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 A consommer avec modération

Viveka E. Berezine
Viveka E. Berezine
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MessageSujet: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 05 Avr 2017, 01:43
Intervention MJ : NonDate : Avril 2202 RP Tout public (à priori)
Viveka E. Berezine ♦ Solveig I. Berezine ♦ Maccharius Dorn ♦
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Viveka était heureuse, très heureuse ! Peut-être même un peu trop. Elle avait aussi très chaud, ses joues étaient toutes roses et ses yeux pétillaient. Elle adorait cette soirée. Elle et Solveig n'était pas sortie depuis très longtemps et prendre enfin un moment pour elles, pour leur relation, c'était agréable.
Comme toujours, elles avaient passé la soirée à se disputer sur tout et rien, mais elles étaient ensembles, c'était déjà ça. Depuis qu'elles avaient quitté la Terre, elles se voyaient beaucoup moins. Elles avaient beau vivre toutes le deux, elles étaient très prises par leurs activités respectives, au point de ne même pas se croiser certains jours. Ce petit retour aux sources était plus que nécessaire.

La soirée avait commencé tranquillement, dans un restaurant familial bien réputé. Depuis ce qui était arrivé à Lotta, les deux jeunes filles faisaient très attention et ne mangeaient plus n'importe ou. Payer plus cher n'était pas un problème, d'autant plus que leur situation financière c'était bien arrangée. Le repas avait été délicieux, accompagné d'un peu d'alcool. Si Solveig avait de l’entraînement en la matière, ça n'était pas le cas de Viveka qui avait déjà des vertiges en sortant du restaurant. Et pourtant, elles s'étaient mises d'accord. Finir leur soirée et débuter la nuit dans le premier bar qu'elles trouveraient semblait un bon programme.

Le reste était assez flou dans l'esprit de la petite blonde. Elle avait bu plusieurs verres. Moins que sa sœur, mes les effets de la boisson se faisaient sentir de façon beaucoup plus violente. Ses pensées étaient embrouillées, son corps engourdi. Elle était incapable de marcher droit et avait raisonnablement choisi de poser ses talons, préférant se déplacer pieds nus. Elle avait envie de chanter et de danser, mais Solveig l'avait supplié de se retenir. Elle voulait donc faire de son mieux. Elle adorait son aînée...elle ne le lui disait jamais assez, c'était dommage. Elle pensait qu'il était temps de réparer ce tort.

« Tu sais Sol'...t'es ma sœur préférée de toutes mes sœurs de la galaxie! »

Viveka sentait que sa langue devenait pâteuse et avait du mal à s'exprimer, mais elle restait compréhensible, bien qu'un peu ralentie. Malgré son air hagard, son charme ne la quittait pas pour autant quelques intéressés lui avaient régulièrement fait parvenir des verres avant de comprendre que Solveig veillait au grain et que la blondinette n'était une proie si facile. L'heure avançant, elle devait plus une attraction qu'un objet de désir. La regarder tanguer d'un bout à l'autre du bar et dire n'importe quoi à n'importe qui était un spectacle à la fois amusant et attendrissant. Bon...certainement plus amusant qu'attendrissant.
Jusqu’alors, la demoiselle avait réussit à se contenir, mais la quantité d'éthanol présente dans son sang continuait d'augmenter de plus en plus levant toutes les barrières de l’inhibition. Elle n'avait plus qu'une idée en tête, faire de son mieux pour que sa sœur passe une bonne soirée. Solveig avait l'air de s'ennuyer...il fallait trouver quelque chose qui lui ferait plaisir.

Jetant un regard flou sur la salle, Viveka trouva soudainement son bonheur. Avec tout l’élégance dont elle était capable pour l'heure, elle alla joyeusement se vautrer à côté d'un Turien qui ne paraissait pas très avenant. Mais la petite journaliste n'était plus vraiment en mesure de s'en rendre compte.
Agitant les bras en direction de Solveig, la cadette, toute contente de sa trouvaille, se pressa d'en informer sa sœur. La distance n'était pas un soucis, il suffisait de crier.

« Eh ! Sol' ! Regarde j'ai trouvé un Turien ! T'aime bien les Turien, vous avez qu'à coucher ensemble ! »

Voilà...les Turiens et le sexe...deux choses que Solveig aimait. Le tour était joué.

Solveig I. Berezine

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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 05 Avr 2017, 04:28
Malgré le fait qu’elle était brillante et intelligente et encore beaucoup d’autres choses, Vivéka pouvait vraiment être un boulet. Notamment lorsqu’il s’agissait de consommation d’alcool. À peines étaient-elles sorties du restaurant où Solveig s’était enfourné une assiette pleine de poisson cru, et où elles s’étaient partagé une bouteille de shōchū, la cadette était déjà plus euphrique que d’habitude. Ceci dit, ça avait des avantages, notamment d’éviter à la grande perche du SSC de subir ses quolibets et autres moqueries sur tout et n’importe quoi. Décidément, sa petite sœur ne changeait pas. Elle avait même essayé, pour la énième fois, de la convaincre de porter une robe. C’était ridicule. Seul un ordre de sa hiérarchie aurait pu l’obliger à faire ça.

Elles s’étaient finalement dirigées vers un bar à l’ambiance juste assez énergique pour ne pas donner à Solveig l’envie de faire la sieste. Elle avait d’abord commencé une bière, puis de l’elasa, et avait enchaîné quelques verres en surveilla Viveka dont l’attitude devenait de plus en plus erratique. Avec quelques regards haineux bien placés, elle avait calmé les ardeurs et les œillades en direction de sa sœur qui se déplaçait à présent pieds nus.
Alors que sa ravissante cadette s’apprêtait à se lancer dans un solo de chant particulièrement endiablé, Solveig lui saisit le bras et lui demanda de se calmer. Il était inutile de se donner en spectacle. Sa sœur se balançait donc au rythme de la musique, s’asseyant aux tables, entamant des conversations et mettant des sourires sur la plupart des visages, tandis que la silencieuse slave restait quant à elle assise au bar, légèrement tournée vers l’intérieur de la salle, à siroter ses boissons, fumer ses cigarettes et observer les fêtards du coin de l’œil.
Dans un coin de la salle, néanmoins, se dressait un personnage qui avait du mal à se fondre dans le décor tant son air taciturne tranchait avec l’ambiance joviale et festive du lieu. Enfin, se dressait. Façon de parler, étant donné qu’il était assis.

