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 opération marteau : RP entre Anton et Kruul

Anton Ardak

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Anton Ardak
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MessageSujet: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:18
Nom de l'opération : «Marteau»
Lieu : Terre
Niveau d'accréditation : Vermeille
Date : 2187
Provenance : Journal personnel du général Anton Ardak


Histoire de l'escouade grizzlis sous les ordres du capitaine [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et de son second  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].      

L'attente


Cela faisait quatre jours, quatre jours d'attente insupportable, de manque de sommeil, de pensées sordides. Nous attendions sans pouvoir décider, tel des moutons prêts à rejoindre l'abattoir. Les moissonneurs ravageaient nos foyers, massacraient nos familles, nos amis et nous, nous devions attendre, encore et toujours attendre en espérant qu'il resterait quelques chose si nous venions à gagner.
Notre quotidien se résumait à un lourd silence, les soldats normalement avide en blagues grivoises, difficile à tenir en période de repos étaient devenus de véritable zombies, chacun se perdant dans ses pensées sombres. La peur de l'ennemi n'en était pas la cause, bien qu'elle n’aide pas, mais l'ampleur de la tâche qui nous incombait paralysait la plupart d'entre nous.


Jour 1


Les hauts gradés Humains, Turiens, Asaris étaient venus nous faire un discours, ils leur avaient parlé de leur sacrifice pour tous les peuples, mais plus encore pour la survie des organiques et que nous devions tout donner car il n'y aurait aucun retour en arrière. C'était la lutte finale.
Nous étions alors exalté par notre mission, l'on comptait sur nous, nous les Butariens nous n'étions plus mis de côté, bien qu'il y avait peu de mélange entre les différentes races, il n'y avait eu à déplorer aucuns actes d'agression ni de racisme. Nous étions unis dans un même but, notre survie.


Jour 2


Le deuxième jour, nous commencions à être impatients. Pourquoi attendaient-ils autant, nous étions prêts, nous voulions en découdre. Mais les officiers supérieurs ne firent aucunes apparitions, quelques échauffourées éclatèrent au cours de la journée principalement entre des soldats qui avaient trop bu.


Jour 3


Aujourd'hui, rien. Aucunes informations, nous sommes abandonnés à nous même, les bagarres sont de plus en plus fréquentes, l'alcool vient d'être interdit à bord, les chambres fouillées, certains soldats ont finis en cabine d'isolement pour avoir agressé ceux qui récupérés l'alcool. Sinon le calme plat.


Jour 4


Ça y est, demain aura lieu la création des formations, les groupes seront formés nous serons répartis et peut être lancés au combat. Nous attendions ça avec tant d'impatience que certains ont criés de joie, j'en eu moi-même un petit rire nerveux, tant la pression avait été forte, nous enveloppant dans un linceul de brume, nous coupant de la réalité, amplifiant nos angoisses, nos peurs.
Ce soir là nous nous mîmes à parler entre nous chacun espérant s'ôter ses doutes et craintes. Aucun d'entre nous n'arrivât à dormir.


Jour 5

Ca y est, le moment tant attendu allait enfin arriver, nous voulions déverser toutes notre haine, nos peurs sur les moissonneurs. L'attente pour notre affectation me paru durer une éternité, puis enfin, un amiral humain et un général Turien nous convoquèrent par groupe de cinquante. Petit à petit la salle se vida et je ne pus qu'observer mes compagnons Butariens être affectés les uns après les autres. Lorsqu'il ne resta plus aucun Butariens hormis moi même je fus enfin appelé.
J'entendis alors mon nom et mon matricule au travers des hauts parleurs de la salle. Je me levai pour apercevoir mon groupe déjà prêt, un groupe hétéroclite constitué d'une part égale d'Asaris, de Turiens et d'humains et d'un seul et unique Krogan. Aucuns Butariens avec moi, pas un seul. A mon arrivée l'amiral humain s'avança jusqu'à moi


« Anton Ardak, matricule 967AR ? » me lança-t-il le regard féroce


« C'est cela amiral » répondis-je avec empressement


Il me dévisagea un moment avant de grogner


« Un Butarien à ce poste ce doit être une foutue erreur, mais bon on n’a pas le temps de rectifier ça alors tâche de pas faire tuer ton équipe » Il n'attendit pas de réponse et repartit à son listing


Que voulait-il dire par à ce poste là ? Anton se tourna vers sa nouvelle escouade dans l'espoir d'une réponse ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:20
Extrait du journal personnel du chef de guerre Kruul sur l'Opération Marteau:

Jour 1:


J'ai débarqué de cette maudite navette où j'étais serré comme je sais pas quoi et me voilà dans un croiseur humain. Enfin humain... Je vois des Turiens, des Asaris et des gars des autres races se balader à bords mais bon mais pas de Krogans! On dirait qu'on ma refilé l'affectation la plus craignos histoire de bien me mettre en rogne! Les autres m'évitent et j'aime ça. Bon, où est le coin bouffe sur ce tas de ferraille?




Jour 2:


Je commence à devenir dingue à attendre sur ce vaisseau. Un gringalet d'humain imprudent à cru bon de venir me demander de me calmer en me menaçant de m'enfermer dans ma chambre. Il a volé sur plus de cinq mètres avant de faire un strike dans un groupe de soldats turien. Après ça, une femme est venue et à gueulée comme une malade en disant que mon comportement était inacceptable et blablabla.... En tous cas, j'ai bien ri. 


Jour 3:


Toujours rien et je suis vénère. J'ai participé à une baston entre Turiens et Humains après avoir bouffer. La même femme est venue me gueuler dessus alors que je venais de mettre chaos un Turien bien trop imprudent d'un seul coup de tête. On a voulu m'enfermer dans ma chambre mais on dirait qu'ils ont changé d'avis une fois que j'ai montré les dents. J'ai pas envie de défoncer ma porte moi!


Jour 4:


Enfin des nouvelles! Demain, on forme les équipes! Il était temps car je commençais sérieusement à avoir des envies de meurtre à rester ainsi à rien faire et entouré de vermines. J'ai été calme aujourd'hui et il y a pas eu de grosses bastons.


Jour 5:


Voilà, on s'est tous rassemblé dans le grand hangar et un Humain ainsi qu'un Turien ont convoqués les gars par groupe de cinquante. J'ai été pris vers la fin alors que les deux gus' tiraient une tronche jusqu'à tomber par terre lorsqu'ils me nommèrent caporal. Ensuite de quoi, ils ont refilé le commandement à un Butarien assez maigrichon mais qui avait l'air doué donc j'ai pas protesté. De toutes les races qui existent, les Butariens sont ceux que je déteste le moins.


Jour 6: 


Une saloperie d'alarme nous a réveillée très tôt ce matin même si y a pas vraiment de notion de temps dans l'espace enfin bref. Tout le monde était rassemblé dans le hangar et j'ai embarqué dans une navette de l'Alliance où l'odeur de sueur a pas tardé à se faire sentir tandis que les bleus-bites tremblaient comme des feuilles. Bientôt, le pilote fit décoller la navette qui fût malmenée par les explosions et tirs de la bataille qui faisait rage dehors . J'ai ris quand de la pisse coula au-travers de l'armure bleu d'un Humain qui criait à chaque secousses. Enfin, on sentit la navette ralentir et je dégaina mon fusil à pompe en faisant face à la porte.
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:20
.... L'une des asaris s'avança vers moi et dans un salut militaire parfait m'expliqua le topo

"vous êtes nommé capitaine de la section 51, nous sommes le groupe d'attaque qui se place sur la gauche du gros des forces, nous devrons couvrir les flancs et nettoyer les bâtiments sur le chemin."
Puis après elle sembla se rendre compte qu'elle ne c'était pas présenté

"Lieutenant-caporal Ernora Bell, du septième régiment d'infanterie de l'armée de défense asari, je suis chargée des communication avec le QG."


J'en fut autant étonné que ravi de mon poste dans le groupe et je salua Ernora dans un sourire

"Enchanté Lieutenant-caporal Ernora, je vous appellerez Bell si vous le permettez, plus simple et rapide en combat. maintenant faite moi un topo complet"


et le reste de la journée se passa en topo et présentation de chaque membre de la section 51. Il se composait de 23 humains dont le plus haut gradé était le troisième plus haut gradé, le caporal Ivan Golgov. Un humain très compétent et extrêmement zélé, son principale défaut, son manque d'imagination. il y avait aussi 9 turiens, le plus haut gradé, le lieutenant Titus Lanius, il balança d'entré sa haine des butariens à la face d'Anton taxant de honte ma nomination, heureusement, l'habitude d'obéissance des turiens le remis rapidement en place.
Puis le dernier groupe, celui des asaris, 12 membres dont la plus gradé était Ernora Bell, sa radio.
Il restait alors le krogan, le seul. Particulièrement massif, Bell me le présenta comme un chef de guerre krogan.
lorsque vint le temps de former la pyramide de commandement, je fis à nouveau sensation en nommant le krogan comme mon second. Lanius m'insulta, me taxant d'idiotie. Le problème se régla de lui même lorsque le caporal Golgov remit le lieutenant à sa place.

Je nomma donc Kruul en second, le caporal golgov comme troisième gradé et lanius comme quatrième. Je scinda la section en trois groupes chacun comprenant 3 turiens, 4 asaris et deux comprenant 7 humains le troisième 9. Chaque groupe eut son nom, l'escouade alpha, beta et delta. Je nomma Kruul à la tâte de l'escouade alpha comprenant 16 membres, le caporal golgav à la tête de l'escouade beta et le lieutenant lanius à la tête de l'escouade delta. Une fois les affectation terminée et le topo fait nous nous quittâmes paré à l'assaut prévu au lendemain.

Jour 6 

Lorsque l'alarme résonna, j'étais déjà paré, le barda en ordre, l'on m'avait confié la section 51 et j'étais prêt à les mener en enfer. les ordres fusèrent de toute part, les soldats se pressaient dans tous les sens, je dus hurler comme un fou pour me faire entendre dans ce bordel monstre. Mais malgré tout, toute la section fut prêtes à temps et se présenta en ordre aux navettes. celles-ci décollèrent sans attendre, on aurait cru à une armée prise au dépourvu, mais ce n'était qu'une envie d'en finir qui nous prenait aux tripes nous rendant décidés. Lorsque les navettes arrivèrent dans l'atmosphère terrestre des tirs commencèrent à secouer les navettes transformant le voyage en monstrueux manèges, nous étions trimballés dans nos sièges comme des poupées désarticulées.

j'avais appris lors du topo que nous allions être largués à trois kilomètres de la zone de rassemblement pour éviter que les moissonneurs devine de suite notre lieu de rassemblement et n'attaque en masse, nous paralysant dans un conflit se position détruisant toute espoir d'un victoire rapide ou même surement d'un victoire tout simplement.

Les navettes se dirigèrent donc vers la zl ou nous serions lâchés en compagnie de les sections 3 et 21. soudain la navette descendit de manière brusque nous collant aux sièges d'une manière si brusque que certains ne purent s'en empêcher et se vidèrent. Cependant obnubilés par la pensée que nous avions peut être été abattu, je ne fis pas plus attention à ces menus problèmes. la pensée de mourir sans même avoir combattu m'emplissait de rage. Soudain la navette redressa et le pilote nous gueula que nous étions posés.

FIN DES EXTRAITS DU JOURNAL : passage au mode récit vécu dans le "présent"

Dès que l'information de notre arrivée se précisa, je me détacha avec dextérité et me plaça à l'ouverture de la porte de la navette pour gueuler mes ordres

"escouade beta, formé un couvert sur le côté gauche, escouade alpha direction l'immeuble d'en face nettoyé le moi, nous passerons par un tunnel dans ses sous sol, je veux pas de mauvaise surprise, escouade delta sécurisez le côté droit" Les différents représentants de escouades se dirigèrent alors vers la sortie pour avertir leur supérieur des ordres, à chaque sortie d'un soldat, je lui faisais un salut de la tête

Puis je descendis à mon tour une fois que tous avaient quitté la navette, la navette décolla alors immédiatement pour regagner les hauteurs.

"Bell demandez les ordres au commandement, je ne veux pas de surprises." Puis je me tourna vers les sections 3 et 21 qui couvraient nos arrières et l'avant du poste tactique provisoire.

Je trouva rapidement les deux autres capitaines de section en pleine discussion, une asari et un humain. A mon arrivée ils me jetèrent un regard interrogateur, ils coupèrent leur discussion et l'humain me questionna

"Oui soldat ?" Je souris en imaginant leur tête après ma révélation, mais pas le temps je me repris, je décida d'être direct

"Capitaine Anton Ardak de la section 51, nous devons passer par les sous sols, qu'elles sont vos ordres en ce qui concerne la za ?"

Ils furent aussi surpris que je l'imaginait mais ils se reprirent vite et avec un respect auquel je ne m'attendais pas me rendirent mon salut. ce fut cette fois l'asari qui prit la parole.

"Capitaine Dress" dit-elle en présentant l'humain "et je suis la commandant Artea, nous avons pour ordre de marcher droit sur la za en passant par les artères secondaires de la ville. nous éviterons ainsi le gros des forces moissonneurs. Par contre, les sous sol sont infestés de zombies vous aurez un rude chemin."

Je ne me m'étonna pas de cet état de fait, les remercia et leur souhaita bonne chance. Je rejoignis alors l'escouade beta, qui était regroupé dans les restes fumant d'une ancienne bâtisse.

"Caporal Golgov regroupait vos hommes et allez cherchez l'escouade delta, nous nous retrouvons dans l'immeuble ou se trouve l’escouade alpha." L'absence de troupes moissonneurs me troublaient, il fallait partir vite ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:21
Fin des extraits.

Chargement du récit détaillé censuré et réédité en cours...


Après avoir reçu mes ordres de la part du Butarien qui nous servait de leader pour cette opération, je descendis rapidement de la navette pour découvrir une ZL entièrement désertée par les ennemis ce qui ne fit qu'accroître mon impatience envers ces cons de soldats que j'étais chargé de diriger pour ce combat. Une fois ceux-ci rassemblés devant moi, nous sommes partis en direction de l'immeuble que j'étais chargé de nettoyer en espérant qu'il n'y aurait pas que de la poussière dans cette ruine. L'envie de me battre me rongeait de l'intérieur comme après avoir bu un tord-boyau fait maison mais cela se calma vite alors que les premiers zombies apparaissaient dans le hall de l'immeuble.

Ils étaient une bonne dizaine mais je n'en avais que faire et foncea dans le tas comme un vrai Krogan. Ils ne réagirent qu'après que trois de leur semblables ne s'écroulent au sol, démembrés par mon fusil à pompe à bout portant. Mes gars firent feu et en abattirent trois autres tandis que les survivant tentaient de me mettre au sol. Agacé, j'attrapa la tête du premier venu avant de la lui arraché dans un craquement sinistre et de la balancer sur un de ses congénères qui recula un peu, me libérant ainsi de son étreinte avant de se faire dézinguer par les autres. Le combat semblait se dérouler au ralentit alors que je sentais les afflux d'adrénaline parcourir mon corps. Je passe ma main droite sur mon dos et y extirpa un de ces monstres qui y était accroché avant de l'amener devant moi et lui enfoncer le canon de mon fusil à pompe dans la bouche, l'empêchant de crier comme ils avaient l'habitude de faire. Du liquide bleuâtre m'aveugla lorsque j'appuya sur la détente.

J'éjecta le cadavre comme un vieux débris et me frotta les yeux afin de découvrir à mon grand plaisir que des morceaux de tête avaient volé un peu partout autour de moi. Sans plus de cérémonie, je fis signe aux autres gueuses de me suivre, remarquant au passage qu'ils étaient impressionnés par ce jolie carnage. Je grimpa ce qui ressemblait à une cage d'escalier jusqu'à atteindre le cinquième étage. Je me mis accroupis et fis signe à ceux qui me suivaient qu'on allait se la jouer discret cette fois alors que je jetais un coup d'oeil dans les reste d'un couloir. Cinq Rachnis difformes prenaient position à cet endroit où ils avaient une vue imprenable par le large trou béant laissé par l'absence du mure gauche du couloir. Une position parfaite pour canarder les troupes et le camp en contrebas. J'allais me lancer dans la bataille lorsqu'une distorsion devant moi fit réagir mes réflexe qui m'obligèrent à faire une roulade en arrière, bousculant un soldat qui tombât dans la cage d'escalier.

Quelques fractions de secondes plus tard, une Furie apparut en face de moi avec ses griffes plantées dans le pan de mur auquel j'étais appuyé. Elle lâcha son cri strident auquel répondirent ceux de mes gars les moins courageux. Sachant que je ne devrais pas trop compter sur eux contre cette chose, je leur fit signe de s'occuper des ennemis dans le couloir pendant que je m'occuperais de celle-là. Sans attendre, je chargea l'immense chose et la plaqua contre le mur opposé à l'ouverture, permettant ainsi aux autres de passer. Alors que je risqua un coup d'oeil derrière moi, je fus éjecté à travers la rembarde dans la cage d'escalier et retomba un étage plus bas dans un bruit sourd. Ma tête me faisait un mal de chien mais je me releva en grognant. La chose ne me laissa pas de répit car, à peine debout que je sentis un sifflement dans l'air comme un objet qui chute et je roula vers ma gauche, roulant dans les marches avant de me faire arrêter par le mur de l'angle. Je grogna et me releva pour voir le sol sur lequel j'étais tomber était désormais marqué d'un énorme cratère au centre duquel le pieds droit de la Furie trônait.

Je commençais à en avoir vraiment assez de me faire balader de la sorte par cette choses surtout que le combat faisait toujours rage contre les Rachnis et des cris de douleur se firent entendre. Engageant une cartouche dans mon arme, je chargea la bête en lâchant un cri de guerre qui résonna dans l'étroite cage d'escalier. Alors que je me trouvais à quelques mètres, celle-cio leva sa main afin de m'empaler mais je l'en empêcha instantanément en lâchant la puissance du fusil à pompe sur son bras qui s'arrache net dans une gerbe de sang bleuâtre. Elle n'eut pas le temps de lâcher un autre de ses cris de damné car le choc entre mon crâne et son torse semblait lui avoir couper le souffle. Mon élan nous conduisit dans le mur avec un grand fracas, formant un autre cratère. Voulant en terminer avec cette abomination, je la souleva au prix d'un effort considérable et la jeta quatre étages plus bas. Son corps s'écrasa avec beaucoup de bruits et de craquement en bas avant de se désagréger dans une aura biotique.

Ce problème étant résolu, je me dirigea vers le fameux couloir où mes hommes menaient encore le combat d'après les coups de feu que j'entendais. Je déboula soys un déluge de feu qui m'obligea à me mettre à couvert derrière un morceau de mur qui s'était écroulé en plein milieu et où étaient déjà cinq autres gars.

-On a combien de morts?

-Cinq morts et trois blessés pour l'instant mais ça risque d'empirer si on descends pas ces saloperies! Un maraudeur se planque plus loin et à renforcé les Rachnis ce qui nous a empêcher d'en tuer plus qu'un pour l'instant, déclara le Turien proche de moi.

Je lâcha un juron avant d'évaluer la situation. Mes gars étaient retranchés derrière ce pan de mur tandis que les autre s'étaient retirés dans un appartement proche afin d'y mettre les blessés à l'abri. Soudain, une idée me traversa la tête. Une idée qui s'avérait périlleuse et peu conventionnelle mais qui pourrait marché.

-Faites un tir de suppression sur ces crétins pendant que je rejoins le coin des blessés!

Ils me répondirent d'un simple signe de tête et commencèrent à tirer sans interruption sur les monstre, me permettant ainsi de rejoindre le reste du groupe. Sans attendre, j'ordonna à deux Turiens robustes de me prêter main-forte pour arracher la porte d'entrée coulissante. Ceux-ci obéirent sans masquer toutefois leur étonnement face à cette au point que l'un d'eu déclara:

-Vous comptez balancer la porte à leur face comme une grosse brute ou quoi?

M'arrêtant dans mon geste, j'attrapa le soldat d'un geste vif au coup avant de le soulever et de le regarder dans les yeux et de déclarer d'un ton ferme:

-J'essaye de vous faire sortir d'ici en vie mon lézard mais si monsieur n'est pas content, je veux bien le laisser moisir ici si il veut hein? Donc maintenant, tu gardes tes remarques à la con pour toi et tu m'aides ou bien tu continues et je t'utilise comme bouclier pour progresser?

-Désol..er..chef! Je..va..vais...Aider!

Je grogna de contentement et le lâcha avant de me remettre au travail sur la porte. Je savais que les autres me regardaient désormais et certains avec hostilité sûrement mais je m'en fichais totalement. Soudain, le Turien à la langue bien pendue vint me prêter assistance ainsi que les autres à ma grande surprise. Quelques secondes supplémentaires fuirent nécessaire pour arracher finalement la porte métallique. Je la mis au sol avant de frapper de toute mes forces jusqu'à creuse une fine fente au niveau de mes yeux puis, je creusa une fente assez large pour faire passer ma main sans que celle-ci ne passe de l'autre côté. Ainsi équipé, je sortis dans le couloir avec ce bouclier improvisé et me mit légèrement accroupit avant de progresser avec lenteur vers les bêtes et ce, sous le regards de mes gars qui progressaient désormais d'appartement en appartement dans mon sillage.

Le choc des tirs sur ma protection était telles que j'avais l'impression que ma mâchoire allait se déboiter mais, finalement, je réussis à atteindre mon but et écrasa la porte sur un Rachni. Le poids de celle-ci combiné à ma force eu pour conséquences la mort immédiate du monstre mais cela avait également rendu mon bouclier inutilisable car il était profondément enfoncé dans les chairs du monstre. Sans, mes gars balancèrent une grenade qui désintégra littéralement un autre avant que je ne progresse dans la fumée et n'enfonce mon poins dans son crâne, le tuant sous le cou mais perçant ainsi le poche où se trouvaient les fameux parasites qui me sautèrent au visage. Je lâcha un cri de surprise avant de m'en décrasser à grands coups de mains pour enfin apercevoir le Maraudeur mourir sous le feu de mes gars.

Le calme revint soudain dans l'immeuble et j'en profita pour nettoyer mon visage du sang bleuâtre et reprendre mon souffle.

-Sacré combat les filles. Vous êtes pas aussi incompétents que je le croyais au final!

Le Turien qui m'avait défié un peu plus tôt s'avança vers moi et, tête baissé, il déclara:

-Je suis désolé de m'être moqué de votre idée chef. Sans vous, je pense qu'on y serait tous passé.

J'éclata de rire devant cette scène ironique car c'est vraiment rare de voir un Turien faire ses excuses à un Krogan et je dis:

-Il y a encore pleins d'occasions pour mourir aujourd'hui le Lézard! Me remercie pas trop vite car tu pourrais tomber dans un enfer pire que celui qu'on vient de passer.

Et sur ces mots, je contacta le Butarien pour lui déclarer le réussite de la mission...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:21
Alors que je regardais vers notre destination, qu'étais l'immeuble parfaitement identique à tant d'autres sur la Terre, j'entendis une série de coup de feu, des jais de lumière provenant du rez-de-chaussée m'indiquèrent la position des combats, je me tourna vers les deux autres escouades, beta et delta qui étaient entrain de se diriger vers moi, je leur fit signe d'activer, une fois à ma hauteur j'ordonna à Golgov et Lanius de se séparer.

"Caporal emmenez l'escouade beta à l'arrière du bâtiment et entrez par la porte de secour, lieutenant suivez moi on entre par devant"
Je n'attendis pas de réponse et me mit à courir vers l'immeuble, les bruits de pas derrière moi m'indiquèrent qu'ils m'avaient obéis prestement.

Lorsque nous arrivâmes à portée du bâtiment je fis signe à l'escouade delta de ralentir l'allure et de se tenir prêt, j'avança lentement une fois à porté de bras d'un énorme trou dans le mur de la façade, servant désormais de port, Lanius et deux autres soldats se collèrent au côté opposé du trou, je pris mon arme tel que je l'avais appris dans ma carrière de soldat des forces spéciales, le canon baissé en direction de la terre sans avoir en "vision mes pieds", la crosse du fusil collée contre son épaule droite, une poigne souple mais ferme.

Je fis un signe de tête à Lanius d'y aller et nous entrâmes simultanément dans la pièce la balayant de nos armes, pour y trouver Kruul debout au milieu de la pièce, il tenatait de communiquer avec quelqu'un. Puis je reçu l'appel, je me trouva à rire tout seul dans la pièce mais me repris vite

"Rapport Kruul, état des pertes et des forces ennemis"

Puis Golgov et son escouade entrèrent dans le halle

"RAS à l'arrière du bâtiment ni dans les salles à l'arrière du bâtiment" Je lui fis signe de la tête

"Bien, escouade beta et delta sécurisez les sous sols et préparez notre départ" Puis me retournant vers le krogan "Ou en étions nous ?" ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:23
Alors que je tentais de contacter le Butarien, un rire éclata derrière moi et je me retourna pour l'apercevoir avec son escouade. Il me demanda un rapport avant d'être interrompu par un autre groupe de soldats qui arrivaient auxquels il ordonna d'aller sécuriser les sous-sols pour notre départe. On voyait bien que ce type avait la fibre du commandement rien que dans le ton de savoir et cela me plaisait beaucoup. C'est alors qu'il me demanda où on en était et je lui répondit:

-Tu voulais un rapport et le voilà. On a sécuriser cette position avec cinq morts. Les salopards se préparaient à pilonner l'avant-poste d'ici mais c'est bon j'crois. Il faudrait p'têtre positionner des tireurs d'élite ici vu le champ de vision sur la Zl. Sinon.. Pourquoi on doit sécuriser les sous-sols?

Le Butarien dévoila ses nombreuses et tranchantes dents et déclara:

-On a l'ordre de faire trempette dans les égouts. Tu vas voir, on va s'amuser là-bas. Tu seras en arrière-garde.

Je lâcha un juron bien sentit avant de le suivre dans la cage d'escalier tandis que mes gars me suivaient de près. Une fois arrivé dans le hall couvert de sang bleuâtre et de cadavres de zombies,nous sortîmes du bâtiment afin de rejoindre les sous-sols par un trou béant dans la façade. alors que je laissais passer tout le monde une débris enflammée passa au-dessus de nous dans un grondement sourd avant de s'écraser avec fracas beaucoup plus loin dans la ville. Encore un débris de la bataille spatiale. Soupirant, je pénétra dans les sous-sols sombres...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:23
- Nom d'un chien qu'est-ce que c'était que ça ?

Un choc violent venait d'ébranler le cuirassé Majestueux, vaisseau principal de la 4ème flotte turienne, et l'Amiral Satanis Oronkon manqua de tomber. Les systèmes venaient de disjoncter dans le vaisseau. Heureusement, l'IA de la 4ème flotte, Fantinna, avait pu faire revenir le courant à temps.

- Tous les systèmes sont actifs monsieur. Un Moissonneur nous a attaqués, et nos barrières cinétiques sont à 80 %.

- Bien. Essaye de garder le courant. Et évite d'attirer l'attention.

Les bilans de la flotte n'étaient pas encourageants. Déjà 10 % de la 4ème flotte étaient HS. Et ce n'était que le début de la bataille. Tout l'équipage était à son poste et travaillait de son mieux.

- Engage l'ennemi. C'est l'heure de leur montrer ce qu'on a dans le ventre.

- Bien reçu.

Le Majestueux, avec la 4ème flotte, fit feu de toutes ses forces sur le Moissonneur qui avait attaqué. Sous une telle puissance de feu, même les légendaires Moissonneurs ne survivent pas. Les torpilleurs Javelot, canons Cain, et autres Thanix attaquèrent en même temps la machine qui explosa en deux minutes.

La joie fut de courte durée, puisque plusieurs nouveaux chocs atteignirent la 4ème flotte, détruisant directement deux destroyers et un croiseur. Trois nouveaux Moissonneurs se présentèrent aux Turiens.  

- La 4ème flotte ne tiendra pas longtemps si l'ennemi se multiplie comme ça amiral.

- Sans blague. Ecoute Fantinna, tu penses qu'il est possible d'éliminer l'ennemi ?

- Je ne sais pas combien de temps vous pourrez tenir. Il me semble avisé que vous rassembliez la 4ème flotte pour attaquer l'ennemi.

- Je le ferai.

La voix du colonel Malukaron Sakramentis, le second de la 4ème flotte. Lui et Satanis ne s'aimaient pas beaucoup mais ils savaient tous les deux reconnaîre leurs qualités. Le Colonel se tint devant Satanis et le dépassait d'une tête.

- Colonel ? Vous êtes prêt à le faire ?

