On dit que les blessures au cœur ne se referme jamais complètement, que les souvenir vont toujours nous tourmenter. Contrairement aux blessures physiques qui habituellement cicatrise ou laisse des séquelles permanentes. Et il y a ceux qui vous tueront à petit feux si vous ne fait rien, comme dans mon cas.

Une explosion m'a envoyé un éclat métal dans la cage thoracique et depuis je rencontre médecin après médecin en gardent espoir de trouver quelqu'un avec le talent et l'équipement adéquat pour me sauver
la vie.

J'ai commencé la recherche de mon sauveur sur Oméga avec les médecins qui son connu de tous .Les médecins légaux, ceux qui se pense les meilleurs à cause de leur doctorat ou de leurs diplômes, mais qui n'ont jamais eu le stresse de voir quelqu'un mourir sur leur table d'opération. Par la suite, j'ai commencé à rencontrer des médecins peu fréquenter, mais de grand talent et avec un très bon matériel dû à leur patient malhonnête qui payait à prix fort pour plusieurs service médical.

Il y avait un médecin, un galarien que j'ai oublié le nom et qui n'avait pas toute sa tête, qui après avoir analysé de ma blessure me diagnostique qu'il me reste environ 20 ans à vivre et 4 ans se sont déjà écouler depuis ce rendez-vous. Je me suis toujours posé la question à savoir si ce diagnostic est vrai, mais tous les spécialistes qui mon rencontrer son unanime, cette blessure finira par me tuer un jour si elle n'est pas traiter au plus vite. Certains voulaient tenter une opération ou j'avais que 10% de chance de survie, trop peu peur risque ma vie.

C'est la raison de mon départ vers Piétas, aucun spécialiste que j'ai rencontré sur Oméga pouvait m'aider. Peut-être que sur une planète en pleine essor je trouverai un médecin capable de me soigner. On m’avait parlé d'un médecin turien du nom de Nehlius Vindim qui avait soigné un de mes clients et qui me ventais ces mérites. Je me suis un peu informer sur ce Nehlius, ancien militaire il a servie durant la guerre contre les moissonneurs comme médecin militaire et est reconnu pour son talent. J'ai pris un rendez-vous avec lui via sa secrétaire par extranet, je lui explique brièvement ma situation pour ses fichiers. Tout ce qui me reste à faire c'est de me rendre sur Piétas.

J'arrive au spatioport de Piétas après un long voyage dans un vaisseau de transport public concilient. J’ai toujours hais les transports public, il m'empêche de dormir. Arriver à terre ferme, la grandeur des infrastructures m'étonna, j'étais incapable de voir leurs sommets à cause du splendide soleil de midi. Sur Oméga, des bâtiments de cette grandeur était totalement inexistants et le nombre de personne qui entrais et sortais était ahurissent et qui dit plus de gens dit également plus de personne malhonnête surtout dans une société en plein développement. Tout ce que j'ai pour affronter ce nouveau monde ces mon sac à dos qui comprend quelque affaire personnelle, mes fringues , un de mes poignard attacher à mon mollet droite sous mes vêtements et une grosse sommes de crédits que j'ai réussi a économiser pour le médecin.

Avant de partir d'Oméga, j'ai réussi à trouver une adresse sur l'extranet où je pourrais retrouver ce Nehilus dans un cabinet médical militaire qui est très réputer sur Piétas. Me rendre à se cabinet à partir du statioport fut assez simple, le nombre d'indication m'aida grandement à m'y rendre. Arrivé sur les lieux, la porte d'entrée s'ouvrir automatiquement. Une pièce très ordinaire avec quelques insignes militaires accrochés aux murs pour décoration. Je me dirige vers la réceptionniste, une turienne avec des tatouages faciaux d'un vert assez étrange.

-Bonjours messieurs, que puis-je faire pour vous.

-J'ai un rendez-vous avec le docteur Nelhius Vindim pour un contrôle médical à 13:30.

