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 Salvation par les flammes

Larius Malnis

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Faction : Hiérarchie Turienne / UCIP
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Larius Malnis
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Crédits : Kalia

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MessageSujet: Salvation par les flammes   Salvation par les flammes Icon_minitimeMer 06 Juin 2018, 02:44

► █ Date :  Juin 2203 RP Tout public
Larius Malnis ♦️ Tout intervenant jugeant bon / intéressant de participer
Salvation par les flammes

Bien longtemps… Bien trop longtemps qu’il n’avait ressenti l’excitation et l’appréhension qui montent à mesure que l’heure de la bataille approche. Si le combat faisait toujours parti de lui, et ce malgré les responsabilités s’amplifiant avec les années, l’Amiral n’avait plus connu de champ de bataille de cette envergure depuis le conflit contre les Moissonneurs. La chute de l’Ordre, orchestrée en sous-main par Aria T’Loak, ne constitua finalement que les prémices d’une menace bien plus grande, désormais à l’œuvre dans tous les cadrans de la galaxie. Ironiquement, seule la plus grande puissance militaire d’alors et l’état le plus isolationniste de l’espace concilien se trouvaint pour l’instant épargnés par cette crise majeure et soudaine.

Mais s’il ne fallait évidemment pas compter sur le renfort de l’Union Galarienne, ou République à en croire les derniers rapports, la Hiérarchie Turienne, elle, ne comptait pas rester de marbre face à l’ampleur de la menace. Déjà ses flottes se mobilisaient, et si Larius ne pouvaient laisser derrière lui l’inimitié qu’il entretenait pour Malgor, il ne pouvait qu’être d’accord avec la décision de respecter le vieil engagement des Turiens. Aussi, bien que la majorité des effectifs soient cantonnés à la Crête Apienne et ses colonies extérieures, certaines flottes ne manquèrent pas d’aller soutenir leurs alliés les plus proches en vue de juguler les têtes de pont déjà établies par les abominations engendrées par la Corruption.

La Septième de l’Amiral Malnis fut de celles-ci.

Libéré de sa tâche de patrouille autour de la Citadelle pour cause de situation de crise majeure, l’officier Turien en poste au sein du Triumvirat fit appareiller ses bâtiments en un temps record compte tenu de l’immense force à mettre en branle. Sitôt l’ordre reçu, annulation des permissions et instructions de mobilisation se diffusèrent plus vite que la parole de Dieu, les natifs de Palaven usant de leur éternelle tradition militaire pour faire honneur à leur réputation. A dire vrai, c’est d’avantage du côté de la logistique que les défis les plus importants apparurent. Avec une ligne d’approvisionnement des plus étalées sur de nombreux systèmes, la Septième du compter sur le concours de l’Alliance et emprunter à ses ressources de carburant pour être prête à temps.

Y trouvant elles aussi leur compte, les forces armées humaines disposaient de renforts à moindres coups pour leurs hommes stationnés sur Cyone, leur permettant de redéployer certains effectifs sur d’autres fronts.

La force de frappe de l’Amiral surgit ainsi dans la Nébuleuse Siléenne quatre jours après l’instauration des dernières mesures restrictives prises à la surface pour endiguer l’épidémie, se joignant au dispositif déjà présent en formation de combat.

***


Toutefois, fidèle à lui-même, Larius ne put quitter la Citadelle sans mettre en garde le Conseil quant à la gestion de cette crise. Sans être sûr qu’il en reviendrait vivant compte tenu de l’avance technologique et la nature de l’ennemi, l’officier ne manqua pas de mettre l’accent sur la fermeté avec laquelle il convenait d’intervenir. Fidèle à sa ligne dure et aux mesures draconiennes que le définissaient, Malnis mit notamment en avant l’importance d’abattre systématiquement tout individu dont l’infection se trouvait avérée (même en période d’incubation), le fait de traiter depuis l’espace tout centre infectieux ne revêtant pas d’importance stratégique, ou même de pousser plus en avant la collaboration avec Elkoss. Quitte à le regretter plus tard au besoin…

En tant que financier de l’Ordre, le Volus devait en savoir gros sur les installations entretenues et financées  par son groupe désormais moribond. Autant de sources d’informations qui pourraient permettre d’obtenir une longueur d’avance dans la guerre s’annonçant…

***


Collaborez avec les Asaris ne serait pas facile. Quand bien même les natives de Thessia pouvaient se targuer de leur biotique et d’une certaine avance technologique, Larius ne les considérait pas comme aptes à gérer d’elles-mêmes un conflit de cette envergure. Du moins… par sans assistance. Raison de plus pour les Turiens d’aller au-devant de la menace. L’attentisme avait prouvé ses limites aux autres races de la galaxie durant l’invasion des Moissonneurs… Il n’était pas ici question de répéter cette erreur.

