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Arcturus Waylh

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Faction : Alliance Interstellaire
Rang : Amiral & Chef d'Etat-Major aux armées
Arcturus Waylh
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MessageSujet: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeDim 18 Déc 2016, 13:40
Intervention MJ : NonDate : 18/12/2201 RP Tout public
Tharak Nar'Jamon ♦ Arcturus Waylh
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Tharak Nar'Jamon - Arcturus Waylh


Le fameux jour où j'ai rencontré l'Hégémonie Butarienne, l'incarnation de la pourriture civilisée de la galaxie. Si les Terminus n'existaient pas, Khar'Shan et sa bande de colonies seraient le mal absolue de nos jours, après les Moissonneurs. L'Alliance Interstellaire a un passé très compliqué avec le Nid du Milan et on nous apprenait à détester ces aliens quand j'ai commencé mes classes le siècle dernier. Certainement que les deux camps avaient des choses à se reprocher mais, ni l'un ni l'autre n'avait fait le premier pas jusqu'à ce jour-là. Jamais je n'aurai cru de mon vivant voir cela, même après les Moissonneurs.

A cette époque, un certain Nar'Jamon avait demandé à me rencontrer, un représentant de l'Hégémonie qui crachait son venin dans tout l'espace Concilien depuis le récent retour de Khar'Shan, plus particulièrement auprès des représentants de chaque gouvernement. Chose qui m'avait très surpris, le Butarien souhaitait me rencontrer et non le Premier Ministre de l'Alliance. Après l'avoir informé de la situation, ce dernier m'avait donné son entière confiance pour représenter notre gouvernement, certainement parce que j'avais su défendre les couleurs de ma patrie durant le Sommet des Armées. Au final, la raison de son choix n'importai peu, je me devais de le respecter et être à la hauteur de ses attentes. Et cette fois-là, je n'allais pas me contenter de discuter force militaire et soyons honnêtes, la diplomatie n'était pas mon fort, surtout avec l'ennemi numéro un de l'Alliance, ce qui allait rendre cette rencontre à la fois compliquée et intéressante.

J'avais élu domicile dans mes quartiers de l'État-Major à Vancouver une semaine avant le dit Rendez-Vous. Outre les différentes réunions que j'avais pu avoir cette semaine-là, je m'étais préparé à rencontrer Tharak, j'avais très peu de renseignements sur lui, je soupçonnai même qu'il s'agisse d'une fausse identité. Je passai quelques nuits à trouver des informations, provenant de source publique ou de mes services de renseignements mais, rien, ce Butarien semblait a priori clean.

Le jour venu, le réveil avait été froid, je me préparai psychologiquement à rencontrer l'ennemi, sans l'abattre, simplement pour discuter. La difficulté allait résider là, résister à l'envie quasiment inné de tuer un Butarien. Comment est-ce que j'allais réagir à ses provocations, à ses propos incohérents, à sa stupidité propre à sa race ou encore à sa simple présence sur une station en orbite du Berceau de l'Humanité. Toutes ces questions trottaient dans ma tête et j'ignorai totalement comment j'allais faire.
Pour l'occasion, je m'habillai avec l'uniforme de cérémonie. Comme tout uniforme de l'Alliance, il était bleu foncé avec quelques zones noirs, d'autres or. Mes galons étaient ainsi de couleur or, sur un fond rouge. Les insignes de la Marine, de l'État-Major et de la Flotte Drescher étaient eux aussi de couleur or. Enfin, toutes mes décorations étaient présentes sur l'uniforme, allant du ruban d'école des officiers à celui de la médaille de Haut-Commandant en passant par la médaille du Vétéran de la Grande Guerre. Tout y était sans exception et cela faisait pas mal de décorations, j'en étais assez fier. J'enfilai mon képi réglementaire et je pris le chemin de la navette qui allait m'emmener à la Citadelle, escorté par deux N6 et un escadron de chasseurs SHX.

Dix minutes avant l'heure de rendez-vous, je me présentai devant la salle C03, pièce qui allait accueillir une rencontre historique. Pour l'occasion, j'avais demandé une salle du secteur des Ambassades, supposé être un territoire suffisamment neutre pour que je puisse concevoir la présence de ces rats de Khar'Shan. La C03 avait été décoré très sommairement pour cette rencontre, lorsque l'on entrait dans la pièce, nous étions sur le milieu de la largeur, représenté par une ligne rouge séparant la pièce en deux. Les deux zones étaient d'une taille identique pour symboliser le fait qu'ici, personne n'était supérieur à un autre. Sur cette même ligne et cette fois-ci au centre de la pièce, se trouvait une table très simple, en métal, avec deux chaises, chacune d'un côté de la ligne rouge. Pour le reste de la décoration, des drapeaux des différents parties représentés par cette rencontre étaient présents dans la salle. Pour l'Alliance, il y en avait trois, respectivement pour le Gouvernement, la Marine de l'Alliance et le Corps des Marines de l'Alliance.