Viveka revint vers elle, rapprochant son visage du sien, les yeux brillants et manifestement bien attaquée par l’alcool, et lui déclara son affection.


« Tu sais Sol'...t'es ma sœur préférée de toutes mes sœurs de la galaxie! »

Solveig eut un petit rire. Boire avait cela de bon qu’il était plus facile pour les deux sœurs de communiquer sans crainte d’y montrer de la faiblesse. Elle tapota le haut du crâne de sa blondinette de sœur et leva son verre.


« Eh bien, trinquons à ça, alors. »

Elle avala le reste de sa boisson cul sec, et fit signe au barman de la resservir. Le goût amer et acidulé de l’elasa imprégnait son palais et elle commençait à se détendre elle aussi. Néanmoins elle devait garder le contrôle, cette fois là, pour ramener sa sœur à la maison en un seul morceau. Qui savait ce dont Viveka était capable avec quelques verres dans le nez. Elle conserva sa moue ennuyée pour l’heure en alluma une nouvelle cigarette. Sirotant sa énième boisson, elle fut soudain interrompue dans sa relaxation après une journée plus que stressante par la voix de Vivéka lui parvenant depuis approximativement l’autre bout du bar.

« Eh ! Sol' ! Regarde j'ai trouvé un Turien ! T'aime bien les Turiens, vous avez qu'à coucher ensemble ! »

Pendant un instant, Solveig ne compris pas ce qu'il se passait. Elle tourna la tête et aperçut sa sœur presque allongée sur l’individu relativement patibulaire qu’elle avait observé du coin de l’œil un peu plus tôt. Mainteant qu’elle était face à lui, elle le distinguait mieux derrière les mouvements de bras aléatoires de Vivéka. Clairement, sa sœur était de taille ridicule par rapport à lui et parvenait à peine à le cacher.
Cette réflexion ne prit même pas une seconde dans le crâne de la grande perche. Elle se leva et se dirigea d’un pas ferme et rapide vers la table où elle attrapa Viveka par le bras et l’obligea à se lever. Sans même qu’elle s’en rende compte, son visage était devenu rouge vif et ses oreilles s’étaient mise à chauffer. Elle se pencha d’abord vers sa sœur et chuchota entre ses dents.


« Pourquoi tu fais des trucs comme ça ? Pourquoi t’as toujours besoin de te faire remarquer ? »

Malgré tout, elle n’était pas réellement en colère, tout bonnement parce qu’elle était encore confuse quant au pourquoi sa sœur avait agi ainsi. Ce n’était pas comme si la citadelle manquait de turiens. Elle éloigna sa sœur du colosse avant de s’adresser directement à lui, ses yeux d’abord baissés se fixant sur ceux du turien alors qu’elle commençait à parler.

« Je suis navrée que ma sœur vous ait dérangée, elle n’est pas dans son état normal. J’aurais dû mieux veiller sur elle. Si je peux faire quoi que ce soit pour rattraper cette erreur, vous offrir un verre ou quoi que soit, faites le moi savoir. »

Elle se retourna vers sa sœur, l’observant de ses yeux froids. Elle n’avait pas bu tant que ça… Mais Solveig avait mal évalué la résistance à l’alcool de sa cadette, la croyant comparable à la sienne. Aussi, se sentant un peu coupable du manque de discernement de sa cadette, aussitôt qu’un serveur s’approcha de leur table, elle lui demanda un grand verre d’eau, couvant du regard Viveka, et posant régulièrement des yeux inquiets sur cet inconnu dont elles avaient manifestement interrompu la soirée.


Dernière édition par Solveig I. Berezine le Sam 08 Avr 2017, 13:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 05 Avr 2017, 11:58
Valaya s’agitait avec véhémence devant son père tout en clamant d’une voix impérieuse.

« Tu dois apprendre à vivre au-delà de la Légion. »

De son côté, Alpharius suivait avec étonnement et curiosité cet échange habituel entre son père et sa sœur. Pour tout dire, bien qu’habituelle, cette discussion était en un sens inédite car pour une fois la sœur ainée n’abandonnait pas sa position après un regard mi moqueur mi infiniment bienveillant de son général de père.

Cette fois-ci Valaya semblait prête à se battre jusqu’au bout.

« Valaya n’a pas tort, père. Tu es peut être le général de contre insurrection, et destiné à agir pour la Hiérarchie mais tu ne peux pas t’enfermer constamment dans ce rôle. »

Lorsque la voix rauque et ferme du fils cadet vint soutenir celle plus passionnée de sa sœur, Maccharius en fut tout étonné, et un peu déstabilisé. Laissant ses deux enfants continuer sur leur lancée. Finalement, n’en pouvant plus des arguments pertinents ou non de ses deux plus grandes faiblesses et fiertés, le général intraitable craqua et deux jours plus tard le trio atterrissait sur la Citadelle pour trois jours.

Malheureusement tout cela s’avéra être un traquenard et les deux enfants de Dorn filèrent bien rapidement ne donnant que pour tout rendez-vous qu’un bar de qualité certaine mais à l’ambiance malaisante. Contraint et forcé, Maccharius s’y rendit à reculons. A partir de là, les minutes, puis les heures s’égrainèrent avec la minutie d’un profond ennuie, laissant le général passablement de mauvaise humeur.

