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 Vroum Vroum

Arcadia McKnight

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Arcadia McKnight
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MessageSujet: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeLun 06 Aoû 2018, 18:41
► █ Date :  19 Juillet 2203 RP Tout public
Audrey Bayard ♦️ Arcadia McKnight
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Vroum Vroum
Ft. Audrey Bayard



L'avion civil venait d'atterrir à l'aéroport Charles de Gaulle près de Paris, dehors le temps était radieux, une trentaine de degrés, un ciel bleu dégagé. Il était à peine onze heures lorsque Arcadia quitta l'aéronef, ne transportant qu'un simple sac à dos.
Terminant tout juste l'un des festivals rock de Suisse, elle pensait retourner sur la Citadelle pour terminer sa permission. Mais après avoir envoyé une photo d'un concert à Audrey, cette dernière surprise de la savoir sur la Terre l'avait invité à passer quelques jours chez ses parents.
Proposition qu'elle avait immédiatement accepté, cela faisait presque trois mois qu'elle n'avait pas vu son amie. Les deux femmes échangeaient quelques messages de temps à autre, parlant des livres, des motos ou simplement envoyer une image comique.

Après avoir passé la zone de débarquement, l'Humaine se rendit dans l'une des boutiques de location, située directement dans le terminal pour louer un véhicule, une moto en l'occurrence. Sans oublier l'équipement de sécurité. Son dévolu se porta une Suzuki GSX-R, puissante cylindrée sportive de 1000cc, elle était parfaite pour faire du circuit. Dans ses souvenirs, Audrey ne sortait son bolide quasi centenaire sur circuit. Ce serait l'occasion de s'amuser un peu.
Le vendeur lui indiqua une cabine où se changer. Remisant ces vêtements dans un sac, elle enfila la combinaison de cuir noire, ainsi que des gants et bottes renforcés.
La chaleur commençait à être écrasante, mais la tenue était équipée d'un système de régulation de température permettant de rendre son port plus que supportable.
Son barda sur le dos, le casque dans une main, on la guida jusqu'au véhicule de prêt. Aussi noir que le café le plus noir, ses courbes étincelantes sous le soleil, il fallait avouer que le deux roues avait de la gueule.
Elle rangea ses chaussures dans le petit coffre situé sous la selle, gardant son sac avec elle. La blonde se coiffa du casque qui se relia instantanément à son omni-tech. Elle enfourcha la bécane, termina les derniers réglages du GPS, puis tourna la clé de contact.

Le moteur s'éveilla dans un léger ronronnement, de légères vibrations lui remontèrent dans les jambes. Souriante comme une gamine devant un super cadeau, elle releva la béquille pour quitter le parking au pas. Roulant juste en deçà de la vitesse limite, la Martienne laissa le moteur de la machine chauffer. Même après que le voyant se soit éteint, elle préféra respecter la limitation, trop de circulation et trop de radar.
L'affichage du casque lui indiquait un peu plus d'une heure de trajet jusqu'à Compiègne par l'autoroute. En se dépêchant un peu, elle pourrait être là bas pour l'heure du déjeuner. Elle braqua vers le péage, une fois celui-ci passé, elle tourna la manette des gaz, se laissant griser par la vitesse.

Arcadia arriva dans la petite ville de Compiègne, le bruit du moteur résonnait bruyamment dans les rues tandis qu'elle suivait la direction que lui indiquait son guide vocal. Le docteur pénétra dans un quartier plus huppé et animé, les maisons étaient jolies et fleuries.

« Vous êtes arrivé ! »

Elle désactiva l'assistant d'une voix claire, la quadragénaire fit monter la moto sur le trottoir, juste à côté du portail. Le numéro sur le mur d'enceinte semblait concorder avec celui que l'agent du SSC lui avait filé. Elle retira son casque, recoiffant ses cheveux en une queue de cheval pour avoir l'air moins sauvage.
Des cris d'enfant se faisait entendre de l'autre côté de la clôture. Utilisant une antique cloche fixée contre le mur, elle secoua le gong. Amusant.
Une tête de petite fille passa par l’entrebâillement.

« Bonjour, Arcadia était un peu mal à l'aise de devoir faire face à une mioche

- Bonjour, répondit la petite, l'air timide.

- Je viens voir Audrey, est-ce qu'elle est là ?

- Elle est dans le garage.

- Puis-je aller la voir ? Elle m'attend. »

La fillette la regarda interdite pendant plusieurs secondes avant de hocher la tête. Le médecin lui adressa un sourire reconnaissant avant de la suivre jusqu'au garage. Il y régnait une odeur d'huile qui lui chatouillait les narines, tandis qu'un véritable concert de cliquètement métalliques se faisait entendre.

« Mademoiselle Bayard ! » Appela McKnight sur un ton haut et fort, un authentique sourire sur le visage.

(c) Alyss (Kanade A. J. Rye)


La moto:
Audrey Bayard

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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeMar 07 Aoû 2018, 21:11
Le mois de juillet était particulièrement agréable en France cette année. Un soleil radieux scintillant dans le ciel bleu, une légère brise pour rafraichir et une température qui n'excédait pas les 30 degrés. On était loin des canicules des années précédentes, et c'était une excellente chose. Le feu d'artifice de la fête nationale avait été tiré dans des conditions idéales dans tout le pays. Malheureusement, Audrey n'avait pas pu y assister, étant de service le 14. Elle n'était pas particulièrement attachée à cette célébration, pas plus qu'à une autre en tout cas, mais c'était toujours plaisant d'assister à un beau tirage avec sa famille.

Quoi qu'il en soit, l'agent du SSC était maintenant en vacances pour une semaine et elle comptait bien en profiter. Arrivée la veille chez ses parents, elle avait pu retrouver tous ceux qui lui avaient manqué, son chat, sa moto, sa sœur, ses deux nièces et ses parents (par ordre d'importance) ainsi que la sensation d'être dans un environnement moins artificiel qu'à l'accoutumée. Le lieutenant n'avait aucun problème avec le fait de vivre sur la Citadelle et elle appréciait même ça par bien des aspects, mais il y avait toujours ce petit quelque chose qui vous faisait sentir que vous êtiez sur une station spatiale, dans un milieu qui n'était pas vraiment naturel. Les planètes avaient un aspect bien plus apaisant.