Lorsque les bâtiments Turiens passèrent le Relais de Kypladon, leur ouvrant l’accès à la colonie infectée, c’est sous bonne escorte et après transmission de leurs codes d’identification qu’ils furent accueillis…

Non sans un certain soulagement à en juger le ton de l’officier de liaison qui dialogua quelques instants avec l’Amiral sous fréquence sécurisée. Hélas, si l’arrivée d’un soutien comme celui-ci représentait un espoir, Larius ne dirigea pas immédiatement sa force de frappe à destination du front, non. Au lieu de cela, les bâtiments de ligne et leur escorte se synchronisèrent sur l’orbite d’un astéroïde en bordure du système, en attente d’autres instructions. De là, l’Amiral prit contact avec les responsables du dispositif de défense du système via les codes conciliens en vigueur, en attente d’une réponse avant toute action.

- « Ici l’Amiral Larius Malnis, à la tête de la Septième Flotte de la Hérarchie Turienne. Détachée auprès des Républiques et des forces de l’Alliance combattant la menace sur Cyone sous mandats conjoints de la Hiérarchie et du Conseil. Nos effectifs comportent deux Légions à transférer sur la colonie sitôt l’orbite assurée sécurisée. Soyez néanmoins informés que nos bâtiments se déploieront en orbite du poste d’écoute de Tropai et ne quitteront pas le point d’ancrage jusqu’à établissement et réception d’un rapport détaillé sur la situation à la surface et un état des forces en présence… »

Comprenez par-là : « Merci de répondre… » ou bien… « Ou ne bougera pas sans la confirmation de ce qui nous attend. »

La raison d’une telle décision pouvait aisément être comprise par le premier esprit stratège venu… Compte tenu des récents retours des différents fronts, à commencer par Chasca, il était hors de question de projeter une flotte dans son intégralité contre une force inconnue. Là, assis confortablement dans le fauteuil de commandement de la passerelle du cuirassé Atteren, Larius contemplait donc le porte-chasseurs, le second et troisème cuirassés de la Septième et leurs escorte de croiseurs et frégates se déployer autour du poste d’écoute, dans l’attente d’éléments supplémentaires avant d’engager l’ennemi pour de bon.

Et si aucune réponse ne venait, alors l’envoi d’une flottille de reconnaissance serait à envisager…

En attendant, une certitude demeurait depuis l’annonce des hostilités : Cyone ne POUVAIT, ne DEVAIT pas tomber. Entre sa position aux portes du monde originel des Elcors, Dekuuna, son rôle de fournisseur d’envergure en carburant pour les Républiques et l’Alliance, l’arsenal que possédait la planète en tant qu’avant-poste militaire et sa population… La colonie constituait un ajout de choix à l’empire moribond qu’Aria T’Loak aspirait à se bâtir dans le sang et la Corruption…


Dernière édition par Larius Malnis le Jeu 14 Juin 2018, 20:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Salvation par les flammes   Salvation par les flammes Icon_minitimeLun 11 Juin 2018, 16:21


Salvation par les flammes



"Amiral Malnis, ici le colonel T'Essela." L'asari holographiée porte la trace de nuits courtes, mais se tient droite et salut dans un respect protocolaire parfait. "Je suis responsable de l'organisation des forces au sol sur Cyone.

A l'heure actuelle, la progression de la Corruption est jugulée. Les zones sauvages contaminées sont vitrifiées depuis l'orbite, et nos forteresses en état tiennent face aux assauts des infectés. Malheureusement, l'inverse est aussi vrai : les forteresses corrompues résistent encore à nos attaques. Elles finiront par tomber sous les bombardements de la flotte, mais d'ici là, qui sait ce que nos ennemis préparent ? Personne n'avait vu venir leur plan sur Chasca.

Second problème, la plus grande zone corrompue est tenue par une forteresse disposant de DCA et de canons anti-espace. Nos forces là-bas se font déborder au sol, et les vaisseaux ne peuvent pas maintenir un bombardement correct. Nos poches de résistance s'y étiolent, la zone corrompue paralysant les ravitaillement.

Vos légions comme vos vaisseaux nous seront d'une aide précieuse. A vous de voir si vous préférez frapper la zone ennemie la plus puissante ou d'abord nous soutenir sur ses points faibles"


HRP : à toi de mettre en place ton plan d'actions ! La zone particulièrement puissante est celle où Ravi et Lumya interviennent. Si tu y envoies du soutien, elles pourront en prendre compte. Si Larius y descend en personne, voit avec les concernées si tu peux les rejoindre.
Les zones points faibles ne sont pour l'instant concernées par aucun RP, qui sait quelles conséquences elles auront ? :3
Je continuerai de suivre et d'intervenir dans ton RP !


