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 Reportage en immersion

Adrien Annaz

Personnage RP
Faction : Alliance
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Adrien Annaz
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Crédits : Matt Bomer - Lleyton Benam

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MessageSujet: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeMar 24 Nov 2015, 03:03
Intervention MJ : NonDate : 2183 RP Tout public
Adrien Annaz Evangeline Wellington
Reportage en immersion





La Citadelle

Depuis trois semaines, la Galaxie était en ébullition. L’attaque sur la Citadelle par les Geths et leur vaisseau amiral avait fait d’énormes dégâts, aussi bien matériels qu’au niveau des vies. De très nombreuses personnes étaient mortes lors de la destruction du vaisseau, les débris étant retombés sur les différentes zones résidentielles de la station, sans compter la quasi-destruction de la tour du Conseil. Si cette dernière avait été débarrassée des débris assez rapidement, le reste de la station allait mettre du temps à se reconstruire. Et à faire le deuil des personnes tuées par les Geths et par le Spectre renégat. Sans compter les rumeurs comme quoi le vaisseau Amiral Geth ne serait pas Geth, mais d’une race antique.

Adrien ne savait pas trop quoi penser de tout ça. L’attaque, il ne l’avait pas vécue, étant sur Terre à ce moment là. Il avait été rappelé avec bien d’autres soldats pour palier à la mort de nombreux militaires et membres du SSC, afin d’assurer un minimum de sécurité sur la station. Étonnement, il n’y avait pas grand-chose à faire. Quelques menues larcins, des gens qui essayaient de profiter du manque d’effectifs pour piller les magasins, mais bien peu par rapport à ce qu’Adrien imaginait. L’heure était encore à l’entraide, les gens n’hésitant pas à assister leurs voisins et amis pour les aider à retrouver un endroit où se loger ou récupérer quelques souvenirs dans les habitations qui tenaient encore debout.

Actuellement, le jeune sergent gardait une section du secteur Zakéra qui avait reçu un morceau du ‘‘Moissonneur’’ comme était appelé le vaisseau Amiral. La zone était en quarantaine le temps que l’équipe de nettoyage s’occupe de déblayer les débris, une fois que l’équipe de recherche aura fait son boulot. Le Conseil devait espérer trouver des infos intéressantes sur les morceaux de carcasse. Après tout, un vaisseau de cette taille et avec cette puissance de feu, ça ne pouvait qu’être intéressant. Et dangereux, aussi.
Adrien redirigea poliment mais fermement un duo composé d’un Volus et un Hanari qui voulaient entrer dans la zone. Hormis un mouvement de tentacule agacé et une inspiration plus prononcée, ils ne firent pas de difficulté pour emprunter un autre chemin. Heureusement, d’ailleurs. Une heure auparavant, il avait eu un Elcor à gérer, et celui-ci n’avait pas été très coopératif. Il avait même tenté de passer en force, et Adrien avait eu toutes les peines du monde à l’empêcher de passer. Inutile de préciser qu’il ne s’était pas mis en travers de la route de l’alien, sinon il ressemblerait actuellement à un tapis. Mais à force de persuasion et de menaces voilées, il avait réussi à le faire dégager.

Le sergent suivit des yeux le duo jusqu’à ce qu’ils soient hors de sa vue, et se concentra à nouveau sur les ruelles devant lui. Pas grand-chose à voir, la zone étant peu fréquentée. Ce qui lui permit de se rendre compte rapidement qu’un nouveau groupe venait, composée de trois personnes. Trois Humains avec des armures aux couleurs de l’Alliance. La relève n’était pas prévue pour tout de suite, aussi Adrien était un peu surpris. Quelques échanges plus tard, il laissait sa place à l’un des trois soldats et se rendait en direction du siège de l’Alliance sur la Citadelle. Il venait d’être convoqué pour une mission, et devait subir son débriefing là-bas.

Dix minutes plus tard, il tenait compagnie à son lieutenant. Taciturne, l’homme allait à l’essentiel, et laissait à Adrien le soin de voir les détails de la mission sur son omni-tech une fois la réunion finie. Mais, en substance, il allait se rendre sur Chasca avec une escouade pour nettoyer un avant-poste Geth, et ouvrir la voie à une potentielle colonisation. Et pour rajouter un peu de plaisir, il allait être accompagné par une journaliste de guerre. Bonne journée, rompez. Direct, comme lieutenant.

Obéissant, Adrien salua son chef et prit la porte. Faisant un crochet par chez lui pour prendre quelques affaires de rechange pour le temps qu’il allait passer sur le vaisseau, il se rendit ensuite en direction des quais d’amarrages. Sur la route, il consulta son ordre de mission, détaillé cette fois. En compagnie de 12 hommes, ils devaient donc nettoyer un complexe anciennement occupé par des bandits, et maintenant tenu par des Geths. Le rapport de mission ne prévoyait pas de grand problèmes, c'est-à-dire pas de tourelle lourde ou autre surprise désagréable. En note de bas de page, il était précisé que le complexe pourrait servir de bâtiment central à la futur colonie, ce qui sous entendait ‘‘merci de ne pas le réduire en poussière’’. Message reçu.

La page suivante était intéressante, puisqu’elle présentait la journaliste qui allait l’accompagner. Adrien était surpris par la quantité d’informations présente dans le rapport, jusqu’à ce qu’il voit qu’elle avait fait partie de l’Alliance. Pilote de chasseur, elle avait été virée à cause d’une bourde, sans que celle-ci ne soit précisée. Apparemment, elle avait trouvée un moyen de se reconvertir. Au moins, elle ne serait pas un boulet pour l’escouade, et elle savait sans doute différencier la crosse d’un pistolet de son canon. Il n’aurait pas à jouer à la baby-sitter pour la protéger.

Arrivé au quai 036, il constata que son escouade l’attendait. Les douze soldats, hommes et femmes, étaient prêt à embarquer… Une fois que le vaisseau serait prêt à les accueillir. Celui-ci faisait actuellement l’objet d’une vérification de pré-départ, afin de s’assurer que tous les systèmes étaient opérationnels. Rien de particulier, mais ils étaient obligés d’attendre. Tant mieux, puisque la journaliste n’était pas encore là. Une absence rapidement corrigée, puisque quelques minutes après l’arrivée d’Adrien, il vit une jeune femme avec le logo de Galaxy News. Très probablement la journaliste attendue. Quittant ses hommes, il alla à sa rencontre.

« Evangeline Wellington, je présume ? Adrien Annaz, je suis le sergent en charge de cette mission. On attend la fin des contrôles sur notre vaisseau et on embarque pour Chasca. Des questions, des remarques… ? »

Evangeline Wellington
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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeMar 24 Nov 2015, 17:24
Ces trois dernières semaines avaient été affreuses, un travail monstre nous avait attendus. Aider à la reconstruction de la Citadelle c'était bien beau, mais je n'avais pas le temps. L'information primait sur le reste avec tout ça et les images récoltées à bord du croiseur pendant la bataille valait de l'or. Pendant plusieurs jours avec Kate nous avions montées un reportage qui fut diffusé la semaine dernière "Au coeur du combat".
Mélangeant images prise par mon petit casque avec caméra intégrée et interview de membres de l'équipage avant et après l'affrontement. Il avait comme toutes les émissions traitant de ce jour noir, connu une forte audition.

C'était triste à dire, mais les chaînes d'informations s'en sortaient toujours bien lorsque la galaxie s'empourprait de sang, il faut dire que cela changeait des "En quête d'investigation dans les rues de Bekenstein" ou de ce genre d'informations.

Nous venions à peine de terminer notre déménagement sur la Citadelle que deux jours plus tard la bataille éclatait. Par chance notre appartement était bien placé et il n'avait pas était touché en plus d'échapper aux pilleurs et autres opportunistes. Nous accueillons une autre personne avec nous et son gamin, Noa et Arry, un morceau du vaisseau dirigeant les Geths... Moissonneur (elle avait entendue ce mot dans les couloirs du Galaxy's news( c'était écrasé dans leur quartier et ce dernier était en quarantaine avec pour seuls personnes autorisées, militaires, scientifiques et invités.

Ce midi il n'y avait que Kate et moi à l'appartement, Noa travaillait chez un prestataire de services Galarien et le petit Arry allait encore à l'école. Un jour sa mère m'avait demandée de l'y amener et je ne sais pas pourquoi, mais habituée aux écoles terrienne je fus surprise de voir une Asari faisant office d'enseignante me demandant identification car je apparaissait sur les dossiers de l'école en tant que personne autorisée à amener/récupérer le gosse.
Hier nous avions apprises que je partais plusieurs jours pour le boulot avec une équipe de l'alliance. Le patron été presque heureux de me l'annoncer. Pour reprendre ces mots.
"J'étais fier de pouvoir leur refourguer un de mes journalistes sans qu'ils rechignent trop, ton passé est précieux ma grande". Il est vrai que l'alliance n'aimait guère avoir des presse-papiers avec eux, encore moins les hommes de terrain.

Kate me voyait hésiter en faisant ma valise. Prendre une arme ? Me l'interdirait-il ? Cela m'était déjà arriver de prendre mon vieux M3 en reportage, des fois ils vérifiaient si nous étions armés ou non. Peut être qu'ils oublieraient cette fois, mais je préférais me défendre et cela rassurerait mon amour qui avait blêmit quand nous avions parlés du but de ce reportage. Investigation chez les Geths renégats... Une armure me serait très certainement fournie. C'était ce que je craignais, les équipements d'infanteries étaient insupportable au possible. Au moins, j'imposais mon casque, il était vital pour la capture d'image en plus d'être confortable. J'emportais aussi un petit droïde fournit pour l'occasion, il n'avait rien d'offensif et servait juste à filmer et enregistrer le son. Il serait plus utile pour une interview ou quelque chose du genre, mais au combat, un Geth le détruirait sûrement.

Sa valise était fin prête, rechange pour le voyage, matériel qui comprenait surtout le casque et le droïde. Mon M3 dissimulé dans une poche interne du sac, quelques petits en cas de qualité... Les rations de l'armée m'avait laissé un souvenir périssable et c'était tout. Ah, reportage oblige, une tenue "correcte" et de quoi faire un ravalement de façade en prévision d'une interview. Mon premier sujet, je l'avais traitée en tenue de terrain, mon patron m'avait engueulée et le reportage n'avait pas été diffusé.

"L'audience c'est triste, mais ça n'est pas que l'information, c'est la qualité d'image, du son, et du présentateur. Tu regarderais une chaîne ou le journaliste est pleins de boues, décoiffé et paraît fatigué ? Non. Et si tu me réponds oui, ça ne change rien, je décide." C'était un bon résumé.

C'est sur ces mots que je choisis une tenue de départ, cela faisait presque femme d'affaires mais bon. Tailleur jupe et talon. De quoi donner l'impression d'un boulet pour un soldat, c'était presque marrant.
Depuis quelques années je vouais une forme de rancœur envers la direction de l'armée Humaine... N'acceptant pas mon sort.

Quai 036

Le trajet avait été plus long que prévus, et il m'avait fallu poursuivre à pied durant dix minutes car un circuit aérien était bloqué depuis l'attaque. Je détestais les retards, alors venant de moi, c'était pire.
Je n'avais ni noms, ni indication sur l'unité à rejoindre, je savais juste que l'on m'attendait au quai 036.
C'était bien le cas, à mon arrivée, un soldat se détacha de son groupe et vint à ma rencontre.
J'aurais aimée avoir des informations, sur mon interlocuteur pour le saluer la première, c'était un principe, de plus, lui connaissait mon nom. Enfin il le supposa mais à raison.

Bien observé Sergent. Enchantée de faire votre connaissance. Des questions, oui et des remarques aussi. Rassurez moi, les hommes derrière vous ne sont pas la seule force présente sur cette mission si ? Et au sujet des questions. On ne m'a informée de rien, quelle unité êtes vous ? Je sais juste que nous nous rendons sur Chasca et que vous votre but, c'est de dégager une poche de résistance Geth.

En même temps que nous discutions, je sortais un petit datapad de ma valise avant de le tendre vers le sergent. Le datapad était un communiqué du Galaxy's news attestant de ma présence, m'identifiant et définissant mes droits sans être membre de l'armée.
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeVen 27 Nov 2015, 18:49


Bien observé Sergent. Enchantée de faire votre connaissance. Des questions, oui et des remarques aussi. Rassurez moi, les hommes derrière vous ne sont pas la seule force présente sur cette mission si ? Et au sujet des questions. On ne m'a informée de rien, quelle unité êtes vous ? Je sais juste que nous nous rendons sur Chasca et que vous votre but, c'est de dégager une poche de résistance Geth.

