C'est en serrant les dents qu'Alessa fouille le second corps. Même constat que le précédent : un Butarien abattu à bout portant d'un unique tir à la tête. Dans l'une des poches de sa blouse, une carte d'accès. Ça pourrait sûrement s'avérer utile à un moment ou un autre.

◊ Fouiller le troisième corps.
◊ Déguerpir.

Peut-être le dernier corps éclairera-t-il sa lanterne. Du moins... elle l'espère.

Vous passez au suivant, rangeant le badge au sein de votre inventaire. Il vous sera peut-être utile.

Le troisième corps est celui d'une butarienne, l'uniforme étant légèrement différent. Vous remarquez qu'il n'y a pas de noms à la blouse et qu'elle parait jeune. Enfin, de ce que vous savez des butariens et de ce qu'ils ont l'air. Durant un instant, vous vous arrêtez. Peut-être serait-il sage de respecter la dernière dépouille.

◊ Entreprendre la fouille.
◊ Laisser le corps et partir.

En posant les yeux sur le troisième corps sans vie, Alessa remarque immédiatement une différence : il s'agit d'une femme. En y regardant de plus près, elle semble également plus jeune que les deux autres chercheurs. Mais aucun nom sur sa blouse. Peu importe, ce n'est pas ce qui intéresse l'Asari.

◊ Entreprendre la fouille.
◊ Laisser le corps et partir.

Alessa hésite un instant avant de finalement entreprendre une fouille du corps de la Butarienne. Sait-on jamais ce qu'elle pourrait trouver dans ses poches.

Respectant les lois infiniment impitoyables du jeu, vous vous concentrez sur la fouille. Comme pour les autres, vous faites les poches de la blouse et regardez s'il n'y a rien d'intéressant. Juste un bout de papier assez aléatoire qui s'échappe de là, sans que rien d'autre ne soit utile, dans l'envisageable le plus original. Vous le ramassez et vous le dépliez. Il est... vide. Froissé et sans rien dessus. Hm. Perturbant.

◊ Garder le papier et partir.
◊ Laisser la papier et partir.

En fouillant le corps de la Butarienne, Alessa ne trouve rien d'autre qu'un vulgaire morceau de papier avec rien d'inscrit dessus. Il est tout blanc - enfin aussi blanc qu'il peut être compte tenu de l'état du corps sur lequel l'Asari l'a trouvé.

◊ Garder le papier et partir.
◊ Laisser la papier et partir.

Alessa soupire en se redressant. Ce n'était pas la découverte du siècle. Elle soulève d'ailleurs plus de questions que de réponses. Mais pour l'heure, il est temps de retourner auprès d'Epheth et Delan voir comment ils se portent.
Se détournant des trois corps, Alessa laisse le papier vierge tomber au sol avant de quitter le bloc opératoire.

Vous ne prenez pas le maigre pseudo-indice que vous avez trouvé. Calmement, vous repartez de ce spectacle infâme. Vous repartez donc vers Delan. En sortant de là, vous constatez qu'il y a toujours un autre chemin à prendre. Vous hésitez... Mais il ne faut définitivement pas vous disperser. De surcroît, vous vous rendez aux salles de repos.

Vous entrez dans la pièce avec discrétion et voyez votre ami butarien, gardant un œil sur Epheth. Il ne vous voit pas de suite et sursaute lorsqu'il constate votre arrivée.

♦ Juste les stations d'urgence, qui ont l'air fonctionnelle.
♦ Des cadavres de médecins et un badge. Ce qui ne va pas nous aider des masses.
♦ Pas grand chose. Des signes que son état s'arrange ?

Ce n'était pas dans les intentions d'Alessa de surprendre Delan. Aussi s'excuse-t-elle en voyant le Butarien sursauter en poussant un cri. Elle ne peut cependant pas s'empêcher de sourire du coin des lèvres. C'est la chose la plus naturelle à laquelle elle a assisté depuis son entrée dans cette mystérieuse base. Voir Delan faire un bond a ainsi eu le mérite de rassurer un peu la jeune femme - pourquoi ? comment ? peu importe.
Delan demande alors à Alessa si elle a trouvé quelque chose d'intéressant durant son enquête.

♦ Juste les stations d'urgence, qui ont l'air fonctionnelle.
♦ Des cadavres de médecins et un badge. Ce qui ne va pas nous aider des masses.
♦ Pas grand chose. Des signes que son état s'arrange ?