Larius Malnis

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MessageSujet: Re: Salvation par les flammes   Salvation par les flammes Icon_minitimeJeu 14 Juin 2018, 20:52

La suite se profilait. Celle qui déterminait et laissait se profiler le reste des événements et leur intensité. La forme que prendraient les combats à venir. Contre toute attente, Cyone  n’était peut-être pas une cause totalement perdue à en juger le rapport que fit l’Asari en charge de sa défense l’Amiral. Les lignes de résistance dressées sur la planète tenaient bon. Pour le moment. Mais si une chose parvint réellement à interloquer le Turien en charge des renforts envoyés par la Hiérarchie, c'est avant tout le grade de l'officier avec lequel il échangea par holocom…

Un Colonel ? Pour la défense d'une planète entière ? Les Républiques tenaient-elles si peu à ce monde ? Ce n’était pas là la compétence de la bleue que Malnis remettait en compte. Lui qui était pourtant si critique envers le peuple de Thessia. Mais plutôt le jugement de son commandement. Ne pas avoir dépêché sur place un Général ou un Amiral pour endosser la responsabilité du dispositif de défense en disait long. Les Matriarches chercheraient-elles avant tout à sécuriser leurs frontières immédiates, au prix de n'intervenir qu'une fois celles-ci touchées ? Les Asaris renouvelleraient-elles à nouveau ce schéma d'attentisme qui leur coûta si cher pendant la dernière guerre ? Leur vision sur le long terme s'appliquait-il encore et toujours au cas présent ?

Ces questions s'avéraient légitimes…

Tout comme le réveil de l’hostilité de l’Amiral vis-à-vis des natives de Nébuleuse Athéna.

Mais devant les enjeux, Larius se devait de faire à nouveau abstraction de ses convictions les plus profondes. Les siens étaient formatés à oublier certaines choses au profit du devoir. Son animosité pour les bleues faisait partie de ces choses. Avec pour seul autre objectif que de contenir - puis éradiquer- la menace, il mit ses pions en branle sitôt la situation clairement définie. C'est donc avec en tête le rapport effectué par T'Essela que le responsable de la Septième Flotte ordonna l’appareillage du formidable outil de destruction dont il avait maintenant la charge depuis quelques années. Une frégate furtive maintint néanmoins une présence à l'avant-poste de Tropai. L'engin servant de plateforme relais de communications dans le cas où les canaux principaux se trouvaient brouillés une fois en orbite de l'objectif.

D'autres appareils du même genre se trouvèrent déployés en amont de la flotte, ainsi qu'au niveau du Relais de la Nébuleuse Siléenne. Le réseau d’éclaireurs ainsi constitué serait un renfort crucial pour prévenir toute incursion de l'ennemi dans cette région de l'espace. Car si les Turiens pouvaient compter sur leurs ladars, scanners et autres système de communication et détection, Malnis savait mieux qui quiconque qu’une précaution supplémentaire ne serait pas de trop. Les souvenirs de la déroute contre les Moissoneurs étaient encore bien trop douloureux, et cicatrisaient à peine, pour ne pas en tirer des enseignements dans la façon de mener un combat face à une menace d’ampleur galactique.

L’Amiral allait donc avant tout mener ces opérations avec la plus grande prudence. L'ennemi n'ayant pas encore révélé l’étendue de ses capacités offensives sur Cyone, l’absence de vaisseaux en orbite étant significative, cette précaution ne semblait pas de trop…


***


Lorsque la colonie occupa toute la baie d’observation de la passerelle de commandement, le tableau se précisa davantage. Les forces au sol avaient eu le temps d’envoyer des rapports détaillés de la situation à la surface, permettant de modéliser un rendu holographique de la situation. Ça et là, les zones les plus faibles étaient mises en évidences par divers code couleurs et sigles sur la projection, donnant aux officiers en charge de l’opération la ligne à suivre pour mener les combats à venir.

S'il n’était pas affilié aux forces terrestres de par son parcours, l’autorité que lui conférait son rôle de leader de la Septième, associée à la chaîne de commandement Turienne, donnait pleine autorité à Larius pour diriger les effectifs embarqués à bord de ses vaisseaux. Lui s'en tiendrait à gérer le contingent Turien dans sa globalité, les Généraux Terentius et Akanis se chargeant se mener les combats au sol. Les Treizième et Vingtième Légions sous leur commandement se préparaient déjà à débarquer pendant que l'état-major se réunissait sur la passerelle de commandement.

