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 Yria Ney'ti

Yria Ney'ti

Personnage RP
Faction : Freelance
Rang : Aucun
Yria Ney'ti
Membre
Messages : 100

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MessageSujet: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitimeSam 30 Jan 2016, 15:51
Registre Galactique des espèces
Yria Ney’ti

Informations primaires

Sexe : Femelle
Espèce : Asari
Âge : 403 ans
Faction : Aucune
Métier : Freelance, (mercenariat & contrebande)
Parenté : Zad Artaran (turien) et Selnea Ney’ti (asari)
Situation maritale : Oisillon voyageur
Planète d'origine : Niacal


Histoire



Musique 1:

Les Asari me font rire… ah oui moi ? Effectivement j’en suis une, mais pas comme toutes ces putes en collant qui font la trinque aux premiers crédits venus ou toutes ces puristes vivant quotidiennement dans leur habits saillants et qui se croient sage en prêchant la bonne parole et la paix, alors qu’au fond elles ne pas si différentes des premières. Vous n’avez pas idée de la blague que peut être ce monde, cette foutue blague qui nous suit à la trace comme un chien galeux à la recherche de la moindre hypocrisie à se mettre sous la dent. Mais parfois dans tout ce bordel de comédie, de la bienséance, de la politique sociale, il peut arriver de tomber sur une petite part de vérité, parfois si fragile, si dangereuse quand vous la tenez mais pouvant vous rendre aussi si puissant… et c’est là tout change quand vous rencontrez ces gens. Une part de vous maintient cette enfer de scène qui semble croitre dans votre esprit de jour en jour, comme la pluie battante sur les vitres, qui ne cessent de couler au-devant du visage de ceux qui observent le monde, caché et protégé derrière cette protection de verre. Et à leur rencontre vous commencez à comprendre que vous n’êtes pas seul caché derrière cette façade, avec ce regard attentionné et déçut de la société, sans convoitise ni profit des autres. Et un jour vous vous décidez à sortir vous aussi sous la pluie, quitte à en perdre la vie, pour les rejoindre et voir ce qu’ils ont de mieux en eux. A ce moment votre propre confort, votre propre sécurité, votre propre vision du monde s’éclate comme des morceaux de verre et votre vie semble avoir enfin une véritable valeur qui ne se compte plus en crédits. Une seul unique vérité apparaît et illumine la pénombre de corruption autour de vous et la seul idée qui vous tiens à cœur avec eux c’est de se battre ensemble et de mourir ensemble si il y le faut. Malgré toutes les magouilles, tout ce chaos autour de moi, toute la noirceur que peut exercer une âme sur une autre et toutes les horreurs que j’ai pu voir dans la galaxie ; qui ne provenait pas uniquement des Moissonneurs en plus ; je peux vous affirmer que seule cette vision permet de transformer la vie en combat qui en vaut réellement le coût, et c’est la seul façon d’en supporter sa trame quotidienne.

Mon propre combat a débuté sur Niacal, la colonie asari où j’ai vu le jour il y a de cela 403 années galactiques. Mon père était un mercenaire Turien, qui s’appelait Zad Artaran, de passage sur la colonie, je ne l’ai connu que quelques dizaines d’années seulement avant son départ de la planète. Tout ce que j’en sais maintenant c’est que c’était un salopard de premier ordre, un véritable manipulateur à qui on ne pouvait pas faire confiance. Il survivait ici et là entre différentes familles qu’il fondait à droite à gauche avec d’autres Asaris sur d’autres colonies, les prenant plus pour de vulgaire lèvres ouvertes sur son paradis de plaisirs personnel que de vraies personnes en réalité, ce qui en soit était le crédo de la plupart des mercenaires professionnel. Il a passé toute sa vie à faire croire qu’il aimait passionnément ma mère comme aucune autre avant elle et resterait à ses côtés pour fonder une famille. Ma mère, Selnea Ney’ti, qui l’avait soigné à l’hôpital local de Geynava Satori, peu après son arrivé sur Niacal suite à un « accrochage » lors de l’un de ses contrats de garde du corps, l’avait cru naïvement et se comportait avec lui d’une gentillesse et d’une douceur stupide. Lui il avait promis de fonder une famille, c’est ce qu’il fit comme convenu, puis il s’était barré une fois son héritage établit et sa besogne terminé, laissant une piètre raison que c’était pour nous protéger des ennemies de son client. Son héritage vous me demandez ? Bien sûr c’était nous, ses deux filles Asaris au caractère Turien, à la personnalité et l’éducation de Zad. Moi et ma sœur Narsh’a.

Nous n’avons que bien connu notre père que lorsqu’il nous entrainait à tirer sur des cibles aux arbres, quand nous mangions tous ensemble le soir, ou quand nous partions dans les forêts humides et sauvages de Niacal faire la chasse et de la randonnée pendant plusieurs jours. Dans ces moments-là il aurait pu passer pour un très bon père : attentionné, strict au nécessaire mais juste, généreux, vaillant, très bon professeur, notamment dû à son entrainement militaire sans doute, vraiment amusant et véritable mari aimant. Mais la vision de notre enfance, et ma mère celle de son amour, brouillait la véritable personne qui se cachait au fond de lui : calculateur et manipulateur. Après 403 ans, depuis le temps, je pense qu’il est légèrement mort mais je ne peux penser à ce que j’aurais pu tirer de lui si j’avais pu le retrouver pour lui arracher ses excuses de nous avoir pris comme pour un héritage de sa personnalité, car après tout c’est la seul explication qui nous est venu à l’esprit ma sœur et moi-même à l’époque.

Ma mère a succombé à la dépression quelques temps après son départ et dû faire un arrêt de son rôle d’infirmière à l’hôpital. Toujours le revers de la pièce qui ne cesse de tourner dans le cœur de tous : l’amour sœur de la haine, la haine voisine la souffrance. Ma sœur et moi-même avons dû rapidement trouver du travail après les études que nous menions, ceci afin de pouvoir garder la maison à la périphérie de la ville, arborant la magnifique jungle alentour, dans lequel nous vivions depuis notre naissance. Je pris donc une place d’assistante logistique dans l’astroport d’Aurolis, tandis que ma sœur travailla chez un concurrent pharmaceutique direct de la Fondation Sirta, qui était en plein essor. Alors que je prenais rapidement en charge des responsabilités de plus en plus grande au cœur de l’astroport de la capitale, ma sœur faisant de même dans sa société pharmaceutique, l’ironie… ou la malchance… fit que ma mère se donna le suicide dans la maison familiale que nous entretenions financièrement… laissant moi et ma sœur sous le choc.