Toujours est-il que la française avait reçu un message d'Arcadia alors que celle-ci se trouvait à un concert en Suisse. Surprise de savoir son amie sur Terre, la vacancière l'avait presque immédiatement invitée à venir passer quelques jours chez elle, ou plutôt chez ses parents. Le docteur avait accepté volontiers, ajoutant que ce serait l'occasion idéale pour elle de voir sa moto en action. L'idée semblait excellente et cela avait même donné une excuse à la terrienne pour se ruer sur son véhicule encore plus vite qu'à l'accoutumée. Et oui, si elle voulait montrer son engin à la blonde et se pavaner un peu avec, il fallait qu'elle s'assure avant tout qu'il était au meilleur de sa forme.1

Ainsi, la châtain s'était levée relativement tôt ce matin pour faire une révision complète de son bolide. Après un bon café et un rapide petit déjeuner avec son père, le seul autre membre de la famille debout à 8h du matin, la gendarme s'était hâtée jusqu'au garage pour ausculter son appareil. Elle avait passé les trois quarts de sa matinée à démonter précautionneusement le deux roues et à nettoyer chacune des pièces en ayant besoin, avant d'initier le remontage il y a de ça à peu près une heure. Et l'entreprise touchait son terme, toute la mécanique étant à présent remise en place. La mécano s'apprêtait à replacer un morceau de carrosserie, quand soudain une voix familière clama son nom, la stoppant nette dans son mouvement et la faisant légèrement tressaillir.

- Docteur McKnight… La prochaine fois que vous êtes en train de refermer un de vos patients, rappelez moi de venir hurler dans vos oreilles.

Audrey avait prononcé cette tirade sur un ton totalement plat et monocorde, pouvant laisser penser que l'appel l'avait dérangé. Néanmoins, avant même que celle qui l'avait hélée n'ait le temps de se demander si elle plaisantait l'agent du SSC se releva avec un énorme sourire sur le visage et s'avança jusqu'à son invité, réellement ravie de la revoir.

- Merci de l'avoir amené Lucie, tu peux retourner jouer avec ta soeur. déclara-t-elle à sa nièce avant de se retourner vers le médecin. Comment ça va Arcadia ? Tu m’excuses si je ne t’embrasse pas, mais je suis un peu crasseuse comme tu peux le voir. Tu as fait bon voyage ?
- Super ! Un peu fatiguée avec le festival mais c’était vraiment cool. Et toi ? Tu “bidouilles” ? demanda la toubib sur un ton amusée.
- Bah non tu vois, j’étais en train de faire un gâteau. rétorqua l’autre sur un ton empli d’ironie. Juste une petite révision avant d’aller faire fondre l’asphalte. J’ai presque fini de la remonter. Il y a des boissons dans le petit frigo là-bas si tu as soif. Les petites briquettes de jus de fruits sont pour mes nièces en théorie, mais si elles te font vraiment trop envie, je m’arrangerai avec elles.
- Je pense pouvoir survivre sans ma briquette de jus d’orange quotidienne.

Tandis que la martienne allait se chercher à boire dans le réfrigérateur qu'on lui avait indiqué, la mécano se remit à son travail. Il lui restait toujours un morceau de carrosserie à placer. Elle se concentra pour bien l'aligné et commença à enclencher les boulons pour le maintenir. Voiiiilà. Là, il ne devrait plus bouger. Elle n'avait plus qu'à serrer les attaches et son bolide serait comme neuf. Cette tâche ne demandant guère d'attention, elle en profita pour regarder pour quelle boisson son amie avait finalement opté.

- Hum… une bière ? Je vais devoir vous faire souffler dans le ballon avant de reprendre le guidon docteur.
- Faites attention, je connais des gens haut placés.
- Tout bien réfléchi, le ballon n’est peut-être pas nécessaire pour une seule bière. conclua la gendarme sur le même ton bon enfant que le reste de ce petit échange. Bien. C’est le moment de vérité, on va voir si je me suis gourée en la remontant.

Après un petit temps d'arrêt, et pour faire un peu durer le suspens, la terrienne ajouta que ça n'était encore jamais arrivé. Elle ôta ses gants pour ne pas salir le guidon et enfonça la clé dans l'orifice prévu à cet effet, avant de fixer sa spectatrice quelques secondes. Enfin, après un petit haussement de sourcil joueur, elle lança le moteur. Celui ci démarra sans le moindre souci et commença à ronronner calmement. La châtain s'amusa alors à pousser un peu l'accélérateur par à coups pour faire rugir la bête, avec un large sourire sur les lèvres, avant de le laisser revenir à un rythme plus normal.

- Ca m’a l’air tout bon. Joli son hein ? On en fait plus des comme ça. lança la mécano avant de couper le contact. Bon, j’ai besoin de me débarbouiller un peu. Viens, je vais te présenter ma sœur. Tu comprends le langage des signes ?
- J’ai quelques bases oui, mais rien d’incroyable.
- Et bien ce sera l’occasion de t’améliorer. Je dirais à Elise de te parler lentement. déclara la française d’un ton taquin. Sinon, si tu préfères, tu peux aussi aller te faire martyriser par mes nièces dans le jardin ou jeter un œil à la bibliothèque dans ma chambre.
- Je passe mon tour pour les enfants, mais je vais éviter de passer pour une sauvage. Je resterai avec ta sœur.

Le lieutenant entraina son amie vers le jardin qui se trouvait derrière la maison. Ses deux nièces étaient en train d'y jouer avec des pistolets à eaux sous la surveillance relâchée de leur mère qui lisait un magazine, tranquillement installée sur la terrasse. Audrey introduisit rapidement Arcadia à sa soeur, avant de s'absenter pour "une dizaine de minutes, juste le temps de se décrasser". C'était toujours un peu délicat de laisser quelqu'un seul avec Elise, car peu de gens étaient à l'aise avec le fait de faire la conversation à une muette. Mais le fait est que la terrienne avait réellement besoin d'une douche et qu'elle ne pouvait pas vraiment demander à Arcadia de l'attendre comme un piquet devant le garage. Elle n'avait plus qu'à faire vite.

