AccueilRechercherDernières imagesConnexionS'enregistrer
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Farfouiller dans les débris

Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMar 28 Avr 2015, 21:45
Intervention MJ : Oui (Lleyton Benam)Date : 22/04/2200 RP Tout public (agents des douanes s'abstenir)
Kristobar Voland + Equipage du Stromboli (3 PNJ) ♦ Matthieu Rivard
Farfouiller dans les débris



Zone Démilitarisée Krogan, Système de Nith, Orbite de Mantun

Le vaisseau du Volus Kristobar Voland, immatriculé Stromboli dans l'espace concilien, émergea de son saut hyper au sein du système de Nith.
Après avoir effectué depuis la citadelle un saut SLM jusqu'au sein du Système Aralakh, le vaisseau avait emprunté l'hyperhespace pour rallier sa destination suivante.
Installé dans le siège du copilote, kristobar scrutait sans cesse l’afficheur radar du vaisseau. En effet si les vaisseaux de la Mission d'Encadrement et de Démilitarisation Concilienne ne pouvaient pas avoir manqués le saut SLM du Stromboli. Ce dernier étant un appareil de facture civil, il ne disposait pas des systèmes furtifs de classe militaires qui lui auraient permis d'aller et venir en toute discrétion.


Le Stromboli:

Pire encore, son saut hyperhespace en direction du Système de Nith n'était que trop facilement calculable. En bref, et notre Volus le savait, n'importe qui pouvait l'avoir suivit et venir lui demander des comptes.

Non pas que le Stromboli ne soit pas en règle, ou son équipage d'ailleurs, mais les visées commerciales futures de Kristobar ne s’accommoderaient pas d'une surveillance concilienne accrue. Pour tout dire si sa tache actuelle n'avait rien d'illégale, la suite risquait de ne pas beaucoup plaire aux autorités.
L'équipage du Stromboli était donc dans l'expectative de voir si quelqu'un leur tombait soudain dessus.

Kristobar arracha son regard de l'afficheur radar, désespérément vide en dehors de la géante gazeuse devant eux, pour ce concentrer sur cette dernière par delà la baie vitrée protégée du cockpit.
Voila quel était son objectif du jour!

Non pas la géante gazeuse en elle même, mais les anciennes stations photovoltaïques construites en orbite et détruites depuis la Rébellion Krogane.
Kristobar espérait en effet mettre la main sur une partie des composants photovoltaïques des panneaux qui jadis récupéraient l'énergie de l'étoile locale. En effet ces systèmes étaient de grandes valeurs, même avec les progrès moderne, et pourraient être revendus un très bon prix sur quelques colonies éloignés. Des colonies humaines par exemples, ou bien au fin fond des systèmes terminus.
Des crédits que Kristobar tirerait de cette affaire, notre Volus avait l'intention d'acheter des armes de qualités, mais pas trop, pour les revendre par la suite aux Krogan sur Tuchanka. Les récents événements attirant trop l'attention sur la planète, il espérait que les choses ce soient tassés lorsqu'il reviendrait avec ses armes.

Tournant sa tête vers le pilote, un Volus relativement âgé qui promenait ses doigts boudinés-musclés sur son pupitre de commande avec une agilité qu'on le lui aurait pas soupçonnée:


"-HUF, Fyrel, combien de temps avant l'orbite haute?
-Environ trois minutes HUF
-Bien HUF, sitôt que nous serons en orbite haute, HUF lance les scanners sur l'ensemble de l'orbite et fait nous HUF décrire le tour de la planète HUF. Je veux que nous passions HUF au crible tout l'espace dans la zone HUF d'orbite. Je veux ses stations HUF ou ce qu'il en reste."

Kristobar n'était pas un imbécile. La destruction de ses stations remontait à bien longtemps maintenant. En retrouver une intact tiendrait du miracle. Mais il ne cherchait pas de station intact, uniquement des fragments contenant les panneaux photovoltaïques.
De toute façon, le Stromboli ne pourrait jamais emporter tout l'équipement d'une seule station. Pas même un bras de celle ci, si on considérait la proportion Krogane a faire dans le gigantisme.
La soute du vaisseau faisait à peine trois cent tonnes métriques, pas de quoi s'extasier. Tout au plus Kristobar pourrait il financer l'achat de ses armes en vendant la totalité d'un chargement, pour peux que le chargement en question soit en bonne état.
Ajoutez à cela les frais de fonctionnement courant et il ne resterait pas grand chose si tant est qu'il resterait quelque chose.

Et tout cela dépendait de trouver des éléments récupérables en quantités suffisante, ce qui n'avait rien d'acquis d'avance! Par contre s'il y avait suffisamment et plus encore de matériel, Kristobar était prêt à faire quelques allers-retours.
Par la suite de toute façon, notre Volus avait repéré les lieux comme porteurs d'ammoniac, soit un gaz extrêmement important pour les Volus. Donc une source de profit potentiel!

Mais pour l'heure point de plan sur la comète, notre Volus en avait déjà bien assez fait comme cela, il fallait tout d'abord voir ce que leur radar de facture civil détecterait pour eux...


Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Les renforts arrivent ...   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMer 29 Avr 2015, 16:52
Cela faisait maintenant près de trois jours que la IXème escadre, anciennement rattachée au commandement défensif de la Citadelle, avait quitté l'orbite terrestre en direction du système Aralakh. Les nouvelles en provenance de la zone n'étaient "pas bonnes", du moins c'était les termes employés par le briefing d'opération. Selon le contre-amiral Matthieu Rivard, le commandant de l'escadre, le responsable de ce rapport avait un drôle de sens de la nuance. Dire que les choses n'étaient pas bonnes était en dessous de la vérité : les négociations entre le clan Wrex et les envoyés du Conseil avaient vite tournées court quand la capitale et la grande majorité des installations avaient été réquisitionnées par les forces rebelles s'opposant à Urdnot Wrex. L'Alliance avait malheureusement des ressortissants sur place et elle ne pouvait pas laisser la situation aux mains de la Hiérarchie et du SSC.

L'idée même de renégocier le traité de Farixen avec les Krogans relevait de l’inconscience selon le contre-amiral humain : le Conseil s'était déjà fait avoir il y a plusieurs siècles en laissant les Krogans prendre trop de liberté et aujourd'hui, ils voulaient ouvrir la même boite de Pandore. Cela constituait un risque non seulement pour l’humanité, mais pour l’ensemble de l’espace concilien. Matthieu soutenait complètement la décision de l’Alliance d’envoyer quelqu’un sur place, mais ses moyens d’action restaient limités et il le savait.

Néanmoins, son escadre s’était mise en chemin en faisant route vers le système Aralakh, système natal des Krogans. Des dizaines de question se bousculaient cependant dans la tête de Matthieu : qui commandait sur place, quel était le statut des otages, est ce que tout était déjà fini ? Tant de questions qui posaient autant de problèmes tactiques : en arrivant sur place, l’escadre de l ‘Alliance devait opérer légalement en totale autonomie puisque mandatée par le gouvernement humain et non le Conseil. Cependant, il ne serait pas du meilleur ton de commencer cette mission en rappelant à l’officier commandant en place où il pouvait se mettre son autorité.
Le contre-amiral fut tiré de ses réflexions invitant trop l’incident diplomatique à son gout par une petite sonnerie sur le bord de son terminal. Il enclencha une touche sur son terminal :

« Monsieur, désolé de vous déranger mais le capitaine Adams me fait savoir que nous allons bientôt traverser le relais pour le système Aralakh. »
- Bien compris Justin. Dites au capitaine Krist de transmettre au reste de l’escadre l’ordre de passer le relais. Je serai au CO dans dix minutes.
- A vos ordres monsieur. »


La communication se coupa aussitôt. L’officier Justin Balcombe était le secrétaire du contre amiral depuis maintenant quatre mois mais Matthieu avait déjà décelé chez lui des compétences qui pouvait emmener le jeune homme beaucoup plus haut dans la hiérarchie … à condition qu’il tempère son caractère un peu trop impétueux. En voulant toujours bien faire et parfois trop faire, il faisait plus l’impression d’une pile électrique mouvant que d’un officier dont le calme et la discrétion reste de grandes qualités. Matthieu enfila donc sa veste d’officier qui pendouillait à son fauteuil et se dirigea vers la passerelle en jetant un regard à ses quartiers en sortant. Les croiseurs n’était pas les plus gros vaisseaux de l’Alliance, loin de là, et comme dans tous vaisseaux militaires, l’espace reste un élément vital où caque mètre carré doit être utilisé pour caser ne serait ce qu’un canon de plus. Cependant, la gestion d’une escadre ne pouvait pas relever que d’un seul officier à la fois commandant de vaisseau et chef d’escadre. On avait donc du aménager des quartiers supplémentaires dans les croiseurs afin d’accueillir l’officier général en charge de l’escadre ainsi que tout son état major. Et il fallait bien dire que les quartiers des amiraux étaient quand même moins spartiates que les cabines des capitaines de vaisseaux. On n’en était pas encore au niveau des cabines d’amiraux à bord es Everest ou des Kilimandjaro, mais ça restait le grand luxe quand même.

Quittant ses considérations matérialistes, le contre-amiral Rivard se dirigea vers le centre d’opération. Le CO était un peu le cerveau de l’escadre. Tandis que le cerveau du vaisseau amiral se situait sur la passerelle de commandement, l’Etat-major et l’officier général en charge de l’escadre était enfermé au sein du centre des opérations. La pièce était aussi grande qu’une passerelle de commandement mais semblait plus calme du fait qu’elle ne nécessitait pas la présence de certains postes, comme les officiers d’armements et autres. Matthieu Rivard finit par arriver à la porte du CO. Un marine en tenue de combat se tenait au garde à vous sur le coté du sas, tout droit sorti d’une affiche de recrutement, salua son officier supérieur et ouvrit le sas.

Tout l’Etat-major était déjà présent, entourant le projecteur central qui trônait au milieu de la pièce et attendant leur contre-amiral pour le briefing de début de mission. Toute son équipe, à l’exception de l’officier Balcombe, faisait parti de l’escadre avant l’arrivée en poste de Matthieu, soit déjà au sein de l’ancienne Etat-major, soit comme officier sur d’autres bâtiments de la IXème escadre. S’avançant vers le projecteur, il salua brièvement tous ses officiers d’un signe de tête. Serrer la main des plus proches n’aurait servi qu’à faire sentir aux autres qu’ils étaient indignes de leur contre-amiral et Matthieu ne faisait pas dans le favoritisme, dû moins il essayait. Un signe de tête convenait donc à tout le monde.