En disant ça, la jeune femme sortait de sa valise en le tendant à Adrien. Il le parcourut vite fait du regard pour constater qu’il ne s’agissait que de paperasse, indiquant qu’elle était bien attendue, que c’était bien elle et qu’elle avait le droit d’être ici. Blabla. Il s’en fichait royalement, les chances pour qu’un inconnu ait envie de rejoindre une escouade de l’Alliance sur le point de partir au combat devaient être proches de zéro. Bon cela dit, il pensait aussi que les chances d’une attaque sur la Citadelle étaient nulle jusqu’à il y a peu de temps, alors…

Il hocha la tête en lisant le datapad, comme si cela l’intéressait. En réalité, il en profitait pour détailler un peu la jeune femme en face de lui. Ils semblaient avoir le même âge, à peu de chose près, mais les points communs s’arrêtaient là. Adrien était en tenue officielle de l’Alliance, tandis qu’elle semblait plus partir pour assister à un défilé de mode. En jupe et en talons, sans compter le tailleur. Difficile d’imaginer qu’elle se rendait sur une zone de combat. Le tout lui allait bien et devait être très utile pour un travail de bureau, mais pas du tout adapté au terrain. Mais au final, ce n’était qu’un détail : elle finirait par être équipée par le sergent afin de palier à tout problème : les Geths n’allaient pas éviter de lui tirer dessus parce qu’elle ressemblait à une femme d’affaire ou une institutrice sévère.

« Pour répondre à votre première question si, voila l’intégralité de l’escouade. Et l’explication du si peu de gens déployé tient dans la réponse à votre deuxième question. Donc, comme vous le savez, nous partons pour Chasca déloger quelques Geths d’un avant-poste. Etant donné que les informations de l’Alliance n’annonce que peu de robots sur place, et que l’avant-poste n’est pas très renforcé, une escouade comme la notre sera suffisante. Et si vous vous posez la question de ‘’pourquoi ne pas les détruire depuis l’espace’’, sachez que l’Alliance souhaite faire de l’avant-poste le premier bâtiment d’une future colonie.
Et enfin, dernière réponse : nous sommes l’unité 7-1-3, ce qui ne doit pas vous avancer à grand-chose. Plus pragmatiquement, nous sommes l’unité chargés de nous occuper de faire un peu de ménage aujourd’hui.
Bien, si vous n’avez plus de questions, en route : le vaisseau doit être prêt à nous recevoir. Je prend votre valise, vous devez être assez chargées avec tout votre attirail de reportages.
»


Dix huit heures plus tard, à bord du SSV Renty, le groupe se trouvait en salle de débriefing. La frégate, comme sans doute tous les vaisseaux de l’Alliance, en possédait une sur le pont supérieur, afin de pouvoir coordonner rapidement les actions. Pour l’instant, la pièce était occupée par les soldats de l’Alliance et par la journaliste attitrée de la section, qui attendaient les explications d’Adrien à propos de leur mission. Après avoir pianoté quelques instants sur son omni-tech, une représentation holographique de la planète apparue au milieu de la table.

« Bien, comme vous le savez, nous nous rendons sur Chasca. Pour vous expliquer rapidement, c’est une planète capable d’accueillir la vie, mais uniquement sur un hémisphère, l’autre étant plongée dans le noir en permanence. Bref, tout ça pour vous dire que nous allons opérer sur la face éclairée de la planète. Là bas, des Geths ont construits un avant-poste où ils se sont réfugiés. Ils ne sont pas très nombreux, mais suffisamment pour nous forcer à rester sur nos gardes. En revanche, ils n’ont pas renforcés leur position, il est donc possible qu’ils ne souhaitent pas rester. Ou alors, ils n’ont pas jugés utile de le faire. Dans tout les cas, ça nous arrange, puisque nous n’auront pas à nous frayer un chemin parmi des champs de tourelles. On doit aussi garder l’avant-poste en état, puisque l’Alliance veut le récupérer et en faire un bâtiment central pour une prochaine colonie.
Bien, vous savez tout, on arrive sur Chasca dans deux heures. Rompez. Mademoiselle Wellington, si vous pouviez rester un instant…
»

Il s’agissait plus d’un ordre que d’une demande, et il était difficile de se tromper. La salle se vida progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste qu’Adrien et la journaliste. Le sergent pris une chaise, lui qui avait été debout le temps du débriefing, et s’installa avant de s’adresser à la jeune femme.

« Pour vous, ça va être plus compliqué. Déjà, je ne peux pas vous laissez aller sur le terrain sans une arme. Allez faire un tour à l’armurerie pour trouver quelque chose pour vous défendre. Ensuite, vous vous doutez que vous allez avoir le droit à une armure. Puisque vous n’êtes pas en première ligne, ce sera quelque chose de léger, ça vous permettra aussi de vous déplacer plus facilement. Enfin, je veux que vous restiez près de moi tant qu’on n’a pas engagé le combat. A ce moment là, vous verrez pour trouver une place où vous ne serez pas trop en danger. Évitez juste de vous mettre entre nous et les Geths.
Des questions ? Si non, on se retrouve dans deux heures.
»

Evangeline Wellington
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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeSam 28 Nov 2015, 02:25



Et bien, les réponses du sergent étaient sincères au moins. Ils savaient mieux que moi ce à quoi ils avaient à faire. Mais il faut dire que les Geths sont.. puissants, virée de l'armée je n'ai pas pu en affronter alors comme un bon civil. Je me les imaginent peut être trop corsés pour une petite escouade de l'alliance. L'indicatif de l'unité d'Annaz, ne m'en dit pas plus. Jamais entendue parlée.
Bizarrement... j'avais l'étrange impression, peut être fausse cela dit, qu'il me jugeait comme l'on pouvait s'y attendre. Qu'importe, même si je n'aimais pas ce sentiment. Je dois m'avouer faible sur ce point, accorder de l'importance à ce que peux penser une autre personne, m'est trop important et cela revêt presque un fin manteau de paranoïa vis à vis du jugement.

Quoiqu'il en soit, sans plus de formalité et sans réellement me le proposer, il prit ma valise et d'un mouvement de tête j’acquiesçais en le suivant. Brièvement je répondis d'un regard souriant aux quelques soldats me saluant aussi en passant. En embarquant je jetais un coup d'oeil à la coque du vaisseau. Le SSV Renty, inconnu au bataillon, ma foi je ne pouvais pas connaître tous les vaisseaux de l'alliance. Même si.. j'en savais énormément sur eux.
Une fois à l'intérieur, il me laissa devant une chambrée pour quatre, comme il me l'expliquait, le transporteur était prévu pour plus d'hommes que ce que nous étions pour cette mission, soit. J'avais cette petite cabine pour moi toute seule.
Avant de prendre congé, il m'indiqua une heure à laquelle le retrouver lui et son équipe pour le briefing de leur mission. Poliment je le remerciais et ce n'est que lorsqu'il tourna à l'angle du couloir que je rentrais déballer quelques affaires. En fait, je regardais si mon robot caméra n'avait aucuns malfonctionnement, cela prit une petite heure, de même pour vérifier si tout marchait bien avec mon casque.
Le temps serait long.. dix huit heures, que faire ? A qui parler ? Il faudrait penser à dormir aussi. Je détestais les voyages prolongés dans l'espace, sans lever et coucher de soleil il manquait quelque chose à mon goût pour s'endormir convenablement.

Réfléchissant un peu, interroger quelques soldats me semblait une mauvaise idée, j'avais moi même était soldat et de mémoire, si une journaliste était venue me poser des questions harassante avant un combat, je l'aurais envoyée chier. Alors il me restait encore deux options pour tuer le temps. Dormir dès maintenant, ou aller parler innocemment avec eux. En bon militaire ils devaient avoir une heure précise pour aller dîner, j'attendrais ce moment et après, un petit somme.

HEURE DU BRIEFING

Quelques gars avaient tapé la causette, sympathique et enjoués pour la plupart, d'autres un peu inquiets peut être. Mais je pense qu'il avaient appréciés la mise à l'écart du journalisme. Ce coup-ci j'avais enfilée une combinaison juste au corps, les mêmes que nous portions en dessous de nos armures de pilotes.. (j'avais gardée la mienne malgré ma démission.. forcée). Ce genre de combinaison avaient une drôle d'apparence sans les plaques par dessus, cela permettait de se sentir à l'aise sans avoir de vrais vêtement sous notre carapace et ainsi, nos mouvements en étaient facilités. Elle couvrait tout le corps, mais partiellement le dos, s'attachant comme un débardeur de sport civil, un coup d'oeil dans le miroir montrait le tatouage représentant le logo de l'alliance sur mon omoplate, cela me tira un léger sourire. Nulle doute que l'infanterie avait le même genre de combi. Trouvant quand même l'habit un peu gênant sans "rien". Je passais ma veste en cuir par dessus.

L'heure était respectée, et nous arrivions tous en même temps sur le pont supérieur, Annaz était déjà là et une fois que nous avions pris place, il commença. Travail oblige, je notais quelques détails sur un Datapad. La possibilité, et l'envie de l'alliance de coloniser la planète. La capture du bâtiment, le nombres potentiels d'ennemis et leur organisation... Je relevais la tête à l'annonce de mon nom. Le sergent s'installa non loin d'elle.

La conversation ne s'entamait probablement pas sur le long terme, mais par réflexe je croisais les jambes et les bras prête à discuter. Sans armes.. oui, j'irais en prendre une à l'armurerie en plus du Predator. Je savais déjà ce que je voulais, une moyenne distance, un Avanger, ils devraient bien avoir ça en stock.

- Tout est bien entendu. Je ne me laisserez pas tuer mais... Par le passé j'ai déjà abattus quelqu'un en plein reportage, mon patron n'a pas apprécié. Alors je préférerai éviter d'avoir à me défendre sous peine de voir me voir retirer ce reportage. Je ne vais pas vous gêner sergent. Obéir aux ordres sa me connaît. Quoiqu'en dise mon dossier mensonger.

Bon, il y avait une part de vrai la dedans. Mais globalement c'était exagéré et l'admettre ? Jamais.
J'attendais les éventuelles questions d'Annaz, et lui donnait ses réponses après quoi, nous quittions la salle.
Suivant les indications murales, l'armurerie fut vite à portée de main et sans même demander conseil ou autre à un soldat présent, j'embarquais un M8. Enfin, revenant sur mes pas, je demandais gentillement à cet homme si il ne voulait pas m'aider à enfiler une armure de combat. Me sentant un peu conne, je le remerciait avant de prendre congé. Avec le temps.. j'avais oublié quelques trucs visiblement, en plus les attaches n'étaient pas les mêmes que les armures de pilotage.
Une fois dans la cabine, j'accrochais le petit M3 à la hanche, et j'attrapais le casque/caméra, le gardant à la main pour l'instant.

Deux heures plus tard, pas défaut, je me dirigeais dans la soute du vaisseau ou se trouvait la passerelle.



Feat ...

Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeLun 30 Nov 2015, 23:16


La discussion dans la salle de réunion fut brève, au final. La journaliste ne fit aucune difficulté, acceptant l’arme et comprenant ce qui était demandé. Elle affirma que son dossier était mensonger concernant le respect des ordres. Vrai ou pas, Adrien s’en rendrait compte bientôt, mais il pensait en effet que c’était le cas : les soldats désobéissant ne faisaient souvent pas vieux os. Au moment de partir, elle ajouta qu’elle espérait ne pas se servir de son arme, ayant déjà reçu un blâme pour s’être protégée lors d’un reportage. Retenant un rire, il la raccompagna à la porte. Vu les derniers événements, il y avait plus de chances qu’elle reçoive le prix Pulitzer qu’un sermon si elle tirait sur un Geth.

Deux heures plus tard, l’équipe au complet se retrouvait dans la soute. Le Renty contenait une navette Kodiak, un moyen de locomotion qui commençait à se faire connaitre, afin de déposer les soldats sur la planète. Ils étaient pile le nombre, une navette ne pouvant contenir que 14 personnes. Wellington avait enfilé une armure légère comme prévue, et pris un Avenger dans l’armurerie. Adrien s’attendait plus à la voir prendre un pistolet, étant donné son passé de pilote : il doutait qu’elle ait beaucoup manipulée de fusil d’assaut. Il ne dit rien cependant, la jeune femme sachant sans doute mieux que lui ce qu’elle savait faire ou non. Les quatorze personnes embarquèrent, s’installant en rang serré dans le véhicule à cause du manque de place.