La jeune femme monta rapidement au premier étage pour rejoindre la salle de bain. Elle se hâta d'enlever son débardeur et son pantalon couverts de graisse et d'huile de moteur avant d'enclencher l'eau. Ah, voilà qui faisait du bien. La châtain observa pendant près d'une minute le liquide ruisselant rendre leur blancheur naturelle à ses bras, avant de finalement attraper le savon et de s'en servir. Il ne fallut pas longtemps à la mousse pour virer au noir, mais au moins l'humaine s'éclaircissait elle. A peine 5 minutes plus tard, elle se sentait toute propre. Elle serait bien restée un peu pour profiter de l'eau, mais on l'attendait.

La mécano sortit donc de sa douche et s'essuya rapidement. Enroulée dans sa serviette, elle se rendit jusqu'à sa chambre et y trouva des vêtements à enfiler. Elle remis un haut similaire au précédent, sachant que sa veste lui tiendrait déjà suffisamment chaud comme ça. C'était bien le seul inconvénient de faire de la moto par ce temps : la tenue tenait sacrément chaud. Après avoir enfilé son pantalon, la gendarme attrapa son casque et ses gants et redescendit quatre à quatre les escaliers pour se diriger vers le jardin. La toubib était toujours là, au côté de sa soeur.

- J'suis prête, on peut y aller !




1 Avoue tu as aimé cette phrase Razz
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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeMar 07 Aoû 2018, 23:56

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Pendant près d'une dizaine de minutes, Arcadia tenta de converser en langage des signes, en évitant de remuer les lèvres quand elle cherchait ses mots. Jusqu'à maintenant elle avait réussit à dire « Je suis médecin », « Je ne parle pas bien le langage des signes », le plus dur fut de raconter comment elle avait rencontré Audrey. Les cours pour communiquer avec une personne muette commençait à vraiment dater, plus de vingt ans. Ses souvenirs étaient flous.
S'ensuivit un silence un peu pesant pour le docteur mais qui n'avait pas l'air d'affecter Élise, visiblement habituée à ces moments de blanc.

Finalement la gendarme dévala les marches de l'escalier quatre à quatre, aussi délicate qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, dans un bruit à réveiller les morts. Terminant d'une traite sa bière pour rejoindre le plus vite possible son amie, celle-ci s'était vêtue de l'attirail nécessaire pour une virée.

- J'suis prête, on peut y aller !

Retournant à sa moto, elle entendit à nouveau le bruit du moteur qui résonnait dans le garage. La praticienne enfila son casque, démarrant à son tour. L'omnitech envoya une demande de connexion afin que les deux femmes restent en contact permanent, plus pratique que de faire un appel de phares ou de devoir attendre un feu de circulation.

« Audrey ? Tu m'entends bien ?

- Parfaitement bien !

- Nickel ! Je te laisse passer devant, tu connais mieux la route que moi. Tu veux juste faire une promenade ? Où on part sur des tours de circuit ?

- On fera des tours de circuits quoi qu'il en soit. Mais rien n'empêche de faire une promenade avant ou après.

- Va pour le circuit ! Je paye le resto quand on y est ! »

Baissant sa visière, la blonde laissa son amie passer devant. Lui laissant quelques secondes d'avance, elle accéléra brutalement, la roue avant se leva, la pilote maintenant la position pendant plusieurs secondes avant de retomber lourdement sur la route, elle rattrapa rapidement la première bécane, un sourire sur les lèvres, avant de se caler sur sa vitesse.
Le reste du trajet se déroula paisiblement, les filles s'autorisèrent quelques pointes de vitesse sur les lignes droites, et elles prirent un malin plaisir à enfumer un jeune conducteur désireux de leur coller la pâtée à un feu rouge. Hélas pour lui, les deux roues avaient plus de chevaux que de kilos, distançant aisément la voiture.

Une bonne demi heure plus tard, les motardes pénétrèrent sur un parking calme, des véhicules de collection étaient alignés près d'un bâtiment, protégés par des bandes de délimitation. Certains modèles avaient bien deux cents ans, c'était un miracle qu'ils aient survécu à la grande guerre.
Le binôme alla se garer près de la brasserie du circuit, au vu de la décoration nul doute que les propriétaires étaient des passionnés de course automobile.
Prenant place sur une banquette un peu excentrée, Arcadia commanda un plateau de charcuterie à partager pour l'entrée, puis opta pour une andouillette AAAAA¹  accompagnée de légumes de saison et un dessert chocolat à la fève de tonka. Préférant éviter de s'imbiber à nouveau d'alcool, elle préféra se contenter d'eau.

« Tu es arrivée quand sur la Terre ?

- Hier, dans le milieu de l'aprem. Et toi ?

- Ça fait déjà quatre jours, ça passe un peu vite mais je m'éclate bien. Et le boulot alors quoi de neuf ? Demanda t-elle en en étalant des rillettes sur un morceau de pain.

- Oh et bien pas grand chose. C'est assez calme en ce moment. On a eu une formation contre les risques épidémiologiques y a 2 3 semaines, j'ai pensé à toi. Pour tout dire, je songe de plus en plus à rejoindre l'ucip... Et toi ?

- J'ai passé un bout de temps sur ce trou paumé qu'est Asteria... Et c'était vraiment pas la joie. C'est pour ça que j'ai demandé une perm afin de m'aérer l'esprit, sinon j'allais devenir dingue. Ça fait plusieurs mois que j'hésite à rejoindre l'armée du Conseil, et ça me travaille beaucoup. D'un côté ils ont des bonnes ressources, mais de l'autre le commandement pédale vraiment dans la semoule. Mais je ne savais pas que j'étais le centre de tes attentions », dit le médecin en gloussant.

(c) Alyss (Kanade A. J. Rye)


¹Faut savoir apprécier les bonnes choses dans la vie hein?