Une fois la pièce vérifiée, je quittai mon holster pour le donner à l'un des deux N6 puis je leur ordonnai de monter la garde devant la porte et vérifier que le Butarien n'avait rien de dangereux sur lui, une fois qu'il serait arrivé, tout en respectant l'individu en question. Pour finir, je me plaçai devant ma chaise, debout et au repos pour attendre avec un minimum de respect l'Hégémonie. Je n'étais pas du tout emballé par cette rencontre, je souhaitais davantage tuer ce représentant et en finir avec Khar'Shan plutôt que discuter avec l'ennemi. L'univers a un humour noir parfois mais, c'était là un excellent moyen de percer le plan des Butariens et démontrer au Conseil le danger de leur retour. La destruction du Nid du Milan n'était pas une solution Concilienne, mais un blocus pouvait largement suffire à mettre une fois pour toute le risque Butarien de côté. Dans l'attente du cafard, aucun sentiment ne pouvait se lire sur mon visage, je regardai droit devant moi et j'attendais le Butarien, en essayant de garder de côté mon envie de meurtre.

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Tharak Nar'Jamon

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MessageSujet: Re: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeDim 18 Déc 2016, 21:25
Enfin le grand ennemi avait répondu affirmativement à une rencontre.

Le titre pouvait être immérité tant l’Alliance pouvait faire pâle figure devant les Moissonneurs et leur appétit destructeur, mais l’histoire avait finalement donné raison à Tharak sur cette appellation. Car même si les Moissonneurs avaient causé bien plus de destruction directe que l’Alliance, et possédait une puissance surpassant allègrement les flottes humaines, c’était l’Alliance qui avait spolié les colonies butarienne, puis c’était encore l’Alliance qui avait utilisé son influence pour pousser le Conseil à laisser ces agressions se dérouler en toute quiétude.

C’est encore l’Alliance qui avait entrepris d’assimiler les systèmes entourant le Nid du Milan afin de renforcer l’isolement géographique mais aussi économique et diplomatique. Toutes ces décisions avaient été prises en toute conscience dans une politique spéciste assumée. Un spécisme décomplexé qui laissa libre court à une organisation encore fanatique que l’Alliance elle-même, Cerberus. Les plus grands traitres de la Grande Guerre, mais aussi et surtout des anciens éléments de l’Alliance qui avaient eu toute liberté d’agir tant qu’ils ne se placèrent ouvertement du côté des Moissonneurs.

L’histoire avait donc dévoilé aux yeux de tous que l’Humanité était pourrie et corrompue, incapable de s’intégrer pacifiquement dans une galaxie multiraciale. Toutefois, et comme par une habitude risible, le Conseil avait fait mine de ne rien voir de tout cela, récompensant l’Alliance tout au long de son histoire pour des actions qu’elle a elle-même menées à terme. La trahison de Saren ? Non un simple désir d’un turien soucieux d’arrêter la folie perverse d’une Alliance impossible à tenir en laisse. Toutefois comme à son habitude, l’Alliance avait réussi à masquer ses propres monstres pour en faire des ennemis et à utiliser ces individus brisés par l’intégrisme humain comme des preuves qu’ils étaient les nouveaux défenseurs de la galaxie.

Qu’un Spectre, l’un des meilleurs, se soit retrouvé à attaquer des mondes humains n’interpella personne, pas plus qu’il se cru obligé de s’allier aux Moissonneurs pour stopper la mégalomanie paranoïaque de l’Alliance. Non rien de tout cela n’avait servi d’exemple, et encore et encore le Conseil avait récompensé l’Humanité malgré les signes. Même lorsque l’Alliance expédia un astéroïde pour détruire un relais cosmodésique tuant des milliers d’innocents, personne ne sourcilla. La soif de sang n’était aux yeux du monde rien d’autre qu’un désir de protéger la galaxie de la menace des Moissonneurs.

Tout cela avait terminé de dégouter Tharak Nar’Jamon de la communauté galactique, et l’avait poussé à organiser une guerre totale contre cette même Alliance qui avait privé l’Hégémonie de ses colonies légitimes et même de la vie de milliers de citoyens, mais évidemment les Moissonneurs avaient décidés d’intervenir alors même que le plan de la guerre était sur le point d’aboutir. Privant ainsi sûrement à tout jamais les butariens d’une revanche légitime. Privant ainsi les âmes de milliers de butariens de vengeance.