Tout le personnel de l’état-major était là : directement à la gauche du contre-amiral venait l’officier d’Etat-major, le capitaine de frégate Nathan Halloway. Avec sa peau très mat, sa carrure d’haltérophile et ses deux mètres de haut, il était déjà très impressionnant, mais si on y ajoutait sa réputation d’homme sans humour, doublé d’une rigueur et d’une discipline à toute épreuve, même le contre-amiral, pourtant considéré comme un personnage exigeant, passait pour un beau flemmard par rapport au chef d’Etat-major. Juste après venait le lieutenant Auguste Ferret, l’officier opérationnel. On pouvait le considérer comme le total opposé du chef d’Etat-major : blanc à faire peur, cheveux tombant jusqu’aux épaules, on aurait dit qu’un courant d’air l’aurait balayé comme un rien. Néanmoins, derrière cette apparence se cachait un cerveau capable d’imaginer les pires stratagèmes tactiques et un sang froid à toute épreuve. A gauche de celui-ci se trouvait l’unique femme de tous l’Etat-major, le lieutenant Liliane Despre. Du haut de ses un mètre soixante, elle n’était pas un canon de beauté mais ces cheveux blonds et ses yeux bleus étaient une rareté dans le patrimoine génétique humain moderne qui ne pouvait laisser indifférent. Mais seul un fou se serait permis des largesses avec le lieutenant Despre. Chargé du renseignement, elle n’était pas qu’une simple analyste mais également une maitresse du combat aux corps à corps et plusieurs goujats en avaient eu pour leur argent à se montrer trop oppressant. Le suivant sur la liste était l’officier de communication, Howard Fitzsimmons. Si un membre de l’Etat-major jouait le rôle de bout en train dans l’équipe, c’était bien l’officier de communications, en plus d’être un séducteur invétéré et un fêtard notoire. Il avait toujours le mot pour rire, même en plein milieu de l’action. Le contre-amiral passait sur son manque de professionnalisme du fait qu’il n’en restait pas moins un officier compétent. Enfin, le dernier sur la liste était le sous-lieutenant Liu Wu, l’officier logistique, un petit magicien dans son domaine, toujours capable de vous dénicher tout ce qu’un commandant pouvait désirer en termes d’approvisionnement, et toujours en avance sur les délais.

Tout se petit monde formait une troupe homogène et fonctionnelle depuis l’accession de Matthieu au poste de contre-amiral mais leur déploiement sur Tuchanka serait leur première mission à caractère réelle, la défense de la Citadelle ne présentant pas de grand risque avec la flotte concilienne et humaine en orbite terrestre.

« Bon messieurs dames, il est temps de se mettre au travail je crois, annonça le contre-amiral. Liliane, on vous écoute.
- Merci monsieur. » Elle appuya sur une touche de la console du projecteur et le secteur Aralakh apparut en hologramme à 50 centimètre au dessus du plateau de la console. « Nous venons tout juste de sortir du relais du système Aralakh et nous détectons déjà les signaux en provenance de la flotille du Conseil, du SSC et de la Hiérarchie. Toujours pas d’informations pour l’instant sur la situation sur place. La situation est allée tellement vite et notre déploiement tellement immédiat que le QG n’a pas eu le temps de nous fournir tous les détails relatifs à l’organisation alliée sur place. A la surface, c’est pire encore. Hormis les rapports préliminaires, rien de filtre depuis la surface et nous sommes trop loin pour effectuer des relevés ou communiquer avec » Elle se rassit en déposant son bloc de donnée sur sa tablette.
- Merci Liliane. Auguste ? dit le contre-amiral en se tournant vers son officier opérationnel
- Le résumé du lieutenant Despre est tout à fait complet monsieur, si on peut considérer complet les trous que nous avons en terme d’informations, dit-il avec un sourire qui en entraina d’autres au sein de l’assemblée. D’après les relevés et les signaux, la flotte concilienne reste en orbite au dessus de la planète et semble exercer une sorte de blocus sur l’ensemble de la zone. Apparemment rien ne doit entrer … ou sortir de la planète sans l’accord du chef là bas. Je recommande de se mettre sur une orbite légèrement à l’écart de la formation principale afin de prendre nos instructions et d’aviser en fonction. Nous ne sommes pas tenus d’écouter le commandant sur place mais politiquement, il vaut mieux éviter de froisser les esprits sensibles » conclut-il en faisant écho sans le savoir aux pensées précédentes de son amiral.
- Très bien, merci à vous deux. Howard, gardez vos équipes en alerte. Je veux capter la moindre trace de communications qui entre ou sort de la planète.
- A vos ordre » répondit l’officier de communications
- Très bien messieurs dames. Dans ce cas là, Nathan, transmettez l’ordre au capitaine Krist de se mettre en position autour de la planète. Je veux un contact vidéo avec le commandant sur place quand nous arriverons à portée et éviter tout décalage de communication. Vous pouvez disposez »


A cet ordre, tous les officiers se levèrent, et Matthieu resta assis devant le visuel du système natal des Krogans, se demandant qu’elle allait être la suite des événements.



Dernière édition par Matthieu Rivard le Jeu 07 Mai 2015, 19:48, édité 2 fois
Maitre du Jeu

Personnage RP
Faction : Aucune
Rang : Entité divine
Maitre du Jeu
Compte staff
Messages : 4755

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeDim 03 Mai 2015, 23:02

Orbite de Tuchanka ▬ A bord du PFS Dementis

Depuis les inquiétants rapports envoyés par la flotille de protection en place autour de Tuchanka, la Hiérarchie avait été en ébullition. Et c'était tout naturellement l'Amiral Caynid Meril qui avait été dépêché pour l'occasion, suppléant ainsi au Vice-Amiral Lenus Medethis, commandant-en-chef des opérations locales. Ce dernier avait été récemment gradé il y a moins d'un trimestre et il n'avait pas les épaules pour diriger une telle opération de confinement. Meril, lui, était à la tête de la 22ème flotte turienne depuis déjà huit longues années et avait durement obtenu son statut durant cette malheureuse guerre contre les Moissonneurs.

L'expérimenté était présent depuis une douzaine de jours dans l'orbite, avec une partie de sa flotte. Il l'avait joué soft et correcte en restant sur sa frégate, la dénommée Dementis, d'où il dirigeait cette vaste mission. Néanmoins, il devait être rejoint par des renforts de l'Alliance incessamment sous peu. Cela ne le gênait guère et il n'avait rien contre les humains, mais cette "flotille" qui gardait précieusement le monde natal des krogans commençait un peu à devenir une foire à vaisseaux ; quelques jours avant, des geths avaient même eu l'audace de se pointer. Par moment, Meril oubliait qu'ils étaient alliés.

Quoiqu'il en soit, il était le seul décisionnaire et alors qu'il était tranquillement assis à contempler la carte de la zone stellaire, une de ses assistantes vint jusqu'à lui, lui annonçant deux nouvelles : l'Alliance débarquait, comme convenu, et des rapports annonçaient du mouvement dans un système voisin. A cette distance, rien ne pouvait être concluant. Ces deux informations firent vite le tour dans la tête de l'Amiral, avant qu'il ne fasse le lien entre les deux. Et justement, le représentant humain avait demandé à lui parler.

Sans vergogne, il activa la communication tout en gardant un visuel sur Nith et les données des radars. « Amiral Rivard, ravi de vous savoir parmi nous. » Très vite, l'image vint avec le reste et il put contempler la stature de son interlocuteur. « Je me présente : Amiral Meril, coordinateur de la défense de Tuchanka. Comme vous le savez, la zone est - jusqu'à nouvel ordre - confinée. » Un court instant, il se caressa les mandibules. « Or, vous allez trouver ça ironique, mais nous venons de détecter des mouvements suspects dans le système Nith. A l'heure actuelle, il est impossible de déterminer s'il s'agit de simples contrebandiers ou d'une plus grave menace. Quoiqu'il en soit, puisque vous faites route vers nous, peut-être pourriez-vous prendre une partie de votre escadre pour enquêter sur les lieux ? »

Cela n'était qu'une question de courtoisie. De toute façon, la situation était sous contrôle, à l'heure actuelle. Ayant donné son ordre, le turien se remis sur son siège d'un air satisfait. « Oh et Amiral, s'il n'y a aucun signe de coopération... Vous êtes autorisés à faire feu. » C'était un renseignement bon à savoir, après tout. Quoiqu'il se trouve là-bas, il faut en prévoir les dangers.



Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMar 05 Mai 2015, 19:12
L’escadre s’approchait rapidement de la planète mais il lui faudrait encore plusieurs heures pour atteindre l’orbite de Tuchanka, et d’ici là, la réponse du commandant sur place aurait déjà atteint son escadre. A cette distance, même une planète avait l’air d’un grain de sable minuscule dans l’immensité du système mais le visuel du pont d’état major offrait une vue tactique du système, ainsi qu’une vue tactique de l’orbite de la planète, où des voyants à l’écran situait l’escadre concilienne chargée du confinement de la zone. Elle n’était pas aussi impressionnante qu’il l’avait d’abord cru, mais les krogans étant dépourvu d’infrastructures spatiales défensives dignes de ce nom et encore moins de flotte de défense, un plus gros déploiement semblait désormais superflu aux yeux du contre-amiral humain. Un petit signal lumineux provenant de la console de son l’opérateur comm se mit à attirer l’attention de Matthieu, et l’enseigne mit la main à son oreille afin d’être sur de capter tout le message.

« Un message pour vous, amiral. Il provient du commandant de la flottille concilienne » On allait enfin avoir des nouvelles se dit Matthieu, tandis que son escadre continuait de s’enfoncer dans le système Aralakh. Un turien apparut alors sur l’écran. Un turien ?! Cela voulait dire que la Hiérarchie avait pris le contrôle des opérations sur place, et que le SSC avait du gentiment se retrouve relégué au rang de second rôle. Cela ressemblait bien aux turiens, arrogants comme ils étaient, de s’imposer soit disant parce qu’ils étaient les soldats du Conseil. Cette mission s’annonçait sous le meilleur jour…

« Amiral Rivard, ravi de vous savoir parmi nous. » La communication n’était pas en temps réelle et avait surement du être envoyé quelques minute plus tôt. A cette distance, tout message mettait un petit moment pour traverser le vide spatial et toute communication de vaisseau à vaisseau sur de telle distance était impossible. « Je me présente : Amiral Meril, coordinateur de la défense de Tuchanka. Comme vous le savez, la zone est - jusqu'à nouvel ordre - confinée. Or, vous allez trouver ça ironique, mais nous venons de détecter des mouvements suspects dans le système Nith. A l'heure actuelle, il est impossible de déterminer s'il s'agit de simples contrebandiers ou d'une plus grave menace. Quoiqu'il en soit, puisque vous faites route vers nous, peut-être pourriez-vous prendre une partie de votre escadre pour enquêter sur les lieux ? »

La nouvelle fit tressaillir le contre-amiral juste une fraction de seconde de trop pour que son chef d’Etat-major, situé juste à sa droite le remarque. Cet enfoiré de turien foutait Matthieu Rivard à la porte du système et lui demandait de faire le boulot de police dont cet amiral était chargé à sa place. Il avait beau être Caynid Meril, le commandant de la XXIIème flotte turienne, et Dieu seul savait que les renseignements de l’Alliance conservait des données sur tous les officiers étrangers et mettait constamment à jour leurs infos, il n’avait en aucun cas le droit de se débarrasser de lui comme si il était le premier enseigne de vaisseau sorti de l’Académie. Matthieu Rivard était mandaté par l’Alliance, pas par le Conseil. Et un amiral turien de la Hiérarchie avait encore moins de droit que les autres de lui dicter sa conduite. Il avait beau enrober sa dans le langage le plus courtois qu’il pouvait, il prenait surement un malin plaisir à dire merde à l’Alliance. Les ordres étaient néanmoins de coopérés au maximum avec les autorités sur place. L’Alliance n’avait pas besoin de passer aux yeux de ses partenaires pour une troupe de militaires présomptueux et peu respectueux. De plus, son état-major et lui s’était mis d’accord pour accepter l’autorité déjà sur place si cela était nécessaire.