Notre deuil fut de longue durée, mais cela n’affecta en rien notre travail. Nous avons pris tout de même le soin de revendre la maison avec Narsh’a. Les meilleurs souvenirs de cet endroit ne compensèrent pas ceux récents et malheureux qui l’y ont vu naître. Nous prirent des logements plus proche de notre lieux de travail, l’occupation professionnelle en plus de la distance et du temps avaient fini par fragiliser et user cette fraternité qui nous unissait si férocement durant l’enfance. Elle devint gentille, trop généreuse, comme ma mère, et force à constater, je finissais par me comporter parfois comme mon père, à tenter de manipuler certaines personnes, à violenter les fortes têtes. Les quelques fois que nous nous voyons nous nous disputèrent, au bout d’un moment, après la pire dispute que nous aurions pu avoir, nous ne nous revire plus. De tout ce que j’ai fais… c’est ce que je regrette encore le plus aujourd’hui.

Musique 2:

Dans ma profession c’est ça quand on ne fait que trop bien son travail, on peut se créer des ennemies, on s’en doute, mais on ne s’y attend pas comme ça. Pas de cette façon en tout cas. La veille d’une journée de travail je reçus l’un des messages des plus étranges m’invitant cordialement à une rencontre dans un restaurant chic de la capitale. Quelqu’un qui semblait requiert urgemment de mes services. Une asari, du nom de Fardila, semblait avoir en effet remarqué mes aptitudes pour la bonne gestion logistique des marchandises… mais surtout ma capacité à discerner celles qui enfreignaient la loi. Elle me proposa un poste intéressant et surtout très juteux sur une colonie dont le nom m’échappe aujourd’hui. Seul quelqu’un de dérangé mentalement aurait pu refuser une tel offre… et je la refusai. Mes raisons étaient les miennes à cette époque, mais c’était surtout l’insistance de l’Asari après mes doutes et mon refus qui confirma que j’avais fait la bonne décision. Il était fort possible qu’un groupe de personne ou que quelqu’un cherchait à m’écarter du travail que je fournissais à l’astroport. Elle me transmit tout de même ses coordonnées si je changeais d’avis. Evidemment je n’étais pas allée vérifier sur place… sinon je ne serais surement pas là actuellement en train de vous raconter tout ça.

Les jours qui suivirent confirmèrent mes doutes : une grosse transaction entre Niacal et Illium se préparait, et après tous les efforts que j’avais engendrés pour ce secteur jugé difficile, la hiérarchie m’attribua un nouveau poste de haute responsabilité pour les trajets logistiques Thessia-Niacal… une sorte de promotion ennuyeuse après avoir passé le baptême du feu. A croire qu’ils me croyaient vraiment naïf… Obsédé par ce qui se tramait, et en colère par ce léger « foutage de gueule », je fis l’erreur de mettre les pieds où je n’aurais jamais dû. Faisant mine de travailler plus tard qu’à l’habitude, je retournai vérifier la cargaison fraichement arrivée. Le registre facilement trouvable dans les terminaux indiquait des conteneurs hermétiques contenant un total matériel de 5 tonnes, principalement des récupérateurs d’humidité et des stabilisateurs calorifiques de pointes. Les conteneurs étaient interdits d’accès et scellés spécialement pour éviter toute infection environnementale… je ne pris pas la peine d’y tenir compte. Et je ne sais pas s’il aurait pu s’agir d’une bonne ou mauvaise décision maintenant, mais j’étais convaincue qu’ouvrir cette porte aurait pu être la meilleure décision pour découvrir la vérité vraie et calmer cette rage bouillonnante. C’est ce qu’il se passa en effet, un temps seulement… mais je n’avais pas prévu les problèmes qui accompagneraient. Transformer 5 tonnes de technologie utilitaires de pointe en 5 tonnes d’ezo raffinés, de sable rouge et de mécas, surement volés, je n’aurais pas appelé pas ça une transaction des plus légale. Qui que ce fut, en plus d’avoir le bras long, il avait des ressources.

Mélange de peur accompagné peut-être d’une rage redoublé, je ne sais plus vraiment, je pris la décision de brûler le moindre grain de sable de cette cargaison et faire fondre le moindre bout de métal de ce hangar. La moitié de l’astroport d’Aurolis pris dans les flammes, la moitié de la capitale réveillé et en alerte, j’en profitai pour rentrer chez moi, prendre un maximum de provision et filer le plus rapidement possible avec tous mes crédits dans un endroit où je pourrais être le plus en sécurité possible. Oméga s’imposant évidemment comme le choix le plus logique pour toute personne recherché, j’avais choisis alors de prendre celui qui semblait le plus illogique : Illium. Si mes « fameux » employeurs, voire Fardila étaient implanté là-bas, ce qui me semblait fort possible à l’époque, je n’aurais pas eu de mal à me cacher : on ne pense pas généralement à regarder près de chez soi quand on recherche quelqu’un en particulier. En plus j’en connaissais un rayon sur le marché noir d’Illium avec mon expérience : les meilleurs centres de chirurgies plastiques s’y trouvaient et la planète était également le pivot idéal pour trouver des passeurs : des banquiers, des agents financiers, des légistes, des avocats, des gens travaillant dans l’information ou l’économie et qui vous offrent une identité registre et biométrique toute neuve… en échange d’un bon paquet de crédits et parfois quelques services à la limite de la légalité. Beaucoup de rumeurs racontaient et racontent toujours que certains passeurs étaient en lien avec le Courtier de l’Ombre, il me semblait être une bonne idée de pouvoir tenter de trouver son réseau et de payer des informations concernant les gens qui me menaceraient possiblement. Avant mon départ définitif pour Illium, je pensai une dernière fois à ma sœur… malheureusement il était trop dangereux et trop tard pour la prévenir de mon départ. Je pris tout de même soin de feinter un suicide accompagné de mes adieux dans un dernier datapad à son encontre laissé devant chez elle. C’était la dernière fois que je touchai le sol de Niacal et la première que je comptais traverser la stratosphère de ma planète natale.