Depuis l’orbite de la planète, Chasca offrait une vue unique. Il le savait, la planète était éclairée que sur une seule face, mais le voir de ses yeux était une autre expérience que d’en parler. La lumière du soleil illuminait la partie supérieure de la planète, et se terminait brusquement aux hémisphères de celle-ci, plongeant la partie inférieure dans l’obscurité totale. Une dualité particulière belle à observer, ce dont l’équipage ne se priva pas tout le temps où ils purent le faire.

Ils finirent par arriver à une poignée de kilomètres de l’avant-poste. Inutile de descendre plus loin, les Geths devaient les avoir repérés depuis longtemps. Mais pas la peine de prendre de risques non plus en se posant plus près. Ils descendirent en bon ordre, sans prendre de précaution particulière, aucune activité n’ayant été détecté dans les environs. Une fois l’intégralité du groupe descendue, la navette fut laissée en stand-by le temps qu’ils aillent nettoyer le bâtiment, pour ensuite revenir la chercher. Sans un mot, ils se mirent en route.

Ils arrivèrent assez rapidement en vue du bâtiment. Le trajet avait été fatiguant, en grande partie à cause de la chaleur : 30° à la surface de la planète, rajouter à ça le poids de l’équipement… Rien d’insurmontable pour des militaires, mais ce n’était pas pour autant qu’ils appréciaient. Et à présent, ils faisaient face à l’avant-poste. Un bâtiment plutôt simple sur deux étages, carré, sans rien de particulier au premier coup d’œil. Adrien estima qu’il leur faudrait encore 3 ou 4 minutes avant de s’inquiéter d’une potentielle embuscade, le moment de faire le point. D’un geste, il arrêta ses troupes.

« Ok, on y est. Retrig, jetez moi un œil sur le bâtiment avec votre sniper et dites moi si vous voyez du mouvement. »

Le soldat en question sortit son arme avant de coller son œil à la lunette. Après une trentaine de secondes d’observation, il s’arracha à sa surveillance pour annoncer ne voir aucune activité à travers les fenêtres. Ayant confirmation que la zone était sûre, ils reprirent leur marche vers le bâtiment, armes au poing. Cette fois, les choses sérieuses allaient commencer. Il ne doutait pas que la journaliste avait activée sa caméra depuis qu’ils étaient descendus du Kodiak, voir même avant. Il n’y avait peut-être pas d’action à ce moment là, mais elle devait avoir pas mal d’images à enregistrer.

Etonnamment, ils arrivèrent devant les portes principales de l’avant-poste sans problème. Le sergent s’attendait à des tirs depuis l’intérieur du bâtiment, des pièges ou n’importe quoi d’autre, ce qui ne fut pas le cas. Est-ce que les Geths pouvaient ne pas avoir repérés le groupe ? C’était peu probable, mais pourquoi pas. Prudemment, ils se collèrent au mur du bâtiment, six hommes de chaque côté, Wellington à côté de lui. D’un signe, il ordonna à un de ses soldats d’ouvrir la porte. Celui-ci s’exécuta, piratant le système d’ouverture. Dès que ce fut terminé, il s’empressa de retourner à couvert. La porte mit encore une seconde à s’ouvrir, pendant que les soldats serraient leurs armes. Et…

Rien. Un couloir vide, sans âme qui vive. Ni robot vivant, d’ailleurs. Rien qu’un corridor sombre, éclairé par la lumière extérieure. Merde, il n’y avait personne ici ? Adrien se décolla de son mur avant d’entrer dans le bâtiment. Strictement vide, pour le moment. Ses hommes le rejoignirent et ils avancèrent tous ensemble, couvrant leurs flancs et arrières. L’avant-poste semblait complètement désert, le seul bruit étant ceux de leurs pas. Ils traversèrent le couloir sans embûche, en direction d’un coude vers la droite. A quelques mètres de celui-là, il fit signe à la journaliste de le rejoindre à l’avant de la colonne, avec qui il échangea quelques mots en avançant.

« Vous n’avez pas grand-chose à vous mettre sous la dent pour l’instant j’ai l’impression. Personnellement je ne vais pas m’en plaindre, mais vous… Cela dit, ne relâchez pas votre vigilance. Les Geths nous préparent peut-être quelque… PUTAIN ! »

La raison de ce changement brutale de sujet était simple : en plein milieu du couloir suivant, après le coude qu’ils étaient en train de franchir, se trouvait une tourelle active et prête à l’emploi. Adrien se trouvait en premier dans la ligne de mire et se jeta de côté, emportant avec lui la journaliste qui serait la prochaine cible de la tourelle. Son bouclier encaissa quelques chocs, suffisamment pour secouer un peu le sergent. Les places auraient été inversées, Wellington aurait eu la peau trouée, son armure ne disposant pas de la protection nécessaire.

« Tourelle à 75 mètres devant nous ! Kirby, balancez une grenade ! ».

Au moins, ils étaient fixés : les Geths savaient qu’ils arrivaient. La promenade de santé était finie.

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeDim 06 Déc 2015, 01:33



De manière attendue, nous embarquions à bord d'un Kodiak. Je refrénais un léger sourire en me rappelant que pas mal de ces pilotes avaient foiré les test pour entrer dans la chasse. Ce n'était pourtant pas le moment de se rabaisser à ça. En rang nous rentrions parfaitement dans le petit transporteur prévus pour ce genre d'effectif.

A bien y réfléchir, depuis sa radiation de l'armée, elle n'avait plus remis les pieds dans l'un de ses vaisseau et le Kodiak de l'alliance lui rappela ce que c'était que d'être dans l'espace dans une petite structure fragile, et pour le coup sans réelles défenses.

Jetant un regard réflexe par l'un des hublots en suivant les autres, la planète nous offrit une belle vue. Cette sphère presque bicolore tant l'une était éclairée et l'autre non donnait lieu à un spectacle sans voix.
Peut être que cela ne servirait à rien, mais je démarrais à présent la caméra de mon casque, ces images, une fois retouchées et recadrer pourrait faire une bonne intro à l'émission. Me disant que Kate aimerait bien voir ça, j'oubliais presque la présence ennemi qui devait nous attendre sur la planète.

La petite brutalité de l'entrée dans l'atmosphère me ramena les pieds sur terre et comme d'autres je saisis l'une des barres de sécurités pour éviter de trébuchet sur mon voisin.
Sans dire mot, au sol l'équipe se déploya et suivant les plans, nous arrivions sans grand mal en vue de l'objectif.
La chaleur était surprenante, habituée à un climat tempéré et tout juste agréable sur la citadelle, la différence se faisait sentir.
Ma tension monta une fois que nous étions prêts à rentrer dans l'enceinte du bâtiment. J'étais persuadée que la pétarade allait démarrer avec l'ouverture des portes et l'envie d'empoigner le M8 se faisait forte mais.. je n'étais plus soldate ! Piratage terminé, porte désactivée et ouverte pour... rien ? Aucuns bruits, aucuns signes de mouvement. Un léger mouvement dans les rangs humains m'indiquaient qu'eux aussi étaient un poil dérouté par l'opposition fantôme. Tout le monde flairait la connerie à présent...

Dans l'enceinte du bâtiment, rien de particulier, couloirs... portes, salles vides, terminaux, bureaux... Rien de spécial, ce n'est qu'après quelques minutes que le sergent m'appela devant la ligne de soldats.

« Vous n’avez pas grand-chose à vous mettre sous la dent pour l’instant j’ai l’impression. Personnellement je ne vais pas m’en plaindre, mais vous… Cela dit, ne relâchez pas votre vigilance. Les Geths nous préparent peut-être quelque… PUTAIN ! »

" Ce n'est pas très grave Ser.. avais-je commencée à lui répondre quand le souffle coupé je me prenais un homme en pleine face. Un bruit sourd retentit en même temps et des impacts de tirs se firent entendre sur les parois du couloir. La luminescence bleutée et légère des boucliers du sergent étaient apparus au moment ou nous avions sauté. Il était touché, peut être rien de grave, mais la tourelle l'avait atteint. L'idée que la mort venait aussi de me frôler ne se manifesta pas. Me léchant les lèvres, je sentis le fin goût du sang. Une petite douleur m'indiquant de lors de la chut, j'avais dû me mordre.

Sa voix devenue soudainement plus forte et autoritaire s'éleva d'un coup, en même temps que lui d'ailleurs. S'exécutant, le soldat nommé Kirby se débrouilla pour lancer sa détonante sans se faire avoir. L'explosion fut un succès, à tel point que la tourelle et son socle se décrochèrent du plafond d'où elle sortait.
Le couloir était étroits, mais du côté fumant du canon automatique, deux embranchements pouvaient permettre l'arrivée de renforts Geths, ce qui ne se fit pas attendre. Un de chaque côtés se mettaient à couverts des parois et ouvraient le feu occasionnellement pour tenir les humains en respect. Je me relevais à peine.


"01101110110100110....10111001011000110"

Se mettant à jour à une vitesse incalculable, son acolyte et lui même, H222 se replièrent de la position vers la salle principale du fort. Il avait été jugé inutile de tenir les humains dans ce couloir ou les deux camps perdraient leurs hommes un à un.
Quelques tirs ricochèrent sur le bouclier puis le fuselage de l'unité 222 mais rien de crucial ne fut touché, une faible perte de liquide refroidissant, rien d'alarmant pour le moment. Une fois la porte passée ils étaient en sécurité avec les leurs, prêt à recevoir la charge organique.

Une vingtaine de geths se trouvaient là, derrière des barricades en acier. Une tourelle manuelle était montée à l'abri de l'une de ces couvertures d'acier et le reste des troupes était disposés en entonnoir pour pouvoir encercler n'importe quel individus entrant dans la zone défendue.

Les humains voulaient les chasser de ce lieu, ils devaient donc venir les chercher. Les attaquer avait été une hypothèse rejetées au sein du groupe.

[côté humain]

Je venais d'enregistrer quelques commentaires vis à vis de la situation. Après avoir attendue que le sergent donne ses ordres, je me trouvais encore assez proche de lui pour lui parler.

" Vous êtes intacte c'est sûr ? Merci en même temps" disais-je d'un ton n'évoquant aucunes émotions particulière. Le soldat prenait le pas sur la journaliste et instinctivement, le M8 se trouvait entre mes mains. C'était peut être idiot, mais.. les combats en tant que "fantassin/journaliste", appelez ça comme il le faut, me foutaient les jetons en plus de donner une bonne dose d'adrénaline.


Feat ...

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeLun 07 Déc 2015, 23:12


En y réfléchissant, cette histoire de grenade n’était pas forcément une excellente idée. Bien sûr, ils devaient détruire la tourelle afin de pouvoir continuer à avancer. Mais une des parties de la mission consistait à récupérer le bâtiment en état. Bon, la grenade n’allait pas secouer les fondations non plus, mais l’explosion ravagea les murs et le sol, décollant des morceaux de béton et noircissant la zone d’impact. Cela dit, ce fut efficace puisque la tourelle fut pulvérisée, ouvrant la voie pour les soldats de l’Alliance. Le commandement comprendrait bien que des fois, il fallait des méthodes explosives pour certaines situations.

Le silence ne dura pas bien longtemps dans le petit couloir. Les oreilles sifflaient encore de l’explosion dans ce lieu confiné quand deux Geths commencèrent à ouvrir le feu sur les militaires. Ceux-ci étant toujours à couvert, ce ne fut pas très efficace, les tirs ricochant contre les murs. L’inverse était vrai aussi, les deux synthétiques restant prudent. Au final, ils se retirèrent en empruntant la porte au bout du couloir, qui se verrouilla derrière eux. Pour la deuxième fois, le silence retomba dans le couloir. Quelques boucliers avaient pris des impacts, mais très peu, et l’escarmouche n’avait servie à rien hormis faire du bruit au final.

Bien évidemment, les soldats s’inquiétèrent de l’état des uns et des autres tout en insultants ces enfoirés de Geth ou en débriefant l’inutilité de l’attaque. Rien de plus normal après une petite échauffourée de ce genre. Adrien les laissa faire un moment, le temps pour lui de réfléchir à la suite. A n’en pas douter, derrière les portes se trouvaient le gros des forces Geths. Et sans doute retranchés, ce qui expliquerait pourquoi avoir placés la tourelle et ralenti l’Alliance ici. Ils allaient donc entrer dans une salle remplie à ras bord de robot prêt à leur faire la peau. Pas ce qu’il y a de plus agréable.