Dernière édition par Arcadia McKnight le Jeu 09 Aoû 2018, 20:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeJeu 09 Aoû 2018, 11:36
- Tu ne savais pas ? prononça Audrey sur un ton faussement surpris, avant de se râcler la gorge et de reprendre avec un accent italien caricatural déplorable. Oh Arcadia, Arcadia vous occupez toutes mes pensées, vous illuminez toutes mes nuits. Je ne peux garder ceci plus longtemps pour moi Arcadia. Je vous en prie, épousez moi.

La française exagéra encore plus son imitation en insistant sur les derniers mots de sa tirade. Elle avait bien évidemment joint le geste à la parole et cette improvisation théâtrale avait de toute évidence surpris son amie. Cette dernière était à moitié en train de s'étouffer avec sa gorgée d'eau devant une actrice en herbe peu compatissante et à présent complètement hilare. Quoi qu'il en soit, la médecin réussit à reprendre possession de ses moyens et rentra immédiatement dans le jeu de son interlocutrice.

- Attention je pourrais me prendre au jeu, déclara-t-elle en faisant du pied à Audrey.
- Arrête ça chérie. Si on va plus loin, tu risques d'aimer ca, rétorqua l'autre en imitant la voix du bon vieux macho de nanar.
- Tu joues un jeu dangereux ma belle. enchaina la première d'un ton suave.
- Plus l'enjeu est élevé, plus le jeu est dangereux. C'est là tout l'intérêt.
- Eh bien que dirais-tu de régler ça sur la piste? La gagnante choisit le gage de la perdante?
- Tu es sûre de toi ? Je connais le circuit, je connais mon véhicule... Ça me fait déjà deux avantages sur toi. Tu tiens à ce point là à ce que je te donne un gage ? demanda la locale avec un sourire amusé.
- Quand tu veux !
- Tu préfères une course ou un contre la montre ?
- Va pour le contre la montre, laisse moi juste faire quelques tours de piste pour repérer le terrain et je suis ton homme... Euh enfin tu m'as comprise.
- Cela va de soi. Tu auras le droit à autant de tours que tu le souhaites pour appréhender la piste et préparer ton chrono. Je tiens à ce que la rencontre soit la plus équitable possible.

Tandis qu'elles fixaient les règles de leur concours, les deux femmes continuaient à consommer leur assiette de charcuterie. Elle fut assez rapidement finie et les plats principaux suivirent. La châtain avait pris une simple salade César, ayant envie de fraicheur avec ce temps. Et puis, étant déjà venue plus d'une fois, elle savait qu'ici, c'était un saladier avec probablement une laitue entière qui servait de base aux salades pour une personne. Et la garniture ne manquait pas. En somme, on en avait pour son argent et on sortait de table repu quoi qu'on prenne.

Après un bon repas dans une ambiance joviale, les deux femmes quittèrent la brasserie pour se diriger vers l'accueil du centre. La gendarme était une habituée des lieux et savait donc parfaitement comment cela fonctionnait. Elle réserva le plus grand des trois circuits, et compte tenu du peu d'affluence en cette saison, cela ne revint pas extrêmement cher. Le gérant commença à faire une rapide énumération des règles de sécurité à Arcadia, avant que sa cliente régulière ne le coupe et ne lui assure qu'elle ferait la leçon à son amie. L'homme tint néanmoins à terminer son petit discours pour "respecter le règlement intérieur de l'établissement". Une fois cette formalité réglée, le duo alla récupérer les véhicules sur le parking et les fit entrer sur le circuit.

- Bon, il me semble que tu n'as jamais fait de circuit, du coup je vais te résumer rapidement les règles IMPORTANTES. Comme l'a dit le gentil monsieur qui fait beaucoup de zèle, on ne dépasse jamais les 320 sur cette piste. Et le seul endroit où tu as le droit d'atteindre cette vitesse, c'est la grande ligne droite au fond là bas. Honnêtement, étant donné que tu découvres la piste, je te déconseille de le tenter. Le virage de sortie peut être très traître quand on ne connaît pas bien. Même quand on connaît d'ailleurs… Sinon, le circuit fait environ 3,5km. C'est pas énorme, mais il y a quelques virages intéressants et des lignes droites pour prendre de la vitesse. On va rouler à tour de rôle, du coup je conseille des sessions de 30 minutes max. Ca peut paraitre peu, mais tu verras, c'est bien plus fatiguant que la route. Si tu sens que ton attention baisse, n'hésite pas à rentrer au stand. Rater un virage à 200km/h, ça pardonne pas.

Audrey rappela encore deux ou trois règles de sécurité à respecter, puis elle enfourcha sa moto et enjoignit sa camarade à faire de même. Elles allaient faire un parcours ensemble à une allure réduite pour qu'Arcadia puisse commencer à l'assimiler et qu'elle ne se plante pas au premier virage. La française en profita pour donner deux trois conseils à la martienne sur la meilleure façon de prendre certains coudes. Ce n'était sans doute pas le plus malin dans le cadre d'une course, mais l'habituée tenait avant tout à ce que son amie passe un bon moment.

Une fois ce tour de découverte effectué, la terrienne laissa le médecin prendre le circuit en première. Cette dernière commença par y aller doucement sur les premiers tours, frôlant les 2 minutes pour parcourir la distance (à peine plus rapide que sur l'autoroute dans les lignes droites en somme), mais en s'habituant au terrain, elle gagna en assurance et réduisit considérablement ses temps de parcours, passant aisément sous la barre des 1 minutes 20. Après une vingtaine de minute, la toubib fit sa première pause et l'agent du SSC put donc s'approprier la piste.

Plus expérimentée dans le domaine de la course, le lieutenant fit naturellement des temps plus courts, avoisinant plus la minute. Si elle évita de trop se donner à fond immédiatement, elle fit tout de même en sorte de prendre du plaisir avec son engin. 1 La motarde adorait la sensation de vitesse et l'adrénaline qu'elle lui procurait. Les accélérations fulgurantes dans les lignes droites, les virages en tête d'épingle où son genou en venait presque à frôler le sol... Tout ceci n'avait pas de prix. A dire vrai, elle était heureuse que la blonde ait opté pour un contre la montre, car au fond, la gendarme préférait être seule sur le circuit quand elle roulait. Celui lui permettait de profiter pleinement de sa conduite, sans avoir à s'inquiéter d'une collision avec quelqu'un d'autre.

