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 Sur les traces des lieutenants

Abbadon Bynare
Abbadon Bynare
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MessageSujet: Sur les traces des lieutenants   Sur les traces des lieutenants Icon_minitimeJeu 07 Juin 2018, 01:11
► █ Date :  7 Juin 2203 (début)RP Tout public
Abbadon Bynare ♦️ Zeckus Farien
Sur les traces des lieutenants



Sur les traces des lieutenants
7 Juin 2203

Citadelle – Prison de l’UCIP



La situation galactique virait au catastrophique. Abbadon, même en n’ayant besoin que d’une heure de repos par jour, sentait la fatigue le gagner.
Le mois de mai s’était montré chargé : après la neutralisation de l’Ordre et du Réseau, il avait fallu compulser les données, interroger les prisonniers, comparer aux anciens dossiers et anciennes mentions de l’Ordre… Un travail de titan, auquel le galarien avait mis la main à la patte. Lui-même avait eu l’occasion d’en apprendre sur cette organisation, et plus encore sur Dahl, avant l’arrivée de Machiavel.
Et maintenant… Une menace, qu’on aurait pu croire éteinte avec l’Ordre, et qui en fait se dévoilait. Aria T’Loak. Cette maudite asari, qui avait passé bien trop de temps à diriger, disposant de soutiens hauts placés. Une femme de pouvoir qui aurait dû être exécutée il y a des siècles. Plus le temps passait, et plus Abbadon en était convaincu : les menaces potentielles pour la stabilité de l’espace concilien devaient être éliminées à la source. Et le Spectre s’y attèlerais dès que la Crise actuelle serait réglée.

Mais l’ordre du jour n’y étais pas. Il fallait affronter la corruption d’Aria, et les forces conciliennes ne disposaient pas d’équipement efficace. Le Courtier, en revanche… Les rapports indiquaient que ses agents disposaient d’armes efficaces contre les immortels. Rien n’avait été trovué à ce sujet parmi les informations obtenues par l’escouade partie sur sa base, mais deux lieutenants étaient parvenus à s’enfuir. Deux lieutenants, escortés entre autres par les mercenaires d’un gang, Tempest. Gang dont l’actuel dirigeant, Zeckus Farien, reposait dans les geôles de l’UCIP.

Le plan était donc simple. Proposer au turien un accord qu’il ne pouvait pas refuser.

*****


La sale d’interrogatoires était sobre : une table, deux chaises dont l’une munie de menottes, un miroir sans teint, de quoi prendre des notes. Abbadon y attendait déjà quand le turien fût ramené par deux membres de l’UCIP. Il fût attaché à son siège, puis le galarien fit signe aux gardes de partir. Il avait aussi ordonné que personne n’assiste à l’interrogatoire, et qu’aucun enregistrement ne soit fait. Son autorité de Spectre s’était révélée utile.
Zeckus Farien ne présentait rien de particulier. Il n’était pas vraiment à son avantage, aussi. Les prisons classiques n’étaient pas spécialement confortables. Malgré ça, il restait encore maître de ses moyens, quoique sans doute curieux de la raison de cet entretien.

« Zeckus Farien. Je vais être bref : je suis un Spectre. »

Clair, net, précis. Ce simple mot pouvait parfois aboutir à des miracles.

« La galaxie subit une nouvelle menace galactique : Chasca ne sera bientôt qu’une planète parmi d’autres. Pour empêcher ça, j’ai besoin de retrouver les deux lieutenants du Courtier ayant survécu. Ceux que tes hommes ont escorté. »

Abbadon ne quittait pas des yeux le turien, scrutant toute trace de surprise, de mensonge, de refus de coopérer.

« Je te laisse donc ce choix : collaborer, et m’emmener ainsi que ceux que j’aurai choisi sur la trace des lieutenants, en remontant la piste de tes hommes les ayant accompagnés. Si tu acceptes, tu seras libéré, tes hommes pris également, votre vaisseau relâché, et il y aura même une belle prime. Si tu refuses, tu restes en prison jusqu’à être jugé pour complicité de crime contre l’espace concilien, avec circonstances aggravantes. »

Un choix complexe, n’est-ce pas ? Abbadon aurait préféré que le turien choisisse réellement de coopérer, mais il n’avait pas le temps de faire dans la demi-mesure. Au pire des cas, il ferait venir les autres prisonniers, et en exécuterais jusqu’à ce que l’un parle. Voir même ne ferait sans aucun d’entre eux. Et, même si le turien acceptait, le spectre et les membres de l’UCIP l’accompagnant resteraient sur leurs gardes, prêt à parer toute trahison.