« Oh et Amiral, s'il n'y a aucun signe de coopération... Vous êtes autorisés à faire feu. »
- Je dirige mon escadre comme je l’entends, l’affreux. Pas besoin de toi pour me dire comment faire mon métier » marmonna t-il pour lui-même
- Vous avez dit quelque chose monsieur ? demanda le chef d’état-major avec un sourire en coin
- Non, Nathan laissez tomber. » Matthieu se tourna vers l’officier opérationnel Feret « Auguste, détachez le Milan et … le Perth pour soutenir la flottille concilienne de se cher amiral Meril. Après tout, nous sommes chargés de représenter l’Alliance et il faut donc laisser une représentation de l’autorité humaine dans cette mission. Et puis, il faut montrer la volonté de notre gouvernement à coopérer » Un léger sourire se dessina sur le visage de Matthieu même si il avait plus l’air d’un sale gosse qui dispose d’un plan machiavélique. «Que l’Astana, le York et le Cayenne se repositionnent. Nous faisons route vers le système de Nith. Nathan établissez la route avec la timonerie. Dites bien au capitaine Carillo du Milan d’expliquer tote la situation … et notre entière coopération à notre collègue turien.
- A vos ordres monsieurs »

Fort heureusement, la IXème escadre n’était pas loin de la limite du système et pouvait donc passer en vol SLM sous un peu moins de deux heures. Cela les ferait arriver dans le système de Nith près de huit heures plus tard. L’escadre de l’Alliance se sépara donc en deux groupes et le groupe d’intervention IX-1 nouvellement formé, chargé de combler les trous dans le soit disant confinement turien, fit route vers le système Nith.
Après dix heures de trajet, le GI IX-1 fit son entrée dans le système de Nith.

« Bien, messieurs dames, au boulot. Nathan commencez à ratisser le système avec les scanners. S’il n’y a qu’une batterie à bout de course qui marche encore dans ce trou, je veux la voir sur l’affichage.
- Bien compris monsieur » répondit Nathan Halloway avant de se tourner vers son équipe afin de transmettre les ordres de son amiral.


Dernière édition par Matthieu Rivard le Jeu 07 Mai 2015, 19:49, édité 1 fois
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMar 05 Mai 2015, 19:53
Parfaitement inconscient des enjeux stratégiques et politiques qui se jouaient dans le Système Aralakh, Kristobar et ses sympathiques compagnons Volus, et une humaine, prospectaient joyeusement l'orbite de la géante gazeuse Mantun.
Joyeusement car après plus de deux heures de recherches aussi vaines que stressantes, vous imaginez bien l'impact d'un échec sur la trésorerie de notre pauvre Volus, les scanners hors d'âge du Stromboli avaient fait état de trois masses orbitant Mantun.
Là où les capteurs ultra sophistiqués des flottes conciliennes ou de l'Alliance auraient déterminés le nombre exact de débris, avec leur taille et leur vitesse de rotation, ceux du Stromboli avaient mis une heure supplémentaires à affiner leur donnés...le temps que le vaisseau s'approche suffisamment en réalité.
Mais finalement cette attente interminable avait payée. Sur les trois débris, un n'était qu'un amas de roches diverses qui ne valait même pas la ligne que vous venez de lire.
Les deux autres en revanches étaient bien plus intéressants, les scanners faisant état sur le plus petits de sources photovoltaïques et d'échos technologiques sur le second, plus gros.
Rien de bien folichons pour un vaisseau de guerre, mais le Stromboli, son équipage et la recherche de profits faciles s'étaient rués droit sur le plus petit.

Au bout d'une heure supplémentaire d'analyses diverses, surtout optiques, Kristobar avait eu la certitude que les panneaux photovoltaïques qu'il convoitait étaient bel et bien là.
En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, notre Volus expédia dans le vide spatiale l'ingénieur de bord (Volus) ainsi que la technicienne (humaine). Avec combinaisons de travail bien sur. Qui en doutait?

Il fallut trois heures de travail, agrémentées de plusieurs pauses, pour parvenir à découper quasi manuellement quelques panneaux utilisables. Le Stromboli s'était rapidement retrouvé littéralement encerclés par les gravats, tandis que l'équipage s'escrimait à la force des bras et des processeurs moteurs de leur combinaisons de faire entrer les matériaux récupérés dans la soute du vaisseau.

Parfaitement inconscient qu'il offrait là un parfait écho radar, du genre que même un jeune bleue bite ne pourrait manquer, l'équipage s'octroyait au moment de l'arrivée des vaisseaux de l'Alliance une pause en vue d'inventaire.

Assis dans un fauteuil des quartiers de l'équipage, Kristobar consultait un datapad de données sur lequel il notait au fur et à mesure les renseignements que l'humaine Samantha lui donnait.
Cette dernière avait retiré son casque spatiale, laissant sa chevelure rousse flamboyante libre au sein de l'absence d'apesanteur du vaisseau. En effet la cargaison était en cours d’amarrage, on profitait donc de retiré l’apesanteur le temps de travailler plus facilement.

"-Nous avons très exactement 36 panneaux photovoltaïques en état. Globalement, il faudra les tester plus en détails. Ils sont tous de la taille d'un Volus, ce qui en fait des composants faciles à déplacer.
Individuellement ils ne dégagent pas grand chose, mais tous ensemble il doit y avoir de quoi alimenter un ou deux petits modules planétaires."

La jeune humaine dégageait un charme certains. Associé à sa douce voie suave, miel et sucre, elle avait de quoi faire fondre plus d'un.
Cela laissait bien évidemment Kristobar et les autres Volus parfaitement froid. Les canons de beauté humains, ou Asari, ne les intéressaient pas.


"-HUF, très bien. Ce n'est pas HUF grand chose mais c'est un début. HUF. Nous allons aller du côté HUF du second débris. HUF Peut être aurons nous plus HUF de chance.
Combien de temps HUF, pour arrimer la cargaison HUF?

-Environ 15 minutes encore je pense. Je suppose que je peux conserver ma combinaison?
-HUF tu suppose bien."

Kristobar archiva ses annotations puis fut détourné de ses pensées par le sas menant au poste de pilotage qui s'ouvrait sur le pilote, Fyrel.

"-HUF, empreinte SLM à la limite du système HUF.
-De quoi s'agit il?"

La réponse de Samantha, du tac au tac, provoqua un signe de dénégation du pilote. L'ingénieur navigant, Oat, entra à ce moment dans la pièce en flottant.

"-HUF j'ai que des capteurs civils HUF et encore bien vieux. HUF on va devoir attendre avant HUF d'en savoir davantage."


Kristobar lui était bien plus inquiet:

"-HUF il faut absolument savoir! HUF, cela pourrait être des HUF pirates!
-Ou HUF des mercenaires HUF
-HUF des Krogans! HUF
-ou...HUF, pire encore HUF!"

Samantha regarda tour à tour Fyrel puis Kristobar avant que ce dernier ne réponde:

"-HUF Ou des agents des douanes!"

Une seule et même inspiration paniquée de trois Volus y répondit

"-HUUUUUUUFFFFFFFFFFFFFFFFFFF!"
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMer 06 Mai 2015, 19:51
« Monsieur, j’ai un contact. Je le transfert sur l’afficheur central »

Le contre-amiral Matthieu Rivard leva la tête lorsque la voix de l’officier de détection résonnait à travers l’Etat-major et regarda sur l’holoprojecteur au centre de la pièce un nouveau signal brillant d’une couleur orangée, indiquant que la cible n’avait pas encore de statut précis. Il avait surement fallu près de cinq minutes à ce fameux signal pour atteindre les détecteurs de l’Astana, mais le fait même de le détecter à une distance pareille relever du simple fait que les vaisseaux de guerre étaient dotés d’équipements militaires bien plus performants que la camelote qu’on vendait sur le marché civil. Le privilège de l’uniforme surement.

« Y’a-t-il moyen d’affiner les données ? demande l’officier général
- C’est en cours monsieur. Attendez juste … c’est bon. J’ai plus de précision. C’est une boite de conserve monsieur. Ce qu’on a la bas, c’est un vaisseau doté d’équipements civils. Il semble orbiter dans un champ de débris et est pour l’instant à l’arrêt. Mais à cette distance, les infos sont surement périmées. Il a surement du détecter notre sortie de SLM mais vu la qualité de son équipements, il ne doit pas faire la différence entre une flotte turienne complète et notre escadre.
- Je prends bonne note de votre remarque, lieutenant » répondit Matthieu avec un léger sourire à la blague de son officier détecteur. « A votre avis Nathan, contrebandier, ou simple récupérateur ?
- Aucune idée monsieur. Je ne suis pas joueur, répondit-il sans humour
- Personnellement, je parierai sur des récupérateurs. En passant par Aralakh, ils ont du voir la flottille concilienne. Aucun contrebandier ni pirate ne serait resté dans le système avec une force pareille dans le voisinage.
- Cela se tient. Mais que faisons-nous alors ?
- On se montre poli et on se présente bien sur. Dites au capitaine Krist de héler le vaisseau. Qu’il reste sur place, moteurs coupés et qu’ils attendent notre arrivée.
- Bien compris monsieur.