- Ne vous inquiétez pas Amiral. Je pense que vous devrez rejoindre le terrain. Vous êtes un fin tacticien sur le terrain. Je ne le suis pas.

Le Colonel marquait un point. Le passé d'Oronkon dans les spec ops turiennes lui donnait une bonne expertise du terrain. Satanis se brancha à l'Intercom.

- Vasir ? Batak ? J'ai besoin que vous alliez sur le terrain. Je vous y rejoindrai.

La voix extrèmement grave d'un Krogan se fit entendre. C'était Urdnot Batak, un ami et cmarade de Satanis.

- Ah, enfin de l'action, de la vraie ! Ca marche, la petite asari vient avec moi. On se retrouve sur le terrain.

- Bien. Je vais prendre quelques hommes avec moi. Fantinna, programme la capsule de largage vers Londres.

- Bien, Amiral. 

L'Amiral se présenta dans la capsule du pont avec cinq autres turiens. L'IA calcula l'algorithme de tir pour lançer les capsules, et les deux furent tirées. Dans l'espace l'escouade vit les flottes se faire submerger par les Moissonneurs. Les explosions fusaient, et des débris se heurtèrent sur la capsule.
Londres était en visuel, mais l'amiral ne savait pas où il allait atterrir. Une fois à terre, le choc fut énorme : la capsule traversa l'asphalte d'une rue, on vit des bouts de corps sur la capsule, probablement des "zombis" moissonneurs.

Puis tout devint noir. La capsule finit son chemin, et l'escouade ouvrit la porte, qui tomba directement. La capsule bloquait la sortie du "tunnel". Par chance, un soldat avait une lampe torche dans son équipement.

L'endroit ressemblait à des égoûts. L'odeur était aussi caractéristique de ceux-ci. Un bruit se fit entendre et une ombre apparut sur la lumière de la lampe.

Le soldat qui la tenait sursauta et le Conseiller reprit le lampe torche. L'ombre était toujours là. Elle ressemblait à celle d'un humain, mais la démarche n'était pas celle d'un des habitants de la Terre. Puis l'ombre de la créature bougea, et celle-ci apparut.

Il s'agissait d'un zombi, une créature moissonneur. L'équipe ouvrit le feu sur la créature, qui ne fit pas long feu. Malheureusment, le bruit du tir avertit les ennemis alentours et très vite des "Cannibales", des "zombis", et des "maraudeurs" arrivèrent par paires. Les turiens se battaient vaillament, mais très vite la troupe tomba, et dans le noir des combats, la troupe de l'amiral ne voyait rien. Les turiens furent rapidment tués, et l'Amiral fut seul. Si une aide n'arrivait pas bientôt, l'Amiral Oronkon ne serait plus qu'une carcasse vide....
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:24
J'écouta le rapport minutie de Kruul lorsqu'il annonça le nombre de pertes. Cinq homme, ça commence bien. Puis Kruul me demanda l'utilité de sécuriser les sous sol

"On a l'ordre de faire trempette dans les égouts. Tu vas voir, on va s'amuser là-bas. Tu seras en arrière-garde" Puis Kruul jura et se dirigea sans s'arrêter vers les sous sols, Anton vit signe de la tête aux hommes de l'escouade alpha de le suivre et je m'apprêtais à me diriger à mon tour vers les sous sol lorsque le lieutenant caporal Bell m'appela

"Capitaine, le haut commandant confirme qu'aucuns changement dans la stratégie n'a lieu, mais la résistance moissonneur est beaucoup plus forte que se à quoi on s'attendait. Les section 12 et 45 sont paralysés, la section 37 anéantis, seul douze sections ont atteints la za à l'heure actuelle." Bell était le stéréotype du soldat zélé de communication, elle notait mentalement scrupuleusement chaque détail, était fière de sa tâche et surtout faisait preuve d'une fidélité sans faille à son escouade toujours fière d'être la section la mieux informée. Un sacré atout tant qu'elle sait aussi se battre.

"Bien suivez moi nous gagnons les égouts" Puis je descendis les marches vers le sous sol de l'immeuble. Ce bâtiment était le centre de gestion des égouts de la ville. Depuis ce bâtiment ils pourraient rejoindre sans difficulté les égouts tant que ceux ci n'ont pas été bouchés d'après les rapports de la résistance ce n'étais pas le cas, mais dans une guerre comme celle-ci les données pouvaient changer à tout moment, et aussi vous coûter la vie.

Une fois dans la zone de traitement des eaux usées, salle principale du sous sol, il trouva les trois escouades qui attendaient mes ordres. Je m'arrêta en surplomb de mes hommes, je resta en retrait, sur les marches pour que chacun puissent me voir.

"Aujourd'hui, il n'est plus question de guerre, de pillage, de meurtres, de jalousie. il n'est plus question de peur, de courage. Aujourd'hui, nous luttons pour notre survie, il n'y aura pas de fuite, pas de capitulation, pas de prisonnier, pas de pitié. Aujourd'hui c'est vaincre ou mourir de la pire des façons, nous serons transformé en zombie décérébrés, nous tuerons nos enfants, nos femmes, nos peuples, nous serons réduit en pulpe, nous ne serons plus. Les moissonneurs extermineront chaque être dans la galaxie." Je fis une légère pause, le visage emprunt de gravité

"Ils peuvent vous paraître invincible, tout puissant, que pouvons face à des êtres si évolués, face à ceux qui transforment nos propres alliés en ennemis. J'ai vu mon monde sombré dans le chaos, des gens devenir fou et massacrer leur propre familles, j'ai vu mon monde brûler, un véritable enfer sur terre. J'ai d'abord pensé que se serait notre fin, notre annihilation mais non j'ai repris espoir, nous pouvons gagner, ici maintenant. Mettre fin à ce cauchemar, détruire ces êtres maléfiques." Je leva le poing bien haut que tous me voit

"Je vous jure qu'aujourd'hui sera le jour de notre victoire, les moissonneurs ont oubliés une chose. Nous n'abandonnons jamais, nous avons espoir et tant que cette espoir vibrera en nous, rien ne pourra nous arrêter. Car ce n'est pas ce jour ni le lendemain que cette espoir disparaitra. En ce jour je vous fait la promesse que nous botterons le cul de ces enfoirés, nous n'allons pas les renvoyer dans l'abîme mais les expédier droit en enfer."

Les hommes se mirent à crier leur consentement avec force, tant pis si tous les moissonneurs de la planète nous entende.

"Maintenant bouger vos culs, escouade beta vous ouvrez la marche avec moi, escouade delta vous êtes au milieu, vous couvrez la radio." Puis avec un grand sourire pour Kruul "Escouade alpha, vous tenez nos culs au chaud, en avant les gars"

je descendis alors les quelques marches qui restait et me dirigea vers les tunnels odorant et sombre des égouts. en sentant l'odeur désagréable des égouts je ne pu me retenir

"Je savais qu'amener un krogan n'avait pas que des avantages" Et lorsque les rires de nombreux soldats me parvint aux oreilles je sus que j'avais gagné leur respect, en tout cas jusqu'à maintenant. Mais soudain un choc sourd se fit entendre, vite amplifier par la résonance des tuyaux. Je me rappela alors le débris dans le ciel. Et si ... merde, ce n'étais pas un débris mais une navette, sa forme particulière aurait dû m'interpeller, dans un juron je fis signe aux autres de me suivre et je me mis à courir dans les tunnels sombre. Me taxant d'idiotie j’allumai ma lampe accrochée à mon arme, un fusil d'assaut. A peine ma lampe allumée je tomba nez à nez sur un zombie. J'eu à peine le temps de lever mon arme qu'il se jeta sur moi, heureusement les tirs de mon arme arrêta net son élan et le projeta quelques mètres en arrière, deux autres zombies sortirent à leur tour de l'ombre et coururent vers moi, mais deux tirs les fauchèrent de suite. Je fis signe à la colonne de s'arrêter

"Dress, Joss avec moi les autres en couverture" les deux humains appelés s’avancèrent et se mirent à mes deux côtés. Nous avançâmes avec précaution jusqu'à un embranchement. je fis signe au deux autres de s'arrêter et de ne plus bouger. Des bruits de tirs parvinrent à mes oreilles, provenant des tunnels gauche. J'avais été entraîné dans des tunnels sombre au cour de ma carrière des forces spéciales et j'avais été parmi les meilleur en reconnaissance sonore. Je fis signe, avec ma lampe torche, aux autres de nous rejoindre et cela fait nous nous mirent en marche dans le tunnel gauche, plus nous avancions, plus les tirs se firent fort et omniprésent. Puis les coups de feu se firent de plus en plus espacé. Oubliant toute prudence je me mis à accélérer le pas. Nous débouchâmes alors sur un tunnel circulaire dont le centre était empli par une capsule de sauvetage dont le sommet disparaissait dans le béton et la terre séparant les égouts et l'extérieur. La terre avait dû être fragilisé par des tirs précédemment la rendant friable et peu épaisse.

A côté de la navette se tenait un turien blessé au bras gauche, il tenait son avenger et tirait sans discontinuer alors qu'il était aveuglé par la lumière soudaine. Son armure noire ne faisant pas partie des tenues turiennes réglementaire et la brochette dorée à son col me fit immédiatement comprendre qu'on avait à faire à un haut gradé. quelques zombies sortirent d'un tunnel et se jetèrent à toute vitesse vers lui, un déluge de tirs les mirent en morceau. tandis que je me dirigeais vers le turien, je hurla mes ordres

"Escouades delta, tunnel ouest, escouade beta, tunnel nord, escouade alpha notre tunnel d'arrivée"
Puis reprenant ma voix normale

"Bon .. " je vis alors le signe des amiral sur la brochette dorée "... amiral qu'est-ce que vous foutez là ?"
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:24
L'amiral Oronkon quitta sa couverture, protégé par les tirs des deux Humains. Oronkon se leva, puis il s'avança en courant vers un Butarien, qui semblait commander l'escouade. L'Amiral n'aimait pas les Butariens, les pirates de leur espèce étant responsables de la mort de ses deux parents. Mais Satanis voyait que ce butarien-là était un militaire de l'Hégémonie, ceux-là qui essayent d'améliorer la réputation de leur peuple. On ne pouvait qu'être respectueux envers ceux-ci.
En se levant, l'amiral remarqua qu'il était plus grand que le butarien d'une demi-tête.

- Hé bien, ça fait plaisir de voir que vous arrivez toujours à temps les gars... Je suis l'amiral Satanis Oronkon de la 4ème flotte et j'ai été dépéché au sol pour diriger des troupes de Marte...

Une secousse se fit sentir, puis un bruit de Moissonneur se fit entendre. Nul doute que cela provenait de la surface.

- Pour vous donner la version courte, mon vaisseau a été attaqué par les Moissonneurs et pendant que mon second les "mate", je suis ici à aider les troupes au sol. Deux de mes compagnons ont aussi été largués depuis l'espace mais j'ignore où leur capsule a atterri.

Les tirs s'intensifièrent. Un des soldats humains se mit alors à crier :

- Chef ! Il en arrive d'autres ! On dirait que celui-là ressemble... A une Asari ! Oh mon Dieu !
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:24
On est finalement rentrer dans ces égouts puants et plongés dans le noir total. J'ai allumé ma lampe-torche afin d'y voir quelque chose puis j'entendis des coups de feu à l'avant où se trouvait le Butarien. Un cri à ma droite m'obligea à me tourner pour faire face à un tunnel ou trois zombies étaient d'emmener un humain dans les ténèbres.

-Saloperies! Vous allez goûter mes bastos!

Et je rompis la formation pour charger les trois monstres tenant le malheureux.Le premier mourut sectionné en deux par mon fusil à pompe tandis que j'enchainais le deuxième de la même manière. Le dernier lâcha sa proie pour s'enfuir dans les ténèbres du tunnel. C'est alors que je cria:

-Reviens ici espèce de salopard décérébré! J'en ai pas fini avec toi!

N'entendant pas des bruits de pas venant dans ma direction, je releva le jeune humain encore tremblant avant de lui tapoter l'épaule de manière amicale avant de rejoindre les rangs où tout le monde était en train de rire d'une blague sûrement. La colonne s'était remis en route et on semblait se diriger vers un combat mené dans les égouts. Les tirs commencèrent à se faire de moins en moins entendre ce qui voulait dire deux choses: Soit ils ont réussis à tuer les zombie alors chapeau soit ils sont presque mort ce qui m'étonnerait pas. Cela se confirmât lorsqu'on déboucha dans une vaste salle où une capsule de sauvetage s'était crachée en son centre. Des cadavres de Turiens jonchaient le sol à la pelle tandis qu'un autre tentait de tenir les zombies en respect... Ces Turiens... Même pas capable de tenir une zone face à des cadavres ambulants et ça se dit la meilleure force de la galaxie? Peuh!

Sans attendre, nous engageâmes le combat face aux monstres qui périrent rapidement grâce à notre effet de surprise et notre supériorité. Le calme revenus, le Butarien m'ordonna de garder le tunnel d'où on était arrivé tandis qu'une discussion s'engageait avec le survivant. Le combat ne se fit pas attendre tandis qu'une horde de ces choses arrivèrent depuis tous les tunnels pour mon grand plaisir. Les égouts résonnaient désormais de cris déchirant et du bruit de nos armes alors qu'on les repoussait. Un cri étranglé se fit entendre dans l'une des escouades gardant un autre tunnel tandis que les monstres arrivaient sans fin et que nos cartouches baissaient à vue d'oeil. C'est alors que, suite au bruit caractéristique d'un Moissonneur et d'un tremblement de terre, un homme s'écria:

- Chef ! Il en arrive d'autres ! On dirait que celui-là ressemble... A une Asari ! Oh mon Dieu !

-Merde! Continuez de garder ces salopards loin de nos miches pendant que je me charge de cette face de poulpe desséchée!, ordonnais-je en rompant la formation et en me dirigeant vers l'endroit où elle avait été repérée

-Bien chef!, répondirent les hommes à l'unisson

Le spectacle macabre qui s'offrit à moi lorsque j'arriva ne fût pas très plaisant. L'homme qui avait avertis de son arrivée n'était autre que la manique de la radio, Ernora Bell. Celle-ci se retrouvait soulevé à plus d'un mètre du sol et empalé sur les longues griffes de la mains droite du monstre, du sang sortant de sa bouche dans un gargouillis sinistre. Ses hommes s'étaient reculés, laissant une brèche dans notre périmètre défensif et laissant ainsi passer de nombreux cadavres. Il fallait s'occuper très vite de cette chose avant que nous ne soyons submergé et je me décida à l'affronter comme je l'avais fais avec une de ses congénères un peu plus tôt. Engageant une cartouche dans la chambre de mon arme, je tenta de l'attirer vers moi en lui tirant dessus. Je ne réussis hélas qu'à moitié car son attention se détourna vite de moi pour se reporter sur le Butarien qui lui tirait dessus avec acharnement et soutenu par le Turien.

Soudain, une aura biotique l'entoura et la propulsa vers l'avant ce qui éjecta le Butarien contre un mur avec violence avant de le soulever de terre pour lui assèner un coup fatal. Hurlant un cri de guerre je chargea la bête qui préparait déjà son bras pour l'empaler. Le choc fut assourdissant et je crut tout d'abords avoir heurté un mur mais, soudain, la créature se souleva de terre et je l'entraîna dans mon élan avant qu'elle ne s'empale sur un morceau de barre en acier tordu dans un cri à faire dresser les cheveux. Le Butarien semblait avoir été lâcher lors de l'impact vu sa position et, sans attendre, j'acheva la bête d'un tir dans la tête qui éclata en millier de petit morceaux d'os et de chairs sanguinolents. Je laissa le cadavre se désagréger avant de me diriger vers le con de Butarien. Il venait ses esprit mais semblait blesser à la tête car un filet de sang en coulait jusque sur son visage. Alors que l'autre Turien s'approchait, je ne pus m'empêcher de dire:

-Faudrait un peu réfléchir avant de se frotter à ce genre de gonzesses mon gars. Heureusement que j'ai la tête dur et que j'étais là pour te sauver les miches! Tu m'en dois au moins une et toi , le Lézard, tu nous en dois une à chacun j'pense. Je te conseille de rester un peu dans les rangs vu le sale coup à la tête que tu t'es ramassé d'acc'?

Il me sourit avec ironie avant de déclarer:

-Je sais prendre soin de moi mais ça fait plaisir de voir qu'un Krogan peut faire preuve de sollicitude!

Il rigola avant de grogner et de passer sa main derrière sa tête.

-M'ouais... C'est ta vie après tout. Bon, on fait quoi là car on tient le périmètre mais ça va pas tarder à chauffer à nouveau si on prends racine ici à mon avis et surtout si d'autres poulpes se pointent. Ah! J'oubliais! Bell s'est fait pointer par la grande perche et est mort...
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:25
J'étais encore plein d’interrogation quand à la présence de l'amiral, pourquoi avoir choisi de travailler dans le spatiale s'il préféré les combats au sol. Laissant là mes interrogations mineures je recentra mes pensées sur le nouvel arrivant mais avant que je puisse placer le moindre mot quelqu'un se mit à hurler qu'une asari se pointait.

Je ne pus me retenir de jurer "Par les couilles de Charon" ( HRP : expression provenant un héros mythique de l'histoire butarienne ) Mais avant que quiconque ne puisse bouger elle se téléporta en plein coeur de notre position et dans le même geste attrapa la radio Bell et l'empala. Elle hurla de douleur et cracha un flot de sang, la furie retira son bras et les tripes de Bell s'écoulèrent par le trou béant nouvellement apparu. Bell se recroquevilla en boule mais Anton n'en attendu pas plus pour faire feu de tout mon saoule. Mais chacun de mes tirs disparaissait comme avalé par l'aura biotique du monstre. Je senti alors l'amiral satanis se joindre à moi.

Mais soudain son aura disparu créant une espèce de dépression qui nous paralysa quelques centièmes de seconde puis tout aussi brusquement une projection quitta sa main à une vitesse défiant toute physique et me percuta avec tant de force que je fut projeter tel une marionnette au travers de la pièce. je percuta l'un des conduits avec tant de force que je senti chaque os de mon corps déclamer sa souffrance.

Je n'eu même pas le "loisir" de percuter le sol que l'asari, à nouveau déplaçait par pourvoir biotique, m'attrapa en vol me souleva vers elle. Je crus voir la mort approcher mais dans un geste de dernier espoir j’attrapai ma lame cachée .. mais avant que j'eusse le loisir de m'en servir l'asari me lâcha soulevé par Kruul qui avait déboulé tel un tank en pleine vitesse, la furie fut décollée est projeté sur une série de tuyau qui sortaient du mur, elle se fit empaler et kruul la finissa d'un tir de fusil à pompe transformant la tête du monstre en pulpe sanguinolente.

Étant tombé comme une masse je me remis difficilement sur pied et cracha un filet de sang.

kruul s'approcha de moins et parla toujours aussi bourrue, le n'hésita pas pas à lui répondre ironiquement

"Je sais prendre soin de moi mais ça fait plaisir de voir qu'un Krogan peut faire preuve de sollicitude" puis il pris demande des ordres tout en me confirmant logiquement la mort de la radio.

Je me tourna vers son corps pour y trouver un feuillet de recensement nommé écrit des matriarches. Je le ramassa la rangea dans la poche intérieure de mon armure puis me tourna vers mes deux compagnons de galère;

"Voila les ordres, Kruul tu prends la tête de l'escouade alpha et tu pars en éclaireur dans le tunnel nord, amiral satanis, sur terre je respecte votre rang mais je garde le commandement de cette section, par contre vous prenez la tête de l'escouade delta, le lieutenant Lanius vous secondera, vous prenez l'arrière de la section, maintenant bougez votre cul et prenez position"

Puis j'attrapa Kruul par l'épaule et l'attira légèrement à l'écart "Merci pour l'aide, j'ai une dette et je la rembourserais maintenant rejoins ton escouade et évite de faire tuer tous mes hommes" je me mis à rigoler et le laissa rejoindre son équipe.

bien que trop impétueux il avait de bonne disposition pour le commandement, il lui restait à acquérir le respect de ses hommes et une meilleur gestion de ses sentiments notamment la colère.

je me dirigea alors vers l'escouade beta

"Caporal Golgov que l'un de vos hommes récupère la radio et ensuite suivait moi nous devons avancer avant qu'une horde de zombie déferle dans le coin"


Il acquiesça et se mit à donner ses ordres, je profita de la pause pour souffler un peu et boire une gorgée d'eau. l'escouade était déjà prête. De bons soldats.

"En avant, les moissonneurs se languissent déjà de nous" et je me mis à parcourir le le conduit d'égout, l'escouade alpha en éclaireurs et l'escouade delta sur nos basques, tout allait pour le mieux pour l'instant ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:25
"Ouais, c'était une asari. Et pas la plus belle", pensai-je. Il s'agissait d'une Furie Moissonneur, un de leurs plus féroces atouts. J'en a déjà vu sur Palaven, elles étaient capables d'atrocités. Cela se confirma lorsque l'on vit un corps d'Humain recoquevillé sur lui-même pendant sur les "griffes" de la Furie, du sang sortant de sa bouche.

Le krogan de tout à l'heure cria à son escouade :

- Merde ! Continuez de garder ces salopards loin de nos miches pendant que je me charge de cette face de poulpe desséchée !

Et après, le Krogan fonça sur la Furie. Moi et le Butarien nous dîmes que cette grosse brute, malgré sa force de surhomme, ne pourra jamais éliminer cette furie tout seul. Alors nous assistâmes le Krogan en tirant sur l'asari "zombifiée", de toutes nos forces. Malheureusement, sa barrière biotique barrait nos tirs, nous ne lui faisions aucun mal apparent, et cette petite chipie s'approchait dangereusement de nous.Puis elle lança une charge biotique vers nous deux. Je fus balayé vers la droite, et le Butarien vers l'avant, le mur. La Furie s'approcha du commandant Butarien, et le souleva comme un vulgaire bébé. Je ne pouvais rien faire, j'étais assommé par la charge. Je vis le Butarien prêt à se faire enpaler comme le fut l'Humaine, mais d'un seul trait, le Krogan fonça sur la Furie, qui lâcha le Butarien, et l'entraîna dans sa course qui se finit sur l'"Asari" empalée par une barre de fer. Pour s'assurer de sa mort, le Krogan tira dans se tête qui explosa en mille morceaux. Morceaux que je pris en pleine figure, merci monsieur le Krogan !Après cette petite escarmouche un autre Turien, nommé Lanius, me hissa hors de ma position. Je m'approchai de mes deux camarades de Fortune, et le Krogan, "Kruul", me dit des proles qu'il aurait dû garder dans sa grande gueule :

- Toi , le Lézard, tu nous en dois une à chacun j'pense.

"Lézard"... Il se regarde pas souvent dans le glace ce con-là.

Puis le Butarien, que j'appris être nommé Anton, briefa notre section. Anton allait attaquer  J'allais être en arrière-garde avec comme second le lieutenant Lanius. Bien, au moins je suis avec un Turien. Le Krogan allait partir en éclaireur quand à lui.

Cela me convenait. Je n'ai pas toujours été aux commandes, par exemple de mon temps dans les spec ops. C'était comme au bon vieux temps.

Nous étions dans les canalisations des égoûts, j'étais en arrière-garde. nous avancions prudemment, aux aguets des troupes Moissonneurs. Puis, nous entendîmes un bruit de pas , puis un autre. Nous orientâmes nos torches vers le mur pour voir qui marchait, si nous pouvions voir son ombre. C'est avec surprise que nous vîmes une ombre à la silouhette de Turien. Le lieutenant Lanius m'arrêta, et me chuchota :

- Amiral, vous pensez qu'il s'agit d'alliers ?

- On n'est jamais trop sûr, lieutenant. Continuez à pointer vos torches.

Mes craintes étaient justifiées. Une autre forme se présenta, on aurait dit une pile de... euh, c'est gênant de dire ça tout haut en fait.

C'était l'ombre d'un Cannibale. Je n'entendis que les bruits de pas de deux "personnes", donc seuls le Cannibale et le Maraudeur furent présents.
Alors dans un élan qui surprit la troupe je me mis à charger les deux ennemis, mon poignard à la main. Sans laisser de répit aux ennemis je planta mon poignard dans la tête du Maraudeur et sortis mon Avenger et  tirai 3 fois dans la tête du Cannibale qui mourut en ne réagissant pas, puis je sortis mon poignard de la tête du Maraudeur qui était encore debout mais s'écroula mort ensuite.
Les ennemis ne s'arrêtèrent pas là : deux maraudeurs et quatre zombis entrèrent : Je pris alors mon élan, et lança mon poignard fraîchment retiré comme on pouvait lancer un couteau de lancer. Celui-ci atterrit pile dans la tête du Maraudeur situé à 20 mètres, mais je ne m'occupai pas de ça : à peine le couteau lancé je fonçai sur l'autre turien moissonné et le pris en bouclier "humain". Alors ensuite je pris mon Avenger d'une main, et tirai sur les 4 zombis qui ne prirent aucune difficulté à être tués. J'achevai mon bouclier en lui brisant le nuque, et me penchai sur le corps du 1er Maraudeur pour récupérer mon poignard. Puis après ce combat, je me tournai vers mon "public", et annoncai :

- Alors, après ça vous va ou vous doutez encore de mes capacités ?  



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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:25
On se mit enfin à bouger et le Butarien m'envoya en éclaireur afin de nettoyer le chemin pour nos gars. Je ris beaucoup d'avance et me retrouvât bientôt seul avec ma lampe torche pour seule lumière. Je guettais chaque tunnel,tous mes sens en éveil afin de ne pas me faire surprendre par ces saloperies qui adoraient jouer à ce genre de jeux. Le silence fut troublé par des tirs lointains derrière moi qui me rappelèrent à quel point je m'étais avancé dans les égouts. Le calme commençait sérieusement à me taper sur les nerfs au point de me donner envie de frapper sur le métal afin de ramener ces cloportes pour me les démembrer à mains nues!

Enfin, les bruits que j'attendaient depuis plus d'une vingtaine de minutes se firent entendre à ma gauche. Sans attendre, je braqua ma lampe torche dans cette direction et fut quand même surpris par l'imposant tas de chairs me faisant face à ce moment-là. On aurait dit un monstre sortit des pires cauchemars d'un gosse devenu réalité avec sa tête de Turien cybernétisé et son corps difforme illuminé par ma lumière blafarde. Mes réflexes de guerrier prirent le pas sur ma raison et je recula vivement en arrière tandis que le monstre balayait son bras vers l'avant. On aurait dit qu'il était bloqué dans le tunnel trop étroit pour lui ce qui me fit rire tandis que mon arme rugissait, écalairant la scène. Il se mit à défoncer les murs, pris de rage, et un gros morceau de caillasse me tomba dessus, me foutant à terre.

J'étais assaillis par les débris projeter par cette saloperie ce qui m'obligeât à me protéger la tête avec mes bras pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'un gros craquement que je reconnu immédiatement se fit entendre et qui fût suivit par le bruit d'un éboulement et le cri de la bête très vite étouffé par le grondement. Une fois le tout calmé, je repris mon arme déposée près de moi et me releva pour constater que la créature avait tellement affaiblit la portion de l'égout que le sol s'était effondré sur elle en libérant un passage vers la surface où des coups de feu étouffés se faisaient entendre. Ravis de la tournure des évènements, je contacta le Butarien pour lui dire ce qui s'était passé et de venir me rejoindre grâce à ma lampe torche que je posa dans le croisement des différentes canalisations et en l'allumant telle une balise.

Une fois cela fait, je me mis à gravir le tas de gravats et me retrouva en plein milieu d'un rue déserte bordée de bâtiments en ruines de part et d'autre. Un puit de lumière bleue apparaissait à l'horizon tandis qu'une vaste bande désertique et sans abris me séparait de celle-ci et du reste de la ville. Je m'assis à même le sol avant de commencer à nettoyer mon arme en attendant les autres, profitant de cette brève accalmie pour me plonger dans mes pensées. On avait déjà perdu de nombreux gars et pourtant, en regardant ce véritable no man's land, je ne pu réprimer un sourire en pensant à la bataille à venir...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:25
Nous marchions depuis quelques minutes lorsque un bruit d'éboulement se fit entendre en amont de notre position, puis dans un laps de temps qui ne nous laissa même pas le temps de réagir, des coups de feu résonnèrent. Ils provenaient de l'escouade de l'amiral. Je n'eus pas le temps de réfléchir,

"Golgov prenez six hommes avec vous et rejoignez l'escouade delta, assurez vous que tout va bien et faites les rappliquer. Les autres en avant et plus vite que ça" Je me mis en marche puis petit à petit j'accélérai le pas de manière à me tenir prêt à une attaque sans prendre le risque d'arriver trop lentement au lieu de l'éboulement.