-Attendez que je vérifie ces informations sur mon datapad. Tout est en ordre messieurs Lexa, je vais vous demander de patienter dans la salle d'attente qui est à votre droite.Cela risque de prendre un peu de temps avant qu'il vous reçoit. Il est dans sa pause de midi et le docteur Vindim est un bon gourmand, mais je vais quand même le prévenir le docteur Vindim de votre arrivé.

-Je vous remercie

Je m'assoie dans un des fauteuils de la salle d'attente qui est désert. L'horloge accrocher au mur indique 12:30. J'ai encore une bonne heure a tuer avant qu'on vienne me chercher, je pense que je vais rattraper un peu de temps de sommeil que j'ai perdu dans le vaisseau. Je ferme les yeux et rejoins le royaume de Morphet.

L'arrivée sur la Citadelle s'était faite sans trop d'encombres. Rapidement et avec l'aide de Silvia que je retrouvai avec bonheur, je pus m'installer, dénicher un studio ( certes pour un prix exhorbitant mais bon, il ne fallait pas s'attendre à moins sur la " Nouvelle Citadelle " ) et être embauché dans une clinique militaire concilienne ouverte à toutes les races. Celle-ci acceuillait également les civils aussi vis-je passer les divers maux de la soldatesque mais également des cas plus reposants telles maladies et problèmes, apanages de la vie civile.

Malgré la fin de la grande guerre il y a de cela à peu près une décennie, mon travail, bien que plus reposant qu'auparavant, se maintenait à un rythme plutôt élevé du fait des séquelles laissées sur les corps d'armée et sur la population longtemps soit sous le feu des moissonneurs, soit exposés à une situation précaire, à la malnutrition ou aux conditions de vie insalubres. Heureusement pour eux, peu de gens avaient besoin de me payer pour leurs services.

Heureusement, je réussissais à me ménager quelques pauses bien méritées. Et celle que je prenais à l'instant était l'une de mes préférées. Peu après la fin de mon service du matin, Silvia m'appela pour me proposer un déjeuner dans un restaurant mixte très fréquenté. Celui-ci servait autant de plats adaptés aux levo que de spécialités dextro dont certaines Turiennes. C'est donc en compagnie de mon amie d'enfance que je m'y rendis et savourai lentement un repas en agréable compagnie plus que bienvenu.

Mais c'était sans compter mon omnitech qui émit une pulsation lumineuse pour me prévenir d'un message urgent. Avec un regard blasé et un mot d'excuse pour ma camarade qui rencontra un sourire compatissant, j'ouvris ma messagerie pour tomber sur un mot de ma secrétaire me prévenant que mon prochain rendez-vous était déjà arrivé. Je poussai sans le vouloir un léger grondement d'agacement et soupirai.

- Pas moyen d'être tranquille pendant une ou deux heures...

Empiéter sur ma pause déjeuner était loin de m'enchanter et c'est avec un air abattu que je repoussai mon assiette encore à demi pleine en murmurant une malédiction pour le dénommé M. Lexa.

- Désolé, je vais devoir y aller. Un de mes patients est arrivé plus tôt que prévu.

Silvia se contenta de me lancer un clin d'oeil taquin tout en dégustant longuement une bouchée de son plat d'un air ravi.

- Ah là là... Quel dommage hein ?

Secouant la tête, malgré moi amusé, je lui fis un léger signe d'adieu alors que je sortais du restaurant pour affronter la foule des rues de Piétas. Je me rendis aussitôt à une station de transport rapide archi-bondée direction la clinique. Le trafic était très dense, dû à l'heure de la pause qui s'était trouvée largement écourtée pour ma part.

Enfin arrivé à la clinique, je pris le temps de me changer pour revêtir mon uniforme de médecin militaire et me dirigeai vers mon bureau. Passant près de ma secrétaire, je lui adressai un sourire sans joie qui lui fit écarter les mandibules d'amusement devant mon air contrit. Nous entretenions une relation agréable bien que professionnelle aussi me permis-je de lui adresser un regard noir factice qui la poussa à faire semblant de se plonger dans le carnet de rendez-vous.