Jamais la zone n'avait été dans un tel état d'effervescence depuis la mise en service du cuirassé voilà 2 ans maintenant. A la pointe du progrès en matière de destruction et d’ingénierie militaire aérospatiale, l'appareil représentait le centre névralgique de la flotte. Raison pour laquelle il se trouvait au cœur de la formation qui stationnait non loin de Cyone, alors qu'un briefing au sommet de la chaîne de commandement s'y déroulait.
Les officiers Turiens, en liaison directe avec T’Essela, exposaient une dernière fois les grandes lignes du plan d’action avant de le mettre à exécution.

- «  La flotte n'approchera pas davantage des zones dont l’espace aérien est couvert par les canons sol-orbite sous contrôle ennemi. La Septième sera donc cantonnée à un rôle de logistique et de patrouille du système tant que ces défenses n’auront pas été neutralisées. Un support pourra être apporté via des bombardements orbitaux sporadiques, mais la chose restera de l’ordre de l’exceptionnel tant que ces armes nous menacent. »


Sur les mots de l’Amiral, la projection de la planète s’élargit d’avantage pour permettre un zoom sur les zones les plus à risque. Celles où le besoin de renforts se ferait crucial pour éviter une percée des lignes de défense.

- « Il sera donc de la responsabilité des Treizième et Vingtième Légions de renforcer les effectifs présents au sol et de reprendre l'initiative sur tous les fronts. Nos transports réaliseront un débarquement au sol de ces effectifs, en se gardant de pénétrer dans l'espace aérien à portée de tout dispositif ennemi. Suivront dans l'heure les transports lourds amenant réserves et matériel lourd… »

Des navettes firent peu à peu leur apparition sur l’animation interactive, dressant une liste simple et rapide des différentes ZA envisagées pour mener l’opération. Toutes se trouvaient en dehors des zones couvertes par l’armement ennemi, évitant ainsi les pertes liée à la DCA contrôlée par l’abomination sous le contrôle d’Aria T’Loak.

- « Sur quoi pouvons-nous compter une fois au sol ? » n’hésita pas à questionner l’Asari, contemplant le spectacle et analysant les données du front, dont les forces devaient très certainement être à bout là en bas.

D’un signe de tête, Larius donna la main à Terentius, dont l’expertise des combats de guérillas était reconnue au sein de la Hiérarchie. Vétéran de Taetrus et des combats contre les Moissonneurs, le Turien arborait d’impressionnantes cicatrices sur l’ensemble du visage. Témoins d’une vie de sacrifices consentis pour la Hiérarchie et Palaven, ces signes des plus distinctifs lui donnaient une prestance aussi importante que son armure lourde et sa carrure impressionnante.

Fort d’une foi inébranlable en ses hommes, l’officier évoqua non sans une certaine fierté dans le timbre de la voix les moyens déployés pour venir en aide à la planète.

- « En plus de nos hommes, nous apportons avec nous quatre divisions blindées et deux divisions d’artillerie au complet. Tous nos pelotons d’infanterie sont équipés d’armes thermobariques portatives pour souffler les fortifications de moindre importance et détruire par le feu toute résistance sur ces points fortifiés. Les bunkers et autres blockhaus seront la cible des munitions à charge pénétrante embarquées par nos batteries d’artilleries. Ces missiles ont une portée effective de 25 kilomètres et sont capables de passer outre un large spectre de barrières cinétiques grâce à leurs contre-mesures disruptives. Couplées à nos batteries AM mobiles, elles constitueront le gros de notre support d’artillerie jusqu’au déblocage du support aérien. Quant aux souterrains enregistrés sur Chasca... Des relevés fréquents et des charges sismiques contribueront à leur effondrement si l'ennemi venait à recourir de nouveau à de tel procédés. »

- « Mais les positions fortifiées les plus importantes de la colonie résisteront à un tel armement… » fit judicieusement remarquer l’Asari.

- « Précisément. C’est pourquoi vous devrez débloquer au plus vite la voie pour nos croiseurs et cuirassés. Sans quoi vous vous engagerez dans une campagne d’usure où investir ces bastions un à un ne constituera pas une option viable sur le long terme… »


- « Les quatre cent blindés et chars C78 Cyrus du contingent nous aideront dans cette tâche… Ils rejoindront des zones de déchargement préalablement balisées par les forces déjà présentes. » mit à son tour en lumière Akanis.

A la suite de ce bref échange, et alors que la projection disparaissait pour de bon, Larius détailla un à un ses interlocuteurs l’espace d’un court instant. Ne décelant chez eux rien d’autre que de la détermination, mais aussi une certaine fatigue concernant le Colonel, il reprit le fil du briefing, en arrivant au dernier point, peut-être le plus crucial, compte tenu des enjeux.