Quelques courtes minutes plus tard nous déboulions sur un tunnel à toit ouvert, plus moyen d'avancer sous terre, il ne restait plus que deux pistes, rebrousser chemin et espérer retrouver un autre tunnel menant à notre destination ou continuer à découvert. Mais avant de prendre un décision je devais retrouver Kruul en espérant qu'il n'avait pas continuer jusqu'à perpet. Soudain une ombre se dessina, à cause de la luminosité de Séléné, je leva mon arme avec le sang froid qui me caractérise pour tomber nez à nez avec un turien de l'escouade alpha. Je baissai rapidement mon arme et lui fit signe de venir

"Que se passe-t-il, pourquoi cette éboulement et ou se trouve votre officier"
Le turien me regarda bêtement quelques instant avant de se ressaisir, surment le temps de se rappeler que je suis son supérieur

"Le krogan a déclenché en éboulement en se battant avec des marauders, il est dans une ruine à la surface avec le reste de l'escouade, quels sont les ordres ?" Je réfléchis quelques instants avant de me décider

"Restez ici et dès que reste de la section arrive envoyez les moi"
Puis je fit signe à mes hommes de me suivre, en atteignant la surface je fut stupéfait par l'ampleur de la destruction, j'aurais pu me trouver sur Khar'shan. Puis je vis une asari me faire de grands signe, elle se trouvait à l'entrée d'un immense trou dans le mur d'un ancien immeuble qui avait été totalement détruit ne laissant que le rez de chaussé, le reste du bâtiment s'étalait tel un une baleine décomposé laissant entrevoir ses os blanchis par le temps. L'immeuble, qui ne méritait plus ce nom, n'était plus qu'un coin de terre bordé par des murs troués et pour la plupart plus qu'un simple muret.

Je me dirigea de suite vers le nouveau point de ralliement provisoire, pour y trouver Kruul occupé à nettoyer son arme des résidus de zombies et autres traces des combats précédant, il était assis sur ce qui restait d'un bureau, du moins ce qu'il est possible de reconnaître comme un bureau, désormais une masse informe noircis par le feu. Les autres membres de l'escouade alpha du nombre de onze surveillaient les différents "entrées" du bâtiment. En me voyant arrivé Kruul laissa filer un sourire du moins quelque chose qui ressemblait à un sourire.

"Alors Kruul on fait une pause" Puis je me mis à observer les environs, nous avions trois chemins possible, les immeubles de droites, la rue ou les immeubles de gauches. Je remarqua alors que les restes du bâtiment ou nous nous trouvions avaient créer des espèces de ponts entre les bâtiments, chaque éffondrement avait entrainé un autre effondrement. Nous pouvions alors passer de toit en toit.

Il nous restait à attendre l'amiral et son escouade avant de continuer. Sitôt dit sitôt fait, l'amiral pointa le bout de sa tête. A peine atteignit-il la bâtiment que le l'acceuillit

"Alors amiral je vois que vous êtes déjà adopté dans l'escouade. Parfait, Golgov, amiral Satanis et Kruul voila le plan d'action. Kruul et l'escouade alpha vous prenez l'intérieur des bâtiments de droite, vous avancez en calquant votre pas sur le notre, amiral et l'escouade delta vous prenez les toits en prenant par l'immeuble effondré, vous nous couvrirez et nettoierez les toits des tireurs potentiels. Caporal, votre escouade et vous me suivrez, nous prendrons par la rue, le nombre de voitures calcinés et de débris nous protégera des tirs venant de face et les deux autres escouades nous couvrirons. La rue est assez large pour que nous ne soyons pas trop mis en danger par ce qui pourrait se trouver dans les immeubles du côté gauche, au pire l'escouade delta nous préviendra."


Puis tandis que je m'apprêtais à ordonner le départ, mon erreur me sauta aux yeux.

"J'allais oublier, que les sniper des escouades alpha et beta rejoigne l'escouade alpha, je veux le meilleur combattant au corps à corps de l'escouade delta dans l'escouade alpha et le un soldat peu importe lequel de l'escouade delta dans l'escouade beta. Il vous faudra nous couvrir avec précision amiral" Puis me tournant vers tous les soldats

"Que chacun vérifie son arme et ses munitions, c'est la dernière ligne droite, nous traverserons cette rue sur un kilomètre puis nous devrons tourner à droite et continuer sur cinq cent mètres. il y aura un grand bâtiments ou sera inscrit la phrase <> maintenant chacun suis son officier et bouge son cul. en avant"

Puis je sortit du bâtiment par un trou situé à l'avant du bâtiment, l'escouade beta me colla au train comme demandé et nous avançâmes lentement vers le premier couvert, une espèce de grand véhicule de transport en commun. Une fois à couvert, je fit signe à Golgov de maintenir l'escouade en position. Je m'approcha discrètement de la porte du véhicule, heureusement celle-ci était en position ouverte, je grimpa lentement dedans puis observa l'intérieur afin d'être sûr d'y être seul. Une fois la zone vérifiée je me décida à regarder par l'un des interstices qui servaient surement autrefois comme vitre. m'approchant d'une ouverture j'entendis un craquement d'os caractéristique d'un animal ou d'un zombie dévorant quelque chose. Je passa lentement mes yeux supérieures par l'interstice pour découvrir un sinistre spectacle, un groupe d'une dizaine de cannibales étaient entrain de dévorer des cadavres de civiles humains, des enfants des adultes et quelques gardes. J’eus un haut le cœur lorsque j’aperçus les jambes d'une gamine, qui ne devait pas avoir plus d'un dizaine d'année, se déplacer comme animé par une force macabre. Deux cannibales s'acharnaient à ôter chaque morceau de chair de l'enfant, la dévorant tel des chiens affamés. j'aperçus alors deux marauders qui semblaient surveiller la curée. ils étaient immobiles tel des statues de cire.

Jugeant que j'en avais assez vu je redescendis du véhicule et gagna rapidement la position de Golgov, je lui murmura les ordres

"Prends 7 hommes avec toi et contourne la zone devant notre couvert, il s'y trouve une dizaine de cannibales en plein festin et deux marauders, occpez vous des marauders en priorité, je prends les ennemis depuis le bus. Soyez prudent il y en a peut être plus" puis j'attendis le départ de Golgaov et ces hommes avant de faire signe à ceux restant de me rejoindre

"Montez chacun dans le bus prenez position, à mon signal vous alignez tous ce qui se trouve de l'autre côté, sauf nos alliés bien sûr, maintenant allez y" Puis j'attendis que chacun soit monté. une fois en place je monta à leur suite. Je ressortit mes yeux supérieurs pour ré observer la scène. Celle-ci n'avait pas bougé d'un pouce depuis la dernière fois. Puis je vis derrière les marauders deux soldat de la section, un turien et un humain s'approcher puis tirer une décharge à bout portant chacun sur l'un des marauders. Ne perdant pas une seconde de plus, je me leva tout en lançant

"Feu à volonté dégommez ces enflures" et j'obéis à mes propres ordres faisant feu de tout mon saoule sur les cannibales, ceux-ci moururent sans avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait, décimé par les tirs croisés des deux groupes. Puis nous nous regroupâmes là se trouvait la funeste scène.

"En avant nous devons nous mettre à couvert loin de cette position pour ne pas attirer tous les zombies du coin." Cela dit nous reprîmes la route pour atteindre une sorte de barricade, surement bâti en hâte par des défenseurs qui pensait pourvoir tenir contre un assaut frontale. Elle se découpait en trois zone, deux étant identique, seulement une ligne de carcasse barrant la route, les deux zones étaient séparées par une espèce de QG, une endroit fermé entièrement par des carcasses, une sorte de toit en toile fermant la pièce improvisée. Je fis signe à mes hommes de rester sur place et j’entrai dans la "pièce" avec maint précaution. Je tomba sur un zombie qui semblait en état de repos, telle une machine débranchée, par précaution je lui tira une décharge de mon fusil d'assaut en pleine tête, qui éclata en morceau m’aspergeant d'humeurs et de morceau de cervelle. J'inspectai alors rapidement la zone qui se trouva être vide hormis une mitrailleuse qui était placé en direction de la rue.

Avant que je puisse sortir de la pièce, Golgov s'y engouffra.

"Capitaine, une trentaine de zombies et une vingtaine de cannibales, plus surement des marauders, que faisons nous ?" J'aurais dû m'y attendre avec le boucan d'avant, on a dû faire rappliquer tous les décérébrés du coin.

" Que cinq hommes se placent de chaque côté de ce <> et le reste avec moi, Golgov place toi sur le côté gauche. maintenant en position" Le caporal quittant la pièce je me tourna vers le soldat Dimitrov, un humain de corpulence assez impressionnante et le seul à me regarder de haut, et un fan des grosses armes.

"Dimitrov regardez si la mitrailleuse est utilisable et occupez vous en le cas échéant. Les autres couvrez le." Le soldat Dimitrov me salua tout heureux

"
Благодарим Ви, Капитане, знаете как да ме моля Merci Capitaine, vous savez comment me faire plaisir " Je ne compris pas un traître mot mais son sourire fut bien assez éloquent.

"Tout le monde est en position ? Alors accueillions nos invités en hôte de marque" ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeDim 03 Juin 2012, 17:26
Les égouts londoniens furent beaucoup moins dangereux au fur et à mesure que nous nous enfoncions, les troupes des Moissonneurs y furent beaucoup moins nombreuses : un cannibale par ci, parfois deux zombis... aucune difficulté ne fut rencontrée. Mais plus nous nous enfoncions dans les égouts, plus nous ressentions l'odeur horrible caractéristique de ceux-ci. Beaucoup de soldats, dont le lieutenant Lanius, se bouchèrent le nez pour ne pas sentir l'odeur. Je ne pouvais que les comprendre, mais cette situation nous pénalise lourdement : on est moins attentif et concentré et on a beaucoup plus de mal à combattre.

Mais finalement, nous finîmes par voir une lumière émaner du tunnel des égoûts : nous courûmes vers celle-ci, et vîmes l'extérieur.

C'était horrible : la ville était en ruines et des cadavres jonchaient la rue. J'en ai vu des conflits en mes 53 ans d'existence à cette époque, mais cette vue était la pire de toutes. Des morceaux d'organiques de toutes espèces, sexes et âges étaient la population de la rue, et des voitures flamboyantes, si pas détruites, étaient éparpillées dans la rue. Une image me choqua plus que d'autres : un enfant de huit ans à peine était allongé ici, sur le sol, à côté d'un cadavre de femme, probablement sa mère ou une autre femme de sa famille. Ses vêtements étaient en lambeaux, et sur son visage on voyait des traces de larmes séchées. Dans ses bras se trouvait un ours en peluche, intact. Ce fut son dernier compagnon avant la toute fin, son dernier ami, qui fut avec lui dans la mort. Je me penchai pour ramasser cet ours, et le pris avec moi en souvenir de ce petit martyr. Je possède toujours la peluche, et jamais je ne la quitterai. Ces images de destruction autour de moi me firent penser à Palaven, Thessia et Khar'Shan, ainsi que les milliards d'innocents morts à cause de cette guerre. Nous sommes tous motivés à éliminer pour de bon cette menace, car nous avons presque tous perdu quelque chose à cause de cette guerre.

Mais cette scène de tristesse fut écourtée par des bruits : à l'autre coin de la rue dix maraudeurs et au moins cinq fois plus de cannibales et dix fois plus de zombis s'approchaient. Je dis à l'escouade de se cacher derrière une ruine d'immeuble au coin de la rue : si nous nous faisons remarquer par l'ennemi, c'est la mort assurée. Nous ne pouvons pas nous cacher indéfiniment alors je choisis de contacter la 4ème flotte pour avoir un appui.

Je branchai mon intercom, et chuchotai :

- 4ème flotte, vous me recevez ? Colonel Sakramentis, Fantinna ?

Une voix brouillée par des parasites se fit entendre mais je reconnus vite celle du colonel Sakramentis.

- On vous recoit amiral, mais assez difficilement. Quelle est la situation ?

- On a besoin d'un appui aérien, n'importe lequel, sur la... Je m'arrêtai pour regarder un panneau : 6 Queen's Avenue. 6 Queen's Avenue à Londres.

- OK, ça marche. Vous voulez quoi comme soutien ?

- N'importe quoi qui puisse dégommer une centaine d'ennemis !

Sitôt demandé, sitôt envoyé, comme disent les Turiens : la colonel m'envoya six aéronefs qui décimèrent rapidment l'ennemi, leurs mitrailleuses et missiles furent redoutables et l'ennemi fut élimené en une minute. Je profitai de cet instant pour demander au Colonel :

- Colonel, savez-vous où la capsule de Batak et Vasir a atterri ?

- Négatif, amiral. Tous nos radars sont brouillés...

Je ne pus m'empêcher de pousser un "et merde !". Je devais les retrouver : Batak est aussi fort et résistant qu'un tank et Vasir est une tireuse incroyable. Leur aide serait inestimable.

- Bien. Je vous rapellerai plus tard. Oronkon, terminé.

Puis je continuai mon chemin, les aéronefs retournèrent "gambader" à Londres. Nous évitions le contact avec l'ennemi de tout notre possibles mais nous prîmes le loisir de tuer quelques ennemis. Dix minutes après l'escarmouche des aéronefs, le lieutenant Lanius me cria :

- Amiral ! Je vois le capitaine Ardak ici !

Le capitaine butarien avait établi un camp et Kruul s'y reposait. Nous courûmes vers l'avant-poste et nous précipitâmes pour nous asseoir : cette marche interminable et épuisante étant finie. Je pris une bouteille d'eau minérale humaine fraîche : ce fut le meilleure eau que je n'ai jamais goûté, et j'en ai bu un joli paquet dans ma vie. Mais dés que je commencai à me reposer, le Butarien commença son discours :

"Alors amiral je vois que vous êtes déjà adopté dans l'escouade. Parfait, Golgov, amiral Satanis et Kruul voila le plan d'action. Kruul et l'escouade alpha vous prenez l'intérieur des bâtiments de droite, vous avancez en calquant votre pas sur le notre, amiral et l'escouade delta vous prenez les toits en prenant par l'immeuble effondré, vous nous couvrirez et nettoierez les toits des tireurs potentiels. Caporal, votre escouade et vous me suivrez, nous prendrons par la rue, le nombre de voitures calcinés et de débris nous protégera des tirs venant de face et les deux autres escouades nous couvrirons. La rue est assez large pour que nous ne soyons pas trop mis en danger par ce qui pourrait se trouver dans les immeubles du côté gauche, au pire l'escouade delta nous préviendra."
Ce plan me convenait alors j'acquiescai d'un signe de tête. Je ne suis pas le meilleur tireur d'élite qui existe, mais je m'entraîne régulièremnt au tir de précision. Reste à voir si il me reste mes facultés. Le butarien se retourna ensuite brusquement, comme s'il avait oublié quelque chose.

"J'allais oublier, que les sniper des escouades alpha et beta rejoigne l'escouade delta, je veux le meilleur combattant au corps à corps de l'escouade delta dans l'escouade alpha et le un soldat peu importe lequel de l'escouade delta dans l'escouade beta. Il vous faudra nous couvrir avec précision amiral.

Evidemment, il faut les meilleurs tireurs du groupe dans mon escouade pour mieux couvrir les escouades dans la rue... Je choisis de prendre un des fusils Javelot en réserve, en plus de mon Avenger. C'est avec cette arme que je suis le plus habitué au tir de précision. Le Butarien se tourna vers tous les hommes et cria :
"Que chacun vérifie son arme et ses munitions, c'est la dernière ligne droite, nous traverserons cette rue sur un kilomètre puis nous devrons tourner à droite et continuer sur cinq cent mètres. il y aura un grand bâtiments ou sera inscrit la phrase <> maintenant chacun suis son officier et bouge son cul. En avant"
Peu après, mon escouade et moi, toujours secondés par Lanius, partîmes les premiers. Il fallait être en avance sur les autres pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Nous entrions dans l'immeuble effondré et commençâmes notre ascension. Un des humains de l'escouade était un ingénieur, alors nous utilisâmes ceci à notre avantage. A chaque nouvel étage, il créera un drone de combat pour vérifier que des ennemis se trouvent en haut ou pas. A chaque fois que le drone fut attaqué, l'ennemi ne fut pas très nombreux : le groupe le plus puissant que nous avons dû attaquer était composé de deux maraudeurs et trois cannibales. Avec notre escouade, cette menace fut rapidement éliminée. Le toit, c'était une autre histoire...

Des maraudeurs ennemis se trouvaient sur le toit, et visaient avec leurs fusils de précision. Ils ne nous avaient pas remarqués, même malgré le vacarme que nous causâmes à l'intérieur de l'immeuble effodré.

Ils étaient cinq au total : nous avions une chance de pouvoir les éliminer tous si nous nous débrouillons bien en équipe.

J'élaborai une stratégie : nous allons tous attaquer chaque maraudeur par groupe de deux : chacun utilisera ses meilleures capacités et tous les atouts en sa possession pour éliminer l'ennemi.

- A mon signal... Go !

Sur ces mots je fondai sur le maraudeur le plus à droite avec Lanius, et pendant que je le plantai avec mon fidèle poignard, le lieutenant lui tirai dessus avec son Carnifex. Lorsque l'ennemi ne fut plus, je regardai mes autres alliés : Tous les ennemis furent morts, sauf un : celui qui se situat le plus à gauche : le duo chargé de l'éliminer rencontre quelques difficultés : un turien et le maraudeur furent en train de se battre devant la porte de sortie du toit.

C'est alors que cette porte en bois explosa littéralement en mille morceaux, tuant le Maraudeur sur le coup et laissant le turien intact. Sur le seuil de ce qu'il reste de la porte, deux silouhettes qui me sont extrêmement familières apparurent.

Une Asari et un Krogan : Latama Vasir et Urdnot Batak.

Mes compagnons les plus fidèles étaient là et venaient de sauver les miches de ce turien. Je courus vers Batak pour lui serrer la main et Latama me prit dans ses bras.

- Sata ! Mon ami !

- Un énorme plaisir de vous revoir tous les deux ! (je lâchai l'étreint de Vasir) Mais comment vous avez fait pour nous retrouver ?

- Eh bien c'est très simple, on a contacté la 4ème flotte et Sakramentis nous a dit ta position la plus probable et quand on t'a vu entrer dans cet immeuble, on t'a suivi !

C'est tout con comme méthode, mais ça marche me suis-je dit. Je fis un signe de tête et reprit :

- Bien, on a un paquet de travail ici. Vous en êtes ?

- Evidemment ! Je refuse jamais un peu de baston avec vous deux !

- Moi aussi j'en suis.

- Bien.

Puis je pris mon fusil Javelot et observai l'immeuble adjacent où se trouvait Kruul. Il avancait sans grand dérangement, et je ne pus m'empêcher d'ajuster un cannibale qui se trouvait près du Krogan. Je décidai ensuite de changer d'immeuble et de continuer de couvrir Anton Ardak. 

Anton Ardak

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Faction : Ravageur
Rang : Pacificateur
Anton Ardak
Empereur-Dieu
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeMar 05 Juin 2012, 20:08
J'observais mes hommes se placer aux deux côtés du bunker improvisé, leurs mouvements trahissaient la pression qu'ils subissaient, mais l'on pouvait aussi bien lire une détermination sans faille dans leur leur regard, ils étaient sûr d'eux et prêt à tout.

Cela me réconforta, je pouvais compter sur eux, mais il y avait encore mieux, le soldat Dimitrov, et son langage incompréhensible, avait réussi à faire fonctionner cette fichue mitrailleuse. Les troupes moissonneurs allaient passer un sale quart d'heure.

"Bien tout le monde est en place. Attendez mes ordres pour faire feu"
Et je suivis du regard le nombre en constant augmentation de zombies qui déboulaient sur nous, ils étaient passés d'une trentaine à quelques soixantaine. Les cannibales n'avaient eux pas augmentés tout comme les marauders, une bonne nouvelle

"Attendez" Ils arrivaient vraiment très vite sur nous, ce n'était plus qu'une question de seconde. La masse décérébrée animé par les moissonneurs s'avançait vers nous comme ignorant de notre présence

"Maintenant feu à volonté" Les zombies se trouvaient encore à distance respectable lorsqu'un déluge de feu ravagea leur rang, une trentaine de zombies s'écroula et les autres hurlèrent avant de se mettre à accélérer vers notre position. Des tirs peut précis vinrent ricocher sur les barrières et contre les carcasses de voitures ne touchant personne mais nous forçant à baisser la tête. Les zombies mourraient en nombre mais des renforts affluaient sans cesse, ils avaient dû être camouflés par les carcasses de véhicules et avançaient discrètement.

La mitrailleuse faisait un véritable carnage dans les rangs moissonneurs, déchiquetant les rangs de zombies, de cannibales et de marauders avec l’indifférence des armes de haute destruction, mais les cartouches de l'arme en nombre faible, déjà avant l'attaque, se vidaient avec une rapidité alarmante. je n’eus que le temps d'entendre un cliquetis que l'arme se taisait. les zombies comme galvaudait par ce bruit vinrent en une vague soudaine et plus imposante que tous les assauts précédents.

Je hurlais mes ordres par dessus le boucan ambiant "Préparez vous au corps à corps, frappais les zombies au niveau du torse, les cannibales et les marauders à la tête. N'en laissez aucun prendre pied derrière les barricades"

Et je me jetais de toute mes forces sur un zombie qui venait de décapiter un humain, il entrait déjà dans le bunker de fortune te menaçait de prendre à revers le soldat Dimitrov qui luttait déjà avec un autre zombie. J'activais mon omnipong et frappais un grand coup de celui-ci dans le torse du zombie, celui-ci fut découpé en deux au niveau torse et les deux parties furent éjectées au delà de l'ouverture qu'il venait d'emprunter. Puis je vis un turien en difficulté qui se débattais au sol pour empêcher un zombie d'atteindre sa gorge avec sa bouche. Je n'hésita pas une seconde et activa mes omnidard qui filèrent à toute vitesse transformant le crâne du zombie en morceau de chair sanguinolent.

Dans un regard, je vis que Dimitrov s'était débarrassé de son assaillant et tirait à bout portant sur tout ce qui s'approchait. Le turien se releva et couvrit Dimitrov. Les lignes tenaient pour l'instant. Soudain un énorme bruit de voiture broyé se fit entendre sur notre droite et j'entendis les hommes s'y trouvant se replier. Jurant je beugla

"Replis général ordonné, on recule en faisant face aux ennemis, on se dirige vers l'escouade alpha." Puis sans attendre je me dirigea vers la barricade droite pour connaître la nature exacte du problème. Ce que je vis me fis comprendre l'ampleur de suite. Un trio de brute venait de détruire entièrement la barricade en une charge brutale, deux hommes, une asari et un humain avaient été broyé par une carcasse de voiture qui avait été éjecté par la force brute de ces monstres.

Ayant l'habitude des ces ennemis, je rangea mon mattock et je sortit mon arme de prédilection, mon fusil harpon Kishock, je chargea sans me presser le tir de mon armes tandis que mes hommes se repliait vers les immeubles criblant de balle les zombies et autres menaces qui me menaçait. Mon arme me prévint quelle avait atteint la charge maximum par une petit vibration caractéristique et je lâchais le dard en direction des brutes, le dard atteignit celle du milieu avec une force telle qu'il perça le crâne du monstre, broyant toute la minuscule tête de la bête. Celle-ci s'effondra faisant s'exclamer les hommes de l'escouade delta.

N'étant pas fou, je m'empressais de rejoindre mes hommes, le nombre de zombies ne cessant d'augmenter, ils n'auraient pût me couvrir encore longtemps. les deux brutes restant rendu folles, se jetèrent à ma suite piétinant leur propre alliés et broyant les véhicules sur leur route. je pouvais sentir la force de leur course par les vibrations du sol, je courais pour ma vie.

Soudain alors que les vibrations se faisaient toujours plus fortes et que je pouvais sentir les brutes gagner de la vitesse sur moi, une explosion me projeta sur la distance qui me séparait de mes hommes me faisant percuter avec violence le mur de l'immeuble ou ils avaient trouvé refuge. je fus sonné pendant quelques secondes. Me retournant prêt à recevoir la charge mortelles des brutes je trouvais à leur place un trou fumant les deux brutes avaient été balayé par un tir de rocket.

Dimitrov quitta le bâtiment pour me rejoindre, il m'attrapa par la taille et me ramena sans s'arrêter à l’abri. Encore sonné par le choc et les oreilles bouchées par le bruit je passais quelques secondes à regagner mon équilibre et à reprendre mes esprits, passé ce temps je me levais pour trouver mes hommes criant de joie.

Je cherchais Golgov du regard pour le trouver blessé, une pansement lui recouvrant le crâne. je me dirigeais vers lui

"Quelles sont les nouvelles caporal, d’où sont venus les tirs de rocket ?"
le caporal se leva à mon approche me fit un salut

"Capitaine, la section 3 est arrivée sur le flanc des zombies et nous les avons exterminé. D'ailleurs ils se dirigent vers nous en ce moment."
Puis après un moment d'hésitation le caporal se lança "Capitaine votre manière de combattre et de tuer cette brute a impressionné les hommes, nous sommes fières d'être sous vos ordres" et le caporal me refit un salut militaire.

je ne pu m'empêcher de sourire à cette phrase "Caporal vous direz aux hommes que c'est moi qui suis fière de servir avec eux, ils sont tous d'excellents soldats. Maintenant faites moi un rapport des pertes et des stocks de munitions, je dois aller à la rencontre de la section 3. Et aussi trouvez moi l'escouade alpha." et je parti non sans avoir à mon tour rendu le salut.

Je me dirigeais ensuite vers la sortie du bâtiment, en chemin le soldat Dimitrov me lança une phrase dans sa langue toujours incompréhensible

"Капитан е чест да служат под вас ( capitaine c'est un honneur de servir sous vos ordres )" Mais sa posture et son expression me firent comprendre le sens général de sa phrase, je m'arrêtais pour le saluer, puis reprit ma marche.

Une fois à l'extérieur je découvrit l'ampleur du combat, des centaines de corps de zombies, de cannibales et de marauders parsemaient le terrain le transformant en bourbier sans nom. Puis je vis la section 3. Elle avait fortement diminuée en nombre, et les soldats paraissaient avoir combattu des années, ils avaient le regard de ceux qui revenaient de loin. En avant de ce groupe se trouvait, la très belle commandant asari, Artea. Elle avançait d'un pas décidé vers moi et je conçu un profond respect pour cette guerrière qui avait mené ses hommes dans des sacrés combat semble-t-il.

A peine parvenu à ma hauteur qu'elle sembla fortement soulagée.

"Capitaine Anton, nous arrivons pile à temps semble-t-il. Nous vous cherchions, le camp de base se trouve juste à proximité. La section 21 l'a déjà atteint, nous sommes attendu." Elle me regarda alors avec insistance "Nous avons observé votre folie, mais je dois dire que ça nous a fortement impressionné, pas mal pour un butarien."

Elle avait dit ça sans réel mépris, elle semblait avoir réellement était impressionnée. Je lui souris

"Commandant Artea, cela est un vraiment soulagement que votre venue. Nous vous sommes reconnaissant. Vous pourrez remercier celui qui a tiré les rocket ça m'a chauffé les fesses mais elle sont sauve au moins."
je l'invitais alors à me suivre jusqu'à l'immeuble et nous retournâmes sur place sans échanger un mot de plus;

Une fois sur place je trouva Kruul en pleine discussion avec Golgov. En me voyant ils stoppèrent leur discussion et tous nous regardèrent, puis ceux de la section 41 qui étaient présent se mirent à nous applaudir, la section 3 et moi.

"Merci à tous mais nous applaudirons lorsque les moissonneurs pourriront dans leur tombe. Nous devons nous dépêcher d'atteindre la ZA. Je vais laisser la commandant Artea nous expliquer le chemin à suivre" Je me reculais pour laisser à Artea prendre ma place.

"Merci capitaine" elle me fit un signe de la tête et s'avança "Comme vous le savez, nous avons rendez vous dans une tête de pont pour lancer un assaut massif sur la porte menant à la Citadelle. Je dois d'ailleurs cous dire que le spectre Shepard est déjà sur place." Un brouhaha se fit entendre dans la pièce, chacun s'émerveillant au nom du grand héros galactique. J'en fus moi même galvanisé, il était là, lui le grand Shepard. Puis petit à petit le calme se fit.

"Nous devons atteindre sans tarder cette zone, elle se trouve à 500 mètres d'ici derrière l'immeuble qui fait face à la rue ou vous vous trouviez. Nous allons traverser cette zone à toute vitesse et à découvert alors faites attention" Elle se tourna à nouveau vers moi, je lui souris et lança aux hommes

"Qu'est-ce que vous attendez, bougez votre cul on part dans deux minutes." Puis je fis signe à Kruul et Golgov de me rejoindre, tandis que les hommes préparaient leur départ.

