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 [18+] La bonne, la brute et le truand

Thomas Dole
Thomas Dole
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MessageSujet: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeLun 22 Déc 2014, 01:02
Intervention MJ : NonDate :  Janvier 2199 RP violent / +18
Frey'jia T'Nora ♦ Gabriel Wade ♦ Thomas Dole
La bonne, la brute et le truand


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Moskva-City brillait dans la nuit, les spotlights, les projecteurs et les phares des navettes resplendissant à travers les grosses chutes de neige et la nuit noire et terrifiante. Il caillait dehors. Il faisait -5°C dehors. Probablement que demain matin les ambulanciers vont trouver des cadavres encore gelés de sans-domiciles fixes. Mais bon, les clodos, là où Dole était, il s'en foutait un peu.

Moskva-City était le quartier le plus riche de la ville de Moscou. Lorsque les moissonneurs sont arrivés, ils n'ont fait qu'une bouchée des gigantesques tours où siégeaient des entreprises. Mais c'est le quartier le plus reconstruit de toutes les Russies. Pas trop loin de la place Rouge, Moskva est à la fois un quartier d'affaires, de divertissements et de résidence pour les classes supérieures. Les gens venaient pour passer leurs journées dans de luxueux bureaux, avec de bien belles tours où on pouvait trouver des centres aquatiques ou de grands magasins.

Mais tout autour du quartier, passé le Kremlin, il n'y avait que de la merde qui s'étendait à perte de vue. Des bidonvilles, des masses de maisons en tôle ou dans les ruines où vivaient des gens qui, petit à petit, s'étaient installés. Certains avaient l'eau courante, l'électricité (Volée ou prise avec les moyens du bord), et même une évacuation (Qui débouchait la merde vers les endroits moins fréquentés).

Thomas Dole observait cette vue bien atroce depuis l'une des tours d'affaires de la ville. Le Kremlin était fermé pour cause de travaux. Alors, le président russe décida d'organiser son gala chez son meilleur ami multi-milliardaire qui possédait une grande partie de Moskva-City.

J'en ai plus qu'assez de ces galas de merde... Toujours en fin d'année ces conneries... Je deviens malade à force de me bourrer au champagne... Mais enfin, il faut bien que quelqu'un se dévoue. C'est un sacrifice que je fais pour le bien de toute l'Humanité.

Il avait un sourire narquois alors qu'il parlait tout seul. Il remettait droit le col de son costume alors qu'il retournait dans la salle, où plusieurs personnes dansaient. C'était déjà la fin du gala. Dole avait mal au crâne et aux oreilles. Il avait passé la soirée à entendre des Russes braillards hurler « Davaï ! Davaï ! » pour un oui ou pour un non, et quelques aliens qui essayaient de comprendre ces énergumènes... Ils n'étaient pas humains. Ils étaient russes. RUSSES.

Le but du gala était de trouver des fonds pour financer la reconstruction de mère Russie. C'était le multi-milliardaire qui en avait eu l'idée. Il avait ramené pleins d'investisseurs. Aussi, ce gala n'avait quasiment pas de politiciens : Dole était le seul. Tous les autres ? C'étaient des mecs avec du pognon, plein de pognon. Entrepreneurs et actionnaires. Aussi, la stratégie du gala était bien différente... On ne cherchait pas à les apitoyer sur le sort des Russes. On ne leur montrait pas des images larmoyantes des popovs qui avaient trop de vodka et pas assez d'emploi. Non. On leur montrait des études de marché, des statistiques qui montraient que Moscou pouvait devenir un centre économique. Le riche taré appelait Moskva-City « l'Illium slave ». C'était son mot fétiche. Comme si Illium était déjà pas dégoûtant.

D'ailleurs, la couleur avait été donnée dès que Dole avait mis le pied au spatio-port : Toutes les navettes avaient une dash-cam. Une petite caméra sur le tableau de bord qui servait à prouver que non, c'est pas notre faute si un taré a coupé en pleine voie, ou que si, c'est bien le mec qui s'est jeté devant la voiture. On avait prêté un chauffeur à Dole : Un énorme taré chauve avec une large cicatrice le long de l’œil droit, qui laissait couler de temps à autre du pus. Il s'appelait « Slobodan », ou un truc de ce genre, c'était difficile de savoir avec son accent. En tout cas, sa tactique pour naviguer était aussi simple que celle de profaner des insultes tout en volant bien à droite de la nuée de navettes.

Enfin bref, maintenant, la salle de réception était un peu plus vide, et les derniers qui étaient présents étaient en train de danser frénétiquement sur de la musique d'accordéons. C'était la grande mère Russie, la seule et l'unique, celle que 2 siècles d'ouverture au capitalisme n'avait pas permis de faire évoluer intellectuellement.

Néanmoins, il devait avouer que l'ambiance du gala avait été sympathique. Il y avait des danseuses fort agréables à regarder, de la musique de très bonne qualité (De la musique classique : Miley Cyrus, une artiste anti-conformiste du début XXIe), et la décoration était très bien agencée. Il y avait de grandes fenêtres, des petits bassins, des meubles très contemporains... Si ce n'était pour les invités, la soirée aurait été géniale.

Mais Dole était déjà crevé. Heureusement, les chambres prévues pour les invités étaient juste au-dessus de la salle de réception. Et demain, il devait participer à une réunion avec le président Russe. D'ailleurs, il le voyait en train de discuter avec quelques personnes en costumes. Il s'approcha poliment d'eux, et mit ses mains dans le dos, pour le laisser terminer sa discussion.

Le président se retourna lentement. Il était assez petit, avec une face jaune et glauque. Un peu de calvitie sur le devant. Un long front, une grosse bouche et de petits yeux cruels.

- Da ?

Thomas garda les épaules en arrière, en prenant une voix très polie.

- Monsieur Boroïsvkovsky ?

Putain, c'était une plaie à dire, son nom.

- C'était une superbe soirée... Malheureusement, je suis très fatigué, et j'ai envie d'être en pleine forme pour demain.
- Ah. Da. Mais bien sûr. Vous camarade. Vous allez dormir grand lit. Moi donner tout confort grande Russie avoir.
- Mais bien sûr, monsieur Boroïsvkovsky.

Dole sourit et commença à tendre sa main pour la serrer. Mais, alors que sa main faisait un angle droit avec son bras, le petit russe lui posa les mains sur les joues. Il attira Dole. Il posa ses lèvres sur un côté du visage de Thomas. Puis l'autre.

La Russie. La Grande Russie.

- Heeuh... Au revoir... Monsieur...
- Gros dodo maintenant... ET SINON !

Le président fit un signe avec son pouce. Il imitait une décapitaion.
Puis, il écalta de rire.

- Moi rigoler !

Dole eut un rictus très gêné.

- Ah ah. Ah...
- FINI RIGOLADE !

Dole ne se fit pas prier pour se casser. Il s'approcha de l'ascenseur, flanqué de 2 gros molosses portant de grosses armures. Ils se mirent au garde-à-vous dès que le politicien s'approchait d'eux. Il entra dans l'ascenseur, et colla son cul sur une des barres.

Le temps de monter à l'étage des chambres, une musique passait à la radio.

Ooooh, you touch my tralala.
La, la la, la la la, la la, la, la
Hmmm... My ding ding dong
la la la la la la la,
lala...


Dole plongea sa tête entre ses doigts. C'était CETTE chanson. Celle mythique qui avait été l'hymne du Soudan lors d'un coup d'Etat en 2087. L'Etat n'avait pas survécu plus de 16 jours, mais la chanson était mythique. Les soudanais ne comprenaient pas les paroles.

Ooooh, you touch my tralala.
La, la la, la la la, la la, la, la
Hmmm... My ding ding dong
la la la la la la la,
lala...


La double-porte s'ouvrit. Dole ne s'était pas fait prier pour partir. Il fonça vers ce qui semblait être sa chambre. Il lança un regard furtif vers celle juste en face de lui. Il regarda une asari. Peut-être une danseuse ou une employée un peu importante. Peu importe. Il était crevé à mort. Il n'allait même pas se doucher. Sa main toucha la porte, et son omni-tool la fit coulisser. Dès qu'il avait fait un pas à l'intérieur, il retira son nœud papillon. Il soupira, avant de s'écraser, le dos sur le lit. Il voulait dormir. Dormir maintenant et se lever tôt demain pour aller bosser.

Mais, dans la vie, on choisit pas toujours.


Dernière édition par Thomas Dole le Jeu 01 Jan 2015, 22:48, édité 3 fois
Gabriel Wade

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Faction : Mercenaire
Rang : Capitaine du " Guardian "
Gabriel Wade
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeLun 22 Déc 2014, 15:25
Un peu avant les événements actuels, sur le Guardian.

Gabriel était allongé sur son lit, contemplant son plafond. C'était à ce moment là qu'il s'était demandé « C'était quand la dernière fois que j'avais contemplé ce plafond ? ». Il y a dix, quinze ou vingt minutes ? Il s'alluma une de ses divines cigarettes Lucky Strike et alluma la télé de sa chambre regarder ce qu'il se passait un peu. Pas grand chose en ce moment, sur Terre les gens se remettaient du nouvel an et dans la galaxie tout était bien trop calme en ce moment. Le Mercenaire se leva de son lit, cigarette à la bouche et se déplaça dans son vaisseau. Jarx était dans l'armurerie en train de s'occuper des armes et des munitions et Rheïa était dans la cabine en train de s'occuper de la navigation et au passage de la messagerie. Gabriel se dirigeait vers la soute pour aller frapper un peu dans le sac de frappe lorsque la voix de Rheïa se fit entendre dans le vaisseau :

- Gabe, un certain J.Li souhaite te parler, je te le passe dans la salle des communications.


