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 Sous l'oeil du Conseil

Synthèse

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MessageSujet: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeMar 23 Déc 2014, 14:03
Intervention MJ : NonDate : 23 Décembre 2199 RP Tout public
Tricia Pearson - Syneos
Sous l’œil du Conseil





Sous l’œil du Conseil




Spoiler:

Les pas métalliques fougueux du robot résonnaient le long du couloir d'accès aux baies de chargement. Depuis son retour sur la station d'Haratar, Syneos n'avait remarqué que le mouvement perpétuel des Geths et Quariens. Tout se réorganisait suite à la signature du traité de Farixen. Tout se rangeait, se dérangeait. Tout se regroupait, se dégroupait. Un bilan de statut ou de situation s'établissait ici, un autre se désossait puis s'analysait par là. Une vrai entreprise s'était mise en route. Mais, bien que la plupart des membres du GIP s'attelaient durement à réorganiser l'ensemble du personnel des flottes et des infrastructures mobiles depuis le centre de commandement, ils ne montraient pas que l 'événement n'était vraiment pas au goût de tout le monde. Le Conseil était déjà mal vu par le passé : la majorité des Quariens les avaient toujours considéré comme un obstacle contre leur volonté de trouver une nouvelle colonie : l'incident politique d'Ekuna en était d'ailleurs la preuve. Le Conseil n'avait absolument aucune empathie pour la Flotte Nomade et ses besoins vitaux à l'époque. Pour les Geths, le Conseil n'était rien de plus qu'un groupement d'organiques neutre de l'autre côté d'une nébuleuse opaque. Les I.A n'avaient rien à reprocher à celui-ci pour la plupart, tant qu'il ne s’immisçait pas trop dans les affaires de Rannoch. Le fait récent de devoir restreindre l'armement de leur flotte avaient bouleversé une habitude prise durant plus de 3 siècles et avait commencé à étendre une réaction semblable à du mécontentement. Même les Geths n'étaient pas aussi flexibles qu'on aurait pu croire.

Le traité de Farixen était vu comme un effort du GIP envers le Conseil, alors que la plupart des membres considéraient que c'était au Conseil de le faire envers le peuple Quarien et Geth, ayant toujours était malmené, isolé par les dirigeants de la communauté galactique. Le retour des ambassadeurs de la Citadelle n'avaient d'ailleurs pas été accueillis avec enthousiasme : même la célèbre Tali Zo'rah ne put calmer les premières huées des membres d'équipages Quariens qui se devaient de réattribuer leur vaisseau au recyclage ou choisir de voler sans défense en tant que fret commerciale. Les nouvelles restrictions s'appliquaient correctement, mais cela n'avait pas empêché de faire naître une grande dissension au cœur de la hiérarchie. De plus, l'annonce de l'arrivée d'un Superviseur du SSC pour s'assurer de la bonne application du traité n'avait rien arrangé.

Cependant, l'après Farixen apporta aussi des opportunités discrètes qui n'avaient alors pas été envisageable jusque là et dont le GIP allait profiter pour renforcer sa cohésion. La rétribution des anciens équipages allaient faire naître de nouvelles sections d’entraînement au pilotage, de nombreuses écoles civiles et militaires allaient voir le jour. Le nombre de membres du secteur civil AREP avaient doublés tout en gagnant l'expérience militaire de nouveaux arrivant. Le fait d'avoir réduit tout autant les Geths que les Quariens allait aussi reconstituer des équipes mixtes Getho-Quariennes, maintenant possible sur quasiment la majorité des bâtiments de la flotte de Rannoch. Ceci renforcerait davantage les liens synthorganiques tout autant que l'efficacité globale des flottes avec le croisement technologique. La possibilité également de réattribuer les anciens canonniers et maître d'artillerie de la flotte sur de nouvelles unités de défenses anti-orbitale au sol pour renforcer la défenses des exploitation minières, des plus jeunes colonies et permettre une expansion méthodiquement solide et sécurisé à défaut d'être lente. En soit, le GIP avait perdu une mobilité militaire mais avait reconvertit et répartit intelligemment ses atouts pour ne pas perdre la main mise envers les autres puissances économiques et militaires de la galaxie.

Sur les pensées du projet qui ne le quittait plus depuis la réunion extraordinaire du GIP, Syneos arriva à hauteur de la Passe : ligne béante et creuse servant de séparation entre la zone sphérique des baies d'accueil et le reste de la station. Une sécurité très utile lors d'une invasion remarquait intérieurement l'ingénieur, une sécurité qui avait coûte la vie de beaucoup des siens lors de la reprise de la station aux mains Bersekers. Le geth passa sur l'un des multiples ponts qui reliaient les passages entre les deux ensembles, observant les touristes qui s’affairent ici et là, passant les scanners de sécurité. De plus en plus d'extraterrestres de diverses espèces venaient pour commercer, troquer, ouvrir une franchises ou découvrir la nouvelle grande station galactique à l'histoire moins mystérieuse ou ancienne que ces consœurs mais tout aussi intéressante et réputé. Le Geth commençait d'ailleurs à se lasser de la politique organique. Oui à se lasser. Ses préférences, il commençait peu à peu en à les percevoir en lui. Et il voyait que cela n'affectait pas seulement lui-même, mais aussi ses frères robotiques. Après 10 ans d'évolution avec le code, les prémices des désaccord entre Geth se faisait davantage sentir, ces-derniers ayant de moins en moins le point de vue neutre et le contrôle émotionnel d'eux-même. Pour les organiques c'était une bonne chose de percevoir ce côté vivant et irrationnel, mais d'un point de vu Geth, en tout cas de celui de Syneos, cela pouvait aussi engendrer de graves troubles au cœur de l'unité du peuple. « Il n'y a rien de pire qu'une machine désorienté » avait soufflé une fois sa propre créatrice Za'rah 300 ans auparavant, lors de ses premiers propres réglages.

La journée d'aujourd'hui serait autant un autre test pour lui que ces confrères. La vision d'un Superviseur à ses côtés allait-elle engendré une certaine forme de haine ? De mépris ? Syneos regretta presque que ce fut lui choisi et non Guild pour accompagner et faire visiter les diverses locaux d'Haratar à l'envoyé du Conseil. « Vous connaissez la station mieux que moi, vos données étaient bruts et non retransmises comme les miennes. Vous avez une exacte vision de la réalité et vous vous êtes battus dans cette station pour la reprendre. Elle fait partie de votre expérience non de la mienne. » lui partagea Guild lors du choix entendu entre lui, les amiraux et les Superviseurs de l'organisation. Pourquoi lui ? Toujours lui ? Il aurait parfois voulu qu'on le laisse plus souvent avec son équipage que ne l'envoie partout pour jouer les émissaires. Neëly l'imprévisible, Agadesh le calculateur, Terzal le charismatique et Kwëlty le futé... c'était difficile à dire mais au fond de ses pensées, il aurait pu dire que leur présence lui manquait, les missions à leur côté également.