Nathan Halloway transmis les ordres du contre-amiral via le système interne du vaisseau et les hauts parleurs se mirent soudain en marche pour diffuser le message du capitaine Krist adresser au vaisseau civil.
« Vaisseau civil, ici le capitaine de vaisseau Edouard Krist, commandant du SSV Astana du groupe d’intervention 9-1 de la flotte de l’Alliance Interstellaire. Vous êtes en violation d’un espace contrôlé par le Conseil de la Citadelle. Mettez en panne. Notre escadre sera sur vous dans … 27 min. Toute tentative de fuite ou de résistance se verra suivi d’une réponse armée. SSV Astana. Terminé »

Clair, net, précis, du grand Krist, mais il était resté courtois. C'était l'essentiel. N'empêche que cette mission manquait vraiment de prestige ...


Dernière édition par Matthieu Rivard le Jeu 07 Mai 2015, 19:40, édité 1 fois
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMer 06 Mai 2015, 21:04
Le VSS Stromboli demeura dans un état de panique larvée durant encore de longues minutes, durant lesquelles on se demandait à bord si les nouveaux venues avaient ou non détectés les Volus.
S'il s'agissait de pirates ou autres indépendant, le risque était assez faible. Les quelques débris renvoyaient certes un échos radar, mais pas de quoi donner une signature exploitable.
Mais s'il s'agissait d'une force s'approchant des standards militaires concilien...

Kristobar faisait les cents pas dans le cockpit. Il avait décidé d'appliquer la célèbre tactique Volus "faire le mort". Je suis pas là, je bouge pas, je ne t’intéresse pas. Il avait ainsi une chance qu'on passe bien gentiment à côté de lui sans le remarquer.
"Pour vivre heureux vivons cachés" déclara un jour un philosophe Volus. Quelques décennie plus tard on disait plus volontiers "pour vivre heureux soyons les amis des turiens, mais ce cacher n'est pas un mal".
Vous l'aurez compris, le mot courage n'avait guère court dans la culture Volus. "Les morts ne s'enrichissent pas", ou à tout le moins ne profitent pas de leur argent.

Kristobar faisait donc les cents pas, ce qui tapait sur les nerfs en pelotes de son pilotes Fyrel. Samantha et Oat étaient en train de terminer d’amarrer la cargaison, on avait ainsi pu rétablir la pesanteur.

Soudain le tableau de bord bipa, un bip discret mais qui fit bondir les deux Volus.


"-HUF, transmissions entrantes. HUF"

Fyrel n'en dis pas davantage, tendant un doigt boudiné vers le voyant qui déclencha la communication entrante.
Les deux Volus écoutèrent avec attention.
Pire que tout, il s'agissait d'HUMAINS! Les turiens étaient les amis des Volus, le reste de la galaxie les laissant plus ou moins tranquille. Pour cette raison bien souvent. Mais les humains ne craignaient pas les turiens (les fous). Ainsi ils pouvaient se montrer bien souvent arrogants, malpolis et, pire que tout, n'étaient pas réputés pour être de bons clients.
Il fallait toutefois répondre, sans quoi ces gens risquaient de tirer à vue sur le Stromboli, chose qui risquait de coûter très cher en terme de chiffre d'affaire. Et aussi des vies en jeu tout bien réfléchi...

Kristobar ce plaça debout au centre du tout petit cockpit et enclencha les transmissions holographiques. Rien d'extravagant, le Stromboli était équipé du minimum, et la transmission mettrait quelques minutes à atteindre les humains.


"-HUF, Salutations respectueuses Capitaine Krist. HUF Je suis le Capitaine du VSS Stromboli HUF actuellement en mission de recyclage écologique HUF dans le système Nith HUF Je ne suis qu'un modeste HUF capitaine marchand HUF.
Pardonnez ma méconnaissance HUF des dernières évolutions politico-militaire HUF, je ne suis qu'un marchand respectueux des lois HUF mais il me semblait que seul l'orbite de HUF Tuchanka était bouclée par les HUF vaillants soldats du Conseil HUF.
Représentez vous HUF le Conseil? HUF Pour ma part je ne crois n'enfreindre HUF aucune lois HUF en me trouvant ici. HUF.
Je me tiens HUF a votre entière disposition HUF et vous et vos soldats HUF êtes les très bienvenue à mon bord HUF.
Stromboli terminé HUF"


Seul l'accélération des respirations de Kristobar pouvaient indiquer sa totale panique, mais cela suffisait largement à un observateur pas totalement débile.
Ce qu'il disait était parfaitement véridique toutefois. A sa connaissance, l'orbite de Tuchanka seule était interdite. Du moins réglementée. En venant ici il n'enfreignait pas l'ombre d'une ligne, d'un point virgule, des lois galactique.
Bien entendue si ces intentions futures d'armer les Krogans avec des armes TRES dangereuses étaient découvertes, alors il serait dans de beaux draps.
Mais pour l'heure il n'était qu'un très honnête marchand Volus. Comment cela "pas crédible"?

En attendant, le VSS Stromboli (que l'Alliance pouvait retrouver immatriculé sur Irune via l'extranet et pouvait même obtenir des informations quasi totale sur son équipement en adressant une requête à la Hiérarchie turienne) demeurait gentiment à l'arrêt.
Il n'y avait pas de place pour accueullir une navette à bord, mais un ombilical de raccordement pouvait être ajusté à son sas extérieur.
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeJeu 07 Mai 2015, 20:06
« HUF, Salutations respectueuses Capitaine Krist. HUF Je suis le Capitaine du VSS Stromboli HUF actuellement en mission de recyclage écologique HUF dans le système Nith HUF Je ne suis qu'un modeste HUF capitaine marchand HUF. Pardonnez ma méconnaissance HUF des dernières évolutions politico-militaire HUF, je ne suis qu'un marchand respectueux des lois HUF mais il me semblait que seule l'orbite de HUF Tuchanka était bouclée par les HUF vaillants soldats du Conseil HUF. Représentez-vous HUF le Conseil ? HUF Pour ma part je ne crois n'enfreindre HUF aucune lois HUF en me trouvant ici. HUF. Je me tiens HUF a votre entière disposition HUF et vous et vos soldats HUF êtes les très bienvenue à mon bord HUF. Stromboli terminé HUF. »

Un volus. Comme s’est intéressant. Les volus étaient réputés pour être les comptables derrière l’économie de l’ensemble de la galaxie. Vu comment le marchand venait coopérer avec les autorités de l’Alliance, c’était surement un récupérateur. Un contrebandier n’aurait jamais le culot t’autoriser un vaisseau de l’Alliance à venir inspecter son vaisseau, à moins d’être certains de pouvoir cacher son butin efficacement.

« Monsieur, je confirme : la signature et l’équipement du vaisseau semble correspondre avec un certain Stromboli. Le capitaine de cette boite de conserve dit la vérité … à priori » déclara son officier de détection.
- Très bien. Dites à Edouard de remercier ce cher capitaine pour sa coopération … et qu’ils s’attendent à être aborder par notre vaisseau. Dites lui de ne pas oublier de mentionner la présence de l’escouade de marines du lieutenant Ashford à bord, juste au cas où et que ces derniers se feront un plaisir de visiter son vaisseau pour inspection. Que le York et le Cayenne se positionne à 500km à bâbord et tribord du Stromboli. L’Astana s’approchera à du Stromboli s’accordera à l’ombilical de cette boite de conserve.
- Bien monsieur. répondit l'officier de communication du pont d'Etat-major.
- Et dites à Krist que je l’invite avec ce capitaine à venir s’expliquer avec moi concernant ces réclamations sur la légitimité de notre intervention. La mention qu’un contre-amiral est sur place devrait lui mettre un petit peu de pression.
- Compris »

Les ordres du contre-amiral Rivard furent transmis à Krist, qui les retransmit ensuite au Stromboli, tandis que la distance entre le GI 9-1 et le Stromboli se réduisait petit à petit. Après plusieurs minutes de trajet, chaque vaisseau humain avait atteint sa position et l’Astana s’approcha à faible vitesse du Stromboli. La manœuvre était pour le moins stressante mais l’équipe de timonerie du croiseur le fit avec un professionnalisme caractéristique des militaires. L’ombilical fut déployé et une escouade de marines fit irruption à l’intérieur pour se diriger vers le sas du Stromboli. N’attendant pas que quelqu’un vienne lui ouvrir, les marines forcèrent l’entrée du sas électroniquement et pénétrèrent dans le vaisseau volus, et prirent possession des lieux manu militari. Un officier en armure de combat de l’Alliance s’avança.

« Sous-lieutenant Margaret Illins, SSV Astana. Inspection douanière réglementaire. Je veux voir votre capitaine et le manifeste du navire, ainsi que la liste de l’équipage. Rassemblez tout l’équipage ici pour contrôle. Merci à tous de coopérer. Je précise que mes hommes ici ont pour instruction d’utiliser leurs armes en cas de désobéissance ou de résistance. » Sa voie venait de trancher l’air telle une lame en acier affuté et on sentait que la tension à bord du Stromboli venait de monter de plusieurs crans. Magaret Illins était grande, même pour une humaine et sa combinaison ne pouvait cacher l’impressionnant musculature dont elle était dotée. A défaut d’être belle, elle pouvait rosser la majorité de la gente masculine humaine, si ce n’est alien et personne ne se frottait à elle, sauf un fou peut-être ou quelqu’un ne tenant pas à la vie.
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeJeu 07 Mai 2015, 20:40
Paniqués vous avez dis paniqués? Durant les pesantes minutes d'attente qui séparèrent la fin de l'échange, courtois, entre les forces de l'Alliance et Kristobar, l'ensemble de l'équipage céda à ce qu'on aurait charitablement qualifié de "panique généralisé", chacun courant de ci de là pour s'assurer que telle ou telle chose était parfaitement en règle.
La chose était quasi génétique pour un Volus. Quand une inspection douanière déboulait sans crier gare, il fallait s'assurer de tout en quelques minutes.
Seule Samantha demeura globalement détendue, même si le fait de ce faire inspecter par ses anciens patrons ne semblaient pas lui plaire outre mesure.

Kristobar de son côté était passablement plus inquiet de l'invitation, comme si le commun des mortels pouvait décliner l'invitation d'un officier général qui appuyait celle ci avec des canons, du Contre Amiral Rivard.
Ce nom ne disait absolument rien à Kristobar. Cela ne pouvait strictement rien dire, ou signifier qu'il était en face d'une de ses pointures qui s'était fait un nom durant la Grande Guerre. Du genre quasi intouchable, vénéré par ses hommes et avec des relations. Incorruptible, l'horreur quoi.

Lorsque les troupes de l'Alliance raccordèrent leur vaisseau avec le Stromboli, tandis que les deux autres prenaient ostensiblement position, Fyrel eu la présence d'esprit de couper l'alimentation de ses boucliers ainsi que de son armement. Une mitrailleuse lourde ne serait de toute façon d'aucun secours contre des vaisseaux de guerre et un bouclier cinétique standard ne ferait que faire durer le plaisir pour les artilleurs humains en cas d’accrochage.
Autant montrer qu'on était petit et inofensif. Chose pour laquelle les Volus excellaient. Après tout n'étaient ils pas justement tout petit et inoffensif? Miaou?