- « Bien… Puisque nous sommes d’accord… Vous aurez en premier lieu pour tâche de sécuriser les zones où la résistance est la plus à même de s'effondrer. Il sera de votre responsabilité de tenir ces lignes en établissant un périmètre de défense. Utilisez les fortifications déjà présentes si nécessaire et construisez celles qui vous feront défaut. Le soutien des blindés et de l’artillerie vous aidera à tenir la ligne le temps que ces canons soient neutralisés. En parallèle, le détachement de la Garde Noire que nous embarquons rejoindra les forces du Colonel. »


- « Nous ne pourrons couvrir leur approche si vous les acheminez par les airs. »

- «  Les systèmes furtifs de leur navettes permettront à nos forces spéciales de s'approcher au plus près de la montagne sans être sujettes aux systèmes de ciblage. Ils auront pour objectif de garder l'ennemi occupé et recevront également le soutien de barrages d'artillerie et de blindés. Lorsqu’ils auront pris pied, une contre-offensive s’imposera. »

A ce titre, la directive première de tout combattant, quel que soit son rôle, grade ou affiliation, sera de prendre les mesures nécessaires pour contrer toute propagation de l’agent pathogène qui constitue la menace. En conséquence de quoi les individus dont la contamination sera avérée devront être supprimés… Ce n’est pas un ordre que je donne à la légère, croyez-le bien. Mais nous ne pouvons laisser cette chose se développer davantage et regrouper plus de forces.  Nos hommes seront donc contraints de combattre en armure intégrale et de d’opérer sur respirateur durant tout le temps passé en dehors des zones stériles. De même, tout appareil qui cherche à échapper à l’orbite de la colonie sans s’être identifié et avoir été fouillé et scanné en intégralité sera systématiquement détruit…  Vous pouvez disposer, allez vous préparer… »

Un silence de mort accueillit ses dernières paroles. Tous savaient que cette guerre serait tout sauf propre. Tout comme les Moissonneurs, l’ennemi était en mesure d’assimiler de façon définitive, du moins le semblait-il, ceux qu’il « capturait ». Aussi, quand bien même la mesure pouvait sembler radicale et impopulaire, elle se devait d’être appliquée. Les Turiens déployées sur le terrain ne feraient au final pas mieux que les Légions de Hastatims dans certain cas de figure… Un triste constat qui avait de quoi consterner.

- « Colonel… » salua finalement Larius à destination de T’Essela.

Celle-ci s’évanouit en même temps que son hologramme, ne laissant sur place que Malnis et son équipage affairé à maintenir une cohésion au sein de la flotte. L’officier en charge des communications ne manqua d’ailleurs pas d’haranguer son chef alors que celui-ci jetait un dernier coup d’œil en direction des Généraux rejoignant leurs hommes.

- « Amiral ? La Citadelle sur la fréquence prioritaire. Les services de presses accrédités par le Conseil aimeraient obtenir l’autorisation de couvrir la campagne de Cyone sur le terrain. » expliqua le Lieutenant d’un ton hésitant.

- « Faites leur savoir que nous menons une guerre ici. Et que tout appareil qui surgira dans le système sans y être autorisé se verra engagé par les forces présentes… Et faites savoir à tous les officiers de bord que je veux un rapport sur la condition de leur bâtiment toutes les heures jusqu’à nouvel ordre. »

C’est sur cette déclaration cinglante, bien qu’à distance, aux services de presse de la Citadelle que l’opération dans son ensemble put débuter. Moins de cinq minutes après la fin du briefing, les navettes décollèrent de toute la flotte en direction de la surface. Comme il avait été convenu, toutes évitèrent les zones couvertes par la DCA, à l’exception de celles de la Garde Noire. Déployée sur le point le plus chaud de la planète, cette unité d’élite verrait bientôt sa réputation mise à rude épreuve. Sitôt les blindés débarqués, ses membres se livreraient à une lourde offensive sur les pentes de l’objectif, précédés par un puissant barrage d’artillerie pour réduire les fortifications de l’ennemi. Peut-être cela offrirait-il une diversion suffisante pour permettre une percée des saboteurs dépêchés sur place…

Les Légions prirent quant à elles petit à petit place sur les poches de résistance à tenir, déployant elles aussi du matériel lourd qui ne serait pas de trop. Privées de soutien aérien jusqu’à Dieu sait quand, elles compteraient sur leurs fortifications et l’artillerie pour tenir la place coûte que coûte. Et si tous avaient hâte d’en découdre, il aurait été prétentieux de dire qu’avoir à portée leurs cuirassés et les escadrilles de chasses qui vont de paire n’auraient pas constitué un réconfort pour ces soldats.  