Musique 3:

Partie en direction d’Illium, mon arrivé sur la fameuse planète passerelle entre l’espace concilien et le reste des contrées sauvages et hors-la-loi de la galaxie se fit sans encontre. Comme prévu après avoir suivi plusieurs rumeurs ici et là des bars les moins réputés de la capitale, je trouvai rapidement contact avec un passeur volus du nom de Vargady Kolss’ken. Après m’avoir dérobé presque plus de la moitié de tout ce que je possédais et après lui avoir raconté l’histoire m’ayant conduit à lui, il me renvoya sur un chirurgien génétique galarien. Etrangement, le Volus devait surement avoir connaissance de mes poursuivants pour me renvoyer sur ce « changeur de visage »… et devait être surement en relation avec le Réseau de l’Ombre, vu ses nombreuses relations douteuses. Ce fut donc dans cette cabine médicale plus que douteuse en plus que piteuse qu’on donna à nouveau vie… dans cette apparence qui m’éloignerait des miens, encore plus qu’à la nouvelle habitude que j’avais prise. Etait-ce moi qui l’avais choisi ? Oui, par nécessité, et non, car Vargady me l’avait hautement conseillé, presque ordonné. Il avait fait en sorte de faire de moi ce qu’il voulait que je sois. Il avait étudié mon dossier sous toutes ses précautions. Je savais qu’il me tenait, mais qu’est-ce qu’être une esclave le temps d’une vie déjà bien entamé d’un volus, sinon un CDD où je serais en sécurité de mes poursuivants ? Le service qu’il comptait me demander était évidemment mon service et ma vie. C’était courant sur Illium, une sorte de contrat d’asservissement légale… une façon comme une autre de dire de l’esclavage légalisé. Il suffisait d’avoir un moyen de pression et l’on finissait comme moi. Après avoir été tatoué et refait entièrement de visage et des yeux, Vargady me donna les derniers détails administratifs pour changer mon identité biométrique en même temps que de créer les nouvelles données d’un registre citoyen concilien. Me doutant déjà ce qu’il allait me demander, je lui coupai les mots de la bouche en anticipant ce qu’il comptait me demander… et cette surprise fut pour lui d’autant plus plaisante à recevoir.

Jusqu’en 2184, je lui servis de second dans la gestion d’affaires en courtage d’informations et de vérifications d’importations de biens pour sa « société » de transport. Juste une façade tampon, « l’arbre qui cache la forêt » comme disaient les humains, tout ça pour dissimuler une entreprise pivot de la drogue et autres marchandises de contrebandes interdites par les lois en vigueur du Conseil. D’ailleurs leur arrivé fulgurante vers les années 2160 mis un boost considérable dans l’expansion du marché noir, en plus des chiffres d’affaires de mon employeur qui explosaient, la circulation des transports vers ces nouveaux mondes civilisés de cette espèce jeune et impétueuse avait redoublé d’activités. Bien sûr j’étais contre tout ça, ma vie entière passé sur Niacal était basé à combattre tout ça... mais quand le maître tiens la laisse, difficile de répliquer. Je devais assumer les conséquences jusqu’au bout. J’ai dû prendre sur moi et accepter la situation. Tout ça à cause de l’ouverture d’un conteneur, maintenant je devais faire en sorte que ceux-ci passent sans difficultés les contrôles de sécurités des docks. Et malgré ma réticence à combattre ce que je faisais, je dois avouer que j’étais tout aussi doué dans ce domaine qu’à l’astroport d’Aurolis. Je finis presque par être séduit de mon nouveau talent… à aimer ça. C’est durant cette même période que j’appris à piloter puis à manier une arme. Vargady était mesquin mais pas foncièrement mauvais. Il avait ses manies, il était froid et calculateur, mais étonnamment peu égoïste et attentif à ses salariés. Près du cœur, près de sa confiance, je faisais office de ses yeux et ses oreilles parmi sa société, et il faisait en sorte de m’apprendre autant de choses que possible, soit de lui-même, soit de ses plus proches alliés ou collaborateurs : et il en avait beaucoup…. Il savait que j’aurais été encore là longtemps après sa mort, peut-être voulait-il que je reprenne sa société, que son héritage vive à travers moi pendant tout le temps que pouvait offrir la vie d’une asari… je ne sais pas. C’est juste quelques années peu avant sa mort en trouvant des datapad oubliés dans son bureau que je ne découvris que la vérité sur son sujet : c’était un agent au service du Courtier de l’Ombre. L’âge lui faisant effectivement perdre sa prudence et son habilité d’esprit, je devins presque celle qui menait l’entreprise à sa place vers la fin de sa vie. Il avait deviné que j’étais au courant de son lien avec le Réseau de l’Ombre lors de quelques remarques subtiles à son encontre et lui demanda en privé un petit service en échange de garder son secret, qui en passant valait de l’or pour les autorités locales : des informations sur la société criminelle qui m’avait obligé à atterrir jusqu’ici… et je ne savais pas pourquoi j’eu demandé ça à l’époque, également des informations sur mon mercenaire de père Zad Artaran. Vieux et rabougri mais toujours aussi dur en affaire, Vargady ne pouvait que réclamer qu’un seul des deux dossiers : mes ennemies passés ou mon père. Je choisis mon père, et malgré ma demande précise au Réseau, celui-ci me transmettra un dossier assez complet pour vous partager tout ce que je sais actuellement de lui. Evidemment ça me mis un froid et j’étais d’une humeur noire pendant plusieurs jours, ce qui n’échappa pas à la moitié des personnes dans les locaux et à Vargady lui-même d’ailleurs. C’est après quelques temps de ça que le volus rejoignit la liberté… et moi rencontra à nouveau la mienne.

Musique 4:

Je savais que Vargady laissait derrière lui des fonds considérable à son neveu sur Irune, qui était passé une fois ou deux accompagné de ses parents les années passés. Je découvris une autre façade de mon passeur peu après sa mort : la famille avant tout. Le clan Kolss’ken était en effet parmi les minoritaires sur Irune et Vargady avait été en quelque sorte banni pour avoir tenté de détourner des règles très strict de régulations économiques. Il avait passé toute sa vie pour cumuler de la richesse afin qu’un jour le clan Kolss’ken puisse en hériter… tout ça de manière totalement légale. Son neveu était tout autant au courant que moi des transactions illégales de son oncle mais pas de son véritable rôle envers le Courtier de l’Ombre. Encore jeune et inexpérimenté je lui conseillai vivement de dissoudre la société et de repartir à zéro sur Irune ou une autre colonie plus fréquentable afin de faire honneur à Vargady, le convaincant que ce-dernier s’était sali les mains toute sa vie pour qu’il puisse obtenir cette chance, même si je n’en savais absolument rien. Kadohl Kolss’ken hésita mais compris au bout d’un moment qu’il était préférable de se sectionner de cette entreprise pour éviter des poursuites judiciaires. Je voulais vraiment qu’il puisse s’offrir un nouveau départ, rebâtir les Kolss’ken sur quelque chose de neuf, repartir à zéro pour sa famille, son clan… et moi de même. Nous prirent donc ensemble la résolution de dissoudre la société et nettoyer toute trace des anciennes activités de son oncle. Kadohl, en effet jeune mais pas non plus naïf, versa tout de même une part importante à la plupart des salariés pour éviter que leur langue ne s’agitent trop vite à vendre leurs informations, le temps de faire transférer les fonds hors d’Illium et de sortir de leur juridiction. Il me remercia personnellement d’avoir aidé et assisté son oncle toute sa vie, apparemment il ne connaissait évidemment pas le réel motif qu’il m’avait mené à lui, ni notre échange de service mutuel. Avant de repartir sur la Citadelle, pour ouvrir un service de transport de luxe, il m’offrit un petit vaisseau et une part de crédit généreuse. Kadohl est mort durant l’attaque de la Citadelle en 2183.

