L'endroit était à la fois quelque peu miteux et neuf par endroits, c'en était baroque. Des gens louches scrutaient de leur yeux la salle mais sans plus. Il s’assit dans un fauteuil en face du mercenaire, observa ce qu'il y avait à boire mais ne prit rien. Laissant son interlocuteur expirer une dernière bouffée de son cigare et se pencha, inspira le peu d'air qui avait autour de lui et s'exprima :

"Vous avez entendu parler des faits du Commandant Shepard sans aucun doute. Eh bien une usine de droïdes défectueux a été "nettoyée" par ses soins en 2185 dans la Nébuleuse du Titan, est oubliée de tous, sauf de nos services secrets lorsque le Commandant l'a fait exploser assez près de nos colonies.

Ce que nous voulons, c'est que vous vous y installez et formiez votre propre groupe. On aura besoin d'une base dans les Systèmes terminus pour toutes sortes de tâches que l'armée ne peut se permettre, et les évènements d'Oméga prennent une tournure menaçante pour les Butariens...

Vous serez payé un million pour vous seul plus cinq-cent mille pour la formation, l'entretien et les frais du groupe. A la fin de mission, 2 millions pour finir. Comme promis, votre casier sera blanchi et vous serez tranquille dans l'espace de l'Hégémonie mais attention aux abus.

Un vaisseau vous attendra d'ici peu, une frégate furtive neuve avec un équipage au complet et un escadron d'agents spéciaux du général Anton Ardak qui vous les prête.

Maintenant que vous avez les détails, qu'en pensez-vous ?"

Dit l'amiral en se rasseyant dans le fauteuil abîmé et observa la réaction du Butarien impassible en apparence.

Heratius fut amusé de l'étonnement du mercenaire, il ne pensait pas le surprendre même si les moyens mis à disposition étaient grands. Il hocha la tête, ce qui fit briller les yeux du Butarien.

"Oui. Ils seront à la fois votre équipage et votre unité de départ, mais n'oubliez pas : ils servent l'Hégémonie, ils peuvent être rappelés à un moment.

Les autres étapes vous seront détaillées, vous n'aurez pas à porter l'uniforme, pour cette mission, vous êtes un mercenaire.
Alors qu'en pensez-vous ? S'il vous faut du temps pour réfléchir, nous vous l'accordons. Il nous faut du temps pour les préparatifs."

De toute évidence , ils étaient satisfaits tous les deux de ce qui était ressorti de la discussion. Après avoir encore parlé un peu, l'amiral se leva et reprit la parole :

"J'aimerais vous montrer quelque chose touchant à la mission, ça vous intéresse."

L'autre recracha une gerbe de fumée et dit en hochant de la tête :

"Mouais, si vous voulez" et il se leva en suivant l'officier. Ils marchèrent plusieurs minutes ainsi, sans se parler car ils admiraient tous les deux la reconstruction de la planète. Ils arrivèrent au Quartier Général où ils prirent une navette. Heratius indiqua les chantiers navals de Gravelskaya au conducteur.

Une fois là bas, ils entrèrent dans un hangar et le spectacle se dressa devant eux :

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Le mercenaire fut sidéré, l'amiral fut satisfait de l'effet et lui demanda :

"Alors qu'en pensez-vous de votre vaisseau ? Il va encore changer nous n'en sommes qu'au début."

Toute l'activité autour d'eux était impressionnante. Les ouvriers construisaient, créaient le vaisseau. Les bruits étaient assourdissants, les étincelles volaient, crépitaient dans tous les sens. Après avoir observé ce chaos organisé, ils repartirent, et, en dehors du hangar, Heratius dit :

"On a encore besoin de quelque jours pour le finir, ainsi que toute la logistique. On vous recontactera, une navette vous ramènera."

A l'extérieur, le transport monoplace décolla, laissant l'amiral, là, à observer les navires civils et les cargos dans les étages du spatioport.

Toute l'activité autour d'eux était impressionnante. Les ouvriers construisaient, créaient le vaisseau. Les bruits étaient assourdissants, les étincelles volaient, crépitaient dans tous les sens. Après avoir observé ce chaos organisé, ils repartirent, et, en dehors du hangar, Heratius dit :

"C'est une frégate furtive, une des toutes nouvelles de l'Hégémonie, Elles peuvent se rendre invisibles sur les radars mais pas à l'oeil encore. leur armement est amélioré ainsi que beaucoup des systèmes les plus performants qu'on trouve sur ces engins. Elle peut même embarquer des missiles mais vous n'en aurez pas besoin. Il y a plein d'autres avantages à cette merveille mais une fiche technique vous sera transmise. On a encore besoin de quelque jours pour le finir, ainsi que toute la logistique. On vous recontactera, une navette vous ramènera."

A l'extérieur, le transport monoplace décolla, laissant l'amiral, là, à observer les navires civils et les cargos dans les étages du spatioport.

Ark monta dans la navette qui le ramena à côté du bar miteux qu'il avait quitté en compagnie de l'amiral un peu plus tôt dans la journée.
Sur le trajet il repensa à ce qu'il venait de voir. Une frégate furtive flambant neuve, avec un équipage au complet sous ses ordres. Le rêve.
Même s'il avait constaté que le vaisseau ressemblé plus à une technologie galarienne que butarienne, Ark eu fut content.

La navette atterissa finalement à bon port. Nous étions en fin de journée et la nuit commencée à tomber mais Ark ne comptait pas aller dormir tout de suite, son cerveau bouillonnait d'idées nouvelles.

Même s'il était engagé par l'armée, Ark se méfiait beaucoup de ces derniers, à tout moment ils pouvaient le lâcher pour aucune raison et le laisser pour mort. C'est pour ça qu'il s'était mit en tête de recruter sa propre équipe qui lui serait fidèle, en piochant dans ses vieilles relations.
Ark remit donc le cape vers le bar clandestin d'Obold qu'il avait visité la veille pour que ce dernier lui indique où il pouvait retrouver l'un de ses vieux amis...

--Fin du Rp "La Rencontre"--