| | Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente. |
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Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente. Mer 23 Aoû 2017, 17:28 | | | ► Intervention MJ :Non █ 14/08/2202 █ RP Tout public ◄ Anton Ardak ♦ Ravi Vertax ♦ Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente. Il existe un grand nombre d’alliance possibles. Certaines volontaires, d’autres nettement moins. Toutefois une seule à une réelle valeur, celle qui te permet d’avancer. Et dans ce but, il est souvent inutile de se cantonner aux alliances les plus évidentes. Bien sûr, renverser un adversaire aussi détesté que les Pyjaks n’est pas chose nécessitant un nombre inconsidéré d’alliés, toutefois lorsqu’il est aussi paranoïaque que tout bon dictateur, il faut parfois faire preuve d’innovation dans le choix de ses armes. Et c’est ainsi que Tharak s’est lancé dans la recherche active de toutes les armes les plus dangereuses que la galaxie pouvait lui offrir. A l’heure actuelle, la pioche était plutôt bonne. Avec Urdnot Graash, il avait trouvé la plus pure forme de brutalité, en contactant les Enfants d’Amonkira, on lui avait promis la grâce mortelle, via les vétérans de l’YKS, il avait les yeux et oreilles nécessaires, avec les vétérans de l’OKS, il avait les petites mains capables de faire trembler les colosses. Avec Ythaq, il avait un bras droit farouchement loyal. Ne lui manquait plus que l’arme supplémentaire. Celle que la majorité ignore, ou trouve superflus. Ce petit plus qui change une victoire probable en rouleau compresseur intraitable. Rien que d’imaginer l’élite de la galaxie se battre côté à côté, le gouverneur en exil ne rêvait déjà plus que d’agir enfin. Toutefois, encore fallait-il convaincre la cerise sur le gâteau, qu’il était réellement intéressant pour elle de s’adjoindre à ce dit gâteau. C’est pour cela que Tharak avait mis en jeu une grande partie de ses ressources, pour ne serait-ce que parvenir à contacter cet élément supplémentaire tant désiré. Pour ce qui était de savoir si la turienne allait accepter une telle rencontre, le doute était largement permis. Après tout, les deux n’avaient pas eu un premier contact des plus amicaux. Néanmoins, le butarien espérait que la turienne allait se laisser aller à la curiosité, en effet ce n’est pas tous les jours qu’un ancien numéro deux de l’Hégémonie cherche à parler avec l’élite des forces conciliennes. C’est donc ainsi qu’un butarien s’apprêtait à rencontrer clandestinement un Spectre. Le bras armé du Conseil, l’élite des vétérans des espèces conciliennes. Des combattants rusés, autonomes, capables de tous les sacrifices, sur armés, sur entrainés, et surtout diablement compétents. Mais ce n’était pas uniquement sur toutes ses qualités que comptait Tharak, après tous les éléments de ce genre sont généralement des individus paranoïaques et frôlant régulièrement l’insubordination et la trahison. Et c’est sur cet avant dernier point que l’ancien Ministre de la Vérité misait. Un individu capable de prendre en main ses objectifs pour parvenir à agir complètement en dehors des clous, tout en comprenant que parfois une action pouvant paraitre déconnectée peut apporter bien plus que toutes les missions officielles. Après tout c’est ainsi que l’on avait vendu les Spectres à Tharak. Des individus autonomes capables de faire brûler une planète pour parvenir à ses fins. Alors renverser un gouvernement dictatorial xénophobe, esclavagiste et renfermé devrait passer plutôt bien. Mais c’est tout autre chose qui avait finalement convaincu Tharak de prendre contact avec cette Spectre. En vérité c’est leur première rencontre sur Lasjae qui avait terminé d’acheter le butarien, car la turienne s’était révélée tout à fait capable de tenir le rôle d’éclaireuse, de combattante et de diplomate. Après tout, il est plus facile de convaincre une personne capable de réfléchir qu’une brute épaisse détruisant ville et villages pour vaincre un pirate. Désormais, Tharak attendait sur un banc du quartier résidentiel dans la branche majoritairement turienne de la Citadelle. Habillé sobrement, et portant un chapeau masquant grossièrement ses traits plutôt inhabituels pour un tel endroit, le gouverneur de Gellix lisait un datapad avec décontraction, tout en scrutant régulièrement les alentours. Les minutes s’écoulaient rapidement, sans que le butarien ne s’inquiète outre mesure, absorbé par les comptes rendus extrêmement nombreux en provenance de sa colonie en pleine croissance. Les nouvelles étaient globalement identiques à celles qu’il devait gérer de