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| Sujet: Troc et marchandises Mar 05 Mar 2013, 18:34 | | | Alan et Ezekyle se sont donc dirigés vers les quais de Piétas, selon les ordres de l'ambassadeur humain. Le jeune diplomate avait un soucis avec un certain Barlon, un marchand volus qui refusait de décharger des marchandises qui concernaient un accord entre les deux races. Celui-ci refusait de décharger car des taxes qui n'étaient pas présentent auparavant venaient d'apparaître mystérieusement. Deux solutions possibles pour un cas comme celui-ci pour Alan, soit c'était bel et bien de le SSC et son service douanier qui avait fait une bourde, soit le volus ne jouait pas franc-jeu. La deuxième solution paraissait la plus crédible pour l'agent Sykes, le SSC était une institution sérieuse et dotée d'un beau professionnalisme. Les deux hommes arrivèrent donc au quai 248 ou le Bulegron était aux arrêts. Ils n'eurent pas a chercher le Volus, c'était lui qui faisait l'animation ici, il balançait des insultes et reprochait aux agents du SSC d'être des voleurs. Pas de doute pour Alan, ce volus était bien Barlon. Il s’immisça donc dans le conflit, en exprimant très clairement son statut. Les agents du SSC le laissèrent donc débattre avec le volus, mais restait tout de même en retrait.
" Barlon, je suis mandaté par le conseil pour que vous fassiez votre job, j'ai été informé que si vous refusiez de coopérer dès maintenant vous vous risquez à de lourds soucis avec vos supérieurs... Vous pourriez m'expliquer le problème peut-être ? "
Le volus racla sa gorge et pris le temps d'écouter ce que venait de dire Alan, visiblement les propos sur ses supérieurs ne lui auraient pas plu. Tant mieux, l'agent connaissait le point faible.
" Et bien, j'ai trois nouvelles taxes qui viennent de s'additionner, je ne suis pas d'accord, c'est la troisième fois du mois que je viens ici marchander et je n'est jamais eu a les payer ses foutues taxes de solidarité ! "
Le volus semblait tout de même sûr de lui, Alan n'avait jamais entendu parler de ses taxes lui non plus, ou alors c’était un sacré menteur.
" Vous savez que votre gouvernement tient énormément à renforcer les relations diplomatiques avec d'autres races, les humains notamment. Et si votre gouvernement en l’occurrence apprenait que vous vous foutez publiquement de la gueule du corps diplomatique humain par un de ses représentant, vous seriez dans la merde ? "
" Très bien humain, je vais vous expliquer mais pas devant ses chiens de la casse du SSC, montez donc à bord pour que vous examiniez de plus près mon cas.
Le marchand et le diplomate accompagné de son garde du corps montèrent donc à bord du Bulegron. Ce vaisseau était de taille moyenne. Une fois entrés, Alan et Ezekyle remarquèrent un équipage pour le moins original, des butariens, des krogans et des turiens armés, le volus expliqua brièvement que c'était pour renforcer sa sécurité les pirates étaient très nombreux dans la galaxie selon lui. Le trio arriva donc dans les quartiers du capitaine, Barlon était bien logé dans le Bulegron qui affichait des ornements luxueux.
" Vous voyez, je dois payer mon équipage, tout çà, je suis clean je vous le dis ce sont ses foutus manches du conseil qui entravent leurs propres affaires... "
" Vous savez Barlon, les personnes clean n'expriment pas le besoin de se dire " clean ". Parce que avec des ornements en or massif quand on est un simple transporteur de ciment et de sable, ca ne colle pas vraiment pour moi. "
Le volus, s'étonna un instant, puis se ressaisit en pointant une arme sur Alan. Mais Ezekyle n'allait sûrement pas l'entendre de cette oreille.
" Du calme O'Brien, il sera surement possible de régler çà comme des grands, après tout il est cerné par le SSC dehors... "
" Un agent du SSC c'est corruptible ... " Répliqua le volus, pointant son arme sur le diplomate.