« Ok tout le monde, écoutez ! Les Geths se retranchent sans doute dans la prochaine pièce, et il n’y a pas d’autre moyen d’y entrer. Kirby, Rigsby, Dobby, vous nous faites un écran de fumée pour qu’on puisse passer sans se faire trouer. Ils nous attendent, donc ne courez pas droit devant vous et rapprochez vous le plus du sol jusqu’à trouver un endroit où vous mettre à couvert. C’est bon pour tout le monde ? Alors vérifiez vos armes et on y va ! »

Les hommes s’empressèrent d’obéir et de vérifier leurs chargeurs et leurs armes. Le prochain combat sera plus intense, et ils le savaient. Mieux valait être prêt. Adrien fit de même, vérifiant au passage que son bouclier n’allait pas disparaître au premier passage de moustique. Ce qui n’allait pas être le cas, heureusement. Sauf si le moustique en question ressemblait à un obus de roquette ou à une grenade, mais ça aurait été un gros moustique. Il vérifiait son arme quand la journaliste arriva près de lui.

" Vous êtes intacte c'est sûr ? Merci en même temps"

Touchante attention, surtout que ça aurait plutôt dû à lui de s’inquiéter de l’état de la jeune femme. Après tout, son placage n’avait pas vraiment été conventionnel, et réellement brutal. L’armure devait avoir encaissé le choc, mais ça n’empêche pas que ça avait du secouer un peu, surtout à l’atterrissage.

« Tout va bien, merci de vous inquiéter. Ca serait plutôt à moi de prendre de vos nouvelles, mais vous me semblez en un seul morceau, c’est le principal. Et surtout, vous n’avez pas à me remercier : si je n’avais pas discuté comme ça, on aurait vu la tourelle plus tôt. Sur ce… Prête ? »

Question rhétorique, il n’attendit pas de réponse pour se mettre en marche. Ses hommes étaient déjà en train d’avancer vers la porte verrouillée et ils s’installèrent comme précédemment, le plus possible collés aux murs pour éviter de se faire toucher par la première salve de tir. L’un des soldats s’employa à pirater la porte, avec succès, et se déplaça le plus rapidement possible sur le côté droit le temps que la porte s’ouvre pour éviter de finir en passoire dans une armure. Ce qui s’avéra être une très bonne idée.

De l’autre côté de la porte, pendant ce temps…

H222 tenait son fusil d’assaut pointé sur la porte. Lui et la vingtaine d’autres Geths se tenaient prêt à ouvrir le feu sur les envahisseurs et à les repousser. Le Consensus avait voté pour la défense et pas pour l’attaque, afin d’éviter de paraître hostile aux organiques. Depuis la chute de Nazara, les Geths avaient décidés de se faire plus discret, leur puissance de calcul ayant fortement été réduite lors de l’attaque sur la Citadelle. Ce groupe là avait regagné Chasca dans l’espoir de se faire oublier et trouver un moyen de rentrer dans le Voile de Persée, mais ils avaient été découverts avant. Le débat concernant la manière de se comporter face à l’agresseur avait été serré, certains souhaitant prendre l’initiative avant d’être acculé. Au final, ils s’étaient rangés à l’avis général du Consensus.

La porte devant H222 commença à émettre divers bruits, signe de son ouverture. Les deux morceaux de celle-ci glissèrent dans leurs rangements dans le mur, pendant que les Geths ouvraient le feu. Dans le vide, puisque les soldats en bleu s’étaient écartés de la ligne de mire. Avant qu’ils n’aient le temps de mettre au point un moyen de réagir, de la fumée s’éleva du sol et envahit l’espace devant la porte, jusqu’à quelques mètres de l’abri Geth, soit environ une dizaine de mètres. Perturbés, les synthétiques continuèrent à tirer en direction de la porte, sans comprendre la stratégie.



Du côte de l’Alliance…



Un déluge de balles tomba sur l’escouade quand la porte s’ouvrit. Bien évidemment. Heureusement, les soldats avaient reçus leurs consignes avant, et les trois nommés lancèrent les fumigènes devant la porte depuis la couverture. Elles mirent quelques secondes à diffuser la fumée, mais fit son office. Les Geths n’arrêtèrent quasiment pas de faire feu pendant ce temps, empêchant les soldats de riposter. De toute façon, ce n’est pas ce qui était prévu. A la place, ils se mirent à quatre pattes, accroupi ou même allongés et passèrent sous le barrage de plomb. Certains d’entre eux levaient trop la tête mais se dépêchaient de se baisser, tant les boucliers descendaient vite.

Une fois arrivés derrière une couverture, tantôt une table, un pilier ou autre, les soldats se mirent à penser à la suite. Les Geths n’étaient pas très loin, mais la fumée empêchait les deux camps de se voir. Ce n’était qu’une situation temporaire, car l’effet des fumigènes allait se dissiper bientôt. De toute façon, il n’y avait pas beaucoup moyen de se battre dans un espace fermé : c’était à celui qui tirait le mieux qui allait survivre. La tension monta d’un cran quand les Geths arrêtèrent de tirer : ils devaient avoir saisi qu’il y avait un problème. Le calme s’installa, jusqu’à ce que la fumée ne gêne plus la vision.

Les Geths semblèrent surpris de voir les Humains aussi proche d’eux : à peine plus de 5 mètres les séparaient les uns des autres. C’était presque du corps à corps à ce niveau. Les synthétiques n’hésitèrent en revanche pas sur la marche à suivre et commencèrent à prendre pour cible les Humains. La réponse ne se fit pas attendre et le combat commença.

Rapidement, les Geths commencèrent à tomber. Ils n’avaient pas de boucliers contrairement à l’Alliance, et ce fut une différence sensible. En revanche, leurs carcasses étaient plus dures à percer, et tuer un Geth prenait parfois beaucoup de temps. Les soldats Humains s’en sortaient mieux, mais leurs boucliers étaient mis à rude épreuve. Néanmoins, la bataille penchait en faveur des organiques, qui s’enhardissaient pour mettre fin au combat le plus rapidement possible. Adrien avait conscience que la journaliste devait se cacher quelque part, mais il se concentrait plus sur la tenue du combat que sur la position de la jeune femme.

Sur les vingt Geths, une dizaine était encore debout lorsque soudain, ils se mirent à fuir. Pas une fuite désorganisée, bien au contraire : ils se couvraient mutuellement, certains courants à l’autre bout de la pièce pendant que les autres fixaient les Humains. Toucher l’un des synthétique devenait difficile, d’autant que les boucliers commençaient à montrer des signes de faiblesses. Au final, Adrien donna l’ordre de les laisser se replier : insister serait dangereux. Le groupe essaye malgré tout de blesser les Geths le plus possible, mais sans grande conviction. Au final, la porte se referma sur le dernier Geth, mettant fin à l’escarmouche.

« Tout le monde va bien ? Rapport sur l’état des boucliers ! »

Comme prévu, ceux-ci avaient été mis à rude épreuve pendant l’assaut. Sur les treize soldats, dix d’entre eux étaient à moins de 50%, et les trois autres sous la barre des 30%. Les choses allaient commencés à être tendues.

« Ok, reposez vous un moment, on part les chercher après.

Adrien s’approcha de Wellington, installée un peu plus loin. Elle ne semblait pas avoir été blessée pendant l’attaque, heureusement.

« Hé bien, vous devez avoir de quoi remplir votre reportage maintenant. Tout va bien ? ».



Du côté Geth…



HL222 fuyait en compagnie des neuf autres Geths. Le Consensus avait misé sur une fuite en voyant la tournure du combat. Quitter la pièce n’avait pas été simple, jusqu’à ce que les envahisseurs semblent se lasser de se battre. A partir de là, ils avaient pu s’échapper facilement. Maintenant, ils se rendaient dans la dernière pièce où ils seraient capable de se battre, une grande salle circulaire où se tenait le Mastodonte Geth qui les avaient dirigés jusque là. Sa présence pourrait peut-être sauver les plateformes présentes sur Chasca.

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeSam 12 Déc 2015, 02:11



Le sergent était un homme direct. Cette petite escarmouche terminée, il mit ses hommes en ordres et vérifia leurs statuts avant de venir brièvement aux nouvelles. Cela tenait plus de l'inspection visuelle, voir si il ne me manquait pas un bras quoi, que de la petite discussion. La suite du programme s'annonçait dangereux. Jusqu'ici rien ne m'avait inquiétée sauf la petite frayeur dû à l'effet de surprise. J'avais était soldat par le passé et je devinais facilement la suite de l'opération. Nous n'avions pas l'avantage pour l'instant.

Me décidant à prendre les mêmes risques qu'eux, j'entrerai en même temps dans la salle contrôlée par les geths. Tant pis pour le reportage, si mon boss voulait ses images, il fallait déjà survivre et tirer serait une obligation sur ce coup.

Lorsque le hacker de l'équipe finit de déverrouiller la porte, nous étions allongés, enfin au plus près du sol possible. Un déluge de feu s'abattit sur nous, enfin passa au dessus de nous et le bruit des tirs se fracassant sur les parois derrière nous fut terrifiant. Le groupe avançait assez rapidement à travers le fumigène.

La bataille se révéla assez violente, c'était du corps à corps et au moment ou j’émergeais de la fumée, une analyse in extremis de la situation me permis de capter la présence d'un pilier en béton derrière lequel me mettre à couvert. Dos au mur, je me débrouillais pour attraper le M8 attaché dans le dos sans me découvrir de trop. Ceci fait, j'observais quelques secondes le combat. Il était devenus statique et chaque combattant laissant dépasser sa tête une demi seconde, geth ou humain se voyait arrosé d'une rafale avec plus ou moins de succès. Les boucliez humains tenaient bon mais les blindages Geths aussi.

Peu avant la déroute des Geths, je m'octroyais le plaisir de quelques tirs dont certains touchèrent leurs cibles. Le geth fut déséquilibré par un bref cour-circuit et achevé par un homme du sergent.
Une fois la porte refermée derrière eux, mes muscles se détendirent enfin. C'est avec surprise et effrois que je découvrais mon pilier couvert d'impacts. L'espace d'un instant j'imaginais les dégâts si ils m'avaient atteinte.

Sur le coup, je ne vis pas Annaz arriver et un bref sursaut me parcouru au son de sa voix.

"Tout va bien je crois, le pilier a été très galant. Oui je pense que le reportage se remplit assez bien. Mais j'ai peur de ne pas avoir le droit de rendre hommage à votre bravoure... Vous savez ce que c'est "l'information". Ils veulent donner l'impression que les Geths n'étaient pas si dangereux que ça et ils feront tout pour imager cette impression. En coupant les moments difficiles du reportage par exemple mais en prenant les images de la retraite Geth. Je m'égare, je suis heureuse de voir que tout le monde tiens encore debout, c'est soulageant sergent."

Décidément, je ne pouvais me résoudre à l'appeler autrement, c'était un réflexe et n'étant plus dans l'armée, il était dans tous les cas une sorte de supérieur, même si mon contrat nous voyait comme associés.

Vous aviez déjà combattus des Geths auparavant ? Je vous avoue être surprise de leurs manœuvres. A titre personnel ils m'intriguent.

En effet, ces guerriers de métal m'avaient toujours fascinés. Mais cette bataille encore plus. Comparé à des automates de sécurité, ils réfléchissaient, ils avaient des tactiques, des raisonnements même, cela me dépassait et la façon dont ils se battaient était elle aussi des plus intéressante.

mmmh:


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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeDim 13 Déc 2015, 19:18


Apparemment, la journaliste semblait se reposer du combat. Adrien ignorait si elle s’était battue ou si elle avait simplement pris des images de l’affrontement, mais elle était désormais perdue dans ses pensées, de sorte qu’elle sursauta quand le sergent lui adressa la parole.

"Tout va bien je crois, le pilier a été très galant. Oui je pense que le reportage se remplit assez bien. Mais j'ai peur de ne pas avoir le droit de rendre hommage à votre bravoure... Vous savez ce que c'est "l'information". Ils veulent donner l'impression que les Geths n'étaient pas si dangereux que ça et ils feront tout pour imager cette impression. En coupant les moments difficiles du reportage par exemple mais en prenant les images de la retraite Geth. Je m'égare, je suis heureuse de voir que tout le monde tiens encore debout, c'est soulageant sergent.
Vous aviez déjà combattus des Geths auparavant ? Je vous avoue être surprise de leurs manœuvres. A titre personnel ils m'intriguent.
"

Adrien se doutait bien que le reportage n’allait pas montrer la bravoure des militaires, risquant leurs vies lors d’affrontement contre des monstres de métal. Surtout quand les montres en question étaient responsables de l’attaque sur la Citadelle peu de temps avant. Il avait bien espéré un reportage objectif, mais la journaliste travaillait pour Galaxy News, et eux ne pouvaient se permettre de mettre en avant l’armée d’une seule race sans se voir accuser de racisme, de favoritisme ou autre. Il était donc logique de penser que le but de la manœuvre était plutôt de dédiaboliser les Geths, qui devaient encore faire cauchemarder quelques habitants de la station.