L'entrée fracassante des soldats humains ne manqua pas de paniquer davantage les pauvres Volus. Oat était justement sur le point d'ouvrir gentiment le sas quand une montagne de muscles et armes en armures de combats s'abattis sur lui. Le Volus fut poussé sur le côté sans d'autre formes de procès.
Samantha attendait au centre de la zone de vie de l'équipage, bientôt rejointe par Kristobar. Fyrel demeurait au poste de pilotage quand deux humains l'emmenèrent rejoindre les autres.

Kristobar se massait les mains au travers de sa combinaison alors que la géante humaine, ou bien était ce une krogane?, lui parlait d'un ton de commandement


"-HUFFF heu oui HUF bienvenue à mon bord HUF Sous-Lieutenant Illins HUF. Mon équipage est HUF et bien....là HUF"


En effet à présent les trois Volus étaient dans la zone vie ainsi que Samantha.

"-Mon manifeste est HUF dans la soute HUF vous y trouverez de même HUF notre cargaison. La liste de mon équipage HUF est dans mon HUF ordinateur de bord. HUF, nous vous en HUF libérons l'accès HUF inutile de tout faire griller HUF comme avec mon sas HUF Merci."


La chose aurait pus s'arrêter là, si Samantha (passablement énervée de l'attitude cavalière de l'Alliance) ne posa des question "à la con".

"-Ils font les mêmes pour les humains?"

Elle pointait du doigt l'armure de combat de Illins, elle qui ne portait plus la sienne à présent (une autre directive de Kristobar pour avoir l'air encore plus inoffensif) . Samantha était parfaitement chétive face à Illins, du haut de son mètre soixante deux et ses cinquante six kilos toute mouillée.

"-J'ignorais que les procédures de l'Alliance incluaient la destruction volontaire du matériel civil lors des inspections douanières réglementaire, sous lieutenant..."

Krsitobar s'agita au centre de la pièce, cherchant à trouver une échapatoire avant que la krogane l'humaine de l'Alliance ne pique une crise par ce qu'on était pas le bon jour du mois:


"-HUF! Je crois savoir que l'Amiral Rivard HUF désire ma présence à son bord. HUF si vos hommes en ont pour un moment, HUF, pourquoi ne pas me conduire à lui? HUF, Le pilote ici présent HUF saura gérer le vaisseau en mon absence HUF"

Kristobar n'en rajoutait pas, mais en son fort intérieur il venait d'inscrire le coût d'un logiciel pour sas extérieur, avec la main d'oeuvre requise pour installation, au compte de l'Alliance.
Pas courageux pour deux sous mais rancunier pour un seul et comme pas deux notre Volus...
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeVen 08 Mai 2015, 00:55
Le sous-lieutenant Illins était une professionnelle. Elle avait donc l’habitude de remplir ce genre de routine, et avait donc souvent à faire au mécontentement des petits marchands qu’ils fallaient un peu… recadrer, ou du moins diriger sur le bon chemin afin de veiller à leur pleine et entière coopération. Ainsi, les remarques désobligeantes de l’humaine qui faisait parti de l’équipage volus glissèrent sur son armure comme la pluie d’un été londonien. Lorsque le capitaine volus s’approcha d’elle, elle baissa les yeux pour arriver à sa hauteur, ce qui était un peu plus gênant du fait de sa grande taille. Elle fit signe à deux soldats près du sas de s’approcher.

« Andy, Simmons, accompagnez le capitaine au contre-amiral et prévenez la passerelle que je reste ici superviser la fouille du vaisseau ». Elle conclut en lançant un petit regard à l’humaine grande gueule qui avait un peu trop pris d’assurance tout à l’heure. Elle aurait pu tout à fait la plaquer au sol, lui faire un peu mal et cela en toute légalité. Après tout, il y avait insulte à officier de l’armée en service et vu les états de services du sous-lieutenant, auquel s’ajouterait surement le soutien du capitaine et du contre-amiral, elle ne risquerait pas grand chose. Mais elle s’était contenu et comptait trouver un autre moyen de la faire chier … comme dépouiller cette boite de conserve de A à Z afin de trouver la moindre petite trace de contrebande, et plusieurs fois si nécessaire.

Les deux soldats s’approchèrent donc avec force et encadrèrent très vite le volus en lui faisant comprendre d’avancer vers le sas du vaisseau pour rejoindre le SSV Astana. Le volus les suivit bon gré mal gré et ils firent route vers le bureau du contre-amiral.

Matthieu avait quitté le pont d’état-major et avait rejoint ces quartiers afin de recevoir le volus. Il aurait très bien pu laisser le capitaine Krist gérer toute l’affaire, rester dans son bureau et attendre le rapport de son capitaine de pavillon, mais le contre-amiral Rivard estimait que la meilleure façon d’éviter toute contrebande ou acte de piraterie, hormis la destruction du vaisseau cible qui restait assez mal vu dans l’espace concilien, restait de faire comprendre au transgresseur qui détenait l’autorité et qu’il avait les moyens de la faire appliquer par tous les moyens nécessaires. Bizarrement, on en revenait toujours à une histoire qui se finissait par un obus magnétique dans la coque d’un vaisseau et la destruction de ce dernier, mais les gens avaient plutôt tendance à préférer la vie, et à la limite transgresser la loi loin de l’espace concilien, dans la travée de l’attique ou encore mieux dans les systèmes Terminus.

« Et si il n’a rien à se reprocher ?
- Pardon ? Excusez moi Edouard, je pensais à autre chose. Que disiez vous ? demanda le contre amiral à son capitaine de pavillon, dont la question l’avait tirer de ses pensées
- Je demandais ce que vous comptiez faire si ce volus n’a rien à reprocher, dit-il en pointant du doigt l’hologramme du Stromboli qui apparaissait sur la table dans les quartiers de l’amiral. Les quartiers du contre-amiral n’était pas aussi cossu que ceux d’un amiral d’en un cuirassé mais ils restaient meilleurs que ceux de Edouard Krist.
- Je ne sais pas trop. Il faut reconnaître que le sous-lieutenant Illins n’y est pas allé avec le dos de la cuillère mais elle a eu raison : tout le monde doit savoir que Tuchanka est confiné, et la plupart des croiseurs marchands doivent surement éviter la zone. Stationnés en orbite le temps que la situation se tasse aurait conduit n’importe quelle capitaine à perdre son chargement en plus de fermer boutique. Donc tout ce qui passe ici sont soit des curieux, soit des contrebandiers qui tentent de fournir l’un ou l’autre des camps, soit des vaisseaux d’extractions. Or le vaisseau que nos avons là est un petit transporteur civil indépendant. Si il est dans le secteur pour faire juste de la récupération, je trouve le timing étrange.
- Vous avez déjà votre petite idée c’est ça ? demanda Krist au contre-amiral, une étincelle dans le regard
- Juste une intuition. Soit ce volus a vu la flottille et n’a pas voulu faire demi-tour au risque de paraître suspect et de se retrouver fiché. Soit il cherche des produits de récupération à revendre en profitant du manque d’activité dans la zone pour se faire discret et peut-être mettre la main sur des technologies intéressantes."

Matthieu était surement un peu trop parano, mais un système stellaire représente un énorme volume, et l’ensemble des carcasses de moissonneurs ne pouvait pas avoir été récupéré par les autorités. Certaines devaient encore trainé dans le secteur, et Dieu seul sait que les moissonneurs avaient eu du mal sur Tuchanka.

« Possible, mais il n’empêche que connaissant la réputation des volus, ça risque de remonter jusqu’à son ambassadeur à la Citadelle.
- Il devra justifier ce qu’il faisait dans ce secteur et pas dans un autre, et à mon avis, ça n’ira jamais très loin. »

A cet instant, un bip résonna sur le terminal du contre-amiral.
« On dirait que notre invité vient d’arriver. Oui Justin ?
- Les soldat Andy et Simmons, monsieur, avec le capitaine du Stromboli.
- Faites les entrer. Merci Justin. Et si vous pouviez nous amener une bouteille pour le capitaine Krist et moi. Merci
- Bien monsieur. »

Le sas s’ouvrit et l’officier Justin Balcombe entra, suivit du capitaine volus. Il ressortit aussitôt en quête d’une bonne bouteille pour son amiral.

« Capitaine, dit-il sans adresser au volus le moindre signe de tête, contre amiral Matthieu Rivard, flotte de l’Alliance, et je vous présente le capitaine du SSV Astana, Edouard Krist. Je vous donne nos noms afin que si vous le désirez vous puissiez faire remonter toute réclamation aux autorités que vous jugerez les plus compétentes. En revanche, vous ne nous avez explicitement donné le votre, et je ne me fierai pas aux données d’immatriculation fournie. Je vous invite donc à vous présenter officiellement. »

Cette première déclaration avait pour but de faire comprendre au volus que c’était Matthieu qui dirigeait le jeu et que toute menace de sa part n’aurait strictement aucun effet pour lui et qu’il s’en fichait comme de son premier uniforme.

« Je tiens d’abord à vous signalez que je ne m’excuserais pour la conduite de mes subordonnées. Ils ont agi sur mes ordres et avec mon approbation. Ensuite, je tiens à vous dire que notre autorité, qu’elle émane du Conseil ou de l’Alliance, n’a aucune raison d’être contestée. Nous agissons au nom d’un organe officiel et reconnu et je vous invite de nouveau à adresser toute réclamation à votre ambassade sur la Citadelle. Je me ferais même une joie de vous accorder une escorte jusque là bas … puisque la Citadelle comme vous le savez orbite autour de la Terre. En attendant, mes hommes fouillent votre vaisseau. Si nous ne trouvons rien, vous serez libre de partir. Je vous demanderai cependant de bien vouloir quitter le système. Comme vous le savez, l’orbite de Tuchanka est confinée mais l’amiral Meril semble décider à ne pas laisser le trafic dans l’ensemble de la région sans surveillance. Encore une fois, je vous invite à vous plaindre aux autorités turiennes si vous avez une réclamation. »

A peine eut-il fini sa phrase que le sas s’ouvrit, laissant l’officier Balcombe servir le vin aux deux officiers humains, sans prendre la peine de servir le volus, une insulte encore une fois calculé. Les choses étaient posées et Matthieu prenait un certain plaisir à attendre que le volus se décompose sur place.
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeVen 08 Mai 2015, 14:17
L'humaine en armure de combat ne broncha pas faces aux sarcasmes de Samantha. Par chance pour elle puisque la montagne de muscle aurait très bien pue lui faire extrêmement mal sans avoir à verser une seule goutte de transpiration.
Les deux autres Volus de l'équipage n'en menaient pas large face aux soldats humains, mais se plièrent à la totalité de leur désir.
Par chance pour Kristobar, son vaisseau ne contenait pas la moindre substances, matière ou écrit illégal. De prêt ou de loin. Pas encore du moins, mais cela il se garderait bien de le dire à quiconque.