J.Li ? Encore un asiatique véreux qui cherchait à se procurer les services de Wade. Gabriel avait de plus en plus de demandes en ce moment, peut-être que sa renommée se faisait enfin et que les clients les plus riches venaient à lui comme des abeilles attirées par les fleurs du printemps. Gabriel ne s'était pas précipité à aller en salle des communications, il aimait particulièrement faire attendre ses clients et il n'était pas du genre à se prendre la tête pour ça. Lorsqu'il arriva et qu'il activa le holocommunicateur, il fut surpris de voir que l'image de la personne était complètement brouillée et que la voix était déformée et sacrément robotique, sûrement par l’intermédiaire d'un logiciel ou autre.

- Bonjour Monsieur Wade. J'ai crut comprendre que vous vous occupez de n'importes quels services pour n'importe quel prix ?
- Si vous voulez parlez de Rheïa, je fais pas encore dans la prostitution mon cher Monsieur. Je pourrais savoir pourquoi je ne peux pas voir ni votre visage et ni votre véritable voix ?


Si il y avait bien quelque chose qui l'agaçait au plus haut point, c'était ce genre de personne qui voulait rester cacher. Il vient prendre un contrat avec un Mercenaire et il n'ose même pas donner sa véritable identité. L'homme flouté reprit son discours :

- Je vous donnerais mon identité en temps voulut, votre paye se fera en armes et en grosses quantités de crédits. Je souhaite vous faire part de ceci en main propre dans un hangar caché dans les Terres-Mortes Polonaises. Votre cible sera Thomas Dole, je vous envois son portrait sur votre omnitech. Je le veux vivant. Il est en ce moment même à Moskva-city en Russie pour un gala dans un hôtel luxueux. Je vous envois les coordonnées de cet hôtel et le numéro de sa chambre, l'endroit est bien gardé. Lorsque vous aurez l'homme, vous me recontacterez via cette même fréquence. Assurez vous avant de sécuriser la ligne.


Gabriel acquiesça et raccrocha. Il allait se préparer lorsque Rheïa l'intercepta dans le couloir du vaisseau.

- Gabe, ce contrat je le sens pas... Je me suis renseigné sur ce Dole. C'est le Directeur de Cabinet du Premier Ministre. C'est un type important tu vois ? Si on fait une gaffe pendant l'opération on aura de graves ennuis...


Le brun continua son chemin, mit une petite claque sur la fesse gauche de Rheïa et il lui dit tout en continuant d'avancer :

- Si il est quelqu'un d'important, il nous proposera alors un salaire meilleur que notre actuel employeur ! Ah !


Il savait très bien que Rheïa était furieuse de cet attouchement mais elle devrait être habituée depuis le temps qu'il avait pris cette habitude avec elle. Il entendit le pas rapide et colérique de Rheïa qui se dirigeait vers sa cabine pour aller piloter le vaisseau. Gabriel alla prévenir Jarx qu'ils partaient en mission directement et de se préparer à piloter la navette. Gabriel mit son armure, prit son M-76 Revenant et prit aussi quelques grenades, on savait jamais de quoi était capable un politicien, il cachait peut-être deux gardes du corps dans son lit, deux autres dans l'armoire, un dans les toilettes et ainsi de suite.


Actuellement à Moskva-City

Gabriel était maintenant dans la navette qui était piloté par son fidèle Krogan Jarx. Il avait déjà prévus son coup : Il allait directement sauter et défoncer la fenêtre pour ensuite faire monter directement le fameux Thomas Dole dans la navette et partir le plus rapidement possible, de plus ils n'auraient pas forcément besoin de retourner au vaisseau, le lieu de rencontre se trouvait en Pologne, mais Gabriel avaient d'autres idées en tête... Allez savoir ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Ils se rapprochaient de plus en plus de l’hôtel. Lorsqu'ils furent à portée de la fenêtre, Gabriel se jeta de tout son poids contre la fenêtre. Il atterrit en faisant une roulade en avant dans les débris et tout en déclarant :

- Cowabunga motherfu...


Alors qu'il disait ça, un homme sortit de la salle de bain de sa chambre, c'était un homme assez vieux qui correspondait à peu près à la description mais Gabe ne se souvenait plus trop de la tête de sa cible donc il attendit un peu en essayant de se rappeler de quelque chose. L'homme s'exclama :

- Je ne vous attendais pas de si tôt, excusez moi, je sors de la dou...


Mais le Mercenaire ne le laissa ni finir de s'essuyer ni finir sa phrase et lui mit un coup de crosse au plus vite ce qui eu pour effet voulut de l'assommer. Gabe prit l'homme sur son épaule et remonta dans la navette en sautant lorsque la voix de Rheïa fusa dans le casque de Gabe :

- Qu'est ce que vous foutez ? C'est pas la bonne chambre ! Votre cible est en dessous faîtes vite !

- T'inquiète poulette c'était pour le plaisir de la blague !


Quelle blague ? Bref continuons. Gabriel balança le corps de l'homme dans sa chambre. Jarx fit descendre la navette à la bonne chambre et le Mercenaire refit la même opération. Il sauta de façon plus majestueuse et il put enfin sortir sa phrase :

- Cowabunga Motherfucker !


Il brisa la vitre en même temps que son cri de guerre, mais cette fois il ne fit pas de roulade et retomba directement sur ses deux pieds, glissant légèrement sur la moquette sur le sol. Son fusil d'assaut dégainé et pointé vers le fameux Thomas Dole. L'homme venait à peine de retirer son nœud papillon que Gabe lui sortit :

- Bah alors Dole ? Tu te déshabilles déjà alors que la fête ne fait que commencer ?


Il était difficile pour Dole de le voir mais Gabe avait un sacré sourire carnassier sous son casque et le ton de sa voix était étrangement ironique. Il regarda derrière lui vite fait et s'aperçut que Jarx n'était plus là, il reçut de la part du Krogan dans son casque :

- Putain je sais pas ce qu'ils ont ici mais ils savent vraiment pas conduire ! Je fais le tour des immeubles et je reviens, pas possible de rester stationné plus d'une minutes sans se faire rentrer de... Oh toi je vais te...


Fin de transmission, le Krogan allait revenir, aucun doute. La navette était plus résistante que n'importe quel véhicule civile des gens de cet endroit de la Terre. Gabe regarda le Politicien dans les yeux et il lui dit :

- Bon tu vas rester ici bien sagement, une fois que mon ami sera revenus on pourra parler affaire tous les deux.


Le Krogan ne sera de retour que d'ici un bon quart d'heure, le tout était d'attendre bien tranquillement.





Dernière édition par Gabriel Wade le Jeu 01 Jan 2015, 18:52, édité 2 fois
Thomas Dole
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeSam 27 Déc 2014, 14:48

- Cowabunga Motgerfucker !


Dole se leva du lit, les yeux écarquillés, la main posée sur son cœur fragile, la face livide. Un putain de mec venait de traverser sa fenêtre en hurlant, et maintenant, il pointait son fusil vers lui.

- Bah alors Dole ? Tu te déshabilles déjà alors que la fête ne fait que commencer ?


Mais qu'est-ce que c'était que ça putain de bordel de merde ? L'adrénaline était en train de foncer à travers les veines du politicien, qui était comme paralysé devant l'homme, qui se mettait à discuter avec quelqu'un à la radio. La fenêtre de la tour grande ouverte, le vent fonçait dans la pièce, faisant voler les rideaux.

- Bon tu vas rester ici bien sagement, une fois que mon ami sera revenus on pourra parler affaire tous les deux.


Dole observa l'homme, qui portait une gigantesque armure noire martiale.

- Qui... Qui vous êtes, putain ?

La scène était tellement sur-réelle qu'une petite partie de Dole voulait croire à un canular. Il avait la chair de poule, les mains tremblantes et la voix serrée.

- Putain de pays de merde ! Qu'est-ce que vous êtes en train de foutre ici ?!

La peur soudaine et son mal atroce dans sa poitrine, qu'il tenait fermement, semblait l'obliger à parler malgré la vue dissuasive d'un fusil d'assaut.

Pendant ce temps, quelques étages en dessous, des membres de la sécurité étaient en train de regarder un classique du XXIe siècle : « Les Anges de la Télé-réalité ».

- Oui, écoute, je vais leur ramener, on va pas faire d'histoires... La prochaine fois elles se débrouilleront.
- Bah c'est n'importe quoi.


Les gardes s'étaient aménagés une petite salle de repos. 3 d'entre eux étaient assis sur un canapé, un autre était sur une chaise et 2 derniers discutaient dans un coin de la pièce, un café à la main. Ils observaient cette télévision, qui diffusait une émission qui était à elle-même une déconstruction post-moderniste de la société de consommation d'après-guerre. Une parodie fort complexe avec des personnages hauts en couleur.