Arrivé devant la porte de la salle d'attente, ayant remis de l'ordre dans ma tenue blanche et me composant un air avenant ( enfin, autant qu'un Turien peut avoir l'air avenant ), je poussai la porte et cherchai du regard le patient qui avait ruiné mon repas. Au vu de la salle d'attente vide ( comme elle aurait dû l'être en temps normal ), celui-ci ne fut pas difficile à trouver.

Pas particulièrement grand mais définitivement bien charpenté, le crâne presque rasé à la militaire, celui-ci semblait assoupi, son menton reposant sur son torse, les bras croisés sur son ventre, bras constellés de cicatrices diverses et variées, soit dit en passant. Je m'approchai pour l'observer de plus près, détaillant les cicatrices plus ou moins anciennes dûes à des brûlures, coupures et autres blessures ayant laissé leur lot de tissu cicatriciel. Je me râclai la gorge doucement pour manifester ma présence.

- Hum... M. Lexa ?

J'attendis alors patiemment jusqu'à ce que mon patient s'éveille et reprenne ses esprits, ne m'attendant alors pas du tout à sa réaction.

Un murmure venu de loin me sorti de mon état second, j'ouvre les yeux et la seul chose que je vois est un visage squelettique de turien. Sur le coup de la stupeur, la seul réaction que j'ai est purement instinctif, en 2 secondes j'étais debout lame a la main en position défensif. En me levant, je renverse mon fauteuil qui fait un bruit de tout les diables en brisant un magnifique vase à fleur.

Puis la raison pris place à l'instinct, je commence a analyser celui en face de moi. Un turien à la peau d'ébène et au tatouage faciaux argent. Puis je remarque son habit blanc de médecin militaire avec un nom inscris sur une plaquette accroché à son habit. Hehlius Vindim. Je regarde l'horloge derrière le turien qui m'a foutu un peur bleu. Les aiguilles indique 1:05, j'ai coupé l'heure du lunch du docteur et je réagis ainsi, je fait peine à voir. Je range mon couteau dans son étui cacher et remet le fauteuil debout.

La réceptionniste est dans le coin de la porte entrain de regarder la scène avec un omnitech a la main, surement pour appeler la sécurité. En me voyant ranger mon arme elle parti retourner a son poste.

-Vous auriez pas dû couper votre heure de lunch pour moi, j'aurais très bien pus attendre, mais merci et désoler pour le vase , ne vous en faite pas je vous dédommagerais avant de partir.

- Vous devriez être le docteur Vindim si je me réfère au badge accrocher a votre tenue?

A peine trois secondes après que j'aie eu le malheur de l'appeler, voilà mon patient qui se lève d'un bond dans un bruit assourdissant renversant fauteil et vase décoratif une lame à la main, et moi, les quatres fers en l'air, abasourdi, plus surpris qu'apeuré.

Mais qu'est-ce que c'est que ce malade ?!

Puis je le vis reprendre ses esprits et ranger son couteau, permettant par là même à mon rythme cardiaque de retrouver un semblant de normalité. Bon certes je l'avais un peu cherché en me plaçant si près. Maudite soit ma curiosité. Mais ce n'était pas une raison pour sauter sur les gens une lame au poing !
Me relevant sans bruit, je défroissai mon uniforme d'un geste sec. Décidémment, ce rendez-vous là n'était pas de tout repos. Je répondis à son excuse d'un ton peut-être un peu plus froid que je ne l'aurais voulu.

- Je n'aime pas faire attendre mes patients. Surtout quand je ne connais pas encore la raison de leur visite.

Je laissai tomber l'histoire du vase. Après tout, ce n'est pas moi qu'il faudrait dédommager mais la clinique. Je jetai un regard en coin à ma secrétaire qui finissait de regagner son siège en nous jetant un regard inquiet. Je lui fis un geste rassurant avant de revenir sur l'humain qui me faisait face. Celui-ci faisait preuve d'une étrange aisance qui confinait à l'insolence au vu de la situation. Grondant légèrement en signe d'agacement, je lui répondis sèchement, dévoilant par là-même une rangée de dents acérées.