Et désormais, comble de l’horreur, Tharak lui-même était sur le point de rencontrer un humain parmi les plus puissant chez les siens, l’un de ceux qui avait organisé et avalisé les agressions constantes. Et pire que tout, le D’yanoi allait devoir agir comme s’il s’agissait d’un possible allié, aussi improbable que fut l’idée elle était malheureusement réelle. L’idée, prise seule aurait donné à Tharak un violent désir de vomir ses tripes de dégoût, mais savoir qu’il agissait ainsi pour son peuple dans son ensemble, mais aussi pour l’avenir de la galaxie renforça son estomac et sa détermination à ne pas laisser l’agressivité crasse de l’humain, ou même son faciès simiesque le déstabiliser. Il agirait en diplomate, en militaire et enfin en dignitaire de l’Hégémonie.

Aussi Tharak se présenta à l’ambassade humaine de la Citadelle avec son uniforme officiel, l’esprit libéré de toute colère et ressentiment. Sa casquette de commissaire vissée sur le crâne, ses nombreuses médailles sur le torse, sa cape flottant au vent, et sa détermination clairement visible sur les traits concentrés du D’yanoi.

Le reste se déroula au départ de la plus habituelle des manières, remise des armes, les gardes qui restent à l’extérieur, un guide menant le représentant de l’Hégémonie jusqu’au lieu de la rencontre, et enfin une porte s’ouvrant, laissant les représentants de l’autre camp se dévoiler. Et cette fois-ci il s’agissait d’un humain particulièrement âgé, sa peau démontrant toute l’ampleur de la pression qu’il devait supporter au quotidien. Toutefois nul respect de la part de Tharak qui ne voyait qu’un hominidé à peine intelligent se présenter à lui. D’ailleurs devant le visage buriné de son interlocuteur, le butarien ne put que faire le parallèle avec le chimpanzé de la terre qu’il avait eu la chance d’apercevoir un jour.

Il fut à ce moment-là difficile à Tharak de conserver le visage inexpressif tant la ressemblance était flagrante et tant il s’imaginait désormais l’amiral humain se mettre à bondir sur la table et gémissant. Un avenir intéressant pour l’Humanité à vrai dire, peut-être même était-ce là le seul moyen de mettre un terme à l’agressivité inhérente à cette espèce socialement et culturellement primitive.

Mais plus important que l’avenir de l’espèce humaine était à discuter ici, aussi le D’yanoi cessa de perdre son temps en pensées agréables et inclina sa tête sur la gauche en signe de respect. Le pire mensonge de sa vie, mais qu’importe parfois il vaut mieux mettre sa fierté de côtés quelques temps. Aussi le représentant de l’Hégémonie décida d’observer plus sérieusement son environnement direct.

La pièce était d’une sobriété admirable, uniquement meublée d’une table et de deux chaises, ainsi que de quelques drapeaux. Le tout était agencé avec une précision et une logique intéressante qui amusa presque le butarien. Mais le plus intriguant était une ligne rouge, qui scindait à la perfection cette salle en deux parties égales. Le symbolisme d’une telle chose était superbe et l’esprit de Tharak commença à laisser percer une maigre pointe de respect à l’encontre de l’humain lui faisant face.

« C’est un honneur que d’être reçu dans une pièce si symbolique amiral Waylh. » Déclara avec une pointe d’amusement le D’yanoi tout en scrutant avec intensité la chaise lui étant destiné.
« La rapidité de l’Alliance à traiter et accepter une demande de rencontre de cette importance est exemplaire, et l’Hégémonie vous en remercie. Toutefois nous comprenons votre étonnement à notre demande de vous rencontrer vous, et non votre Premier Ministre, aussi nous désirons lever toute incompréhension et curiosité.

Notre volonté est on ne peut plus simple, nous désirons discuter avec l’homme fort de l’Alliance, c’est-à-dire celui qui a le plus de pouvoir au sein de l’armée de l’Alliance. Vous en l’occurrence. L’Hégémonie, et nous même, jugeons qu’aucune discussion ne pourra être menée sérieusement tant que le conflit qui touche notre espace n’est pas réglé.

Aussi nous sommes ici pour discuter de la levée totale du blocus militaire contrevenant à notre souveraineté »
Clama avec un ton soudain extrêmement sérieux, presque froid, Tharak tout en scrutant cette fois-ci directement l’amiral Waylh dans les yeux.

« Que veut l’armée de l’Alliance pour mettre un terme à ce conflit ridicule ? » Fini par ajouter le butarien tout en s’asseyant sur la chaise. Puis Tharak plaça ses mains bien visibles sur la table et attendit avec attention la moindre réaction de son interlocuteur.


Dernière édition par Tharak Nar'Jamon le Lun 19 Déc 2016, 21:43, édité 1 fois
Arcturus Waylh

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MessageSujet: Re: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeLun 19 Déc 2016, 21:18

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A peine arrivé dans la salle, le Butarien avait commencé son baratin de belles paroles, plus fausses les unes que les autres. Je lui devais un minimum de respect, je me contentai simplement d'écouter sommairement son discours.