« Oui, je me doutais bien que ce n’était pas le but du reportage, mais bon. C’est vrai que le repli des Geths doit être une excellente opportunité pour en faire des ennemis couards. Mais ne le dites pas aux autres soldats, je suis sûr qu’ils se donnent à fond dans l’espoir de se montrer sous leur meilleur jour à la télé. Ca serait dommage de perdre un avantage comme ça sous prétexte de leur dire la vérité.
Concernant le comportement des Geths… Je suis assez surpris aussi. Je n’en ai jamais combattu jusqu’à maintenant mais après l’attaque, tout le monde à reçu des informations sur leurs comportements. Esprit de ruche, ce genre de choses. Je pense que le repli n’est pas si rare que ça, mais ils doivent avoir quelque chose à y gagner. Dans tout les cas ils doivent savoir qu’ils ont perdu, mais ils auraient pu nous faire mal s’ils avaient continués le combat encore un peu. A la place… Non, je ne sais pas pourquoi ils se sont repliés, mais il doit y avoir une bonne raison.


Avec un petit signe de tête, Adrien laissa la journaliste à ses affaires et retourna vers ses hommes. Ils avaient profités de la pause pour se reprendre, souffler un coup et vérifier leurs chargeurs et leurs armes. Ils étaient prêts à remettre ça et à partir, et le sergent n’allait pas les faire attendre. Ils contournèrent les cadavres Geths étalés de part et d’autres de la porte en face de celle par laquelle ils étaient passés, et se mirent en position pour déverrouiller ce que les synthétiques avaient refermés derrière eux. Toujours la même tactique, pour éviter de se faire prendre par surprise.

Sans grande surprise, il n’y avait personne qui les attendait derrière. Les Geths ne se seraient pas donné la peine de verrouiller après leur passage s’ils voulaient reprendre l’assaut tout de suite. Néanmoins, le groupe avança prudemment, prévoyant toute tentative d’embuscade ou de mauvaise surprise du même acabit. Précaution superflue jusqu’à présent, les couloirs et les pièces étant complètement vide. A se demander pourquoi les Geths avaient construit un tel bâtiment : des pièces avec table et chaise comme dans une habitation normale, puis des pièces strictement vide… Incompréhensible. Mais bon, Adrien n’avait pas vraiment le temps de s’appesantir sur ce genre de questions, il avait des choses plus urgentes à surveiller.

Comme par exemple, cette porte grande ouverte, la première depuis qu’ils étaient entrés dans le bâtiment. Toutes les autres étaient soit simplement fermée, soit complètement verrouillée. Forcément, une porte qui les invités à venir, c’était curieux. Le groupe se dirigea donc prudemment vers cette porte, analysant le terrain pour voir s’il n’y avait pas de pièges et se couvrant les uns les autres en cas d’embuscade. Ils arrivèrent devant la porte et se collèrent au mur, encore une fois pour éviter d’être des cibles facile. Aucun piège n’étant installé, du moins de manière visible, ils entrèrent rapidement dans la pièce.

Contrairement aux autres pièces précédemment visitées, celle-ci était très intéressante. Tout d’abord parce qu’il y avait des sortes de boites, sans doute destinées à… Ranger, faute d’autres termes, les Geths lorsqu’ils n’avaient rien à faire. C’était la première fois qu’Adrien voyait ce genre de choses, et c’était toujours intriguant à observer. Deuxième raison qu’avait cette pièce d’être intéressante : encore une fois, un simulacre de chaises, de tables et de bureaux la remplissait, comme si il s’agissait d’une construction faite par des Humains. Enfin, dernière raison et pas des moindre : un gigantesque Mastodonte Geth blanc était en plein milieu, entouré des synthétiques précédemment combattus. Et ils étaient tous prêt à ouvrir le feu.

« Bordel de… ! »

Pas la peine de terminer la phrase, tout le monde pensait la même chose. Au moment où les Geths ouvrirent le feu, les soldats se jetèrent à terre, pas forcément assez vite. L’un des soldats traîna trop, sans doute parce qu’il n’analysa pas assez vite ce qui se passait, et fut tué par la puissance de feu des Geths. Les autres eurent le temps de ramper à couvert, derrière les bureaux en tout genre. Le combat aurait pu être facile et rapidement terminé, si le Mastodonte n’avait pas été de la partie. Ses tirs émettaient une forte onde de choc, qui pouvait mettre à terre les soldats qui se trouvaient non loin de la zone d’impact. Adrien ne préférait même pas envisager l’état de quelqu’un après s’être pris le tir en pleine face.

Cette fois, il n’était plus question d’éviter les dégâts dans le bâtiment ou de faire dans la finesse, mais de survie. Ils n’allaient pas pouvoir sortir victorieux de ce combat en faisant dans la finesse. Les grenades volèrent, explosant les bureaux, les chaises et les morceaux de métal qui avaient le malheur de ne pas s’éloigner à temps. De l’autre côté, les attaques du Mastodonte obligeait les Humains à changer régulièrement de couverture ou à prendre des risques pour attirer l’attention du Geth pour permettre à d’autres de se battre. Cette méthode marcha relativement bien, compte tenu du déséquilibre des forces que le Mastodonte avait causé. Mais ce ne fut pas sans perte, et un autre soldat fut tué par l’explosion de l’impulsion dudit Mastodonte, tandis qu’un troisième fut blessé lorsque son bouclier rendit l’âme.

Au final, il ne restait plus que deux Geths plus le Mastodonte, et dix soldats en mauvais état. Plus une journaliste, mais Adrien n’avait absolument pas pensé à elle depuis le début des affrontements. Elle étant sans doute capable de prendre soin d’elle-même, si elle ne s’était pas enfuie de la pièce en voyant le comité d’accueil. Les deux derniers Geths furent tués peu de temps après, au prix d’un bras touché pour l’un des soldats restant. Ne restait plus que le Mastodonte, qui semblait commencer à s’énerver et tirer de plus en plus fréquemment, n’essayant plus de viser mais de forcer les militaires à quitter leurs abris. Ils s’exécutèrent de bon cœur et se dispersèrent autant que possible, de façon à ne pas être des cibles trop facile. De son côté, le Geth alterna entre tirs et corps à corps, n’hésitant pas à foncer dans le tas pour essayer de renverser et de piétiner les soldats. Heureusement, ceux-ci étaient beaucoup plus léger dans leurs armures que le Mastodonte, et évitèrent les charges assez facilement. Au final, le Geth finit par être vaincu, après avoir perdu une grande partie de sa structure et avoir eu des ‘‘organes’’ touchés.

Les derniers soldats restant prirent le temps de souffler un instant avant d’aller aider leurs congénères pour les uns, et vérifier que les Geths étaient bien mort pour d’autres. Adrien faisait partie de la première équipe et ne put que constater la mort des hommes tombés pendant la bataille. Seul deux personnes touchées étaient encore vivant, certes blessés mais en bonne santé malgré tout. Rien qui ne puisse être soigné en tout cas. Laissant le soin à ses soldats de s’occuper de ceux à terre, il avisa la journaliste. Elle semblait filmer le tout, et il décida de ne pas intervenir. Il demanderait plus tard s’il aurait l’occasion de voir la vidéo avant la diffusion ou non.





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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeLun 21 Déc 2015, 14:29



Il était rassurant de voir que le sergent partageais un minimum les même impressions que moi. Rapidement il retourna s'occuper de ses hommes. C'est avec un intérêt morbide que j'observais au passage les carcasses de Geths éparpillées ça et là dans la salle. Ce n'était pas du sang mais un liquide fuyait de certaine blessure. Qu'était ce ? Peut être aurait elle l'explication un autre jour si l'information lui importait encore.

Suivant Annaz et ses hommes, le groupe s'engouffra avec prudence dans une autre salle ou nulle résistance ne vint perturber la conquête humaine. Au lieu de relâcher un peu de pression, cela me stressa encore plus. Restait il beaucoup de Geths encore ou ne restait il que les survivants que nous avions vus fuir il y a quelques minutes ?
Les lieux que le groupe traversait étaient étrange, ils étaient prêts pour une occupation humaine pourtant si j'avais bien compris le topo. Ce bâtiment était d'origine exclusivement Geth, c'était étrange.

Avec prudence nous nous engouffrions dans une nouvelle salle qui elle, était ouverte. Je ne sais pas comment expliquer ce que nous voyions à ce moment, mais la salle était étrangement meublée. On aurait dit qu'il y avait des espèces de modules de stases pouvant accueillir chacun un Geth en son sein. Un genre de lieu de "repos". Bizarrement il fallut quelques secondes à tout le monde pour sortir d'une étrange torpeur et prendre conscience de la présence ennemie. Et Bonté divine ? Un geth des plus imposant semblait mener l'assaut adverse. Il était vraiment impressionnant et ses moindres faits et gestes se faisaient entendre. Que ce soit son pas lourd ou la puissance exagérée de ses armes.
Fait intéressant que nous n'avions pas rencontré avec les geth de taille plus standard. Ce dernier fonçaient sur les hommes d'Annaz directement au corps à corps. Moi même je dus bouger à plusieurs reprises pour ne pas finir en viande à varren.

Le combat ne fut pas si long, mais incroyablement violent. Grenades et autres explosifs Geths avaient volés à travers la salle, détonant, explosant et tuant sans mercis. Je ne filmais vraiment plus, enfin si, mais sans cadrage ni rien. La question n'était plus "Que vais je rapporter comme reportage en partant d'ici ?" mais bel et bien " Je dois déjà me barrer de cette planète en un seul morceau."
A la manière des soldats, en faisant un poil plus attention vu la nature de mon armure, je tirais, bougeait et invoquait la chance pour qu'elle n'attire pas ou très peu l'attention sur moi.

Le combat se termina dans la bruyante chute du Mastodonde. Personne ne bougea immédiatement encore sous le coup de pression mais rapidement, les soldats s'agitèrent et comptèrent leurs pertes et leurs blessés. Trois hommes avaient été tués je crois bien. Plus tard je demanderai leurs noms au sergent.
Après avoir prit quelques images, j'arrêtais de filmer. Ce n'était pas digne ou respectueux et puis le publique ne voudrait pas voir ça, même si c'était la triste réalité des choses.

Que l'on ait besoin de moi ou non, cela importait peu, j'allais à la rencontre des hommes du sergent pour voir si je pouvais me rendre utile. On me remercia légèrement d'avoir coupée la caméra mais hormis ça, ils n'avaient besoin de rien. Un peu intimidée sur ce coup je ne me voyais pas imposer mon aide de toute façon et préférant rester passive à l'évènement. J'attendis qu'Annaz fasse ce qu'il avait à faire. Probablement finir d'inspecter les lieux, sécuriser ce qui devait l'être et prévenir le vaisseau de nôtre arrivée ainsi que de notre état.

C'est une heure plus tard que nous embarquions dans le Kodiak à destination du vaisseau dans lequel nous étions arrivés. Il nous faudrait 18 heures de trajets, comme à l'allée évidemment.
A bord du vaisseau et avant de laisser Annaz gérer ses affaires, j'allais le voir afin de lui dire que j'aimerai le voir si possible dans quelques heures.

Durant les quelques heures en question, je montais une bref vidéo des évènements de la journée sur mon terminal personnel. Une enseigne de l'alliance vint me voir pour me rappeler de rendre l'équipement emprunté, il avait vu juste et j'avais complètement oubliée.

Chargent la vidéo sur un petit enregistrement, je le prenais avec moi.
Après avoir retrouvée une apparence civile et en retournant vers la chambre, l'occasion se présentait d'elle même. Le sergent sortait de l'infirmerie qui était sur le trajet.

- Sergent ?

Je l'interpellais sans trop de formalité et en parlant presque trop fort. J'avais peur qu'il ne disparaisse assez vite et je voulais vraiment lui transmettre cet enregistrement.