- Oui, c'est bien moi. Et vous devez être M. Lexa, bien que vous n'ayez pas de plaque. Suivez-moi.

Et sans même attendre un quelconque signe d'acquiescement chez mon patient, je tournai les talons afin de rejoindre en quelques pas rapides la porte de mon bureau que j'ouvris aussitôt. La pièce spacieuse et éclairée par toute une paroi de verre ouverte vers l'extérieur laissa exhaler un doux parfum. La fragrance qui s'en dégageait était celle d'un parfumeur qui dégageait une odeur proche de celle des fleurs de Palaven et qui me rassérena quelque peu. J'avais toujours détesté l'odeur aseptisée des aménagements médicaux et m'était empressé d'y remédier. Soupirant légèrement afin d'évacuer le reste de ma tension, je me tournai vers Logan et l'invitai à entrer d'une voix qui s'était considérablement adoucie.

- Asseyez-vous, je vous en prie.

J'attendis qu'il se soit confortablement installé avant de me pencher sur mon bureau pour me connecter au système de la clinique. Je sortis son dossier médical, regroupant les quelques informations nécessaires sur sa situation actuelle et les maux qu'il avait déjà fait traiter dans des institutions agréées. Ceux-ci formaient une liste non-négligeable qui devait sans-doute être complétée par ceux guéris par des médecins moins conventionnels. J'y jetai un rapide coup d'oeil avant de revenir sur le sujet du moment en croisant les mains sous mon menton.

- Très bien M. lexa. Qu'est-ce qui vous amène dans mon cabinet ?

Les deux phrase de la part de docteur dans la salle d'attente me permet de comprend que je lai probablement choqué a cause de ma réaction a mon réveille, t'en que sa n'influence pas à son travail.

Je suis le docteur jusque dans son bureau ou il m'invite a m'asseoir. Sa voix est devenu plus calme et posé. En entrant dans son bureau il a surement revêtit sa cape de médecin professionnel.Après c'était normal, il a une réputation a tenir. Le turien me pose la question sur la raison de se rendez-vous.

-J'ai reçus un fragment de métal dans la poitrine au niveau de cœur et depuis je vais de médecin en médecin pour essayer de le faire retirer de mon corps , mais personne avais le niveau requit pour l'opération. Si je ne le retire pas je vais en mourir selon les médecins vous précédent.

Je prend un instant pour farfouiller dans mon sac et en sortir un cartable de un pouce et demi que je dépose avec précaution sur le bureau de Vindim sans lâcher des yeux le cartable.

-On peux dire que ce cartable est ma seule chance de survie, il comporte toute les note des précédents spécialiste ,légal ou pas, qui on analyser mon cas. La plupart des analyses revient au même, ceux qui sont intéressent possède une étoile rouge dans le coin de la page. Sa peux vous être utile.

Je relève les yeux du cartable pour regarder Nehlius et remarque le cadre accrocher au mur a l'arrière. Il représente une photo de Nehlius avec une jeune humaine dans la vingtaine, je m'étire un peu pour mieux voir la jeune femme.

-Très jolie jeune femme sur la photo , ces votre petit-copine?

L'explication du cas de mon patient capta aussitôt mon entière attention. Je n'avais jamais encore eu l'occasion de traîter un humain pour pareille blessure et je n'étais pas contre un peu de nouveauté et de défi. Bien entendu le plus important était de le guérir si cela m'était possible bien que j'aie quelques réserves quant à mes compétences au vu du nombre de médecins compétents que le dénommé M. Lexa avait écumés.

J'attrapai avec précaution l'épais dossier tendu par Logan et m'y plongei instantanément. Effectivement, il avait connu nombre de docteurs dont certains même étaient connus pour leurs pratiques très discutables au niveau éthique. L'analyse des éléments pertinents me prit un certain temps et chaque observation réduisait en effet le champ des possibilités et les chances de guérison. Plongé dans les notes et différents scanners passés, j'en oubliai la notion du temps.