« Ta décision ? »

*****


Le vaisseau de Tempest datait quelques peu. Mais il avait prouvé son efficacité sur Ker Ys, en survivant au crash et protégeant son équipage, en plus du vaisseau du Courtier de l’autre frégate du gang étant parvenue à s’échapper. Il y avait quand même eu quelques pertes, et l’UCIP avait de quoi regarnir l’équipage en plus de l’escouade d’intervention de 12 combattants choisie par Abbadon.
Le turien avait accepté la proposition, sans trop de surprise, et aussitôt libéré. Il devait désormais se préparer et récupérer tout son matériel, avant de venir sur les docks, sous escorte. Accompagné de ses hommes, mais aussi d’un agent déclaré du Courtier, capturé en même temps que lui : Namir. Avec ces alliés, le succès de l’opération était envisageable.


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Couleur Abbadon : #ffcc00

Voilà Zek, c’est lancé !
N’hésite pas à aller plus loin dans ta réponse, de remonter la trace jusqu’à tes hommes – je te laisse choisir ce que tu veux : leurs identités, s’ils ont accepté d’aider les lieutenants ou refusé, s’ils ne sont pas reparus auprès de Tempest ou s’ils sont revenus, etc. L’objectif n’est pas de faire un RP long, plutôt un RP efficace ! Wink
Si t’as la moindre question, le moindre souci, n’hésite pas ! Si Zek a des exigences supplémentaires, ou si finalement il refuse, n’hésite pas à me le signaler par MP, et je modifierai mon post ! Les exignces seront soumises à la réussite de la mission, tant qu’au refus… Pas besoin d’un dessin. Trollface

Zeckus Farien

Personnage RP
Faction : Turien
Rang : Commandant
Zeckus Farien
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Messages : 245

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MessageSujet: Re: Sur les traces des lieutenants   Sur les traces des lieutenants Icon_minitimeVen 08 Juin 2018, 01:14
Rah bordel… C’est enfin arrivé. Après des dizaines d’années à tuer, piller, faire de la contrebande, je m’étais fait arrêté par l’alliance. Et pourquoi ? Parce que j’ai voulu terminer un putain de contrat. On m’avait laissé pourrir en cellule pendant quelques temps mais je savais que ça n’allait pas durer: j’étais le seul qui pouvait les conduire aux derniers membre du réseau du courtier. Enfin, mes caporals pouvaient aussi le faire mais ils me demanderaient sûrement en premier. Et c’est ce qui est finalement, on m’a fait venir dans une salle d’interrogatoire où un galarien, soit disant spectre, m’avait proposé un deal: Je les amenais à mes hommes pour récupérer les lieutenants du courtier et il me rendait mon vaisseau, mon équipage, ma liberté et une prime ! Comment j’aurais pu refuser ? Je ne l’ai évidemment pas fait, je n’avais rien à perdre à refuser, une fois sur mon vaisseau, je serais le seul maître à bord… Enfin, c’était sans compter la présence du spectre et d’une douzaine de ces chiens de garde.

J’avais tout de même rajouter une seule condition: refaire une beauté au Blacklight. Il avait subis moults dommages ces dernières années et j’avais eu de plus en plus de mal à le réparer et suite à la dernière mission… Il en avait sûrement besoin ! Mais on me l’accorda seulement si je parvenais à les mener aux restes du tempest et aux deux lieutenants, une bagatelle. Je constatais avec plaisir qu’en plus de mes caporals, tout l’équipage important du Blacklight avait survécu, seul quelques ingénieurs et membre de la sécurité avait malheureusement péri dans la bataille, ainsi que l’entièreté de mes groupes d’interventions… J’allais devoir embaucher du personnel après toute cette histoire.

Je me trouvais actuellement dans la salle des communications, sur le pont principal. A côté de moi, le spectre et plusieurs de ses gardes postés un peu partout. On ne m’avait pas rendu mes armes, soit disant que je n’en avais pas besoin. Pfeuh, t’as juste peur que je te colle mon Mattock dans le cul le galarien et t’as bien raison, je le ferais dès que j’en aurais l'occasion. Enfin, pour l'instant, je devais prendre contact avec Neilus du FireLance, c’était lui qui dirigeait Tempest pendant son absence. Je le connaissais assez pour savoir qu’il n’avait aucune envie de prendre ma place et tout le merdier que ça implique, il serait sûrement ravi de me savoir envie. Je pris donc contact avec le FireLance qui utilisait évidemment une ligne cryptée pour communiquer, il n’a pas perdu les bonnes habitudes:

-Salut Neilus, comment ça se passe de votre côté ?

-PATRON ?! J’avais un doute en voyant le nom sur la console mais c’est vraiment le BlackLight ?