- Apparemment, c'était Aurélie et Capucine, qui avaient pas de shampoing. Han ! Allô. Non mais allô quoi, t'es une fille et t'as pas de shampoing ? Allô ? Allô ! Je sais pas, vous me recevez ? T'es une fille t'as pas de shampoing ? C'est comme si je te dis : T'es une fille t'as pas de cheveux.

Andreï, le plus jeune des gardes, tourna un peu de la tête. Il se battait pour comprendre le sens de cette phrase.

- Moi pas comprendre. Pourquoi elle imiter appareil téléphonique ?
- Toi trop con pour comprendre. Ça être grosse parodie. Elle faire canular.

L'un des gardes se mêla à la discussion.

- Nabilla Benattia a été ministre déléguée au budget de 2036 à 2038. Ne crois pas qu'elle est sérieuse quand elle fait ça.
- Ah ! Mais oui ! Elle a été guillotinée, non ?
- Oui, elle a tenté de tuer son amant, Nicolas Sarkozy, avec une pince à épiler et deux boîtes de cassoulet.

Ils firent tous des signes de têtes, quand l'alarme retentit.

- APPEL POGROM 7 ! ICI POSTE CONTRÔLE STALINE ! ATTAQUE BÂTIMENT FACE OUEST ! DAVAÏ ! DAVAΠ! OPERATION C'EST LE GO ! REPETE ! OPERATION C'EST LE GO !

Tous les gardes sortirent des masques de skis qu'ils enfilèrent.

- C'est le go !
- Opération : C'est le go !
- DAVAÏ !

Ils ne portèrent pas d'armes. Ils n'en avaient pas besoins. Entraînés à tous les arts martiaux slaves, ils se contentèrent de foncer à destination en sautant sur les barres des escaliers, en hurlant et en imitant des sirènes de police.

Dole était toujours face à Gabriel Wade, tremblotant un peu, tentant de négocier avec lui.

- Écoutez, monsieur... Errr... Je suis sûr que vous n’avez pas envie de faire ce que vous êtes en train de faire... Comment vous vous appelez ? C'est quoi votre nom ?

Il afficha un sourire à peine convainquant, tandis qu'il sortait de la poche de son manteau quelques cachets de médocs qu'il s'enfila aussitôt.

- Oh sa race la pute...

Dit-il alors qu'il délirait un peu, transpirant. Dans le couloir, on pouvait entendre les bruits lourds des bottes s'écrasant au sol.

- DAVAÏ ! DAVAÏ !
Gabriel Wade

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Gabriel Wade
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMer 31 Déc 2014, 00:24
L'effet voulut était arrivé et les politiciens avaient toujours la même réaction : Une putain de grosse frayeur comme on les aime. Ce genre de type se croit toujours intouchable et le jour ou un taré rentre dans leur chambre d'hôtel en passant par la fenêtre, ils sont toujours tellement surpris qu'ils en tremblent de tous leurs membres, Gabe était quand même étonné qu'il n'ai pas mouillé son pantalon. Gabriel s'alluma une de ses divines cigarettes qu'il fit passer par le trou habituel de son casque et commença à fumer en observant l'homme en face de lui en pleine réaction à la limite de l'hystérie. Il était normal que l'homme se pose des questions mais le Mercenaire était presque tenté de lui dire que c'était les risques de son métier. En politique il était simple de se faire des amis mais il était encore plus facile de se faire de nombreux ennemis, surtout avec une place importante dans sa hiérarchie. Gabriel continuait de l'écouter quand celui-ci lui demanda son nom. Son nom ? Gabriel eu une idée :

- Moi ? J'suis le grand professionnel de la défenestration, ça se voit pas ? Le genre de type qui rentre chez toi en défonçant une fenêtre pour te faire un simple coucou. Tu peux pas comprendre la new wave, le vieux.


Un ramassis de connerie. C'était tellement son genre. De toute façon, il n'allait pas lui donner son CV non plus ? C'était pas le but de l'action ! Mais quelque chose était en train de monter jusqu'à la chambre, il semblerait que le grabuge du colosse en armure ébène avait eu le mérite de faire réagir la sécurité de l'hôtel, et Gabe qui pensait que les policiers russes n'étaient bons qu'à arrêté les types bourrés sur la voie publique. Le Mercenaire prit le premier vêtement en tissue qu'il trouva dans l'armoire du Politicien et lui enfila sur la tête de force pour que celui-ci ne puisse rien voir. Maintenant que Monsieur Dole avait un magnifique caleçon « Made In Russia » qui lui recouvrait le visage, il avait de quoi chopper n'importe quelle Turienne en boîte de nuit Asari. Ça lui donnait, étrangement, une superbe idée de la suite des événements. Gabriel tenait le Politicien contre lui quand la porte de l'hôtel explosa avec fracas., faisant entrer plusieurs membres de la sécurité Russe dans la chambre. Aucuns des membres des forces de l'Ordre n'avaient d'armes. Gabriel haussa un sourcil, invisible à cause du casque et il les interpella :


- Salut les gars mais désolé, la soirée est VIP et si vous faîtes encore un pas je fais exploser « tête de cul » ici présent mais bien voilé.


Gabriel tira au jugé en direction des russes pour leur prouver que son arme était bien chargé et la cartouche alla se planter droit dans le genoux d'un des hommes de la sécurité, encore un qui allait devoir repenser à ses rêves d'aventurier le soir au près de sa cheminée, seulement ses larmes pour lui tenir compagnie.

- Cyka !
- Hola tout doux l'ami ! Juste pour mettre les choses claires entre nous. J'veux un hélico et trois million de dollars en cash dans les vingt minutes qui suivent. Si j'obtiens ça en temps et en heure on pourra oublier ce qui vient de se passer et Oleg pourra s'estimer heureux que j'ai pas viser son entre-jambe.


Les Slaves ne réagirent pas à la demande du Mercenaire, curieusement il devait leur manquer la référence. De toute façon, tout le monde savait que les russes n'étaient pas de grands fan sur cinéma. Et ceux d'aujourd'hui sont pires encore. Mais alors que Gabe gardait son fusil sur le menton voilé du Politicen, la navette de Jarx vint se garer en pleins milieux de la chambre avec fracas, manquant de renverser Gabriel et Dole. Manque de chance pour les russes qui se prirent de plein fouet le véhicule, ils s'en sortiraient sûrement avec de simple courbature, ils étaient entraînés à ce genre de catastrophes. La porte de la navette s'ouvrit tant bien que mal et Gabe poussa le Politcien dedans et entra dans la seconde qui suivait. Les portes se refermèrent et Gabriel fit s’asseoir son prisonnier en face de lui, lui retirant son magnifique couvre-chef. Ils sentirent la navette décoler en marche arrière avec difficulté et repartir dans le trafic au plus vite. Il interpella Jarx aux commandes :


- Fais quelques tours plus loin, on va pas au lieu de rendez-vous tout de suite, je vais parler avec monsieur Dole avant.


Il revint vers Dole :


- Tu dois avoir des tonnes de questions qui se bousculent dans ta tête non ? Moi aussi. Comme : Comment j'ai put faire disparaître ma clope en rentrant dans la navette ? J'te jure, elle était là y'à encore une seconde ! Tu peux m'expliquer toi ça ? On dit toujours que les politiciens ont toujours des réponses à tout non ?


Gabe attendit une réaction de Dole et enchaîna :


- J. Li. Ça te dit quelque chose non ? Rassure moi, c'est bien un asiat hein ? Avec un nom pareil...
Thomas Dole
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMer 31 Déc 2014, 12:13

Dole, apeuré, n'avait même pas eu le temps de réagir aux propos du mercenaire, qui était visiblement dérangé, qu'il se dirigeait vers l'armoire pour en sortir un slip rouge où étaient dessinés une étoile dorée et le portrait de Karl Marx, sûrement à la gloire d'un des rares moments de l'Histoire où la Russie était considérée comme importante.

Il fut coiffé de ce slip, retenu, et entendait les propos de ce sale taré alors que des Russes encore plus tarés entraient dans la pièce en hurlant. Il voulait crier, ou se débattre, mais bizarrement, une petite partie de sa cervelle encore un tant soit peu intelligente lui fit comprendre qu'il valait mieux ne pas bouger un muscle.

Il entendit un énorme crash de véhicule dans la baie vitrée, puis il fut bousculé et jeté dans la navette. Il entendait les portes se fermer, il sentait son corps être violemment bougé, alors qu'on entendait les hurlements de russes tarés qui fonçaient le long des parois de l'hôtel. Finalement, ils étaient partis, tant bien que mal, et on lui retira son slip rouge.

- Tu dois avoir des tonnes de questions qui se bousculent dans ta tête non ? Moi aussi.


Dole voulu prendre la parole. Il ouvrit la bouche, mais fut soudain coupé.

- Comme : Comment j'ai put faire disparaître ma clope en rentrant dans la navette ? J'te jure, elle était là y'à encore une seconde ! Tu peux m'expliquer toi ça ? On dit toujours que les politiciens ont toujours des réponses à tout non ?