"Caporal, prenez la tête du groupe avec votre escouade et partez en éclaireur avec l'escouade choisie dans la section 3" Puis je me tourna vers Kruul "prends tes hommes et suis la section 3" Puis j'allumais mon omnitech pour joindre l'amiral Satanis. Je lui laissais un message < Rendez vous au bâtiment faisant face à la route que nous suivons. Le bâtiment est blanc et sa façade possède des fenêtres barricadés avec des planches de bois. >

Puis je me dirigea à mon tour vers la sortie en accompagnant Artea, nous suivîmes la route avec maint précaution mais rien ne bougea, pas le moindre petit zombie. Nous traversâmes alors la rue sans embûches. nous atteignîmes le bâtiment de rendez vous sans encombre. Je fis signe aux hommes de ne plus faire de bruit et j'indiquais à Dimitrov et le turien que j'avais sauvé de me suivre et nous entrâmes dans l'immeuble. Il n'y avait quasiment aucunes lumières dans le bâtiment et mes sens me firent comprendre qu'il y avait quelque chose de malsain ici.

Je vis alors un mouvement rapide dans un escalier et je pointa ma lumière sur la chose qui s'y trouvait. C'était un gamin, qui ne devait pas avoir plus de huit ans, il semblait maladif et terriblement pâle. Il devait vivre sans lumière dans ce bâtiment depuis un long moment.

"Petit n'ai pas peur nous n'allons pas te faire de mal"
Mais à peine je prononçais ces paroles qu'il décampa vers les étages supérieurs. je me tourna vers le turien "Va dire aux autres qu'il n'y a pas de danger et qu'ils peuvent traverser pour rejoindre la ZA de l'autre côté. Dimitrov suis moi nous montons" et sans attendre je grimpais lentement les marches, équipé de ma lampe de poing et de mon mattock.

L'étage supérieur était un véritable champ de débris, il y avait des cadavres de bouteilles, de boites de conserves, et tous ces débris menaient à une chambre sur le fond du couloir. Je continuais à avancer, Dimitrov me talonnant, pour arriver à l'entrée de la chambre. Je poussa doucement la porte, pointant ma lampe torche vers le fond de la pièce. J'y trouva une femme, il lui manquait une jambe et semblait morte ou profondément endormi. J'inspectais la pièce de ma lampe lorsque la porte me revint avec force, je sautais en arrière pour esquiver le coup mais Dimitrov se prit la porte et tomba en arrière, un homme se jeta sur moi en hurlant, il tenait un couteau et semblait sous le coup de la folie.

J'attrapais son bras en pleine course et dans un mouvement de torsion fit passer l'homme par dessus moi, il s'écrasa lourdement contre le mur et tomba la tête la première sur le sol. Son corps fragile ne supporta pas le choc et sa nuque se brisa lors du choc. Il s'effondra, mort. Puis j'entendis un bruit de lutte, je courus vers l'entrée de la pièce pour trouver Dimitrov, en lutte avec une femme et l'enfant aperçu précédemment. l'enfant avait poignardé Dimitrov qui saignait de la cuisse, il grogna et avec force asséna un coup à la femme qui voulait le planter avec un couteau, elle fut éjecté par le coup et mourut sur le coup. L'enfant devint comme possédé et se jeta sur Dimitrov. je n'eus d'autre choix que de faire feu et l'enfant fut projeté par la force du tir en l'air. Son corps malingre retomba dans un mouvement qui me fit penser à une marionnette désarticulée.

"Dimitrov gagnez la Za et faites vous soigner"
Puis je retourna dans la pièce pour me diriger vers la femme unijambiste. Après un scan de mon omnitech je découvris qu'elle vivait encore, mais qu'elle n'en avait plus pour longtemps. Je l'attrapais, la mis sur mon dos, c'est là que ma lampe éclaira une chose qui m'intrigua, des ossements dans un coin de la pièce. Je m'approchais pour y découvrir un dépôt d'ossement humains, portant encore les traces de dents. Une grande assiette se trouvait à côté de ce tas et y trônait une jambe en grande partie dévorée, des morceaux de chair pendait encore dessus.

Je compris alors comment survivait cette famille, elle poignardait les autres survivants et les dévoraient en les gardant vivant un maximum de temps. Ils avaient sombraient dans le cannibalisme par désespoir ou facilité. je me détourna de cette sinistre découverte et m'empressais de rejoindre le rez-de-chaussé. Une fois en bas je laissais la pauvre victime au médecin de la section

"Prenez soin d'elle, elle a déjà bien assez souffert." Puis après une pause "Savez vous ou se trouve la commandant ?" Il me regarda un instant, déjà obnubilé par sa patiente mais pris la peine de me répondre

"Elle a rejoins la ZA." Puis il se perdis en ordre médicaux à ses aides. Je le laissa à mission et me dirigeais vers la ZA en question. Je découvris alors le camps de l'assaut final. C'était un camp ordinaire de la résistance, il y en avait sur toutes les planètes envahis par les moissonneurs. Seulement le côté unique du camp se trouvait dans le nombre de soldats, ils pullulaient littéralement. Il y en avait partout et qui s'affairaient tous à quelque chose. je trouvais Artea en pleine discussion avec le capitaine humain de la section 21 nommé Dress. je m'approchais d'eux et ils m’aperçurent alors

"Capitaine Ardak, votre section est pile à l'heure, il y aura un discourt dans peu de temps puis nous lancerons l'assaut dans une heure."
Le capitaine Dress semblait moins hautain et presque chaleureux dans le ton de sa voix. Je me demanda ce qu'avait bien pu lui dire Artea.

"C'est un plaisir que de vous revoir capitaine, cela veux dire que nous avons réussi à rester en vie." Puis la commandant Artea entra dans la discussion

"Capitaine Dress, j'aimerais parler avec le capitaine Ardak si vous le permettez" Dress acquiesça et s'en retourna s'occuper de ses hommes. Artea se tourna vers moi "Nous avons une heure, c'est peut être la fin de toute vie et je veux pas crever comme ça, suis moi il y a un endroit ou personne ne va" et elle s'en alla. Je ne m'était ps attendu à une telle proposition et son déhanchée plus les évènement présente éveillèrent une envie enfouie depuis des jours. Je suivis sans hésiter Artea et nous nous retrouvâmes dans une petite pièce ou nous dûmes ramper pour y parvenir. Une fois seule, Artea se déshabilla avec rapidité et son corps nue, ses courbes si parfaite, le glabre de ses seins m'excita comme jamais auparavant. Nous fîmes l'amour avec passion durant un temps qui nous paru à la fois infini et trop court, tout soucis oubliés. Puis une sonnerie d'alarme mit fin à ce moment de folle passion. Nous nous rhabillâmes avec rapidité et rejoignîmes les troupes qui se massaient dans une grande cour.

La section 51, la mienne, attendait dans un coin de la cour et je la rejoignis au pas de course ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeSam 16 Juin 2012, 10:37
Citation:
HRP : Voici mon premier grand RP sous le new fofo ! Fishman



Peu après notre petite escarmouche sur les toits et mes retrouvailles avec mes camarades, je commençai à changer de toit pour couvrir mes alliés en contrebas. Nous approchâmes d'abord du second toit, et je sentis de la pluie arriver. Mon armure activa directement les protections tout-terrain et anti-rouille, tandis que nous avancions vers le second toit. Le brouillard devint vite imposant, et nous distinguâmes à peine les maraudeurs sur le toit.


Ils étaient comme ceux du premier toit, rassemblés en groupe de quatre, à une exception près : nous y trouvons des espèces de bestioles Moissonneurs encore plus hideuses que les autres : plusieurs espèces de "poches" organiques se trouvaient sur l'abdomen de la chose et occupaient environ 75% de la surface de son corps. Pour supporter ces "poches" la reste du corps est métallique : Quatre pattes permettent à la créature de se déplacer et le reste de son corps "s'enroule" sur la plus grande "poche" du corps et le sommet de ce corps, où se trouve une énorme lumière bleue qui me fit penser aux Geth, possède deux canons sur les côtés.


Mon coéquipier Krogan m'interpella en chuchotant alors que la compagnie se camoufla dans la nuit.


[color=darkred] - C'est un "exterminateur", comme on l'appelle, et j'ai entendu dire que ce truc est construit à partir de Rachnis. Dingue ! Je sais comment on les dégomme, sur Tuchanka j'en ai buté un paquet lorsque j'escortais le chef de mon clan !


- Des Rachnis ? Il paraît qu'un commando Krogan a découvert des rachnis sur une planète, non ?


- Ouais, la Compagnie Aralakh. Mais là, on a un autre problème. Combien tu comptes de ces bestioles ?



Je sortis la tête de ma couverture, et regardai aux alentours. Je n'arrivai toujours pas à bien voir les Maraudeurs mais mon Omni-tech détectait la signature de deux de ces "exterminateurs".


- Bon j'en compte deux. Voilà le plan. Batak, prends trois soldats avec toi et attaquez les exterminateurs. Lorsque tu auras attiré leur attention, moi, Lanius et le reste du groupe attaquerons les Maraudeurs. C'est bien compris ?



Toute le monde acquiesça et prit les armes. Je fis confiance à Batak pour nous débarrasser de ces rachnis de synthèse. Nous, nous nous occupons des Maraudeurs. Dés que le foudre de guerre engagea l'ennemi avec la fureur caractéristique de son espèce, nous nous dirigeâmes vers les snipers. Ils étaient cinq en tout, et furent rapidement dérangés par le Krogan. Ils se retournèrent donc, attirés par le bruit des "poches" explosées. C'est à ce moment que nous attaquâmes. Nous fondions sur l'ennemi, qui ne vit rien venir. Sous nos tirs, les turiens moissonnés ne résistèrent pas longtemps. Le premier fut troué de partout, le second perdit sa tête, le troisième explosa littéralement à cause d'une grenade, et les deux autres tombèrent du toit. Juste après la mort des Maraudeurs, un exterminateur "voltigea" sur notre chemin pour lui aussi tomber du toit. Quand au second exterminateur, il était mutilé. Latama Vasir peu après traînait un turien qui saignait de tout le tronc. Il s'était fait empaler par un des rachnis. Il avait besoin de secours immédiatement ! Le turien bougea la main vers moi et dit d'une voix faible :


- A... Amiral... S'il vous plaît...



Je m'approchai du blessé et remarquai l'énorme trou dans le corps du Turien. Il n'y survivra pas. Mon camarade Krogan cria alors :


- Quelqu'un a une pompe ? Et du Chatterton ?



Je me mis en fureur :


- Ta gueule Batak ! Ce pauvre bougre vient de se faire éviscérer et par ta faute en plus alors tes blagues de merde, tu te les carres dans ton... Euh... Ton trou, là !



- Oh c'est bon ! Pas la peine de péter un câble pour si peu...



Je ne répliquai pas. A la place, le faible soldat me dit d'une voix mourante :


- Amiral... Après ça... Donnez cette photo... A ma famille s'il vous plaît... Cherchez la descendance du 1ère classe Topare... S'il vous plaît...



- Ne vous inquiétez pas, je le ferai. Dis-je en prenant la photo.



Puis je sortis mon pistolet Predator et le pointai sur la tête du soldat mourant. Il fit des signes de tête positifs alors que je commençai à presser la détente pour abréger ses souffrances. Dans les bruits de combats on entendit une détonation rapide parmi tant d'autres provenant des toits.


Peu après, nous nous déplaçâmes vers l'autre toit qui, à mon grand étonnement, n'était pas peuplé. Ce n'était pas un piège non-plus, mon omni-tech ne détectant rien. Je reçus ensuite un message du capitaine Ardak qui me disait de me rendre à l'immeuble qui me faisait face et que je distinguai à peine dans le brouillard. Il ne manquait qu'un toit après celui où nous nous trouvons pour rejoindre le bâtiment et seul Dieu sait ce que nous y trouverons.


Nous décidâmes de ne pas nous attarder sur ce toit et de rejoindre l'autre structure qui fut beaucoup moins accueillante : Au moins le double des ennemis d'avant en cannibales et Maraudeurs plus trois exterminateurs plus une brute et une furie (probablement le couple Moissonneur parfait !). Un assaut frontal nous mènarait à notre perte, surtout que l'escouade n'était pas faite pour les grands combats... Alors nous allions élaborer un plan pour éliminer ces ennemis car les moyens conventionnels ne sont pas les bienvenus. Latama Vasir s'approcha alors de moi et me chuchota d'une voix presque inaudible :


- Satanis... Et si nous contactions la 4ème flotte pour obtenir de l'aide ? Ils pourront sûrement nettoyer cet immeuble.



- Pas con Latama ! Je vais essayer.



Je me branchai alors sur Intercom omni-tech et réglai sur la fréquence de la 4ème flotte. Seulement des parasites me répondirent. Après un juron de cinq lettres machinal, j'essayai de régler la fréquence sur mon omni-tech. Cela prit cinq bonnes minutes et un début de pluie pour que je puisse avoir la douce voix de mon IA dans les oreilles.


- Amiral Oronkon, c'est vous ?



Sa voix fut couverte de parasites mais je la reconnus assez pour comprendre.


- Fantinna, j'ai besoin de support ici. Tu arrives à trianguler ma position ?



Des bruits informatiques se firent entendre et l'IA me répondit :


- C'est bon amiral, je vous vois. Quel genre de support voulez-vous ?



- Trois navettes avec missiles ça suffira je pense.



- C'est d'accord. Navettes envoyées. Fantinna terminé.



La transmission fut coupée juste après et je vis les navettes arriver depuis l'espace. Leurs pilotes firent rapidement feu sur l'ennemi avec leurs missiles. Les cannibales furent rapidment éliminés après deux tirs de missiles mais juste après stupeur : un laser traversa les navettes. Un Moissonneur avait tiré sur les navettes avec son rayon et celles-ci avaient perdu l'équilibre. Elles allaient s'écraser directement. Le pilote d'une des navettes, un turien évidemment, me contacta d'une voix étrangement posée :


- On va essayer de finir le boulot amiral. Ce fut un honneur. Planquez-vous !



Et peu après, dans un ultime effort, les trois navettes dévièrent de leur trajectoire et foncèrent vers les immeubles. Leurs navettes firent des tonneaux et plongèrent sur les immeubles telles des torpilles. Nous nous mîmes à couvert comme conseillé et les navettes fondèrent sur l'immeuble dans une explosion énorme, une des plus grosses que j'ai vu lors d'une bataille terrestre depuis au moins dix ans, l'immeuble devait comporter des matériaux extrêmement inflammables. Il était indéniable que l'ennemi fut annihilé mais un autre problème se présenta :


L'explosion fit une réaction en chaîne inattendue, et notre immeuble commençait à s'écrouler. Nous paniquâmes tous à ce moment, alors que l'immeuble s'écroulait, le lieutenant Lanius hurla :


- AGRIPPEZ-VOUS A UN TRUC ! ON VA DIRECT S'EFFONDRER !



Puis plus rien, rien que des bruits de pierres détruites parvinrent à mes oreilles. J'eus à peine le temps d'activer le technoblindage et de m'agripper à un truc que l'immeuble était à moitié détruit. Tout passait si vite que je ne vis pas le temps passer et l'immeuble se disloquer. Je fermai les yeux et me concentrai sur le truc que j'ai agrippé. Des chocs insupportables se firent sentir alors que je sentais ma peau s'arracher et mes blessures s'aggraver.


Lorsque les chocs se finirent, j'ouvris les yeux et vis que j'avais une énorme pierre sur le ventre. Je restai une bonne minute à reprendre des forces puis soulevai cette pierre de toutes mes forces : en un effort sur-turien je soulevai la pierre et me levai, en me tenant la côte. Peu après, le lieutenant Lanius se leva à son tour. Je fouillai dans les débris et trouvai mon camarade Urdot Batak étalé sur Latama Vasir. Je vis le Krogan respirer et se lever, au même titre que l'Asari peu après. Je les saluai brièvement et rejoignis mes camarades. Certains membres d'escouade se levèrent mais les scans de mon Omni-tech détécta que trois personnes ont fait un arrêt cardiaque dans l'effondrement. Un bilan pas si mauvais si on pense aux circonstances. Je dis à Lanius :


- Bon, c'est... Un moyen de finir la mission, hein ? Allez, on y est presque.



En effet, le bon point de cette histoire : le bâtiment de ralliment était juste devant nous. Il était très bien protégé, des murs énormes, des barricades de fortune et des tourelles protégeaient 24H/24 le complexe. Nous courûmes alors vers le bâtiment et entrâmes à toute vitesse. Dés lors je me précipitai vers le salon, une pièce en bon état, un luxe ici, et me servit un verre d'eau minérale extrêmement fraîche pour me réhydrater. Une voix extrêmement familière me railla et dit :


- Alors Sata, toujours assoiffé à ce que je vois...



La voix était celle d'un turien, d'environ ma taille. Ses peintures étaient les mêmes que les miennes et son armure était celle d'un Spectre. Je le connaissais bien, puisqu'il s'agissait d'une personne que je connais mieux que tout le monde : mon frère, Sartonis.


- Frangin ! Tu es bien la seule personne que j'attendais ici !



Je m'approchai de lui et lui serrai la main bien fort. Peu après, Lanius, Vasir et Batak entrèrent dans la salle.


- Ah ben voilà mes compagnons. Sartonis, je crois que tu connais déjà Latama Vasir et Urdnot Batak ? Il acquiesca d'un signe de tête et un sourire, c'était évident. Je repris : Et voici le lieutenant Lanius, qui me seconda lors de cette opération.



- Monsieur.



Le lieutenant et mon frère se serrèrent la main d'une poigne bien forte.


- Je suis honoré monsieur, je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de travailler avec un Spectre.



Le Spectre en question sourit et Latama interromput :



- On peut passer aux choses sérieuses s'il vous plaît ? Sata, le capitaine Ardak te demande avec toute l'escouade. Il veut un débriefing.



- Ca marche. Vous tous, venez avec moi. Lanius, vous nous conduisez. Vous devez connaître le bâtiment mieux que nous.


Le lieutenant répondit d'un signe de tête et prit la tête. Le reste des soldats suivit peu après. Nous traversâmes le bâtiment qui fut plus grand qu'il ne laissait imaginer. Sur le chemin je vis des corps de turiens, d'asari, d'humains, de krogans et d'autres espèces partout. On aurait presque dit que l'endroit était une morgue si on vulgarisait le tout. En passant je vis aussi quelques troupes moissonneurs, des zombis principalement, essayer d'enjamber notre barricade mais les défenses eurent rapidement raison de ces bêtes sauvages.


Notre groupe continuait d'avancer pour enfin finir devant une petite cour où j'aperçus Ardak et une autre Asari. Je me présentai au deux :


- Capitaine, il y a eu des complications. Nous avons été confrontés à plusieurs groupes Moissonneurs et quatre soldats ont perdu la vie. Je brandis leurs plaques d'indentification et les donnai au Butarien. C'est pour vous, je pense que vous pourrez les remettre à leur famille. Ah, avant que j'oublie, trois autres de mes compagnons personnels m'ont rejoint, voici Urdnot Batak, Latama Vasir et Sartonis Oronkon. Enfin bref, quelle est la suite du plan ?
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeSam 16 Juin 2012, 14:57
Adrien vérifia son chargeur. Il était dans l’une des navettes qui participait à l’opération Marteau. C’était lui qui avait demandé à participer à l’opération. Il avait vu les ravages de la guerre. La Citadelle portait encore les stigmates de l’attaque de Cerberus. Les réfugiés étaient repliés sur eux-mêmes, parfois hagard de ce qu’ils avaient vu. Du moins, c’était le cas la dernière fois qu’il avait vu la Citadelle. Aujourd’hui, elle était en orbite autour de la Terre. D’après les rumeurs, la Citadelle était l’arme ultime pour vaincre les Moissonneurs. A l’heure actuelle, des milliers d’autres navettes volaient aussi dans le ciel de Londres, avec, à bord, un groupe de soldats de toutes races. Asari, Krogans et Turiens se battaient ensemble. Au dessus d’eux, les vaisseaux de chaque race se faisaient pulvérisés, attaquant les troupes Moissonneurs. La bataille pour la Terre devait être la contre attaque qui montrerait aux Machines que la galaxie était unis dans l’adversité.


Pénétrant dans le ciel Londonien, les tirs de DCA commencèrent à se faire entendre. Cependant, les navettes n’étaient pas pourvues de vitres, et il était impossible de voir les dégâts causées par les batteries sol-air. Cependant, les bruits d’explosion laissaient penser que beaucoup de navettes étaient détruites. Par chance, celle d’Adrien parvient à se poser. Autour d’eux, d’autres navettes faisaient de même. Le but de la manœuvre était de sécuriser une rue, tout simplement. Si on omettait les zombies, les cannibales, les brutes et autres…



La navette commençait à décélérer pour permettre aux soldats présents de sauter. A peine la porte s’ouvrit que le soldat présent se fit transpercer par un tir. Tout de suite derrière, un deuxième soldat sauta, tirant une brève rafale, permettant à un deuxième soldat de la navette de sauter. Adrien arrivait juste derrière. Il hésita une seconde qui faillit lui être fatal. L’un des cannibales faisait feu vers lui, et il serait mort si le soldat derrière lui ne l’avait pas poussé. L’entrainement d’Adrien prit le dessus, et il roula de coté avant de se relever. Dans la navette, le soldat qui l’avait poussé avait été tué par la balle qui aurait du atteindre Adrien. Déjà, un autre soldat avait pris sa place pour sauter. Le manège se répéta encore quelques secondes, et la navette redécolla. Les navettes devaient retourner chercher les soldats de l’autre coté de la rue, et elles devaient fournir un appuie aérien.
Mais, sur la quasi centaine de soldats qui devaient être déposés, seul une soixantaines étaient descendus vivant de leurs navettes. Et presque une dizaine de plus étaient morts pendant les premières secondes de l’affrontement. Cependant, dans ce genre d’affrontement, la force brute avait autant de valeur que la tactique. Ainsi, les premiers zombies et cannibales tombèrent facilement sous les balles de l’armée galactiques. Les Maraudeurs donnèrent plus de fils à retordre, et une dizaine de soldats moururent avant que la menace ne soit éliminée. Pendant ce temps, les soldats continuaient d’avancer dans leur rue. Une brute déboula d’une rue perpendiculaire, et causa la mort d’encore une dizaine de soldats. Il restait environ 35 soldats lorsque les ennemis apparurent sur les toits. Les premiers soldats moururent avant d’avoir le temps de comprendre ce qu’il se passait. Les soldats survivants se précipitèrent à couvert, mais déjà, il ne restait plus que 25 soldats en vie. Ce fut à ce moment précis que le soutien aérien arriva, et que deux navettes nettoyèrent les toits. Malheureusement, l’une des navettes fut détruites par le tir d’un circosaure, et la deuxième du s’enfuir. Mais la rue avait été nettoyée, et les survivants se précipitèrent dans les navettes de récupération qui venaient d’atterrir.



Les 25 survivants burent un peu, grignotèrent une barre protéinées, et fut à nouveau larguées dans une nouvelle zone. Dans la navette, l’ordre fut passé, et ils devaient nettoyer un bâtiment. Ils ne seraient que 15 pour nettoyer les trois étages du bâtiment, sans compter le toit. Largage dans la rue, récupération sur ces mêmes toits. Les troupes qui avaient pour ordre de nettoyer la rue où se trouvait le bâtiment venaient de terminer leur besogne, et l’escouade d’Adrien fut larguée. Adrien avait troqué son Avenger pour un fusil à pompe Katana, et avait passé à sa ceinture un pistolet Carnifex. Les deux armes avaient été modifiées avec des mods augmentant leurs capacités et leurs forces de pénétration.


Posant le pied à terre, la troupe pénétra dans le bâtiment. Quelques hommes avaient allumés des lampes torches, même si la luminosité été suffisante. Le rez de chaussé s’avéra dégagé, et ils montèrent à l’étage supérieur. Quelques zombies étaient présents, mais ils ne causèrent que quelques égratignures aux forces armées. Le deuxième étage s’avéra plus fréquenter, car dès maraudeurs et des cannibales étaient présent. Tandis que les tirs s’échangèrent, une dizaine de zombis attaquèrent par derrière. Par chance, ils s’acharnaient sur quelques cibles, et leur attaque ne causa pas autant de dégâts que si ils avaient attaqués de manière plus ordonnés. Néanmoins, une partie des troupes durent se retourner pour les éliminer, diminuant la puissance de feu. Adrien faisait partie de l’arrière garde qui se fit attaquer par les zombis. Il ne fut pas pris pour cible, mais à sa droite, l’un des hommes tomba en avant, trois zombies sur le dos. Se tournant dans sa direction, Adrien balança un coup de pied à un premier zombie qui s’acharnait sur le malheureux soldat, tira une balle de Carnifex dans la tête du second, et infligea du revers de son arme un coup sur le crane du troisième zombie. Il l’écrasa sous sa chaussure, sa tête explosant sous la pression et la force du coup. Autour de lui, quelques soldats étaient venus en aide à leur camarade, leur permettant de se relever. Malheureusement, le soldat à coté d’Adrien avait eu la nuque brisée par la chute. Adrien le regarda encore un instant, puis se retourna en direction des combats. Ceux-ci prenaient fin, la majorité des ennemis ayant été tués. Quelques minutes plus tard, le dernier ennemi tomba. Les comptes furent fait, et 4 soldats avaient trouvés la mort, sois sous les zombies, sois sous les balles. Les 11 soldats restant prirent la direction du dernier étage.



Celui-ci était désert. Pas un corps, pas un ennemi. Pensant leur travail terminé, ils se dirigèrent vers l’escalier qui menait au toit. Mais à mi chemin entre l’escalier menant au toit et celui qui les avaient menés au troisième étage, les portes de l’ascenseur annoncèrent l’ouverture imminente. Se mettant en formation, la troupe se prépara à faire feu en direction de ce qui en sortirait. Dans un grincement, les portes de l’ascenseur s’ouvrirent doucement, laissant apparaitre une Furie. L’espace d’un instant, le groupe hésita à tirer et se faire repérer. La Furie poussa un cri, et les soldats sortirent enfin de leurs réflexions. Les premiers tirs heurtèrent la barrière biotique de l’Asari, l’énervant. Elle lança une projection, renversant 3 hommes, les tuants sur le coup. Les 8 derniers soldats continuèrent à faire feu, faisant baisser les défenses du monstre. Néanmoins, celle-ci continuait d’avancer, obligeant la troupe armée à se replier. L’un des hommes fut trop lent, et il se fit embrocher par la Furie. Ses cris continuèrent, même une fois qu’il fut jeté à terre. Le reste de la troupe se précipita jusqu’au toit, pendant que l’un des hommes se sacrifier pour leur donner le temps de s’enfuir.



Réduit au nombre de 6, les soldats arrivèrent enfin sur le toit. La Furie fit son apparition sur le toit, tandis que la navette de récupération arrivée aussi. Voyant ses proies prêtes à s’enfuir, la Furie lança une nouvelle projection sur la navette, touchant l’un des moteurs. Perdant le contrôle de son engin, le pilote précipita sa navette sur le toit, dans le but d’éliminer l’Asari. Malheureusement, le pilote ne put redresser suffisamment son véhicule, et s’écrasa sur le toit, en plein sur les soldats. Quelques uns purent éviter la navette, mais la plupart furent emmenés par la carcasse. Cependant, grâce à la vitesse qu’avait prise le véhicule, il glissa sur le toit, heurtant la Furie. Tout le coté droit de l’Asari fut happé par la navette, se séparant du coté gauche, qui tomba mollement. Les soldats ayant réussi à éviter la carcasse du véhicule se redressèrent avant de porter secours à ceux qui avait survécu à l’impact. Hélas, tout ceux qui avait été touché par la navette étaient morts. Ils n’étaient maintenant plus que 3, dont Adrien. Ils appelèrent une autre navette pour venir les chercher, puis attendirent que celle-ci arrive.