Lorsqu'il eût terminé de parler, je répliquai aussitôt, calmement et toujours debout, à regarder l'adversaire droit dans les yeux.

"Je ne suis pas ici pour entendre des choses que vous ne pensez pas, je ne suis pas idiot, comme vous devez très certainement pas l'imaginer. Épargnez-vous vos petites formules de politesse, cela nous fera plaisir à tous les deux et surtout, soyons honnêtes. C'est déjà dur de ne pas vouloir tuer l'autre alors essayons d'être aussi honnête que possible."

Si je m'attardai en premier lieu sur les stupides manières du Butarien, c'était pour relâcher la pression qu'il venait de faire augmenter. Le blocus militaire dont Tharak venait de parler était un vieil ordre datant d'avant ma prise de commandement, suffisamment ancré dans la vie de l'Alliance pour que cela soit plus qu'une simple routine. Une habitude qui tenait cependant à coeur les Humains, car cela symbolisait notre puissance parmi les étoiles et notre victoire face à un adversaire qui aurait pu, un temps, causer beaucoup de mal à l'Alliance. Je ne pouvais pas remettre en question cet ordre du jour au lendemain et encore moins à une époque où le danger était omniprésent dans la galaxie.

"Lever le blocus..."

A ces mots, je tournai quelque peu la tête sur ma gauche, à réfléchir à mes prochaines paroles tout en restant calme et debout. Que fallait-il que je dise ? La vérité était que le retrait du blocus n'était pas du tout à l'ordre du jour, personne dans l'Alliance souhaitait sa fin. Quelques secondes me suffirent à trouver la suite de mon discours. Mais avant de continuer, je pris place sur ma chaise, bras sur la table et une main sur l'autre. Enfin, je fixai mon interlocuteur et je repris la parole, sans hausser le ton. Le calme devait perdurer aussi longtemps que possible durant cet échange.

"Je sais que vous êtes sérieux dans vos propos mais, vous vous doutez bien qu'il est hors de question que je lève un ordre qui a autant d'années de service parcequ'un représentant de l'Hégémonie me l'a gentiment demandé. En quoi vous dérange-t-il ? Vous êtes bien arrivés jusqu'ici alors que la Bulle Locale est protégée comme jamais auparavant, sous le seul prétexte que vous êtes ici pour diplomatie.
Écoutez, j'ignore complètement les difficultés que cela répercute sur vous et je ne vais pas chercher à les connaître, ni à me sentir compatissant envers vous. L'Alliance et l'Hégémonie ont tous les deux eu des tords envers l'autre et je ne vais pas chercher à corriger les erreurs du passé, j'ai suffisamment de dossiers à traiter comme ça. Ce blocus militaire est la solution trouvée pour éviter les représailles de votre gouvernement contre le mien.
Sachez-le, le Conseil vous couvre énormément, sans lui et la Hiérarchie en première puissance militaire, le Nid du Milan n'aurait peu eu à subir les Moissonneurs, car Khar'Shan et vos colonies auraient été rayés de la carte galactique bien avant. L'ordre n'aurait pas été de moi mais, de quelqu'un ayant vécu un peu plus en détail l'époque où l'Alliance vous a collé un coup de pied au cul. Votre situation est difficile mais c'est un recours plus que pacifique contrairement à ce qu'il vous serait arrivé sans le Conseil.
Me concernant, j'ai beau être la plaie de la galaxie pour vous et votre gouvernement, croyez-le ou non je n'attaquerai pas vos planètes, sauf si vous m'en donnez une bonne raison. S'il y a bien un point sur lequel je suis en désaccord avec nombre de mes subordonnées, c'est le dommage civil d'une attaque. Tuer un militaire est un acte normal pour le commun de tout armé. Tuer un civil, c'est un acte impardonnable et immoral.
Nous sommes contre votre réarmement, nous concevons votre auto-défense mais, en aucun cas une armée et une flotte de taille à attaquer ou aller ailleurs que dans vos secteurs si nombreux. Nous n'engagerons aucune négociation avec l'Hégémonie Butarienne concernant le blocus militaire et nous n'accorderons aucun crédit à tout acte de bienfaisance dont vous feriez preuve à l'égard de l'Alliance Interstellaire.
"

Certainement que j'étais allé un peu fort dans mes propos mais, il était inutile de mâcher mes mots, Tharak devait comprendre le contexte dans lequel il me demandait la cessation du blocus et j'espérai qu'avec ceci, il comprenne la complexité de sa requête.