Notre Kristobar donc fut amené quasiment manu militari, ou du moins franchement pas loin, auprès de l'Amiral Rivard et son capitaine de pavillon.
Les gardes rangs et appellations au sein de l'Alliance Interstellaire ne disaient pas grand chose au Volus, plus habitué à la Hiérarchie turienne, mais il comprenait bien qui était qui et surtout, qui commandait ici bas.

Debout devant le bureau de l'Amiral, lequel ne l'avait pas salué mais rien détonnant au vue de la situation, Kristobar écouta avec attention ce qu'il se disait.
S'inclinant en avant, avec la maladresse propre à une espèce de nain engoncé dans une armure pressurisé et digne des cosmonaute de l'ère pré-spatiale humaine, Kristobar se présenta:


"-HUF Mes respects Amiral Rivard. HUF Et c'est un honneur que de HUF avoir pus visiter l'excellent vaisseau HUF du Capitaine Krist. HUF Je me nomme Kristobar Voland HUF, citoyen du Protectorat Volus HUF comme vous devez vous en HUF douter.
Je suis également HUF le Capitaine du Stromboli HUF mon modeste vaisseau marchand HUF
Vous nous avez trouvé HUF en pleine mission de récupération HUF spatiale en orbite HUF d'un Monde inhabité HUF.
Le Conseil ayant HUF déclaré l'orbite de Tuchanka HUF zone confiné HUF je ne commet rien d'illégal ici HUF au vue des lois conciliennes ou même HUF de l'Alliance HUF.
Ainsi Amiral HUF ma présence dans ce système ne saurait HUF être empêchée HUF.
Toutefois HUF afin de satisfaire à vos exigences HUF et montrer ma bonne volonté HUF je ferais quitter à mon vaisseau HUF ce système HUF.
HUF y-a-t-il autre chose HUF que je puisse faire HUF pour vous être agréable HUF Amiral Rivard? HUF"


Perdue le Volus ne se décomposait pas. Si Kristobar n'avait pas franchement envie de contrarier l'humain, il n'allait pas non plus s’aplatir. L'insulte, probablement faite exprès, de ne rien lui servir à boire ne lui fit pas grand chose. Les Volus ne perdaient que très rarement de temps en mondanités et évitaient au mieux les officiels, quand ceux ci ne servaient pas leur intérêt.
Mais il allait très certainement ce plaindre auprès de la Hiérarchie turienne, cela oui...
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 16:14
Le calme apparent du volus surprit Matthieu, mais le décontenança pas plus que ça. Après tout, il n’était pas là pour lui coller une peur bleue, même si il en retirait une petite joie mesquine mais son travail ne consistait qu’à jouer la police, et il n’allait pas en plus risquer une plainte sur son dossier pour intimidation. En revanche, le fait qu’il coopère aussi bien semblait des plus suspects mais ne permettait aucun recours légal.

La récupération n’avait jamais été une activité illégale en soi. Elle n’était pas réglementée en dehors des grandes corporations de recyclage et d’extraction mais les indépendants résidaient cependant dans un vide juridique au sein de la profession qui empêchait toute représailles de la part des autorités. Ces dernières avaient d’ailleurs tendance à les laisser tranquille, après tout ils ne faisaient de mal à personne et vu l’intensification de l’activité spatiale entrainée par la colonisation de mondes vivables, ils étaient un mal nécessaire puisqu’ils jouaient le rôle d’éboueurs de l’espace. Ils n’allaient pas déstabiliser l’économie d’un système à récupérer deux ou trois équipements qui trainaient de ci de là.

« Amiral, j’ai le rapport du sous-lieutenant Illins » La voix de l’officier Balcombe à travers le terminal de comm de Matthieu le tira de sa réflexion.
- Je vous écoute Justin » dit-il en regardant la réaction du volus. Même un mouvement de ce volus engoncé dans son armure serait révélateur de se qu’il pouvait penser.
- Le sous lieutenant Illins est tombé sur 36 panneaux solaires. Elle dit qu’ils n’étaient pas inscrits sur le manifeste de vol du Stromboli. D’après l’un des membres d’équipages, ils viennent juste de les récupérer dans le champ de débris. Ils ne sont pas dans un état de fonctionnement optimal mais sur le marché secondaire, ils peuvent intéresser peut-être des colons en manque de subventions ou des indépendants.
- Merci Justin. Restez en ligne »

On tenait peut-être là un moyen d’embêter ce petit volus un peu trop sur de lui. En théorie, toute saisie sur un transporteur civil devait faire l’objet d’un mandat précis ou d’une infraction flagrante de contrebande. On évitait de se mettre à dos les transporteurs au risque de voir les entreprises ou les rassemblements de marchands boycotter certains marchés peut coopératif. Mais dans le cas de la récupération, le fait de trouver l’objet ne faisait pas automatiquement du chercheur le propriétaire, surtout dans ce secteur de la galaxie où le MEDC tentait encore de faire la chasse aux armements plus que maintenant. On avait perdu bien assez d’équipements durant la Grande Guerre pour tenter de contrôler au maximum la découverte d’artéfacts ou d’équipements militaires abandonnées du fait d’une évacuation un peu trop rapide. Du moins c’est ce que supposait Matthieu. Dans tous les cas, le mandat actuel de son escadre lui offrait toute latitude pour agir comme il le désirait. Mais on ne parlait ici que de panneaux solaires. Cela ne coutait rien à produire pour un monde un temps soit peu développé et la marge bénéficiaire que le volus pourrait en tirer serait surement ridicule.

« Très bien, capitaine Voland. Mon équipe d’inspection va fouiller votre vaisseau autant de temps que le sous-lieutenant Illins le jugera nécessaire. Dès qu’elle me dira qu’elle estime la situation réglée, vous et votre vaisseau serez de suite escorter vers la limite du système. De là, vous nous suivrez vers Aralakh et vers le relais cosmodésique. Un vaisseau sera détaché pour s’assurer que vous ne vous trompez pas de chemin et pour attester de votre passage par le relais. Je tiens également à vous rappeler que votre vaisseau sera fiché dans nos archives et celle de la flotte concilienne actuellement en orbite autour de Tuchanka. Ceci n’appelle à aucune contestation ». Il n’y avait aucun plaisir dans sa voix, mais bien qu’il en dégagea une légère jubilation, Matthieu venait de dicter ces derniers mots en temps qu’officier de la flotte de l’Alliance soucieux de la sécurité de sa zone d’opération.

Plus de menaces aurait été superflus. En fichant le vaisseau, Rivard venait juste de réduire la marche de manœuvre du volus dans le secteur Aralakh à un chiffre proche de zéro. Impossible qu’il approche de la planète après ça.

« Sur ceux, capitaine, je ne vous retiens pas. Mes hommes vont vous ramener à votre vaisseau en attendant la fin de l’inspection du sous-lieutenant. Je tiens à vous remercier de votre coopération. » Dit-il avec son sourire le plus commercial.

Le volus fut donc reconduit vers son vaisseau aussi délicatement qu’à l’aller. Illins mis une heure supplémentaire pour juger de la bonne tenue du vaisseau. Apparemment, tout était en règle et rien ne justifiait à la jeune femme de perdre plus son temps dans ce taudis spatial. L’ombilical fut rétracté et le petit groupe de vaisseau composé de trois croiseurs, cinq frégates et d’un transporteur civil firent route vers le système Aralakh. Ils passèrent en vol SLM et rejoignirent le système d’Aralakh sans heurt.

« Nathan, détachez le Cayenne pour escorter cette boite de conserve jusqu’au relais et d’attendre son départ pour ensuite rejoindre le reste de la formation autour de Tuchanka. Il est temps de faire ce pourquoi on est là. »

Le Cayenne se sépara donc du GI 9-1 tout en trainant avec lui le VSS Stromboli, tandis que le reste du groupe d’intervention faisait route vers Tuchanka pour faire la jonction avec le GI 9-2.


Dernière édition par Matthieu Rivard le Dim 10 Mai 2015, 23:01, édité 1 fois
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 19:54
Kristobar opina du chef face aux injonctions de l'Amiral Rivard. Que pouvait il faire d'autre de toute façon? L'humain avait pratiquement toute les cartes en mains pour mener cette entrevue de la manière qui lui conviendrait le mieux ainsi que édicter sa conduite au Volus. Les limites de la propre autorités de Rivard apparaissaient toutefois clairement également, ce dernier ne pouvant pas grand chose contre Kristobar hormis le reconduire manu militari en dehors du système.
En soit il s'agissait d'une erreur politique, car n'ayant rien trouvé contre le Volus et son entreprise l'Amiral s'exposait à de possibles remontrances à son encontre. En effet mener trois croiseurs de l'Alliance, et leur escorte, à la recherche d'une anomalie à proximité d'une importante zone de tension était une chose, mais retenir la force que ces vaisseaux représentaient après s'être aperçu que l'anomalie était sans dangers relevait de l'obstination personnelle. Car en escortant le Stromboli, les vaisseaux de l'Alliance restaient scotchés au niveau zéro de la menace spatiale.
Il s'agissait là de la seule et unique carte dont disposait Kristobar pour mener à bien la suite de son plan, et il allait bien en profiter!

Reconduit, là encore manu militari, sur son vaisseau le Volus put constater toute l'opiniâtreté des soldats de l'Alliance à découvrir quelque chose, n'importe quoi, à bord. Samantha par miracle n'avait pas fait de nouveaux commentaire stupides. Du genre qui aurait conduit son corps "par accident" contre une cloison après une rencontre tout aussi accidentelle avec le Sous-Lieutenant Illins. Mais les soldats de l'Alliance avaient relevés la présence des panneaux photovoltaïques. Ne figurant pas, pas encore du moins, sur le manifeste du vaisseau, ils donnaient à l'Amiral Rivard un point de pression. Tout petit et parfaitement discutable, ridicule même, mais Kristobar avait d'ors et déjà imaginé un moyen de jouer cela à son avantage.