Finalement, ce n'était pas trop une bonne idée. Un peu paniqué, il se tourna pour observer qui pilotait cette navette en pleine Russie.
C'était un krogan. Un énorme krogan qui était compressé devant le volant, ses coudes tout près des genoux alors que ses mains écrasaient le petit volant. Tout autour de lui, il y avait des navettes de tarés qui faisaient des queues de poissons, ou qui coupaient juste devant en klaxonnant.

- J. Li. Ça te dit quelque chose non ? Rassure moi, c'est bien un asiat hein ? Avec un nom pareil...


Dole écarquilla les yeux à la question.

- J.Li ?! Mais j'ai jamais entendu parler d'un J.Li de toute ma putain de vie ! C'est lui qui vous paye pour me prendre ?! Non parce que si c'est le cas, je sais pas qui est ce type, mais vous venez de faire une sacrée connerie !
Sérieux, J.Li... Il ressemblait à quoi, le type ? Et il voulait quoi de moi ? Il travaille pour quelqu'un ou bien il veut vraiment ma peau ?


Comment est-ce qu'il pouvait s'échapper de cette navette ? On entendait un peu loin des sirènes de police, ou bien pour les arrêter eux, ou bien pour arrêter un quelconque chauffard, tellement il y en avait.

- Vous avez foutu un slip sur le conseiller et le représentant du chef du gouvernement de l'Alliance Interstellaire, tout en brisant la vitre d'un hôtel du 4e homme le plus riche de la Terre. Et pour quoi ?! Non mais sérieux, qu'est-ce que vous allez foutre avec moi ? L'asiat, il me veut quoi ? Et il vous a promis combien de crédits ? Et là, votre krogan, est-ce qu'il sait conduire en Russie ?

C'était surtout ça, dans l'immédiat, qui inquiétait Dole. Même si ses pilules semblait commencer à faire effet, son cœur s'excitait, il salivait un peu, et, paniqué, il ne pouvait s'empêcher de parler.

- Alors dites-moi tout, monsieur le pro de la défenestration ! Vous comptez faire quoi avec moi ?
Gabriel Wade

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Gabriel Wade
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMer 31 Déc 2014, 18:58
Le Politicen décevait beaucoup Gabriel. De un, il ne lui avait pas répondu à propos de la cigarette disparut et si il y avait bien quelque chose qui avait tendance à l’énervé c'était de perdre une clope dans la nature. Le tabac était bien assez cher comme ça depuis les taxes de juillet dernier et ça n'avait fait qu'augmenter depuis le début du XXI ème siècle. Et de deux, il ne savait pas qui était J. Li. Ce qui voulait donc dire qu'il ne savait pas si il était réellement asiatique ou non. L'homme avait aussi préciser qu'il était un des hommes les plus influents de la galaxie et patati et patata, le genre de truc que Gabe détestait par dessus tout. Le Mercenaire dégaina son M-3 Predator dont il plaça le canon sous le menton de Dole lorsque celui-ci termina sa phrase et il lui répondit :



- Et il se passe quoi si je te tire dessus ? Tu vas ressusciter parce que ton grade est plus élevé que tout le reste de la galaxie ? Gabe se mit à rire. Oh c'est une blague ! Sors donc ce sable de ton vagin ! Oh Jarx ? Cap sur le Guardian, on rentre dans le vaisseau et on se dirige au lieu de rendez-vous.


Il regarda Dole et retira son casque. Un sourire carnassier sur son visage. Il posa son casque sur le fauteuil à côté de lui puis rangea son arme de poing. Il croisa les bras en s'appuyant sur le dossier de son fauteuil et il répondit tout de même à Dole :



- Le fameux monsieur J. Li m'a promit une petite montagne de crédit et un stock d'arme et de munitions bien remplis. Mais je suis un Mercenaire après tout, qu'est ce que j'en ai à foutre de votre grade tant que je m'en sors riche ? Vous avez vue des caméras ou quoi que ce soit dans votre chambre ? Non. Aucune. Juste cinq russes qui vous ont vue partir dans une navette Turienne conduit par un Krogan et dont le ravisseur était un type dans une armure noire. J'aurais très bien put être un Butarien.


Il continua de le regarder avec ce même sourire au visage mais prit un air plus sérieux dans son ton de voix :

- Mais je suis quelqu'un de raisonnable. Combien vaut votre vie après tout ? Vous me payeriez combien pour trahir mon employeur ?


Il n'y avait aucuns doute : Gabe ne mentait pas. Mais depuis le début de l'entretient avec J. Li, il savait qu'il ne pouvait pas faire confiance à quelqu'un qui masquait son visage et déformait sa voix. Un employeur qui vous ment dés le départ est un employeur qui risque de vous arnaquer. Mais Gabriel était peut-être quelqu'un de décalé, il restait néanmoins quelqu'un d'intelligent. Il allait écouter attentivement la réponse de Dole mais le Krogan le coupa avant même que celui-ci n'ouvre la bouche :

- On arrive dans moins de cinq minutes.


Gabe acquiesça et en direction du Krogan et il annonça au Politicien.

- Je vais régler quelques affaires avec J. Li, vous attendrez sagement avec Jarx ici même. Il a peut-être l'air grognon mais il ne mord pas si souvent après tout...


Il continua de rire, reprit son équipement de la navette et sortit dans son vaisseau. Il contacta Rheïa par son omnitech et lui dit tout en marchant :

- Commence à mettre le cap sur la Pologne, active notre système de camouflage au passage, peut-être que les buveurs de vodka sont devenus moins con au fil du temps... Je vais recontacter J. Li.

- Pas la peine Gabe. Juste après ton départ il m'a directement donné l'adresse. Je mets le cap, nous y seront sur place dans moins d'une heure.


Il tourna les talons et repartit donc vers Dole. Impatient d'entendre la proposition qu'il allait bien pouvoir lui faire.

Thomas Dole
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMer 31 Déc 2014, 21:56

Dole était devenu tout calme depuis que le canon du pistolet lui avait touché le menton. Les pilules qu'il avait gobées quand il était encore dans sa chambre (Avant de recevoir un slip du parti communiste sur la tête), étaient en train de faire effet, calmant un peu son vieux cœur de merde. Dès que le mercenaire avait quitté la navette, il ferma lentement les yeux, ignorant le krogan sur le siège conducteur.

J.Li... Il tentait de se remémorer, de fouiller au fond de sa cervelle. Il n'avait jamais connu de J.Li de sa vie ! Pas plus de J que de K ou de P.Li. Li ? Sérieux, il s'en rappellerait s'il avait vu un chinetoque affublé de ce patronyme.

À moins que J.Li ne soit le diminutif de quelque chose... Jour de L'Ivresse ? Joute Lirique ? Non, lyrique c'est avec un y. Peut-être que c'était un code, ou un pseudo. Mais qui serait assez con pour utiliser ce genre de pseudo de dégénéré ?

Toujours est-il, de manière rationnelle, il se retrouvait en pleine Russie, dans une navette avec un humain dérangé et un gigantesque Krogan. Si la police Russe pouvait venir, il ne pouvait pas compter sur eux dans l'immédiat. D'ailleurs, quand bien même ils les retrouveraient, sa survie n'était pas assurée... On parle des policiers russes après tout.

La porte de la navette se rouvrit, et l'homme semblait vouloir une proposition. C'était un mercenaire après tout. Son ton hautain ne semblait pas avoir été apprécié.

- Ok... Écoutez... Je ne connais pas de J.Li, jamais entendu parler de ma vie... Si vous ne l'avait pas rencontré en chair et en os, il va falloir vous poser des questions. Notamment si sa récompense est vraie. Il vous a promis des crédits et des armes, c'est ça ?

Il n'aurait sûrement pas plus de renseignements que ça.

- Monsieur... Heuu... Enfin, ce que je veux dire, c'est... J'ai pas énormément d'argent sur moi, ou sur mon compte. Les yeux dans les yeux, je n'ai pas de comptes secrets sur Irune.

Il ne sourcilla même pas, contrairement à d'autres hommes politiques qui avaient réellement des comptes sur Irune. C'est-à-dire 90% d'entre eux.

- Mais... Je peux trouver de l'argent. J'ai des relations dans des entreprises, des lobbies qui pourraient me graisser la patte...

Le mercenaire ne semblait pas trop emballé.

- Ou bien je pourrais détourner de l'argent. Du parti, ou de l'Alliance...

Il y allait avec des pincettes. Mais sa proposition ne semblait vraiment pas géniale. Ce que Dole proposait, c'était non seulement risqué, mais ça prendrait du temps. Hors, le mercenaire n'allait pas être assez débile pour laisser Dole partir en attendant de recevoir un hypothétique chèque.

- Vous... Vous voulez des armes ? Je suis sûr que je peux contacter le ministère de l'Intérieur. Je pourrais vous obtenir des... Des adresses d'entrepôts ou de lieux suspectés pour appartenir au grand banditisme, et vous pourriez voler leurs stocks.

Une autre proposition, moyennement alléchante, puisque cela voudrait dire se mesurer à des caïds.
Dole tremblait un peu, réalisant à présent à quel point il ne valait pas vraiment son pesant de crédits.
Mais c'est alors qu'une idée totalement débile lui traversa le crâne.

- Ou alors... Ou alors ! J'ai peut-être une idée : Et si on extorquait le proprio de l'hôtel dont vous venez de me tirer ?