Au bout d'un moment, il arriva au point de rendez-vous, sur l'une des extrémité de la baie circulaire de la station. Quai B, niveau 22, un endroit semblable à tout les espaces d'accueil présent sur la station. Grand, propre, épuré d'un blanc-bleuté étincelant des parois alentours tout en étant accompagné de quelques plantes exotiques modifiés parsemé ci et là. Aucun tapis rouge, aucun comité d'accueil autre que sa personne. La zone du grand hangar tout de même vidé et réservé à l'occasion semblait presque désertique : Syneos espérait que son invité ne lui causerait pas de soucis avec l'étiquette. Il avait en tout point toujours mis le respect en priorité envers toutes les personnes rencontrés, mais n'avait jamais fait de favoritisme pour qui que ce soit. Qu'il s'agisse d'un soldat, d'un Superviseur ou d'un Conseiller lui même, il devrait se contenter d'un respect à la hauteur du propre respect renvoyé. Il ne lorgnait cependant jamais sur la sécurité de ses plus importants hôtes : il savait bien que la notoriété élevé engendrait davantage de tentative de meurtre, surtout aussi proche des Terminus avec un agent du Service de Sécurité Concilien comme invité.

Parmi les vaisseaux ici et là qui partaient et arrivaient, faisant vivre le rythme logistique effréné de la station, Syneos perçut un vaisseau semblable aux holos du célèbre Normandy, qui se dirigeait vers l'accès de la plate-forme amovible. Son propre vaisseau, l'Oregän, était également à ses côtés. L'escorte depuis le relais du système jusqu'à la station, ,comme il avait été convenu, s'était donc passé sans accroc. « Opérateur Syneos, identification du CSV Fortitude confirmé, leur vaisseau est arrivée. » lui annonça une transmission geth du serveur du trafic aérien. « Syneos, aucun problème rencontré lors de l'escorte avec le CSV Fortitude, on reste en stand-by pendant votre rendez-vous avec l'inspecteur… on va lorgner sur leur propulseurs Helios et éviter que Kwëlty fouine des données dans l'I.V de nos voisins. Neëly terminé. » Syneos ne put que confirmer la remarque, l'imprévisibilité de Kwëlty était bien là d'une rareté stupéfiante pour un geth. Un atout dans certaines situations, mais parfois aussi un vrai casse-tête politique pour expliquer aux conciliens que l'I.A n'agit que par simple curiosité et non par intérêt… surtout depuis qu'il avait épié des données, évalué et apporté des mesures d'améliorations techniques aux I.V de croiseurs turiens, lorsque le vaisseau était en poste à la Citadelle lors du conseil de Farixen.

Le Geth observa tranquillement le frère cadet du Normandy se poser sur la plate-forme qui se déployait pendant que son vaisseau se posait sur une autre adjacente. Un bijoux de technologie pour le SSC, en plus d'être symboliquement important en souvenir de Shepard et son équipe. Il espérait autant de compréhension et sympathie de l'humaine Tricia Pearson, le Superviseur à qui ce vaisseau appartenait, que le commandant Shepard lui-même l'avait fait pour Légion par le passé. Ce qu'il espérait de ces conciliens c'était enfin de faire affaire avec de la vérité et plus de faux-semblant comme à Farixen.


Tricia Pearson

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Tricia Pearson
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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeJeu 25 Déc 2014, 17:33
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▪ Date : 23 Décembre 2199
▪ Classification : Normal tout public
▪ Tricia Pearson ▪ Syneos ▪
Tricia Pearson
Superviseur du Conseil
Citadelle - Novembre 2199

Quelques temps après l'épisode entre Lleyton, Tricia et les Yahgs, Tricia s'était vu affecter trois missions. Chacune, réalisée l'une après l'autre, s'était révélé d'une faible importance. Mais Tricia ne discutait pas les ordres, à moins qu'elle ait une raison vraiment bonne de le faire, ce qui n'avait pas été le cas. Une mission diplomatique, une d'observation de situation et la dernière avait été de superviser une enquête, apparemment sans grande importance de prime abord. Cependant, cette dernière mission avait été la plus utile pour Tricia, qui avait pu en profiter pour actualiser des informations devenues obsolètes et en rendre compte au Conseil.

Elle avait jouit d'une permission de trois jours sur la Citadelle avant de se voir affublée d'une nouvelle mission. Suite à la révision du Traité de Farixen, les peuples Geths et Quariens s'étaient vu limiter leur nombre de cuirassés et, par extension, le nombre de flottes maximales. Tricia n'avait pas vraiment suivi les informations par manque de temps et elle dût procéder à un rattrapage durant le peu d'heures qu'il lui restait de sa perm. Ainsi, elle sut que la limitation de cuirassé était de 5 / 4 / 1 pour Turiens / Humains / Geths et Quariens (chacun de leur côté). La mesure avait vraisemblablement déplu à ces deux dernières espèces de ce qu'elle pouvait lire comme commentaires sur l'Extranet. Elle commençait à mieux comprendre pourquoi le Conseil les avait informé qu'ils allaient bénéficier d'une PLD (Permission Longue Durée) de deux semaines à l'issue de la mission. C'était un cadeau empoisonné : il fallait d'abord mener à bien la mission chez les Gethos-Quariens, ce qui risquait de s'avérer compliqué. Heureusement, son faible équipage n'était pas uniquement humain, il se composait d'autres espèces. Si l'équipage partageait un sentiment d'impatience mêlé à de l'excitation, Tricia ne partageait qu'en faible quantité ces sentiments : elle n'avait pas grand monde à retrouver. Depuis son adolescence, les rapports avec son père sont restés tendus. Et même si, après la guerre, il fit le premier pas, un univers trop grand les séparait. Il s'était conduit comme si rien ne s'était passé, comme s'il n'avait pas fait d'erreur, alors qu'il avait voulu imposer - volontairement ou non - le rôle de « mère » à Tricia, qui, elle, joua le rôle de sœur aînée. Il n'avait pas eu énormément de mal avec Tricia puisque ce fut surtout la mère de cette dernière qui s'en était chargé. Mais devant un nouveau-né et l'absence d'un tutoriel du « père célibataire ayant un enfant en bas-âge », il s'était trouvé désemparé. Cela n'avait pas empêché Tricia et Marion, sa demie-sœur cadette, de bien s'entendre.

Lors de l'arrivée des Moissonneurs en 2186, Marion avait 13 ans et Tricia le double de son âge. Si cela avait été un traumatisme pour Marion, ce fut Eric qui ne put jamais s'en remettre totalement. Et trois ans plus tard, Marion avait demandé son émancipation, non contre son père mais plutôt pour ne pas lui imposer la présence d'une fille qu'il n'avait jamais vraiment su gérer. Et Marion et Tricia ont continué pendant longtemps de se parler, que ce soit en face à face, sur l'Extranet ou par omni-phone. Les deux filles se sentaient bien plus proches l'une de l'autre - et souvent elles se considéraient comme sœurs et non comme demies-sœurs qu'elles ne l'étaient de leur père, sans doute partageant des traits de caractère communs et une expérience similaire : celle d'un père qui, pendant leur adolescence, les a délaissé - involontairement, certes - alors que c'était une période remplie de changements et de troubles, surtout pour une fille : l'apparition des règles, des désirs sexuels, des réels sentiments comme l'amour, tout cela et bien plus encore. Son père en avait beaucoup voulu à Marion, dans un premier temps, de s'être émancipé. Puis il avait finit par comprendre le point de vue de Marion et fit même l'effort de passer du temps en hôpital psychiatrique.

