Vous entendez Epheth demander, distinctement, à quelqu'un ce que vous venez vous-même de demander.

Une nouvelle fois, Epheth s'exécute et pose la question.

C'est intriguant. Mais vous n'en saurez pas plus. Vous demandez donc à votre équipe de quitter la ville, estimant qu'il n'y a rien de plus à visiter. Malheureusement.

Se préparant à sortir, votre chef d'équipe coupe momentanément la conversation. Pendant ce temps, vous recevez le troisième rapport du Commandant.

▼ Rapport de Zennar - Disparation de civils

On se rapproche de Jundon, petit à petit. Mais cela dit, plusieurs civils sont venus nous voir pour nous dire qu'un membre de leur famille avait disparu avant l'attaque. Et que ça ne s'arrange pas depuis. J'ai comme le sentiment que les Moissonneurs recommencent à moissonner. Et Volkus m'a fait part de l'état de Dankur et des renforts. Ça coïncide avec ce qu'on raconte. Dites à votre équipe de faire gaffe. Zennar, rapport terminé.

Ah. Au moins, Zennar a trouvé quelques survivants, ce qui est enfin un bon signe. Soudain, Epheth vous rappelle.

Hé Krusk ! Devines-quoi ? Un des miliciens m'a donné quelque chose pour mon casque. C'est une sorte de caméra, parait-il. Je vais essayer de vous transmettre les données.

L'image apparait peu à peu... Oui... Maintenant, vous voyez ce qu'elle voit. Toutefois, l'image n'est pas très bonne.

♦ Ça pourra nous être utile ! Bon, maintenant, avancez. Moloratur est la prochaine étape.
♦ Ça pourra nous être utile ! Au passage, Zennar m'a envoyé un rapport peu encourageant sur Moloratur alors faites gaffe dans votre avancée.
♦ Ça pourra nous être utile ! Au passage, Zennar m'a envoyé un rapport sur des disparitions parmi les civils. Peut-être serait-il bon de retourner enquêter à Dankur.

Epheth en discute momentanément avec les autres, qui ne sont pas contre. Elle vous informe, en revanche, que Volkus va retourner à la caserne reposer ses hommes. C'était aussi une idée.

Vos compagnons repartent donc vers les navettes. Avec la caméra, vous constatez effectivement la présence de trois à quatre navettes dont la moitié qui n'a pas l'air en bon état. Près des quais, vous voyez des corps jonchés au sol.

La caméra se déplace lentement jusqu'à eux. Vous les voyez là, étendus. Ils sont au nombre de trois. Trois butariens, ayant l'air tout à fait normaux. L'un est devant les deux autres, à quelques mètres près... La tête devant, les pieds derrière et le ventre au sol. Ces semblables ont la position inverse.

Epheth vous répond par la négative et à cette suite, vos compagnons s'exécutent et prennent chacun un corps. Sevrus est le premier à crier "RAS" tandis que Delan le suit. Vous espérez que la quarienne ait quelque chose de plus fructueux mais il n'en ait rien. Soit ils n'avaient rien sur eux au moment de leur mort, soit on les a dépouillé. Une querelle entre civils ?

Suite à votre question, votre équipe a un brainstorming.

Soudainement, vous remarquez un petit emplacement que vous n'aviez pas vu avant. Une sorte de petit batiment, à côté des navettes et caché par ces dernières.

C'était une question rhétorique. Vous pensez qu'on vous l'aurait précisé.

Spoiler:

Vous suivez leurs mouvements du regard et vous attendez paisiblement qu'ils fassent le job. L'entrée en la matière est professionnelle et comme c'était attendu, l'endroit est vide. Avec une lampe torche, le turien éclaire la petite pièce. A en croire les dispositifs présents, c'est un étroit centre de surveillance. Les terminaux sont, en revanche, éteints. Avec dynamisme, c'est Delan qui part s'occuper de ce léger souci. En bidouillant un peu, il réussit à rallumer. La caméra s'approche alors.

C'est une vidéo de surveillance qui est placé près des navettes. Vous ne voyez qu'assez difficilement la scène mais vous distinguez des soldats. Au moins trois. Le premier tue un des butariens au corps à corps tandis que les autres se font abattre par balles. Ils n'ont donc rien à voir avec les Moissonneurs, comme vous le pensiez...

Comme d'habitude, vous entendez Epheth demander ça au spécialiste technique. La réponse semble rapide.

Bon, vos oreilles l'avaient entendu aussi, mais ce n'est pas grave.

Elle réfléchit quelques instants.

Elle se coupe, ne retrouvant plus le nom.

C'est sans doute une révélation sans précédent dans l'affaire. Personne ne vous a prévenu que ces cons seraient là.

Cela n'a pas l'air de la choquer plus que ça, mais il fut une époque où ça pouvait glacer le sang de celui qui en entendait parler.