- Je suis désolée pour vos hommes encore une fois. ça n'a que peu de valeur venant d'une ex soldat renvoyée pour faute grave, mais je pense que vous êtes un bon chef. Tenez, prenez ça. C'est un enregistrement remonté de la journée. Et si cela vous intéresse. Voilà les images brutes. Honnêtement je ne sais pas si le reportage pourra glorifier vos hommes. C'est pourquoi je vous remets ceci, montrez leur si vous le voulez. Même si les images doivent bien être gravées dans leurs têtes.

Je marquais une petite pause, ce genre de missions, bien qu'excitantes à la base, elles me laissaient toujours un arrière goût amer. Je trouvais ce travail "sale" par moment et la peur d'être un poids était grande.

- Juste... J'espère ne pas avoir été un handicap pour vous et vos hommes.







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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeMar 29 Déc 2015, 00:39


Les soldats encore en état de bouger prenaient soin des blessés et des plus fatigués. Les combats avaient été brutaux et intense, et en plus des blessures par balles, les hommes avaient du supporter de brusques changements de direction ou des flexions et extensions rapide et répétées, faisant de l’affrontement un véritable enfer pour les muscles de chacun. L’épuisement pointait chez les hommes, qui faisaient malgré tout bonne figure pour ceux qui avaient été touchés plus grièvement.

Adrien supervisait les soins, qui se limitaient à quelques doses de médigels partagées et quelques étirements. Ici, au milieu du champ de bataille, ils ne pouvaient pas faire grand-chose de plus que ça. Ce serait dans les salles d’opérations et dans les hôpitaux que les soins se feraient pour de bon. D’ici là, l’état des blessés sera simplement stabilisé. Pour les morts… Adrien ne pouvait rien faire de plus pour l’instant. Les soldats qui n’étaient pas occupés s’occuper d’allonger les cadavres sur le bureau plutôt que de les laisser par terre.

Du coin de l’œil, il observa la journaliste naviguer entre les différents blessés pour proposer son assistance. La plupart refusèrent l’offre, un peu méfiant. La caméra avait arrêté de tourner, et même s’ils pensaient que c’était par respect pour les défunts, ils commençaient à douter du but du reportage : elle aurait pu filmer les soins s’organiser tout en restant pudique. Maintenant, dans un coin de leur esprit, ils se demandaient sur quoi allait porter le reportage en question.

Une heure plus tard, l’équipe embarqua dans la navette Kodiak qui les avait emmenés jusqu’ici à l’aller. Cette fois, une partie des passagers entrèrent les pieds devant. Par conséquent, le silence était à couper au couteau. Même si la durée du trajet n’avait pas changée, il semblait plus long compte tenu des derniers événements. Tous se repassaient en boucle les combats, se demandant si ils auraient pu agir autrement et essayer de sauver leurs équipiers.

Dans le vaisseau, l’ambiance ne s’améliora pas immédiatement. Les premières heures, sur le chemin du retour, les militaires n’étaient toujours pas très causants. Ils prirent leur repas en silence, Adrien s’absentant avant les autres pour faire son rapport. Un rapport plutôt bref, tant il y avait peu de choses à raconter. Il annonça la réussite de la mission, de même que la mort de ses soldats qu’il nomma. Le résumé complet attendrait qu’ils retournent sur la Citadelle. Pour l’instant, ça serait suffisant.

En sortant de la salle de réunion où il avait envoyé son rapport, il tomba sur la journaliste. Ou plutôt, la journaliste lui tomba dessus : elle arrivait dans son dos, et l’appela un peu trop fort. Tellement qu’il sursauta presque. Elle semblait tendue et gênée par ce qu’elle allait dire. Ou ce qu’elle avait fait.

- Je suis désolée pour vos hommes encore une fois. ça n'a que peu de valeur venant d'une ex soldat renvoyée pour faute grave, mais je pense que vous êtes un bon chef. Tenez, prenez ça. C'est un enregistrement remonté de la journée. Et si cela vous intéresse. Voilà les images brutes. Honnêtement je ne sais pas si le reportage pourra glorifier vos hommes. C'est pourquoi je vous remets ceci, montrez leur si vous le voulez. Même si les images doivent bien être gravées dans leurs têtes.

Adrien prit l’enregistrement d’un signe de tête. Il accepta le compliment sans le relever plus que ça. Comme elle, il savait que ses hommes allaient avoir un goût de trahison dans la bouche en voyant les images. Ce montage alternatif montrerait ce que le reste des téléspectateurs ne verraient pas, le côté sale du travail de soldat. Il montrerait des hommes et des femmes prêts à mourir pour protéger les autres. Au moins, ils ne garderaient pas de rancune envers la journaliste.

- Juste... J'espère ne pas avoir été un handicap pour vous et vos hommes.

Adrien sourit. La jeune femme semblait plus timide une fois l’action passée. Et elle s’inquiétait franchement du point de vue que les autres pouvaient avoir sur elle. Il y avait bien sûr de quoi ce sentir gênante : en plus de son travail assez délicat, elle n’était pas vraiment faite pour le combat au sol d’après son dossier. Néanmoins, elle s’en était bien sortie. Et elle n’était pas morte, ce qui en était une preuve non-négligeable.

« Non, vous n’avez pas été un handicap, pas du tout. Au contraire, vous vous en êtes très bien sortie, vous êtes vivante. Tout le monde ne peut pas en dire autant… Venez, on va discuter un coup ? »

Sans attendre de réponse, il parti en direction d’une des salles du vaisseau où les soldats et membres d’équipages pouvaient discuter entre deux repas. Vu l’heure, ils n’eurent aucune difficulté à en trouver une vide, où ils purent s’installer tranquillement.

« Alors, dites moi tout. Comment vous vous êtes retrouvée à tourner des reportages rabaissant les soldats, vous qui faisiez parti de l’Alliance ? »

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeLun 11 Jan 2016, 02:08



Sans me laisser le choix d'esquiver ou non sa proposition, je suivis le sergent dans les couloirs du vaisseau jusqu'à une petite salle de détente pour les hommes à bord du transporteur. Rien de bien folichon, une grande table commune et autant de chaises disposées tout autour. Quelques distributeurs d'eau et de nourritures ornaient la salle en plus d'un écran incrusté sur le mur en face de l'entrée ou le logo de l'alliance faisait office d'écran de veille.

Imitant le soldat, je pris place en face de lui, redoutant bizarrement ce qu'il avait à dire tout à coup.
Acquiesçant, je ris jaune quant aux propos qu'il tenait.

- Par où commencer mmh... Peut être par le fait d'avoir moi même était rabaissée par cette même alliance ? Désolé si ça ne vous plaît pas tout ça sergent. Moi non plus...
Enfin, je commence par quoi ? La raison de ma mise à pied ou ma sortie de prison ? Parlons plutôt de la sortie de prison. Tout simplement, j'ai rencontrée la bonne personne au bon moment qui a su me donner du travail et aujourd'hui me voilà.


Je repensais néanmoins aux évènements du transporteur en évoquant ces faits au sergent.

- Plus sérieusement, avez vous vu quelque chose en 81 à propos du Cargo ZX-11 ? Un transporteur militaire avec de l'appareillage civil, j'étais chargée de l'amener à bon port. En route nous nous sommes fait attaquer, j'ai perdue deux pilotes et... Et en leurrant une paire de missiles, ils sont aller se prendre le cargo de plein fouet qui avait déjà épuisé ses boucliers. L'impact fut parfait et il partit en morceau. Suite à cet échec nous avons prit la fuite et des têtes devaient tomber. Leader de l'opération, on coupa la mienne. Pour tout avouer, c'est l'entrepreneur qui a fait pression pour trouver un responsable.

Mentir.. Ce n'était pas bien mais je ne pouvais reconnaître mes fautes, le courage d'assumer une erreur ne me venait pas à l'instant présent. Cette mission m'avait semblée trop facile et j'avais modifiée quelque peu les ordres de missions de mes pilotes avant le décollage, réduisant les effectifs demandés. Quand on y pense, seul la malchance avait fait échouer l'opération, c'est ce que je voulais croire en tout cas.

Me levant rapidement, j'allais chercher un verre d'eau au distributeur.

- Et vous sergent ? Qu'est ce qui vous attire ici, à porter l'uniforme ? Vous avez soif ?

A cet instant deux hommes passèrent devant la porte, reconnaissant leur supérieur, ils firent un bref salut formel avant de reprendre leur route. Ce petit arrêt de leur part m'avait stressée. L'envie de voir les hommes qui avaient combattus les geths m'était assez limitée. Pour tout dire je n'étais pas rassurée et il faut avouer que leurs regards m'avait dissuadée d'aller leur taper un brin la causette.







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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 00:32


La jeune femme semblait plutôt stressée par l’invitation d’Adrien. C’était compréhensible, tant elle semblait penser avoir été un fardeau. Elle devait craindre une remontrance privée, malgré les paroles rassurantes prononcées précédemment dans le couloir. Son soulagement fut perceptible quand elle entendit le sergent lui demander simplement de lui raconter ce qui était absent de son dossier. Même si son rire n’était pas celui de quelqu’un qui était parfaitement détendue, elle semblait moins inquiète par la tournure des événements.

- Par où commencer mmh... Peut être par le fait d'avoir moi même était rabaissée par cette même alliance ? Désolé si ça ne vous plaît pas tout ça sergent. Moi non plus...
Enfin, je commence par quoi ? La raison de ma mise à pied ou ma sortie de prison ? Parlons plutôt de la sortie de prison. Tout simplement, j'ai rencontrée la bonne personne au bon moment qui a su me donner du travail et aujourd'hui me voilà.


La journaliste éludée la question. Bon, il ne pouvait vraiment lui en vouloir, la question était assez privée, même si le rapport sur la jeune femme lui donnait quelques informations. Malgré tout, son histoire était intéressante, mais frustrante par le manque d’informations. On aurait dit le teaser du prochain Blasto : suffisamment pour donner envie de voir la suite, mais pas assez pour satisfaire la curiosité. Il se demandait si elle allait développer les raisons de son renvoi ou non quand elle le fit.

- Plus sérieusement, avez vous vu quelque chose en 81 à propos du Cargo ZX-11 ? Un transporteur militaire avec de l'appareillage civil, j'étais chargée de l'amener à bon port. En route nous nous sommes fait attaquer, j'ai perdue deux pilotes et... Et en leurrant une paire de missiles, ils sont aller se prendre le cargo de plein fouet qui avait déjà épuisé ses boucliers. L'impact fut parfait et il partit en morceau. Suite à cet échec nous avons prit la fuite et des têtes devaient tomber. Leader de l'opération, on coupa la mienne. Pour tout avouer, c'est l'entrepreneur qui a fait pression pour trouver un responsable.

Adrien avait beau fouillé sa mémoire, il n’avait pas le moindre souvenir de cet incident. En même temps, il ne s’intéressé que très peu aux autres missions de l’Alliance, surtout des missions qui ne concernait pas les troupes au sol. Sans compter que l’histoire commençait à dater, ce qui fit que même s’il en avait entendu parler, il aurait déjà oublié. De toute façon, la journaliste ne lui laissa pas le temps de répondre et continua son récit en expliquant ce qui c’était passé. Compatissant, le sergent acquiesça à la fin de l’histoire. Comme pour toute mission important qui se passait mal, il fallait un bouc-émissaire, et le plus commun était le leader de l’opération. Ce n’était pas forcément juste, mais c’était une histoire habituelle. Il comprenait mieux pourquoi elle était là, même si c’était contre son gré. Au moins, elle avait fait preuve de retenue et de pudeur pendant qu’ils s’occupaient des morts, ce que tout journaliste n’aurait pas fait.

Le silence dura quelques instants, jusqu’à ce que la jeune femme se lève en demandant à Adrien si il voulait boire quelque chose, pendant qu’elle se dirigeait vers les distributeurs. Le sergent accepta le changement de sujet et demanda un verre d’eau aussi, que la jeune femme lui rapporta. Le temps qu’elle fasse l’aller-retour dans la pièce, deux soldats passèrent dans le couloir et firent un léger salut à Adrien en passant. Ce dernier nota un soupçon de… Ressentiment, dans les yeux de ses soldats, quand ils observèrent la jeune femme revenir à la table. Ils n’avaient bien sûr aucune preuve d’une tromperie, mais la rumeur enflait, comme quoi le reportage ne serait pas aussi positif que ce qu’ils pensaient. Difficile pour eux de jouer aux idiots dans ces conditions. La voix de Wellington ramena Adrien à la conversation, de même que l’arrivée de son verre d’eau.

- Et vous sergent ? Qu'est ce qui vous attire ici, à porter l'uniforme ?