Si la guerre avait interrompue les études de Marion, lorsque cette première fut finie et que l'éducation fut assurée de nouveau, Marion poursuivit avec intérêt, sachant qu'il serait du ressort de sa génération de s'assurer de rebâtir solidement leur monde. Son émancipation lui vint d'une maturité prématurée acquise par des évènements imprévus qui la poussèrent à agir par elle-même, à réfléchir et à voir le monde d'une autre perspective. Aussi, à sa majorité, en 2191, elle jouissait d'une indépendance et d'une liberté qui en firent sûrement pâlir plus d'une. Poursuivant ces études supérieures, elle ne s'arrêta qu'après 5 ans d'études supérieures. Contrairement à beaucoup, elle n'avait jamais voulu s'engager dans l'Alliance. Pourtant, la biotique de Marion - développée in utero mais apparue à son adolescence, suite à une exposition à l'ézo durant la guerre - lui apporta des bourses de l'Alliance, bourses qui lui servirent pour ces études. Ces bourses au mérite étaient pour l'Alliance un moyen de se faire bien voir par la jeunesse qui, venait d'avoir les droits de vote. C'était autant pour attirer des gens que leur sympathie. Cela marchait moyen, puisque l'Alliance, au sortir de la guerre, n'avait pas une multitude de bourses à proposer, du fait des coûts des reconstructions en cours et celles à venir. Si certaines bourses au mérite avaient pour condition de s'enrôler à l'obtention du diplôme voulu, Marion bénéficia d'une bourse, qui, certes, lui rapportait moindre mais qui ne l'obligeait pas à s'enrôler à l'issue de ses études. Tricia s'en réjouit car l'Alliance - et les colonies lointaines affiliées - se voyaient être la cible post-guerre de bandits en tout genre, que ce soit politiquement, militairement ou matériellement. De lointaines colonies devaient subir des raids pirates et l'Alliance ripostait parfois, avec une faiblesse navrante.

D'autant que pour discuter régulièrement, elle était une gendarme en 2191 et savait ce qu'il en coûtait d'être au service de sa patrie de cette manière. Elle ne voulait pas cela pour Marion, dont l'intelligence rivalisait avec ses compétences. Sans parler de sa beauté. Elle avait eu un choc quand elles s'étaient revus, après plus de cinq ans. La sublime Marion de 19 ans qui se tenait devant elle n'avait rien à voir avec la pauvre Marion de 13 ans, affublée d'un appareil dentaire, d'acné, et de surpoids. Affinée comme il faut, le visage enjoué, elle avait du mal à voir là sa sœur ou, plus exactement, sa demie-sœur

Tricia chassa ses souvenirs de son esprit : elle devait se concentrer sur la mission. Et à part sa sœur, qui travaillait beaucoup ces temps-ci, elle n'avait personne à visiter.

CSV Fortitude - 23 décembre 2199

Le Fortitude avait eut de longues heures de route, entrecoupés de faibles escales. Deux, pour être précises : une le 21, une le 22, et l'arrivée était prévue le 23, c'est à dire aujourd'hui. Tricia avait finit de lire les informations complémentaires fournies. Ainsi, même si les deux peuples semblaient mécontents, ils n'avaient toutefois pas perdu de temps pour suivre les mesures imposées. Bien que le hangar semblait presque vide, on pouvait déjà distinguer, avant même d'entrer dans Haratar, une multitude de vas et viens entre différents vaisseaux, comme si la Station était en ébullition.

Tricia savait, comme beaucoup, que le Commandant Shepard avait permis d'acquérir, auprès des Geths, une certaine popularité de l'espèce humaine et de l'Alliance, pendant la guerre. L'on disait que si l'entente entre les Geths et leurs créateurs était possible, c'était en partie grâce à lui. Le Normandy avait été un symbole pour le peuple Quarien, le symbole d'un vaisseau à la pointe de la technologie aidant ce peuple à récupérer leur planète mère, celle qu'ils avaient dû quitter il y avait plus de 300 ans, durant l'Exode. Elle ne savait pas si le Fortitude - qui, bien qu'étant une corvette presque deux fois plus petite que le Normandy SR-2 - serait vu comme une provocation ou, au contraire, un appel à la paix et à l'entente. Un rappel que tout n'est pas négatif et que certaines personnes ne sont pas étrangères dans le bonheur que connaissent les deux peuples cohabitants. Elle devina intérieurement que ce design, ce vaisseau, était l'une des raisons qui avait induit l'affectation de Tricia à cette mission. Elle n'était pas inquiète pour elle même : elle savait se débrouiller. En revanche, elle n'était pas à l'aise à l'idée de poser son propre vaisseau avec seulement deux ou trois soldats pour assurer la garde à bord : des milliers - millions ? - de personnes, synthétiques ou organiques, se trouvaient sur la Station. S'il venait à y avoir un quelconque conflit, Tricia voyait mal les quelques membres résister à des dizaines, des centaines, des milliers de Geths et / ou Quariens. Sans compter que les ancres magnétiques verrouillées annihilerait toute possibilité de fuite.

Elle s'inquiétait aussi du fragile équilibre pacifique. Il suffisait d'un élément perturbateur pour déclencher une étincelle. Et, dans un vaisseau - ou une station - une étincelle était l'un des pires problèmes qui pouvait survenir à l'intérieur de la structure.

Tricia avait soignée sa tenue et exigée que son équipage fasse de même. La tenue de bord du SSC était reléguée aux casiers du personnel. Tricia avait revêtue une tenue « de parade » du SSC : une tenue ressemblant à celle de l'Alliance mais version SSC, mélangeant bleu clair, gris et noir. La partie inférieure de la tenue pouvait s'adapter à convenance pour les femmes : soit pantalon, soit jupe, soit pantacourt. Tricia avait longuement hésité : un pantalon était le standard, mais il faisait paraître par trop strict, rigoureux, fermé. Le pantacourt ne figurait pas dans la garde-robe de Tricia, qui ne lui laissait donc que la jupe ou le pantalon. Elle se décida soudain pour la jupe : elle doutait avoir besoin de courir pour combattre et, jupe ou pantalon, il ne s'agissait pas d'une armure de toute façon et elle lui arrivait à mi-hauteur du mollet. Les épaulettes n'affichaient pas de grade, nul besoin : les Superviseurs n'en avaient pas, ils étaient une exception.
Sur le bras droit de Tricia, on distinguait le logo des Superviseurs. Son nom était apposé sur la droite de son torse, et à gauche figurait sa
Médaille de la Gendarmerie Européenne
Bien que n'ayant rien à voir avec le SSC, il lui avait été conseillé de la porter, moins par arrogance que pour montrer sa contribution lors de la guerre.

Une fois que les consignes de sécurité furent donné à son équipage, elle se mit face au SAS de sortie, accompagné par Flaminia L'yra et Publius Faventinus Nero. Elle avait laissé le Fortitude sous la direction de Célestine, son fidèle bras-droit, lui expliquant les deux raisons : d'abord, hormis un galarien, elle avait l'éventail des trois espèces conciliennes, et ensuite elle était la plus compétente pour rester à bord. Elle ne se faisait nul soucis pour elle. Par sécurité, l'informatique et les informations sur le vaisseau seraient surveillés de très près pour éviter toute intrusion Geth. Les Quariens avaient beau être des ingénieurs chevronnés, c'était les Geths les plus redoutables dans le domaine informatique. Le docteur et l'ingénieur en chef accompagneraient donc Tricia, au moins durant la première rencontre. Il serait toujours temps de les renvoyer au vaisseau si elle l'estimait nécessaire.

La porte s'ouvrit sur eux et, lorsqu'ils s'avancèrent, n'attendirent que quelques secondes avant que la délégation du GIP ne les rejoigne. Elle écouta alors leur discours et les salua avec respect, sourire sincère de mise, attentive à la suite.