" Vous auriez eu une bonne occasion de fermer votre gueule pour le coup, Barlon. "
La tension était à son apogée dans le pièce, néanmoins aucun coup de feu n'avait encore été tiré. |
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| Sujet: Re: Troc et marchandises Sam 16 Mar 2013, 15:31 | | | C'était une foutue sale journée. Le genre de journée de merde qu'on renifle dès le matin. Pourtant, tout avait bien commencé. Kazar embauchait assez tard aujourd'hui et avait pris son temps, profitant de son temps libre pour aller prendre son déjeuner en terrasse d'un restaurant turien. Ca faisait trois jours qu'il avait embauché et on l'avait mis à la tête d'une petite unité mobile qui intervenait directement sur le terrain, exactement ce qu'il lui fallait. Habile tireur et piètre gestionnaire pour tout ce qui concernait l'administration, Kazar avait sa place au milieu de la faune plus que partout ailleurs. Il n'avait pas encore lié de réels liens avec ses coéquipiers, qui connaissaient un peu son dossier. Visiblement, même après tant d'années, le SSC n'oubliait pas aussi facilement, et cette vieille rancune tenace poussait chaque jour un peu plus Kazar a examiné la proposition de mutation de Faith dans l'armée du conseil.
Enfin, l'heure n'était pas à divaguer, et il devait se rendre au travail maintenant. Il avait déjà son armure et son carniflex reposait tranquillement dans son holster. Après avoir réglé l'addition, Kazar utilisa le réseau tentaculaire de transports en communs pour gagner le Central du SSC. Une vraie fourmilière. Il prit son affectation, récupéra des munitions à l'arsenal et rejoignit son unité qui attendait dans le hall à leur point de rassemblement habituel.
- Salut tout le monde, dit-il en s'allumant une cigarette, approchant du groupe tranquillement. - Salut Kaz, dit un de ses hommes tout en s'avançant. Vous feriez mieux de la garder pour plus tard, continua-t-il en désignant d'un signe de tête la clope de son supérieur. - Pourquoi ? demanda Kazar, prenant une bouffée de nicotine. Il était étonnement clean ces derniers temps, mais c'était parce qu'il était à sec. Il devait se fournir dans le courant de la semaine suivante une panoplie de nouvelles sucreries à tester. - On a du pain sur la planche, on est déployés sur les quais. Une histoire de Volus, je vous en expliquerais en chemin. - Très bien... répliqua finalement le turien, lâchant enfin sa cigarette pour l'écraser.
Ils se dirigèrent vers un transport du SSC et les quatre agents s'entassèrent dedans, Kazar prenant les volants tout en se faisant briefer sur la situation. Un volus qui refusait de décharger ses marchandises tant qu'il avait à payer une taxe de solidarité votée récemment par le gouvernement. Il fallait toujours que les volus essaient de diminuer leurs charges, mais là c'était peut-être un peu excessif et surtout louche. Le transporteur était en affaires avec les ambassades humaines qui avaient prévenues préalablement le SSC qu'un de leurs agents serait envoyé après l'échec de ses prédécesseurs. Cependant le SSC avait quadrillé la zone et tentait en vain de calmer le marchand depuis ce matin.
Ils atterrirent peu après l'arrivée des agents humains et Kaz prit la décision de prendre la tête des opérations.
- Où sont les humains ? demanda Kaz en arrivant près du vaisseau autour duquel des agents du SSC montaient la garde.
Il n'y avait aucun signe du volus ni du représentant de l'Alliance et cette histoire commençait doucement à agacer le turien.
- Ils sont dedans, avec le volus, chef. - Quoi ? Il faut toujours qu'ils n'en fassent qu'à leur tête pas vrai ? On a un registre de l'équipage ? - Officiellement, il est relativement faible, mais de ce qu'on a pu voir y a une petite armée de mercenaires là-dedans... - Et vous avez laissé l'humain rentrer seul dans ce coupe-gorge ? - C'est à dire que... Ils sont deux...
Kazar ne chercha pas à continuer la discussion, sortant le Carniflex de son holster tout en se dirigeant vers le Bulegron. Il allait prendre les choses en mains. Il avait affronté les Geths, les Moissonneurs et les pires pourris de la galaxie, c'était pas un volus qui allait lui pourir sa journée. Il préférait largement aller draguer les minettes à la cafétéria. Mais il était légèrement inquiet et sur ses gardes, il avait été imprudent de laisser autant de champs libres aux représentants humains, le volus pourrait s'en servir comme otages si ça dégénérait. Suivis de ses hommes, il fit ouvrir le vaisseau et pénétra dedans, se retrouvant face à des gardes armés. Deux krogans. Ca puait l'embrouille à pleins nez, cette histoire, et Kazar retira instinctivement la sécurité de son arme tout en fixant les deux colosses qui leur barraient la route.
- SSC. Reculez. Nous voulons parler à votre patron, compris ?
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