Il leva le doigt vers l'homme, en le bougeant nerveusement.

- Ouais, ouais, écoutez-moi : Demain matin, je suis censé rencontrer monsieur Boroïsvkovsky, le président de la Fédération Russe. Je sais pertinemment que le propriétaire de l'hôtel est un mafieux, et qu'il bosse avec quelques criminels pour s'assurer des financements et le contrôle dans les zones où il travaille !
Voilà mon idée : Le milliardaire qui dirige l'hôtel et le président russe ne peuvent se permettre de dire publiquement que je me suis fait capturer en plein dans leur gigantesque hôtel luxueux. Ça aidera pas à leur popularité, et l'Alliance risque justement d'aller fouiller son nez, me chercher chez les mafieux que Boroïsvkovsky cherche à protéger.
Enfin, je veux dire, nous pourrions... VOUS pourriez forcer Boro et son pote riche à milliards de payer pour ma rançon. Mais, je vais vous le dire direct... C'est pas leur genre à vouloir vous laisser partir vivant après. Alors, ce qu'il nous faudrait, idéalement, c'est prendre contact, et devenir alliés avec les potes mafieux de ces mecs-là.
Je sais pas qui est J.Li, du tout. Mais j'ai déjà entendu des rapports sur un vorcha roumain qui se faisait surnommer « Le Saint », et qui est justement ami avec le propriétaire de l'hôtel. Un véritable caïd complètement taré qui vit dans un gigantesque château médiéval, en Transylvanie. Peut-être que si on arrive à le convaincre, on peut obtenir sa protection, pour se débarrasser de J.Li, puis forcer les 2 compères russes à payer une rançon sans chercher à en référer à l'Alliance.


C'était sans hésiter la proposition la plus débile que Dole avait fait de toute sa vie. Se ramener dans un coin perdu de la Roumanie, dire à un vorcha qu'on avait besoin de son aide, pour que le 4e terrien le plus fortuné paye une rançon et qu'on puisse éliminer un mafieux asiatique complètement inconnu.

- L'idée, c'est que vous arriviez à vous faire bien voir du Saint, probablement en faisant un job pour lui... Après quoi, vous m’amèneriez devant le J.Li, et... Vous pourriez le trahir.
Gabriel Wade

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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeJeu 01 Jan 2015, 21:47
Gabriel écoutait le politicien avec une attention particulière et le voir chercher des idées, se trouver des excuses et débattre était vraiment jouissif. Il n'y avait que les politicos pour réfléchir à ce point mais la dernière idée n'était pas mauvaise : Gabriel pourrait donc gagner une belle somme de crédit et voler au passage la cargaison d'armes et de munitions de J. Li. Voilà le genre de plan qu'il aimait. Ils devaient donc aller dans un château en Transylvanie, rencontrer un Vorcha qui se faisait surnommer « Le Saint » qui était un ami d'un Russe au nom imprononçable et incompréhensible. Il allait sûrement devoir travailler avec lui mais c'était pas très dérangeant, Gabe avait déjà les poings qui lui démangeaient et un peu de baston lui ferait sûrement du bien. L'idée de Dole était complètement folle mais elle lui plaisait énormément ! Il contacta Rheïa immédiatement via son omnitech :


- Changement de plan ma belle, tu fais patienter J. Li autant que tu peux et tu mets le cap sur la Roumanie.

- J'ai entendus votre conversation. J'ai déjà localisé la demeure du Saint. Nous y sommes dans dix minutes.

Gabriel était excité comme un gosse le soir avant Noël. Il allait au pays des vampires voir un Vorcha mafieux qui allait sûrement l'aider à combattre un autre mafieux asiatique. Une grande aventure attendait le Mercenaire et le Politicien. Gabriel attrapa la main de Dole pour la serrer comme dans une accolade et il dit à celui-ci :

- Ravi de faire affaire avec vous Dole, maintenant vous avez le droit de m’appeler «  Monsieur Wade » et pas Wayne hein.



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Il lâcha la main de Dole et fit signe à Jarx de préparer une fois de plus la navette, il manquerait plus qu'ils tombent en panne d'essence entourés de vampires et d'autres créatures mystiques de la belle Transylvanie. Une fois qu'ils étaient prêts et qu'ils étaient bien au dessus du château, Gabe fit signe à Dole de monter dans la navette avec eux, ils n'allaient quand même pas le laisser dans le vaisseau. Gabe pensait que Dole pourrait être une offrande pour le Dieu de la Nuit ou quelque chose dans le genre, pourquoi pas. Ils descendirent donc et furent contacter par les hommes de mains du Saint. Gabe leur répondit par message qu'ils venaient faire une proposition que la Saint ne pourraient leur refuser. Ils posèrent donc la navette dans la cour, deux hommes en costume noires les attendaient, fusils dans les mains. Gabriel sortit de la navette, cigarette dans un des six filtres de son casque comme d'habitude, ses armes rangées. Il vérifia que Dole le suivait bien et il s'avança vers eux. Les hommes ne parlaient pas, ils se contentaient de leur faire signe de les suivre dans le château en laissant leurs armes dans la navette. Gabe mit à contre cœur son fusil et son arme de poing dans la navette, le tout gardé par Jarx qui allait garder la navette en leur absence. Dole et Gabriel suivirent les deux hommes. L'entrée du château était vraiment classe et très gothique. En parlant de gothisme, plusieurs femmes humaines et plus Asari parcouraient les couloirs du châteaux, entrant chacune dans des salles différentes dans des tenues très légères en cuir noir, du maquillage blanc et noir sur le visage, de longs ongles noirs et souvent un fouet ou une cravache à la ceinture... Gabriel se serait bien invité aux petites soirées privées qui s'organisaient dans le château quand il entendit un puissant :

- DU SAAAAAANG ! PLUUUUUS DE SAAAAAAANG ! ORGIIIIIIIIIIE DANS LE SAAAAAAAANG ! ORGIIIIIIIIIIIE DANS LE SAAAAAAAAAAAAAAAANG !


Quelque chose disait à Gabriel que le Saint ne l'était peut-être pas tellement, quelle douce Ironie.


Dernière édition par Gabriel Wade le Dim 04 Jan 2015, 15:51, édité 1 fois
Thomas Dole
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeVen 02 Jan 2015, 00:08

Mais pourquoi je l'appellerais Wayne ?

Cela semblait être la seule question que Dole se posait après la franche accolade. Néanmoins, il semblerait que l'équipage de monsieur Wade était extrêmement compétent, puisqu'ils avaient été capables de localiser le château médiéval du vorcha en un temps record, et d'y être en moins d'un quart d'heures.
Le plan de Dole, qui permettrait de se sauver la mise, pouvait techniquement fonctionner. Encore faudrait-il être capable de convaincre « Le Saint » d'accorder sa bénédiction et sa protection pour une rançon avec Boroïsvovsky et son ami milliardaire. Mais une telle chose était loin d'être assurée. Dole ne le connaissait que de nom, et avec l'avertissement de ne surtout pas s'approcher de ce taré. Un vorcha c'est un vorcha. Un vorcha qui vit sur Terre, qui est « copain » avec un président et un multi-milliardaire et qui en plus vit dans un château médiéval ultra-lugubre, c'est déjà un autre genre de vorcha.

Visiblement, Wade était décidé à faire en sorte que Dole le suive. Pourquoi donc ? Peut-être par peur que ce soit un piège. Cela ne pouvait pas être par peur de fuite, parce que seul Dieu savait que ferait Dole perdu au beau milieu des montagnes roumaines... Qu'importe. Il fallait jouer son rôle de manière bien obéissante. C'était mieux que de finir chez J.Li.

Il suivit de près le mercenaire dans le château. Le mec avait l'air d'être un badass, et, aussi débile que cela puisse paraître, le politicien se sentait plus en sécurité près de lui que... Au milieu de ce château glauque.

C'est vrai que le décor était franchement bizarre. Et les personnes qui vagabondaient autour n'étaient pas rassurantes... Un logis à marginaux, bien loin de la réception d'hôtel luxueux dans laquelle Thomas foutait les pieds il y avait moins d'une heure. On aurait presque pu croire à un mauvais rêve, quand une voix démoniaque se fit entendre.

- DU SAAAAAANG ! PLUUUUUS DE SAAAAAAANG ! ORGIIIIIIIIIIE DANS LE SAAAAAAAANG ! ORGIIIIIIIIIIIE DANS LE SAAAAAAAAAAAAAAAANG !

Une double-porte gigantesque en bois s'ouvrit, des chocs métalliques entendus. Un vorcha dénudé s'approcha, dégoulinant de sang sur tous les centimètres carrés de sa peau, déambulant dans le couloir, son phallus au garde-à-vous et une expression démoniaque sur son visage.

- AHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHH !!!

Il postillonnait en éclatant de rire. Derrière lui était marquée une traînée de sang et de déjections, de la merde qui produisait une puanteur monstre qui envahissait maintenant tout le couloir. Un pauvre varren boitait juste derrière, chaloupant le bassin, comme si quelque chose lui avait exercé une pression douloureuse sur l'arrière-train, avec plusieurs lacérations sur le ventre. Il couinait avant de s'étaler comme une sous-merde sur le parquet.