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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeDim 28 Déc 2014, 14:26



Sous l’œil du Conseil




L'ambassadrice venait de débarquer. Tenu de cérémonie sans aucun reproche péjoratif du côté du port vestimentaire et de la prestance que Tricia faisait ressortir autour d'elle. Malgré son aspect professionnel, Syneos sentait dès le départ que le problème de la vision du Superviseur n'allait pas gêner seulement son propre aperçu, mais allait sûrement attiser le regard méprisant et facilement irritable des autres membres de l'organisation lors de la visite des quartiers militaires de la station. Son être n'était pas émotionnellement assez poussé pour dire si il s’agissait d'une confiance travaillé ou simplement d'un jeu d'acteur, mais il lui semblait que sous ses airs de Superviseur déterminé, la personne en elle-même semblait hésitante ou préoccupé lors de la descente des marges. Pour le geth ce n'était pas une raison nécessaire de négliger ses propos : il devait l'accueillir comme le statut qu'elle représentait, avec les ordres qu'il avait reçut. Il tenait tout de même à rester attentif à son état de stress. C'était une organique après tout. Sans connaissance d'elle ou de sa personnalité cela restait complètement imprévisible pour lui.

Malgré la vision brute du manque de sécurité, la scène du hangar vide n'était que pure illusion. Les alentours et accès diverses extérieurs du hangar étaient scellés par une présence importante d'agents et des soldats du CFSI et du CFIA. Les caméras étaient toutes réglés pour suivre le trajet su petit groupe et une escorte de Primes les accompagnerait dès la sortie des docks. Tous les pions étaient en place pour accueillir les hôtes, comme il se devait.

Syneos remarqua la présence d'autres espèces accompagnant le Superviseur : dès la sortie de son vaisseaux personnel, une asari et un turien s'était mis côte à côte pour la protéger. Il remarqua aussi d'autres humains passer à travers le sas, preuve que les envoyés du Conseil voulait faire bonne image en envoyant une équipe mixte pronant la diversité. Encore un coup politique ? Syneos en doutait vu la morale et les nouvelles normes de recrutement du SCC peu après la Guerre, mais il y avait fort à parier que l'équipe avait été finement choisi. Ils savaient très bien ce que le traité de Farixen avait provoqué au cœur du GIP, le plupart de ses membres ne s'étant relativement pas caché de leur réaction, il fallait tenter d'apaiser la situation. Le petit groupe s'avança de quelques pas et Syneos fit le reste pour les rejoindre avant de déclarer dans un respect salutaire :

« Superviseur Tricia Pearson, bienvenue sur la station Haratar. Nous espérons que votre voyage n'a rencontré aucun problème particulier et que vous appréciez notre prudence quant à l'escorte à votre arrivé du relais. Nous ne tenons pas à restreindre votre liberté durant cette inspection, mais tout autant que moi, vous connaissez l'environnement proche des Systèmes Terminus, ainsi que la situation actuelle extraordinaire vis-à-vis de votre présence ici, en plein centre névralgique du GIP. »

Le ton organique y était belle et bien, comme il l'avait appris. Syneos se gardait de la prévenir que certains membres du GIP auraient sûrement bien voulu la voir partir plus vite que prévu. Derrière ses sous-sens, il espérait juste qu'elle avait compris : elle n’était pas la bienvenue ici, bien qu'il fasse en sorte d'éviter un grave incident diplomatique qui pourrait entacher le GIP.

« Je suis tout autant chargé de votre bien-être, que de votre sécurité. Pour toute interrogation éventuelle, veuillez accéder vos demandes à moi uniquement. J'ai spécifiquement regroupé les informations qui vous seront utiles à notre visite. Nos membres actuels sont occupés à réorganiser l'ensemble des consignes du traité de Farixen et ne souhaite en aucun cas être dérangés dans la progression de leur travail. J'ai été spécifiquement attribué à votre attention pour cette raison. »

Une autre raison de lui dire d'éviter de déranger le chaos administratif et ses membres sur le vif. C'était mieux pour elle, et c'était mieux pour lui. Le geth remarqua ces insignes accrochées sur son veston bleuté du SSC. L'insigne de la célèbre académie ainsi qu'une autre totalement inconnu, lui faisant rappeler à lui-même qu'il avait complètement oublié de se présenter. Même si ce n'était qu'une vieille plate-forme, la fierté de son existence il la devait à ses protecteurs quariens durant la Guerre de l'Eveil, il pouvait actuellement définir l'héritage de leur souvenirs et de leur actions en trois lettres : le GIP. Et il avait œuvré pour y croire, pour le construire.

« Sinon je me présente, plateforme ingénieur EMX-T2, mais vous pouvez me nommer Syneos. Actuellement second hiérarchique dans la gestion de la Coalition des Forces Spéciales d'Interventions, aux côtés du Superviseur Prime Nara… Vous pouvez trouver cela étrange qu'il ne s'agisse pas de notre ambassadeur Guild ou autre émissaire organique qui s'occupe de cette mission diplomatique. Cependant, malgré mes affectations militaires, je connais la station et l'organisation parfaitement, étant l'un des tout premier membre lors de sa création. Mon expérience est à vôtre service durant l'entièreté de votre inspection. Cette « carcasse métallique » qui se présente à vous dispose de 300 ans d’ancienneté non négligeable. »

Un petit trait d'humour organique ne pouvait que mieux apaiser ses précédents avertissements et consignes assez restrictives. Bien que le geth redoutait qu'elle ne sut se satisfaire totalement de ces dernières, elle serait bien obligé d'y consentir malgré son statut de Superviseur. Il commença à pivoter de côté pour ouvrir la voie vers la porte de sortie du hangar, vérifiant d'un coup d’œil si les gardes du corps de Tricia suivrait leur protégé quant à son invitation.

« Veuillez me suivre, nous allons vous présenter les docks militaires du GIP puis le quartier général du GIP pour que vous puissiez valider votre réglementation et répertorier nos archives. Si vous avez quelques questions avant que nous commencions la visite, je suis à votre disposition. »


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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeMar 30 Déc 2014, 17:07
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L'accueil semblait se faire dans des conditions tendues, que ce soit Tricia ou le Geth qui s'amenait à eux. Il leur souhaitait un bon séjour et précisait aussi pourquoi, dès la sortie du relais, le Fortitude avait été escorté. Il était vrai que la nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre, et les Terminus, cherchant parfois la bagarre, auraient fort bien pu attaquer la corvette. Mais il n'en fut rien, et il était impossible pour Tricia de dire que ce n'était pas grâce à l'escorte.

Après sa première tirade, elle lui répondit, petit sourire en coin :
« Je vous remercie de votre accueil. Le voyage fut sans problème, et une escorte est la bienvenue en effet en bordure des Terminus. Quand à la raison de ma présence, j'y reviendrais. »

Elle se tut et écouta de nouveau le Geth prendre la parole. Elle le laissa poursuivre par deux fois, certaines paroles faisant écho. Tricia ne se méprenait pas sur ses paroles : bien que poli, il lui expliquait qu'elle n'était pas la bienvenue. Les deux peuples du GIP l'accueillaient par obligation, non par choix. S'ils avaient fait le choix de s'intégrer aux différentes espèces du Conseil, ils avaient été imposés de restreindre leur nombre de cuirassés et donc de flottes. Ils le faisaient uniquement parce qu'ils souhaitaient s'intégrer ainsi que pour éviter des incidents diplomatiques, mais il semblait clair que cette intégration au Conseil posait problème à quelques personnes.