Pour sa part, privé de la possibilité d’intervenir en personne tant que les défenses ne seraient pas neutralisées, l’Amiral se retrouva cantonné à une tâche de supervision des opérations. Surplombant la console qui occupait une grande part du CiC de l’Atteren, le patriarche du clan Malnis voyaient défiler en instantané et en quantité rapports d’effectifs, de chargement/déchargements,  de patrouilles…

Mais sous ses yeux défilait aussi et surtout deux autres cuirassés en plus de l’Atteren, le porte-chasseurs de la flotte et ses essaims, sans parler des dizaines de croiseurs, frégates et corvettes encore plus nombreuses qui n’attendaient qu’une chose : montrer pourquoi et comment la Hiérarchie restait considérée comme la première puissance militaire de la galaxie. Restée cantonnée à bord sur ordre de l’Amiral, l’infanterie de Marine se tenait elle aussi sur le pied de guerre, prête à l’action au moindre mouvement. Qu’un appareil ennemi soit signalé, qu’un abordage s’impose, et ils seraient les premiers à faire parler les cartouches thermiques. Car là-haut aussi, tous brûlaient de pouvoir apporter leur soutien. Là-haut aussi on finirait par se battre, à n’en point douter…
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MessageSujet: Re: Salvation par les flammes   Salvation par les flammes Icon_minitimeDim 17 Juin 2018, 16:54


Salvation par les flammes



Les Légions turiennes donnèrent un second souffle aux forces asari. Celles-ci, plus entraînées à des interventions depuis des vaisseaux ou à des missions spéciales derrière les lignes ennemies qu'à une guerre de position, ré adaptèrent aussitôt leurs stratégies. La maîtrise de la Hiérarchie pour tenir une position ne faisant aucun doute, elles accentuèrent les attaques et opérations au-delà des lignes. En moins de quelques jours, la zone corrompue la plus importante sur Cyone commença à rétrécir, les attaques de corrompus harcelés par les asaris ne parvenant pas à prendre l'avantage sur les points défendus par les turiens. Malgré ça, cette zone ne disparaissait pas : il était impossible de contrôler tous les endroits pas lesquels les animaux et plantes sans faire intervenir les vaisseaux, et les canons anti-espace étaient encore en position.

Cependant, tout n'était pas au beau fixe. Les forteresses plus faibles tenues par la Corruption, malgré un bombardement maintenu par la flotte asari, résistaient plus longtemps qu'attendu. Les infectés n'avaient aucuns scrupules à sacrifier des troupes pour affronter leurs ennemies, et les asari n'étaient simplement pas assez nombreuses pour se permettre des attaques mal préparées. Pire encore : le premier fort repris à l'ennemi portait les traces d'un plan. Les infectés tentaient de construire quelque chose, qu'ils avaient détruit avant que cela ne soit découvert par les asaris.

C'est à ce sujet que la Colonel T'Essela reprit contact avec l'Amiral Malnis. Les deux militaires se faisaient des rapports réguliers sur la situation, mais l'asari manquait d'occasion de contacter le turien de vive voix. Après les salutations d'usage, elle résuma rapidement les découvertes du fort.

"Je crains que l'ennemi ne prépare une stratégie similaire à celle de Chasca. Les points faibles de l'ennemi deviendront peut-être les nôtres : si les canons anti-espace se multiplient, Cyone est perdue.
Dans cette situation, je compte renforcer les attaques contre ces forts. pour ça, j'ai besoin de soldates. Je pourrai rapatrier les chasseresses et une partie des forces spéciales de la zone 1"
- la dénomination officielle de la plus importante zone corrompue - "mais je veux votre accord avant. Je ne compte pas laisser vos troupes dans une position intenable sans l'appui de nos forces spéciales, alors que les flottes ne peuvent encore y intervenir. Les Légions tiendront-elles ?"

Et voilà ! Tu peux accepter son plan, le refuser, lui en proposer un autre, etc. Si tu veux que nous écrivions un dialogue à deux, tu sais comment me contacter !

Larius Malnis

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MessageSujet: Re: Salvation par les flammes   Salvation par les flammes Icon_minitimeMer 29 Aoû 2018, 00:48

Il était drôle de constater comme bien des choses changent à travers un autre point de vue. Certaines en deviennent même futiles si l’on se laisse bercer par une quiétude trompeuse. Car il aurait été aisé d’oublier la réalité d’en-haut. De simplement admirer depuis l’espace le spectacle sons et lumières qu’offrait une planète entièrement embrasée par la furie des combats. Encore qu’il soit difficile de discerner le moindre son dans le vide intersidéral... Mais là en bas, c’était bel et bien des êtres de chair et de sang qui mourraient pour arrêter un mal d’une ampleur jamais vue depuis près de deux décennies. La grande majorité de ces victimes n’étaient certes que des Asaris, mais l’importance stratégique de Cyone n’en restait pas moins vraie.