Musique 4:

C’est toujours difficile de chercher une façon de vivre, retrouver un but après n’être plus vous-même pendant presque plus d’un demi-siècle, à ne plus pouvoir suivre sa propre volonté. Au début j’étais perdue. Qui j’étais réellement après tout ça ? Que faire maintenant ? Continuer de travailler dans le marché noir ? Retourner sur Niacal ? Même en sureté de mon passé, je ne pouvais pas… je ne voulais pas y retourner. Même ma sœur n’était plus une raison suffisante, quelque chose était née avec Vargady, mais n’était pas mort avec lui. Le marché noir me rebutait encore un peu mais c’était un moyen rapide de se faire des crédits, et j’avais appris beaucoup. J’avais changé... et cette volonté de liberté au service de Vargady m’avait pris de cours et était devenue un besoin… une obsession. Jamais je n’aurais pu être la même qu’auparavant. Plus de règles, d’engagements, de responsabilités… plus tout ce monde autour de moi, toute cette bureaucratie des haut-quartiers, cette hypocrisie de la vie quotidienne… j’avais besoin de respirer. Et respirer libre c’était partir au loin. En dehors du marché noir, le marché des données et de la cartographie stellaire était tout autant juteux bien qu’énormément risqué. C’est finalement ce qu’il me fallait. Et ce nouveau choix me changea à nouveau.

Le marché n’était vraiment pas évident, humains et turiens, autant entreprises civiles qu’organisations militaires, étant à couteaux effilés sur l’exploration ou la sécurisation des relais cosmodésiques. C’était bien connu, le Conseil avait la main mise sur le réseau et la moindre découverte d’un nouveau relais et les gros bonnets rappliquaient pour la sécuriser, officiel dans les espaces civilisés, toujours officieux ailleurs.... C’était extrêmement rare mais l’information des coordonnées permettait à son explorateur de faire exploser son compte bancaire au point d’ouvrir sa propre petite entreprise. A côté de ça les règles et le respect entre explorateurs étaient plus ou moins valable dans l’espace concilien, dépassez les frontières… et là c’était une toute autre histoire. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire les Terminus était loin d’être la zone la plus violente, en général on avait plus de chance de finir esclave à défaut d’être mort, car tous savaient que personne ne viendrait s’intercaler dans l’affaire. Par contre la Travée était bien plus dangereuse, notamment parce qu’elle était justement dans une zone de transition entre l’espace concilien et les Terminus, les esclavagistes passant, préférant éviter de tomber sur les patrouilles de la Hiérarchie, mâchaient le boulot en même temps que les explorateurs dans le genre violent préféraient exterminer la concurrence plutôt que de se faire dénoncer ou repérer en rendant un vaisseau adverse inopérant. Ce qui marchait le plus c’était la fameuse excuse des esclavagistes évidemment, bien que celle des Geths depuis l’attaque d’Eden Prime, permettaient aux pionniers du genre à devenir de moins en moins conciliant envers leurs confrères. On passait presque du statut chacun pour soi, au statut de mini-guerre d’extension. Le marché de la colonisation, de même que celui de la cartographie stellaire tombait en flèche depuis l’attaque de la Citadelle, et la seconde rumeur urbaine des Récolteurs vers 2185, n’aida en rien pour son relancement, contrairement à celui du mercenariat et de l’industrie militaire florissants. Rentabiliser le carburant, la nourriture ou les réparations, et parfois l’armement, devenait de plus en plus difficile, je n’avais plus de marge depuis presque 2 ans et je vivais encore les réserves de Kadohl. La situation ne s’améliorant pas avec le temps, difficile d’avoir des perspectives d’avenir… alors au lieu de me ranger dans les comptes des gros porte-monnaie pour obtenir un salaire de misère contre un risque toujours plus grand, j’ai préféré aller sur Oméga et trouver un mercenaire avec qui monter l’affaire. Je ne voulais pas perdre cette indépendance, mais il était clair que j’avais besoin d’aide pour m’en sortir.

Oméga, quelque fois de passages ici et toujours le même résumé de l’endroit : si tu ne colles pas ton dos au mur quand tu commences à gueuler prépare toi à mourir sans la moindre dignité. Est-ce que j’ai vraiment besoin d’en faire une description complète ? Tout le monde connait Oméga, sexe, anarchie, gang et drogues, rêves d’argent mais trottoirs vite nimbés de sangs. Je n’y ai jamais été resté plus de quelques jours, mais là c’était plus d’une semaine pour trouver la bonne personne. Et c’est en rassemblant les ragots et les bonnes informations des ruelles, des bars et des boutiques que je réussis à tomber nez à nez face à celle qui allait changer ma vie. Plus que je ne le croyais au départ. Kyren Varius de son nom. Ancienne soldate de la Hiérarchie, elle avait vu toute son unité décimée sur une colonie volus naissante à la bordure de la Travée par des pirates des Terminus. Bien que des demandes de renforts supplémentaires fussent vivement demandées pour l’opération de ravitaillement, ils avaient dû se débrouiller seuls. Et ce fut donc la seule survivante de l’attaque avec quelque autres volus. Elle avait décidé de déserter sa Hiérarchie suite à ça et de servir dans le mercenariat pour aider les gens du coin. Le parfait type de profil d’une personne que je devais extirper d’ici avant qu’elle ne fasse tuer. Oméga gobe et recrache ce genre de personne aussi vite qu’un Dévoreur n’engloutit une colonie humaine. Ou dans leur déception renouvelée rend leur cœur et leur âme aussi froids et durs que le métal. Venant à peine d’arriver je comptais sur sa dévotion envers les autres pour tenter de l’engager, tout en lui faisant rendre compte qu’ici ce n’était un enfer à modeler en paradis. C’est à l’After-Life que je fis sa connaissance. Et contrairement à l’idée que je m’en faisais elle avait un caractère d’acier, et extrêmement têtue. Mais aussi dégageait une aura étrangement attirante. Et notre conversation s’avérait englober légèrement plus que dans le strict domaine professionnel. Je lui proposai mon idée de travailler avec elle pour monter une affaire de freelance, entre cartographie, transport de colis voir de futurs prisonniers sous contrats… de quoi diversifier et nous remplir les poches efficacement. Elle manquait d’un vaisseau et d’une connaissance fiable du marché et moi d’un bras armé. Nous concluions donc notre petit accord, mais c’est réellement dans la couchette de mon vaisseau que j’appris à explorer davantage les facettes de sa personnalité…