Et pour ne rien arranger, ces foutus barmans humains clamaient qu’il n’existait ni Cuba Libre ni Mojitos dextro aminés. Finalement un pauvre et famélique verre d’une eau de vie turienne hors de prix vint agrémenter la décoration de la table bien triste du général. Heureusement pour les serveurs, personne ne demanda au colosse de partir s’il ne consommait pas plus régulièrement. Ainsi passa le temps jusqu’à l’arrivée de deux humaines étranges.

Sûrement belles, d’un point de vue simiesque, les deux attiraient le regard de bien des prétendants, certains n’hésitant pas à sortir les crédits pour s’arranger un état calamiteux à la plus grimée des deux. D’ailleurs le général remarqua très vite que la seconde avait des réactions dévoilant aisément un quelconque entrainement militaire, ou para militaire. Si tant est que sa carrure ne soit pas déjà suffisante pour deviner la chose. Très vite les regards avides des humains, et à son plus grand désarroi de quelques turiens, énervèrent Maccharius qui ne voyait là qu’une preuve de plus qu’une discipline d’acier vaut plus qu’un état laxiste.

Ennuyé, et passablement énervé, Dorn commença à souhaiter le déclenchement d’une bagarre. Aussi le général débuta une analyse tactique de la situation. Quels ennemis neutraliser en premiers, ou frapper pour briser efficacement un ou plusieurs membres des différentes espèces présentes. L’analyse absorba pleinement le turien bourru qui oublia complètement les deux humaines. C’est finalement de cette dernière que la surprise arriva.

La plus petite, et la plus bourrée des deux, s’étala sans aucune grâce, ni dégâts notable, la table étant désespérément vide. La surprise fit presque sursauter le turien, et l’humaine échappa de peu à l’envoi d’un classique mais toujours d’actualité coup droit dans les mandibules. Bien que cette espèce en soit tristement dépourvue. Heureusement pour elle, l’ensemble du corps de Maccharius se contracta pour éviter une telle fin, indéniablement dramatiquement étant donné le visage de la dame.

Puis l’humaine cria, ou beugla la nuance était assez fine dans l’état actuelle de l’humaine. Et pour être honnête, la déclaration de l’outre pleine manqua de peu de décrocher un sourire amusé de la part de l’ancien garde noir. Toutefois la chose n’amusa nettement plus les prétendants alentours qui scrutèrent soudainement avec une avidité non feinte la dite sœur prétendument grande appréciatrice de la gente masculine turienne.

Que ce fut par désir, ou simplement par volonté de voir l’ainée déguerpir, les divers humains semblaient suivre avec grande curiosité l’échange. Néanmoins la seconde humaine, plus grande que la première, son allure martiale donnant du crédit à son fantasme sur les turiens, après tout qui pourrait jeter la pierre à un telle logique, et agrippa la première et lui chuchota quelque chose qui échappa à Maccharius trop occupé à faire baisser les yeux aux quelques prétendants assez courageux pour tenter de venir en aide à la dame en détresse.

Finalement, l’humaine soldatesque entreprit enfin de parler directement au propriétaire temporaire de la table enfin libérée de l’invasion soudaine d’une personne un poil trop téméraire. Durant toute la tirade d’excuse, les mandibules de Maccharius s’agitèrent d’amusement, mais aussi d’un peu d’énervement.

« C’est bon. » Réponse sec et peu amicale. Puis Dorn agrippa son verre pour le porter jusqu’à sa bouche … pour découvrir qu’il était vide. Court soupir et regard cette fois vide de colère vers les deux compères. « Commencez par vous assoir. » Puis après un regard malicieux vers la plus petite et bourrée des deux. « Sur la chaise cette fois-ci. »

Un grognement plus tard, un serveur un peu paniqué arriva.

« Un grand verre de cette pisse que vous appelez alcool turien. Et pour les dames un mojito et un Cuba Libre. » Puis voyant l’état de la première humaine. « Une carafe d’eau. »

Puis d’un geste de la main, le « demi-krogan » indiqua clairement que la commande était terminée. Puis d’une voix dénuée de sentiment.

« Je sais ce que vous allez pouvoir faire pour moi. »
Viveka E. Berezine
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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 05 Avr 2017, 23:11
Toujours très fière d'elle, Viveka affichait un air de béatitude total. Elle était sûre de son coup. Il était turien, il buvait et il paraissait renfrogné, trois points gagnants. En tant normal, la jeune femme aurait certainement réalisé que son intervention n'était absolument pas adaptée et n'avait aucun sens. Mais pour l'heure, son jugement était totalement distordu par l'alcool.
Voyant Solveig se lever et marcher vers leur direction, la blondinette attendait avec impatience la rencontre. Ils allaient s'adorer, c'était certain. Peut-être même que son aînée la remercierai pour cette prise d'initiative. Toute guillerette qu'elle était, sa bonne humeur se dissipa quand sa sœur l'attrapa par le bras et la força à se relever...lui murmurant quelques mots à l'oreille.

Quoi ? Solveig était mécontente ? Viveka resta bouche-béé, l'écoutant présenter des excuses au turien qui aurait dû devenir son partenaire sexuel le temps d'une soirée. Ou plus si affinité. L'inconnu répondit sur un ton dépourvu de la moindre sympathie, voire agressif, ce que la jeune journaliste trouva très incorrecte. Elle n'envisagea même pas qu'elle était sûrement la cause de sa mauvaise humeur. Elle jugeait qu'il ne savait pas profiter des opportunités. Beaucoup d'hommes présents ce soir-là auraient adoré que Viveka vienne s'allonger sur leur table. Quel ingrat.

La plus très sobre blondinette s'apprêtait à le lui faire remarquer, mais elle fut prise de vitesse par le turien qui semblait soudainement plus ouvert. Ils invitaient même les deux sœurs à s'asseoir avec et lança une petite pique à Viveka. L'esprit embrumé, cette dernière mit quelques secondes avant de comprendre ce à quoi il faisait allusion. Une fois installée, elle se permit une réponse. Cumuler la parole et le mouvement aurait été trop risqué.