Le vorcha s'approcha lentement mais sûrement des deux humains. Ses deux gardes du corps pointèrent leurs fusils dans leurs dos, de façon à s'assurer qu'ils ne puissent pas partir en courant. Le Saint se montra vite à moins de 50 centimètres d'eux, le même sourire vicieux dessiné d'une oreille à l'autre. L'odeur nauséabonde de la merde montait à leurs narines. Ou tout du moins, des narines de Dole, puisque Wade avait la chance de porter un casque.

- MAAAAAAIS QUE VOILAAAA ?! AHAHAHA ! DE NOUVEAUX ESCLAVES TOUT FRAIS ! COMME SI CE VAISSEAU DE PLAISANCE ASARI N'ETAIT PAS SUFFISANT !

Il se tourna vers l'un de ses hommes. Un turien.

- POURQUOI SONT-ILS ENTRES ?

Le turien répondit avec un accent... Italien ?

- Mi excusis, boss ! Ils diyaient qu'ils ayaient oune offre ké tou ne pouvé pas refusay !

Raze apparu enragé, pendant quelques secondes.

- JE REFUSE LES OFFRES QUE JE VEUX ! RAAAAAAAAAAAAAAAAGH !

Il se jeta sur le turien italien, qui hurla à mort comme un pauvre cochon qu'on venait d'égorger. Il lui planta ses griffes dans son entre-jambe et ses dents sur sa mandibule gauche. Alors qu'il castrait sec le turien, obligeant Dole à se boucher les oreilles, le Saint termina de lui découper la moitié du visage. Il se releva, faisant face à Wade et Dole. Il attrapa la mandibule découpée, et se la passa sur les yeux, son membre entre ses jambes subissant quelques impulsions vicieuses. Il se retrouvait maintenant avec des teintes bleus de sang turien.

- AAAAAAAH ! OUI OUI OUI ! MAINTENANT, VOUS DEUX !

Le turien commençait à ramper.

- Mamma mia...

Le vorcha le pointa du doigt.

- Emmenez-le dans la SALLE DU SACRIFICE ! QU'ON ME PREPARE UN BAIN AVEC SES ENTRAILLES ET QU'ON SE SODOMISE AVEC DES GODES TOUT EN MANGEANT LES EXCREMENTS DE VARREN ET EN RECITANT DES RITES A SATAN !

Un de ses gardes s'approcha avec un datapad.

- Monsieur le Saint... Désolé de vous importuner, mais la salle du sacrifice est en rénovation. L'architecte ne reviendra pas avant mardi.
- GGGGRRRR ! ALORS AMENEZ-LE A L'INFIRMERIE !

2 esclaves, portant des masques à fermeture Éclair et des colliers en cuir attrapèrent les bras du turien, et le firent quitter le couloir.

- Pardonnez-moi pour cet incident, messieurs. Je me présente : Saint Vincent de Räzell. Dealer de drogues ! Revendeur de sable rouge ! Caïd violent et invincible ! Les hommes qui entrent dans ce château sont rares à en ressortir, alors, dites-moi : Pourquoi ne devrai-je pas vous mettre à genoux et vous faire connaître les joies et les plaisirs de ce que vous appelez « amour » ?

Dole tourna lentement la tête pour observer Wade, cherchant désespéramment de l'aide. Ce mec était jeté, mais le Vorcha avait été capable d'avoir des propos à peu près cohérents pendant quelques secondes. Le politicien attendit, mais Gabriel ne semblait pas vouloir commencer la discussion.

Dole tourna lentement la tête, à nouveau vers le vorcha, avant de se dégager le gorge.

- Monsieur Räzell, nous...
- MAUVAISE REPONSE !

Il sortit un couteau tout en hurlant, ce qui fit reculer Dole, qui heurta son dos au fusil pointé juste derrière lui.

- AHAHAHAHAHA ! JE DECONNAIS, BANDE D'ENCULES !
MAINTENANT, DITES-MOI CE QUE VOUS VENEZ FOUTRE ICI, OU ALORS JE VOUS ARRACHE LES YEUX ET JE PRENDS MON PLAISIR AVEC VOS GLOBES AUCULAIRES !

Dole leva légèrement les mains en l'air.

- Monsieur le Saint, je me présente... Je suis monsieur Dole...

Il espérait que son nom dise quelque chose, mais ce ne semblait pas être le cas.

- Et je vous présente monsieur Wade. Nous sommes ici pour vous demander votre aide.

Il y eut un silence. Un silence long et dérangeant. Dole devenait blanc, son estomac ayant des retours alors qu'un peu de vomi montait le long de son œsophage.

- BWAHAHAHAHAHA !
« MON » AIDE ?! A MOI ?! LE SAINT ?!
C'EST LA PIRE EXCUSE QU'ON M'EST JAMAIS DONNE ! POUR LE COUP, VOUS ALLEZ BOIRE AVEC MOI !


Il se retourna et leva les mains en ciel en hurlant. Les 2 miliciens derrière les humains donnèrent des coups avec leurs armes, forçant ainsi Wade et Dole à suivre Räzell, en faisant attention, du moins pour Thomas, à ne pas marcher dans sa traînée de merde.

Ils entrèrent dans une salle adjacente. Il y avait un feu gigantesque, couvert par une baie vitrée qui s'étendait sur tout un mur de la salle. Il y avait, également derrière cette vitre, 2 grands crucifix où des squelettes rôtissaient. Il y avait également une sorte de baignoire en acier, couverte de sang, le genre qu'il y avait dans les abattoirs où on mettait les cochons au-dessus pour les égorger. Le vorcha y mit les pieds et s'y enfonça, comme s'il s'agissait d'un bon bain chaud. On installa Wade et Thomas juste devant, et on les força à se mettre à genoux.

- ON MET DE LA MUSIQUE ?! J'ADORE LA MUSIQUE !

Il bougea dans sa baignoire comme un enfant mal élevé. Un de ses esclaves s'approcha d'une belle chaîne hi-fi et appuya sur le bouton pour y diffuser un peu de musique. C'était de la musique classique, relaxante, d'un autre temps.

If I was your boyfriend, I’d never let you go
I can take you places you ain’t never been before
Baby take a chance or you’ll never ever know
I got money in my hands that I’d really like to blow
Swag swag swag


Le vorcha faisait des mouvements de tête violents, les vibrations entrant dans son corps. Il plongea sa main dans le sang, et on voyait son épaule faire des mouvements.

- Monsieur Räzell, heu... Est-ce que vous êtes en train de vous masturber ?
- OUAIS ! Ouais ouais ouais ! Tu veux me filer un coup de main, ma couille ?
- Non merci...
- Ah, tu rates quelque chose ! AMENEZ-LEUR A BOIRE !

Alors qu'ils étaient toujours à genoux, quelqu'un leur plaça une flûte en verre dans leurs mains, et quelqu'un leur rempli à ras bord de champagne.

- L'AUTRE BUSE, ELLE RETIRE SON CASQUE ?
- Monsieur Räzell, sauf votre respect, nous sommes venus ici pour parler...
- ET AUJOURD'HUI, C'EST LE JOUR DE L'EXPIATION ! UNE FÊTE SACREE DE MON PEUPLE !

Dole fronça un peu les sourcils.

- Je... Je ne savais pas que les vorchas avaient des jours de fêtes...
- C'EST PARCE QUE LE CODEX EN PARLE PAS ! BANDE DE SALES RACISTES ! VOUS LES HUMAINS VOUS ÊTES TOUS RACISTES ! DOMMAGE QUE JE SOIS COINCE SUR TERRE PLUTÔT QUE SUR UNE VRAIE PLANETE, COMME KHAR'SHAN !
AU FAIT, COMMENT VA BALAK ?

La question consterna un peu Thomas Dole.

- Balak ? L'ancien chef de l'Hégémonie ? Il est mort... Depuis un bout de temps déjà. Mais il y a une nouvelle Hégémonie, très isolée, dirigée par un homme qui s'appelle Argon-
- BAH, TOUS DES TAPETTES !
- Monsieur Räzell, j'ai une question : Est-ce que vous suivez les informations ?
- NOPE. LA DERNIERE FOIS QUE J'AI SU CE QU'IL SE PASSAIT DANS LA GALAXIE, C'ETAIT QUAND J'AI POIGNARDE A MORT L'ANCIEN PROPRIO !

Dole éleva un peu la voix, comme pour tenter de calmer Räzell.

- Je suis Thomas Dole. Je suis le directeur de cabinet du premier ministre de-
- TROP DE MOTS EN UNE SEULE PHRASE !
- Je passe à la télé !
- J'AI PAS LA TELE ! LA TELE C'EST PLEIN D'EMISSIONS POUBELLE ULTRA-VIOLENTES ! PAS ETONNANT QUE LA SOCIETE MARCHE PLUS ET QUE LES ENFANTS FONT DES BÊTISES AVEC VOTRE TELE !

Une idée monta à l'esprit de Dole pour tenter de se faire respecter par Räzell.

- J'ai le pouvoir de doigter l'humaine la plus importante de la galaxie !

Räzell écarquilla les yeux, et tourna son regard vers les 2 hommes.

- VOUS L'AVEZ FAIT ?!
- Pas encore...

Dole esquissa un léger sourire hautain. Le Saint éclata de rire.