Il inspecte, quelques instants, le badge. Vous n'êtes pas certaine de ce qu'il veut voir, mais soit.

♦ Je pense, oui. Ça ne coute rien d'essayer. Tu m'aides à emmener Epheth ?
♦ Je ne suis pas convaincue, non.

Delan inspecte un moment le badge sans rien trouver d'intéressant à dire à son sujet. Une vulgaire carte en plastique sans rien d'inscrit dessus. Est-ce au moins utile de la garder ? On ne sait jamais.
Il la rend à Alessa avant de l'interroger sur les stations d'urgence qu'elle était supposée aller inspecter.

♦ Je pense, oui. Ça ne coute rien d'essayer. Tu m'aides à emmener Epheth ?
♦ Je ne suis pas convaincue, non.

Il acquiesce et ensemble, vous emmenez Epheth - toujours bien assommée - dans la salle que vous avez inspecté plus tôt. Sans difficulté mais avec une certaine lenteur, vous la trainez jusque dans une des machines. La première qui vous vient. Évidemment, c'est Delan qui s'occupe d'actionner la chose, vu qu'il s'y connait plus. Vous attendez de longues secondes et... ça démarre. Il attend encore, inspectant si tout marche bien puis finit par vous rejoindre au bout d'un moment.

C'est là qu'il vous fixe.

Alessa... Il faut que je te dise quelq...

Sa parole est coupée par un bruit étrange. Provenant de la machine ? Vous ne savez pas. Cela pourrait aussi être un ennemi. Ou un allié potentiel.

♦ Attends. Je vais vérifier.
♦ Attends. Va vérifier.
♦ Oui ? Je t'écoute ?

Delan aide Alessa à porter Epheth jusqu'aux stations d'urgence. Une fois la Quarienne installée dans la machine, Alessa se recule afin de laisser le champ libre au Butarien. Il ne tarde pas à mettre la machine en branle. Alessa se sent un peu plus rassurée maintenant. Epheth devrait reprendre rapidement des forces et revenir à elle sous peu.
Delan rejoint alors Alessa. Mais au moment où il ouvre la bouche, un bruit se fait entendre tout près.

♦ Attends. Je vais vérifier.
♦ Attends. Va vérifier.
♦ Oui ? Je t'écoute ?

Vous vous bougez jusque là où vous croyez avoir entendu quelque chose. Pour cause, le butarien semble avoir entendu la même chose puisqu'elle n'insiste pas sur sa volonté éventuelle de vous dire quoique ce soit.

Vous vous dirigez donc derrière la station qui contient Epheth, sereine. Il y a, dans la pièce, un total de trois stations qui ont l'air fonctionnelles. Elle ne cache rien en leur sein, ni même à l'extérieur à priori. Même mieux : elles éclairent le tout, sans pour autant être trop lumineuses. Un compromis parfait.

Arrivé à bon port, vous évaluez vos options. L'espace entre deux machines n'est pas étroit mais ne cache pas grand chose, mise à part du matériel médical que vous ne pourrez manier sans la connaissance nécessaire. Au final, vous remarquez juste que quelque chose clignote sur l'écran de démarrage de la station. Vous vous approchez, distinguant la formule suivante "Diagnostic terminé. Anomalie détectée. Autorisation spéciale requise.". Encore de la paperasse. Au loin, Delan vous demande de quoi il s'agit.

♦ La station requiert une autorisation spéciale, à priori.
♦ Rien, rien. Ça a l'air normal. Je vais régler ça.

Alessa reste dubitative devant sa découverte. "Anomalie détectée" ? Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Une anomie ? Mais quel genre d'anomalie exactement ?
Delan l'interroge à quelques mètres de là.

♦ La station requiert une autorisation spéciale, à priori.
♦ Rien, rien. Ça a l'air normal. Je vais régler ça.

Il vous regarde et fixe le badge, momentanément.

Hm... Y a des chances, oui. Faut tester.

♦ Je vais tenter le coup.
♦ Viens le faire, je crois que tu t'y connais plus.

♦ Je vais tenter le coup.
♦ Viens le faire, je crois que tu t'y connais plus.

Vous passez alors le badge devant le terminal. Elle se bloque encore pendant quelques secondes... puis des indications vertes finissent par s'afficher. Et la machine se relance.

Bien vu, Alessa !