« Mais j'étais sur la chaise ! Enfin j'allais y être, mais elle a bougé. »

Explication au combien plausible. Les chaises fuyantes étaient une espèces extrêmement rare à la citadelle, mais ce soir, la jeune journaliste en avait rencontré une. Elle envisagea un instant d'en faire un article avant que son professionnalisme ne reprenne le dessus sur la boisson, lui soufflant qu'il s'agissait d'une mauvaise idée. Elle commençait peu à peu à comprendre qu'elle avait peut-être bu un ou deux...ou cinq verres de trop. Une partie d'elle se révolta, trouvant très injuste que Solveig s'en sorte beaucoup mieux ayant consommé plus...certes, elle avait de l'entraînement question picole, mais ça n'était pas une raison. Et puis elle continuait à boire, alors que Viveka semblait condamnée à l'eau à deux voix contre un. Finalement, sa sœur et le turien commencé déjà à trouver des terrains d'entente...c'est déjà ça.

A peine le serveur parti, leur hôte répondit à la proposition que l'aînée des sœurs avait fait quelques minutes plus tôt. Il pensait visiblement pouvoir tirer profit de la situation, mais n'entra pas immédiatement dans le détail, laissant planer un peu de suspense. Au vu de l'étar de Viveka, les pauses suffisemment longues pour lui laisser le temps de parler n'étaient pas une bonne option. Brièvement, la petite blonde envisagea tout ce qu'elle et sa sœur étaient en mesure de faire pour ne retenir que l'option qui lui semblait essentielle. Évidemment, elle se sentit obligée de partager sa conclusion.

« On pourrait...hum...se présenter ! »

Si elle avait failli hurler sa réponse, elle s'était retenue et avait aussi discrète que son état le lui permettait. Restant sur son idée et très satisfaite d'avoir solutionné une énigme qui n'en était pas vraiment une, elle s'empressa de continuer.

« Moi c'est Solveig et elle c'est Solveig, non Viveka. Enfin l'inverse. »

Son discours fut accompagné de quelques mouvements des mains hasardeux, tout aussi confus que les paroles qu'ils devaient illustrer. Bien consciente que ce qu'elle avait voulu exprimer n'avait pas le moindre sens, elle se tourna vers son meilleur soutien, affichant une mine à moitié agacée, à moité désespérée.

« Sol'...explique lui. C'est trop compliqué »

Solveig était à peu près sobre, ou en tout cas, elle faisait bien semblant. Jusqu'à présent, elle avait été parfaitement compréhensible, il était donc plus raisonnable de la laisser gérer les présentations. Viveka quant à elle avait décider de se taire un peu, conscience qu'elle disait absolument n'importe quoi. A n'en pas douter, cette résolution serait de courte durée, mais c'était toujours un peu de calme gagné pour ses deux compagnons. En attendant, elle allait boire un peu...entendons nous bien, il s'agissait d'eau. Le serveur venait d'apporter leur commande et avait spécifiquement déposé la carafe devant Viveka, passablement vexée par cette attention. Sa mine boudeuse reflété bien son état d'esprit du moment.
Solveig I. Berezine

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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeSam 08 Avr 2017, 17:31

Une fois tout le monde assis (malgré la résistance des chaises sauvages) et les boissons commandées, le turien s'adressa aux deux jeunes femmes, ou peut être seulement à Solveig, c'était difficile de dire. Il savait ce qu'elle pouvait faire pour lui. Seulement, Solveig n'avait aucunement l'intention de faire quoi que ce soit d'autre que payer un verre éventuel, et s'était excusée seulement par politesse. Elle resta donc silencieuse, observant le visage balafré du colosse qui lui faisait face.
Et, évidemment, ce fut ce moment que choisit Viveka pour faire de nouveau des siennes. S’ensuivit une tirade pleine de confusion de la part de la plus jeune des deux sœurs qui manifestement avait du mal à se rappeler qui elle était. Solveig commença à s’interroger sur ce que sa cadette avait bu pour être dans un tel état puis se souvint qu’elle était juste chétive et peu résistante. Finalement, ce n’était pas plus mal qu’elle ait choisi une carrière où seul son intellect était sollicité, ainsi que, dans une moindre mesure, sa féminité.

« Sol… Explique lui. C’est trop compliqué. »

Evidemment, c’était comme toujours à elle de limiter la casse. Elle soupira et tapota l’épaule de sa sœur du bout des doigts, habituée à avoir le rôle de celle qui était responsable. Ça avait toujours été comme ça, et ça le resterait probablement pendant un bon moment. Ce fut ce moment là que choisit le serveur pour revenir avec les boissons, la sortant de ses pensées. Il déposa le tout sur la table et c’est une fois son verre devant elle que la grande slave réalisa qu’il serait peut être bien qu’elle ralentisse sur la boisson. Elle servit d’abord un grand verre d’eau à Viveka et le déposa devant elle en posant sur sa sœur un regard insistant. Elle sortit une cigarette qu’elle alluma à l’aide d’un petit briquet en métal brossé et attrapa le verre déjà couvert de gouttelettes de condensation. Après une longue bouffée de fumée, elle reporta son attention sur le turien.

« Je suis le lieutenant Solveig Berezine. Et voici ma sœur, Viveka. »

Se présenter avec son grade aurait peut être l’avantage de faire réfléchir le turien à deux fois avant de lui demander quelque chose d’éventuellement illégal ou moralement limite.