Hésitant, Adrien ne savait pas trop si il allait répondre à l’interrogation. D’ordinaire, il n’aimait pas parler de lui ou de sa vie privée, voir de son passé. Non pas qu’il en ait honte, mais ce n’était pas son sujet de discussion privilégié. Cependant, il savait bien qu’il allait y avoir le droit en commençant la conversation. C’était un juste retour des choses qu’il réponde à la question. Prenant le temps de réfléchir à ce qu’il allait dire, il entama son verre d’eau pour s’humidifier la gorge.

« Pourquoi je me suis engagé ? J’aime beaucoup la couleur de l’uniforme, en fait. » Adrien rit de sa blague avant de reprendre. « Plus sérieusement, mon école organisait une journée... Découverte. A propos de l’armée. Quelques militaires qui étaient dépêchés dans mon établissement pour faire découvrir l’Alliance aux jeunes têtes blondes que nous étions. La plupart était franchement ennuyé par les explications, même si c’était toujours mieux qu’une journée de cours. Ils se sont réveillés lorsque le militaire dans notre classe à sortie son arme pour nous la montrer. Un simple Carnifex je crois, mais c’était bien plus impressionnant que tout ce qu’on avait vu jusque là. Pour ma part, j’étais passionné par ce qu’il disait. C’était bien sûr simplifié et embelli, mais ça donnait plus envie que ce que j’avais déjà entendu ou vu. Par la suite, j’ai commencé à me préparer pour postuler dans l’Alliance à ma majorité. Ce qui a crée pas mal de conflit, entre avec mon frère qui… Enfin, tout ça pour dire que c’était surtout un rêve de gamin. Je ne regrette pas, en tout cas. »

Raconter son histoire, d’accord, mais pas trop quand même. Adrien s’était laissé emporter par ses souvenirs, et avait commencé à raconter des choses plutôt personnelles. Des choses qu’il ne voulait pas vraiment partager. Après cette brusque interruption, la discussion s’essouffla avant de reprendre vaguement sur des sujets plus communs, comme la manière dont ils avaient vécus l’attaque Geth sur la Citadelle. Rien de très personnel, en somme. Ils se quittèrent quelques temps plus tard, lorsqu’Adrien fut demandé par l’un de ses soldats.


Plusieurs heures plus tard, ils s’amarrèrent au quai de la Citadelle. Le sergent avait été occupé à diverses tâches et n’avait pas revu la journaliste depuis. Adrien fit descendre ses soldats en premier, leur demandant d’être présent au débriefing quelques heures plus tard. Le corps des Humains ayant succombé sur Chasca seraient évacués un peu plus tard et au calme. Voyant Wellington sur le point de quitter le vaisseau et de repartir, il la prit à partie un peu à l’écart.

« Ecoutez, je sais que vous ne voulez sans doute pas mais… J’apprécierais que vous soyez là lors du debrifing, dans trois heures. Vous vous êtes battue avec nous, et c’est votre droit. Ca serait une bonne chose je pense. A vous de voir. »

Adrien laissa la journaliste à ses affaires et retourna annoncer à ses soldats l’heure de la réunion. Il espérait qu’elle serait présente, mais ne savait pas si elle oserait. Le regard des militaires sur elle n’était pas bon, même si ils agissaient ainsi à cause de rumeurs. Ils n’avaient certes pas tort, mais aucune preuve confirmée pour l’instant. Le sergent espéra quand même, car elle avait le droit comme les autres de connaître les débouchés de la mission.

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeMar 02 Fév 2016, 02:40



Comme il avait dû s'y attendre, je lui avais retourné la question et à présent je l'écoutais sans sourciller. Ses raisons de rejoindre l'alliance étaient somme toutes aussi banales que la plupart de ses membres. Mais je ne voyais pas cela de façon péjorative, il fallait bien que l'on se choisisse une voie un jour ou l'autre, autant prendre celle qui nous attirait le plus.
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres lorsque Annaz se reprit après avoir parlé un peu d'éventuels problèmes familiaux.

Je n'avais pas grand mal à parler de ma vie privée il faut dire alors quand une personne limitait ses histoires, je trouvais ça toujours marrant. Après tout n'était pas à raconter et cela dépendait de chacun. Bien évidemment.

Nous discutions ainsi d'autres choses, un poil plus banal avant de nous séparer jusqu'à l'arrivée sur la Citadelle. Il avait ses affaires à préparer et moi, je voulais vraiment piquer un petit somme avant de débarquer. Ce fut chose faite et une fois dans le lit, je me dis avec vivacité qu'il me tardait de retrouver un vrai matelas confortable et pas ces simulacre de lit.

Une heure avant l'arrivée le réveil sonna et c'est un peu dans l'empressement que je rangeais toutes mes affaires la tête un peu encore secouée par le réveil. Avant de rentrer chez moi j'avais un rendez-vous avec mon producteur, quelques heures après le débarquement. Sachant que je n'aurais pas le temps de me changer, je m'habillais déjà pour cet entretient, en somme une tenue de parfaite petite femme d'affaire qui n'a pas froid aux yeux. Loin des rangers et des armures de l'alliance. Encore une fois je me posais des questions quand aux regards des soldats au moment de se quitter.
J'avais fait partie de l'alliance et à leur place je me dirais la même chose. Que j'étais là pour donner du spectacle aux citoyens, que j'avais mise leurs vies en danger... ce genre de choses.

Quoi qu'il soit, une fois arrimés sur le même quais qu'au moment du départ, Annaz vint me voir en me proposant de venir avec eux au debriefing.

- Mmh, je verrais, comptez moi et excusez moi si je ne suis pas là dans trois heures. Je viendrais sans caméra.

Je conclus avec un bref sourire avant de finalement poser mes affaires à l'appartement. Kate n'était pas rentrée, vu l'heure elle serait là en soirée, finalement la journée ne faisait que commencer sur la Citadelle et prise d'une très grande flemme. J'envoyais un message à mon producteur pour lui décommander notre rendez-vous. Bizarrement, côtoyer le milieu militaire m'avait contaminée et discuter argent, images et mensonge m'énerverait aujourd'hui...

Ne sachant où retrouver l'équipe d'annaz, je me rendais avec une demi-heure d'avance devant le vaisseau toujours amarré et quelques minutes plus tard, il arriva enfin.

- Finalement je suis venue. Enfin vous le voyez bien vous même.

Eva leva les yeux au ciel comme pour souligner l'évidence même dans sa phrase.






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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeJeu 04 Fév 2016, 23:45


Le vaisseau se vida de ses passagers petits à petits, jusqu’à ce qu’il ne reste de l’équipe d’Adrien plus que lui. Les cercueils avaient été évacués, loin des yeux d’un potentiel public de passage. Le sergent ne voulait pas que le dernier moyen de transport de ses soldats passe sous les yeux de personnes avides de voyeurisme, par respect envers ses hommes. Il supervisa donc le déplacement jusqu’aux couloirs plus discrets de là Citadelle, d’où les cercueils rejoindrait une morgue Humaine où les familles pourraient se recueillir et récupérer les corps.

Une fois ce macabre travail de supervision effectué, Adrien avait quelques heures devant lui. Le débriefing avec ses soldats avait lieu dans trois heures, mais il devait d’abord lui aussi faire le débriefing devant ses supérieurs. Il se rendit donc dans l’antenne de l’Alliance indiqué dans son message, où l’attendait son Lieutenant. Le sergent lui raconta les événements, l’attaque sur le bâtiment, l’impression de voir une bâtisse organique… Le supérieur nota les informations et promis d’en informer les autorités compétentes avant qu’ils n’envoient les colons.
La suite de l’entretien fut surtout concentrée sur le comportement des soldats pendant la bataille. L’objectif était de cerner de potentiels candidats à une montée en grade, pour palier aux pertes dues à l’attaque sur la Citadelle. Le Lieutenant nota deux noms, avant de mettre fin au débriefing. Adrien salua et se prépara à quitter la pièce quand son supérieur le retint.

« Au fait, cette journaliste, Wellington… Elle n’a pas posée de problème ? »

« Non, aucun souci. Elle semblait vraiment inquiète de bien faire et de ne pas nous gêner. Mais… Je suppose que vous savez comment va être tourné son reportage ? » Le Lieutenant hocha la tête. « Plusieurs soldats semblent deviner aussi. Je pense que vous allez recevoir des plaintes à ce sujet. Aussi, j’ai pris la liberté de l’inviter au débriefing de la mission, tout à l’heure. Elle m’a transmis un film fait par elle-même sur ce que le reportage ne montrera pas. J’ai jugé bon de faire taire de potentielles rumeurs au sujet de Wellington, à propos de son reportage. Si les soldats se sentent trahis, ils risqueraient de faire des bêtises. Et elle ne mérite pas ça. »
Encore une fois, le Lieutenant hocha la tête en regardant Adrien, puis lui fit signe de la main, signalant la fin de l’entretien. Avec un salut, le sergent quitta les lieux. En se maudissant intérieurement : il était bien gentil à inviter la journaliste au débriefing, encore fallait-il lui dire où il avait lieu… Ce qu’elle n’allait pas deviner. Par conséquent, pour honorer son invitation, Adrien allait devoir retourner au vaisseau. Logiquement, c’est là qu’elle allait se rendre, faute d’autre point de repère.

Deux plus tard, Adrien se rendit aux quais qu’il avait quittés précédemment. Le débriefing commençait dans une vingtaine de minutes, mais il devait voir si la journaliste en ferait partie ou non. Et vu son erreur, il espérait la retrouvait là. Ce qui était effectivement le cas. Il n’avait pas fait attention au débarquement, mais elle avait quitté ses habits de voyage pour quelque chose de plus… Officiel. Sans doute ce qu’elle portait quand elle assistait aux réunions avec ses supérieurs. Une tenue qui lui allait beaucoup mieux que celle fournit par l’armée, d’ailleurs. La jeune femme avait repéré le sergent, puisqu’elle se dirigea vers lui.

- Finalement je suis venue. Enfin vous le voyez bien vous même.

Elle leva les yeux au ciel, sans doute devant l’évidence de cette phrase. Adrien sourit pour la même raison.

« En effet, je vois ça. Je suis sûr que vous ne le regretterez pas. En tout cas, ça me fait plaisir que vous ayez acceptée. Suivez-moi, le débriefing ne va plus tarder. Très belle tenue au fait, bien plus belle que les uniformes de l’Alliance. Ça vous va très bien. »

Sur ces mots, Adrien repartit en direction de l’annexe où aurait lieu le débriefing. Il se concentrait sur ce qu’il allait dire à ses soldats, la manière dont la réunion aurait lieu, parler du rôle de la journaliste… Et son esprit débordait sur ce qu’il avait dit à ladite journaliste. La complimenter comme ça sur sa tenue ressemblait à de la drague peu subtile. Certes, il appréciait Wellington, mais de là à la draguer ? Déjà, ce n’était pas son genre d’être aussi direct. Du moins, il ne pensait pas. Ensuite, il ne la connaissait pas vraiment, et ce type de remarques pouvait être très mal interprété. Apparemment, ce n’était pas le cas, ou alors elle gardait ça pour elle.

Ils finirent par arriver dans le complexe de l’Alliance, où Adrien fit valoir son appartenance via vérification par omni-tech pour entrer. Wellington étant là en tant qu’invitée, elle n’avait pas le droit de se balader sans le sergent à ses côtés. D’un autre coté, vu ce qu’elle lui avait dit concernant ses déboires avec l’armée, Adrien doutait qu’elle ait envie de visiter les lieux.
Traversant divers couloir, ils finirent par arriver devant la porte qui donnait sur la salle de réunion. Avec un sourire rassurant à l’égard de la journaliste, le sergent entra dans la pièce déjà occupée par ses soldats qui l’attendaient. Il entendit Wellington prendre place pendant que lui-même se dirigeait à l’autre bout de la pièce, devant le bureau où il pourrait afficher les diverses informations via ordinateur. Redressant la tête, il constata que quelques soldats n’étaient pas franchement ravis de voir une civile parmi eux, mais se taisaient. Avant que la grogne ne devienne palpable, Adrien commença le débriefing.