Musique 6:

C’est comme ça que ça a commencé Kyren et moi. Comme dans l’une de ses putains d’histoire d’amour, en enlevant l’eau parfumé et les roses et en y ajoutant la réalité. On a fait les quatre cents coups elle et moi à travers tous les Terminus et la Travée, c’était l’année la plus mouvementé que je n’avais eu depuis des décennies. Et j’étais tellement heureuse de pouvoir partager ça, surtout avec elle. Plusieurs fois on a manqué de se disputer violemment et à venir aux mains… mais les quelques fois où nous frôlions la mort ensemble nous rapprochaient bien plus que tout le reste. On a traversé la galaxie d’un bout à l’autre, inséparable elle et moi… mais dans ses moments d’accalmie je ne puis me résoudre à penser à cette logique qui trottait dans mon esprit. Toujours cette vérité qui dérange et que l’on ne veut écouter par appréhension… par peur même. Et c’était la voir partir avant moi qui m’effraya le plus… elle une turienne, moi une asari. Avoir une vie longue, bien que beaucoup des personnes non asaris nous l’enviaient, il m’était apparu dorénavant comme une malédiction plus qu’un don que la nature nous avait offert. Survivre pour voir les gens qu’on aime mourir… c’est la pire chose que la vie peut nous faire endurer. Bien que nos aventures toujours plus intrépide les unes que les autres continuèrent, je mis ça de côté profitant autant que possible de ce qui était bien plus précieux que les nombreux crédits que nous gagnions ensemble : notre temps.

Mais même de problèmes en problèmes en ce bas-monde, nous étions Kyren et moi toujours sûr de tomber sur de plus gros problème à rencontrer à chaque contrat qui nous était destiné personnellement ou auquel l’annonce figurait depuis assez longtemps pour faire tuer puis décourager les mercenaires de bas étages ayant essayé de le remplir. Exfiltration d’une base d’esclavagiste, destruction d’une installation minière, détournement d’armement militaire, même une aide à la reprise d’une prison-station pour le compte des Soleils Bleus après une violente insurrection de leurs prisonniers. Avec l’arrivé des Moissonneurs tout ce en quoi nous croyons mortel s’écroula aussi rapidement que notre assurance journalière. Les holos de l’Extranet en disaient long sur ce qui se passait sur les colonies: c’était une invasion implacable et sans pitié. Personne ne pouvait contrer l’envahisseur. La flotte Turienne se faisait pulvériser sur Palaven. La Terre était aussi rapidement tombé que Kar’shan. Et les asaris et galariens, comme des varrens apeurés, comptaient creuser leur propre tombe en ne s’occupant que de leur propre gueule au lieu d’aider les autres. C’était l’apocalypse.

Et c’est là que Kyren et moi avions eu… un large différent sur ce que nous devions faire, ou du moins essayer de faire. Quand on voyait l’état des pertes, plusieurs millions en à peine quelques heures, comment deux personnes parmi plusieurs milliard pouvait aider en quoique ce soit ? Mais Kyren restait entêté, bien qu’avec ma logique et non ma désespérance de la situation j’essaye de lui faire comprendre que pour survivre il fallait parfois fuir et attendre que ça se tasse, elle voulait à tout prix retourner sur Palaven et retrouver sa famille, quitte à participer au combat si il le fallait. Je ne voulais pas la perdre, et c’est à cause de cette pensée que je partis en vrille… à tous les niveaux, clairement. Elle me reprochait mon égoïsme à cet égard, son éducation de turienne… et de soldat de la Hiéarchie refaisait surface. Je n’étais plus sereine et en état de penser de manière clairvoyante, à force je suis parti de la prier puis à lui ordonner de rester. Elle me poussait à bout, au bout d’un moment à tel point que je me retrouvai dans mes derniers retranchements. Et ça en est venu aux mains… puis à la lutte violente en plein dans le centre de commande du vaisseau. Projeté à terre, assaillis de coups de poings et têtes et poitrines percuté et percutant les sièges, tableau de commandes, murs du vaisseau, les prises de combats qui étaient très violentes, sans être mortelles… quoique que ce n’était pas si loin de ça en me rappelant bien. La bataille n’avait pas d’issue, elle et moi étions ensanglanté de toute part, le combat se déplaça jusque dans la chambre, là elle et moi nous portâmes d’un même moment le coup fatal qui nous mis à terre toutes les deux.

Musique 7:

D’une semi-conscience, aussi réveillé qu’elle put être je la regardais dans les yeux, elle et moi essoufflé et meurtri l’un à l’autre comme jamais nous n’avons pu nous infliger mutuellement auparavant. « Regarde nous Ky, le monde part en vrille, et nous… » , « et nous nous battons comme deux krogans enragés sans aucune raison… alors que le combat est ailleurs. », me coupa elle sèchement, comme si son esprit avait toujours gardé son esprit combattif malgré nos corps brisés. « Si tu prends ce chemin… je ne pourrais pas te suivre sur ce coup-là. Je ne te reconnais pas. Les Moissonneurs… ça sera peut-être notre dernière aventure, qui sait ? Mourir ensemble, ce n’est pas là ce que tu as toujours voulu Yrie ?», continua-t-elle en souriant de cette assurance effronté comme elle avait eu toujours le plaisir de m’offrir. Je soupirai et pestai, mais elle avait trouvé les bons mots et connaissait bien les troubles véritables qui animait ma peur. J’abandonnai l’idée de lui faire changer d’avis, Après une dernière nuit avec elle, une nuit que le temps ne saurait jamais effacé de ma mémoire, je l’emmenai finalement sur Palaven. Enfin en espérant toujours arriver sur le sol de la planète sans être transformé en passoire. Le blocus de Palaven était considéré comme le plus dangereux théâtre de guerre de la galaxie, les Turiens ne cessant d’opposer résistance à l’envahisseur. En même temps… ces Turiens... avec eux plus rien ne m’étonne.