« Et vous êtes… ? »


Son ton n’était pas agressif mais pas chaleureux non plus. Neutre, à la limite un peu froid. Juste pour bien lui faire comprendre qu’elle n’était pas emballée à l’idée de faire quelque chose pour un parfait inconnu. Elle prit une gorgée de sa boisson, détournant le regard et observant les gens autour. Bon nombre d’entre eux avaient les yeux fixés sur l’étrange trio, la plupart dans un mélange d’amusement et d’énervement. Solveig sentait monter en elle l’envie d’en découdre. Néanmoins, elle n’avait aucune raison valable de se battre et si elle voulait éviter d’entacher son dossier immaculé, il était plus raisonnable qu’elle reste calme et composée, et se contente de lancer des regards assassins à tous les individus qui dévoraient sa sœur du regard. C’est alors qu’elle remarqua qu’à part elles, Viveka et deux asaris assises au bar, la clientèle était exclusivement masculine. Elle fronça les sourcils, intriguée. C’était pour le moins inhabituel. Elle décida de n’en pas faire grand cas, choisissant de considérer qu’il s’agissait tout bonnement du hasard. Elle réalisait seulement maintenant que le lieu n’était pas aussi accueillant et sympathique qu’elle l’avait d’abord cru. Peut être aurait elle mieux fait de se rendre à l’un des endroits où elle traînait d’habitude jusqu’à avoir trois grammes dans chaque bras.


« Bon, bah… Dites toujours, qu’est-ce que vous voulez ? »

Elle appuya son menton sur son poing fermé, coude posé sur la table, et attendit qu’on lui dise finalement ce qu’on attendait d’elle. Elle se réservait le droit de refuser et de partir, sa sœur sous le bras, le cas échéant. Elle avait déjà suffisamment la pression au travail sans avoir besoin de s’ajouter des ennuis ou de flirter avec les limites de la légalité. Elle jouait selon les règles et c’était tout. Et tant pis si ça voulait dire se mettre une ou mille personnes à dos dans la galaxie. Ce n’était pas le manque d’amis qui l’avait arrêtée avant dans son ascension de l’échelle hiérarchique. Il valait mieux être irréprochable et impopulaire auprès de certains qu’avoir des choses à cacher. Son père le lui avait toujours dit et la voix de son père, floue et distordue par sa mémoire, était ce qui la guidait. C’était ce qui lui avait empêché de basculer dans le mercenariat ou de rester gâcher sa vie sur Terre. Elle avait l'intention de ne pas décevoir son père ou en tout cas le souvenir qu'elle avait de lui.




Dernière édition par Solveig I. Berezine le Jeu 06 Juil 2017, 04:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeSam 08 Avr 2017, 22:06
Les réactions de la première humaine étaient complètement désordonnées, la laissant hautement désarmées face à une quelconque menace. Aussi Maccharius concentra moins son attention sur cette humaine, et plus sur les mâles agressifs aux alentours et la seconde congénère nettement plus soldatesque. D’ailleurs cela fut rapidement renforcé par l’attitude presque hostile de la guerrière.

La moins sobre des deux se lança malgré toutes ses difficultés dans des présentations complexes, voire franchement incompréhensibles dévoilant des prénoms à la consonance aussi improbable qu’aisés à retenir. Solveig et Viveka, les deux noms tournèrent dans la bouche du turien sans qu’il parvienne à s’y habituer. Puis l’humaine abandonné et tomba dans une espèce de mutisme grandement aidé par les montées d’alcool.

C’est alors que la seconde humaine, Solveig finalement, prit la parole et s’occupa plus sérieusement et professionnellement à lancer la discussion. Quoique vu le ton, il était évident que la conclure était nettement plus son but. Toutefois elle ignorait complètement que l’agressivité était plus un défi qu’autre chose pour Dorn. Et qu’elle n’allait pas aussi facilement impressionner ou décourager le général.

« Lieutenant de l’Alliance je suppose. Hum voilà qui n’est pas étonnant je suppose. Je suis le Général de la Neuvième légion d’Invictus, Maccharius Dorn. Et ce que je veux est simple, passer du bon temps avec mes enfants.

Néanmoins, privé de leur présence, je vais me contenter de m’assurer que votre sœur ici présente puisse quitter cet endroit en pleine possession de ses moyens. Et comme j’ai l’envie de respecter une demande de ma fille, je vais en profiter pour apprendre un peu à me détendre. »


Les mandibules de Maccharius s’agitèrent sur les côtés tandis qu’il scrutait tour à tour chaque sœur avec une tentative misérable de regard plein de gentillesse. Au final il semblait presque tenter d’intimider les deux sœurs.

« Et puis dans ce bar ils n’ont que de la pisse. Du coup je vais avoir l’audace de demander une chose en échange de ce … pardon que vous demandiez. J’aimerais que vous me décriviez le goût de ces cocktails que je vous commandé. »

Les deux humains allaient sûrement prendre cette demande comme une débilité sans nom, mais en vérité l’idée provenait d’un vieil ami de Dorn. Un chef de clan Krogan qui voulait absolument connaitre le goût de la nourriture dextro aminé. Les deux amis avaient dès lors pris l’habitude de s’échanger leurs impressions.

Et sans attendre de réponse de la part des deux humains partageants sa table, Maccharius reprit la parole.
« Je dois avouer que j’ignore assez ce que les conventions attendent d’une telle tablée, aussi que devons-nous faire ? Partager nos souvenirs de guerre ? Nos conquêtes ? Nos maîtresses ? L’histoire de nos cicatrices ? »

Un court regard sur la dénommé Viveka.

« Sur nos cuites ? Ah moins que nous continuions à nous jeter des regards noirs ou de suspicion tout du long. Après tout l’attente est une composante de la guerre. »

Haussement d’épaules et nouveau tour d’horizon de la populace des environs.

« Dans tous les cas, Viveka vous devez être une très belle humaine étant donné l’intérêt certain des racailles environnantes. » Une phrase plus lancé pour faire la discussion qu’autre chose étant donné que Maccharius était proprement incapable de juger des atours des femelles de cette espèce. Après tout, le turien n’avait quasiment jamais côtoyé de membres de cette espèce.