"Ce n'est rien de personnel, je respecte votre rang, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Cependant, à défaut de nous mener une guerre directe, meurtrière et rapide, nous mènerons une Guerre Froide aussi longtemps que l'Alliance Interstellaire jugera bon de considérer votre gouvernement comme un ennemi."

Avec ceci, je terminai mon premier discours. Vu son contenu, nous pourrions clairement clôturer cette entrevue et retourner à nos querelles habituelles, l'idée générale était passée, l'Alliance ne souhaitait rien savoir de l'Hégémonie et le fait qu'elle aille pleurer dans les bras du Conseil n'y changerait rien. L'Alliance avait un siège confortable dans la galaxie et le retour des Butariens ne devait pas risquer la chute de l'Humanité.

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MessageSujet: Re: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeMar 20 Déc 2016, 22:30
Il ne rarement plus de quelques minutes pour juger la valeur d’un adversaire. Parfois un usage maladroit d’un vocabulaire, un énervement rapide face à la complexité, ou une maîtrise parfaite de la syntaxe et de son comportement suffisent souvent à jauger rapidement de la valeur intrinsèque d’une personne sur les sujets d’importance. Et cette fois-ci encore la chose se révéla vraie tandis que l’amiral humain enchainait ses tirades.

Parfois brusques, souvent insultantes et rarement amènes, les paroles d’Arcturus Waylh n’en étaient pas moins hautement révélatrices concernant le personnage lui-même. Férocement conservateur, souffrant d’un cas important de spécisme, mais aussi profondément sincère qui à être blessant. Le personnage s’avairait haut en couleur et aurait même pu plaire sérieusement à Tharak s’il ne s’était s’agit d’un vieillard rabougri souffrant d’un complexe de supériorité sévère, sûrement doublé d’un syndrome du Messie étant les habitudes de son armée.

Bien sûr le principal problème se trouvait être le spécisme virulent de l’hominidé conscient, mais même une telle chose pouvait trouver son utilité parfois, aussi le D’yanoi ne s’y intéressa guère sur le moment, te préféra réfléchir aux choses plus intéressantes. Tout d’abord cet apparent attachement aux ordres provenant de ses prédécesseurs. Etait-ce dû à un manque d’ambition personnelle ? Peu probable étant donné sa position actuelle et l’acceptation d’une telle rencontre. Le désir d’humilier un ennemi. Possible mais idiot compte tenu du fait qu’il prétendait posséder un travail conséquent.

Et si cet humain était bien quelque chose, ce n’était sûrement pas idiot. Aussi cet attachement provenait vraisemblablement d’un fort sentiment patriotique, une chose parfaitement concevable par Tharak, qui n’en ressentait pourtant pas la même sensibilité pour les choses du passé. Se trouvait-il en face du pendant réactionnaire de lui-même ? Un individu faisant passer son attachement patriotique par un respect rigoureux des actes passés, alors que le butarien avait toujours essayé de représenter la forme la plus pure de patriotisme selon lui, un citoyen faisant passer l’avenir avant tout.

La rencontre entre l’ardent désir d’avancer, et celle de rester fidèle à ses ancêtres.

Aussi lorsque Tharak eut enfin l’opportunité de répondre, il sut porter un lourd fardeau et faire face à un immense défi. Ainsi le D’ynaoi laissa quelques secondes s’écouler avant de reprendre la parole à la suite de son interlocuteur humain, et préféra débuter les hostilités d’emblée.

« Amusant. »

Déclara tout d’abord le butarien, un large sourire aux lèvres.

« Vous nous demandez d’oublier les formules de politesse, mais une telle chose est inenvisageable Amiral. Nous ne sommes pas ici en notre nom, mais en celui de notre nation, et par respect pour elle et non pour vous nous respecterons l’usage de la politesse, que la culture nous a légué. Toutefois, si une telle chose vous semble trop lourd à porter, sachez que rien ne nous dérange à ce que vous passiez outre. »

Evidemment l’amiral avait déjà pris les devants sur ce point, mais qu’importe un rappel était toujours utile.

« De plus nous comprenons aisément qu’il puisse être difficile d’outrepasser les ordres que nos ancêtres ont laissé, comme l’esclavage ou les relations cordiales avec certains individus des Terminus. Mais nous savons aussi percevoir lorsqu’une chose est plus proche d’une entrave que d’un héritage, et comme vous n’êtes évidemment pas un idiot, il nous parait évident que cela vous est bien connu. »

Là Tharak attaquait fort et rapidement, mais ce n’était que le début, après tout l’amiral avait voulu déclencher les hostilités, en se montrant agressif, et clairement vissé sur ses positions déconnectées des impératifs modernes, aussi nulle pitié n’était utile pour déclencher de quelconques regrets.