Mais quelques minutes après qu’ils eurent contacté la navette, une armée de zombies fit son apparition sur le toit. Les soldats furent pris au dépourvu, mais leur entrainement repris le dessus, et ils commencèrent à faire feu. La porte canalisant le flot de zombies permettait aux 3 derniers soldats de ne pas se faire submerger, mais bientôt, ils tombèrent à court de munition. Adrien lança son Carnifex à celui qui n’avait plus de munitions, afin qu’il puisse se défendre. Mais ils devaient trouver un moyen de fuir le flot incessant de zombis. Adrien regarda autour de lui, et vis le toit d’un autre bâtiment, à quatre mètres du leur. Il communiqua son plan à ses camarades, et ceux-ci coururent en direction de l’autre toit, dans l’espoir d’être en sécurité. Mais leur armure pesait lourd, et les empêchés de courir aussi vite qu’ils l’auraient voulu. L’un des hommes fut rattrapé par un zombie, qui tenta de lui lacérer la jambe. Adrien tira sur le monstre avec son Katana, éparpillant des morceaux sur le toit. Enfin, ils sautèrent. Adrien sauta à l’extrême bord du toit, ses pieds à moitié dans le vide. Le poids de son armure le précipita en avant, s’écrasant au coté de son coéquipier. Un cri les fit se retourner.



Le troisième soldat, alors qu’il se préparait à sauter, avait été rattrapé par les zombies. L’un d’entre eux se jeta sur son dos, et fut projeté au loin quand le soldat l’attrapa et le fit voler. Mais pendant le bref instant où il ne fut plus libre de ses mouvements, d’autres zombies l’avaient rejoint. Plusieurs d’entre eux furent tués par le Carnifex du soldat, qu’il avait reçu d’Adrien. Mais, alors qu’il devait recharger, le nombre eu raison de lui. Plusieurs zombies lui sautèrent dessus, d’autres zombies sautés sur les zombis sur le soldat. Il y eu trois couches de zombies, sois environ une dizaine sur le soldat, quand celui-ci, déstabilisé par le poids, fit un pas en arrière. Le toit se déroba sous ses pieds, et il hurla, emportant la dizaine de zombies avec lui. Ni Adrien, ni le deuxième soldat ne regarda au sol. Ils savaient que la chute avait été mortelle pour leur coéquipier. Observant le toit, ils constatèrent que les zombis ne tentaient pas de les rejoindre. Ils s’assirent donc, attendant la navette d’évacuation, qui arriva quelques minutes plus tard. A l’intérieur, d’autres soldats attendaient d’être à nouveaux déployés, tandis qu’ils vérifiaient leurs armes, mangées, buvaient ou se reposaient. Adrien et son coéquipier montèrent à bord, et profitèrent des quelques minutes de tranquillités avant de replonger dans le grand bain de la guerre. Après quelques minutes de tranquillités toutes relative, les nouvelles consignes furent données, et de nouveau, Adrien fut largué avec de nouveaux coéquipier afin d’éliminer les troupes Moissonneurs.


Adrien vit plus de cadavres en quelques heures que pendant toute sa vie. Lorsque l’ordre fut donné de prendre la direction du QG, Adrien était couvert de sang, aussi bien le sien que celui des troupes moissonneurs, et il était épuisé. Tout son corps le faisait souffrir. Le poids de l’armure à porter, l’attention permanente qu’il devait porter afin de ne pas se faire surprendre, l’intensité des combats… Autant de choses qui avaient mis son moral et son courage à rude épreuve. Et ce n’était que le début. Le gros de l’attaque devrait avoir lieu une fois que toutes les troupes seraient présentes. Au bout de plusieurs minutes de vol, ils arrivèrent dans le quartier ou était établi le QG de la résistance. Quelques combats avaient lieux autour des points d’entrée, mais aucun ennemi n’avait réussi à pénétrer les défenses. Enfin, la navette se posa sur une zone d’atterrissage spécifique, et le groupe descendit de la navette. Adrien mis pied à terre, et parti explorer le QG, à la recherche de quoi manger, se reposer et remplir ses armes.
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeSam 16 Juin 2012, 17:45
Je venais à peine de rejoindre la section enfin au complet lorsque l'amiral Satanis s'avança vers moi il avait le pas rapide de celui qui veut quelque chose. Je m'immobilisais en attendant qu'il me rejoigne. Il me tendis alors quatre plaques de soldats, donc quatre pertes. J'attrapais rapidement les plaques inspectant les noms tandis que l'amiral me présentait ses compagnons. L'un d'eux devait être son frère semblait-il.

"C'est un plaisir que de vous rencontrez. Mais nous avons plus urgent en ce moment. Amiral vous restez à la tête de l'escouade delta, vos compagnons remplacerons les morts."
Puis je fis signe à la section de se rapprocher de moi.

"Écoutez moi tous, les pertes sont remplacés par des survivants de section décimées. Nous serons même un de plus par escouade. Golgov tu diriges l'escouade beta, Kruul tu co dirigeras l"escouade alpha avec le major Binder, un survivant de la section 12. Pour finir Amiral vous co dirigerez l'escouade delta avec le lieutenant Lanius. Bien si tout le monde est prêt nous allons partir dans quelques minutes alors faites vos prières, vérifiez vos armes et soyez prêt à trouer du moissonneur."

Je les regardais alors chacun, un par un, dans les yeux

"Nous sommes au croisement de deux routes, l'une menant à la défaite et l'autre à la victoire. Pour choisir le bon chemin, il faut d'abord se retourner et voir comment nous en sommes arrivés à ce point. Nous avons rejeté tout ce que disait Shepard et nous en sommes arrivés là. Aujourd'hui il nous propose de nous sauver la vie, de mettre fin à ce qu'il nous mettait en garde. Allons nous encore lui tourner le dos ? Allons encore ignorer ce qu'il dit ? Allons nous laisser nos familles mourir ?"

Tous les soldats et officier de la section 51 crièrent leur indignation et leur volonté de partir sur le champs. Je souris et me tourna pour préparer mon propre matériel. Lorsque Golgov et Lanius s'approchèrent de moi. Golgov se racla la gorge me faisant me retourner. Golgov parla alors pour les deux

"Capitaine, nous voulions nous excuser. Nous avions douté de vous lorsque nous avons entendu votre nomination. Nous l'avions même très mal pris. Nous sommes vraiment désolé de ce mauvais
jugement."
Et les deux gardèrent alors le silence

Ne m'attendant pas à ce genre d'excuse, surtout venant d'un turien, je fus soufflé et gardais le silence quelques instants moi aussi le silence qui devint très vite gênant

"Pas de problèmes, franchement un nouveau capitaine doit toujours faire ces preuves. laissons ça de côté et préparons nous à rejoindre le véritable champs de bataille." Puis je ressentis le besoin d’ajouter autre chose "Vous êtes d'excellent soldats tous les deux ne vous laissez pas entraîner dans la haine, vous méritez bien mieux." Et j'attrapais mon mattock avant de regarder les deux officiers.

"En attendant allez former vos escouades nous partons dans deux minutes" Et je me dirigeais vers la porte d'entrée du QG celle qui devait nous mener vers notre destinée. C'est à ce moment préçis que je vis pour la première fois de ma vie le spectre Shepard en chair et en os. Il se tenait en hauteur sur une tourelle lourde à l'entrée. Puis une alarme résonna dans tout le QG et la tourelle fit feu. Je courus rejoindre ma section, les ennemis étaient au courant de notre présence. Nous allions
devoir faire vite avant qu'ils attaquent en masse nous bloquant signant notre arrêt de mort.

A peine j'eusse rejoins la section que je hurlais mes ordres

"Tous en avant on doit avancer vite, il est temps de partir" Tous réagirent avec rapidité et coururent à ma suite vers la sortie qui nous avait été attribuée une petite porte de service située à l'entrée est
du QG.

Aucuns ennemis n'avaient été attirés par ce coin précis et la sortie de la section se fit en tout sécurité. Puis Je vis deux autres sections prendre le même chemin que nous. La numéro 14 et 56, deux escouades composées uniquement d'asaris, d'humains et de krogans. Ces deux escouades se dirigèrent sans attendre vers les bâtiments et y entrèrent disparaissant de me vue. Je me tournais alors vers ma section

"Nous avons ordre de couvrir les flancs est, nous devons protéger les tanks de l'arrivée des tirs d'exterminateurs ou des brutes. Quatre autres escouades nous seconderons dont les deux déjà
parti. Nous devons longer la rues parallèle à celle empruntée par le convois principale. Pas de question ? Parfait alors bougez vos culs et en avant, escouade beta avec moi en tête, escouade delta vous fermez la marche."


La section se mit alors en marche, le pas souple et rapide étant le seul bruit que l'on pouvait entendre, les tirs d'armes lourdes venant de la base s'étant tu. Nous avancions rapidement au départ puis petit à petit les bruits de tirs provenant à l'ouest de notre position se firent de
plus en plus importants, les choses tournaient à la guerre urbaine à la rue par rue. Puis d'un coup s'en prévenir un soldat humain se situant à ma droite se prit un tir lui faisant sauter le haut du crâne dans une gerbe de morceau de cerveau. Nous nous jetâmes tous à couvert et un véritable déluge de tir transformant notre position en merdier sans nom.Le tirs provenaient des immeubles de droites, de gauche et de la rue elle même.

Je me tourna pour observer toute la section se protégée du mieux qu'elle pouvait. Certains se terraient dans des carcasses de voitures d'autres dans des trous de bombardements, d'autres encore n'étaient plus que des cadavres sanguinolents. Si je n'agissais pas vite nous le serions tous
très vite. Je beuglais mes ordres

"Escouade beta sur mes talons, escouade delta foncez vers les immeubles de droite nettoyez les. escouade alpha repliez vous en faisant feu le plus possible vers les immeubles, les
zombies dans la rue vous suivrons tâcher de tenir. En avant"
Et sans laisser le temps à mon cerveau de prendre possession de l'idée je quittais mon couvert à toute vitesse, les tirs fusèrent autour de moi me frôlant à plusieurs reprise.

Je senti mon corps ne plus m'obéir comme devenant spectateur de ma propre course, je courais sans rien ressentir. Puis soudain je percutais avec force une porte je passais eu travers et finissais ma cascade avec une roulade digne d'un holo. Je me tournais alors et tirais sur le premier ennemi à ma portée, un cannibale, sa tête éclata en morceau sous la rafale de mattock qui l'atteignit puis je tirais sans pause sur le suivant, un marauder cette fois si. Le troisième ennemi à la fenêtre tira avant moi et m’atteignit au bras gauche je le tuais d'un dernière rafale.

Les survivant de la course folle, au nombre de huit, arrivèrent dès lors dans le bâtiment, ils semblaient nerveux et l'un d'eux, une asari était blessé au flanc. Par chance le médecin de l'escouade était encore en vie et appliqua sur l'asari et moi même les soins de premiers secours. Golgov était encore en vie et pris la tête des non blessé et grimpa rapidement aux étages. Je mourrais d'envie de les rejoindre mais la blessure à mon bras inquiétait le toubib. J'entendis les bruits de coups de feu provenant de l'étage et au bout de quelques minutes atrocement longues je vis les survivants de l'escouade redescendre sans aucunes pertes.

Soulagé je récupérais mon bras des mains du toubib et me dirigeais vers eux "Suivez moi" et je me dirigeais vers l'étage supérieur. Une fois en haut je vis la dizaine de carcasse de cannibales plus cinq marauders. "Placez vous aux fenêtres et tirez à volonté sur les ennemis dans la ruelle" Et je me plaçais pour suivre mes propres ordres.

La ruelle était un vrai champ de bataille, la pluie de tirs qui nous avait accueillie s’expliqua facilement par le nombre de marauders se trouvant dans la rue. Environ une quarantaine ils faisaient feu sans précautions à l'ancienne position abandonnées par la section, leur lenteur d'esprit me fit sourire.

Je plaça alors mon mattock à la fenêtre et fit feu sans relâche sur la masse d'ennemis, je ne m'arrêtais que pour recharger. Je fus très vitre rejoins par le reste de l'escouade beta puis l'immeuble d'en face se mit à lâcher des tirs sur la masse de zombies à son tour. L'escouade alpha revint alors encourant tandis que les marauders perdus tentaient de comprendre ce qui se passait. Le feu nourri de la section faucha le groupe marauder ne laissant qu'un tas de cadavres.

Je fus soudain pris d'un élancement violent au bras qui me brûla l'intérieur du bras tel un brasero. Je lâcha mon arme et me tint le bras. Après quelques secondes de douleur intense je pus à nouveau me tenir normalement et récupérer mon arme. Le reste de l'escouade me regarda l'air inquiet.

"Tout va bien ne vous en faites pas. Et on a pas que ça à faire on doit avancer sinon on va prendre du retard sur le reste de l'armée."
Je quittais alors l'étage pour rejoindre la rue. Une fois dehors l'air frais du soir diminua ma douleur et me permis de bouger le bras gauche sans douleur insupportable. Je rangeais alors on mattock dans le dos pour dégainer mon pistolet lourd serre. Je vis l'escouade delta de l'amiral nous rejoindre suivit de près par l'escouade alpha.

"Allez on doit avancer plus vite" Et je me mis à marcher au pas en direction d'une espèce de croisement. C'est alors que j’aperçus sur notre gauche un petit groupe d'humain, un soldat se tenait bizarrement dans le groupe le reste semblait être des civiles. "Escouade delta et alpha formez un dispositif de sécurité autour des civiles, escouade beta avec moi"

je m'approchais lentement du groupe et vis alors que le soldat portait un bandage sur ses flancs et sur son bras gauche. Le groupe de civiles étaient semble-t-il terrorisé.

"Capitaine Anton Ardak de la section 51, que fait un groupe de civile et un blessé sur le champ de bataille ?" Je vis alors le soldat lever la tête vers moi mais avant qu'il puisse me répondre l'amiral Satanis déboula ...
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeMar 17 Juil 2012, 13:27
Après avoir présenté mes coéquipiers au capitaine Butarien, je vis ensuite toute la section se rapprocher de lui et l'écouter discourir, pas le meilleur discours que j'ai vu mais pour une impro ce n'était pas mal :

- Écoutez moi tous, les pertes sont remplacés par des survivants de section décimées. Nous serons même un de plus par escouade. Golgov tu diriges l'escouade beta, Kruul tu co dirigeras l"escouade alpha avec le major Binder, un survivant de la section 12. Pour finir Amiral vous co dirigerez l'escouade delta avec le lieutenant Lanius.

Je me réjouis de cette nouvelle : Lanius était un excellent second.

-Bien si tout le monde est prêt nous allons partir dans quelques minutes alors faites vos prières, vérifiez vos armes et soyez prêt à trouer du moissonneur.

Nous sommes au croisement de deux routes, l'une menant à la défaite et l'autre à la victoire. Pour choisir le bon chemin, il faut d'abord se retourner et voir comment nous en sommes arrivés à ce point. Nous avons rejeté tout ce que disait Shepard et nous en sommes arrivés là. Aujourd'hui il nous propose de nous sauver la vie, de mettre fin à ce qu'il nous mettait en garde. Allons nous encore lui tourner le dos ? Allons encore ignorer ce qu'il dit ? Allons nous laisser nos familles mourir ?


Tous les soldats poussèrent un cri "d'indignation", étant visiblement émus par le discours du butarien. Je suivis, même si le discours ne me concernait pas tellement. Je croyais à ce que disait Shepard, et je fus bien le seul de tout mon entourage. Mes amis, mon frère, ma famille... Ils me riaient au nez lorsque je leur parlais des Moissonneurs. Maintenant... Ils font moins les fiers maintenant. Leur mort n'est que la conséquence de leur bêtise. C'est assez froid dit comme ça, mais c'est ainsi que je le vois. En tout cas, ce Butarien avait un énorme charisme et c'était très bon pour la section.

Après le discours du butarien nous partîmes nous équiper pour la mission. Je remarquai que le lieutenant Lanius était parti parler à Anton Ardak, soit. J'allais passer en revue les troupes en attendant. En allant sur mon chemin je passai dans le camp turien où je vis l'amiral Garrus Vakarian qui me salua. Je fis de même, nous nous cotoyons souvent depuis qu'il fut promu amiral, nous étions presque les seuls hauts-gradés à croire à la menace Moissonneur. Je vis également le Primarque Victus, qui me salua égalment. Je croisai même le commandant Shepard dans l'escalier de fortune des débris du bâtiment. Je le reconnus à son armure de N7 étincelante. Nous croisâmes des saluts et des sourires et il entra dans le bâtiment d'où je sortais. Peu après, je me retrouvais dans la cour principale. Je devais joindre la 4ème flotte et pour cela je devais aller dans la salle des communications. Se parcourais la rue en flammes vers ledit bâtiment et je vis la petite salle.

Devant celle-ci se trouvait une humaine en armure, vers la trentaine. Ses yeux dégageaient une aura de détermination et son armure légère était celle de l'alliance. Je reconnus qu'elle était le second spectre humain, Ashley Williams. Nous nous croisâmes du regard mais ne nous saluons pas.

J'entrai dans le bâtiment des transmissions et me présentai à l'officier qui s'en chargeait. Il m'acceuilla :

- Monsieur ? Vous souhaitez joindre quelqu'un ?

Je lui répondai :

- Oui, l'IA Fantinna de la 4ème flotte s'il vous plaît.
- Très bien monsieur.

L'apparence d'Asari de l'IA apparut sur l'hologramme. Elle fut de très bonne qualité, étonnamment.

- Amiral ? C'est bien vous ?
- Oui, Fantinna. La Flotte va bien ?
- De toutes les flottes turiennes, nous sommes celle qui a subi le moins de dégâts. 15% de la flotte détruits.

C'était peu réjouissant. Si nous étions la flotte la moins endommagée avec 15% détruits, c'est que les Turiens commencent à se faire sévèrement laminer.

- Et les autres flottes des autres espèces ? Les Quariens, les Geth, les Asaris ?
- Une seconde... La flotte quarino-geth a subi de grands dégâts. Pas mal de structures ont été détruites, mais pas autant que pour les turiens. Les autres flottes, asari, humaine, butarienne entre autres ne sont que peu endommagées.

Compréhensible. Les Moissonneurs ont décidé d'attaquer d'abord les flottes les plus imposantes et puissantes. Les flottes moins dangereuses peuvent attendre.

- Je vois... Eh bien en tout cas je pense qu'il est temps d'envoyer quelques troupes sur Terre. Prépare les navettes et capsules de largage, il faut envoyer le plus de troupes dans toute la ville.
- Je transmets l'ordre à toute la flotte... Voilà. C'est fait. Voulez-vous autre chose ?
- Juste quelques questions. Comment est le Majestueux ? Pas trop de casse ?
- Peu de dégâts constatables. Les ingénieurs ont fermé toutes les brèches et les boucliers ont totalement récupéré. Il se remet bien des attaques des Moissonneurs. Nous nous apprêtons actuellement à tirer.

J'entendis justement un tir de canon Thanix dans le fond. Les armes étaient opérationnelles. Je fis un "oui" de la tête. J'avais quelques autres questions à poser.

- Tu peux me donner un topo des pertes ? Histoire de savoir quelles familles réconforter...
- Nous avons perdu au total 30 chasseurs, et 20 transporteurs. Les Moissonneurs ciblent les transports en priorité. Les croiseurs Victorien, Epiphany, Edredon et Titan sont détruits. Les destroyers Hades, Deeds, et Justice ont subi le même sort. Désolée, amiral. Nous avons fait ce que nous avons pu.
- C'est déjà énorme, Fantinna. Bien joué.
- Merci, amiral. Je vous ferai parvenir le rapport complet à la fin de la mission.

Sa programmation lui permettait de remercier les gens, mais je doute que beaucoup d'émotion sortent de ces paroles. Les Moissonneurs auront tué à eux seuls plus de 2000 hommes d'équipage, sans compter les victimes des transporteurs. Il fallait arrêter ça. Peut-être pas en les détruisant, mais peu importe. Ce n'est pas le moment de songer à ça.

- Combien de temps avant que les renforts arrivent ?
- Environ une heure, nous devons être prudents...

Je serai alors parti depuis longtemps. Je ne veux pas faire attendre le capitaine Ardak, cela donnerait une mauvaise image de moi-même.

- Bon, je dois y aller. Au revoir, Fantinna.
- Au revoir... Satanis.
-Vous voilà déconnecté. Voulez-vous contacter quelqu'un d'autre ?
- Ca ira, merci.

Peu après, je sortis de la petite salle des transmissions pour rejoindre la troupe. L'assaut final allait commencer, et nous allions dégommer ces enfoirés. A peine fus-je sorti qu'une alarme résonna, accompagnée de tirs fusant de partout. J'entendis le capitaine Ardak crier sur intercom :

-Tous en avant on doit avancer vite, il est temps de partir !

Je courus alors rejoindre la capitaine à une petite porte à l'est de la base. Mon escouade m'y attendait déjà, avec le reste de la section. Le butarien cria alors :

-Nous avons ordre de couvrir les flancs est, nous devons protéger les tanks de l'arrivée des tirs d'exterminateurs ou des brutes. Quatre autres escouades nous seconderons dont les deux déjà
parti. Nous devons longer la rues parallèle à celle empruntée par le convois principale. Pas de question ? Parfait alors bougez vos culs et en avant, escouade beta avec moi en tête, escouade delta vous fermez la marche.


Juste après, nous partîmes assez rapidement de la base, avec une marche rapide. Comme convenu, notre escouade était celle qui composa l'arrière-ligne. Nous avançâmes prudemment dans les rues désertes et hostiles, des ennemis pouvaient nous tomber dessus à chaque instant. Depuis que les coups de feux provenant de la base avaient cessé, les seuls bruits que j'entendais étaient ceux des pas de la section, ce qui était assez... stressant.

Les pas furent rapidement recouverts par des bruits de combat, provenant d'une rue de gauche. Les tirs commençaient à se rapprocher dangereusement de notre escouade quand, sans crier gare, un tir explosa la tête d'un soldat, surprenant toute l'escouade. Mon ami Krogan reçut même un bout de cerveau sur la tête, ce qui fut assez amusant même malgré la situation. Je me repris et remarquai les combats qui s'intensifiaient, nous étions sous le feu depuis les bâtiments sur nos deux flancs et de toute la rue. C'était une embuscade ! Je criai alors à al section :

- TOUS A COUVERT ! TROUVEZ UN ABRI !

Je ne me fis pas prier pour me mettre à couvert moi-même. Je vis une carcasse de fourgon qui semblait être un bon endroit pour se couvrir. J'activai le technoblindage et me mis à courir de toute ma respiration vers la voiture. Une fois à l'intérieur, j'ordonnai à plusieurs soldats au sol, dont l'asari Latama Vasir, de me rejoindre. En courant, je vis plusieurs d'entre eux se faire tuer imprévisiblément, et d'autres se firent blesser. Les barrières cinétiques de Vasir cédèrent rapidement, ses barrières biotiques étant trop faibles, elle était obligée d'utiliser des boucliers. L'asari se fit blesser de deux balles au thorax et une balle à la jambe, ce qui fut largement assez pour que je sorte de ma cachette pour l'aider. Alors que des soldats de toutes espèces, Turiens, Humains... perdaient la vie, je traînai Vasir vers l'abri de fortune. Je perdis mes boucliers très rapidement et me pris un nombre inconnu de balles, mais je finis par lancer presque vulgairement ma camarade dans l'abri. Au final, nous n'étions que deux dans le fourgon, à l'abri... Pour l'instant. La bonne chose était que notre abri était blindé... Si on pouvait dire ça. Il tiendra au moins cinq bonnes minutes. L'asari m'interpella d'une voix apeurée mais compréhensible :

- Dis-moi franchement, Satanis... Tu penses qu'on peut s'en sortir ?
Je pris un air assez mélancolique.
- Franchement ? J'ai vu des milliers de personnes mourir aujourd'hui, à cause de cas Moissonneurs, mais...
Je fus interrompu par le capitaine Butarien qui brailla sur intercom :
- Escouade beta sur mes talons, escouade delta foncez vers les immeubles de droite nettoyez les. escouade alpha repliez vous en faisant feu le plus possible vers les immeubles, les
zombies dans la rue vous suivrons tâcher de tenir. En avant

Je soupirai et me forçai à sourire à ma camarade :
- Bon... Je crois qu'on va y aller...
Je fus interrompu par de nombreux tirs perçant notre couverture, nous forçant à nous allonger sur le plancher en espérant ne pas se faire tuer. Le moteur était démonté donc la voiture ne risquait pas d'exploser et les ennemis ignoraient notre présence, ce qui jouait à notre avantage. Une fois les tirs cessés, je contactai la section par intercom :
- A tous les survivants de l'escouade Delta, rendez-vous sur les immeubles de droite ! On s'y retrouve ! Allez-y si vous vous en sentez capables mais ne prenez pas de risques inutiles ! Je répète ne prenez aucun risque ! On se rejoint là-bas !
Tout de suite après avoir fini de crier mes ordres, je commençai à ouvrir la porte. Je prévenai mon amie :
- A trois on sort et fonce pour rentrer dans les immeubles de droite. Un... Deux... TROIS !

Puis j'ouvris la porte d'un coup sec, qui fit un bruit inaudible devant le crachat des armes de tous les côtés. Je vis les immeubles cibles sur ma gauche, tout près. Je fonçai avec ma camarade Asari en lui tenant la main, elle se cachait avec son autre bras pour éviter les balles. Je fonçai sans prévenir en ne fixant que l'objectif, je devais faire fi des balles qui me ciblaient, je ne sentis pas de dégâts, à cause de ma poussée d'adrénaline et mon technoblindage. Je lançai même à l'aveugle une déchirure biotique, qui à ce que j'entendis avait touché un Cannibale. Je défonçai la porte de l'immeuble et courus m'y enfoncer jusqu'à ce que nous soyons tous deux en sécurité. A peine m'assis-je pour souffler qu'un pan du mur s'écroula pour révéler Urdnot Batak couvert de sang (pas que le sien je pense...) et de crasse, suivi de mon frère, du lieutenant Lanius, et de six soldats de l'escouade, deux turiens, un humain, deux humaines et une asari, tous moins endommagés. Il y avait plus de survivants que je ne le pensais, ce qui me remonta le moral. Après que les alliés se soient rapprochés de moi, c'est le Krogan qui brisa le silence avec une voix énormémént énergétique :
- Ah ! Ben ça c'est ce que j'appelle de la baston ! RAH ! Il se tourna vers nous. Hé les deux tourtereaux, vous vous la couliez douce dans votre camionnette pendant qu'on se faisait un baptême du feu, hein ? C'était un bon moment ? Vous faisiez des bébés bleus ?
Il conclua sa phrase d'un sourire presque mesquin alors que nous riions malgré nos blessures et notre souffle coupé. Il n'y a qu'un Foudre de Guerre pour pouvoir être aussi joyeux après un combat contre une armée de Moissonneurs, et que Batak pour pouvoir nous faire rire en temps de désespoir. Un Krogan brutal peut faire du bien à votre Commando, à consommer sans modération. Je me levai du mieux que je peux et dit aux hommes présents :
- Bon, les gars... Si c'était pas l'enfer qu'on a vu, ça y ressemblait bien. Je vais pas faire un discours, mais vous avez vu ce dont les Moissonneurs sont capables. Nous avons une mission et nous allons l'accomplir, alors EN AVANT !

Puis nous nous rassemblâmes tel un seul homme et fonçâmes vers le bâtiment. L'ennemi ne savait pas que nous avions "infiltré" leur bâtiment, ce qui jouait en notre faveur. Ce ne fut même pas des combats, l'ennemi fut surpassé devant notre effet de surprise, notre travail d'équipe, notre combinaison de pouvoirs tech et biotiques, notre puissance de feu supérieure, notre adrénaline à 100% et les cris de guerre de Batak. Nous détruisîmes le plus gros des troupes d'abord, notre effet de surprise étant au maximum. Les 20 Maraudeurs et Cannibales et 10 Zombis furent assaillis par nos surcharges, incinérations, déchirures, singularités et grenades de toutes sortes avant de succomber aux tirs de fusils d'assaut, à pompe et de mitraillettes. Nous ne pouvions pas rêver d'une meilleure situation pour l'instant, l'ennemi n'avait absolument rien entendu de nos affrontements plus bas, ce qui jouait énormément en notre faveur. Les deux autres étages étaient moins peuplés. A eux deux ils ne faisaient pas la population du 1er étage. Méthode très classique pour le second étage, mais le troisième était un peu plus original : les trois soldats humains et l'asari étant des biotiques, ils eurent l'idée de combiner leurs pouvoirs pour faire exploser tous les ennemis du 3ème. Tous les biotiques de l'escouade, à savoir moi, Vasir, les quatre soldats cités et Batak combinâmes nos pouvoirs pour créer une énorme explosion qui fit s'effondrer un pan du 4ème étage sur le 3ème. C'était assez beau à voir. Après ce petit spectacle, je remarquai que les combats continuaient plus bas, et Lanius m'interpella :

- Amiral, je pense qu'il serait bon de retourner voir le capitaine Ardak maintenant.