manière journalière, et rien n’exigeait la présence urgente de son gouverneur, qui savait néanmoins que son séjour sur Lasjae avait été déjà bien trop long. Aussi, Tharak se laissa aller à quelques calculs, oubliant momentanément son environnement direct. Il allait devoir rejoindre rapidement Gellix, régler la majeure partie des soucis et régler ceux qui n’existent pas encore, puis repartir pour Lasjae pour organiser correctement les éternels débats et négociations en cours avec les laksals. Peuple immensément intéressant et pinailleur. C’est ainsi, désireux d’accomplir sa tâche de gouverneur, que Tharak laissa une turienne arriver jusqu’à lui sans qu’il ne s’en doute. Enfin c’est ce qu’aime à se dire l’ancien D’Yanoi, plutôt que d’accepter que lui, ancien espion de l’Hégémonie, puisse ignorer l’arrivée de quelqu’un jusqu’à son cercle proche. |
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Ravi Vertax Hé Hé ! Messages : 429 Crédits : Relais.314 / moi
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Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente. Jeu 31 Aoû 2017, 12:27 | | | La voix traditionnelle des turiennes, ce petit côté grave faisant légèrement penser à celui des butariens, de la prénommée Ravi n’étonna nullement le gouverneur de Gellix, qui parvint à rester totalement de marbre. Après tout, c’est le délire habituel des espions et assassins que de se mettre en tête de surprendre tout le monde par leur discrétion si parfaite. Et puis, cela rassurait légèrement Tharak, elle n’était pas une espèce de Spectre dévouée aux tâches diplomatiques.
Ce qui étonna plus le butarien en revanche c’était le ton employé par la turienne. Un ton presque amical, franchement moqueur et un chouia irrespectueux. Mais cela n’était pas réellement surprenant étant donné la réputation des assassins d’élites du Conseil. Autonomes, rebelles, incapables de fonctionner dans un cadre plus conventionnel. Des sociopathes diablement rusés, le feu censé vaincre le feu. Une idée fortement plaisante pour un Tharak sincèrement amusé par les manières inhabituelles de son interlocutrice.
Et puis, elle avait fait l’effort de venir jusqu’ici pour écouter un semi-inconnu, alors autant accepter qu’elle fut légèrement excentrique.
« En effet ma très chère amie. Je n’ai point une tête à chapeaux. Toutefois, je trouvais amusant de faire de cette rencontre une espèce de représentation archaïque des rencontres des espions. Disons que ce banc sera notre pont. »
Référence au film maintes fois récompensé sur Khar’Shan. Le pont des Espions, ou l’histoire d’un échange de prisonniers entre l’Alliance et l’Hégémonie. Avec une belle trahison humaine à la clé. Un must des films d’espionnage.
Puis la turienne vint s’installer en toute décontraction à côté d’un Tharak qui commençait sérieusement à apprécier cette Ravi, quel que soit son vrai nom. Après tout, il n’avait guère l’habitude de côtoyer des individus aussi libres de s’exprimer. Et même si tout cela ne sentait clairement pas le professionnalisme, il était parfois soulageant de pouvoir s’exprimer sans représenter l’Hégémonie dans son entièreté. Même si l’usage du « je » n’était plus une habitude confortable depuis bien longtemps, ce qui donnait l’impression à l’ancien D’Yanoi de parler une langue étrangère.
« Hum. Et si je vous avoue que c’est précisément parce que je suis tombé amoureux que j’ai lancé cette invitation ? Serait-ce si étonnant qu’un individu de ma stature puisse voir son monde sous un nouvel angle ? Bien sûr que nos différences sociales rendraient notre vie profondément dangereuse, voire mortelle.
Mais nous pouvons nous enfuir, là maintenant. Gagnons un monde ou votre caste et la mienne ne sont pas incompatibles. »
Et Tharak se leva soudain, la passion dans les yeux.
« Ou alors nous pouvons tout à fait rester sur ce banc. Après tout, les rumeurs concernant l’amant mystère de la belle Ravi feront vite le tour de la Citadelle étant donné mon accoutrement tout à fait à la mode pour une telle opération. Ou alors ça ne l’est pas ? »
S’attrapant le menton, Tharak faisait mine d’entrer en intense réflexion.
« A moins, que je ne sois présent pour tout autre chose. Comme une odieuse machination visant à renverser un gouvernement, faire trembler les fondations même de la galaxie, retrouver le cimetière des Moissonneurs, ou tout autre action inconsidérée et suicidaire. Mais me voilà déjà à déblatérer mon plan machiavélique, vous laissant le temps de me neutraliser. »
Un immense sourire se fit apercevoir sur le visage franchement amusé de Tharak qui retourna s’assoir sur le banc.