Pourtant, malgré son aversion entendue pour les natives de Thessia, l’Amiral Malnis avait été dépêché sur place. Lui qui il y a peu encore participait à une tentative de destituer le Primarque de Palaven en exercice. Lui qui avait pourtant trouvé le moyen, par un habile jeu d’influences, à se maintenir à la tête de sa flotte comme à celle de l’UCIP. Nombre de Turiens purent y voir un désir tout sauf naturel, pour un spécimen de cette espèce, de continuer à nourrir une ambition dévorante en s’accrochant à une once de pouvoir. Allait-il leur en vouloir d’une telle analyse ? Evidemment que non… Larius avait de toute façon bien trop à faire pour se soucier de sa réputation au sein de tel ou tel milieu. Son épouse gérait de main de maitre les aspects matériels du clan familial. Elle était celle qui maintenait à flot cette famille. Celle qui lui permettait, en son absence, de ne pas sombrer ou même de tomber en disgrâce dans le complexe système de citoyenneté de la Hiérarchie.

Ironiquement, le résultat final du vote de la motion de censure à l’encontre de Malgor n’avait pas non plus été étranger à son maintien en fonction. Avec la moitié - moins une voix – du collège des généraux et amiraux les plus influents contre le Primarque, le paysage politique de la Hiérarchie Turienne s’était retrouvé fracturé comme rarement auparavant. Certes, certains avaient préféré renoncer et se retirer de leurs fonctions, refusant d’aller contre leurs convictions ou s’en remettant à la notion d’honneur Turien. Mais le résultat final, même un an après se trouvait toujours aussi précaire. Dans une société où politique et armée allaient de pair, il n’est pas compliqué de se dire que les choses n’allaient pas pour le mieux sur Palaven et ses colonies. Soutien des Primarques acquis ou non à l’autorité centrale de Cipritine.

Depuis la Guerre de l’Unification, il n’y a qu’en certaines occasions bien particulières que le sentiment d’unité était parvenu à surgir de façon soudaine et pérenne. Le point commun entre elles ? Un conflit armé d’importance. Cette guerre serait-elle donc l’occasion pour la nation Turienne d’effacer d’anciens griefs pour repartir de zéro ? A condition d’enregistrer des victoires, c’était fort probable. Dans le cas contraire, la Hiérarchie s’y perdrait, sur le terrain comme à l’arrière.

Fin stratège, l’Amiral ne cessait de songer à toutes ces questions en plus de superviser la campagne de Cyone depuis le CiC de l’Atteren, reconverti en état-major provisoire. Là ne cessaient de défiler rapports de pertes, d’avaries matérielles, d’avancées du front ou même d’approvisionnement. Jusqu’ici l’on n’avait heureusement pas signalé de mouvements de flottes ennemies, ce qui permettait d’entretenir des voies de ravitaillement intactes pour le moment. Hélas, face à un ennemi capable de convertir le terrain et d’assimiler les forces lui étant opposée pour garnir ses effectifs, un tel avantage se trouvait bien dérisoire. Tout comme avec les Moissonneurs jadis, c’est par des moyens asymétriques qu’il serait possible d’obtenir une victoire totale.

En attendant… Il n’y a qu’en adaptant des tactiques et moyens conventionnels que l’avancée de la menace se retrouverait contenue. On en était parfaitement conscients, chez les Turiens comme du côté des Asaris. Et c’est dans cette optique que se déroula une énième réunion stratégique concernant la situation à la surface. Considérant l’option avancée par T’Essela, et après une rapide concertation avec ses généraux, Larius décida d’accéder à la requête du Colonel. Mais non sans y adjoindre ses propres conditions, comme il aimait tant le faire lorsqu’il était aux commandes. Le genre d’attitude qui peut aisément vous coûter l’inimitié de votre interlocuteur.

- « Mes hommes sauront faire ce qu’il faut pour tenir leurs positions. Je ferais accentuer le soutien rapproché de notre artillerie pour compenser les mouvements de troupes. Mais vous devrez  atomiser en profondeur tout nid souterrain que vos forces trouveront. De même que tout canon et système défensif qui ne peut être tenu. Nous vous fournirons les charges si nécessaire. Au rythme où vont les choses, nous sommes contraints de faire un choix dans les ressources à répartir si nous ne voulons pas être débordés. D’un point de vue logistique comme en termes de vies.  Mieux vaut laisser des cratères fumants qu’une opportunité à l’ennemi de prendre nos forces par surprise ou d’opposer une résistance depuis des positions autrefois conciliennes… »

Une politique de la terre brûlée en somme. Cela revenait à saborder par endroits le dispositif de défense établi par les Asaris au fil de siècles d’occupation de la planète. Mais qui s’en souciait désormais ? Si cela permettait de stabiliser la situation, la Septième Flotte et le contingent embarqué ne s’en priveraient pas. Une projection holographique détaillée des régions concernées, où relevés topographiques, satellites et des positions fortifiées ennemies recensées s’entremêlaient, vinrent illustrer les propos de l’Amiral. Y étaient également dénombrer les différentes unités déployées et leur état général en matière d’effectifs et de moyens armés.