Ensuite, Syneos, comme il avait dit s'appeler, évoqua son affectation " diplomatique " auprès de Tricia pour la visite. Tricia se moquait, au fond d'elle, qu'il s'agisse d'un politicien ou d'un militaire. Ce qui comptait, c'était qu'elle puisse mener à bien la mission avec des personnes compétentes. Elle était de celles qui, dans certaines situations, n'avait pas peur de transgresser les non-dits, de briser des soi-disant « codes ». Et puis, n'était-elle pas elle même une ancienne militaire - de la gendarmerie certes, mais un gendarme, cela reste un militaire - humaine ? Son poste de Superviseur lui valait un statut semi-policier et semi-diplomatique : elle remplissait autant de fonctions diplomatiques que d'action. Sans être le bras armé du Conseil, qui était incarné par les Spectres, on pouvait dire sans mal que les Superviseurs n'avaient pas à rougir de leur existence. Les Spectres, devant assurer le maintien de la paix galactique et du Conseil, ne pouvaient être partout, et encore moins jouer aux émissaires, sirotant le thé alors que quelque part, quelqu'un avait besoin d'eux.

Sans apprécier allègrement l'humour du synthétique, elle n'y était pas insensible. Ce n'était plus des robots esclaves, il s'agissait de personnalités à part entière, et si le concept d'humour n'était pas encore entièrement maîtrisé, il ne faisait aucun doute qu'ils étaient en bonne voie.

Elle répondit alors :
« Je connais les réglementations imposées à vos deux peuples. Je me dois d'être neutre d'avis, mais je puis vous dire que je ne suis pas ici ennemie. La tentative peut paraître maladroite, mais il s'agit ici de tisser de plus amples liens entre le Conseil et les espèces Quarienne et Geth. Ma mission est certes de vérifier que les quotas sont bien ajustés, mais je ne suis pas ici pour martyriser votre population. »

Elle laissa un silence, ayant bien insisté sur " espèce Geth " pour montrer que les synthétiques étaient totalement reconnus comme un peuple doté d'une intelligence et d'une liberté d'esprit, et non pas de simples robots. Elle reprit ensuite :
« Je comprends que le ratio imposé déplaise à certains. Toutefois, il ne s'agit pas d'une punition : le Conseil a le rôle difficile et parfois ingrat de devoir conserver la paix galactique. Il doit tenir compte de milliers de variables, certaines étant parfois obsolètes.

Au lieu de sanction, ces quotas vous hissent parmi la communauté galactique : ils vous font valoir comme une espèce concilienne à part entière, ou devrais-je dire plutôt dire deux espèces conciliennes à part entière, ceci afin que chaque peuple puisse conserver une certaine indépendance. Le tout en adéquation avec votre désir de coopération, comme le prouve le GIP. »


Tricia espérait que le Geth en prendrait compte et le transmettrait à ces congénères : elle était sincère, elle n'avait pas fait cela uniquement pour « épater la galerie » et cela pouvait d'ailleurs implicitement trahir légèrement sa position réelle sur Farixen. Si les Geths et Quariens avaient pu le percevoir comme une punition, faire son entrée dans la communauté, prouver qu'on est digne de cela, d'y figurer, était un honneur. Certes, si elle avait été à leur place, il est presque certain qu'elle aurait réagit comme eux, et c'était pour cela qu'elle se devait d'apporter ces précisions, un peu comme un ami apporterait un point de vue différent sur un problème qui nous concerne et sur lequel nous n'avons aucune objectivité. Cependant, Tricia n'était pas entièrement objective sur le problème du GIP : elle appartenait au Conseil, la faction qui a imposé le ratio au GIP. En ce sens, elle sentait qu'il fallait absolument que les Geths et Quariens comprennent afin d'éviter tout incident diplomatique futur. Elle vit le Geth se tourner vers Flaminia L'yra et Publius Faventinus Nero et leur fit un geste pour qu'ils la suivent. Elle répondit ensuite au Geth :
« Ne vous inquiétez pas Syneos, je comprends parfaitement votre affectation au vu de vos compétences et connaissances. Et je n'ai aucune question, pour l'instant en tout cas. Nous sommes prêt à commencer la visite. » finit-elle alors. Elle l'avait dit d'un ton calme et amical mais elle avait conscience que, pour un synthétique, la frontière entre demande et ordre pouvait être très mince, surtout lorsque le ton était aussi calme. Mais.. Bah ! Si Tricia avait à respecter et ménager la susceptibilité de ses hôtes pour éviter tout incident, elle n'avait en revanche pas à baisser l'échine et se soumettre non plus. Elle était une hôte, pas une conquérante ni une vaincue. Chacun aurait certainement des concessions à faire, mais aucun des deux n'aurait à se soumettre entièrement à l'autre, là était la nuance.


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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeJeu 08 Jan 2015, 23:53



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Le Geth acquiesça par des coups de têtes affirmatifs aux dires du Superviseur. Il avait déjà entendu ces paroles pleines de bonnes intentions conciliennes sur la Citadelle. Des promesses et encore des promesses, mais faillaient-ils déjà que le Conseil les respectent. Et par le passé le Conseil avaient malheureusement peu fait pour les espèces à intérêt mineur. De plus, le GIP était un pouvoir différent, une contrainte, une entorse à l'autorité des grandes puissance des espèces du siège. Se montrer docile aux yeux de la communauté était-il vraiment une bonne idée pour s'intégrer ? Syneos ne voyait pas d'autre solution socialement acceptable, bien qu'il y avait des méthodes bien plus intrusives et moralement dégradantes pour s'attirer la faveur des peuples de la galaxie tout en évitant de s'allier à leur dirigeants… mais il ne voulait pas y penser. Plus maintenant. C'était ainsi, et le geth continuerait son devoir de protecteur envers les Geth et les Quariens, envers ce peuple qui n'était qu'un.

« Bien. Bien. Continuons je vous prie. »

Syneos se déplaça avec Tricia et ses deux gardes du corps jusqu'à la porte de sortie du hangar. La porte blindé s'ouvrit pour faire face à deux Geth Prime lourdement armés de leur Dragon Geth et un agent quarien munis d'un fusil à impulsion classique, qui en voyant son commandant débarquer, coupa la transmission qu'il avait sans doute avec une autre équipe alentour. Il le gratifia d'un honorable « Opérateur Syneos. », accompagné du salut réglementaire, que Syneos répondit d'un respect similaire, « Capitaine Naëk. ». Le soldat synthétique se pris la peine de prolonger comme il avait été planifié :

« Je prends la suite capitaine, continuez votre travail. »

Le capitaine ne fit pas la moindre remarque et confirma par un hochement de tête. Dans un silence, presque étrange, Syneos se tourna vers les deux Geth Primes et émit un petit bruit caractéristique. Ces derniers vinrent s'ajouter aux côtés du turien et de l'asari, qui ne semblaient pas très rassurés de les avoir si près d'eux. Entre peur, hésitation ou réconfort et soulagement, le dirigeant de l'escorte ne parvenait pas bien à saisir l'émotion qu'essayaient de cacher les gardes de la Superviseur sous leur air calme, professionnel. Quoiqu'il en soit, Syneos prit la marche à côté de la jeune femme humaine, laissant le capitaine reprendre sa communication discrète avec le reste de la sécurité. Ils sortirent alors de la pièce intermédiaire, qui semblait inutile à première vue, mais qui avait une utilité en cas de dépressurisation de la baie principale. Celle-ci débouchait sur un simple couloir, d'un gris-bleuté aux néons blancs qui s’étendaient longuement devant-eux. De chaque côté, des vitres blindés permettaient d'avoir une large vision sur les baies publics inférieurs, l'espace d'accueil réservés aux visiteurs et les autres tunnels d'accès suspendues des baies d’amarrages privés, comme celle dont ils provenaient. Syneos se permit de commenter.