« De plus nous connaissons fort bien la bonté inhérente au Conseil, et sa défense acharnée des droits de l’Hégémonie, mais nous ne sommes pas sûr que déblatérer sur la méthode du révisionnisme historique à cet instant n’aide d’une quelconque manière à mener une discussion productive.

Nous ignorons pourquoi vous avez accepté une rencontre si votre seul volonté de soliloquer sur les méfaits fictifs ou non de votre « Grand ennemi » ou ce qu’aurait fait l’Alliance si elle n’avait été si injustement bloquée dans ses plans génocidaires. Mais nous sommes sûrs que vos secrétaires auraient sûrement été ravies d’entendre de telles choses.

Nous sommes ici pour débattre avec l’Alliance, et non un quelconque journaliste déblatérant ses révélations fantasmées dans une première de couverture. Vous désirez une discussion franche, alors soit soyons le.

Que vous soyez contre la levée du blocus, nous nous en moquons. Que vous soyez contre notre réarmement, pareillement. L’Hégémonie décidera elle-même et avec les autorités concernées sur ces sujets. Le Conseil a déjà accepté la levée prochaine du blocus, toutefois, et que vous le croyiez ou non, l’Hégémonie a désiré rouvrir des ponts avec votre gouvernement afin d’adapter nos relations aux nouvelles données galactiques. »


Suite à cette longue tirade, Tharak garda quelques secondes le silence afin de s’humecter plus correctement le gosier, puis il reprit avant qu’Arcturus ne puisse en placer une.

« Autre chose, vous n’êtes ni une plaie ni une menace pour nous, mais une gêne tout au plus. L’Alliance a perdu depuis longtemps son statut d’épouvantail. En sauvant la galaxie aux yeux de tout le monde, vous êtes devenus le symbole de la paix et de l’union.

En déclarant une guerre unilatérale contre une nation jugée nettement plus faible que vous, vous injurieriez la mémoire de Shepard, et un capital extraordinaire. Cela est un fait. Aussi l’Hégémonie a compris que créer des liens avec votre nation que ne peut être que bénéfique pour son image. Et pour la vôtre accessoirement.

En reprenant contact avec nous, vous seriez celui qui suit la voie de Shepard. Vous seriez le gardien de son sacrifice, la galaxie entière applaudirait votre nom, et celui de votre gouvernement. »


Et Tharak lâcha un petit sourire sincère, bien que nullement à destination de l’humain lui faisant face.

« Vous souhaitez conserver notre gouvernement comme ennemi, soit la chose est compréhensible d’un point de vue politique et diplomatique. Mais vous pouvez avoir les deux en même temps. Centrer l’opinion publique sur une amitié improbable et extraordinaire, vous assurant un soutien massif des civils.

Et centre l’opinion militaire sur l’immense menace que l’Hégémonie fait peser sur l’existence même de l’Humanité. Signons des accords, serons des mains, et pointons nos armes à l’abri des regards. »


La proposition était osée, mais qu’importe elle avait le mérite d’être faite. De plus peu importait que l’humain accepte ou non. Le Blocus était déjà une affaire du passé, et l’Alliance n’aurait aucune raison ni opportunité de frapper l’Hégémonie aussi ils pouvaient continuer à végéter dans leur hostilité désuète.

« De plus amiral, même la pire des guerres froides peut connaître un dégel. Et là nous ne vous demandons nullement d’y mettre un terme, simplement de prendre en compte les gains potentiels d’un dégel partiel.

Si au terme de cette rencontre vous jugez la chose inintéressante alors vous retournez comme vous le désirez à votre guerre froide qui semble tant vous tenir à cœur. Mais sachez que vous êtes seuls à mener une guerre désormais, l’Hégémonie a déjà son avenir en main et il se réalisera en avec un gain mutuellement bénéfique ou pour notre seul bénéfice. »


Puis, alors que Tharak allait enfin laisser la parole au vieil humain, il se ravisa et lâche une dernière phrase.

« Jamais nous n’avons conçu une quelconque idiotie chez vous amiral. Rien que pour cette salle … hautement plaisante, et par cette espèce de franchise extrêmement rare, nous avons perçu que vous êtes exactement la personne que nous venus rencontrer.

Que vous appréciez ou non le compliment, nous considérons que nous sommes plus proche que vous l’imaginez et que de grandes choses pourraient naitre d’une simple pensée de coopération. Toutefois si la simple possibilité de se tolérer mutuellement peut être atteignable alors cela serait déjà une avancée plus qu’intéressante. »


Voilà, le butarien avait enfin terminé pour l’instant. Il se sentait presque vidé par ce début de rencontre, mais ce n’était pas le pire, une forme de plaisir commençait à naitre au fond de son esprit à l’idée de converser avec cette individu rustre et agressif. Mais un plaisir plus proche d’un moment de chasse intense plutôt qu’une discussion au coin du feu concernant l’histoire et les loisirs.