- « Il me faut une voie dégagée pour les canons de mes cuirassés et croiseurs Colonel. Il n’y a que par un bombardement massif que nous pourrons neutraliser les foyers infectieux les plus importants. Mais si les usines de production de carburant et les complexes de stockage venaient à tomber aux mains de l’ennemi, Cyone perdra toute valeur stratégique immédiate autre que celle d'être aux portes de Dekuuna. Les combats en surface laisseraient alors la place à un blocus complet du système... La Hiérarchie préférera détruire ces ressources, quitte à outrepasser l’avis des Républiques, plutôt que laisser l’ennemi en jouir. Je suis sûr que vous comprenez notre point de vue… Le corps du génie de la Treizième Légion s’occupera donc de piéger les sites dans les prochaines heures. Les Généraux Terentius et Akanis délocaliseront leurs QG respectifs en amont de ces zones de façon à en faire le pivot de la ligne de front. »

Traduction ? Grossièrement… La Hiérarchie prenait en otage l’atout majeur de la planète. Si les forces Turiennes continuaient d’assister les Asaris dans leur combat, la prise de contrôle des sites stratégiques les plus importants sur Cyone visaient à s’assurer le contrôle du front, mais aussi de l’effort de résistance. En menaçant de neutraliser la principale raison pour laquelle tant d’Asaris avaient donnés leurs vies jusqu’à présent, Malnis s’assurait de renforcer l’esprit combattif des bleues. Une façon de faire des plus agressives, et que l’on pouvait aisément traduire par une volonté de mettre au pied du mur l’ensemble des défenseurs pour les galvaniser.

Les Républiques ou même le Conseil pourraient toujours émettre des réclamations auprès de Palaven si le cœur leur en disait... Peut-être cela lui vaudrait-il plus que de se faire taper sur les doigts sur le long terme ? En attendant, il avait une bataille à mener…

***


Après des jours passés à réorganiser le front conformément à la nouvelle stratégie établie entre Turiens et Asaris, les premiers résultats commencèrent à se montrer lorsqu’il fut possible aux Thanix de l’Atteren de « parler » aux côtés de ceux des autres bâtiments lourds de la Septième. Les canon sol-espace neutralisés, ils eurent là toute latitude de bombarder à pleine puissance les foyers les plus importants de la Corruption en surface. Les complexes souterrains furent quant à eux systématiquement traqués par les systèmes de détection sismique, et détruits au moyen de charges placés par des commandos et unités du génie spécialement réquisitionnées par ces missions à haut risque.

Sans un soutien aérien conséquent pour appuyer son avancée, l’ennemi se retrouva à devoir lutter à armes plus ou moins égales contre leurs opposants, qui comblèrent l’important écart du nombre par de lourds moyens blindés et un appui feu de premier ordre. Depuis l’espace comme au sol, à grands renforts de bombardement orbitaux, barrages d’artillerie, missions de chasse et d’appui air-sol, tous furent mis à contribution pour faire de Cyone une victoire.

Malgré des pertes conséquentes dont il était difficile de sortir un nombre exact, même si plusieurs dizaines de milliers de vies soient une estimation probable, la Corruption reculait pour la première fois. Là où tous les autres théâtres d’opération de la galaxie tournaient en défaveur des forces conciliennes, Cyone apparaissait comme une exception. Le premier monde où ce mal d’un genre nouveau était, davantage de contenu, endigué. Repoussé. Toutefois, après des semaines de campagne, et d’autres à venir pour nettoyer définitivement la colonie Asari, l’endroit ne serait plus jamais le même.

Les gigantesques cratères fumants parsemant sa surface, pour certains visibles depuis l’espace, étaient sans doute le premier signe annonciateur de cette vérité… Cette même fumée inquiétait d'ailleurs l'Amiral sur le long terme. Sans des connaissances plus approfondies sur la nature de la Corruption et de l’Énergie Noire en général, Malnis craignait de voir le scénario de Chasca de répéter malgré les progrès fait jusqu'à présent. Raison pour laquelle ses prochains efforts, pour la pérennité de son combat, nécessitaient de jouer sur d'autres fronts en plus de celui de Cyone. La Citadelle en tête.

- « Mettez-moi en relation avec le Conseil... J'ai à leur parler. » déclara ainsi le Turien à son officier des communications, alors que l'aube d'un nouveau jour de combat commençait à poindre.

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