« Comme vous le voyez l’essor touristique n'a cessé de croître depuis la réouverture de la station. Commerçants indépendants, entrepreneurs certifiés et multiples firmes de secteurs et départements diverses. Nous avons ouvert une brèche à l'exploration et l'exploitation des secteurs alentours dans la Travée et les Terminus, non seulement pour nous mais aussi pour une majorité d'espèce conciliennes et non-conciliennes. Notre proximité assure une bulle de sécurité à ces personnes. Une stratégie de symbiose militaro-économique efficace. Même si nous rencontrons encore des problèmes du côté des Terminus. Par-ici. »

Arrivé au bout du couloir, ils passèrent une grande porte qui s’ouvrit dans un sas de sécurité semblable à celles du SCC, présente dans la Citadelle. Des caméras devant et derrière surveillaient le groupe attentif puis un laser en profita pour arroser chaque entité de la zone.

« Il me semble que vous connaissez déjà ce système Superviseur, lâcha le geth lorsque le système valida leur identité. Peu avant Farixen, le Conseil nous as partagé vos archives identitaires pour accepter la plupart des citoyens conciliens au cœur de notre station. »

Une voix masculine validant leur identification, il s'ensuivit une ouverture vers une passerelle particulièrement longue, surplombant un vide impressionnant. Ils entamèrent leur périple vers cette zone froide et venteuse pour traverser ce qui était, ici, communément appelé la « Passe ». L'espace entre les deux structures semblait si étendu par rapport aux personnes sur la passerelle que la sensation d'oppression entre les titanesques murs de croisillons en barres d'acier s'opposant se faisait grande. Les deux structures étant à nues, tout en étant relativement propre et homogène, donnaient cependant un aspect insolite et perturbant pour la plupart des organiques, comme si ces-derniers traversaient une autre dimension.

« Comme vous pouvez le remarquer, la zone des quais civils et commerciale est une structure relié mais indépendante au reste de la structure. En cas de grave problème, le secteur sphérique peut se décrocher d'Haratar. La zone de la « Passe » est donc bien plus doté de fonctionnalités et d'utilité qu'il ne peut en paraître. Cette espace vide est en plus aisément défendable en cas d'une invasion massive vers le reste de la station dû aux seuls accès des passerelle au reste de la station. »

Passant sur le pont défiant le vide, ils passèrent une seconde porte avant que celle-ci ne débarque dans un large ascenseur. Lors de la montée de celui-ci aux niveaux supérieurs, le silence de la cage semblait peser. Syneos se permit de briser ce calme presque embarrassant en poussant encore la description des lieux.

« Nous sommes actuellement dans une zone de transition spécifique. Depuis la bataille du « Géant », nous avons condamné la plupart des accès directs vers le centre de contrôle. Nous avions exploité ces faiblesses durant notre assaut contre les Bersekers, mon équipe et moi même, et c'est ce qui nous a grandement aidé pour notre victoire. Si quelqu'un tentait de se frayer un chemin jusqu'aux niveaux supérieurs, l'état actuel des nouvelles mesures de surveillances sont à un niveau particulièrement favorables pour éviter une tel intrusion vers le point névralgique de la station. Vous verrez par vous même dans quelques secondes. »

Le temps de combler le silence, l'ascenseur était déjà arrivé. Les portes s'ouvrirent pour faire face à un spectacle mystérieux. Une sorte de pièce translucide en forme de tube, dessinant une verrière tenu par des anneaux métalliques, et enrobé d'un inter-espace par un bloc conique d'un noir céleste, leur faisait face. En de multiples points, jonchés dans le métal rocheux enrobant, étaient disposés une myriade étoilés de petits points lumineux qu'éclairaient péniblement la pièce. Seul la lumière provenant de l'ascenseur permettait d'avoir une vision clair de l'endroit. Lorsque le groupe s'y engouffra et que la porte d'entrée se referma derrière eux, ils se retrouvèrent là, au milieu de la pénombre, comme dans un néant galactique où même le sol semblait se dérober sous leur pieds.

« Ceci est par contre un système de sécurité tout autre Superviseur. »

Dès la fin de sa phrase, des jets lumineux blanc, virant parfois au violet, vinrent se jeter sur eux pour ensuite se refléter en millions d'éclats dans le tube en verre. L'éclairage en devint presque éblouissant au point de ne plus voir à travers les vitres. Le bruit de métal et le mouvement de lumière autour d'eux indiquaient par contre que le bloc pivotaient lentement autour de leur cage.

« Ne vous inquiétez pas. C'est la procédure habituel. Ce nouveau système de sécurité détecte les variations énergétiques de nos systèmes nerveux par le biais de pulsations énergétiques à très hautes fréquence. La verrière qui nous sépare est essentiel car nous protège des radiations émises par les lanceurs tout en récupérant les rayons réfléchis de nos corps analyse. Si vous observez, de mince barre noires traversent les supports métalliques : ce sont les détecteurs. Ce système sert notamment à déjouer la plupart des falsificateurs d'ADN les plus poussés mais notamment permet de détecter des objets intrusif non autorisés, comme des appareils d’enregistrement, des explosifs ou autre dispositif électronique.
Si une attaque est détecté contre ce système, la verrière s'ouvre et les radiations font le travail pour nettoyer les éléments indésirables.
Nous sommes train de développer un système similaire pour différencier la carte cérébral normal d'un sujet endoctriné ou défaillant. Ceci est toujours à l'état expérimentale bien sûr, mais nous progressons vite. »


Le temps de quelques secondes les lumières s'éteignirent et la porte s'ouvra lentement devant-eux. Celle-ci s'accompagna d'un grincement propre aux mécanismes forçant sur un tonnage de porte blindé, ainsi qu'une lumière et un bruit de foule continuel.

Un large espace s'offraient à leurs yeux. Des techniciens, pilotes, armuriers. Des contrôleurs, des pilotes, des ingénieurs. Toute une flippé de personnes qui s'agitait comme une troupe furieuse, mêlant le bruit des conversations à celui des pas, le bruit des machines et du métal froid. De droite à gauche et même de haut en bas les synthétiques et organiques en combinaisons affluaient pour transporter, désarmer, réparer, souder les diverses vaisseaux qui étaient posés ou amarrés à des griffes magnétiques dans le vaste hangar. Des geysers de métal ciselés, des vapeurs de valves de refroidissement, le bruit systématique des monorails de transports et des petits vaisseaux livreurs. Une vraie fourmilière était au travail et l'incessant tapage du bruit rendrait presque n'importe qui fou. C'était juste un hangar de révision. Là tout le monde aurait pu croire qu'il s'agissait d'une usine de production.

Une troupe de garde quariens qui étaient postés là, à la sortie de leur pièce d'inspection, saluèrent le groupe d'inspection d'un salut respectueux. Syneos retranscrit le même protocole et observa un moment silence en voyant la scène avant de repartir dans la foulée.
Bien que le plus éloignés des zones de maintenance, le groupe ne cessait de zizaguer entre les techniciens concentrés sur des écrans, optimisant des systèmes, réparant des fonctionnalités ou équilibrant les apports énergétiques des vaisseaux suite à leur désarmement. Même si il s'agissait d'un groupe officiel, Syneos n'avait pas à déranger les affaires en cours. Il s'agissait d'une zone de travail, aucun chemin d'honneur n'avait été établis pour l'arrivée du Conseil ou ses représentants.