Mais qu’importe, plaisir ou non la discussion pouvait désormais partir dans tous les sens, et Tharak craignait légèrement que son interlocuteur ne dérape sévèrement devant les réponses de son homologue butarien. Dans tous les cas, le D’yanoi pourrait rentrer sur Khar’Shan se vanter d’avoir rencontré un amiral humain, et avoir réussi à le faire péter un plomb. La suite allait être intéressante.
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MessageSujet: Re: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeSam 24 Déc 2016, 14:20

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Il ne fallut que peu de temps à Tharak pour me répondre et ces premiers mots en disaient déjà long. Beaucoup trop attaché au respect, je commençai à croire en la sincérité du personnage, sans pour autant l'apprécier. Accroché à certaines valeurs que je ne pouvais que respecter, en tout cas jusqu'à apprendre l'inexcusable.

Ainsi donc le Conseil avait levé le blocus militaire. Un tel ordre, une telle initiative si vieille et chargée d'histoire, supprimé sur la simple parole de quatre personnages se prenant pour les maîtres de la galaxie. Il y avait de quoi être à la fois énervé et choqué. Le Conseil ne faisait que régresser dans mon estime. Leur décision me semblaient toutes plus stupides les unes que les autres. Et malheureusement pour l'Alliance, le grand Hackett n'était plus que l'ombre de lui-même, lui qui avait su un jour mener la galaxie à la victoire. Je l'avais longtemps pris pour mon mentor, une étoile à suivre pour ne jamais se perdre dans le vide de l'espace. Peut être m'étais-je tromper sur son cas.

Le représentant de l'Hégémonie concluait sur une notion de ressemblance, de coopération. Travailler main dans la main avec Khar'Shan était probablement la pire insulte que l'on puisse faire à un humain de l'Alliance, à cette époque-là. Malheureusement pour Tharak, la culture de l'Alliance, diabolisant les Butariens, étaient bien trop ancrés dans nos esprits pour que ne serait-ce qu'un semblant d'amitié puisse se créer. Cependant, il marquait un, nous n'étions pas ici pour nous envoyer des piques mais, plutôt pour trouver un début de terrain d'entente, tout du moins un terrain sur lequel l'Alliance accepterait de concevoir la présence des Butariens.

"Vous souhaitez discuter avec l'Alliance ? Parfait ! Puisque nous sommes contraint d'abandonner ce blocus, au grand regret général, voici ce que je vous demande, pour concevoir la diplomatie entre l'Hégémonie et l'Alliance."

Je ne suis pas un politicien, la seule diplomatie que j'ai toujours connu est celle de la guerre, de la supériorité que je me dois de toujours avoir face à l'ennemi. Je ne pouvais qu'encaisser les retours sur les aspects économique et diplomatique de cette rencontre. En revanche, le côté militaire de l’entrevue devait faire pencher la balance en ma faveur. Qui plus est, il était hors de question que l'Hégémonie puisse disposer d'une puissance militaire suffisante pour attaquer un secteur, et encore moins disposer du libre passage dans tous les secteurs de l'Alliance Interstellaire.

"Tout navire entrant dans l'Espace de l'Alliance sera obligatoirement contrôlé par une patrouille, sans quoi il sera escorté jusqu'au relais le plus proche. La Bulle Locale et le relais d'Arcturus seront des zones à accès extrêmement limités. Une escorte Humaine accompagnera tout navire désirant rejoindre la Citadelle, après fouille complète de ce dernier pour assurer la sûreté du secteur. Aucun bâtiment Butarien ne sera toléré ailleurs que sur la Citadelle. La flotte en orbite de Séléné et de la Terre auront pour ordre de vous sommer de quitter les lieux en cas d'approche non autorisée, si l'appareil Buarien ne coopère pas, il sera abattu, comme tout autre navire actuellement. La zone de la Station Arcturus II vous sera formellement interdite. Tout navire de l'Hégémonie ou individu Butarien pourra se faire contrôler par l'autorité Humaine de la zone où il se trouvera, sauf sur la Citadelle puisque territoire neutre. Nous nous réservons le droit de fermer nos frontières à l'Hégémonie, sans justification. Vu la localisation de la Citadelle, une escorte de l'Alliance accompagnera le vaisseau Butarien jusqu'à la station à ce moment-là. Enfin, aucun de vos représentants ne porteront d'arme sur notre sol, sans quoi il sera raccompagné à la frontière voire abattu s'il tente de faire usage de son arme."