Quoi qu'il en soit, après une vingtaine de minutes de jouissance, Audrey fit une pause également.2 Elle aurait pu continuer encore pendant un bon bout de temps si elle s'était écoutée, mais elle ne voulait pas que sa partenaire s'ennuie pendant qu'elle s'accaparait le terrain. Et puis, comme elle l'avait dit elle même, "des sessions de 30 minutes max". La "novice" retourna donc sur le circuit et commença à afficher des temps bien plus honorables, oscillant facilement entre 1 minute et 1 minute 10. Elle semblait trouver son rythme et apprivoiser véhicule et environnement.

Les deux femmes alternèrent ainsi les sessions pendant plus d'une heure, Arcadia s'approchant de plus en plus des chronos de son amie. Et puis enfin arriva le moment tant attendu. La martienne semblait prête et la terrienne avait bien envie de pousser son moteur à fond pour profiter pleinement de toute la puissance de son bolide. Rentrant au stand après une dernière session de chauffe, cette dernière se dirigea vers son équipière avant que celle-ci n'ait pu réenfiler son casque et remonter sur son véhicule.

- Prête pour le contre-la-montre ? On garde le meilleur temps de 3 tours, on en fait 5 en tout. Pourquoi 5 ? Parce que le tour de démarrage et le tour de retour au garage ne comptent pas. Tu peux donc prendre tout le temps que tu veux pour les faire. Le chrono démarre à chaque fois que tu passes la ligne. Je te laisse commencer.

La châtain ponctua sa tirade d'un petit sourire de défi. L'autre sembla toujours aussi prête à le relever et s'empressa de rejoindre son deux roues pour démarrer. Il ne lui fallut guère plus de 5 minutes pour effectuer le nombre de tours requis et son meilleur temps passa même sous la barre de la minute de 2 secondes, ce qui devait faire à peu près du 220 km/h en moyenne sur ce tour. Pas mal. Pas mal du tout même. Rentrant au stand, le docteur enjoignit son équipière à lui montrer de quoi elle était capable. La française étira longuement ses bras au dessus d'elle, avant d'attraper son casque et d'aller se poser sur la selle de sa moto. Elle referma son blouson et enfonça son couvre chef sur sa tête, avant de tourner un regard réjouit à son amie. Après un petit clin d'oeil, la motarde claqua sa visière devant ses yeux et partit à fond de train pour rejoindre la piste en toute confiance. De ce qu'elle savait de ses propres capacités, Audrey aurait entre 6 et 8 secondes d'avance...



1Le petit double sens du post. Ca va devenir une marque de fabrique Razz
2La deuxième c'est cadeau Razz
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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeVen 10 Aoû 2018, 00:06

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Le docteur actionna la poignée des gaz, faisant hurler le moteur, elle partie en trombe. Allongée sur l'engin¹ pour améliorer l'aérodynamisme, le buste collé à la carrosserie, son attention tout entière était focalisée sur sa conduite. Le premier tour de chauffe se fit très rapidement, profitant de l'absence du chronomètre, elle fit grimper son jouet dans les tours dans la ligne de départ, prenant un maximum de vitesse pour le second tour.

Le bal était ouvert. Lancée comme un boulet de canon, elle entra dans le premier virage un peu vite, mais rectifia immédiatement sa trajectoire. Le bolide était quasiment couché contre le sol. Se redressant à la sortie, elle mit la gomme faisant rugir la mécanique, le circuit était une expérience toute nouvelle pour Arcadia, une chevauchée sauvage ou elle y prenait vraiment son pied².
Décélérant, elle usa un peu des freins pour s'aider et rentrer aisément dans la chicane, puis relança à nouveau. L'adrénaline inondait son cerveau, elle pouvait sentir son cœur battre contre sa poitrine. Le chrono n'avait plus d'importance à ses yeux, quel intérêt de terminer son affaire aussi rapidement, alors qu'elle commençait tout juste à prendre du plaisir, elle aurait pu faire ça éternellement.

Sortant d'une courbe, la ligne droite s'offrit à elle sans aucun artifice, manette baissée, la moto monta à plus de 300km/h, avant de redescendre rapidement à 130 km/h tant l'épingle était serrée. S'il fallait désigner le tour le plus rapide c'était sans aucun doute le troisième. La quadragénaire avait négocié la sinuosité du parcours avec une certaine dextérité et ce malgré le fait qu'elle n'était pas habitué à son joujou³.
A l'avant dernier tour, elle avait bêtement laissé glisser la roue arrière, perdant de précieuses secondes. Franchissant les starting blocks, une représentation holographique d'un drapeau à damier s'agita, signe de la fin de son contre la montre.

La motarde termina sa course plus tranquillement, rompant son contact avec le carénage, la blonde se rendit compte à quel point cet exercice l'avait éprouvé. Les muscles de son dos étaient contractés, ses mains crispés sur le guidon, l'excitation commençait à redescendre, elle se permit de souffler un peu en rentrant à nouveau dans le tracé en ligne droite.
Elle rentra aux stands, s'arrêtant à côté de son amie. Un pied à terre, elle coupa le contact puis retira son casque.

« Cinquante huit secondes ? Pas trop mal... A ton tour princesse ! » La nargua t-elle en lui tirant la langue.

Audrey s'étira avant de prendre place sur son engin du bonheur. Casque en place et visière rabattue, elle s'élança à son tour. Laissant le sien sur la selle, elle déplia la béquille pour regarder le chrono et les caméras.
Elle se débrouillait très bien, difficile de le nier. Mais comme elle l'avait dit lors du déjeuner, le circuit comme sa moto ne lui étaient pas inconnus. Les chances de gagner pour la Martienne étaient minimes, elle en avait conscience. Mais un pari risqué restait exaltant, et tant pis si le gage lui revenait, au moins elles auraient passé un bon moment.
Cinquante et une seconde... Maugréant silencieusement, elle attendit le retour de la brune. Mauvaise perdante dans l'âme, la militaire n'aimait pas voir ses vantardises retombaient comme un soufflé. Après tout se moquer du second ou fanfaronner était une activité plus qu'agréable. Hélas ce ne serait pas cette fois ci.