« Bien. Avant tout chose, l’état-major vous félicite pour le travail effectué. Il est fier de savoir que ses soldats savent faire preuve d’esprit combatif dans des situations difficile, preuve que bla bla bla, je vous passe les formules de politesse pour aller à l’essentiel : vous avez fait du beau boulot, et ce sera consigné dans vos dossiers respectifs.
Ensuite, une petite parenthèse pour informer ceux qui sont intéressés par l’information que l’Alliance va envoyer une équipe scientifique pour savoir ce que les Geths foutaient là-bas, et pourquoi le bâtiment ressemblait tellement à une habitation.
Enfin, concernant ce qui c’est passé pendant les combats : Jenkins…
»

La suite du débriefing fut consacrée aux erreurs et aux félicitations aux soldats sur le comportement concernant la bataille. Rien de bien passionnant, mais important pour garder les hommes en vie. La plupart hochèrent la tête, quelques uns contestèrent les critiques en arguant un fait qui les avaient obligés à agir comme ça, et la plupart se mêlaient aux remarques pour donner leurs conseils. Ce fut rapidement un petit capharnaüm qui dura une dizaine de minutes, le temps que tout le monde ait eu son comportement débriefé. Une fois fait, Adrien fit signe à la journaliste de venir avant de reprendre la parole.

« Une dernière chose avant la fin de la réunion. Wellington était là comme vous le savez pour faire un reportage sur le conflit entre l’Alliance et les Geths. Cependant, l’objectif du reportage n’était pas de mettre en lumière le courage des soldats, mais plutôt de rendre les Geths faible, de manière à faire baisser la crainte des diverses espèces envers ces robots. Par conséquent, vous ne verrez pas de moment vous mettant en valeur, mais plutôt des instants réduisant les Geths à de faibles ennemis. » Des plaintes commencèrent à monter des soldats, principalement pour accuser la journaliste de les avoir trahis ou de faire honte aux sacrifices de leurs amis. Adrien leva la main pour faire taire les remarques. « Mais ce n’est pas de sa volonté de faire ce genre de reportages. Tout comme vous, elle doit obéir aux ordres. Elle a cependant tenue à rendre hommages aux hommes qui sont mort là-bas. Wellington, à vous la parole. »

Adrien s’écarta pour laisser la place à la jeune femme. Même s’il ne disait pas grand-chose, c’était sa chance de calmer la colère des soldats envers elle. De plus, le film qu’elle avait monté et donné au sergent était sur l’ordinateur devant elle, prêt à être lancé. Elle l’avait sans doute remarquée, vu qu’elle était devant ledit ordinateur. A elle de jouer maintenant.

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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeDim 07 Fév 2016, 03:35



Comme à son habitude le sergent repartit presque instantanément après avoir fini sa phrase. Il n'avait pas l'air des plus patients. La remarque du soldat me surprit, évidemment je ne prouvais prétendre le connaître mais jusqu'ici il avait eu l'air très professionnel, parfaitement formaté. Ce petit écart m'amusa dans un premier temps, tellement ça n'avait pas l'air naturel venant de lui, que je ne retenais presque que ça de cette brève discussion.

Le trajet se fit assez rapidement. Une bonne demi heure de transports nous avaient amenés à destination, juste à l'heure. Nous parlions peu cependant, peut être pensait-il à ce qu'il devait faire devant ses hommes. Ce silence était bienvenue car plus le temps passait plus je me demandais ce que j'allais pouvoir bien faire en compagnie d'Annaz et ses hommes, sans compter le stress qu'ils m'inspiraient.

A peine nous entrions dans la salle, la tension se fit sentir. Enfin peut être me faisais-je des films mais il semblait évident que ma présence en ces lieux n'était pas souhaitée. Pouvais-je leur en vouloir ? Sûrement pas, elle même n'aurait pas appréciée voir un ou une journaliste au sein de son escadron à l'époque après un retour de mission meurtrier. Bien qu'elle ce serait gardée de faire la moindre remarque.
Plus par crainte qu'autres choses je m'assis le plus loin possible du soldat le plus proche et j'attendis comme eux le débriefing.
C'était étrange, cela ressemblait à ce que nous faisions après nos propres missions et en même temps c'était différent. Annaz repassait en revue toutes les actions de chacun de ses soldats. Je trouvais ça intéressant et en même temps très... atteinte à la pudeur diront nous. Il y avait de quoi se sentir honteux si j'étais à leur place des fois, bien qu'ils se défendaient oralement bien.
Pour ce genre de procédé, nous utilisions les bandes vidéos enregistrées par les caméras de nos chasseurs afin d'étudier le comportement de chacun, sa manière de piloter, de suivre son ailier, de viser et de tirer. Quand le besoin s'en faisait sentir, surtout lorsque une erreur était commise nous observions aussi les caméra d'habitacle nous permettant de voir et comprendre les manipulations faites par le pilote sur son tableau de bord, ainsi, vérifier si une procédure avait été respectée ou non devenait simple.
Clairement, je ne pensais pas que l'infanterie faisait de même, c'était bien plus compliqué !

La conversation sembla durer des heures, mais fidèles à mes propos, aucunes notes ne furent prise et je me mettais assez en évidence pour montrer que je n'avais ni caméra ni micro. Rien pouvant servir à établir un quelconque rapport. Si je souhaitais faire une telle chose il faudrait compter essentiellement sur ma mémoire et elle avait autre chose à garder que les mouvements stratégique du soldat Jenkins.

J'eus presque un sursaut en entendant mon nom, sans savoir immédiatement de quoi il en retournait j'eus envie de partir de la salle. Inconsciemment j'insultais mentalement Annaz pour ce qu'il était entrain de faire.
N'ayant plus le chois, je fus obligée de me lever et de passer outre ces regards soit ignorants, haineux ou de dégoûts. Arriver au niveau du petit ordinateur me semble presque plus long que le voyage allé de la mission.
Une fois derrière ce dernier je reconnue immédiatement le petit montage annexe que j'avais bricolée pour l'équipe d'Annaz. Au fond il y avait peu de différence, seulement les plans étaient complets et ils ne coupaient pas les moments de tensions humains des soldats de l'alliance. Combattre les Geths n'avaient absolument rien de simple et au fond je moi.. je n'appréciais guère le fait de participer à cet énorme mensonge.

- Je vous remercie Sergent. Enfin remercie... pas trop non plus. pensais-je.

- Si je peux me permettre de corriger les dires du Sergent. J'ai juste cherchée à vous donner quelque chose de... normal. Mon boulot m'oblige à ne pas être très honnête et morale, comme le vôtre d'ailleurs. J'ai aussi fait partie de l'alliance alors je sais, enfin j'imagine ce que vous pouvez penser de tout ça.

En m'arrêtant de parler quelques secondes, car oui je n'avais pas grand chose à dire. Pour être sincère j'étais surtout morte de trouille et chaque secondes passées devant eux risquait de me faire avoir un arrêt cardiaque.

- Voila les images... Je préfère vous laissez dans l'intimité d'escouade. J'attendrai dans le couloir.

Sans même attendre une confirmation d'Annaz ou un regard approbateur de n'importe qui, je partie en un coup de vente comme je l'avais dit, dans le couloir.
Je ne savais pas ce qu'ils allaient faire et comme pour me donner une tâche, une raison d'être sortie, je me mis à pianoter sur mon omni-tech, consultant mes messages, le site de ma boîte... toutes ces choses en sommes en déviant de plus en plus sur des sites de l'extra-net n'ayant aucuns intérêt. L'impression que le temps ne passait pas vite était horrible... J'esperais que personne ne sortirait.






Adrien Annaz

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Adrien Annaz
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MessageSujet: Re: Reportage en immersion   Reportage en immersion Icon_minitimeDim 07 Fév 2016, 23:36


La journaliste s’installa à la place d’Adrien, en face du groupe de soldats qui la suivait des yeux. Ils semblaient à la fois intéressés à l’idée de savoir ce qu’elle allait dire, mais aussi… Hostiles, à sa présence. Le sergent le sentait, une certaine tension s’étant emparée de la pièce quand il avait appelé Wellington. Il jeta un œil discret à la journaliste pour voir si elle avait remarquée le changement d’atmosphère. Au final, ce fut une envie de meurtre qu’il observa chez elle. Apparemment, elle n’appréciait pas d’être mise aux premières loges. Bizarre, pour une journaliste. Mais en même temps, ce n’est pas comme si elle jouissait d’une excellente réputation auprès des soldats. Tant pis, ça sera l’occasion pour elle de remonter l’estime qu’ils avaient d’elle.

- Je vous remercie Sergent. Si je peux me permettre de corriger les dires du Sergent. J'ai juste cherchée à vous donner quelque chose de... normal. Mon boulot m'oblige à ne pas être très honnête et morale, comme le vôtre d'ailleurs. J'ai aussi fait partie de l'alliance alors je sais, enfin j'imagine ce que vous pouvez penser de tout ça. Pianotant sur l’ordinateur, elle lança la vidéo faite pour les soldats. Voila les images... Je préfère vous laissez dans l'intimité d'escouade. J'attendrai dans le couloir.

Tandis que la vidéo s’affichait sur l’écran derrière elle, la journaliste quitta la pièce, sans attendre de réaction. Les soldats, concentrés sur la vidéo en cours, ne se tournèrent pas vers elle tandis qu’elle sortait. Seul Adrien la regarda partir, le pas raide. Elle semblait assez… Inquiète. De la réaction des militaires ? De ses supérieurs s’ils avaient vent de ce montage ? Le sergent n’en savait rien, et faute d’indices, il ne pouvait faire que d’inutiles suppositions. Plutôt que de conjecturer, il regarda lui aussi la vidéo en cours de diffusion sur l’écran.

Comme Wellington l’avait annoncée, son reportage rendait hommage aux soldats. Après quelques images sur l’arrivée dans le bâtiment de l’escouade en formation, la caméra montrait principalement des images aériennes des combats : les soldats communiquant sur la position des Geths, se couvrant mutuellement… La jeune femme n’avait pas mis de commentaires à la vidéo, laissant les images parler d’elles seules. La caméra plongeait entre les différents abris Humains, faisant des gros plans plus ou moins stables sur les visages casqués des soldats, avant de se relever en même temps que lui et de filmer les échanges de tirs.

Quittant à nouveau des yeux les images, Adrien essaya de prendre la température de la salle. Les soldats semblaient passionnés par les images pour la plupart, revivant les événements de la veille. Quelques uns regardaient la vidéo sans intérêt particulier. Ils étaient plus rares cependant, et la majorité suivait le reportage avec attention.

Après une période de calme, entre deux combats, la caméra suivait les soldats avancer avec précaution le long des couloirs, jusqu’à tomber sur la dernière pièce, le dernier combat. Les images cette fois étaient encore plus tremblantes, à cause des explosions et de l’intensité du combat. Volant à travers la pièce, la caméra alternait les vues sur les soldats et les synthétiques. Carcasses perforées, blessures Humaines, tout y était, y compris la chute définitive des soldats tués. La caméra ne s’attardait cependant pas sur les cadavres, ne cherchant pas le morbide, et retournait rapidement sur les tentatives de secours des soldats valides envers les blessés. La caméra trembla une dernière fois quand l’imposant Geth s’écroula définitivement, prit une vue globale de la scène pendant la courte période de calme qui s’ensuivit, et se coupa quand les soldats commencèrent à distribuer soins et médigel aux blessés.

La vidéo se coupa, laissant l’écran noir. La salle restant silencieuse un moment, le temps que les soldats digèrent les images. Ils semblaient avoir effectivement appréciés la vidéo. Certains hochaient la tête dans le vide, approuvant les images. La plupart étaient simplement silencieux. Cependant, la tension presque palpable qui avait accompagnée l’arrivée de la journaliste lors de son petit discours avait disparue, et l’ambiance paraissait plus calme. Adrien attendit encore quelques secondes avant de libérer ses soldats, qui quittèrent la salle. Le sergent les suivit de près, assez pour entendre un jeune militaire remercier la journaliste, qui attendait derrière la porte. Réprimant un sourire, Annaz quitta à son tour la pièce, et se mit aux côtés de la journaliste le temps que les derniers soldats disparaissent à l’angle du bâtiment.

Aux côtés de Wellington, Adrien quitta le bâtiment aussi. Ils firent un crochet par l’accueil pour que l’autorisation de circuler au sein des bâtiments de la journaliste soit annulée, et se retrouvèrent hors de l’enceinte appartenant à l’Alliance.

« Bon. Je pense que votre réputation envers ces soldats est remontée en flèche. Ils semblaient vraiment touchés par l’attention. Moi aussi, d’ailleurs. C’était très… gentil de votre part. Voulez vous boire un verre quelque part ? Je vous précise, si besoin est, qu'il ne s'agit que d'une invitation purement amicale. Sinon... Et bien, c'était un plaisir de travailler avec vous. Si vous avez besoin d'aide un jour, n'hésitez pas à me contacter. »





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