« En vérité, l’une de ces propositions est exacte. Toutefois, nullement en échange de crédits. Après tout, je n’ai pas la prétention de pouvoir me payer une personne de votre efficacité, simplement celle de pouvoir lui offrir quelque chose de mutuellement profitable. »
Cessant subitement de sourire, Tharak fit mine d’être choqué. Cette facilité à changer d’expression il la devait à son entrainement drastique pour devenir espion, après tout la turienne n’était pas la seule à pouvoir simuler.
« Ô, il semblerait que j’ai fait preuve d’humour. Je crains que mon statut de butarien ne me condamne à une mort certaine pour un tel acte de barbarie. »
Là, le gouverneur était clairement ironique. Après tout, la plupart des gens s’imaginent que l’humour est une chose totalement absente chez les butariens, et plus encore chez un ambassadeur butarien s’exprimant quasiment exclusivement par «nous ». D’ailleurs, en y repensant, cela faisait pas mal de temps que Tharak ne s’était pas laisser aller à de l’humour. Hum peut être que cette réputation n’était pas totalement imméritée après tout …
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Ravi Vertax Hé Hé ! Messages : 429 Crédits : Relais.314 / moi
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Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente. Mer 13 Sep 2017, 15:24 | | | Cette turienne.
Cette turienne était exceptionnelle. Pourvue d’un humour réellement intéressant, elle dénotait sévèrement à côté du grand classique froncement d’arcades sourcilières métallique de ses congénères. Et bien qu’elle tenta de multiples références plus obscures les unes que les autres, il n’en était pas moins évident qu’elle ciblait une histoire d’amour interdite pour toute référence. Delà à donner envie à Tharak de s’intéresser à ces amants maudits, la chose n’était pas loin d’être actée. Surtout par orgueil de ne pas être le Correiro de la farce.
Toutefois, aussi drôle et étonnante pouvait-elle être, elle n’était pas assez irrévérencieuse pour parvenir à sortir le gouverneur de ses gonds. Lui qui ne laissait sortir que rarement l’humoriste de sa boite, devenait subitement bien taquin, lui faisant même oublier l’urgence et l’importance de la situation. Mais de toute manière s’il ne parvenait pas à convaincre la Spectre par son don de parole, alors ce n’était pas un plaisir coupable qui pourrait tout gâcher.
« Ainsi je ne suis qu’un numéro parmi la masse, un Bell’aKor perdu par l’impossibilité de sa tâche. »
Tharak aussi pouvait tomber dans la référence obscure, après tout dans un duel il faut au moins deux participants pour qu’il soit effectivement classé comme tel.
« Mais ainsi votre aura suffi à me faire réaliser ce petit pas de plus, celui de ma perte. Alors soit, je suis Roméo, et je donne tout. Mais qu’est-ce que je possède ? Peut-être ce modeste chapeau étanchera-t-il votre soif de mes possessions, à moins que ce ne soit ma vie que je dû donner. Même si c’est celle d’autrui, celle du malin qui se croit roi, que j’aimerai offrir. »
Puis le butarien fit son plus beau sourire et cala le pire clin d’œil humain de l’histoire du clin d’œil humain. D’une telle indiscrétion et tellement forcé qu’un aveugle aurait perçu le son du claquement de la paupière. Evidemment volontairement exagérée, la gestuelle était d’un parfait ridicule.
« En vérité, vous pouvez être sûr. Je n’ai pas les références que vous me lancez tel un rituel ancien. Nom d’un traitre aux piliers de la force destiné à apporter malheur ou incantation terrifiante, tout se vaut lorsque l’incompréhension s’installe. Mais peut-être est-ce là le prix à payer pour un amour impossible. »
Puis Tharak scruta avec une lenteur exagérée son environnement, notant les regards intrigués des badauds, le désintérêt total des marcheurs occupés ou l’ignorance absolu des veilleurs de passage.
« Les ordres sont une chose à prendre plus simplement qu’au travers du prisme de l’orgueil et de la fierté très chère. Je suis assez sage désormais pour savoir que celui qui donne les ordres est celui qui en a à donner, pas celui qui désire le faire. Mais sachez que ce n’est pas d’une protection dont j’ai besoin, mais d’une personne capable de donner ces fameux ordres.
