque biotique. Au moment où elle termine sa charge, elle constate que l'ennemi a disparu. Il réapparait derrière elle, attaquant à l'horizontale avec son épée. La drell retombe, surprise (-50 pour Kora).

Il reste encore le Fantôme (730-270).

300	490	715

Bilan du combat :

- Un peu affaiblie, Kora joue de son agilité pour perturber le Fantôme. En retrait, vous visez l'ennemi et vous attendez une ouverture. Finalement, après quelques coups de le vent, la drell contre son adversaire et se couche. Avec votre rapidité, vous tirez un coup qui ne fait pas du bien à l'ennemi.
- Elle n'a pas le temps de disparaître ou d'utiliser un subterfuge quelconque que Delan débarque avec son fusil de pompe. La finition est immédiate et le Fantôme s'effondre.

Vous avez gagné +20 en attaque.
Vous avez perdu -10 en défense.

***

Je ne suis pas un expert en la matière, mais je ne crois pas que tous soient des endoctrinés. On dirait plutôt des soldats de... Cerberus. Ça me rappelle vaguement une vieille histoire sur Omega, ça.

Vous regardez les trois corps de soldats au sol. Ils sont bien morts. La sentence fut rapide, mais c'est vrai que la remarque de Delan est légitime.

♦ On demandera des comptes à Puitrassier quand on l'aura trouvé.
♦ Peut-être que Cerberus est mêlé à ça...
♦ On pourrait fouiller le corps. Ça nous apportera peut-être des réponses.
♦ Peu importe. Fouillons l'endroit et partons.

Demeurant très clairs sur vos instructions, vos compagnons s'exécutent et commencent à fouiller les corps en votre compagnie. Leurs conclusions sont malheureusement infructueuses. Les soldats n'ont pas de signes d'appartenance clairs, malgré leur armure qui vous rappelle ce néfaste groupe qu'était Cerberus. La seule chose, c'est que Delan trouve le sang étrange.

Bon, il ne reste plus qu'une chose à faire : se déployer pour mieux fouiller. Force est de constater que là aussi, il n'y a pas grand chose. Juste : pas mal de caisses dont le sigle ne vous rappelle rien de plus. Soudain, dans votre recherche, vous tombez sur un datapad qui trône sur une caisse. De loin, Zan'Kora vous informe qu'elle a trouvé un chargement ouvert et qu'il faudrait venir voir. De son côté, le butarien affirme avoir mis la main sur un terminal.

◊ Examiner le datapad.
◊ Rejoindre la position de Zan'Kora.
◊ Rejoindre la position de Delan.

Le Geth observa rapidement autour de lui et tomba sur un datapad laissé à l'abandon sur l'une des caisses de fret. Avant de s'en emparer pour l'analyse, Zan le contacta pour l'alerter d'une découverte intéressante. Le synthétique ne perdit pas de temps et trottina à bonnes foulées jusqu'à sa coéquipière biotique.

Vous partez voir ce que Zan'Kora a trouvé, seule. La drell tourne autour d'une caisse effectivement entre-ouverte. Vous jetez un coup d'œil. Dedans, vous remarquez une substance argentée ayant l'air plus ou moins liquide...

Tout ça n'augurait vraiment rien de bon. Mais vraiment rien de bon. Le Geth fit un tour puis deux autour de la caisse d'un sens, puis trois autre dans l'autre sens. Il se pencha légèrement en avant pour tenter d'identifier le liquide étrange tout en gardant une bonne distance de sécurité. Rien n'y faisait, il n'avait aucune données sur ce genre de matériaux. En tant qu'ingénieur il avait pourtant des spéculations certaines sur la vive réactivité du matériaux, soit de manière exothermique voire biologique tant pour la précaution destiné à ce type de confinement avancée.

Vous laissez Kora rejoindre votre autre allié et retournez voir le fruit de vos découvertes. Lentement, vous examinez le datapad.

Du Hu-370 ?... Cela dépassait complètement vos compétences, pour le coup.

◊ Rejoindre la position de Delan.
◊ Quitter les lieux.

Il n'appris que peu de chose sur la chose qu'il venait de découvrir, mais détenait au moins la nature du matériau : un minerai inconnue semblant avoir une dangerosité certaine et un intérêt médical certain. La question était de savoir pourquoi le professeur Puistrassier semblait faire de tel expérimentations par ici ? Quel serait le rapport avec le retour des drones Moissonneurs ? Dans le doute de l'identification, il préféra incriminer l'Hégémonie dans sa globalité et fermer ces informations à lui seul. Il n'en rapporterait mot à Delan ou à l'Amiral pour l'instant, attendant d'en savoir plus avant de se mettre lui ou Kora en danger par imprudence. Il contacta d'ailleurs son collègue Butarien.

Vous laissez le datapad où vous l'avez trouvé et vous rejoignez Delan, à côté d'un terminal. Kora est avec lui.

Le butarien bafouille quelque chose alors qu'il est actuellement occupé à démonter le terminal. Vous constatez qu'il est allongé par terre, fouillant à l'intérieur même de la conception du terminal. Vous voyez même des espèces de fils dépasser.

La surprise était partagée. La base était bien plus grande et élaborée que n'aurait pu se douter le geth. L'affaire devenait de plus en plus obscure et les motivations de cet endroit devaient tenir au plus haut secret pour vouloir éviter que l'on y rentre. Ce chemin était bloqué, l'ennemie, si il y avait d'autres ennemies à l'intérieur et ce qui était surement déjà le cas après le combat précédent, ne s'attendrait surement pas à ce que l'on passe par ici. Tout ceci était volontaire, le qui ou le pourquoi restait obscur. C'était le bon chemin pour lui. Voyant ses coéquipiers surpris et septiques, il encouragea de descendre par là.

Vous descendez, accompagné de vos fidèles compagnons. Vous passez en premier, Zan'Kora en deuxième et Delan décide de fermer la descente. Très vite, vous arrivez en bas - malgré que ce soit assez profond. Puisqu'il fait sombre, vous allumez vos lampes. L'endroit est vide. C'est une plateforme d'atterrissage, après tout. Logique. Sauf qu'il y a un passage, plus loin.

Vous ne pourrez plus revenir en arrière.

Spoiler:

Zan'Kora et Delan se regardent mutuellement. Ils haussent les épaules et daignent vous suivre. Ils ont tout de même confiance en vous, malgré les réticences évidentes.

Vous avancez dans l'ombre environnante, donnant une atmosphère particulière à l'endroit. Un rien pourrait vous tomber dessus que vous vous n'en rendriez pas tellement compte. Mais dans l'essentiel, il fallait déjà que vous puissiez trouver votre chemin. Et à l'heure actuelle, vous n'avez guère le choix : il faut avancer devant.

Au bout de quelques minutes, vous avez bien distancée l'entrée secrète. Vous vous retrouvez au milieu de ces caisses, contenant probablement la même substance qu'auparavant. Vous vous arrêtez, promptement.

◊ Inspecter le chargement.
◊ Continuer à avancer.