-Ouais on a survécus, il faudrait que je te parle en privée, c’est très important.

-Attend deux minutes, je transfère l’appel vers mes quartiers.

J’attendis un moment que la discussion puissent reprendre. Je regardais le spectre ainsi que mes compagnons, ils semblaient désapprouvés ce que j’étais sur le point de faire, je leurs avais cependant appris à me faire confiance en toute circonstances. Finalement, j’entendis de nouveau la voix de mon capitaine:

-C’est bon, personne ne peut nous entendre, qu’est-ce qui se passe patron ?

-On a été capturés par l’alliance et ces connards veulent qu’on leur livre les lieutenants du courtier. Vous êtes toujours avec eux ?

-Ouais, ils nous trimballent sur Oméga en nous promettant des montagnes de crédits si on continue de les protéger et de les suivre, les gars commencent à vouloir les capturer pour les revendre au plus offrants.

-Et les autres mercenaires ?

-Ils sont tous parties je sais pas où, une mission pour les deux lieutenants je crois, on est tranquille pour vendre ces deux cons du coup.

J’hochais la tête, on allait pas avoir de résistance pour trahir le réseau. Je savais maintenant que les membres du Tempest me suivraient puisqu’ils pensaient déjà à les vendre mais nous avions perdu l’essentiel de nos forces de frappe. En clair, j'avais une autoroute pour faire ma part du marché. Cependant... Il serait peut-être bon de profiter de la situation pour entrer en contact avec Anton, après tout, il a perdu un vaisseau et tout un équipage pour récupérer le courtier, il serait sûrement intéressé par ce qu'il reste du réseau. Je repris la conversation:

-Ok, file mes tes coordonnées et attend toi à notre arrivée. Évidemment, ne prévient personne, pas même les membres de Tempest, ils pourraient vendre la mèche.

-Très bien, je t’envoie ça tout de suite, bonne chance commandant.

-Merci capitaine, on va finir gagnant dans cette histoire, tu verras…

Je coupais la conversation alors que ma pilote commençait déjà à manoeuvrer le BlackLight pour rejoindre le FireLance, je me tournais vers le spectre pour lui dire:

-ça vous va ?

Le soir même, j'étais dans mes quartiers. Je sentais la trace de ces abrutis de l'alliance partout dans la salle. Des bouteilles d'alcools avaient disparus, ainsi que les armes que j'entreposais ou même la contrebande. Je soupirais en me mettant à mon terminal. Je savais que si on me laissait ainsi seul dans mes cabines avec un terminal d'accès, c'est parce que j'étais sur écoute et sûrement aussi sous surveillance vidéo. J'allais devoir faire preuve de subtilité et d'intelligence dans ce qui allait suivre... Je soupirais légèrement avant de relancer une communication avec Neilus. Il mit un peu de temps à répondre, sûrement occupé:

-Encore vous commandant ? Qu'est-ce qui se passe ?

-J'ai pas eu le temps de te demander tout à l'heure, comment se porte le FireLance ?

-Je te cache pas qu'on a méchamment mangés, l'un des réacteurs est HS, ça va nous coûter une blinde pour le réparer.

-T'inquiètes pas, avec la prime de l'alliance, on va s'en sortir. J'ai du mal à croire qu'on va régler cette histoire de manière pacifique...

-Pacifique ? Zeckus, le plus grand taré que je connaisse, être pacifique ?

-Yep, parfois faut mettre ses principes et ses rancœurs de côté et accepter de suivre les règles, de rentrer dans les rangs...

Pacifique, en voilà un mot qu'on pouvait que très rarement entendre de ma part. Neilus le savait, l'agent de l'alliance qui m'écoutait, beaucoup moins... J'avais concrètement dit à mon capitaine de rejoindre les rangs des pacificateurs et par conséquent de leur donner les lieutenants du réseau. Le problème étant que j'avais un galarien spectre à embrouiller, ce qui était particulièrement féroce. Je m'attendais à tout moment à qu'une équipe de l'alliance débarque dans mes quartiers pour m'arrêter voire pire. J'entendais Neilus rire légèrement:

-C'est vrai, c'est vrai. J'espère que ça fera renaitre la tempête sur cette galaxie de merde !

Je riais à mon tour, me préparant à mettre fin aux communications, me demandant si j'allais finir exécuté avant la fin de la soirée pour trahison:

-Moi aussi mon ami, moi aussi...
Abbadon Bynare
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MessageSujet: Re: Sur les traces des lieutenants   Sur les traces des lieutenants Icon_minitimeDim 10 Juin 2018, 00:18

Sur les traces des lieutenants
7 Juin 2203

Citadelle – Prison de l’UCIP



L’ingénieur de l’UCIP leva la main, indiquant que la communication était terminée. Derrière lui, Abbadon se frotta les yeux.
Zeckus Farien. Sombre imbécile.