J'acquiesçai d'un signe de tête et l'escouade se dirigea vers une sortie de secours de l'immeuble qui débouchai directement sur le dehors et vis le capitaine Ardak sur ma gauche et l'escouade Alpha sur la droite. Je m'approchai du capitaine qui cria :
- Allez, on doit avancer plus vite !

Le capitaine mena le pas suivi de la Delta et de Beta puis d'Alpha. Il aperçut rapidement un petit groupe de civils sur la gauche, semblant terrorisés. Je devais former un périmètre de sécurité autour des civils, une bonne vingtaine, dont des enfants. Alors je m'approchai du groupe accompagné de Delta et Alpha, et interpellai un civil :
- Que faites-vous ici ? Qui êtes vous ?
Le civil me répondit d'une voix presque nasillarde :
- Nous venons d'un bâtiment non loin d'ici. Le soldat ici est tombé sur nous et a décidé de nous escorter.
Il pointa du doigt un soldat blessé qui se tenait la hanche. Il possédait aussi quelque bandages. Il avait assez bien encaissé. Tout d'un coup j'entendis des bruits de tirs. Je m'écartai pour regarder à la source et vis une troupe de Moissonneurs. Ils semblaient se rapprocher lourdement de notre position. Je me penchai vers le civil et lui dit :
- Ne bougez surtout pas.
Je courus alors vers le capitaine Ardak qui se dirigeait vers le soldat blessé.
- Cet homme les escorte, capitaine. Mais nous devrons nous dépêcher, j'ai vu des troupes Moissonneurs se rapprocher de notre position !
Adrien Annaz

Personnage RP
Faction : Alliance
Rang : Lieutenant
Adrien Annaz
Administrateur
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeVen 20 Juil 2012, 12:58
Environ une heure après qu'Adrien fut arrivé, une alarme résonna dans la base. L’heure était venue de partir mener le combat final. Adrien, qui se reposait sur une couchette, se redressa, pris ses armes et se dirigea au point de rassemblement. Des officiers étaient chargés d’orienter les soldats vers leurs groupes. Adrien fut dirigé dans l’escouade Zeta, composé d’une 15aine de soldat de tout type. Autour d’eux, des dizaines de compagnies étaient ainsi formées, donnant corps à l’une des plus grosse armée que la galaxie avait connues. Il fallut une bonne dizaine de minutes pour que chaque soldat sois enfin installé dans son escouade. Enfin, les chefs arrivèrent, prenant le commandement de leurs troupes. Il fallut encore quelques minutes pour que chaque gradé prenne la tête de leurs troupes. Enfin, l’armée se mit en marche. Certain partirent à pied, d’autre en navette. L’escouade Zeta faisait partie des troupes au sol. Ils partirent donc avec dix minutes d’avances sur les navettes, de façon à permettre à celle-ci de pouvoir apporter les renforts sans trop de risque.

30 minutes plus tard, un carnage sans nom s’étalait autour d’Adrien. Partout, des hommes pleurait ou gémissait. Certain appelait leur mère, leur femme ou leur Dieu. D’autres ne pouvait plus parler. Les premiers combats contre les forces Moissonneurs furent une vraie boucherie. Plus d’une dizaine d’escouade étaient mortes depuis qu’ils avaient quittés le QG. Le groupe d’Adrien fut plusieurs fois remanié pour permettre d’avoir une escouade complète. Les troupes galactiques avançaient, mais en payant le prix fort. Mais ils savaient que, s’ils remportaient cette bataille, la guerre serait finie. Tous donnaient le meilleur d’eux-mêmes, aussi bien dans leurs vies en ce battant qu’une fois mort, redonnant du courage à tous les hommes. Le combat révélait le meilleur de chaque homme, les faisant dépasser les limites. La mort n’était presque pas une fatalité pour eux, car ils savaient qu’ils mourraient non pas pour une planète, mais pour la galaxie et ses générations futures.

Adrien, quand à lui, continuait d’avancer, des cadavres de tous types autour de lui. Il avait plusieurs fois changé d’arme, tant ses chargeurs brulaient vite. Des ennemis sortaient de partout, mais, jusqu’à présent, il avait été épargné par les ennemis les plus coriaces. Des zombies arrivaient en masses, des cannibales faisaient tomber les coéquipiers d’Adrien, les maraudeurs renforçaient les cannibales, leurs permettant de faire encore plus de dégâts. Désormais, le groupe d’Adrien était coincé vers un bâtiment. Les exterminateurs étaient en train d’affaiblir la structure de l’immeuble, tandis que le reste des troupes Moissonneurs bloquaient la fuite. Le temps jouait contre eux, mais enfin, ils aperçurent une brèche. Avant qu’ils n’aient eu le temps de fuir, une Brute arriva sur eux en chargeant. Adrien, voyant la bête se précipiter vers lui, fit un pas dans l’encadrement de la porte d’entrée du bâtiment. Cela lui sauva la vie car, lorsque la Brute heurta l’immeuble, celui-ci s’écroula. Adrien se mit à couvert dans le bâtiment, tandis que le reste de son escouade était emporté par le poids du bâtiment.

Adrien se réveilla quelques minutes plus tard. La force de l’impact l’avait assommé, même avec son casque. C’était déjà un miracle qu’il ne soit pas mort. Il se redressa, et vérifia ses armes. Son Avenger n’était plus là, seul restait son Carnifex, qui était passé à sa ceinture. Adrien pris son arme, et resta quelques minutes immobiles, guettant d’éventuel bruit. Il n’y en eut aucun, signe que tout le monde présent plus tôt, aussi bien ennemis qu’alliés, étaient morts. Enfin, Adrien se décida à sortir du bâtiment. Il avança prudemment, de crainte de voir des parties du bâtiment se casser. Lorsqu’enfin il arriva dehors, il se rendit compte qu’il n’était pas sur le tracé de l’attaque. Aucun corps ne reposait là, pas même ceux de son escouade. Ils avaient du être écrasé par le bâtiment. Sale fin. Néanmoins, Adrien devait trouver un moyen de rejoindre une escouade. Seul, il ne survivrait pas longtemps si des zombies arrivaient en masse, ou si un autre type d’ennemis venait à le rencontrer. Il chercha donc un moyen de revenir sur le tracé convenu par les officiers, à savoir, rejoindre une grande avenue dont Adrien avait oublié le nom.

Quelques minutes de marche plus tard, Adrien entendit un bruit venant d’un des bâtiments sur le côté. Sur le qui vive, Adrien pointa son Carnifex dans la direction du bruit. Il attendit encore quelques instants, qu’un ennemi potentiel déboule sur lui, mais rien ne vint. Cependant, un nouveau bruit se fit entendre. Ne voulant pas être pris à revers, Adrien décida de prendre l’initiative et d’aller voir ce qu’était le bruit. Subrepticement, Adrien s’approcha du bâtiment. Quand il ne fut plus qu’à quelques pas, le bruit recommença. Adrien s’arrêta, de peur d’avoir été découvert. Encore une fois, rien ne vint. Il continua son chemin, jusqu’à arriver à la porte de la maison. Il entra dedans discrètement, sans lumière, son casque étant doté d’une capacité de vision nocturne. Très pratique, lors d’une guerre galactique sur laquelle repose le destin de milliards d’habitants. Adrien vérifia les portes, puis les pièces. Poussant sur la poignée d’une des portes, il entendit un déclic. Il se jeta de coté, en poussant la porte, pendant que des balles venaient perforer le mur derrière l’endroit ou s’était tenu Adrien. Il entendit quelqu’un jurer dans la pièce, et des cris retentirent. Des cris de peur. Comprenant à quoi il avait à faire, Adrien s’identifia. Quelques secondes plus tard, une voix lui donna l’ordre d’entrer.

A l’intérieur de la pièce, plusieurs personnes étaient regroupées. Environ une dizaine d’hommes, autant de femmes, et 5 enfants. Seul un homme était armé, un Avenger à la main. D’un mouvement, il intima l’ordre à Adrien d’entrer. Celui-ci s’exécuta, et l’homme armé soupira en constatant que c’était bel et bien un allié. Après quelques minutes de discussion, il fut décidé qu’Adrien les escorterais vers une zone sure, derrière les lignes alliées. Le QG d’où étaient parties les troupes serait un bon endroit. Quelques peu réticent, la plupart des personnes présentes ne voulaient pas partir, mais l’homme armé, qui devait être leur chef, leur démontra que c’était le meilleur moyen de survivre. Ils se plièrent avec plus ou moins d’enthousiasme à cet ordre, et prirent leurs affaires. Adrien échangea son Carnifex contre l’Avenger de l’autre homme, plus pratique en cas de combat. Enfin, le groupe sorti du bâtiment. Ils n’étaient pas discrets, mais heureusement, aucun ennemi n’était présent. Ils jetaient des regards paniqués autour d’eux, craignant de se faire attaque à tout moment. Adrien les comprenait, le danger était partout.

En effet, quelques minutes plus tard, des ennemis apparurent. Un maraudeur, accompagné d’une demi-douzaine de cannibales. Adrien fit signe au groupe de se cacher, avant de se rappeler que ce n’était pas des militaires. Il se retourna donc vers le chef de file, lui chuchota de se mettre dans un coin sombre avec le reste du groupe. Il s’exécuta, et quelques instants plus tard, tous furent cachés. Adrien vérifia son arme, afin d’être sur qu’elle puisse servir en cas de problème. Il espérait que la troupe allait passer sans les remarquer. Peine perdue. Le maraudeur s’arrêta d’un coup, sa tête tournant en tout sens. Il immobilisa sa tête dans la direction du groupe, toujours invisible à ses yeux. Mais il ne faisait aucun doute qu’ils avaient été repéré et que le maraudeur allait donner l’ordre de voir ce qui se passait la bas. Adrien ne pouvait pas permettre aux cannibales de trop s’approcher, car ils auraient l’avantage de les voir groupé, comme à la foire. Par conséquent, avant que le maraudeur donne ses ordres, Adrien sorti de sa cachette, tirant sur le maraudeur, qui avait toujours la tête tournée vers lui.

Les premières rafales atteignirent le maraudeur en pleine tête, faisant tomber son bouclier. Adrien rechargea à la vitesse de l’éclair, et avant que le maraudeur ne puisse lever son arme, le deuxième chargeur réduisit le torse du maraudeur en charpie. Celui-ci s’écroula dans un râle. Adrien n’attendit pas de voir son adversaire tomber. Il roula sur le côté, chargea à nouveau son arme, et fit feu sur deux cannibales côte à côte. Les deux furent projetés en arrière sous le flot de balles. La roulade d’Adrien lui permit d’éviter les premiers tirs ennemis, mais désormais, il avait perdu sa vitesse, et était agenouillé au milieu des cannibales. Il tenta une nouvelle roulade pour faire face à de nouveaux ennemis, et se retrouva en face d’un cannibale qui s’apprêtait à faire feu sur lui. Les deux derniers cannibales rechargeaient leurs armes. Adrien n’eut pas le temps de lever son arme que les premières balles tirées par le cannibale le touchèrent. Les trois premières balles le ratèrent, du fait du manque de précision de l’arme. La quatrième toucha le bras non armé d’Adrien, la cinquième rebondit contre son casque et la sixième pénétra son flanc, l’entaillant à la fois profondément, mais sans être dangereux. Néanmoins, la perte de sang conjugué à la douleur lui fit baisser l’arme qu’il était en train de lever.
Derrière lui, un tir retentit, ainsi que des cris. Adrien se douta que les cannibales restant avaient trouvé la troupe qu’escortait Adrien. Pourtant, ce fut le cannibale devant lui qui s’écroula. Adrien pivota douloureusement pour voir l’homme qui l’avait menacé à son entrée dans le bâtiment faire feu sur les cannibales restant. Il n’avait pas la précision des militaires entrainé, mais il avait réussi à surprendre le cannibale qui tenait Adrien en joue. Cependant, l’effet de surprise était passé, et l’homme avait pivoté trop lentement vers les autres cannibales. Ceux-ci ne ratèrent pas une si bonne cible, et les tirs conjoints des deux armes eurent raison de lui. Il tomba sous le nombre de balles qui l’atteignait, n’ayant pas d’armure pour atténuer les balles. Autour de lui, les autres membres du groupe continuaient d’hurler afin de désorienter les cannibales. Ceux-ci furent désorientés quelques instants, et tirèrent dans le tas. Adrien ne prit pas le temps de voir s’ils touchaient quelqu’un, et fit feu sur eux. Les deux s’écroulèrent.

Adrien resta assis encore quelques secondes, puis se redressa en grimaçant. Son flanc le faisait souffrir, et il continuait à perdre du sang. Une fois debout, il resta quelques instants immobile pour lutter contre un vertige. Enfin, il tourna la tête vers son groupe. Certaines femmes continuaient de crier, malgré le danger passé. Adrien comprit pourquoi en regardant au sol. L’homme armé n’était pas le seul à être mort, le baroud d’honneur des cannibales avait fait des dégâts. Deux femmes et deux hommes étaient morts, en plus de l’homme en arme. Un autre homme avait été blessé, mais pouvait toujours marcher. Les enfants n’avaient rien. Faisant signe au groupe de se réunir, il demanda un bandage pour lui et pour l’homme blessé, et demanda à ce qu’il soit aidés par les valides. Une fois qu’Adrien eu colmaté la fuite, il vérifia une nouvelle fois ses armes. Il avait récupéré le Carnifex de l’homme, et son propre Avenger était toujours dans sa main. Malheureusement, son Avenger ne comprenait plus que 3 chargeurs, et son Carnifex, 18 balles. Le groupe aurait du mal à tenir une nouvelle attaque. Et ils étaient loin d’être en sécurité.

Le groupe repartit, moins discrètement et moins vite qu’au début de leur périple. Certaines personnes sanglotaient des pertes qu’ils avaient subies contre la petite escouade ennemie. L’homme blessé laissait échapper des plaintes du à sa blessure. Adrien restait stoïque, mais lui-même souffrait. Il ne fallut que quelques minutes pour que le bandage soit ensanglanté, mais heureusement, il réussissait à limiter la perte de sang. Les enfants restaient calmes, mais ils risquaient de craquer à tout moment. La situation était encore légèrement contrôlable. Tant que les enfants ne pleuraient pas, que l’homme ne tombait pas et que tous restaient calmes. Autour d’eux, la rue était redevenue calme. Les troupes que les avaient attaqué devaient avoir fuis lors du passage des forces alliées.

Soudain, des bruits de tirs se firent entendre. Adrien se mit en position de tirs, faisant signe une nouvelle fois aux civils de se mettre à couvert. Cette fois, il n’eut pas besoin de répéter son ordre, les civils ayant compris l’ordre. Adrien avança doucement jusqu’au croisement devant lui. Arrivé à l’angle, il regarda dans les deux directions. Rien à sa droite. A sa gauche, des troupes Moissonneurs étaient en train de se faire laminer. Cannibales et Maraudeurs tombaient comme des mouches sous des tirs venant des deux cotés de la rue, depuis des bâtiments. Une escouade de soldats de plusieurs races arrivait sur les forces Moissonneurs, en face d’eux, tandis que leurs ennemis tentaient de battre en retrait. Rapidement, le combat pris fin, laissant un des soldats à Terre. Adrien fit signe au groupe derrière lui de le rejoindre, et les civils quittèrent leur cachette. Ils le rejoignirent et ensemble, ils partirent en direction des forces alliées. Un Butarien sorti d’un des bâtiments, et commença à parler à la troupe. Son regard se posa enfin sur le groupe que guidait Adrien, et le Butarien fit de grands gestes pour faire passer ses ordres. Enfin, il s’approcha du groupe d’Adrien, et prit la parole.


"Capitaine Anton Ardak de la section 51, que fait un groupe de civile et un blessé sur le champ de bataille ?"


Adrien se mit au garde à vous, mais avant qu’il ait le temps de répondre, un Turien se plaça à côté du Butarien et lui dit


« - Cet homme les escorte, capitaine. Mais nous devrons nous dépêcher, j'ai vu des troupes Moissonneurs se rapprocher de notre position ! »


Adrien attendit que le Turien termine, puis fis son rapport au Butarien.

« En effet, j’ai été séparé de ma section lors de l’écroulement d’un bâtiment. Lorsque j’ai voulu retourner au front, je suis tombé sur ces gens, qui étaient retranchés dans une pièce. Je les ais convaincus de venir avec moi jusqu’au QG, où ils seront en sécurité. Nous sommes tombés sur un groupe Moissonneurs, d’où ma blessure. Et cinq civils sont tombés lors de l’attaque… » Adrien reprit sa respiration, se mit au repos et continua. « Pouvez-vous soignez les blessés ? Je ne voudrais pas qu’ils s’écroulent pendant notre marche. Et si vous avez des armes en trop, je suis preneur, je suis presque à court de munitions. Et pouvez-vous m’indiquez par ou vous êtes venu ? La zone sera sans doute plus sécurisée. »

Enfin, Adrien prit le temps d’observer les alentours, tout en attendant le résultat des réflexions du Butarien. Les hommes qu’il commandait avaient l’air en forme, sans doute suite à la victoire qu’ils venaient de remporter.
Enfin, le Butarien prit la parole. Adrien retourna son attention vers lui.

Anton Ardak

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeSam 21 Juil 2012, 18:10
Je vis l'amiral Satanis courir vers moi, s'arrêtant au passage pour aider un des civiles, l'amiral me mis rapidement au courant de la situation militaire avant d'être vite rejoins par l'explication du soldat blessé. je fixai quelques instants la zone d'ou venait l'amiral, espérant ne pas voir de suite ces ennemis, rien ne venant je pus me concentrer sur la marche à suivre. Je ne pouvais donner trop d'hommes à ce groupe de civiles, mais encore moins les laisser seuls dans ce bourbier sans nom.

Je me tournais vers l'escouade beta le major Golgov ou même dans l'escouade delta avec le lieutenant Lanius. Deux officiers très compétents tout deux à même de s'en sortir. Mais je préférais laisser Lanius dans son escouade, l'amiral avait beau s'en sortir pour l'instant un vrai officier de terre ne faisait pas de mal. Et Kruul étant le seul officier de l'escouade alpha ne pouvait s'en occuper.

"Bien tout le monde se regroupe" Je vis toutes les escouades se mettre en position autour de moi sans qu'aucuns ne perdent de vu les environs, vraiment de bons soldats. "Alors voila la suite, major Golgov vous prenezduex hommes de l'escouade beta et quatre de l'escouades alpha. Vous escortez le groupe de civiles vers l'avant poste Pégasus. De là vous prévenez une navette de les emmener dans le lieu le plus sûr." Puis je me tournais vers le soldat blessé "Vous suivrez les ordres du major, il doit vous emmener en lieu sûr, vous passerez depuis le chemin de l’aller mais ne vous croyez surtout pas en sécurité. Les ennemis nous encerclent, peut être le QG ou même Pégasus n'existent plus alors pas de risques inconsidérés. Et surtout un conseil aussi tentant que ça puisse paraître, éviter les immeubles."

Je me tournais alors vers l'ensemble de la section déjà réduite à moins de 60% de ses effectifs. Je vis Golgov qui choisissait déjà ses hommes, ses choix furent à l'image de ce que je pensais, il prit ceux qui souffraient, bien que pouvant très bien se battre. Ils auraient plus de chance de survivre ainsi.

"Bien maintenant que nous avons sauvé notre âme de la damnation"
je souris de toutes dents à cette simili blague puis continua sur ma lancée "Mais je sais que cela ne vous réconforte pas. Oui nous nous nous séparons de soldats qui pourraient faire la différence, bien sûr ce sont des bras armés en moins. Mais là ou nous allons ce n'est pas le nombre qui nous sauvera, non c'est le courage, une putain de grosse paire. Et chacun d'entre vous le possède ce courage, chacun d'entre vous ferait honneur aux plus valeureux guerriers que nos histoires respectives comportent. N'avez vous pas combattu des géants de métal, des entités prônant le génocide de toute vie ? Vous entrerez dans la légende, on se racontera des générations plus tard le courage la ténacité la volonté de ces humains, asaris, turiens et toutes les races car nous sommes tous là. Que peuvent les moissonneurs face à de tels héros ? Que peux comprendre une machine à notre courage ? Allons y tous ensemble, il est plus que temps que les moissonneurs comprennent ce qu'est le courage ce qu'est l'honneur ! Nous sommes vivant et bien décidé à le rester alors n'attendons pas cette attaque. Suivez moi, escouade alpha flanc droit, escouade delta flanc gauche. Le reste avec moi nous tiendrons le centre."

Comme un seul homme, toute la section se dirigea vers le flanc est, d’où viendrait l'attaque je me tournais alors à nouveau vers Golgov et le soldat blessé

"Nous allons couper toutes les lignes ennemis venant de votre dos, si j'étais vous je prendrais la route sans tarder." Puis je regardais Golgov droit dans les yeux. "C'est sûrement la dernière fois que nous nous voyons major. Je vous souhaite de survivre, et ramenez les en vie."

Le major me regarda l'air de celui qui avait été puni "Ce fut un honneur capitaine, mais je vous promets que vous aurez votre médaille pour tout ce que vous avez fait, si vous veniez à mourir." puis je lui tendis ma main, légèrement surpris le major m'attrapa lentement la main mais la serra avec vigueur.

Je fis signe au soldat blessé avant de rejoindre au pas de course. Nous avions déjà pris de retard. Une fois sur place un soldat m'appela vivement par signe, interloqué je me dépêcha à le rejoindre.

"Capitaine nous avons reçu un message radio, un moissonneur bloque l'accès au lieu de rendez vous. Nous devons nous diriger pour appuyer les troupes de tanks et de batteries de missiles."


Je me maudis intérieurement, un putain de moissonneur juste entre nous et la victoire. Heureusement il paraissait que nous avions des missiles ultra puissants capable de les détruire. j’espérai que ce n'était pas encore un simple ragot de militaires mais bien une réalité sinon à moi de la puissance d'une flotte nous allions nous faire décimer.

"Capitaine encore une chose, les sections 74 et 29 arrivent sous peu, elles ont pris du retard à cause d'une embuscade mais elles arrivent."

Enfin une bonne nouvelle "Parfait merci soldat" il était temps de modifier les plans de manière drastique. "Écoutez tous un changement s'impose, nous rompons le combat, nous devons éviter ces ennemis les sections suivantes seront là dans quelques instants. Nous devons prêter notre puissance de feu aussi maigre soit elle à la force principale. Alors en avant derrière moi nous devons rejoindre aussi vite que possible le lieu de rendez vous."

Puis sans attendre je me dirigeai vers le flanc ouest pour nous éloigner des combats à venir. Après un moment de flottement, les soldats se résignèrent à me suivre et me rattrapèrent rapidement. Pourtant malgré toute cette vigueur apparente, nous étions tous perclus de fatigue. Trop d'actions consécutives nous avait rendu insensible au demande de nos corps qui revenaient en force nous dire de stopper. Mais rien ne l'aurait pu hormis la mort. Je courus donc non sans perdre toute observation de mon entourage mais assez pour ne plus sentir que mon souffle, les bruits de pas des autres soldats, je voyais les ruines m'entourant, puis nous débouchâmes soudainement sur une grande place, de nombreux soldats s'y amassé au minium quatre sections. Ils grimpaient par petits groupes dans les ruines, C'est alors que je vis du mouvement à l'opposé de la place, quelques zombies laissant entrevoir leur formes au loin, ils s'apprêtaient à fondre sur les sections.

"Amiral Satanis prenez l'escouade alpha et delta et couvrez nous, je vais voir ce que nous pouvons faire pour le moissonneur"
Ce dernier faisait d'ailleurs tellement de bruits que je devais crier pour espérer me faire entendre. Puis une fois sur que l'amiral m'eut entendu et compris je fis demi tour vite suivi de mon escouade. Une fois arrivée près des autres escouades je vis que chacun était concentré comme seul le sont les soldats persuadés de mourir dans le combat mais ils étaient décidés, volontaire et cela aussi se voyait.

Je grimais alors sur une poubelle se trouvant collé contre un mur, depuis celle ci j'eu directement accès à l'immeuble, son effondrement ayant transformé le rez de chaussé en tas de gravats, je pus court-circuiter le passage pour rejoindre directement le premier étage. Une fois à ce niveau je pus voir plus précisément se moissonneur, il me sembla identiques à ceux présent sur Khar'shan, cette pensée révéilla de nombreux souvenirs de ma mémoire mais je les repoussai comme je pu et fis signe au reste de l'escouade de grimper à son tour. Une fois tous en haut, la radio capta un message déclarant de faire feu sur le moissonneur. Mais avec quoi pensais-je tout en visant tout de même l'immense créature à l'origine de tant d'horreur. Nous fîmes alors tous feu le moissonneur servant d’exutoire à toutes nos frustrations nos peurs, nos chagrin.

Mais rien n'y fit, le moissonneur ne subit pas le moindre dégât, rien. Même les soi disant super missiles ne le touchèrent pas, ils dévièrent au dernier moment de la cible explosant inutilement en vol. Le moissonneur se tourna alors vers nous, j'entendis en même temps des coups de feu violent en arrière, le reste de la section devait avoir affaire à une sacré attaque. Puis j'oubliai tout, le moissonneur tira directement dans l'immeuble ou nous nous trouvions. Je sentis comme une perte de pesanteur, mon corps quitta terre puis la physique repris ses droits si violemment que ma vision se flouta lorsque mon corps percuta avec fracas le sol dur des ruines, un énorme bloc de béton atterrissant juste à quelque centimètres de ma tête. Je sentis alors une douleur fulgurante dans le bras droit, lorsque mon os se brisa. Mais ce n'était rien face à la douleur qui emplit mon corps entier lorsque deux côtes se brisèrent net, je perdis alors conscience plongea dans les ténèbres alors sur d'être mort.

Quelques minutes s'écoulèrent avant que je reprenne connaissance, je ne pus tout d'abord rien faire ma vison obscurcit, ma bouche emplit par le sang mon bras me lançant atrocement. Lorsque je pus enfin reprendre pied et regarder autour de moi je ne vis que mort et désolation mais alors que je tentais de me relever, un flash aussi soudain que fugace me fit perdre un instant la vue puis une onde de choc me frappa me renvoya avec force à terre. Je me senti comme une marionnette en proie à un marionnettiste fou. Je resta là quelques instants souffrant comme jamais je n'avais souffert. Puis comme mu par une volonté étrangère à moi même j'entrepris de me remettre debout, me servant de mon bras gauche je me remis difficilement sur pied, chaque geste appuyant sur mes côtes cassées. Mais je parvins à me remettre sur pied tant bien que mal. Deux soldats, les seuls survivants de l'escouade beta appris je plus tard, une asari et un turien me virent alors et s'approchèrent de moi m'aidant à avancer jusqu'à une zone plus sûr.

C'est à ce moment que je remarquai qu'ils me parlaient, depuis quelques temps déjà. Seul un sifflement puissant et continue ne me laissait pas dans le silence total. Je remarquais aussi que j'avais perdu mon arme, il ne me restait plus que mon pistolet carnifex. Et avec mon bras droit inopérants je de serais plus un tireur très utile. C'est alors que les sons me ré envahirent si brusquement que je tombais à genoux, les deux soldats se regardèrent inquiet ne sachant que faire.

Réhabitué aux sons je me tournais alors vers eux.

"Bon il est ou ce foutu moissonneur ?"
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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeMer 05 Sep 2012, 20:08
Après avoir averti le capitaine, celui-ci se tourna vers la zone d'où je venais, puis vers l'escouade Beta et enfin l'escouade Delta. Il beugla ensuite des ordres. Le major Golgov allait escorter les civils avec le soldat blessé, en prenant quelques hommes de Beta et Alpha. S'ensuit un très bon discours de motivation qui eut sûrement de l'impact auprès des soldats, sûrement plus qu'au vétéran que je suis.
Sous les ordres, la section se retourna à la presque parfaite harmonie, pour se diriger vers l'est. J'observai un instant le capitaine Butarien occupé à faire ses adieux au major Golgov, puis à rejoindre un soldat affolé qui lui criait des choses en gesticulant. J'entendis parmi ses beuglements "Moissonneur" et "rendez-vous". Je compris bien assez vite ce qui nous attendait : un Moissonneur, rien que ça. J'en étais presque flatté, et je le serais si on n'était pas en guerre. Ardak le confirma ensuite dans ses ordres, un changement s'imposait, nous allions intercepter ce Moissonneur le plus rapidement possible, en nous dirigeant vers l'ouest, même si notre appui n'allait pas changer grand chose à la donne. C'était sûrement trop pour nos corps déjà dépassés par les évènements, le vieux quinquagénaire que j'étais ne supportait pas tout ça, au même titre que la plupart de nos soldats. Seuls les krogans restaient fidèles à leur énergie caractéristique, et à leur euphorie après la guérison du génophage. Je suivais le reste de la troupe comme je pouvais, en remarquant que les expirations des troupes étaient le seul grand bruit que nous entendions, dépassant même celui des tirs. Enfin... Jusqu'à ce que nous atteignions le Moissonneur en question.