Ainsi, ma proposition était faite et je n'allais pas céder. Peu m'importai les répercutions diplomatiques que cela allait engendrer, la protection de ma patrie avait toujours été mon principal objectif et pour cela, j'étais prêt à beaucoup.
Bien que j'étais déterminé à faire accepter les propositions que je ne venais de faire, je me devais d'ajouter un point positif concernant tout ceci. Rien de non-évident et sans doute que Tharak allait le prendre à la plaisanterie.

"Bien évidemment, toute agression sans justificatif valide, envers un représentant de l'Hégémonie, sera sévèrement punie, comme actuellement envers tout non-Humain. L'Humanité ne vous accueillera pas à bras ouverts, c'est évident. Mais, si vous acceptez cela, je m'engage personnellement à accorder un peu de crédits à vos idées diplomatiques. Si vous refusez, l'Alliance fermera tout simplement ses frontières à l'Hégémonie. Acceptez, et je vous écoute."

La première pierre était posée, le premier pas vers un accord avait été fait, par moi. Je n'aurai jamais imaginé que mon nom puisse rester dans l'histoire à cause d'un accord potentiel avec l'ennemi juré de l'Alliance.

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Tharak Nar'Jamon

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Tharak Nar'Jamon
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MessageSujet: Re: Ligne rouge   Ligne rouge Icon_minitimeMer 28 Déc 2016, 17:02
Les propositions insultantes et ouvertement fascisantes de l’amiral humain se suivaient avec un rythme presque hypnotisant. Habituellement, Tharak aurait déjà quitté la pièce ou demandé à l’YKS de s’occuper du cas du déviant dégénéré, mais la situation exigeait un doigté nettement différent. Ici il n’était nullement question de déviance idéologique ou fanatisme séditieux, mais de relations diplomatiques officielles aussi la patience et la compréhension devraient prendre le pas sur la colère et la punition.

Mais il y avait aussi autre chose, de plus profond. Voir ainsi le vieil ennemi se ridiculiser en incarnant la valeur conservatrice et agressive dont il aimait tant taxer l’Hégémonie avait quelque chose de grisant. Et comme pour toute chose réellement grisante, un sourire d’amusement naquit.

« Il est plaisant d’observer une nouvelle fois combien l’Alliance aime se vautrer dans la complaisance vis-à-vis de ses décisions passées. Mais très bien, vous souhaitez un contrôle sous patrouilles pour tout vaisseau de l’Hégémonie pénétrant l’Espace de l’Alliance Interstellaire, c’est accepté. Vous désirez l’interdiction des vaisseaux de l’Hégémonie au sein des systèmes proches de votre planète natale, c’est accepté.

L’escorte pour l’accès à la Citadelle ? Accepté. Un Contrôle des citoyens de l’Hégémonie dans l’Espace de l’Alliance Interstellaire, c’est accepté. Pour revenir sur certains de vos points, l’Hégémonie n’a aucun désir d’envoyer d’émissaires sur votre sol, ni de vaisseaux militaires au sein de l’Espace de l’Alliance Interstellaire.

Evidemment, dans l’accord réciproque. Tout vaisseau militaire ou civil de l’Alliance Interstellaire est strictement interdit dans le Nid du Milan hormis les expéditions d’entreprises civiles à destination des enclaves économiques de l’Hégémonie, bien entendu. »


Voilà les choses étaient dites. Evidemment l’accord donnait fortement à sourire à Tharak mais qu’importe le contrat était accepté.

« Bien maintenant, et bien que nous savons que notre accord vous déçoit fortement, nous pourrions sûrement discuter de choses plus intéressantes.

L’Hégémonie comprend le désir de l’Alliance de refuser les ponts potentiels entre nos deux nations, et nous respecterons ce point tant que vous n’accepterez pas de mettre un terme à l’inimité qui nous oppose. Aussi, l’Hégémonie ne demandera point d’ambassade, et nous éviterons autant que possible les contacts avec votre gouvernement tant que l’armée, et son haut commandement, n’entrerons pas dans le jeu de la diplomatie.

Ainsi l’Hégémonie s’engage à ne jamais essayer de court-circuiter l’armée de l’Alliance. Toutefois nous développerons des contrats et des accords avec de multiples gouvernements extérieurs, choses déjà débutées à l’heure actuelle.

Maintenant, d’autres rencontres nous attendent, aussi avons quelque chose à ajouter avant notre départ ? »


Voilà la rencontre touchait à son terme, et n’avait contre toute attente pas été complètement vaine. Peut-être qu’une étincelle jaillirait un jour de cette rencontre. Mais sûrement pas avant l’éviction ou la mort de cet humain simiesque si malpoli et agressif. Pendant quelques secondes, Tharak se demanda si Le Premier Ministre aurait été un interlocuteur plus ouvert. La réponse n’aurait sûrement jamais de réponse, de toute manière le butarien oublia sa question aussitôt que les dernières paroles de l’amiral Arcturus Waylh résonnèrent.
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