La vue de l'humaine et des deux grand Geth Prime retient malheureusement l'attention sur eux. Syneos jeta tout de même un coup d’œil à sa seconde équipe de surveillance, posté cette fois ci sur une passerelle du hangar. Discrètement ses tireurs d'élites quariens les avaient suivis par un autre chemin, ne les échappant jamais de vue depuis l’atterrissage du Superviseur. Du professionnalisme pur et ils avaient brillamment prouvé qu'ils étaient capables de partir en mission d'après le geth.

« Comme vous le voyez, suite aux traités de Farixen, nous avons dû mobiliser et doubler l'effectif de maintenance de nos vaisseaux. La station s'occupe principalement des navires allant de la taille des navettes à celui des croiseurs moyens. Plusieurs autres points sensible de démantèlement on aussi été établis dans le territoire, Haratar n'étant qu'une fraction de toute l'opération. Comme vous pouvez sûrement le deviner, Rannoch en est le principal acteur, suivis de Adas et des lunes d'Ammunt. Nous avons préconisés un délai butoir de 1 mois pour respecter les normes du traité. Bien que nos calculs nous ont laissés une grande marge temporaire, la progression de nos équipes nous font penser que nous terminerons largement dans les temps. »

Le mur que longeait l'équipe devint tout à coup du verre translucide. De l'autre côté on pouvait observer des équipes d'administration et de gestion sur leur terminaux et projecteurs holographiques. Certains représentaient des modules d'un vaisseau, d'autre plus grand et plus sophistiqué semblait représenter l'ensemble d'un vaisseau et ses composants. Syneos savait que l'arrivée était proche quand ils arrivèrent au centre de contrôle technique du hangar, centre remplis d'ingénieurs et de concepteurs de tout domaines. Le centre de contrôle générale et le quartier de commandement général était aux niveaux supérieurs mais Syneos pris la peine de demander au Superviseur si elle voulait regarder de plus près les spécificité générales de vaisseaux geth ou quariens.

Après tout, le Conseil voulaient des informations sur-eux et même si celles-ci semblaient rapporter les points faibles et forts de leur flotte, il n'en était qu'une demi-vérité depuis le désarmement des mêmes vaisseaux présent ici. Le traité de Farixen avait en effet réduit le nombre de la flotte, mais aussi redoublé l'efficacité de cette-dernière. La composition actuel d'un vaisseau civil n'en était bien plus le similitude d'un militaire grâce à l'abondance de matériaux récupérés. Le Conseil avait changé la face militaire spatiale de Rannoch, mais au final l'équilibre de la balance entre avantages et désavantages semblaient faire faveur aux signataires.

« Administratrice Pearson, souhaitez-vous inspecter des vaisseaux en particulier ou accéder directement aux archives ? »


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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeMar 03 Fév 2015, 19:18
[HRP : Encore désolé du temps d'attente...]
Sous l'Oeil du Conseil
Survoler pour voir les détails de ce RP
▪ Date : 23 Décembre 2199
▪ Classification : Normal tout public
▪ Tricia Pearson ▪ Syneos ▪
Tricia Pearson
Superviseur du Conseil
CSV Fortitude - 23 décembre 2199

Tricia et ses deux acolytes suivaient le Geth respectueusement, mais elle nota que les regards sur eux n'étaient pas très amicaux. Aussi fut-elle heureuse que pas grande monde ne leur prête attention, quand soudain deux Geths vinrent encadrer l'asari et le turien. Pas très rassurés, ils regardèrent Tricia qui hocha la tête avant de reprendre leur route avec Syneos. Le Geth lui narra ensuite un bref historique de l'essor touristique et ils finirent par traverser un système de sécurité très similaire à ceux de l'espace concilien, au point qu'elle eut l'impression d'être sur une station concilienne - ce qui, avec l'entrée des Geths et des Quariens avec Farixen, était finalement véridique.

Elle nota le côté stratégique de la Passe, qu'elle ne manquerait pas de retranscrire au Conseil. Le Conseil pouvait tirer de nouvelles leçons de la passion technologique utilisée quotidiennement par les Geths et Quariens. Ils arrivèrent ensuite sur une zone stratégique qui, aux dires de Syneos, avait été exploité contre les précédents occupants, et dont les Geths avaient retenus la leçon. Mais, même si les Geths avaient une conscience, l'utilité des Quariens se vérifiait : les Quariens pouvaient faire preuve d'esprit d'initiative et surtout, d'illogisme, ce qu'un Geth ne ferait pas forcément, en estimant les chances de survie à moins de X pourcent, alors que des organiques désespérés, enragés ou aveuglés pouvaient ne pas hésiter. Le système de sécurité qui venait ensuite laissa Tricia perplexe, au point qu'elle répondit :
« Je ne doute pas que ce système soit ingénieux, mais il a aussi un inconvénient majeur non ? Par exemple, admettons que trois personnes soient dans cette pièce et qu'une seule soit mal intentionnée. Ca tue les trois personnes, si j'ai bien compris ? Ce qui ferait deux victimes collatérales ? » fit Tricia avec scepticisme. Certes, en temps de guerre, il y aurait toujours la notion de victime collatérale, mais il s'agissait là de dispositifs de sécurité que l'on pourrait qualifier de policier, et la notion à aborder n'était donc pas la guerre mais le respect de la loi. L'approche était donc différente et elle espérait s'être trompée sur la compréhension du système, parce que sinon, ça serait à améliorer pour éviter des incidents de ce genre...

Puis ils purent de nouveau voir à travers et après avoir traversés la porte, ils aperçurent des mouvements continuels et conséquents de personnels en train de réparer, souder, bouger des objets. Cela semblait ne pas finir. Tricia pensa qu'il s'agissait là d'une conséquence du traité de Farixen et elle ne se trompa d'ailleurs pas puisque Syneos, prenant la parole peu après, expliqua qu'ils termineraient dans les temps, car Haratar n'était qu'une petite partie du remodelage des forces Gethos-Quariennes. Ce fut alors que Syneos lui proposa de visiter les vaisseaux ou accéder directement aux archives. Elle hésita quelques secondes, entre curiosité et professionnalisme. Mais elle savait qu'on pourrait lui reprocher de ne pas avoir inspecté les vaisseaux, alors elle répondit : « Ma foi, Syneos, pourquoi ne pas visiter d'abord quelques vaisseaux puis ensuite accéder aux archives, en effet. Pour éviter de gêner les braves gens qui s'affairent à remodeler les vaisseaux et le personnel, je suggère, si cela est possible de visiter des vaisseaux où, à cette heure-ci, il n'y a personne ? »fit-elle en acquiesçant les propos du Geth d'un petit sourire respectueux. Elle pensa d'abord que pour gagner du temps, ses deux acolytes pourraient aller directement aux archives mais se ravisa : autant ne pas s'éparpiller et forcer les Geths à devoir se réorganiser. D'abord quelques vaisseaux à titre informatif, puis ensuite ils iraient s'imprégner de données à la salle des archives.