L'équipage du Stromboli passa une bonne heure à tout ranger à bord. Heure pendant laquelle les forces de l'Alliance attendirent. Kristobar tirait une petite satisfaction de les faire ainsi poireauter. Mais ces gens là n'étaient pas au bout de leur peines!
Lorsque le Stromboli atteignit, sous très bonne escorte, l'hyperlimite du système de Nith, il enclencha son propulseur SLM.
Le pilote Fyrel avait adressé un message aux timoniers de l'Alliance, les informant de sa vitesse maximale. Celle ci était largement sous évaluée par le Volus à 80% en dessous de son maximum théorique sans entrer dans la zone rouge. Il pouvait aller plus vite, mais Kristobar ne le voulait pas.
N'importe quel marchand allait aussi vite qu'il le pouvait, sans user ses composants plus que de raison pour des causes économiques évidentes. Ainsi les cargos allant aussi vite qu'un croiseur étaient rares, ne parlons pas des frégates, et allaient bien souvent encore moins vite pour toujours plus d'économie. Avec les générateurs de stase moderne, même la plus périssable des cargaisons pouvait attendre quelques ou jour de plus.

Ainsi donc la force du Contre-Amiral Rivard eu-t-elle le droit à un saut SLM à une vitesse ridiculement faible. Du moins si ces vaisseaux s'obstinaient à s'accrocher au petit Stromboli. Kristobar ne manqua pas d'adresser au timonier du vaisseau Amiral de l'Alliance ces protestations quand à la vitesse bien trop élevée pour lui qui lui coûterait en charge statique.
Si la chose était déjà d'un ennuis profond pour tout militaire, perdre du temps figurait probablement tout en bas de leur préférence, le Stromboli joua largement dessus.
Je suis lent, lent et toujours lent. Accélérer? Vous payez l'usure des composants?

Cette petite nuisance aurait pus s'arrêter là, et être balayée par Rivard comme ce qu'elle était, une nuisance, mais notre Volus avait décidé d'aller encore plus loin.

Tandis que la force de l'Alliance pourrait sitôt dans le système Aralakh accélérée joyeusement pour rejoindre l'orbite de Tuchanka, sauf le pauvre Cayenne tout à sa mission de baby baby-sitting, Kristobar allait envoyer un petit message au capitaine de ce dernier:


"-HUF Ici le Capitaine marchand Kristobar Voland HUF du VSS Stromboli HUF au Capitaine du Cayenne HUF. Nous nous dirigeons droit sur HUF la géante Gazeuse Ruam HUF afin d'y relarguer notre charge statique HUF. Les autres planètes HUF n'étant pas propices à l'exercice HUF je n'ai pas d'autre HUF choix. Surtout au vue HUF de la vitesse que vos vaisseaux HUF m'ont contraint de supporter HUF. Sitôt ma charge statique libérée HUF je reprendrais a route comme exigée HUF par l'Amiral Rivard HUF vers le relais cosmodésique HUF. Stromboli terminé HUF"


Refuser à un navire de libérer sa charge statique était pire qu'un crime. Une condamnation à mort pure et simple. Le reste des planètes et Mondes du système n'étaient pas aussi propice à cela, hormis Tuchanka. Kristobar n'attendait que de voir les humains protester et interdire la géante gazeuse.
Cela ne laisserait que Tuchanka sauf à vouloir voir le Stromboli demeurer plus longtemps dans le secteur.
Mais il y avait un petit piège de plus. restait à voir si les humains le verrait...
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeDim 10 Mai 2015, 23:02
« Monsieur, une communication du Cayenne. Apparemment, le Stromboli souhaite décharger sa surcharge statique en orbite de Ruam. Notre accélération aurait poussé ses propulseurs trop loin pour ses réserves et la décharge serait urgente. Le capitaine Villeret demande des instructions.»
- Bien compris Jacqueline » Edouard Krist se tourna vers le contre-amiral Rivard qui pour l’occasion se trouvait sur la passerelle de commandement de l’Astana et non sur le pont d’état major. « Il semblerait que vous ayez vu juste amiral. Il mijote bien quelque chose. Vous pensez qu’il faut laisser les choses durer et le prendre en flagrant délit et intervenir ou attendre ?
- Voyons Edouard. On a pas passé les dernières heures à se trainer comme des tortues pour tout abandonner maintenant. Si ce petit malin de volus croit nous avoir berner, il fait fausse route. Et nous allons laisser la supercherie durer. Dites au Cayenne de revenir au sein de la formation principale et ordonnez au capitaine Finnegan de détachez deux de ses frégates pour escorter le Stromboli. Elles ne seront pas d’un grand secours si il faut intervenir sur Tuchanka de toute façon, et elles sont dotées d’une meilleure accélération que nous. Si ils ne se passent vraiment rien, elles pourront rejoindre le reste de l’escadre plus rapidement que si on détache le Cayenne.
- Bien monsieur. Mais à votre avis, pourquoi tout ce cirque ?
- A mon avis, ce volus a voulu déjà se venger de la manière un peu bourrue avec laquelle je l’ai traité.
- Vous pensez que ça justifie de nous faire autant languir et de nous mentir comme ça ?
- Je ne vois pas encore le bout de son raisonnement, mais quoiqu’il fasse, c’est peine perdue. Un transporteur indépendant qui n’approche pas à moins de cinq millions de kilomètres de la planète, je vois mal ce qu’il pourrait faire d’autres que regarder.»

La question du capitaine de l’Astana était cependant logique. N’importe qui saurait qu’en cas d’inspection, un scan des installations serait lancé. Si ils y avaient eu un réel problème pouvait justifier une telle lenteur de la part d’un vaisseau marchand, ce dernier aurait préféré éviter tout risque et attendre des secours en balançant un signal de détresse, plutôt que risquer une défaillance supplémentaire qui augmenterait la pression sur ces moteurs, sa note comptable et pire encore, le risque pour sa propre vie. Après tout, un marchand mort ne faisait pas de gros profits.

Le scan de l’Astana sur le Stromboli lui avait offert une vision d’ensemble du vaisseau et rien ne semblait clocher et vu le modèle du moteur, une telle vélocité n’était que le fruit d’une volonté du pilote de voler à la vitesse minimale. L’ingénieur aurait très bien pu aussi saboter le moteur pour justifier d’une telle vitesse, mais ce scénario semblait à Matthieu encore plus grotesque que les précédents. Ce petit con de volus avait voulu se venger et puis c’est tout. Mais pourquoi alors faire mine de décharger sa charge statique ? Ses moteurs n’avaient pas pu générer une telle charge avec si peu de vélocité et d’activités. Et pourquoi Ruam. La position des astres du système dans la position actuelle plaçait la géante gazeuse d’Aralakh entre le relais et Tuchanka, mais il suffisait à Matthieu d’ordonner au Cayenne de faire un petit détour avec le Stromboli dans son sillage pour éviter tout risque de « largage impromptu de matériel » à la surface de la planète. Matthieu ne comprenait vraiment pas le raisonnement qui pouvait animer le volus mais il ne valait mieux pas prendre de risque. A l’inverse d’une légère violence policière, la disparition de tout un équipage à cause d’une décharge électromagnétique dans un vaisseau marchand avait toutes les chances de mettre fin à la carrière du contre-amiral, et il voulait voir où allait en venir le capitaine Voland.

L’Astana et le York firent donc route avec trois des cinq frégates du capitaine Finnegan tandis que deux frégates de la 103ème escadrille de reconnaissance, le Eylau sous les ordres du capitaine Arnold Alstor et le Sand River, commandé par le capitaine Mathilda Ledwig lui servaient d’escorte, ou du moins de vigils chargé de sortir un client un peu trop soul d’un bar.

L’Astana et le reste de son groupe se mirent très vite en orbite autour de Tuchanka, avec le reste de la IXème escadre, tandis que le Stromboli et son escorte se trainait encore sur la route vers Ruam, mais à bonne distance de la planète mère des Krogans.
Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeLun 11 Mai 2015, 21:32
Tandis que les humains se perdaient en conjecture qui ne les mèneraient probablement nulle part, le Stromboli avait fait son bonhomme de chemin à sa vitesse d'escargot.
Les scans extérieurs de sa coque et même le fait que les soldats de l'Alliance aient pus inspecter ses moteurs ne seraient absolument d'aucuns secours aux humains. Un marchand allait à la vitesse qui lui semblait la meilleurs, hors Kristobar avait choisis celle ci afin d'économiser son matériel. Bon ça s'était la version officielle, mais rien ne pourrait la contre dire.

Concernant sa charge statique la ruse était tout aussi facile à faire tenir, puisque si un vaisseau civil engrangeait toujours moins de charge statique qu'un militaire il avait également bien moins de capacités de la tenir avant d'être obligée de la relâcher. Hors aucun capitaine de vaisseau marchand saint d'esprit, même un Volus, n'irait effectuer un saut cosmodésique juste après un saut SLM sans avoir eu l'occasion de libérer cette charge. La loi de Murphy ce manifestait assez ainsi sans qu'il n'y ai besoin de la provoquer davantage.

Ainsi donc le Stromboli émergea-t-il de son saut SLM en bordure du système Aralakh et ce dirigea rapidement vers Ruam. La course ainsi calculée allait laisser le reste de l'escadre de l'Amiral Rivard arriver largement en orbite de Tuchanka avant que lui même n'atteigne celle de Ruam.

Durant tout le trajet, plusieurs heures, Kristobar eu tout loisir de réfléchir calmement à la suite qu'il allait donner à ses opérations.
L'acharnement que les humains mettaient à interdire tout le secteur ne faisait que rendre une mission de vente d'armes sur Tuchanka encore plus profitable qu'on ne pouvait l'espérer de prime abord.
La rareté faisait bien souvent une part non négligeable du prix d'un bien, et la rareté du bien qu'étaient les armes de qualités augmentaient de façon exponentielle dans le secteur. De quoi faire réfléchir quand aux risques à venir!

La trajectoire du Stromboli allait amener le vaisseau bien plus prêt de Tuchanka qu'il ne l'aurait pue avant l'intervention des humains.
Maintenant que ces derniers lui avaient sautés dessus manu militari sans rien trouver, ils n'avaient plus d'excuses pour aller l'enquiquiner pour rien.
Kristobar était donc libre d'agir à sa guise, et l'escorte humaine allait donner davantage de poids encore au message qu'il allait envoyer.

Lorsque le vaisseau fut au plus près possible de Tuchanka, sans l'être assez pour que cela change quelque chose de façon directe, Kristobar envoya le message qu'il avait préparé.
Ce message était destiné aux capteurs de la Hiérarchie turienne et comprenait un code chiffré. Code dont la Hiérarchie disposait largement depuis la signature du traité de Protectorat avec les Volus.