Vous soupirez. Voilà qui est bon. Il n'y a plus qu'à attendre que le job se fasse et vous pourrez enfin dénicher l'affreux Puitrassier.

♦ Merci. On attend que ce soit terminé et on déguerpit.
♦ Merci car ce n'était pas une partie de plaisir de trouver ce badge.
♦ Tu voulais me dire quelque chose, Delan ?

Alessa pousse un soupir de soulagement quand elle voit le voyant de l'écran de contrôle passer au vert et entend finalement la station se mettre en marche. Une bonne chose de faite. Pourvu que ça aide Epheth à aller mieux !

♦ Merci. On attend que ce soit terminé et on déguerpit.
♦ Merci car ce n'était pas une partie de plaisir de trouver ce badge.
♦ Tu voulais me dire quelque chose, Delan ?

Elle laisse sa phrase en suspens. Mieux vaut éviter de reparler de la monstrueuse Brute douée de parole. Elle préférait autant oublier cette vision cauchemardesque.

Il acquiesce à cette suite et croise les bras. Vous revenez près de lui, en le regardant un peu bizarrement. Il semblerait qu'il avait quelque chose à dire, plus tôt. Peut-être regrette t-il de s'être lancé ? En attendant Epheth, vous pourriez discuter, toutefois.

♦ Tu voulais me dire quelque chose, au fait ?
♦ Qu'est-ce que tu penses de tout ça ?
♦ ... [Ne rien dire]

Alessa retourne auprès de Delan après avoir mis la station en marche. Elle se rappelle alors qu'il avait commencé à lui dire quelque chose avant d'être interrompu par la machine.

♦ Tu voulais me dire quelque chose, au fait ?
♦ Qu'est-ce que tu penses de tout ça ?
♦ ... [Ne rien dire]

Il hausse les épaules et détourne le regard.

♦ Sûr ? Tu sais que tu peux me faire confiance ?
♦ Qu'est-ce que tu me caches, Delan ?
♦ Très bien. Dans ce cas, on attends qu'Epheth se remette, on trouve Puitrassier et on termine cette foutue mission.

La réaction du Butarien laisse Alessa perplexe. Elle pense suffisamment bien le connaître désormais pour sentir un léger malaise s'installer entre elle et lui. La façon dont il avait haussé les épaules avant de détourner le regard lui avait mis la puce à l'oreille...

♦ Sûr ? Tu sais que tu peux me faire confiance ?
♦ Qu'est-ce que tu me caches, Delan ?
♦ Très bien. Dans ce cas, on attends qu'Epheth se remette, on trouve Puitrassier et on termine cette foutue mission.

Que raconte t-il ?

C'est à vous de choisir quoi dire.

♦ [...]

Les propos de Delan - aussi mystérieux soient-ils - laissent Alessa profondément perplexe. Elle fronce les sourcils et réfléchit un moment avant de lui rétorquer :

Tout au long de votre longue remise en question, il acquiesce.

Il se résigne vite.

♦ La dernière fois qu'on a eu des endoctrinés, on sait comment ça a fini. Je ne peux pas laisser ça se produire, encore...
♦ Tu as raison. Peu importe.
♦ Qu'est-ce qu'on risque, concrètement ?

♦ La dernière fois qu'on a eu des endoctrinés, on sait comment ça a fini. Je ne peux pas laisser ça se produire, encore...
♦ Tu as raison. Peu importe.
♦ Qu'est-ce qu'on risque, concrètement ?

Mais dans le fond, elle sait que Delan a raison. Elle s'est laissée emporter sur l'instant. Mais était-ce un mal pour autant ? Il faut bien avouer que la dernière fois, les choses sont très vite devenues impossible à gérer ; alors si cela devait recommencer... Elle préférait ne même pas imaginer ce qu'il adviendrait alors.
Mais que pouvait-elle changer à tout ceci ? Rien. Elle n'était personne. Elle n'était qu'une Asari envoyée avec son commando secourir un scientifique butarien qui était peut-être déjà mort à l'heure qu'il est pour ce qu'elle en savait. Elle n'était pas une héroïne ; elle n'en avait pas l'étoffe. Elle n'était qu'un soldat. Juste un soldat parmi des centaines de milliers d'autres.
Delan avait raison. Tenter quoi que ce soit signifierait sa ruine ainsi que celle de tous ses proches. Un risque qu'elle ne pouvait pas se permettre de prendre.