Je relevai la tête alors qu'une voix se fit attendre. Ah... Oui... C'est vrai, le patient était toujours là. je regardai l'heure et bien 20 minutes étaient passées. Sa question assez personnelle trouva cette fois-ci grâce dans le fait que je l'avais oublié, aussi répondis-je d'une voix légèrement amusée à son interrogation qu'il n'était pas le premier à soulever au vu de la longue proximité qui m'avait uni à Silvia.

- Non, rien de tel. Une amie d'enfance.

Si ce qu'attendait Logan était que j'explique le pourquoi, je n'allais pas m'épancher sur ma vie privée au travail et certainement pas avec quelqu'un que je venais juste de rencontrer. Peu de gens me côtoyaient assez en dehors de mon statut de médecin pour me connaître plus avant. Je posai le dossier m'ayant été remis et plantai mon regard dans celui de l'humain.

- Je ne vais pas vous mentir, en l'état actuel des choses, les chances de guérison sont minces et l'opération à hauts risques. L'éclat est logé très profondément et s'est ancré dans votre coeur. Le tissu a cicatrisé autour du métal aussi le shrapnel s'enfonce très doucement au rythme des pulsations de votre coeur et causera sa déchirure s'il atteint le système sanguin.

Je secouai la tête en faisant la moue. Mes connaissances en anatomie et réactions physiques humaines n'étaient pas parfaites mais je pouvais procéder à cette intervention. Il était de son ressort de décider s'il voulait prendre le risque.

- La solution la plus simple serait de vous greffer un coeur artificiel. Mais les nombreux dégâts de votre organisme rend l'adaptation à un nouvel organe impossible. Aussi la seule solution reste de retirer l'éclat. Mais c'est une opération immensément délicate et il y a un risque non-négligeable qu'une fragilisation du tissu provoque le détachement de l'éclat qui déchirera le coeur.

Je pris un air compatissant, imaginant combien il devait être difficile de vivre avec une épée de Damoclès pointée au-dessus de soi.

Sa réponse à ma question me fit sourire, sa se voyais que dans la photo qu'ils ne formaient pas un couple, mais la question le fit sortir de sa lecture. Il pose le document et me fixe d'un air sérieux. Dans quelques instants je vais recevoir sa réponse sur ma situation, cela fait déjà 2 mois que je ne suis pas allé voir de spécialiste pour ma blessure. En espérant que les nouvelles soient meilleurs que celles des fois précédentes.

Les propos du docteur m’attristent au plus haut point, je m'étais fait de grande attente sur ce médecin, trop grand même, mais comme toujours les nouvelles sont mauvaises. Je passe la main sur mon crâne raser pour essayer de réfléchir au peu d'options qu'il me reste. Je pourrais choisir l'opération et prendre le risque de mourir, mais je me sais pas prêt à risquer ma vie pour un foutu bout de métal qui peux encore attendre avant d'être retiré.

-Selon vous, ces quoi le taux de réussite de l'opération pour me retirer le shrapnel. Vos prédécesseur disait 10% environ, si votre taux réussite est inférieur à 30% je ne prendrais pas le risque de perde la vie. J’ai trop de chose qui me rattache en ce bas monde pour miser ma vie si jeune.

Je prends quelques secondes pour pour prendre des grandes respirations et me calmer. Ces seulement à ce moment-là que je remarque l'odeur des fleurs dans la pièce. Une odeur apaisant qui me fait un grand bien. J'étais trop stresser à mon arriver dans le bureau pour la remarquer. Une mort assister n'est pas non plus une solution, une idée me traverse l'esprit.

-Peut-être a-t-il une solution pour faire prolonger mon calvaire jusqu'à ce que je suis prêt a risqué l'opération? Une opération de moins grande envergure, des médicaments, n’importe quoi?

Evidemment la nouvelle n'enchanta pas mon vis-à-vis. La tristesse et la déception se mêlaient sur son visage ce qui me fit me tortiller, mal à l'aise. Je détestais jouer les oiseaux de mauvais augure et la réaction de mes patient dans ces moments-là sonnaient toujours à mes oreilles comme un rappel de ma faiblesse. J'aurais aimé pouvoir dire à tout le monde que je pouvais les guérir de leur maux. Malheureusement j'étais une fois de plus confronté à mes limites et à celles de la technologie actuelle. Il est des combats que la technologie ne peut remporter contre les esprits.