Après avoir tiré un laser qui toucha un bâtiment voisin, le colosse de métal se découvrit à notre section. Il mesurait le triple des immeubles qui l'entouraient, et en avait déjà dévasté un. La place sur laquelle il se trouvait était en + et assez vaste pour une attaque de tous les côtés, ce que les forces alliées ne manquaient pas d'exploiter. Malgré le feu nourri, le Moissonneur ne semblait pas vouloir céder, ce qui posait problème. Heureusement, nous avions des missiles ultra-sophistiqués à notre disposition. La puissance d'une flotte, comme dirait Anton. L'ami Moissonneur était en train de "crier" lorsqu'Ardak me beugla ses ordres :

- Amiral Satanis prenez l'escouade alpha et delta et couvrez nous, je vais voir ce que nous pouvons faire pour le moissonneur !

Ni une ni deux toute l'escouade se retourna et prit une couverture improvisée avec les piliers et les carcasses de bagnoles. Pas de camionnette cette fois-ci, dommage... Je me mis quant à moi derrière un pilier encore debout et activai le technoblindage. Il ne prit pas longtemps avant que toute une troupe des Mossonneurs nous attaque. Une section entière même. Des maraudeurs, des cannibales, des exterminateurs... Tout la clique était là, sauf la Furie et le Cicosaure et c'était tant mieux. Je décidai de beugler mes ordres à l'escouade :

- Tous sur vos gardes ! Nous ne devons pas les laisser s'approcher du reste de la section, mais ne gaspilelz pas votre vie pour autant ! Laissez-les gaspiller leurs munitions, puis ripostez !

Après, je me tournai hors de ma couverture pour compter l'ennemi. Approximativement, vingt zombis et cannibales, dix maraudeurs, trois exterminateurs et une brute. Je visai en priorité les zombies, qui ne devaient en aucun cas s'approcher. Je réussis à tuer quatre d'entre eux avec vingt balles d'Avenger et lançai une Déchirure pour en éliminer un autre. Je défonçai ensuite le dissipateur de mon Avenger, prêt à riposter. Je vis alors que la plupart des soldats s'étaient regroupés derrière une barricade de fortune, qui couvrait extrêmement bien avec des carcasses de voitures et même un Mako. L'ennemi n'attaquait que la barricade, ce qui était utile pour moi, c'était l'occasion d'utiliser une technique que j'ai apprise il y a longtemps aux opérations spéciales. Je me faufilai dans l'ombre en désactivant soigneusement mon technoblindage, et en rangeant mon Avenger. Je pris la précaution de prendre deux grenades d'effets différents à ma ceinture, pour un effet maximal. Je pris la précaution de faire le moins de bruit possible, si l'ennemi me voyait, j'étais fichu. M'allongeant pour ne pas ma faire repérer, je me faufilai discrètement dans le dos de l'ennemi qui ne me remarqua pas. Je me mis à couvert derrière une voiture et comptai jusqu'à trois... un... deux...

Trois ! Je me levai de ma couverture et lançai une grenade aveuglante-IEM sur le groupe d'ennemis. Ils furent désorientés quelques secondes, assez pour laisser à l'escouade le temps d'attaquer et faire des ravages : je comptais tous les zombis, cinq cannibales et trois maraudeurs à terre. Ma deuxième grenade prête, à fragmentation cette fois, je la lançai sur un exterminateur. Le rachni de synthèse ne mourut pas mais cela l'endommagea suffisamment pour le laisser sans défense. Mais le tuer attendra, je devais d'abord sortir de là. L'ennemi ignorant d'où venait la grenade, je pouvais me faufiler discrètement. Je me cachai dans l'ombre pour aller loin de leur dos de la même façon que pour me faufiler dans leur dos. Je ne fus pas repéré, preuve que je ne vieillissais pas tellement finalement.

Je courais sur le champ de bataille après avoir réactivé le technoblindage pour rejoindre le reste de mes hommes. Mes boucliers furent vite abaissés et je pris une balle à la hanche. Elle ne me fit pas grand chose, car je continuai ma course vers l'escouade sans broncher. Je plongeai parmi eux, pour éviter de me faire blesser un peu plus. Je vis les survivants peu nombreux de mes hommes se battre pour leur vie, couverts par les cadavres de voitures et de Mako. Je me mis en position accroupie et interpella le lieutenant Lanius, qui fermait les yeux d'un soldat galarien éviscéré, le seul de l'escouade :

- Lieutenant ? Quelle est la situation ?
- C'est le chantier ici, chef ! On a reporté huit morts dans Alpha et Delta chacune, soit seize pertes au total. Si on n'agit pas rapidement, on va tous mourir !
Un tir de roquette d'exterminateur nous passa au-dessus de la tête, manquant de nous exploser dessus.
- Et au niveau des pertes ennemies ?
- Tous les zombis et la moitié des cannibales éliminés ainsi qu'un exterminateur et trois maraudeurs. Je...

Le Lieutenant fut interrompu par un spectacle pour le moins insolite : Trois krogans, Kruul, Batak et un autre, se battaient au corps-à-corps avec la Brute moissonneur. Le combat semblait inégal.
Inégal pour la Brute.
Les krogans, comme un seul homme, s'éloignaient de la Brute à une distance assez conséquente, pour charger à l'unisson vers l'abomination. Les trois êtres, aisément comparables à des tanks, renversèrent la bestiole avec la seule force de leurs bras. Ils brandirent leurs armes, des fusils à pompe, et mitraillèrent la gueule du Moissonneur, qui ne ressemblait plus à rien après que les Krogans aient fini. Enfin, les Brutes n'ont jamais ressemblé à quoi que ce soit, mais passons.
Il restait dix cannibales, deux maraudeurs et deux exterminateurs à éliminer. Même malgré nos pertes, cela semblait possible. La plupart étaient blessés, en particulier l'exterminateur à qui j'avais lancé une grenade, qui peinait à "marcher", ses poches du ventre détruites. D'une Déchirure bien placée je mis fin à ses souffrances. Le dernier exterminateur était assez cabossé, mais devait attendre. Nous devions d'abord éliminer les Maraudeurs puis les Cannibales, étant plus dangereux. Nos ennemis nous mitraillaient à l'unisson, d'un même mouvement. Si bien que les ennemis rechargeaient en même temps, ce qui aidait grandement. Leur idiotie les mènera à leur perte...
- OK les gars ! La prochaine fois que l'ennemi recharge, on le canarde ! Dés qu'ils ont fini de recharger mettez-vous à couvert et attendez qu'ils gaspillent leurs balles à nouveau puis mitraillez-les ! On fait ça jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul debout ! Et visez en priorité les maraudeurs et cannibales !

Sitôt dit, sitôt fait, l'ennemi ne nous avait pas compris et rechargea idiotement ses armes, nous laissant le temps de riposter. Les hommes se levèrent et brandirent leurs armes en leur direction, prêts à tirer. Je lançai une Surcharge sur un premier Maraudeur grièvement blessé, ce qui le tua sur le champ. Le reste des hommes réagit presque immédiatement et attaqua le groupe, tirant une énorme rafale qui ébranla leurs lignes. Sous les tirs de nos deux escouades, les ennemis résistèrent péniblement. Le dernier Maraudeur mourut rapidement sous nos tirs, ainsi que quatre cannibales.

L'escouade se mit à couvert comme un seul homme lorsque l'ennemi nous attaqua à nouveau, mais tuant un soldat turien au passage, qui était occupé à dérayer une de ses anciennes armes, qui devait donc dater.
Le reste du combat devait être très facile, puisque peu d'ennemis restaient, et nous étions en surnombre malgré nos pertes. L'ennemi, n'ayant pas compris notre tactique, continua à nous attaquer bêtement. L'exterminateur nous mitrailla sous ses missiles, tandis que les cannibales nous mitraillèrent sous leurs vulgaires canons à bras. Je remarquai finalement sous le Mako un lance-missile Hydre, qui était visiblement toujours chargé. Pour ne pas me faire repérer en le prenant, je m'allongeai sur le sol, me faisant le plus discret possible. je passai sous le tank, pour récupérer l'arme. L'ennemi ne me repéra pas et continua à attaquer les couvertures du reste de l'escouade. Mon coeur décolla presque lorsque je vis un tir passer à un centimètre de ma tête. Je récupérai l'arme très rapidement et sortis du dessous du Mako, en remarquant que l'Hydre était plus Léger que je l'avais prévu. Je me mis à couvert à côté de plusieurs hommes, dont le lieutenant Lanius. Je m'approchai du rebord de la couverture en écartant des soldats au passage. Je risquai un oeil en regardant les troupes ennemies. Je remarquai qu'elles étaient entourés par une citerne de gaz encore remplie. Je retins mon souffle et criai :
- A COUVEEEERT, CA VA SAUTER !
Aussitôt, je m'écartai du bord de ma couverture, puis chargeai le missile. Avec les organes de visée, je mirai la citerne de gaz. Le missile fut tiré à une vitesse hallucinante, avoisinant les 300 km/h, et percuta directement la citerne. La déflagration qui suivit fut énorme, amplifiée au moins cinq fois, et je vis les cannibales se faire disloquer littéralement. L'exterminateur, par contre, survécut à l'explosion, mais n'était pas en état de nous attaquer. Un bon coup de fusil à pompe krogan le tut, définitivement. Plus aucun ennemi ne se trouvait face à nous, mission accomplie.

Je me retournai pour voir où on en était avec le Moissonneur. Je regardai le colosse attaquer un bâtiment voisin, et remarquai rapidement que des missiles foncèrent vers lui et le percutèrent : il était salement endommagé. Les flottes firent le reste depuis l'espace. Alors qu'il s'effondrait comme un immeuble, je criai :
- Haha ! David et Goliath, ça te dit quelque chose, ducon ?
J'avais lu cet épisode religieux humain, que j'avais adoré, lors de la guerre du premier Contact.
En me rapprochant de la carcasse ennemie, je remarquai à ma droite, d'où étaient venus les missiles, le Commandant Shepard, accompagné de l'amiral Vakarian, et d'une Quarienne à la combinaison violette montrant des motifs de spirales, probablement pour symboliser le vent, ou quelque chose comme ça. C'était Tali'Zorah, une des plus loyales des alliées de Shepard avec Vakarian, appris-je plus tard. A ma grande surprise, je vis Vakarian et Zorah se tenir la main chaleureusement et leur tête se coller l'une contre l'autre en montant dans la navette, puis je me rendis compte d'une chose.
Je n'avais pas entendu le capitaine Ardak depuis longtemps !

Je me rendis alors avec mon frère à l'immeuble où son escouade s'était réfugiée, qui subit une attaque de Moissonneur. Nous le fouillâmes de fond en comble, étage par étage. Ce n'est qu'au dernier que je vis le capitaine Butarien salement amoché et assis sur le côté du mur du fond, accompagné par une asari et un turien. Anton nous salua d'un geste de la tête et l'asari conclut une discussion qui semblait déjà entamée depuis plusieurs minutes :
- Et les flottes dans l'espace attaquèrent le moissonneur, qui s'effondra comme une masse.
Je compris alors que le capitaine avait été KO pendant la fin du combat. Il était, comme j'avais dit, salement amoché, et je remarquai que son bras gauche décrivait un angle irrégulier. Il demanda alors d'une voix entre la fatigue et la douleur :
- Et... d'où venez-vous, soldats ?
Les deux soldats en question se regardèrent, avant que l'asari ne réponde :
- Nous... venons de l'escouade Beta. Nous avons été envoyés comme éclaireurs par le major Golgov, qui nous a dit de rapporter de vos nouvelles. Il pouvait se passer de nous, a-t-il dit.
Le turien continua :
- Mais peu après le début de notre mission, nous avons été contactés par Golgov, qui nous dit de ne pas revenir dans le groupe et de vous soutenir. Il a dit que nous serions plus utiles ici, et qu'il contrôle la situation avec les civils.

Un long silence fit place, pour être brisé par le lieutenant Lanius qui déboula avec son omni-tech. Il fit un salut au capitaine, ignorant ses blessures par respect et nous annonça :
- Messieurs, le haut-commandement m'a appelé il y a quelques minutes. Ils ont annoncé qu'une patrouille humaine avait cessé d'émettre. Ils nous demandent d'aller enquêter. Ils m'ont transféré les coordonnées.
C'était un drôle de boulot pour l'escouade, et je remarquai une expression d'étonnement sur le visage du capitaine. Nous ne pouvions pas discuter de toute façon.Je dis alors :
- Eh bien, si ce sont les ordres... Nous pourrons partir dés que vous serez d'aplomb, capitaine.
Mon frère prit l'initiative de lui administrer du médi-gel en lui disant de ne pas bouger. Peut-être que ça ne remboîterait pas son bras, mais au moins ce sera mieux que rien.

Le Butarien se leva ensuite, s'appuyant sur le bras qui restait. Mon supérieur de fortune dit alors :
- Je suis OK, amiral. Où est-ce, lieutenant ?
Un sourire se dessina sur le visage du turien :
- C'est ça que vous allez adorer, même pas à cent mètres d'ici !
Il nous transféra les cartes sur Omni-tech, et c'était effectivement non loin d'ici. Quelques pâtés de maisons plus loin. Nous y serions en à peine cinq minutes.
Lorsque nous commençâmes à nous déplacer, je vis que le capitaine Ardak avait manqué de tomber, il ne s'était pas totalement remis de ses blessures. Il ne pouvait pas marcher correctement malgré ce qu'il disait, alors je portai son bras droit sur mon dos et mis mon bras gauche sur le sien, pour l'aider à marcher et à récupérer. Le butarien acquiesça finalement à mon aide et nous nous mîmes en route. On nous enseigne dés le premier jour à privilégier l'esprit de camaraderie et à ne jamais laisser tomber un allié. Je n'ai jamais dérogé à cette règle.

Je ne pensais jamais faire ça à un Butarien, une espèce que j'avais détesté dans ma jeunesse pour le meurtre sauvage de ma mère et, plus tard, de mon père. Alors que nous sortions de l'immeuble, je comprenais enfin en quoi cette guerre a à la fois détruit les gens, mais les a aussi rapprochés. Aujourd'hui, toutes les espèces se sont alliées, ont oublié les différents, et combattent un ennemi commun. Il n'y a aucune meilleure arme que l'unité.

En sortant de mes pensées, je remarquai que la section n'était pas si endommagée que ça par le combat contre le Moissonneur. Seulement quelques soldats manquaient au final, le gros des partes étant dans mon combat contre les troupes. Nous étions déjà dehors, et la nuit était dépourvue d'étoiles. En fait si, il y en avait, mais ce n'étaient gère plus que des explosions de vaisseaux.
J'aidais Anton à garder le rythme du pas de la section, mais au fur et à mesure que nous avancions, celui-ci recouvrait ses facultés. Après deux minutes de marche, il m'annonça qu'il pouvait marcher normalement et me remercia pour mon aide. Après avoir traversé rapidement deux ex-avenues, nous tombâmes sur le monument qui faisait la fierté de la ville de Londres, le Big Ben. Cette tour était presque intacte, mais l'horloge en son sommet avait été brisée et nous pouvions distinguer quelques hommes postés à l'intérieur. Cipritine, la capitale de Palaven, possédait beaucoup de monuments de la sorte, mais je trouvais le style humain assez majestueux.

Nous reprîmes la marche pour traverser une ruelle ; en son sein nous tombâmes sur une escouade morte. Ce n'était pas celle que nous recherchions, mais nous examinâmes les cadavres. Je pris certaines plaques, à la manière de quelques autres soldats. Je tombai aussi sur un cadavre turien casqué. Son casque épousait les formes de ma tête parfaitement. Je pris le casque de l'homme, presque intact, et l'enfilai. Mon supérieur m'aurait passé un savon dans ma jeunesse, masi ici nous survivons, les ordres ne comptent plus trop. Il m'allait assez bien, je décidai donc de le garder. Je n'avais plus enfilé de casque depuis plusieurs années, mais je m'y fis rapidement. Lorsqu'on est turien, porter un casque, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Je regardai rapidement le système musical et le comparai avec celui de mes quelques implants. Ce casque avait dans sa mémoire l'hymne turien, des BO de films (Flotte et Flottille et Blasto 6 : Partners In Crime sont surtout présents) et des musiques orientales humaines, celles-ci étant très populaires chez nous. J'adore, personnellement.

Je pris également la peine de troquer mon fusil Avenger contre son Phaëton, en bon état lui aussi. Il s'agit d'une de mes armes préférées, je me demande pourquoi je n'ai pas pris la peine d'en prendre un avant la bataille. Je pris un nouveau chargeur, et armai le fusil. Je constatai aussi avec joie que le fusil était équipé de munitions perforantes, ce qui me donnait un bonus de dégâts contre les armures. Comme dans Galaxy of Fantasy, je devrais essayer d'atteindre le niveau 267 avec mon personnage Geth, tiens. Mais pourquoi je pense à un jeu extranet lors d'une bataille, moi ?

Après avoir examiné l'escouade tombée, le capitaine nous dit d'avancer. Les ennemis, eux, ne perdent pas autant de temps à fouiller leurs morts. Après être sortis de l'allée, nous tombâmes sur un square. C'était le lieu indiqué par le lieutenant, nous étions arrivés à destination. Celui-ci était désert, aucun ennemi ni allié ne patrouillait. Un jardin parfaitement rond entouré de carcasses de bancs trônait au centre, et des traces de lasers de Moissonneur traversaient celui-ci, ayant au passage déraciné un arbre qui occupait le milieu du jardin. Le capitaine ordonna à l'escouade de fouiller la zone à la recherche de l'escouade disparue. La section se divisa en plusieurs groupes de trois. Je pris mon frère et Urdnot Batak avec moi, et nous nous dirigeâmes à gauche.

Nous étions arrivés du Nord, nous nous dirigeâmes donc vers l'Est. A côté de la carcasse de l'arbre du square, plus précisément. Nous devions découvrir où était passée l'escouade disparue... Si toutefois il y avait une escouade à exfiltrer. Je pris soin de retirer mon casque pour une meilleure visibilité. Lors de la première fouille, je ne vis sur le sol qu'un papier de publicité pour la fondation Sirta (à but non-lucratif !) qui avait presque miraculeusement survécu. Ce sera sûrement un artéfact pour le prochain cycle si nous sommes tous moissonnés... Après avoir fini de lire le poster, un soldat à l'ouest brisa le silence :
- J'AI TROUVE QUELQUE CHOSE !
Presque aussitôt, la plupart de la section se dirigea vers le troufion. Celui-ci se trouvait à côté de... corps. Ils étaient regroupés, côte-à-côte. Ils devaient être morts à peu près en même temps. Le capitaine déclara :
- Bon, amiral Satanis, vous, le lieutenant et votre frère, faites un examen des corps. Delta, couvrez-les. Le reste, on continue les recherches. Si vous trouvez quelque chose, avertissez-moi. Allez, on se bouge !

Sitôt dit, sitôt fait, avec Sartonis et Lanius, je me penchai pour mieux examiner les corps. Nous possédions tous des compétences médico-légales, car chaque turien apprend à 17 ans à analyser un cadavre. Avec sujets réels, approuvé par la hiérarchie depuis 1154. La fameuse loi du Primarque Johtis, un des plus compétents de l'histoire.
Première étape : Identifier le défunt.
Je scannai les implants d'un des cadavres, allongé sur le côté, avec mon omni-tech. Les implants étaient configurés pour réagir à tout appareil omni-tech, quelle que soit l'espèce qui l'utilise. Des informations défilèrent sur un écran qui apparut presque aussitôt.
- Lieutenant Edward Sallow, 52 ans, chef d'escouade Triton-5.
Lanius baissa la tête et soupira.
- Bordel... C'est l'escouade que l'on cherche... Ils sont tous morts.
Eh bien, c'est une mission échouée alors. Mais il fallait terminer l'examen médico-légal avant d'avertir le capitaine. De'habitude, nous aurions fait de même avec tous les cadavres, mas là, le temps pressait.
Seconde étape : Déterminer l'heure de la mort.
Mon frère activa à son tour son omni-tech. Celui-ci analysa le corps de Sallow, et fit rapidement un diagnostic, se basant sur la température.
- Le corps a perdu sept degrés depuis sa mort. En y ajoutant le froid de canard de cette nuit, notre gars est mort il y a huit minutes et vingt-sept secondes.
Ce qui était assez récent pour cette opération, ce qui pouvait nous poser problème.
- Ce qui veut dire que ses attaquants sont sûrement encore dans les parages... Il faudra faire très attention. Espérons que nous ne nous ferons pas prendre par surprise.
Troisième étape : Déterminer la cause de la mort.
Lanius retourna l'homme sur le dos. Il déploya les jambes et bras pour mieux voir l'étendue des dégâts. Il fit un rapport :
- Alors là... On a cinq tirs au tronc qui ont fait mouche. Trois tirs sur le foie, un tir sur le poumon droit, et un tir au coeur, qui a achevé le gars.
Je stoppai le lieutenant, ayant remarqué quelque chose de plutôt intéressant.
- Une seconde. Il y a un truc qui cloche. Vous voyez ces impacts ? Sur le Majestueux, les chercheurs de la 4ème flotte ont analysé des armes de Moissonneur. Ces impacts ne conviennent pas.
- J'allais le dire, justement. On dirait du 22mm.
- Ah oui, le Major Golgov m'en avait parlé juste avant votre arrivée. Les armes Moissonneurs n'utilisent que du 16 et du 19mm.
Cela devenait de plus en plus intéressant... Ou les Moissonneurs n'avaient pas tué cette escouade, ou nous avons affaire à un nouveau type de soldat Moissonneur. Un galarien ou un quarien peut-être ? Explorons d'abord la thèse du non-moissonneur, plus probable, car les moissonneurs ne dévoileront pas de nouveaux soldats à la fin de la guerre. Notons quand même que Sur'Kesh et Rannoch sont les seuls mondes peu envahis !
- Sartonis, tu connais des armes qui utilisent du 22mm ? Sur le manifeste de la 4ème flotte, nous n'avons pas de ce calibre.
- Laissez-moi réfléchir un instant... Il marqua une courte pause et se reprit : Je n'en connais qu'une : le M-96 Mattock.
- Mattock ? Jamais entendu parler.
- C'est un fusil d'assaut semi-automatique à chargeur de 20 balles. J'en ai utilisé un une fois.
- Une idée de qui utilise ce genre d'armes ?
- Je crois avoir une idée... J'ai souvent vu un groupe utiliser des Mattock dans cette guerre... Les centurions de Cerberus.
Cerberus ? Je me demande bien ce que Cerberus pourrait faire ici. Leur base a été détruite il y a peu, et leur chef est en exil. Mais si c'était vraiment eux, alors nous avions un nouveau provlème sur les bras.
- C'est la solution la plus probable, m'est avis. Nous devrions en informer le capi...
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'un soldat cria :
- CONTACT !
Nous nous mîmes en position de combat. Je ne pris pas la risque de mettre mon casque, mais j'activai le technoblindage pour compenser. Je mis mon Phaëton en joue, et mes deux coéquipiers firent de même. Je remarquai alors le capitaine, qui pointait ses armes vers ma gauche. Je fis de même, et mes craintes furent confirmées. Un commando était là. Un commando... De Cerberus.

Ils étaient neuf au total, tous braquant leurs armes sur le gros de la section, dont le capitaine. J'avais déjà affronté Cerberus une ou deux fois lors de cette guerre, je reconnus quelque peu les membres du commando. Celui que je remarquai en premier était le gros méca, un Atlas. Il faisait environ trois à quatre mètres de haut, un de ses bras avait un lance-missiles intégré, l'autre un canon intégré. Un pilote était à ses pieds, ayant levé une "portière" ornée d'une vitre en une matière très résistante. Un siège se trouvait à l'intérieur. Un autre homme se tenait à côté, vêtu d'une armure noire et blanche. Il n'était que peu armé, mais possédait une structure que je pouvais reconnaître comme étant une tourelle de combat non déployée, je reconnus un ingénieur de combat.. A côté, je reconnus une femme en armure totalement noire et équipée d'un fusil de précision. Je reconnus la Némésis. A gauche du méca je reconnus également le gardien : un soldat faiblement armé mais protégé d'un bouclier antiémeute, incassable, ou presque. Un tir de haute pénétration pourrait l'ignorer. Ou alors nous pouvions viser la fente du bouclier qui servait au gardien à viser, et un coup au but pourrait lui être fatal. Parmi cette autre bande une autre femme se tenait, en armure blanche cette fois-ci. Elle était visiblement protégée par des barrières, au vu de son... aura. Elle tenait un sabre, et tendait la main en découvrant sa paume, je vis qu'elle y cachait une arme. J'appris plus tard que c'était un Fantôme, les meilleurs assassins de Cerberus, et que leur chef était mort il y a peu. Deux soldats possédaient la même armure, même si un d'entre eux avait retiré son casque, et possédait un viseur Kuwashii modifié à la place. L'autre était une femme, car les... formes de son armure différaient légèrement avec celles de son collègue. C'étaient les Stratèges, ou centurions, les chefs d'escouade. Un autre se tenait à côté, et tenait un pistolet mitrailleur Frelon, et une armure réglementaire Cerberus. Un soldat d'assaut régulier, en somme. C'était le dernier qui retenait le plus mon attention. Je n'en avais jamais vu jusque là. Il possédait une armure ressemblant au N7 habituel, avec un logo de Cerberus sur la poitrine. De ses mains s'échappaient un lasso biotique, me faisant penser donc à un adepte ou porte-étendard.