- BWAHAHAH ! C'EST GENIAL ! AMENEZ-LEUR PLUS DE VIN !

On servit à nouveau les verres, pendant que le Saint se branlait toujours dans le sang. Au bout d'un moment, il sembla grimacer, convulser, puis pousser une râle d'extase.

- AAAH ! CELA FAIT DU BIEN !

Il se souleva de la baignoire, puis la contourna pour prendre lui-même une bouteille qu'il termina cul-sec, avant de jeter au loin.

- QU'ON M'AMENE DES ESCLAVES !
- Oui, Saint !

Un krogan nu, et portant d'énormes chaînes, traversa la pièce et passa par une grande porte. Le Saint, lui, s'approcha des 2 hommes et posa son genou devant eux.

- Normalement, je... GRRR ! JE DEVRAI VOUS AVOIR DEJA MUTILE ! Mais... MAIS MAIS MAIS ! Je me sens sympathique. Alors... Dites-moi tout ! QUELLE OFFRE VOULEZ-VOUS ME FAIRE ?

Dole se sentit pousser un courage qui n'était pas habituel de lui. Mais il savait que c'était le seul moyen de s'en sortir...

- Est-ce que vous connaissez monsieur Boroïsvovsky ?
- JE CROIS, OUI ! RIEN A BATTRE DE LUI !
- Et le milliardaire Mikhaïl Stansfield ?
- OUAIS ! Ouais, ouais ! On travaille ensemble en fait ! Je l'aide à buter des marginaux et des saloperies qui occupent ses chantiers, et les CRIMINELS, les VILS CRIMINELS qui le font chier, et en échange, il me verse un peu d'argent pour mon BUSINESS ! ET ! Et, sa milice privée me fait pas chier.

Dole fit plusieurs mouvements stressés de tête, comme s'il acquiessait.

- C'est bien... C'est bien, car je suis un ami de Mikhaïl.
- ET VOTRE POTE AVEC LE CASQUE ?
- C'est... Compliqué... Disons qu'il m'a... Kidnappé.

Le vorcha se leva, les yeux grands ouverts.

- Kidnappé ?
- Oui.
- Et vous traînez avec lui, tranquille ? Vous êtes tarés ?

C'était bizarre de se faire traiter de taré par un mec complètement jeté.

- Monsieur Räzell, voilà, je vous résume toute l'affaire : Il y a un homme qui s'appelle J.Li...
- J.LI ?! MAIS J'AI DEJA ENTENDU PARLER DE CET ENCULE ! AVEC SON PSEUDO D'ASIAT DE MERDE !
- C'est un asiatique ?
- NON ! Je crois que c'est des INITIALES DE PEDALE ! DE CHIEUR ! DE MAL-BAISE ! DE FILS A SA MAMAN ! Il a un frère, en plus, un FRERE ! QUI EST UN ABRUTI DE MINUS !

Il semblait remonté contre J.Li. C'était déjà cela.

- Voilà... Mon... Ami, à côté de moi, m'a capturé pour le compte de J.Li.
- Je vois. ET VOUS VOULEZ QUE JE LE BUTE ?
- Heu... Non, surtout pas ! Non, non... Mais, écoutez le plan que nous avions : Wade va me rendre à J.Li... Mais pour de faux, parce qu'on va tenter de le tuer, lui et ses hommes. Mais on pourra pas le faire de nous-mêmes, et sans conséquence. Ensuite, Wade va me retourner à Mikhaïl, en échange de crédits. Mais voilà, on a peur que Mikhaïl tente de nous doubler... Alors, on a besoin que vous serviez de garant, en rassurant le milliardaire.

Räzell réfléchit. C'était drôle de voir un vorcha réfléchir. Dole essayait de se demander s'il réfléchissait vraiment, en fait.

- Ok, mais... Vous oubliez un tout petit petit petit détail...
- Oui ?
- QU'EST-CE QUE JE GAGNE, MOI ?! AVEC VOTRE PLAN DE MERDE, LE MILLIARDAIRE VA ME DESTER PLUS QU'AUTRE CHOSE ! ALORS QUE JE POURRAIS VOUS GARDER ICI PENDANT DES DECENNIES SANS QUE PERSONNE NE SACHE CE QU'IL EST ADVENU DE VOUS !
Oh, a moins que vous vouliez parler de votre SALOPARD DANS LA NAVETTE ! Mais moi je m'en fous ! JE SUIS UN OUF ! JE VAIS LE BUTER !


Dole agita les mains.

- Nous savons ! Nous savons, monsieur Räzell... Ce que nous demandons est... Exigeant. Mais voilà, nous sommes prêts à vous offrir tout ce que vous voulez !
- TOUT CE QUE JE VEUX ?!
- Même en tant que gangster, il doit bien avoir quelque chose de... Complexe. Quelque chose qui demande de la discrétion, et qui, ainsi, ne peut être fourni par vos hommes ou par Mikhaïl.
- NE SUIS-JE PAS DISCRET ?

Pas de réponses. Räzell hurla à la mort tout en se tapant le torse, giclant son mélange parfum chiasse-sang dans toute la pièce.

- VOUS AVEZ RAISON ! JE SUIS PAS DISCRET !
Et... Et j'ai un problème... Un... Problème gravissime...


Il semblait pleurer. C'était... Déconcertant. Les bras branlant, il s'approcha en sanglotant d'un cadre, qu'il attrapa et observa longuement.

- Oooh... H... H, H... Qu'ai-je fait ? Qu'ai-je fait, bon sang ?

Il montra le cadre aux deux humains. C'était un volus en train de sautiller.

- Regardez ! C'est H ! Arnold Habdaik, dit le « H » ! Oh, je sais que je n'arrête pas de dire que ce n'est que mon employé, mon associé, mon partenaire, mais... C'est un vrai ami ! A la vie, à la mort !
H, c'est mon copain... C'est aussi mon chimiste : Il fait tout le sable rouge de mon humble compagnie. Et moi, je suis le revendeur. Mais voilà, un gang rival l'a capturé !

- J.Li ?
- NOOOON ! PAS J.LI ! Des salopards de mafieux russes ! La « Bratva » ! Ces mecs là étaient traqués par Mikhaïl pendant des années, j'ai pas trop compris l'histoire. GGRRRRARHG ! Les parents du richou ont été tués par des mafieux, je crois...
Mais c'est en train de changer. La Bratva contrôle des clubs, des boîtes de nuits, et même le gros port de Sébastopol ! Et... Et pour me couler, ils ont décidé de capturer Habdaik...
Ils le retiennent quelque part dans le Bidonville de Moscou. Mikhaïl refuse de m'aider. Il a fait exécuter les anciens chefs mafieux et les a remplacés. Je crois qu'il veut me remplacer, moi aussi ! Et m'attaquer ! Chez moi !
Mais si vous retrouviez H, alors, il sera obligé de m'écouter ! Je pourrais déchaîner ma VENGEANCE ENVERS EUX ! MOUHAHAHAHA !
Et... Je vous aiderais pour détruire J.Li.


Il fit des mouvements de sourcils. Dole attendait une réponse de Wade, quand le gros Krogan revint, et avec, au bout de ses chaînes, 5 asaris nues et mal en point qui étaient presque étranglées.

- Mais avant cela... Est-ce que vous resteriez là un petit moment ?
Gabriel Wade

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Faction : Mercenaire
Rang : Capitaine du " Guardian "
Gabriel Wade
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeDim 04 Jan 2015, 22:39
C'était à ce moment là qu'on pouvait se rendre compte qu'il y avait deux types de psychotiques. Le psychotique comme Gabe complètement Borderline et qui n'était un danger que lors de ses nombreuses crises impulsives. Et il y avait le psychotique Vorcha comme le Saint. Il fallait bien avoué que le Saint battait largement Gabriel dans son excentricité, dans son décalage universelle et...
Il vit dans un Motherfucking château !
Bref, le genre de type à ne pas fréquenter si vous ne voulez pas finir comme ce pauvre Turien à l'accent étrangement typique Italien qui avait finit avec une mandibule en moins et une castration plutôt sévère. Gabriel ressentit une horrible sensation au niveau de son entrejambe quand il vit la scène, il n'y avait rien de pire que de se faire castrer de cette façon car ce Vorcha n'avait pas l'air très propre. Dole avait réussit à tenir toute une conversation avec le Saint et avait même réussit à négocier avec le Vorcha sans que les deux humains ne se fassent retirer leurs bijoux de familles. A la fin de leur discutions, le Saint leur proposa de rester un peu, leur montrant quelques Asaris et un Krogan nu comme un ver. Ne voyant pas de réponse des deux hommes, Dole ne sachant peut-être pas ce qu'il devait faire, le Saint hurla sa bénédiction :

- CHOISISSEZ ! Que nous puissions commencer l'ORGIIIIIIIIE DANS LE SAAAAAAANG ! Niah ah ah ah ah !

Gabe regarda Dole, haussa les épaules et lui décla :

- On va quand même pas refuser ça, après tout... Il ajouta plus bas. Ça pourrait le vexer.