Sa question me prit un peu de court. Déjà entendre quelqu'un d'encore jeune prêt à parier sa vie sur un pourcentage de chances de réussite, qui plus est si bas, m'étonnait. J'eus la brêve idée de lui mentir par sympathie mais la repoussai vivement. Je comprenais sa position et ne lui enviais pas. Toutefois, calculer un pourcentage de réussite sur les connaissances théoriques que j'avais n'était pas chose aisée. Massant ma nuque avec fermeté, je finis par répondre doucement.

- Avec les quelques informations que vous m'avez fourni et l'équipement disponible sur Piétas, je serais prêt à monter à 20%. En l'état actuel des choses. Peut-être des analyses plus approfondies de votre cas fourniraient assez d'éléments pour réduire les risques, mais guère plus.

Un traitement pré-opératoire ? Très peu envisageable. Il n'était pas question ici de maladie pouvant être paliée à coups de cachets... Le son de la voix de l'humain cherchant désespérément une solution, même temporaire, à sa mort inexorable me fit grimacer, mes mandibules s'écartant légèrement. Je fouillai mon esprit à la recherche de quelque chose pouvant aider ce pauvre homme...

- En l'état actuel des choses, une opération, même moindre, serait risquée... Votre problème étant lié à votre rythme cardiaque... La seule chose que je puis vous conseiller est d'éviter le plus possible de trop grands efforts physiques, les chocs violents ainsi que les situations stressantes.

Certes, vu le profil de mon patient, cela semblait constituer une grande partie de sa vie. Malgré mon statut de médecin, c'était le seul conseil utile que je puisse lui donner. Je secouai la tête en poussant un léger soupir.

- Le choix vous revient. Si vous décidez de ne pas tenter l'opération, ce que je comprendrais, ménagez votre coeur. Mais sachez que plus vous attendrez , plus les risques liés à votre santé ainsi qu'à une potentielle opération augmenteront.

Allumant mon omnitech, je transmis les coordonnées directes de mon bureau à celui de mon patient.

- Dans tous les cas, je vous ai envoyé mes coordonnées. Prévenez-moi si un évènement particulier survient ou si vous êtes prêt à réaliser l'opération malgré les risques.

La seul solution qui reste et qui n'est pas envisageable est l'opération. J'écoute les conseils du médecin à moitié, distrait par l'idée d'envisager l'opération .Chaque spécialiste que je rencontrais me répétais toujours les même choses que le précédent et ces seulement aujourd'hui que je m'en rend compte. Je prend un ton avec un peu d'humour pour essayer de détendre l'atmosphère.

-Au moins je peux continuer a boire de l'alcool.

Le choix me reviens de faire ou non l'opération, comme toujours dans les moments critiques j'ai jamais le courage de faire se qu'il faut, de prendre la bonne décision.

-L'opération ne sera pas pour aujourd'hui docteur. Un autre jour oui, mais pas aujourd'hui, avec les coordonnée que vous m'avez donner on risque de se revoir pour l'opération.

Je me lève du siège et ramasse mon sac à dos pour me diriger vers la sorti du bureau.Arriver devant la porte je me retourne pour adresser quelques dernier mots au Nehlius.

-Avant que je l'oublie, garder le document de recherche il va peut-être pouvoir vous êtres utile pour un autre cas et merci.

Je me retourne et quitte le bureau , rendu dans le corridor je dis assez fort pour que le docteur m'entends depuis son bureau.

-Et saluer votre grande amie pour moi.

Je vais ensuite payer ce que je dois à la réceptionniste. Je ne mis attarde pas trop , la nouvelle du docteur a saper mon moral . Et maintenant tout ce qui me reste à faire est de prendre un autre vole pour retourner sur Oméga. Sa risque d'être long.