« Cinquante et une secondes !

- On dirait bien que je suis assez en forme aujourd'hui, railla la gendarme.

- Je m'attendais à mieux de la part d'une habituée, le ton était un brin provocateur mais surtout amusé.

- Je voulais éviter de trop t'humilier.

- Hahaha, tu veux entendre un secret ?

- Laisse moi deviner... tu m'as laissé gagner ?

- Non, mais en revanche tu es une vraie pétasse, s'exclama t-elle en riant, tout en plantant deux doigts dans les côtes de la gendarme. Cette dernière fit un bond en arrière par réflexe.

- Ouh, mais c'est qu'on est mauvaise perdante !

- ...Juste un peu... C'est quoi mon gage ?

- Je vais y réfléchir. Il faut que je trouve quelque chose d'horrrrrible pour affirmer mon incontestable supériorité !

- Attention à ce que tu choisis si tu ne veux pas la guerre ! »


Après cette joute potache, mélange d'humour, de piques et de fierté mal placée, les femmes prirent la décision de retourner à Compiègne. Le milieu d'après midi étant bien entamé, cela leur permettrait de glander un peu avant le dîner. La route du retour fut calme, respectant les limitations de vitesse, elles discutèrent un peu littérature quand la circulation leur demandait moins de concentration.
Les humaines arrivèrent à la résidence familiale, les grosses cylindrées chantèrent bruyamment quand elles entrèrent dans la cour.
Sur la table à l'extérieur, les enfants et Élise prenaient un goûter, composé de biscuits, boissons sucrés et autres bonbons. Saluant d'un signe de tête au passage, Arcadia et Audrey partirent se changer.
Dans une tenue plus adaptée à cette saison estivale, la praticienne retourna dehors pour explorer le jardin, humant le parfum des fleurs et des arbustes à fleurs. Laissant ses sandales de côté, elle marcha pied nus dans l'herbe, souriant d'un air béat par cette sensation anodine. Attirée par un bruit près de la porte, la vacancière jeta un coup d’œil pour voir sa camarade sortir.

« Audrey! Viens voir! C'est quoi ce truc là?

- Qu'est ce qu'il y a ? » demanda la Française en se dirigeant vers elle.

Arcadia se retourna prestement, l'un des fusils à eau entre les mains.

« Vengeance », s'écria t-elle.

S'ensuivit la bataille d'eau la plus sauvage qu'elle ait connu de toute son existence.

(c) Alyss (Kanade A. J. Rye)


¹Nan mais si tu veux jouer... Trollface
²Cadeau de la maison. Razz
³Je te laisse trouver les autres. LOL
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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeVen 10 Aoû 2018, 16:17
En arrivant chez elle, l'aînée des sœurs Bayard constata sans surprise que la voiture de ses parents était là, garée devant le garage. Cela n'avait rien d'étonnant étant donné que ces derniers n'étaient sortis en fin de matinée que pour aller faire quelques courses alimentaires afin de pouvoir nourrir tout le monde. Audrey rentra donc sa moto dans la remise et enjoignit son équipière à faire de même pour éviter qu'elle ne couche dehors.1  Il n'y avait pas vraiment de risque de vol dans la quartier, surtout en cette saison où la ville était pour ainsi dire morte, mais c'était toujours mieux de laisser un deux roues sous un toit.

Quoi qu'il en soit, une fois les véhicules garés à l'abri, les deux femmes se dirigèrent vers le jardin. Les cris avaient cessé, mais en tendant bien l'oreille, on pouvait distinguer des paroles d'enfants tout de même. Les filles d'Elise étaient très probablement en train de goûter sur la terrasse avec leur mère et papy mamie. Cette théorie ne se confirma que partiellement lorsque les petites entrèrent dans le champs de vision de leur tante. Si les enfants étaient bel et bien en train de goûter, leurs grands parents eux n'étaient pas là. Étrange. Eux qui aimaient pourtant passer le maximum de temps avec leurs petits enfants…

- Les parents ne sont pas là ?
* Ils sont allé voir une expo au palais, ils ne devraient plus tarder je pense. C'était bien ? *
- Super ! On va se changer et je te raconte tout ça.

Sitôt dit, sitôt fait. Les deux amies montèrent dans la chambre de la motarde.2 Cette dernière piqua tout de même un bonbon sur la table avant. Une fois en haut, le duo se changea rapidement avant de redescendre profiter un peu du jardin. Arcadia choisit de s'y promener tranquillement, tandis que la française resta en compagnie de sa sœur pour lui raconter un peu son après midi et piquer quelques bonbons à ses nièces qui racontaient le leur. Alors que les petites narraient leur épique bataille d'eau, le médecin héla la châtain. Elle semblait être tombée sur quelque chose d'intrigant.

- Vengeance !

Trahison ! C'était un piège ! La martienne venait de se retourner équipée d'une arme orange fluo et avait immédiatement commencé à arroser son hôte avec. Un petit pourcentage du chargeur était parti dans le vent, mais le gros de ce qui était sortit du canon avait touché la terrienne de plein fouet, la faisant reculer de quelques pas sous la surprise. Avant même que la cible ne puisse réagir, son assaillante actionna la pompe de son fusil et envoya une nouvelle salve. Tandis que l'attaquante lançait sa troisième offensive, sa proie réussit enfin à sortir de la paralysie dans laquelle le premier assaut l'avait plongée. Elle parvint à lever ses avant-bras pour protéger son visage, avant de s'enfuir, l'autre à ses trousses.

Le lieutenant devait trouver de quoi se défendre et vite. Elle réussit à mettre la main sur un pistolet rose et vert fluo qui trainait par terre et tenta de s'en servir mais...damned ! Il était vide ! L'autre continuait à la canarder allégrement en ricanant. Audrey ne pouvait pas simplement se laisser dominer par son adversaire. Il fallait qu'elle riposte. Il en allait de son honneur ! A court d'idée et dos au mur, la gendarme se jeta finalement sur son opposante pour tenter une contre-attaque au corps à corps. Elle visa les flancs. Le résultat ne se fit pas attendre. Presque instantanément, la traitresse extraterrestre fut prise de violents spasmes. Elle tenta tant bien que mal de se défendre, tirant quelques salves dans le vent, mais c'était trop tard, l'agent du SSC l'avait mise au sol.