Alors que nous nous gardions éloignés des zones de combats en lorgnant la frontière des systèmes de la Travée de l’Attique, Le Gala, (oui j’avais oublié de vous mentionner le nom exact de mon vaisseau), passa dans plusieurs relais en direction. L’opération pris plusieurs jours pour atteindre le système de la Crète Apienne tout en évitant les patrouilles. Enfin « éviter », fuir était peut-être le mot exact, les patrouilles Moissonneurs nous détectaient dès notre arrivé, nous laissant d’autre choix que de mettre la gomme. Heureusement un petit vaisseau comme le nôtre était plutôt difficile à suivre et les machines géantes ne parurent pas plus intéressées que ça à nous pourchasser, comme si écraser le reste de la fourmilière les intéressait bien plus que d’essayer avec une mouche. Quoiqu’il en soit arrivé vers Palaven… nous n’attentions pas plus longtemps que ça et forçâmes le blocus en prenant par les zones orbitales encore non couvertes. Pas le temps non plus de s’attarder sur le spectacle infernal et le cimetière de vaisseaux en orbite comme au sol qui illustrait parfaitement les infos, images et holos alarmants de l’Extranet. Je vus bien que Kyren semblait effondrée de voir sa planète natale sous cet état… mais je ne fis rien pour la réconforter : je l’avais prévenu, c’était bien pire qu’une simple guerre. Nous firent la jonction avec une zone de résistance, qui nous demanda ce que nous venions foutre avec notre vaisseau en plein milieu de la bataille. La surprise fut entière quand Kyren rapporta un message du Courtier de l’Ombre au soldat. En se présentant ainsi, apercevant mon étonnement, elle me gratifia d’un « désolé »… presque honteux. Et je compris. Je ne savais qu’elle émotion ne s’est lu dans mes yeux à ce moment-là, mais quand je lui dis qu’elle m’avait utilisé, il me semble que c’était de la colère qui résonnait dans ma gorge, autant que dans ses tympans à elle. «Ce n’est pas ce que tu crois… mais je sais que tu ne te contenteras pas de ça et ce n’est ni le lieu, ni le moment pour les longs discours… Alors… Va-t-en… s’il te plait… fais le pour moi, pour tout ce que nous avons traversé ensemble. » Et ce que je fis, sans mots, sans retour arrière, la tristesse, la haine mais surtout l’incompréhension se mêlèrent dans mon esprit pour prendre commande des manettes du vaisseau. Tout ce que je souhaitais c’était partir, partir très loin d’ici et les laisser se battre seuls, à leur ruine.

Le reste de la guerre ne fut que de bonds cosmodésiques et sauts SLM, de secteurs en secteurs, de systèmes en systèmes, faisant en sortes d’éviter les grands axes de circulations et la civilisation au meilleur possible… mais ce sentiment de honte me gagnait petit à petit. Même si Kyren semblait m’avoir baisée dans tous les sens du terme, je pensais à Palaven… le bruit courrait que la situation s’était amélioré depuis que Shepard s’était mis en mouvement et avait rallié krogans et turiens, chose incroyablement impossible… sauf pour le célèbre héros de la Citadelle. Dès lors, l’Alliance avait pris l’initiative de la défense à grande échelle, et avait lancé une énorme campagne de mercenariat galactique pour se rallier contre les envahisseurs. Ces commandos appelés les « commandos N7 », en référence à leur propre de soldats d’élites, agissaient sur tous les fronts ouverts par les Moissonneurs pour… pas gagner mais du moins ralentir sa progression. Le bruit courait que les humains avaient un plan pour gagner la guerre, mais qu’il falait le plus de ressources possibles à sa réalisation… et le temps en faisait crucialement parti. Kyren avait raison, même une petite aide, c’est déjà mieux que pas d’aide du tout. Je pris mon vaisseau, sortis du planétoïde non répertorié qui me servait de cachette puis pris la direction du combat. Suite à un déploiement effréné de navettes Kodiak, ma petite corvette servis de transport de combat de rab pour ces fameux commandos, j’avais une bonne expérience des pilotages et connaissez bien les systèmes galactique pour y avoir longtemps voyagé, c’était le poste idéal pour mes nouveaux « supérieurs ». La suite vous la connaissez… on s’est battu, encore battu… et finalement c’est Shepard et le Creuset qu’on fait tout le boulot et récolté tous les honneurs… mais au moins on a gagné, même si le prix à y consacrer était colossale. J’appris la mort de ma soeur et même après la guerre, pendant les années qui suivirent… je ne trouvais aucune trace de l’existence de Kyren… Si c’était un agent du Courtier, peut-être n’était-ce pas son vrai nom… ou peut-être était-elle tout simplement décédée ? Ou encore en vie, mais comment le savoir… c’était elle l’agent secrète. Je ne savais plus si j’avais réellement de l’importance à ses yeux, ou si j’avais juste servis de soutien pour obtenir des renseignements sur les Terminus… Le fait de ne pas savoir quelle pensée adopter me troubla et me noircis à nouveau l’esprit pendant longtemps après cette guerre merdique. La victoire et la nouvelle ère ravissait la plupart du monde autour de moi… mais moi j’avais tout perdu… tout ce qui me motivait encore à vivre. Ce n’était pas en aidant à reconstruire trois briques de temples sur Thessia que j’allais retrouver « la voie »… Putain de foutu prêtes asari… je ne souhaitais qu’elles aillent simplement se faire des attouchements et découvrir la vie sur Oméga au lieu de me prodiguer leur sage paroles de prêtresses encore trop jeune pour sucer hors du berceau.