Tricia resterait ensuite un peu sur la Station avant de reprendre le chemin de l'espace concilien et, plus exactement, faire son rapport sur la Citadelle. En attendant, elle comptait profiter


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MessageSujet: Re: Sous l'oeil du Conseil   Sous l'oeil du Conseil Icon_minitimeMer 25 Fév 2015, 00:35



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« Bien, dans ce cas suivez moi. »

Syneos tourna rapidement les talons et se dirigea vers la porte qu'ils venaient à peine de franchir. De retour dans le vacarme ambulant des fracas métalliques et des sifflements des multiples soudeuses, ils continuèrent leur trajet en de longeant le mur vers la droite. De là, ils finirent par arriver sur deux ascenseurs qui semblait bien peu utilisé parmi la foule travailleuse qui bougeait ici et là. Des inscriptions en vieux khéliques étaient inscrites sur au dessus des deux portes, bien disposé à ne faire comprendre le chemin qu'aux possesseurs de la Station et aux espèces affiliés. A peine arrivé devant l'undes deux accès, les portes s'ouvrirent de nouveaux, mais cette fois-ci sur un espace bien plus grand que la normal. Syneos se mit face au panneau de commandes et pianota le code et l'étage voulu.

« Ascenseur ayant pour utilité technique de déplacer certains mécanismes ou outillages entre les différents niveaux, lorsque l'outillage ou la machinerie est trop imposante, nous transportons le nécessaires via des frégates entre les baies. Nous évitons au maximum cette dernière solution à cause de l’obstruction logistique à ces niveaux de grandes importance, c'est pourquoi la plupart de nos machineries ont été étudié pour être hautement amovible. Comme la plupart de nos autres technologies, comme vous pouvez sûrement le remarquer. »

Les battements régulier de l'ascenseur indiquait que le groupe descendait, mais seulement de quelques niveaux seulement. Syneos avait pu remarquer que l'ambiance avait eu l'air d'être beaucoup moins tendu chez les gardes de Tricia qu'à leur arrivé. En jouant la carte du guide et de la franchise totale, il avait réussit à « détendre » le stress des organiques. La descente ne dura pas plus de quelques secondes, preuve qu'il n'étaient pas allés bien loin dans les niveaux inférieurs. Comparé à la zone qu'ils venaient de quitter, les portes semblaient s'ouvrir sur un parc silencieux. Peu de personnes étaient présentes, et la plupart semblaient utiliser leur Omnitech ainsi que d'autres appareils de mesures pour quelques vérifications.

« Zone de pré-lancement. Nous vérifions l'état système de chaque module sur les vaisseaux afin de vérifier leur parfait fonctionnement après leur modification et leur désarmement. C'est une simple zone de test où nos ingénieurs vérifient que le cahier des tâches a aussi été bien établi par nos équipes techniques. »

Syneos se dirigea vers le centre de vérification, puis demanda rapidement à un des Quarien, qui semblait être le contremaître du secteur,

« Nous avons de la chance, une frégate Avasp'ra Geth nous est attribué pour la visite. Elle a passé les dernières étapes de maintenances il y a à peine quelques minutes. Suivez moi Superviseur Pearson. »

Les pas claquaient presque dans le calme inquiétant du parking à vaisseaux. Le groupe ne se défila pas. Droite, gauche, encore gauche, puis à nouveau droite. Ce trajet fut presque cadencé à un rythme sportif, à tel point que Syneos dut ralentir le pas lorsque il prit conscience de son avancé par rapport au reste du groupe. Longeant les parois des croiseurs et frégates, inoffensives, la petite équipe traversait parfois des couloirs de métal étroits et sombres, ajoutant encore plus à l'impression de gigantisme par rapport à leur être. Parfois ils croisaient des équipes de travailleurs, mais ces derniers étaient tellement affalé à leur cruciale tâche qu'ils ne firent aucunement attention à eux. Pratiquement au bord des boucliers déflecteurs du hangar et lorgnant sur la sortie de la baie, la frégate geth les attendaient.

Un geth les attendaient à l'entrée du sas inférieur, Syneos martela le sol jusqu'à lui et discuta de silencieusement de manière SLM. Le gardien de la frégate s'écarta quelques secondes puis Syneos se retourna vers le groupe pour annoncer les instructions :

« Afin d'éviter de retarder la chaîne de manutention globale, nous disposons d'environ 15 min pour faire la présentation du vaisseau et ses attributs. »

S'approchant de l'entrée, Syneos agita les mains en direction de la frégate, comme pour illustrer ce qu'il comptait décrire.

« Ceci est l'un des tout premier modèle de frégate Geth, créé vers la fin de la Guerre de l’Éveil. C'est un modèle de type Avasp'ra-03T, selon la désignation de nos créateurs, qui fut produit de manière colossale en tant que transport de combat mais également navire de combat léger pour repousser les flottes Quariennes à l'époque. Il fut directement inspiré par les prototypes de transport technique d'un ingénieur civil quarien et remanié par le Consensus pour mieux correspondre à notre ergonomie et nos besoins synthétiques. Leur déploiement rapide et en nombre dans le conflit nous a largement avantagé contre le blocus et les frappes orbitales quariennes.

Peu après notre libération, ces vaisseaux rapides ont rapidement trouvés leur utilité dans l'expansion Geth au cœur du Voile de Persée. Multifonctions et toujours dotés d'un minimum d'armement, ils permettaient d'installer rapidement des avant-poste et de déplacer de petites quantité de minerais rapidement entre nos infrastructures. Ainsi, grâce à l'avantage du nombre et de la mobilité de notre flotte, nous avons prospéré en sécurité derrière le Voile et également dans les secteurs alentours, comme la Bordure Extérieur, tout en accumulant rapidement de grandes quantité de ressources pendant plus de 300 ans. Durant tout ce temps, les créateurs au courant de notre développement et la quantité de nos vaisseaux ne tentèrent que des attaques surprises et donc continuèrent à nous faire subir une guerre de guérilla pour obtenir constamment de nouvelles informations sur nous. Nous étions isolés mais en sécurité.

Durant la Guerre Moissonneurs, et notamment sur la seconde bataille de Palaven et la bataille finale de la Terre, ces vaisseaux ont été très utile pour brouiller les senseurs Moissonneurs et ont souvent fait office de diversions lorsqu'il attaquaient en masse les positions orbitales ou les lignes de ravitaillement ennemies. Leur rapidité a aussi en grande partie permit de passer les lignes de défenses pour larguer troupes et ravitaillement, notamment sur Terre.

Plus tard, avec la fondation du GIP, comme la plupart des vaisseaux Geth, certaines de ces frégates ont été réhabilité pour disposer de systèmes de survie et parfois de gravité artificiel afin de pouvoir transporter des Quariens. Même dans de rares cas, les systèmes de commandes ont également été revus pour être organiquement compréhensible.

Contrairement aux autres vaisseaux quariens, ce vaisseau n'a pas de véritable nom. Il ne porte pas de nom symbolique mais un matricule qui nous est plus familier en tant que Geth. L'Avasp'ra 03T est le modèle de vaisseau le plus ancien mais aussi le plus répandu parmi la flotte du GIP. Il n'a jamais cessé d'être amélioré au fil du temps et a inspiré la forme de tout les modèles de navires qui l'on suivis. »


Syneos ouvrit le sas, donnant accès à un des vaisseau historiquement le plus marquant pour la plupart des Geth mais aussi des Quariens. Une petite brise froide vint souffler sur le groupe accompagné par une forte odeur de neuf, semblable à du plastique fraîchement moulés.

« Des questions sur le point technique ou historique que vous aimeriez que je complète avant notre visite ? »


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