Un blanc se posa sur le square. Ceberus était en surélévation sur une colline, et pointait ses armes, mais ne tirait pas. Le capitaine le remarqua et ouvrit la parole :
- Qu'est-ce que vous voulez ?
Le centurion sans casque répondit, montrant que c'est lui le chef de l'escouade :
- Je ne veux pas votre mort, en tout cas...
Nous en avions profité pour rejoindre le reste de la section : Il fallait se regrouper, et nous avions une meilleure puissance de feu qu'eux, même avec leur Atlas. Lanius prit la parole :
- Ah bon ? C'est vous qui avez tué cette escouade, pas vrai ?
Il risqua un bras en désignant le lieutenant Sallow et ses hommes, mais gardait Cerberus en joue. Le capitaine en profita pour me demander en chuchotant :
- C'est l'escouade cible, n'est-ce pas ?
Je fis oui de la tête, sans regarder le capitaine ; j'avais le commando en joue. Je ne voulais pas qu'il nous prenne par surprise. Peut-être y a-t-il d'autres hommes cachés. L'homme répondit de nouveau :
- Ecoutez, je sais que vous ne nous faites pas confiance, mais nous ne faisons pas partie de Cerberus.
Ils ne font pas partie de Cerberus ? Je n'ai pas souvent entendu des conneries pareilles. Tout nous prouve que si.
- Comment ? Vous avez des armures de Cerberus, des armes de Cerberus, du matériel de Cerberus... Comment voulez-vous qu'on vous croie ?
- Nous ne faisons PLUS partie de Cerberus en tout cas. Vous voulez une preuve ? Sergent...
Il désigna de la tête le second centurion qui commença à pianoter son Omni-tech. Elle Fit apparaître une image en assez grand format pour que toute la section puisse la voir. C'était une image de ce qui ressemblait à un zombi, mais je vis qu'il était en armure.
- L'Homme-trouble, le fondateur de Cerberus, endoctrine ses hommes avec de la technologie de Moissonneur pour décupler leur efficacité. Regardez mon visage, ai-je l'air endoctriné ?
L'homme était en effet normal : Il avait un crâne et une barbe rasés, et aucun signe distinctif. Il devait avoir la quarantaine ou tout au moins la trentaine vieillissante. Cela pouvait au moins prouver qu'il ne fait pas partie des troupes régulières de Cerberus.
- Et qu'est-ce qui nous prouve que vous ne nous voulez pas de mal ? Vous n'êtes peut-être plus de Cerberus, mais vous restez une menace potentielle... C'est vous qui avez tué l'escouade ici, n'est-ce pas ?
Le chef Cerberus regarda les corps, puis fit oui de la tête.
- C'est vrai. Nous avions tué ces hommes. Mais nous avions une raison. Ils étaient endoctrinés par les Moissonneurs. Vous ne me croyez pas ? Regardez-les sans leur casque.
D'abord incrédule, je me demandais si ils disaient la vérité. Je dis alors :
- Que quelqu'un aille inspecter ces corps.
Une asari se porta volontaire et se dirigea vers les corps, couverte par deux soldats alliés, tandisque le reste de la section gardait Cerberus en joue. Elle en prit un au hasard et leva la visière de son casque, pour le lâcher aussitôt. Elle cria :
- C'est vrai ! Il a une tête de zombi !
Le chef de Cerberus laissa échapper un sourire satisfait.
- Je pense que cela suffit, non ? Et vous savez, si nous vous voulions vraiment du mal, nous vous aurions attaqués sans parler. Et si vous voulez une preuve de notre non-hostilité... Les gars ?
Sous cette indication, le commando baissa ses armes, et Ardak s'avança pour parler :
- Et qu'est-ce que vous voulez ?
L'homme laissa une petite pause s'installer, et déclara :
- Pouvons-nous... Vous rejoindre ? Nous avons besoin d'aide, nous finirons éliminés si nous sommes seuls. Et puis, notre puissance de feu vous sera assez utile n'est-ce pas ?
C'est vrai qu'avoir un Atlas, un fantôme, un ingénieur de Cerberus... C'est assez utile. Evitons que ça se retourne contre nous.
- Pour moi, ce sera OK. Evitez de nous trahir, ou vous le regrettrez.
Lanius et Kruul s'avancèrent :
- Pour moi aussi.
- Moi aussi.
Nous nous tournâmes vers le capitaine, car tout dépendait de sa décision. Il baissa son arme, et dit :
- C'est d'accord, pour l'instant. Je veux que cinq soldats vous gardent à l'oeil. Au moindre coup fourré, vous êtes morts.
Le chef de Cerberus s'avança. Il tendit la main au capitaine, mais celui-ci ne la serra pas, disant qu'il droit gagner le droit de lui serrer.
- Je ne vous décevrai pas. Je pense que nous mettrons nos différents de côté le temps de cette mission. Je suis le capitaine Radall Utralmia au fait.
Je pris ensuite la parole :
- Eh bien capitaine Ardak, quels sont vos ordres ?
________________________________________________________________________________________________________
Bonus : Le chef du commando Cerberus :
Spoiler:


Dernière édition par Satanis Oronkon le Ven 28 Sep 2012, 21:07, édité 1 fois
Anton Ardak

Personnage RP
Faction : Ravageur
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Anton Ardak
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Messages : 1161

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeVen 28 Sep 2012, 20:12
Les deux soldats répondirent rapidement à mes questions m'expliquant la destruction du moissonneur avec maint détails. Puis je vis arriver l'amiral Oronkon et ses hommes, ceux-ci avaient l'air pressé, sans que je puisse en connaître la raison. Le frère de l'amiral commença sans m'en demander la permission à me donner de l'omnigel, cependant mon état me fit passer outre ce comportement inhabituel et je préféra écouter ce que mes hommes avaient à me transmettre. Et ce fut encore le même frère à l'amiral qui me mit au courant des nouveaux ordres de la hiérarchie.
Nous devions partir, en pleine bataille finale, à la recherche d'une section disparue. A quoi pouvait bien penser le commandement, nous avions plus important à faire, mais n'ayant pas le choix je fis signe aux escouades de prendre la route.

Mais lorsque je voulus prendre moi même la route, une douleur fulgurante et particulièrement
forte, provenant de mes côtes et de mon bras droit, emplit tout mon corps me faisant tituber. Mon corps m'expliquait que je parvenais à mes limites, mais je ne pouvais pas abandonner. Puis l'amiral surgit à mes côtés et m'aida à tenir debout. Tout d'abord je lui en voulut, me faire passer pour faible devant les soldats étaient quelques choses d'inadmissible dans l'Hégémonie, mais peu à peu je me calma pensant que quitte à participer à la bataille finale autant avoir des chances de survie. Et au bout de quelques minutes de marche je repris finalement le contrôle de mon corps surmontant la douleur insurmontable il y a peu.

Nous continuâmes alors le chemin vers cette section, importante pour des raisons inconnues, lorsque nous tombâmes sans le vouloir sur un monument à l'architecture plus qu'appréciable, l'un des soldats m'appris alors qu'il s'agissait d'une église nommée Big Ben. Le bâtiment devait être une fierté des habitants de cette ville, tant il laissait entrevoir une certaine majesté et surtout un héritage de bâtisseur de génie. Mais soudainement mon esprit fut attiré par des restes étranges visible, ceux-ci ce révélèrent être des corps de soldats, mais après une recherche rapide les corps se révélèrent appartenir à une autre section classée disparue. Cependant nuls ordres n'avaient été donnés à sa recherche. Cette étrangeté me laissa perplexe, pourquoi cette section était ignorée et pas l'autre. Mais en la retrouvant la réponse viendrait sûrement d'elle même. Je fis alors signe aux soldats de continuer la route, je vis alors l'amiral équipé de manière totalement différente.

Qu'un turien ait fouillé un mort turien m'étonna vu leur respect des coutumes mortuaires, mais je décidais d'ignorer la chose, plus important était en train de se dérouler et je voulais comprendre le fin mot de l'histoire avant que l'on se fasse tous embarquer dans une mission qui pourrait bien nous coûter la vie. Tout en reprenant la marche, j'observais avec soin les alentours, très propices à une embuscade, puis nous arrivâmes dans un square de grande taille, en comparaison à ceux rencontré auparavant. D'ici une attaque à la fois aérienne et terrestre signerait notre arrêt de mort pensais-je non sans inquiétude. C'est alors qu'un soldat proclama sa découverte de manière si bruyante que le
moindre zombie à trois kilomètres d'ici aboulerait à toute vitesse. Autant découragé par cette bêtise que curieux de la découverte, je décidais d'envoyer l'amiral et ses hommes en observation, une fois ce dernier parti je me tournais alors vers le reste des soldats

"Bien, escouade alpha vous vous dirigez vers le nord-ouest et vous cherchez le chemin le plus sûr pour rejoindre le combat. Escouade beta vous installez un cordon de sécurité autour de ces ruines" ordonnais-je en pointant une espèce de ruine d'un ancien bâtiment, ressemblant désormais plus à un tas de débris qu'à des restes de construction. Puis tandis que les soldats commençaient à prendre le chemin ordonné, un soldat cria

"CONTACT"


Je pris alors avec rapidité mon fusil d'assaut suivit de près par les deux escouades encore autour de moi. Je vis alors huit soldats de Cerberus et un atlas nous prenant pour cible, mais après quelques seconde de surveillance réciproque, je compris qu'ils ne voulaient pas faire feu dans l'immédiat. Quoique que ne supportant pas l'idée de parler avec ces êtres perfides, quelque chose en moi me fit comprendre qu'ils étaient peut être la clef du mystère. je baissais alors légèrement mon arme en
signe d'accord tacite de parlementation.

"Qu'est-ce que vous voulez ?" Un centurion sans casque s'avança alors très lentement et sur une courte distance de nous, montrant son statut de chef.
"Je ne veux pas votre mort, en tout cas..."

C'est alors que l'escouade delta se fit rappeler à nous. La voix forte et assurée du sergent Lanius résonna alors dans le square : "Ah bon ? C'est vous qui avez tué cette escouade, pas vrai ?"
Le sergent désigna alors un corps se trouvant juste à ses pieds. Je compris alors ou était passé la section disparue. je fixa alors rapidement l'amiral pour lui demander confirmation "C'est l'escouade cible, n'est-ce pas ?" l'amiral me répondit par un signe me permettant de rependre ma
surveillance des agents de Cerberus. Cependant quelque chose ne clochait pas, pourquoi nous parler alors qu'ils venaient d'assassiner une escouade et ou se trouvait le reste de la section.


C'est alors que le chef des membres de Cerberus répondit de nouveau "Ecoutez, je sais que vous ne nous faites pas confiance, mais nous ne faisons pas partie de Cerberus." Cette déclaration m’éclaira alors sur le pourquoi du dialogue, ils avaient envie de survivre tout simplement, mais pas sur le pourquoi des corps à leur côté. C'est alors que l'amiral entra dans la discussion "Comment
? Vous avez des armures de Cerberus, des armes de Cerberus, du matériel de Cerberus... Comment voulez-vous qu'on vous croie ?
" Le chef des soldats sembla alors exaspéré comme entendant à une question trop souvent posée "Nous ne faisons PLUS partie de Cerberus en tout cas. Vous voulez une preuve ? Sergent..."

Il désigna de la tête le second centurion qui commença à pianoter son Omni-tech. Elle Fit apparaître une image en assez grand format pour que toute la section puisse la voir. C'était une image de ce qui ressemblait à un zombi, mais je notais déjà quelques divergences avec les zombies humains précédemment rencontrés. Ne comprenant ou il voulait en venir j'attendis la suite avec une certaine impatience. Ce qu'il fit très vite
"L'Homme-trouble, le fondateur de Cerberus, endoctrine ses hommes avec de la technologie de Moissonneur pour décupler leur efficacité. Regardez mon visage, ai-je l'air endoctriné ?"

Et L'homme était en effet normal : Il avait un crâne et une barbe rasés, et aucun signe distinctif. Il devait avoir la quarantaine ou tout au moins la trentaine vieillissante. Mais cela ne se révéla pas être la preuve illuminatrice que j'avais espéré, cela me démontra juste la folie
profonde de cette organisation profondément dégénérée. Mais tout dans cet homme me criait de l'écouter alors je décidais de suivre mon instinct, du moins pour un temps.

"Et qu'est-ce qui nous prouve que vous ne nous voulez pas de mal ? Vous n'êtes peut-être plus de Cerberus, mais vous restez une menace potentielle... C'est vous qui avez tué l'escouade ici, n'est-ce pas ?

Le chef Cerberus regarda les corps, puis fit oui de la tête. Ce qu'il ajouta alors lança alors la réponse tant attendu. "C'est vrai. Nous avions tué ces hommes. Mais nous avions une raison. Ils
étaient endoctrinés par les Moissonneurs. Vous ne me croyez pas ? Regardez-les sans leur casque."

Et quelque chose de fort me cria qu'il avait raison, que quelqu'un ou quelque chose nous avait
manipulé pour que nous nous trouvions à cet endroit précis. L'amiral agit alors durant mon combat intérieur et donna l'ordre qui allait tout éclairer.
"Que quelqu'un aille inspecter ces corps."
Une asari se porta volontaire et se dirigea vers les corps, couverte par deux soldats alliés, tandis que le reste de la section gardait Cerberus en joue. Elle en prit un au hasard et leva la visière de son casque, pour le lâcher aussitôt. Elle cria :
"C'est vrai ! Il a une tête de zombi !"

Le chef de Cerberus laissa alors échapper un sourire satisfait. "Je pense que cela suffit, non ? Et vous savez, si nous vous voulions vraiment du mal, nous vous aurions attaqués sans parler. Et si vous voulez une preuve de notre non-hostilité... Les gars ?"
Sous cette indication, le commando baissa ses armes, et je m'avançais pour leur parler de manière plus adaptée "Et qu'est-ce que vous voulez ?"
L'homme laissa une petite pause s'installer, et déclara "Pouvons-nous...Vous rejoindre ? Nous avons besoin d'aide, nous finirons éliminés si nous sommes seuls. Et puis, notre puissance de feu vous sera assez utile n'est-ce pas ?"

Mais ce qui me décida à accepter ne fut pas la confiance ou même la compréhension mais bien le fait qu'ils acceptent de se mettre sous les ordres d'un butarien. Puis Lanius, Kruul et l'amiral me firent signe qu'ils étaient d'accord pour leur part achevant mes inquiétudes.
"C'est d'accord, pour l'instant. Je veux que cinq soldats vous gardent à l'oeil. Au moindre coup fourré, vous êtes morts."

Le chef de Cerberus s'avança alors et me tendit sa main dans un signe fraternel. Mais je décidais alors de le tester "Gagnez ma confiance et alors mon respect suivra soldat." Comprenant ma demande implicite le sergent me le fit clairement comprendre "Je ne vous décevrai pas. Je pense que nous mettrons nos différents de côté le temps de cette mission. Je suis le capitaine Radall Utralmia au fait."

L'amiral posa alors la question que tous attendaient "Eh bien capitaine Ardak, quels sont vos ordres ?"
Je devais alors prendre une décision, mais tout en moi me criait que chaque choix était voué mener mes hommes à une mort certaine, il ne me restait plus qu'à en choisir la moins pire.
"Amiral prenez la tête de l'escouade delta et intégrez y les hommes du capitaine Radall. Dirigez vous vers le nord et cherchez le chemin le plus sûr pour rejoindre le rayon vers la Citadelle. Kruul et l'escouade alpha vous suivez les mêmes ordre que ceux que je vous ais donné précédemment. escouade beta, suivez moi nous seront le lien entre les deux autres escouades, bien maintenant exécution"

Et sur ces mots toute la section pris le chemin qui lui était destiné. Je restais quelques instants sans avancer observant les alentours persuadé que l'on nous observé. Mais si cela avait été des zombies nous aurions déjà subi leur assauts, quelque chose de plus sombre était à l’œuvre et l'endoctrinement d'une section en était intimement lié, aussi sûr que Shepard devais déjà être en train de botter le cul des moissonneurs. C'est alors que je vis au loin, en surplomb un soldat en tenue de l'Alliance nous regarder comme une statue. Son immobilité me laissa une mauvaise sensation. Puis le soldat disparut aussi vite qu'il était apparu. Je fis signe à mon escouade de me suivre, le soldat Dimitrov se plaça alors directement à ma droite. Je compris qu'il avait vu la même
chose que moi et, son regard le trahissant, surement pensé la même chose.

Nous nous dirigeâmes avec rapidité et discrétion vers la bâtisse en ruine ou se trouvait quelques secondes auparavant ce soldat mystérieux. Mais alors que nous allions atteindre l'entrée des ruines
deux soldats aussi silencieux que menaçant firent leur apparition à notre gauche. Faisant signe à l'escouade de faire halte je mis en joue les deux soldats étrange aussitôt suivit par Dimitrov. C'est alors que les deux soldats firent feu sans avoir proféré le moindre son. Deux membres de l’escouade furent fauchés et je fus percuté par un tir, qui me perfora l'épaule gauche me projetant à terre non sans avoir put répliquer. Les tirs de Dimitrov et du reste de l'escouade réduite à six
soldats désormais mirent en pièce les deux assaillants. L'affrontement terminé, Dimitrov cria un ordre aux soldats qui pénétrèrent dans la ruine, le géant bulgare me tira, étonnamment pour un être aussi colossal, avec douceur à l'intérieur puis se mit en couverture à la fenêtre.

M'appliquant du médigel je fus rapidement sur pied mais désormais dans l’impossibilité de manier une arme nécessitant deux bras. Dégainant mon carnifex je fis signe à une asari de me suivre vers
l'étage supérieur. Nous grimpâmes lentement mais ne trouvâmes en haut des marches, encore très bien préservées, aucuns danger, seulement deux ouvertures sur deux pièces. Je fis comprendre à l'asari qu'elle devait se diriger vers la pièce de gauche tandis que je me dirigeais moi même
vers l'autre pièce. J'avançais avec précautions faisant attention de ne pas marcher, sur les débris jonchant le sol mais aussi en évitant les trous qui m'aurait directement ramenés vers le rez-de-chaussé. L'ouverture agrandie par l'effondrement du bâtiment me laissée une
vision directe sur la pièce mais pas sur toute la pièce. Je compris alors que je devais longer le couloir pour avoir une meilleure vision de la pièce et ainsi pouvoir observer la partie dans mon angle mort. C'est alors qu'à une vitesse exceptionnelle un soldat surgit de l'ouverture me percutant avec une telle force que nous décollâmes tout deux du sol pour percuter
violemment le mur.

j'eus le souffle coupé mais entrainé dans les forces spéciales et champion de lutte et autres sports de combats je repris vite le contrôle de mon corps. Cette discipline avait toujours été mon domaine de compétence, un moment ou chacun doit lutter pour sa survie en donnant tout ce qu'il a, le plus ingénieux survivant là ou l'imbécile meurt. Cependant avec un bras cassé, une épaule perforée et
un ennemi possédant une force démesurée la survie devient gageure. Dans le choc ou le soldat m'avait percuté, mon arme avait été projeté à quelques mètres de distances bien trop pour le combat rapproché qui venait de s'engager. L'ennemi comme omniscient s'était acharné sur mon
côté gauche martelant mon bras et mes côtes de coûts qui me firent cracher un flot de sang, mais tandis qu'il s'acharnait à me détruire, je pus frapper de toutes mes forces de mon bras droit, percutant avec force son casque sonnant momentanément mon adversaire puis dans une ruade je put me dégager de l'étreinte de mon adversaire, je me mis à ramper avec frénésie vers mon arme lorsque l'asari ayant grimpé avec moi apparut et tira à bout portant sur mon adversaire qui s’apprêtait à se jeter à nouveau sur moi.

Le corps sans vie du soldat tomba alors sur moi me coupant à nouveau le souffle et me faisant voir des étoiles. L'asari m'aida alors à me dégager du corps massif, puis je décidais de vérifier ce que je supposais, je m'accroupis aux côtés du soldat et lui ôta son casque et le doute se mua en certitude. Il était endoctriné. C'est alors que la mon omnitech se mit à lâcher son message

"Nous sommes massacrés, personne n'a atteint l'ascenseur nous nous replions. Replie, Replie."

Tout ceci avait-il était fait pour rien ? Allons nos assister à la fin de notre cycle ? je refusais de croire que même le grand Shepard n'avait réussi à atteindre l'ascenseur spatial ou est accepté ce replie. Mais il fallait d'abord rejoindre le reste de l'escouade. L'asari m'aida alors à redescendre les marches, nous trouvâmes les cinq autres survivants surveillant les alentours, trois autres corps de soldats endoctrinés s'étaient ajoutés aux deux premiers agresseurs. Un turien se leva en me
voyant arriver, les autres nous regardèrent alors et je compris à leur yeux qu'ils avaient eux aussi entendu le message.

"Écoutez je ne crois pas un seul instant qu'ils abandonnent aussi vite, ni même que le grand Shepard ait échoué. Et si par hasard s'était vrai alors emmenons le plus grand nombre possible de ces fumiers avec nous, qu'ils se souviennent de nous comme ceux qui auront collé la plus grande peur de leur vie à ces machines." Mais je vis qu'ils étaient brisés, en plein doute, seul le nom du spectre le plus célèbre avait faire surgir en eux un sursaut d'espoir vite éteint par la pensée de leur
famille vouée à une mort certaine.

Sur ces pensées morbides, les deux autres escouades nous rejoignirent à leur tour, ils avaient eux aussi, semble-t-il subit une attaque car ils semblaient beaucoup moins nombreux. C'est alors que je vie au loin une masse de poussière se déplaçant vers nous. Entre deux nuages de bétons, rendus en état de particules par les bombardements, des zombies et autres troupes moissonneurs étaient visible. Un grand nombre selon la taille des nuages de poussières. L'attaque parfaite pour un ultime baroud d'honneur.

"Bien voici venu la mort mes amis. je dois vous dire que cela aura été un honneur d'avoir combattu aux côtés de tant de si bon combattants. Vous auriez tous mérités de connaître des jours meilleurs de revoir vos familles mais le destin en a décidé autrement alors pour cet ultime moment ensemble je vous demande de vous battre encore une dernière fois avec ce même courage qui vous aura mené aussi loin avec un capitaine aussi acariâtre que moi."

Sur ces mots je me dirigeais alors vers l'étage supérieur des ruines pour découvrir une fois en hauteur que les zombies nous avaient totalement encerclés et été sur le point de fondre sur nous. Sans réfléchir je me mis à faire feu sur cette masse de mon carnifex conscient que je ne toucherais sûrement que peu ou pas d’ennemis vu la distance mais j'avais encore largement assez de munitions et ce n'était pas comme s'il nous restait d'autres combats à mener. La horde chargea alors sur nous avec la puissance que seul que posséder une harde composée d'être sans âmes et dépourvues de la moindre conscience propre. Mais alors qu'ils s'apprêtaient à atteindre notre maigre couvert un jet de lumière traversa la planète chaque être difforme tomba alors sans vie autour de nous. je ne compris pas ce qui nous arrivé, ni même aucuns de mon entourage ne le pouvait à l'époque, nous assistâmes à un vrai miracle, quelqu'un avait réussi. Nous étions vainqueurs.

Sans m'en rendre compte je m'étais mis à hurler de joie très vite rejoins par tous les autres combattants m'entourant, comme sans contrôle de mon corps je me mis à rire tant et si bien que larmes, sueur et poussières s’entremêlèrent sur mon corps traversait par de grands éclats de joie indicibles.

Nous avions vaincus, nous étions en vie et rien n'était plus important, plus rien ne pouvait être comme avant, l'avenir nous appartenait.
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: opération marteau : RP entre Anton et Kruul   opération marteau : RP entre Anton et Kruul Icon_minitimeVen 18 Jan 2013, 17:50
Ainsi donc, Adrien se retrouvait sous les ordres du Major Golgov. A ses côtés, 6 autres soldats allaient protégés les civils et rapatriés Adrien à l’avant-poste Pégasus. Les hommes se mirent en formations autour des civils, 2 sur chaque cotés et deux à l’arrières, tandis que le Major et Adrien se mettaient en tête du cortège. Après avoir distribué quelques ordres, le groupe se mit en route, dans la direction opposée à celle du capitaine Ardak. En se séparant des 6 hommes et d’un Major, le Butarien venait peut-être de se sacrifier… Adrien jeta un regard en arrière, et vit le capitaine parler à ses soldats. Un léger rire traversa la troupe devant le Butarien. Puis Adrien fut hors de portée d’oreilles.

En silence, le groupe pris le chemin du retour. Les civils avaient l’air beaucoup plus serein avec les militaires autour d’eux, et ils avançaient au même rythme que les militaires, tant ils étaient pressés d’être à l’abri. Les militaires ne communiquaient entre eux que par signe, et Adrien était exclu de la conversation, même si il comprenait ce qu’il se disait. Le Major était plusieurs pas devant le groupe, afin d’ouvrir le chemin et de prévenir tout danger. Et pendant plusieurs minutes, aucun problème ne dérangea le groupe, qui put avancer à bonne allure jusqu’au point d’évacuation. Mais les choses ne pouvaient pas durer ainsi éternellement.

Alors que le Major faisait traverser un croisement au groupe, un cri retentit derrière eux. Tous les militaires se retournèrent d’un bloc, tandis que le Major et Adrien faisait passer les derniers retardataires. Une fois le dernier homme passé, les hommes sous les ordres du Major se mirent à couvert derrière des carcasses de véhicules, tandis que les civils avançaient un peu plus loin. Guettant les environs, les soldats avaient épaulés leurs armes, de même qu’Adrien. Les civils qu’ils escortaient étaient serrés contre un mur, tremblant de peur. Il fallut près d’une minute pour que la tension retombe et que les militaires baissent leurs armes. Ce fut à ce moment-là que l’attaque eu lieu.

Des trois embranchements, des zombies arrivèrent en masse, ainsi que des cannibales. Les soldats, qui venaient de se détendre légèrement, furent surpris quelques instants qui permirent aux troupes Moissonneurs de tuer deux militaires. Les soldats se mirent à couvert aussi vite que possibles et commencèrent à répliquer aux tirs ennemis. Les cannibales tombaient en masse, tout comme les zombis, mais ceux-ci arrivèrent tout de même à atteindre les militaires. Certains d’entre eux laissèrent tomber leurs Avenger pour prendre leur Carnifex, plus utiles lors des combats à courte distance.

Les zombies ne tenaient pas longtemps face aux tirs des Carnifex, mais il arrivait qu’un soldat soit attaqué par deux ou trois zombis d’un coup, et la plupart de ces soldats ne pouvaient pas tenir. Adrien vit du coin de l’œil un des soldats tuer un zombi qui lui tomba dessus, le renversant à terre. Deux autres zombis se précipitèrent sur le pauvre soldat, qui réussi tout de même à planter son couteau dans la tête de l’un de ses assaillants, tandis que le troisième lui arrachait la gorge. L’homme eut un soubresaut et ne bougea plus, son sang tâchant le sol. Un autre soldat à coté tua le zombi meurtrier, puis fit de nouveau face à ses propres problèmes.

Le flot d’ennemi commença se réduire, les coups de feu plus rare. Lorsque le dernier cannibale tomba à terre, le major Golgov fit l’état de ses troupes. Trois soldats étaient tombés, et l’escorte était tombé de huit à cinq hommes, dont Adrien, qui était blessé. Ils pouvaient encore réussir à sauver les civils si aucun ennemi ne venait à leurs rencontres et si aucun problème ne survenait. Heureusement, ils n’étaient plus qu’à une dizaine de minutes de marche de la base avancée, où le groupe serait en sécurité.

Le groupe n’eut pas le temps de se remettre en marche qu’un hurlement résonna. De la droite de l’embranchement, une furie arriva. Tout le monde commença à reculer, sauf un des militaires qui eut la bêtise d’ouvrir le feu. La furie se téléporta sur lui, et avant que le soldat puisse faire un pas en arrière, il fut embauché par l’Asari moissonné. Il émit un long hurlement qui s’éteignit progressivement, jusqu’à ne devenir qu’un gargouillis. Lorsque la furie fut certaine que l’homme était mort, elle le jeta contre une carcasse de voiture. Le cadavre de l’homme glissa lentement sur le sol, au milieu des autres corps.

Le reste du groupe regarda le spectacle, paralysé. Quand la Furie jeta le corps du soldat, le Major sorti de sa torpeur et prit les choses en main. Il fit reculer tout les civils le plus vite possible, et ordonna aux militaires de faire feu sur la Furie. Celle-ci se tourna vers eux et hurla de plus belle. Elle lança une projection, faisant volé dans les airs l’un des soldats, qui se releva aussitôt. Cependant, le bras gauche du soldat était inerte. Constatant que son attaque n’avait pas tué, la Furie avança vers le groupe.

Le Major fit signe à Adrien de rejoindre les civils et de partir avec eux. Sans polémiquer, Adrien obéit et couru rejoindre les personnes qu’il avait trouvé caché dans un immeuble. Il savait que le Major se sacrifiait sans doute pour permettre la réussite de la mission que lui avait confié le Butarien. Ayant atteins le groupe de civil, Adrien se tourna vers la Furie. Celle-ci semblait hésiter, ne sachant quel groupe attaquer. Elle se décida quand une grenade explosa à coté d’elle, la faisant vaciller. Se téléportant encore plus près, elle lança une nouvelle projection vers les soldats.

Adrien n’observa pas plus longtemps le combat. Au pas de course, il emmena les civils en direction de la base. Ceux-ci étaient désormais bien moins calme, et la plupart des hommes murmuraient entre eux à propos du combat qu’ils venaient de voir et du sacrifice des soldats. Ceux qui ne parlaient pas regardaient les coins sombres de la route, comme si ils allaient de nouveau être attaqués. Adrien espéra que ce ne serait pas le cas, car il n’était pas vraiment en état de faire face à des nouveaux ennemis.

Après quelques minutes de marche, la base fut en vue. Toutes les personnes eurent un soupir de soulagement. Là-bas, ils seraient en sécurité. Tandis qu’ils se rapprochaient du bâtiment, des bruits de pas se firent entendre derrière eux. Le Major Golgov arrivait en boitant. Personne d’autre ne l’accompagnait.

Adrien fit patienter le groupe le temps que le Major les rejoignent. De plus prés, Adrien constata qu'en plus de sa jambe, son bras droit aussi était blessé. Le major n'avait pas pris le temps de faire de garrot, et une trainée de sang le suivait. Dès qu'il arriva vers le groupe, deux hommes le l’aidèrent à marcher en le soutenant sous les bras. Le groupe fit de nouveau route vers la base.

Là bas, ils trouvèrent de quoi se soigner. La base était abandonné, car tous les soldats étaient sur le terrain. Les blessés furent soignés rapidement, puis allongé sur des lits de camp. Adrien et le Major supervisaient tout ça, puis montèrent la garde dans le bâtiment où étaient réfugiés les civils. Mais d'aussi loin qu'ils pouvaient voir, personne ne tentait d'approcher de la base.

Soudain, dans le lointain, une lumière rouge explosa et se dirigea vers eux. La panique gagna tout le monde, et ils essayèrent de quitter le bâtiment. Ils avaient à peine atteint le rez-de-chaussé que le rayon leur passa à travers. Tous fermèrent les yeux, dans l'attente de la douleur. Au bout d'un moment, Adrien finit par ouvrir les yeux. Il était entier, et pas plus mal en point qu'avant le passage de la lumière. Il en était de même pour tout le monde. Adrien se retourna et constata que la lumière n'était plus là. Il leva la tête et vit des explosions de plus en plus nombreuses, puis plus rien.

La guerre venait de se terminer.
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