Que vous racontez de plus ? Le Gala était plus de la moitié du temps sur les quais d’une foutu quelconque station galactique et le reste j’’étais là, sur ce putain de bar, en train de ruminer mes problèmes, en d’en trouver de nouveaux une fois la garnison de verres vide se tenaient debout au garde à vous sur le promontoire. Une vie de débauche… et finalement au bout du compte créances et dettes ne vinrent pas tarder non plus à pointer le bout de leur nez. Aucune volonté ne m’animait, rien qu’un sombre néant résonnant en moins : « A quoi bon ? Tout finit par s’étioler et disparaitre avec le temps. Tout a toujours un début et une fin ». Ce résonnement reflétait en moi, comme le miroir de ma vie bien trop longue qui voulait toucher à sa fin. Les années écoulées m’aurait semblé n’être que quelques mois, et puis dans un dernier effort de reprendre une vie « normale » j’enchaînais les contrats de plus en plus dangereux, souhaitant qu’un jour ou l’autre l’un d’eux m’emporte dans la tombe. Mais toujours cet instinct de survie, ce putain d’instinct de survie qui a tenu bon en moi dans les moments mortelles de mes contrats. Un jour, bien que l’idée du geste me répugnais au plus profond de moi, je compris que cela ne pouvait venir que de moi… je fus une tentative… mais en fin de compte j’échouai encore contre moi-même.

Alors j’ai laissé tomber, une seconde fois, pendant deux semaines j’ai croulé dans entre l’attente, entre ce qui ressemblait à une vie proche constamment de la mort. J’avais loué un taudis dans un quartier presque à l’abandon sur Oméga, et en vue de ma réputation passée dans le coin je me faisais constamment enmerder. Mais après avoir cassé la croûte avec des Vortchas des bas-quartiers et offert quelques opportunités, les mercenaires qui me demandaient de l’argent firent profil bas et ne m’envoyant que de vaines menaces sur Omnitech. Et un beau jour au bar, un message différent de ceux qui faisaient partis de ma banque inquiète ou de mes clients refoulés, s’était retrouvé là, dans mon Omnitech. Celui-là venait d’un turien… de la Hiérarchie. Finalement ce n’était pas lui mais un message porté par lui. C’était un message de Kyren.

Tout s’est alors remis en marche à l’intérieur de ma tête, absolument tout. Elle était en vie. Bien que resté prudente à sa demande, ma colère s’était noyée dans toute l’inquiétude et… l’alcool et la drogue de ces dernières années. Je ne demandais qu’à savoir ce qu’elle voulait, à la revoir au possible. Elle me contacta pour avoir de mes nouvelles, elle ne s’excusa pas de son retard, car j’étais également plus difficile à trouver qu’auparavant et elle avait eu beaucoup de travail après l’attaque des Moissonneurs. Elle me prévenait qu’être agent du Courtier pour me surveiller la rongeait depuis trop longtemps et qu’elle comptait quitter l’organisation dans quelques mois, pour de bon. Elle m’avoua ce que je savais déjà, qu’elle m’avait utilisé pour sa couverture de collecte d’informations dans les Terminus. Mais elle me jura que ce qui s’était passé entre elle et moi, ça n’a jamais été fait de manière malhonnête, ça n’avait pas été prévu : c’était tout ce qu’il y avait de plus vrai. Sa famille avait été décimée durant la Grande Guerre, et elle n’avait plus de point de repère une fois Palaven reconstruite. Elle était désolé… et donner un pardon à une turienne, surtout Kyren… c’était chose rare. Pour peu que je l’aie connu il était difficile de lui faire reconnaître ses fautes. Alors ma réponse fut immédiate, ma méfiance se rangeant dans mon esprit songeur, douteux de ses dernières années. On devait se revoir. Le reste de ma vie n’attendait que ça, elle ne tenait presqu’à ça.

Quelques jours passèrent, et elle et moi avions repris le contact de manière indirect, mais nous nous reparlions comme au premier jour. Nous devions nous revoir dans plusieurs jours à la Citadelle, depuis ce laps de temps j’avais pu rembourser ce que je devais à pas mal de gens et j’avais pu rejoindre l’espace concilien sans trop d’embrouilles. J’étais déjà à la Citadelle et je l’attendais. Elle devait finir une opération de sécurité cérémoniale sur Palaven, alors le jour même de cette « fameuse » cérémonie de danseuses de langues de bois, j’étais à l’Electron Libre, et j’avais demandé expressément de mettre la chaîne de la télé sur ce qui se passait là-bas. Alors que je regardais à moitié mon verre et l’écran, pensant déjà à Kyren et à ce que j’allais lui dire quand on se reverrait, il se passa quelque chose d’étrange dans la télévision. Un mec du SSC, turien, qui passait par là durant sa pause a jeté un : « Regardez ! » d’une tel inquiétude que la plupart des gens du bar et des passants vinrent bientôt s’amasser en troupeau devant l’écran. Au bout de quelques heures, l’info en direct et en continue relayaient les évènements. Extranet était noyé de commentaires et d’informations contradictoire autant que les chaînes d’information, personne ne savait ce qui se passait vraiment mais une info revenait en boucle : il y avait eu un attentat sur Palaven, et la conseillère Eshel était décédé. Des combats avaient été enclenchés contre les auteurs mais personne n’avait encore été clairement identifié parmi les fugitifs.

Après quelques jours, pendant l’accalmie qui suivit les explosions et le chaos, je passai quelques coups de fils, paya grassement quelques courtiers et attendit quelques heures supplémentaires afin d’obtenir mes informations. Kyren et ne me répondaient plus. On avait surement déjà identifié les autres victimes, je devais savoir pour les victimes… et je reçus un dossier de photos… les images du massacre. Et… après plusieurs défilements d’images… je tombai sur une photo de corps alignés en attente d’être recouvert. Kyren étaient parmi eux. La colère me monta dans l’esprit. Je sentis presque les battements de mon cœur dans le crâne. Je quittai le coin d’ombre de l’Electron Libre dans lequel je m’étais acculé pour communiquer en privé et retourna devant la même TV maintenant abordé de tout part depuis le jour de l’attentat. J’avais mon verre à moitié rempli encore dans la main. Je restai planté là, à regarder les contours de ce putain de visage, et goba le tout. Tout l’amour que je portais à Kyren s’inscrivis dans la haine des traits de ce personnage. Machaviel. Il avait pris tout ce qui me restait à espérer, il avait gâché toute ma vie. Il avait tué Kyren. D’un claquement de doigt. Je le jurais sur ma vie : quoique sa folie n’ait peut-être pas de limite, ma haine elle, était éternelle. C’était ma promesse, envers Kyren : si toute le reste de ma vie consistait à nuire la sienne, alors ça serait le cas. C’était un turien mort.

D’un geste incontrôlé, bouillis de rage, je balançai mon verre dans l’écran tellement fort qu’il se brisa en éclats, puis je tournai les talons furieusement. Une voix beugla derrière mon dos :
« Eh mais ça va pas, vous êtes malade ?! »

« Va te faire foutre ! »

Direction : l’astroport.