Tandis qu'Arcadia gigotait toujours par terre, Audrey en profita pour se placer sur elle, afin de l'immobiliser pour la suite. La blonde, en se débattant, parvint à repousser son bourreau, mais ce ne fut que temporaire. En effet, sa tortionnaire parvint à la ceinturer et elles tombèrent toute deux dans la piscine en plastique des enfants. S'en suivit une lutte acharnée, faite d'éclaboussures, de cris et de supplication. La toubib semblait étonnamment plus à l'aise dans ce milieu et parvint à reprendre quelque peu le dessus. Cependant, elle avait fait une erreur monumentale en démarrant les hostilités ici, en plein cœur du territoire ennemi.

Constatant que la situation tournait de nouveau légèrement en sa défaveur, le lieutenant appela immédiatement du renfort. Ses deux nièces accoururent en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire et se jetèrent dans la mêlée pour prêter assistance à leur tante. Le chaos s'installa rapidement dans le petit bassin gonflable et bien vite toute l'eau qu'il contenait se retrouva dehors. Finalement, totalement submergée par le nombre, le docteur finit par supplier la cessation des hostilités, réussissant à articuler une reddition sans condition au milieu des cris et des esclaffements. C'est le moment que choisit Elise pour s'approcher du champ de bataille, un large sourire sur les lèvres.

* Rappelle moi quel âge tu as ? * demanda-t-elle amusée à sa sœur.
- Hé, c'est elle qui a commencé !
* Ah oui, tout de suite ça fait plus mature ! *
- Bah, tu n'es plus à 2 gamines près.

Elles rigolèrent. L'ainée des deux proposa ensuite à son amie d'aller prendre un petit quelque chose à boire, ce qu'elle accepta volontiers. Elles en profiteraient certainement pour grignoter un peu, toute cette agitation ayant donné faim. Les deux femmes s'installèrent à la terrasse avec leur boisson et discutèrent un peu, en plaisantant sur ce qu'il venait de se passer, tout en piochant dans les cochonneries que les enfants avaient laissées sur la table. Et puis soudain, en voyant la blonde enfourner une grosse bouchée de bonbons, Audrey eut une illumination.

- J'ai trouvé ton gage ma chère. Tu vas devoir mettre le plus de chamallows possible dans ta bouche en même temps. lança l'agent du SSC amusée.
- Ça marche ! Je dois avaler après ? répondit l'autre sur le même ton.
- C'est à toi de voir. Mais interdiction de tricher et d'avaler pendant.

Arcadia commença à introduire les douceurs dans sa bouche, tandis que la française comptait. Un. Deux. Trois. Le début fut assez facile, la martienne se contentant de placer les bonbons dans son orifice. Et puis, petit à petit cela se compliqua et devint de plus en plus drôle à regarder. Tandis que ses joues gonflait à vue d'œil, le médecin appuyait de plus en plus pour bourrer les chamallows dans sa mâchoire. La scène était hilarante et la terrienne se bidonnait devant le spectacle qui s'offrait à elle. La joie étant contagieuse, la toubib commença à rire elle aussi, laissant retomber quelques marshmallows de sa bouche, que la châtain de manqua pas de décompter malgré son hilarité. La condamnée fit son possible pour replacer les fuyards en bouche et tenta même de bourrer une ou deux friandises de plus.

- 'e peu pus. 'a pus d'place. parvint-elle à baragouiner avant d'avaler difficilement.

Toujours morte de rire, celle qui lui avait lancé ce défi stupide parvint néanmoins à lui servir un verre d'eau et à le lui tendre pour aider l'ingestion. Sa victime le but rapidement avant de finalement se laisser gagner par l'allégresse sans risquer de s'étouffer. La locale était écroulée sur la table, comme possédée, incapable de se calmer. A chaque fois qu'elle y parvenait, elle relevait la tête vers son amie et, revoyant l'image de sa bouche pleine de mousse rose, repartait dans un fou rire incontrôlable. Finalement, après plusieurs minutes de démence, Audrey réussit à s'en remettre, expirant fortement et longuement pour reprendre possession de ses moyens. C'est à peu près à ce moment là que ses parents arrivèrent. Leur fille fit rapidement les présentations, toujours en proie à quelques pouffements nerveux.

- Et bien, vous êtes dans un bel état ! lança le père d'Audrey.
- Ah oui. On a fait une petite bataille d'eau avec les filles. Rien de bien méchant. Ce sera vite sec par ce temps.
- Et vous avez l'air de bien vous amuser. On t'entendait rire depuis la rue.
- Vous dinez ici ce soir ? interrogea la mère avant que sa fille ainée n'ait à trouver une excuse.
- Bien sûr.
- Parfait, dans ce cas nous aurons l'occasion de faire connaissance autour de la table. En attendant, on va vous laisser, vous avez sans doute encore plein de choses à vous raconter. ponctua le père, avant de suivre sa femme à l'intérieur de la maison.



1 La moto hein, pas Arcadia Trollface
2 Celui ci est plus subtile Razz
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MessageSujet: Re: Vroum Vroum   Vroum Vroum Icon_minitimeSam 11 Aoû 2018, 01:15

Vroum Vroum
Ft. Audrey Bayard



Au plus grand bonheur des deux Conciliennes, l'une des nièces avait filmé la scène ou Arcadia accomplissait son gage. Elles s'étaient repassés la vidéo en boucle, riant jusqu'aux larmes lorsque les joues du médecin s'étiraient sous la pression des marshmallows. On pouvait voir la Française sur la vidéo, riant comme une baleine. Après un bon quart d'heure d'hilarité, les deux femmes aidèrent à mettre la table.
Celle-ci fut recouverte de victuailles toutes plus appétissantes que les autres. Le soleil avait beau avoir été au rendez vous toute la journée, cela n'avait pas amoindri l'appétit de la blonde qui sentait son ventre gargouiller devant ce festin.
Étant en vacances, la touriste avait tendance à se laisser aller, et cette fois entre les bonbons et ce dîner, elle allait devoir mouiller un peu le maillot prochainement pour perdre ce petit abus qui lui tomberait sûrement sur les hanches.