Citation :
Le Capitaine Kristobar Voland du VSS Stromboli,
A l'Officier de la Hiérarchie turienne commandant la 22ième flottille,

Votre excellence,

Lorsque vous recevrez ce message, mon vaisseau et son équipage feront route vers la géante Gazeuse Ruam suite à un saut Cosmodésique et deux saut SLM afin de libérer notre charge statique.
Conformément aux instructions concilienne je ne m'approche pas de Tuchanka.
Toutefois au cours de mes activités légales de récupération au sein du Système Nith, mon équipage et moi même avons été interceptés par une patrouille en force de l'Alliance.
Nous étant strictement conformé aux instructions humaines comme le journal de bord de mon vaisseau pourra en témoigner, nous avons été largement malmenés par les humains et avons subits des dégâts matériels mineur. Dégâts qui comme vous vous en doutez, pèseront lourdement sur la trésorerie d'une petite entreprise affiliée au Protectorat Volus.
Les humains ont fouillés mon vaisseau mais n'ont rien trouvés d'illégal, comme le marchand respectueux des lois que je suis, mais m'ont contrains à abandonner mes activités légales au sein du système Nith pour m'obliger à emprunter le relais cosmodéque.
A l'heure où l'extranet fait mention des événements de Tuchanka, l'intégralité de la force humaine est demeurée avec nous durant tout notre saut SLM et sa durée conséquente pour un vaisseau civil.
A présent, nous sommes escortés par deux frégates humaines.

Je vous adresse ce message car je désire déposer plainte contre les agissements humains à mon encontre, qui dépassent largement les nécessités d'usage, auprès du Conseil.
Si toutefois la Hiérarchie décidait de gérer l'affaire à son niveau, je saurais m'en contenter et me remettrais au jugement de votre excellence.

Pour terminer je vous demande dans qu'elle mesure il me serait possible d’atterrir prochainement sur Tuchanka avec un plein chargement de matériel médical?

Avec tout mon respect pour la Hiérarchie.

Capitaine Kristobard Voland, VSS Stromboli


Bien entendue la Hiérarchie pouvait très bien faire la sourde oreille. Mais si comme Kristobar le pensait elle avait envoyée les humains, surement souhaiterait elle s'occuper de gérer l'affaire afin que le Conseil n'est pas vent de cette plainte.
Certes un unique capitaine marchand n'allait pas peser grand chose, mais les petits ruisseaux faisaient les grandes rivières.
Le turien avait là l'occasion de pointer du doigt les humains qui faisaient chaque jour d'avantage d'ombre à la Hiérarchie tandis que les Volus étaient d'important contributeurs financiers à cette dernière.
D'autant que Kristobar avait annoncé sa volonté de revenir, ce qui promettait encore une plainte si d'aventure les humains recommençaient.
Kristobar la jouait toujours plus grosse, mais les plus gros mensonges sont ceux qui fonctionnent le mieux n'est ce pas?
Restait à voir la réaction turienne...
Maitre du Jeu

Personnage RP
Faction : Aucune
Rang : Entité divine
Maitre du Jeu
Compte staff
Messages : 4755

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMar 12 Mai 2015, 19:49

Orbite de Tuchanka ▬ A bord du PFS Dementis

Le détachement de l'Alliance et de l'Amiral Rivard étaient partis depuis quelques temps déjà lorsqu'un des subordonnés de Meril fit irruption dans le centre de commandement, dérangeant son supérieur. Il l'informa immédiatement à propos du message qu'ils venaient de recevoir. Le turien se contenta de le parcourir en vitesse, l'air abasourdi et insatisfait. « Quelles dispositions prendre, Amiral ? » argua l'assistant. « Ce ne sont que des allégations. Nous confirons l'enquête à un Superviseur, comme c'est l'usuel à un tel niveau. » Il rendit le datapad. « Mais il faut aussi une réponse. Vous transmettrez le message. »



Citation :
De : Amiral Caynid Meril, commandant de la 22ème flotte turienne
A : Capitaine Kristobar Voland, capitaine du VSS Stromboli


Capitaine,

J'accuse réception de votre plainte et je vous informe que l'affaire sera confiée au Bureau des Superviseurs du SSC qui rendra son jugement dans les délais les plus brefs. Vous pourriez être interrogés au cours de l'investigation ; je ne saurais trop vous conseiller de rester à proximité de l'Espace Concilien, si toutefois vous comptiez le quitter.

Au nom de l'autorité concilienne, je tiens à m'excuser pour les désagréments occasionnés mais je crains qu'il y a eu une mauvaise compréhension quant au confinement de la zone. En effet, chaque vaisseau entrant dans cette zone stellaire doit se déclarer au plus vite auprès du commandement le plus proche et présenter des autorisations en règle. S'il n'en a pas ou s'il n'y a aucun signe de déclaration, nous sommes dans l'obligation d'entrer en phase d'interception.

Pour ce qui est de Tuchanka, la situation de la planète est encore inexpliquée et il est exclusivement interdit d'atterrir sur la planète. Mais croyez-bien qu'aussitôt la circulation rétablie, vous serez informé. J'ajouterais que si votre chargement de matériel médical ne peut attendre, je vous invite à rejoindre la flotte orbitale de Tuchanka et présenter les autorisations adéquates. Nous pourrons ensuite nous occuper de la livraison.

Bien à vous,

Amiral Caynid Meril.

Le message étant logiquement passé, il n'avait plus qu'à contacter l'humain. « Amiral Rivard, je présume que votre mission s'est passée sans encombres ? » Il y avait une pointe d'ironie dans sa voix. « Quoiqu'il en soit, j'attends votre rapport au plus vite. Je suppose aussi qu'il n'est pas toujours simple de collaborer avec des armées extérieures, mêmes alliées, donc je ne saurais trop vous remercier de vous être acquittés de cette tâche. » Il jouait les conciliants. « Sur ce, l'un de mes lieutenants va vous envoyer les coordonnées où vous pourrez placer votre escadre. Pour la suite des évènements, vous serez coordonnés par le SSC. »



Kristobar Voland
Kristobar Voland
Membre
Messages : 21

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMer 13 Mai 2015, 21:30
La réponse des autorités turienne était ce qu'elle était. Kristobar pouvait franchement s'en réjouir car il ne pouvait guère en espérer de meilleurs au vue de la situation.
Tout important que soit les volus pour les turiens, et vice versa, ces derniers n'allaient pas soudainement remuer ciel et terre et risquer de vexer un allié puissant juste pour un petit marchand volus. N'abusons pas.

Avec sa minuscule victoire en poche, Kristobar mena son vaisseau en orbite de Ruam où il déversa en effet sa charge statique dans l'atmosphère de la planète.
L'opération ne prit qu'une petite heure, alors qu'elle aurait été instantané à la surface de Tuchanka, ce qui permet aux volus de recevoir le message réponse de l'Amiral Caynid Meril.
Ce remettant en route, le Stromboli (toujours escorté par les frégates humaines) gagna tranquillement le relais cosmodésique d'où il enclencha son saut en direction des systèmes terminus.
Notre volus et son équipage allaient pouvoir vendre le fruit de leur dur labeur, poser une plainte à l'encontre du Contre Amiral Rivard et...revenir faire du commerce sur Tuchanka!
Matthieu Rivard

Personnage RP
Faction :
Rang :
Matthieu Rivard
Membre
Messages : 28

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitimeMar 19 Mai 2015, 22:24
« Monsieur, le Eylau et le Sand River ont fini d’escorter le Stromboli. Le capitaine Alstor nous informe qu’il lui faudra au moins trente minutes pour revenir en formation.
- Merci Nathan. Dites leur que rien ne presse, leur intervention ne risque pas d’être décisive avant plusieurs heures de toute façon.
- Amiral, un message de l’amiral Meril. » La voix de l’officier de communications du pont d’état major fit quitter le contre-amiral du visuel tactique représentant le système d’Aralakh.
« Il n’a pas perdu de temps on dirait. Très bien. Transmettez le sur mon terminal. Je l’écouterai dans mon bureau.
- Bien Amiral. »

Matthieu quitta donc le pont et se dirigea vers ses quartiers. Il était plutôt satisfait. L’intervention s’était plutôt bien passée. Le sous-lieutenant Illins avait peut-être fait un peu fort en braquant littéralement le vaisseau du volus mais il n’allait pas condamner sa prudence, bien au contraire. Et puis la suffisance de ce volus avait besoin d’être calmé par quelqu’un qui représentait l’autorité.

Le contre-amiral appuya sur le bouton d’ouverture du sas de sa cabine et s’assit à son bureau, dont le terminal brillait du voyant des messages en attente. Le visage de l’amiral Meril apparut à l’écran, avec ce qu’on aurait pu décrire comme un léger sourire chez un turien.

« Amiral Rivard, je présume que votre mission s'est passée sans encombres ? Quoiqu'il en soit, j'attends votre rapport au plus vite. Je suppose aussi qu'il n'est pas toujours simple de collaborer avec des armées extérieures, mêmes alliées, donc je ne saurais trop vous remercier de vous être acquittés de cette tâche. Sur ce, l'un de mes lieutenants va vous envoyer les coordonnées où vous pourrez placer votre escadre. Pour la suite des évènements, vous serez coordonnés par le SSC. »

Complaisance et circonvolutions pour au final dire : « Amiral Rivard, merci d’avoir ramassé ma merde et d’avoir fait le sale boulot à ma place. Maintenant, vous êtes mignon mais vous me laissez faire mon travail et vous restez loin de ma zone » Cette saleté d’officier de pacotille pétait plus haut que son cul ça se voyait mais Matthieu ne pouvait rien faire. Meril était un poids lourd de la flotte turienne et se brouiller avec lui représentait un vrai risque pour la carrière du contre-amiral.

« Allumez enregistreur.
- Enregistreur allumé, lui répondit une voix synthétique au faux air de voix féminine.
- Message à destination de l’Amiral Meril, de la part du contre-amiral Matthieu Rivard, 9ème escadre, Flotte de l’Alliance Interstellaire. 22 Avril 2200 du calendrier terrien. Amiral Meril. Sachez que ma mission s’est déroulée sans problème grâce à l’entière et complète coopération du capitaine Kristobar Voland du VSS Stromboli. Mon chef d’état-major vous enverra le rapport de mission sous peu. De plus, je tiens à vous réitérer le soutien de mes vaisseaux et de mon gouvernement dans la réalisation de cette mission. Mes vaisseaux se mettent immédiatement en position. Contre-amiral Matthieu Rivard ; Terminé. »

Matthieu appuya sur une touche de son clavier, mit fin à l’enregistrement et envoya le document au central du vaisseau qui le renverra ensuite vers le bureau de l’amiral Meril. IL était temps maintenant de passer aux choses sérieuses.
Contenu sponsorisé

Farfouiller dans les débris Empty
MessageSujet: Re: Farfouiller dans les débris   Farfouiller dans les débris Icon_minitime
 

Farfouiller dans les débris

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mass Effect Reborn :: Voie Lactée [RP] :: L'espace concilien intérieur :: Zone Démilitarisée Krogane-