« Que tout le monde se tienne prêt à intervenir. Je m’occupe du turien. »

Chose dite, chose faite. Les membres de l’UCIP se répartirent la petite frégate, tandis que le Spectre rejoignit les quartiers du capitaine. Il entra sans laisser le temps à Zeckus de se préparer. Ignorant le regard du turien, il s’empara du premier fauteuil venu et s’asseya entre sa cible et la porte, unique voie de sortie.

« Farien, si vous me parliez de la discussion que, vous venez d'avoir avec votre lieutenant ? Et sans croire que vous pouvez me mentir ? »
« Et bien, vous voulez que je vous dise quoi de plus que ce que vous avez entendus ? »
« Ce que vous ne vouliez pas que j'entende. Je ne sais pas si vous avez cerné la situation actuelle : des planètes entières sont frappées par l'énergie noire. Les informations des lieutenants sont capitales. Alors ce n'est pas le moment de jouer à l'imbécile : que lui avez-vous transmis ? »
« Je lui ai demandé des informations sur mes hommes, ceux que je trimballe depuis des années et qui me font confiance. Je voulais savoir s'ils allaient bien, sans parler de l'état de ma frégate. »

Abbadon soupire.

« Vous êtes très attachés à vos hommes. Une vraie famille. »

Zeckus sourit

« C'est une manière de voir les choses, de fidèles associés plutôt. »
« Suffisamment fidèles pour que vous mourriez pour eux ? »

Zeckus hausse un sourcil

« C'est une menace que j'entends ? Je pensais que l'Alliance tiendrait sa part du contrat. »
« Je ne suis pas l'Alliance. » Abbadon prend son omnitech. « Mettez l'équipage aux arrêts. Ramenez-m’en quelques un. Le genre jeune et féminin que l'on veut protéger. » Il coupe sa communication. « Voici la règle. Vous mentez, elles meurent. »

Zeckus grogne légèrement en pensant à sa pilote. Il sent la colère commençait à affluer.

« J'ai fait tout ce que vous m'avez demandés, la discussion avec mon capitaine n'avait rien de spécial. Vous voulez que je vous mente en disant qu'il s'agit de quelque chose de plus ? ça vous apporterait quoi ? »

Abbadon prit son arme, son pistolet de facture galarienne, et met en charge les explosifs servant de munitions.

« Je sais que vous mentez. Je vis sur Oméga depuis 10 ans, plus qu'assez pour connaître toutes les mimiques des criminels de votre espèce. J'ignore sur quoi vous mentez. Si une embuscade nous attend. Si les lieutenants sont prévenus. Si tout aura déjà disparu. Et je dois savoir. »

La porte s'ouvre, une femme est là, la pilote, les mains liées dans le dos. Abbadon remercie et congédie le soldat l'ayant amenée, puis l'assoit à sa place.

« L'accord peut encore être sauvé, Farien. Avec votre pleine et entière collaboration. Qu'avez-vous transmis à votre second ? »

Abbadon est derrière la femme, son pistolet chargé et posé contre le front.
Zeckus se lève, les poings serrés, regardant Elysa dans les yeux.

« IL N'Y A RIEN ! Mettez-moi en prison, tuez-moi, mais laissez mon équipage tranquille ! Elle seule sait piloter l'épave dans lequel on est. »

Zeckus continuait de s'approcher, s'apprêtant à sauter sur Abbadon s'il tire.

« Il n'y a pas d'embuscade, les lieutenants ne sont absolument pas au courant de ce qu'il se passe et ils seront toujours auprès de mes hommes, je vous l'assure. »

Le pire étant que tout ceci était totalement vrai.
Le turien ne faisait pas que mentir. Aucun tic indiquant une embuscade. Mais il n'y avait pas ‘rien’ : là, les comportements implicites le trahissaient.

« Alors qu'avez-vous transmis comme consigne ? Que signifie le fait d'entrer dans le moule et de devenir pacifique par les temps qui courent ? »

Abbadon se tenait prêt, surveillant son otage et Zeckus à la fois. Il soupirait, comme s'il s'était résigné.