« Et donc Arcadia vous travaillez dans quoi ?

- Je suis médecin chirurgien au sein de l'Alliance !

- Est-ce qu'il vous arrive de combattre ?

- Plus souvent que l'on ne pense oui, je suis souvent déployé en première ligne, c'est là ou mes compétences sont les plus utiles. Mais parfois je reste à l'arrière pour superviser un hôpital de campagne.

[…]

- Et donc, comment vous êtes vous rencontrez toutes les deux ?

- C'était en mars, au salon du livre. Audrey avait neutralisé un homme, je lui ai filé un coup de main, on a discuté un peu et nous nous sommes rendus compte que nous avions les mêmes goûts littéraires. De fil en aiguille, on a sympathisé. »

La conversation était terriblement banale. Mais ce n'était pas désagréable pour autant. Après un mois de juin très mouvementé, il était bon de retourner dans la « normalité ». La châtain et la blonde restèrent un bout de temps dehors après le repas, assises à la table, discutant de tout et de rien, refaisant le monde telles deux amies qui s'étaient toujours connues. Une cigarette à la main, la Martienne, regardait le ciel étoilé. La vue sur la Terre depuis la Citadelle était splendide, mais admirer un ciel constellé de points lumineux restait merveilleux.
Qui sait, si elle était née deux cents ans plus tôt, regarder la voûte céleste devait être une tout autre expérience. A cette époque là, voyager sur une autre planète n'était encore qu'un rêve, une utopie. Aujourd'hui cela ne prenait que quelques heures grand maximum.

Le sommeil les rattrapant après cette journée riche en activités, l'agent du SSC et la militaire partirent se coucher. Le docteur allait dormir dans le lit de son hôte, celui-ci se voulait deux places, même si c'était plutôt une place et demi. Après s'être vêtue des tenues de combats pour affronter une bonne nuit de sommeil, et s'être brossé les dents entre deux fous rires : l'incongruité de la situation mélangé au souvenir du gage firent se bidonner les deux humaines, elles se glissèrent sous la couette.

« Bouge ton boule Audrey, tu prends toute la place, plaisanta Arcadia.

- Hey, c'est mon lit. Si t'es pas contente tu peux toujours dormir par terre ! S'amusa Audrey

- Quel traitement vous infligez à vos hôtes Miss Bayard. Je suis sûr que vos parents seraient outrééééés d'apprendre que leur fille se comporte ainsi, répondit-elle d'une voix snobinarde.

Pour toute réponse, son hôte lui jeta une peluche au visage, repartant dans un fou rire, la plus âgée des deux s'arrêta soudainement, un cadre au mur avait attiré son attention.

« C'est toi petite ? T'es vraiment trop choupinette dessus ! Nan mais regardez moi cette bouille innocente », elle accompagna sa parole en pinçant les joues de son amie entre ses pouces et index tout en les tirant, avant de noyer un nouveau rire dans son oreiller. Profitant de cette faiblesse, sa camarade lui porta une attaque fourbe au niveau des côtes, lâchant un glapissement, ce fut au tour de la plus jeune de se fendre la poire.

- N'allons pas plus loin sinon je risquerai d'y prendre goût, souffla la quadragénaire tentant de se calmer, elle essuya des larmes de joie à la commissure de ses yeux.

- Tu aimes quand je te chevauche en te torturant c'est ça ? »

Le ton se faisait plus enjôleur, très taquin. Elle regarda sa voisine, un sourire sur le visage.

« Crois moi, tu ne veux pas aller plus loin... Bon allez éteins que l'on soit en forme demain ! »

S'exécutant, la pièce fut plongée dans le noir, il fallut plusieurs minutes, pour que les yeux s'habituent à l'obscurité. Quelques rayons de la lune traversaient le volet. Le duo continua de parler, cette fois le sujet tourna autour des motos pendant une bonne dizaine de minutes jusqu'à ce que le silence tombe.

« Audrey ?

- Hmmmm ?

- Surprise ! » Chuchota l'aînée.

Arcadia écrasa son oreiller sur la tête de la cadette. Ricanant silencieusement pour ne pas réveiller la maison. La connaissant, sa réponse ne se ferait pas attendre, elle devait absolument profiter de l'avantage. Envoyant un second coup qui trouva le dos du lieutenant, cette dernière attrapa son polochon pour répliquer.
S'échangeant des coups dans un duel frénétique, le plus dur était de se retenir de rire ou de brailler, Audrey ne pouvait s'empêcher de répéter des « Chhhhhhhut » tout en pouffant.

Lors de cette bataille légendaire, il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur. Le combat n'était plus confiné qu'au lit et s'étendait à toute la chambre. Les concurrentes faisant attention à ne pas toucher le mobilier. Retournant là ou tout avait commencé, l'autochtone lâcha son arme pour plaquer sa convive contre le matelas. La toubib réussit à attraper une cheville malchanceuse puis commença à lui chatouiller énergiquement la plante du pied. Hélas ce ne devait pas être la zone la plus sensible. Audrey se retourna pour attraper la praticienne par la taille et lui frotta violemment les côtes.

« Stop ! Couina t-elle entre deux éclats de rire. Se tortillant pour se libérer de l'étreinte, elle sentit un filet de salive lui coulait sur le menton.

- Supplie moi, demanda froidement la locale

- Tu peux toujours rêver !

Ne parvenant pas à se dégager, elle la chatouilla de plus belle.

- Non, s'il te plaît... Pitié ! Arrête. J'ai dit pitié !!!!! »

Satisfaite de son méfait, Audrey se laissa tomber sur la couche, suivit par Arcadia.

« Merci pour aujourd'hui, c'était vraiment une super journée ! »

(c) Alyss (Kanade A. J. Rye)


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