Et quant à la question de pour quelle chose je vous prends, la réponse est d’une clarté toute naïve. Pour une incarnation de la mort capable d’ôter la vue au plus intouchable des observateurs. Pour une incarnation de la sagesse martiale capable de guider le plus aveugle des enfants vers le chemin le plus sûr. Et d’une manière plus banale, je vous prends pour la chef d’équipe la plus compétente que je peux contacter à l’heure actuelle. »
Tharak scruta soudain son interlocutrice droit dans les yeux, sans ciller.
« A l’heure actuelle la galaxie connait une période de trouble extrêmement simple à comprendre mais hautement complexe à régler. La violence et la mort sont des compagnons de routes extrêmement communes en cette heure et personne n’est épargné par cette folie ambiante. Et même si vous décapitez tous les varrens qui viennent vous mordre, alors c’est dans le sang de ces derniers que vous finirez par vous noyer.
Ce qu’à besoin le Conseil, et plus largement la Galaxie, c’est une stabilité nouvelle et des messages forts indiquant que le passé est dernière nous tous. La haine rend les gens fous, et c’est lorsque la folie rend les fondations de son monde instable que tout s’embrase. Il est temps pour le Conseil de stabiliser la vie de ses citoyens et mette un terme aux cauchemars de ses concitoyens. »
Tout en continuant à scruter la turienne, Tharak activa son omnitech et ouvrit quelques dossiers. Le nom des dossiers étaient assez éloquents. Guerre civile sur Tuchanka, Esclavage et autres sujets épineux.
« A l’heure actuelle, le gouvernement de l’Hégémonie est l’instigateur de quelques-uns de ces cauchemars. Notre tyran actuel a soutenu directement la tentative de putsch sur Tuchanka à l’encontre d’Urdnot Wrex, il continu la pratique de l’esclavage dans les endroits où le Conseil n’a aucun droit de regard, il place au pouvoir des gouverneurs corrompus qui arment et financent des pirates des Terminus. Et la liste est longue. Il faut que tout cela cesse.
Alors oui, j’ai été très bien placé au sein de ce gouvernement et j’ai tout à gagner qu’Argonar soit mis hors course. Mais la question est on ne peut plus simple, pourquoi à votre avis le dictateur m’a démis de mes fonctions ? »
Ne laissant pas le temps à la turienne pour une éventuelle pique, le gouverneur de Gellix reprit aussitôt.
« Le gouvernement actuel est paranoïaque, mégalomane et xénophobe. Il continuera à être un danger pour la stabilité galactique tant que son dirigeant sera le pire d’entre nous. Il est temps pour le Conseil de prendre en main une situation qu’il a lui-même contribué à créer.
Toutefois ce n’est pas le Conseil que je viens voir, mais une Spectre au parcours irréprochable. En éliminant un seul individu, tout un empire peut basculer et devenir un pilier solide de la stabilité galactique. L’Hégémonie est un allié de poids dans la lutte contre les criminels des Terminus. Nous possédons un nombre colossal d’alliés, d’espions, de représentants dans ce bouillon de violence.
Mais nous sommes aussi une opportunité nouvelle de commerce dans un marché en pleine stagnation. Nos forces unies seraient une opportunité sans précédent pour la galaxie. »
Puis Tharak lâcha enfin du regard la Spectre, et regarda avec curiosité les alentours. Rien à signaler. Toutefois ce léger brouilleur n’était pas un luxe.
« Le Conseil a tout à gagner, quant à la Spectre en question, je suppose qu’elle peut y trouver la satisfaction personnelle de mettre à mort un individu qui a conservé l’esclavage comme une arme économique, qui finance indirectement les criminels menant des raids dans la Travée de l’Attique, qui a tenté de mettre au pouvoir un krogan rancunier et belliqueux qui ne désirait rien tant que de mettre la galaxie sous sa botte.
Quant à moi, j’y vois un moyen de prendre le pouvoir, de mettre en œuvre mes réformes ambitieuses que j’essaye de réaliser depuis des années maintenant. Et une certaine satisfaction de vengeance vis-à-vis d’un individu qui m’a démis sans le moindre respect.
Sinon, pour une réponse plus terre à terre. J’ai recruté les meilleurs assassins de cette galaxie pour mettre en œuvre cette mission périlleuse. Après tout, contre un adversaire aussi paranoïaque, il parait risqué de s’en remettre uniquement à des gens de l’intérieur. Votre intérêt, vous êtes mon premier choix pour diriger et donner les ordres à cette équipe, qui me comptera toutefois dans ces rangs.
Voilà. Aidez-moi à mettre à terre un dictateur mégalomaniaque. Ainsi vous avez tout à gagner, et l’insatisfaction de me voir mourir à vos côtés en cas d’échec. »
Large sourire, sincère.
« Je suppose que ce n’est pas la pire des offres. »
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