« On a... On a avec Neilus un code, en cas de mise sur écoute. Je viens de l'armée turienne, je sais que ça se fait ce genre de chose. Devenir pacifique veut dire se débarrasser de la contrebande qu'on transporte. J'étais persuadé que vous nous forceriez à nous en débarrasser. Pourquoi pacifique ? Parce que ça nous permet d'éviter les contrôles et une possible fusillade, c'est une manière pacifique de régler le problème. »

Abbadon regarde le turien. Et tire sur l'humaine. La petite grenade est aussitôt collée et commence à biper. Le galarien s'en éloigne, désigne un bouton sur son arme et commence à compter. L’explication de la contrebande n’est pas crédible à ses yeux.

«5 secondes. »

Zeckus fait encore un pas en avant.

« JE VOUS JURE QUE C'EST LA VERITE ! On transporte une race rare et protégée, pour les revendre, la moindre de ces créatures nous fait risquer perpète' au vue des lois de l'Alliance ! »

Le Spectre poursuit le décompte. 4, 3, … Zeckus serre le poing, hésitant à frapper le Spectre pour l'arrêter, sachant pertinemment que ça ne ferait qu'empirer la situation

« Je ne mens pas ! »

2, 1, … Zeckus refait un pas en avant.

« OK ! Ok... J'ai dit à Neilus de rejoindre les Pacificateurs... »

Abbadon ne fait rien, la grenade atteint la fin de son temps imparti et se détache, jamais activée. Il pense déjà à autre chose. Aux Pacificateurs. Mince. Une explication plus crédible que la contrebande, et sans traces de mensonges.

« C'était donc trop demander, une collaboration ? » Le galarien ne cache pas son dégoût. Il laisse le silence s'étendre, puis reprend. « Quelle relation avez-vous avec eux ? Vous faites partie du groupuscule de gang leur étant associé ? »

Zeckus hausse les épaules

« Ils ont ruinés ma carrière de mercenaire, c'est la seule relation que j'ai avec eux. »
« Pourquoi leur donner les lieutenants alors ? »

Zeckus lui offre un sourire carnassier.

« L'Alliance finirait par le savoir, cela veut dire une guerre entre les deux. Soit ils sont détruits et je me venge, soit ils gagnent et j'ai leur faveur et je peux reprendre mon activité de mercenaire, j'ai tout à gagner en faisant ça »

Un soupir, un regard blasé.

« J'ai déjà négocié avec les Pacificateurs. Vous m'obligez juste à le faire une seconde fois. »

En espérant que cela soit jouable, la dernière fois n'ayant pas fini correctement.

« Les lieutenants sont-ils déjà chez les mercenaires ? Avez-vous un moyen de les contacter directement ? »

Zeckus hausse les épaules.

« Aucune idée, ils peuvent déjà être en chemin pour rejoindre les pacificateurs. Toujours est-il qu'Anton est sûrement déjà au courant. Je connais Neilus, quand je lui demande de faire quelque chose, il le fait rapidement. »
« Je vois. » Abbadon range son arme et relève la femme. « Rejoignez vos hommes aux arrêts. Votre vaisseau a déjà été en parti remis en état, je ne comptais pas risquer la vie des miens sur une épave incapable de maintenir une atmosphère pressurisée. Nous prenons les choses en main. »

Le galarien ouvrit la porte, et deux combattants de l'UCIP firent signe de les suivre.

« J'espère pour vous que Anton Ardak saura se montrer ouvert. »

Zeckus regarde avec dédain ses quartiers.

« Vous avez retirés tout le fun de cette pièce de toute façon. »

Puis suit les soldats. Le galarien resta seul, réfléchissant à la suite des événements. Prendre de vitesse Ardak, déjà présent sur Oméga, n’était pas possible. L’attaquer de force, idem : les Pacificateurs n’étaient pas à prendre à la légère. Il allait falloir négocier, et avant ça, les convaincre de négocier.

*****


« Zeckus, vous avez de la chance, vous avez encore une raison d’être à mes yeux. »

Abbadon était debout, droit, face au turien prisonnier de son propre vaisseau. Le Spectre ignorait totalement l’hostilité dégagée par tout l’équipage.

« Vous allez contacter votre second, et lui faire transmettre une invitation aux Pacificateurs. Il va devoir les convaincre de négocier les lieutenants, ou leurs connaissances, avec nous. Obtenez la négociation, et vous aurez votre récompense : nous regagnerons tous la Citadelle, et nous achèverons les réparations de votre vaisseau. Vous pourrez ensuite choisir où mourir ou vous terrer face à l’énergie noire. »


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RP écrit en collaboration avec Zeckus, merci à lui !

Zek, je te propose, sur ce coup, d’interpréter ton second allant convaincre Anton. Du coup, poster ici et Anton & Ky viendront lire, ou poster chez eux, comme tu préfères !

Vu tes talents à la discussion, tu devrais t’en sortir. Wink

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