Le Mercenaire s'avança vers les Asari nues, les toisant de son regard camouflé par son casque. Il en trouva une qui avait l'air dominatrice, les quatre autres étaient clairement soumises... Il regarda celle plus tyrannique, se baissa au niveau de ses appareils auditifs et lui chuchota :

- Tu vois celui qui m'accompagne... Tu vas lui donner l'heure la plus démentielle de sa petite vie...


Il se releva en retirant la chaîne de Mademoiselle « j'aime utiliser mon fouet », prit deux autres Asari au hasard cette fois et fit un petit signe à Dole qui signifiait plus ou moins « Aller, on s'revoit tout à l'heure ma poule. » laissant ainsi Dole en compagnie du Saint, du Krogan, de la sadomasochiste et des deux dernières Asari.



Lorsqu'il eu terminé son affaire, il se rallongea dans le lit pour reprendre son souffle. Une heure et demi s'était écoulé depuis qu'il était rentré dans cette pièce. Il s'alluma une cigarette.
Rien de mieux qu'une clope après ça, oh ouais.
Il entendit sa porte s'ouvrir, c'était sûrement Dole qui devait venir le chercher. Il était toujours nu dans son lit, sa cigarette au bec quand il lui dit :

- Déjà finit ? J'pensais que tu prendrais ton temps ou une connerie du genre. Alors c'était comment ?
Thomas Dole
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMar 06 Jan 2015, 21:53

Wade retira la chaîne à l'asari puis se cassa en attrapant deux d'entre elles. Räzell, Dole, et le Krogan étaient face à elle. Ils se regardèrent chacun les yeux dans les yeux, les uns après les autres.

- Il est sérieux ?
- Oh putain...
- CHIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAASE !!!

L'asari, sitôt libérée, se déchaîna en hurlant, comme si la rage et la haine venait de sortir de son corps. Une aura bleue l'entoura, alors que la porte de Wade se fermait juste derrière lui. L'asari projeta le vortcha à l'autre bout de la pièce, la faisant voler jusque dans sa baignoire remplie de sang, qui tourna sur elle-même. Raze se retrouvait maintenant bloqué sous une baignoire retournée.

- OH PUTAIN !
- BUTEZ-LA !

L'asari se jeta sur Dole et commença à l'étrangler, quand le Krogan la souleva. Il l'attrapa par le crâne, la leva bien au-dessus du politicien, puis lui éclata la cervelle avec sa poigne. Tout son liquide et sa masse de muscles se répandit ainsi en dessous, recouvrant le smoking de Thomas. Après quoi, le Krogan, tenant toujours dans sa poigne ensanglantée ce qui devait rester d'elle, l'amena sur une table et la posa, écartant les jambes du cadavre.

- JE SUIS KRUSKY LE CLOWN LES ENFANTS !

Hurla alors le Krogan qui commençait à retourner sa combinaison. Dole observa la baignoire retournée sur le sol.

- Heuh... Monsieur Krusky ?
- DES NOISETTES PUTAIN !

Sur ces mots, Krusky le clown s'approcha du morceau de céramique, et la retourna, faisant couler des litres de sang aux pieds des deux hommes. Räzell était couché, crachant l'infâme liquide rouge sur le sol, noyé à l'intérieur.

- Saint Räzell ! Allez-vous bien ?!

- ORGIIIIIIIIIIIIIIIIIIE !

Le vortcha semblait plus excité que jamais. Et Dole en avait marre. Oui, il était fatigué. Fatigué d'avoir été capturé en pleine Russie par un dingo, puis jeté en Roumanie au milieu de nulle part, et de se retrouver le costume couvert de cervelle d'une asari innocente.

- PUTAIN VOUS ALLEZ PAS BIEN ! BANDE D'ENFOIRES ! COMMENT POUVEZ-VOUS VIVRE AINSI ?

Räzell sourit à Dole. Il lui posa la main sur l'épaule et le releva. Il lui tapota alors qu'il le faisait passer dans une autre pièce. Une gigantesque salle, avec un billard, une télévision, un long canapé et quelques tableaux. La pièce était remplie de gardes qui vaquaient étrangement à leurs occupations, parlant, se distrayant, observant par la fenêtre les hautes montagnes.

- Allons, allons... Je sais que rien de ce que je pourrais dire ne saura vous convaincre.
Alors, je vais vous le chanter.


Un synthétiseur commença à danser. Le vortcha glissa sur le sang, se penchant à Dole en lui pointant le doigt vers lui.

- Quand tout le monde dors tranquille... Dans les colonies-dortoir... C'est l'heure où les vortchas, descendent dans la ville !

Il s'approcha d'une jeune humaine qui avait les yeux recouverts d'un long bandeau où étaient imprégnées 2 grosses taches rouges.

- Qui est-ce qui viole les filles ? Les soirs dans les parkins ? Qui est-ce qui met feu aux hôtels 5 étoiles ? C'est toujours les vortchas !
Alors... C'est la panique dans la galaxie !
Quand on arrive en ville !


Un piano et des violins retentirent. Le vortcha courra dans la pièce, et glissa sur ses genoux, tandis que d'autres danseurs, vortchas eux-aussi, foncèrent hors d'une autre pièce, en costume, pour danser avec lui.

- Quand on arrive sur la colonie !
Tout le monde change de voie !
On a pas l'air viril, mais on fait peur à voir !
Des gars qui crachent quand ils parlent !
Ça fait rire les quariens !
Mais quand ils voient du sang, sur le bout de nos dents...
Ça fait, comme une tempête d'ion dans le plasma !
QUAND ON ARRIVE SUR LA COLONIIIIIE !


Ils faisaient des mouvements étranges. Krusky le clown arriva, et cracha du feu tout en jonglant avec des cocktails molotovs.

- NOOOOOOOOUS, TOUT CE QU'ON VEUT C'EST ÊTRE HEUREUX !
ÊTRE HEUREUX AVANT D'ÊTRE VIEUX !
ON CREVERA TOUS AVANT D'AVOIR TRENTE ANS !
NOOOOOOOOOOOUS, TOUT CE QU'ON VEUT C'EST ÊTRE HEUREUX !
ÊTRE HEUREUX AVANT D'ÊTRE VIEUX !
ON TUE TOUT CE QU'ON PEUT EN ATTENDANT !

Quand on arrive sur la colonie, on arrive de nulle part !
On vit sans domicile, on dort dans des cargos !
Sur Oméga on est tranquille, on passe incognito.
Sur Terre, on change de peau, et on frappe au hasard !
ALORS, PREPAREZ VOUS POUR LA BAGARRE !
QUAND ON ARRIVE SUR LA COLONIE !

Quand la station Oméga, est plongée dans le noir,
Les gens qui s'y promènent, ressortent sur des brancards !
On agit sans mobile ! Ça vous paraît bizarre !
C'est p'têt qu'on est débiles, c'est p'têt par désespoir.
Du moins, c'est ce que disent les nouvelles d'extraneeet !
QUAND ON ARRIVE SUR LA COLONIE !

NOOOOOOOOUS, TOUT CE QU'ON VEUT C'EST ÊTRE HEUREUX !
ÊTRE HEUREUX AVANT D'ÊTRE VIEUX !
ON CREVERA TOUS AVANT D'AVOIR TRENTE ANS !
NOOOOOOOOOOOUS, TOUT CE QU'ON VEUT C'EST ÊTRE HEUREUX !
ÊTRE HEUREUX AVANT D'ÊTRE VIEUX !
ON TUE TOUT CE QU'ON PEUT EN ATTENDANT !



Krusky le clown s'approcha devant tout le monde, éclipsant les danseurs et la chorégraphie reprise en cœur par les gardes humains et turiens. Avec sa voix rauque et soul, Dole avait presque envie de jouir.

- Quand viendra l'an 2210 !
On aura 25 ans !
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard !
Qu'est-ce qu'on va faire ce soir ?
On va peut-être tout violer !
Si vous allez danser, ne rentrez pas trop tard !
De peur, qu'on éclate votre fenêtre !
Préparez-vous à être rapté
C'est la panique sur le spatio-port !
Quand on arrive sur la coloniiiiiiiie, yeah !
AH !


Dole se leva de son fauteuil, et leur donna une gigantesque ovation. Il versa une larme de joie.

- Bravo ! Bravo ! Vous avez pensé à monter sur scène ?
- On avait une date prévue sur Illium, mais, AAAARH ! ON FAIT GREVE À CAUSE DU REGIME DES INTERMITTENTS !
- Et bien en tout cas, c'est génial. Vous auriez d'autres vêtements ?

On lui apporta. Thomas se déshabilla, et offrit son smoking. Maintenant, le voilà habillé d'un sweatshirt à capuche, d'un jogging et de baskets.

Il ouvrit la porte de Wade, où il le découvrit entouré de 2 asaris, dont une qui semblait bien étranglée.

- Aaaaah, c'était géniale ! Une expérience incomparable ! Faudra le refaire !
Enfin bref. Je suppose qu'il faut qu'on trouve Habdaik. Le problème, c'est qu'il pourrait être n'importe où dans Moscou. T'as une idée d'où qu'on pourrait commencer ?

Krelek Aelos
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitimeMar 03 Fév 2015, 10:22
J'envoie le RP aux Archives suite à l'absence de réponse.
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MessageSujet: Re: [18+] La bonne, la brute et le truand   [18+] La bonne, la brute et le truand Icon_minitime
 

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