Mais malgré tout le général n’était pas complètement insensible au charme de cette humaine. D’ailleurs la seconde, bien que n’attirant guère de regards, hormis ceux courroucés des prétendants, ne manquait pas non plus de charme. Cette allure martiale, ce regard dur et honnête. Deux faces de ce qu’il y a de plus beau dans la féminité. Dommage qu’elles fussent humaines.

« Il va y avoir sûrement de la baston. Aussi permettez-moi de rester jusqu’à ce moment-là. » Nul machisme, simplement l’envie de s’amuser dans une bonne bagarre. Et puis l’envie de briser quelques membres à la racaille des alentours le faisait bien rêver. Restait à espérer que les deux humaines acceptent de servir de cobaye, à la fois pour la discussion et la dégustation. Mais aussi qu’elles tolèrent la présence du turien qui était complètement perdu dans ces relations sociales.

Mais aussi qu’elles n’allaient pas être d’un ennui total. Les deux sœurs ne semblaient pas avoir beaucoup de cicatrices de guerre …

Viveka E. Berezine
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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeLun 10 Avr 2017, 08:13
Viveka constata avec satisfaction que Solveig était effectivement plus à même de réaliser les présentations. Malgré son état, la petite blonde fut tout à fait en mesure de ressentir la froideur que sa sœur dégageait. Si l'aînée des Berezine était très fière d'appartenir aux SSC, il n'était pas dans ses habitudes de se présenter en tant que lieutenant...sauf si elle voulait paraître intimidante et laisser deviner qu'elle était tout à fait apte à se défendre en cas de besoin. Ce genre d'introduction faisait généralement de l'effet, mais Maccharius ne sembla pas intimidé le moins du monde lorsqu'il lui répondit.

En entendant le turien se présenter lui aussi comme un membre de l'armée, Viveka poussa un soupir...d'autant plus qu'il semblait s'être mis en tête de la protéger. La jeune femme n'avait vraiment pas envie d'avoir une seconde Solveig pour la chaperonner. Dans un élan d'indépendance, elle se sentit obligée de s'exprimer.

« Je suis parfaitement capable de me défendre toute seule ! »

Tout en parlant, elle faisait de son mieux pour ne pas tomber de sa chaise. Tout tournait autour d'elle et garder son équilibre relevait de l'exploit, mais une chute n'aurait fait que lui retirer le peu de crédit qu'elle espérait encore avoir...cependant, elle doutait d'avoir réussi à convaincre l'assemblée. Cherchant une réponse sur les visages de ses interlocuteurs, elle fut loin de trouver son bonheur. Solveig affichait une expression fermée et baladait son regard dans toute la pièce. Quant à Maccharius, Viveka était bien incapable de lire quoi que ce soit sur sa face intimidante. Il lui faisait froid dans le dos...mais tout de même, il les avait invitées à sa table et s'était montré assez cordial jusqu'alors La jeune femme avait donc du mal à se décider sur ce qu'elle pensait de lui.

Pour se faire une opinion, la petite journaliste attendait de savoir ce qu'il comptait demander. Bien qu'elle n'en soit plus tout à fait consciente, elle n'était pas en état de faire grand chose, mais si la demande de Maccharius était acceptable et à sa portée, elle s'exécuterait sans problème. Après tout, Solveig c'était gentiment proposer de lui rendre service à cause du comportement douteux de sa sœur...il était normal que cette dernière prenne part à leur acte d'absolution.

En entendant le turien formuler sa demande, le visage de Viveka s'illumina. Décrire le goût des cocktails, ça c'était dans ses cordes, mais encore fallait-il pouvoir les goûter. Et comme Solveig semblait insister sur l'eau, ce serait difficile. Elle allait tout de même tenter sa chance et se proposer pour tenter de décrire le mojito...et naturellement y goûter, mais leur hôte la pris de vitesse.
La petite blonde tordit du nez alors qu'il soulevait le caractère inhabituelle de leur petit groupe et proposait différent sujets de conversation possibles. Elle s'empressa de répondre pour éviter les sujets qu'elle jugeait sans intérêt. Et également pour se défendre des accusations falatieuses qu'on semblait porter à son égard.

« Eh ! Moi je ne bois jamais ! C'est à Solveig qu'il faut demander pour les souvenirs de cuite...ou de guerre. Moi je peux parler des amants ou des maîtresses...elle, elle s'en rappelle mal justement à cause des cuites... »

Tout en parlant, Viveka réalisait peu à peu que son intervention n'allait sûrement pas plaire à Solveig. Lui jetant un regard en coin, elle baissa légèrement la tête et se mordit la lèvre, puis elle détourna le regard. Elle ne voyait plus le visage de sa sœur, mais elle était à peu près certaine que si ses yeux avaient été des armes, elle ne serait plus de ce monde.
Il fallait changer de sujet de sujet et le plus tôt serait le mien...elle comptait un peu sur Maccharius pour ça. Par chance, il semblait coopératif. Il complimenta Viveka son charme...ou peut-être ne s'agissait-il que d'un constat, mais la jeune femme préféra le prendre comme un compliment, affichant un sourire de fierté. Puis, il exprima tout l'intérêt qu'il avait pour une éventuelle bagarre.

Viveka l'écouta avec attention...une bagarre semblait être une excellente diversion pour faire oublier à Solveig les propos que sa sœur avait tenus quelques secondes plus tôt. Et si en plus elle rendait service au turien, c'était une option doublement intéressante. Convaincu que pousser la situation à dégénérer était la meilleure chose à faire, la meilleure des options, la jolie blonde se leva, chancelante. Une fois son équilibre à peu près retrouvé, elle se tourna vers les tables ou la plupart de ses prétendants se concentrés et s'adressa à eux avec bonne humeur.