Musique 10:


Apparence

D’une allure fine et justement musclé pour une exploratrice de la Travée Sauvage tout autant qu’une combattante des Terminus, Yria s’est habitué à s’entrainer régulièrement et le fruit de son labeur se remarque dans sa souplesse et son agilité. A côté de son côté sportif, pourtant assez peu marqué vu de l’extérieur, cela ne l’empêche pas d’arborer comme la plupart des Asari une beauté exquise et attirante pour la majorité des espèces. A ceci près qu’Yria s’est volontairement tatoué le visage en noir et passé une opération de chirurgie génique, ayant passé ses anciens yeux émeraude en un jaune doré flambant neuf. A noter que cette opération étant d’abord eu été une mise à l’épreuve pour l’Asari qui ne comptait en tirer qu’un simple changement d’identité et qui doit maintenant supporter la plupart les regards méprisant de ses soi-disant sœurs de sang ; la société Asari considérant en effet que l’amélioration de l’apparence par la génétique est honteux, immoral pour les plus radicaux. Son côté ténébreux et légèrement « bad-girl », de par son habillement en similicuir ou en combinaison de combat noir, toujours en concordance avec la couleur de ses tatouages ou ses yeux rajoutant cet effet d’apparence inhabituel voire mystique, lui permettent aussi de parer à un nombre plus important d’éventuelles rencontres avec des accosteurs ou des racketeurs.


Caractère

Sous son air de moqueuse et simple d’esprit, Yria cache une profonde sensibilité et maturité qu’elle dévoile très rarement dans moments de colère ou des situations stressantes, voire dangereuse au point de lui coûter la vie. Au fond très pessimiste elle avale et recrache tout ce qu’elle considère et ce qui fait le mal de ce monde galactique en humour noir, souvent à la limite extrême de tolérance des gens de bonne conscience. Cette carapace de comédienne lui permet à la fois de supporter sa vie compliqué de tous les jours, de s’assurer de garder sa vrai personnalité dans « son jardin secret » et de toujours faire croire aux autres de par son côté buté qu’elle a une totale confiance en soi lors qu’elle prend des décisions, alors que ce n’est vraiment pas toujours le cas. En général elle agit de façon pragmatique, mais il lui arrive quelque fois dans un élan du cœur qu’elle puisse mettre sa vie au service de personnes innocentes ou de confiance ; fruit résistant de l’éducation de ses parents durant son enfance tout autant que de sa personnalité caché. Hormis cette partie de son caractère elle reste quelqu’un de méfiante, qui n’accorde pas sa confiance au premier venu, bien qu’elle puisse sembler conviviale, voire amusante, au quotidien.


Compétences / Équipement


Équipement :

Equipement : Agent --- 3✭ militaire, 4✭ biotique, 3✭ tech°, ---
Armes : M-6 Carnifex.
Armurerie : Non.

Compétences :

Militaire : Maitrise avancée / Combattant moyen/Discrétion naturelle (0pt)/Munitions Phasique (3pt).
Biotique : Oui/ Biotique moyenne, Projection (2pt) + Lévitation (2pt).
Technologie : Hacker entraîné/Omnilame (2 pts).




Compléments

Signe(s) distinctif(s) : Pupilles dorés (modifiés)
Relations avec les autres : Ouverte à toute nouvelle relation.
Des liens prédéfinis ? Non.


Hors Personnage

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : Non.
Comment avez-vous connu le forum ? Je suis passé par un trou noir et HOP !
Est-ce un double compte ? Non, un nouveau premier compte.
Des remarques ? Bonjour je suis une jolie Asari et vous ? Trollface





Dernière édition par Yria Ney'ti le Mar 21 Juin 2016, 14:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitimeDim 29 Mai 2016, 22:34
Je pense qu'on peut passer directement aux corrections ? Trollface

" il me renvoya sur un chirurgien génétique galarien, étrangement non sans une once d’hésitation, ce qui clarifiait à l’avance de la connaissance de mes poursuivants… et du Réseau de l’Ombre." J'ai pas compris ce que tu voulais dire là.
Pour ton histoire avec Kyren, la Hiérarchie envoie pas de Garde Noire à la collecte d'information comme ça. Ca peut arriver (bien que ce soit pas leur boulot) uniquement pour quelque chose d’imminent.
Enfin, y'a pas eu des pertes chez les Gardes Noirs pendant l'attentat sur Palaven.

Pour les compétences : pourquoi discrétion naturelle ? J'ai pas vu de chose qui le justifie.


Et c'est tout. A dans deux mois quand t'aura fait les corrections Trollface
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MessageSujet: Re: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitimeLun 30 Mai 2016, 00:28
C'est tout ? Tu veux vraiment pas relire une seconde pour regarder si il y a d'autres fautes stp ? Trollface

- Moi non plus je ne comprends pas, c'est surement à cause des mois d'intervalles entre les paragraphes je vais y rejeter un coup d'oeil pour comprendre aussi une fois remis dans le contexte et je corrige ça promis Redman

- Pour Kyren, au pire je peux dire que c'était une agence privé, ou un groupe de courtier/mercenaire indé*... ou une Spectre sinon Trollface

- Discrétion naturelle par les aptitudes qu'elle a acquise sur Niacal étant jeune avec son père, le fait que pendant sa jeunesse elle a apprit à chasser en milieu sauvage, (aptitude qui lui a servis plusieurs fois dans son exploration de la Travée et des Terminus inexplorées d'ailleurs).

A l'année prochaine pour un nouvel épisode des enquêtes impossible ! Trollface
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MessageSujet: Re: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitimeMar 21 Juin 2016, 14:28
Correctifs sont fait :

- Phrase louche : "Après m’avoir dérobé presque plus de la moitié de tout ce que je possédais et après lui avoir raconté l’histoire m’ayant conduit à lui, il me renvoya sur un chirurgien génétique galarien. Etrangement, le Volus devait surement avoir connaissance de mes poursuivants pour me renvoyer sur ce « changeur de visage »… et devait être surement en relation avec le Réseau de l’Ombre, vu ses nombreuses relations douteuses."


- Statut Garde Noire remplacé par agent du Courtier de l'Ombre, censé récupérer des informations et surveiller Yria, (tandis que leur mission/contrats communs étaient parfois orienté pour les intérêts du Courtier de l'Ombre via Kyren, sans qu'Yria ne le sache)

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MessageSujet: Re: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitimeMar 21 Juin 2016, 22:33
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MessageSujet: Re: Yria Ney'ti   Yria Ney'ti Icon_minitime
 

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