« Bonsoir messieurs ! Déjà, merci pour les cocktails, même si j'ai un peu la tête qui tourne. Ensuite...je me propose de rentrer avec celui d'entre vous qui sera capable de me prouver qu'il est plus fort que ma sœur et ce gentil turien! »

La proposition sembla autant étonner qu'intéresser et après qu'un long murmure ai parcouru la salle, quelques volontaires semblaient déjà vouloir tenter leur chance et marchait en direction la table des deux humaines et de leur nouvelle connaissance. Très satisfaite de la réussite de son idée, Viveka se tourna vers Maccharius avec un air de béatitude totale.

« Et voilà ! »

Il y avait dans le regard de la jeune fille quelque chose de naïf et d'enfantin. Elle était vraiment persuadée d'avoir bien fait et s'attendait presque à ce qu'on la félicite pour son intervention. Viveka...toujours prête à rendre service.
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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 03 Mai 2017, 04:42
Lorsque le colosse turien daigna finalement se présenter, Solveig haussa un sourcil. Maccharius Dorn ? Elle avait déjà entendu ce nom. Elle croyait se souvenir d’histoires de soldats impitoyables grimpant les échelons un à un et ne pardonnant rien à personne. Elle avait ouï d’autres noms que celui là, des surnoms à vrai dire, qui ne donnaient pas envie de connaître la personne qui les portait. Le boucher, le demi krogan. Jamais Solveig n’aurait imaginé être en face de ce combattant sanguinaire, et encore moins être invitée à partager sa table. Enfin, invitée… C’était surtout Vivéka qui s’était invitée à se jeter sur lui, croyant faire plaisir à sa sœur en titillant son penchant pour les turiens. Du rouge lui montant aux joues, elle fut obligée de s’avouer à elle même que son attirance pour les turiens n’était probablement un secret pour personne, et évidemment pas pour sa fouineuse de sœur cadette. Elle s’interrogea un instant sur la raison de cette attirance clairement exotique. Les deux espèces avaient, certes, eu des inimitiés dans le passé, mais cette période était globalement résolue. Néanmoins, la grande scandinave ne s’était jamais interrogée sur ce goût qui clairement lui compliquait la vie, alors que la Citadelle ne manquait pas d’humains, homme et femmes, qui auraient pu être à son goût et qui l’était tout à fait parfois. Elle songea à son père, à son admiration pour ceux qui, peu de temps avant, avaient été les ennemis de leur espèce. Peut être cela l’avait-il influencée. Sa vie s’était jusqu’alors résumée à marcher dans les traces de son père. Et maintenant qu’elle était au même grade que lui, il lui fallait décider elle même du chemin à prendre. L’impression d’être seule et orpheline lui revint en pleine face, et ce fut ce moment là que le militaire turien choisit pour la sortir de ses pensées.
Ainsi, la raison de sa présence à la Citadelle était une visite à ses enfants. Cela devait être agréable d’avoir une famille plus étendue. Solveig adorait Viveka, même si elle ne l’aurait jamais admis en public, mais ses parents lui manquaient. Evidemment, elle n’en parlait pas et ne montrait pas sa faiblesse. Elle n’avait même jamais vraiment eu le temps de faire le deuil, vendant la maison, privant sûrement sa sœur du temps nécessaire pour être triste. Quelque part elle s’en voulait un peu. Elle réalisa qu’elle s’était de nouveau perdue dans ses pensées et tenta de reprendre le fil de la conversation.


« Du coup je vais avoir l’audace de demander une chose en échange de ce … pardon que vous demandiez. J’aimerais que vous me décriviez le goût de ces cocktails que je vous commandé. »


La jeune lieutenante fronça les sourcils, reportant son attention vers le turien dont la face intimidante semblait afficher un air de sympathie. Elle ne s’attendait pas à ça. Elle ouvrit la bouche, prit une gorgée du mojito et s’apprêtait à décrire le goût lorsqu’elle fut prise de vitesse par Maccharius qui se remit à parler.


« Je dois avouer que j’ignore assez ce que les conventions attendent d’une telle tablée, aussi que devons-nous faire ? Partager nos souvenirs de guerre ? Nos conquêtes ? Nos maîtresses ? L’histoire de nos cicatrices ? »

Décidément elle allait de surprise en surprise. Elle voulut sourire mais son regard croisa celui du turien et elle se surprit à virer violemment au rose pivoine. Forcément, en parlant de conquêtes, de cicatrices et de maîtresses, on ne pouvait avoir que ce genre de réaction de sa part si elle n’avait pas 4 grammes dans chaque bras. Evidemment, alors qu’elle allait tenter de sortir une punchline à la fois drôle et désabusée pour se donner un style je m’en foutiste, Viveka décida de lui foutre (une fois de plus) la honte.

« Eh ! Moi je ne bois jamais ! C'est à Solveig qu'il faut demander pour les souvenirs de cuite...ou de guerre. Moi je peux parler des amants ou des maîtresses...elle, elle s'en rappelle mal justement à cause des cuites... »


La teinte déjà rose de son visage fonça un peu plus pour passer à un rouge cerise du plus bel effet, souligné par le contraste avec ses cheveux blonds. Sa bouche prit un angle distordu et son visage mua en une grimace relativement terrifiante comme cela arrivait accidentellement parfois en cas de situation délicate ou d’émotions extrêmes (par exemple lorsqu’elle devait répondre à un compliment ou flirter sans l’aide de l’alcool). Elle voulait nier mais elle savait bien que sa sœur cadette avait parfaitement raison. Elle se contenta donc de mâchouiller l’intérieur de ses joues en tentant de reprendre des couleurs normales, malgré les multiples verres qui commençaient à faire effet.


« Dans tous les cas, Viveka vous devez être une très belle humaine étant donné l’intérêt certain des racailles environnantes. »


Evidemment, Solveig fronça les sourcils. Non pas par jalousie, elle était tout à fait habituée à ce que l’on ignore totalement son physique un peu trop androgyne et austère. Clairement, son comportement était plus celui d’un grand frère surprotecteur que celui d’une sœur. Incapable de guider Viveka, Solveig se contenter de la protéger de toute intrusion extérieure et/ou masculine. Evidemment sa sœur en décidait toujours autrement. C’est alors que le turien déclara un combat de bar imminent. C’en était trop pour Solveig qui se décida à intervenir.


« Non, non, écoutez, il n’y aura pas de bagarre, il n’y aucune raison de- »

Elle fut interrompue par Viveka qui se levait et elle la suivit des yeux alors qu’elle s’avançait entre les tables et enjoignait les personnes présentes à se battre pour elle. Solveig leva les yeux au ciel. On n’étais plus au 21ème siècle, il n’y avait aucune chance que… Oh. Oh… Oh non. Déjà, certains abrutis se levaient et commençaient à s’avancer vers eux. Au vu de leurs visages, ils étaient déjà tous très alcoolisés, et discuter ne servirait sûrement à rien. Mais elle ne pouvait pas laisser les choses se dérouler ainsi sans au moins essayer de raisonner avec eux. Aussi, elle se leva également et fit quelques pas en avant.

« Ecoutez messieurs, il n’y aucune raison d’en venir là, d’autant que je suis au SSC donc bon si vous voulez éviter les ennuis… »

L’un des presque assaillants choisit ce moment pour taper son poing fermé dans sa paume. Solveig soupira. Quelle bande d’abrutis. Une demie douzaine d’entre eux continuait à avancer. Elle se tourna vers Viveka, puis Maccharius, un air d’exaspération peint sur le visage. Puis déclara, s’adressant plus ou moins aux deux :

« Vous êtes contents, vous avez eu ce que vous vouliez hein ? »

C’est alors qu’elle évita de justesse un coup de poing dirigé vers sa pommette. En retour, l’homme qui avait légèrement perdu l’équilibre en laissant sa main s’envoyer trop loin en avant reçut la paume de la main du jeune lieutenant en plein visage, lui écrasant le nez avec la partie osseuse entre le poignet et la paume. Elle se tourna vers Maccharius, avec un sourire. Il était difficile de nier qu’elle aimait bien se battre, surtout après quelques verres. Elle s’écria :

« Je vous décrirait le goût des boissons plus tard si vous le voulez bien ! »

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MessageSujet: Re: A consommer avec modération   A consommer avec modération Icon_minitimeMer 03 Mai 2017, 16:45
Curieux.

Maccharius s’était toujours imaginé les soirées conciliennes comme extrêmement ennuyantes et pourtant. Soit il était tombé sur les deux humaines les plus amusantes de la Citadelle, soit il avait laissé ses idées préconçues prendre le dessus sur son sens du jugement. Et d’après l’expérience du général, il était évident qu’aux yeux de ses enfants la deuxième solution était la bonne.

Mais bon rien n’excluait non plus que ces humaines soient particulières.

De toute manière, spéciales ou non, les deux humaines avaient emporté Maccharius avec elles dans une nouvelle occupation fort sympathique, une bonne baston des familles. Bien sûr, dans la société turienne, de tels débordements étaient rapidement maîtrisés et les fautifs sévèrement punis, mais Dorn n’avait pas découvert cette passion auprès de son peuple, mais auprès des guerriers krogans qui avaient combattu à ses côtés sur Irune.

Depuis, Maccharius aimait à organiser des combats au sein de la Légion, bien sûr correctement encadrés, et était lui-même le champion incontesté du pugilat. Mais de ça, il était évidemment impossible que ces individus fortement alcoolisés, et principalement humains, puissent le savoir. Ou même que Viveka et Solveig soient au courant.

Aussi, dès que la situation déborda, non sans que Soveig n’essaye de calmer la situation, sans succès, Maccharius bondit sur ses jambes, tout en emportant avec lui sa chaise, dans une main, et son verre dans l’autre. La première victime de cette intervention éclaire fut l’humain le plus proche, qui tentait de prendre Solveig à revers. L’idiot reçut un monumental coup de chaise en métal dans le dos, l’envoyant transmettre ses amitiés à un sol peu farouche.

Lâchant la chaise, Dorn agrippa un turien qui venait de prendre en compte la carrure de son opposant, et tentait de s’enfuir. Attrapé à la crête, le client de bar tenta de se dégager en ruant mais reçu pour seule récompense un verre épais contre son visage. Le verre éclata au contact, mais ne fit pas grand mal à l’épaisse carapace du turien qui grogna néanmoins de douleur.

Profitant de l’indécision du badaud, Maccharius projeta sa proie contre la table servant auparavant aux trois compères. Le turien alcoolisé en profita pour glisser dessus et terminer la tête la première de l’autre côté, non sans au préalable balayer la table, emportant les verres de mojito et Cuba Libre. Se maudissant, Dorn eut un mot pour ses deux coéquipières.

« Il faudra recommander par contre. »

Puis deux humains bondirent sur Maccharius, le premier frappa le Demi-Krogan à l’aide d’une bouteille de ryncol, le second frappa bêtement du poing contre le dos de sa cible. La première attaque fit peu de dégât et l’individu se retrouva soudain face à face à un Maccharius en colère, la seconde eut pour seul effet de voir l’assaillant sauter sur place en agitant une main tordue dans un angle pas très naturel.

« Ô oui je suis content. »

Cria avec grand plaisir Dorn tandis qu’il décochait son plus beau coup de boule à la face juvénile de son opposant qui termina, dans une belle gerbe de sang, sa soirée allongé entre évanouissement et coma. Ne restait plus donc qu’à s’assurer que les trois derniers agresseurs rejoignent leur ami dans les bras de Morphée.

Après tout, il était hors de question que le turien ravageur de cocktails s’en sort indemne. Aussi Maccharius se retourna vivement pour observer la situation de l’autre côté de la table, ou Solveig et Vivela devait se coltiner les derniers attaquants. Tout cela tandis que l’humain à la main cassée continuait à s’agiter en tous sens en énumérant la totalité des injures connues …
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