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 Au seuil d'un nouvel horizon

Edgar Roth Väärminen

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Edgar Roth Väärminen
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MessageSujet: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeMar 17 Mai 2016, 06:00
Intervention MJ : Non Date : Mars 2201 RP Tout Public
Anton ArdakEdgar Roth Vaärminen
Au seuil d’un nouvel horizon



Au seuil d'un nouvel horizon

Au seuil d'un nouvel horizon PFqTvea


>> 16 mars 2201, 17h24
>> Oméga


Trois jours s’étaient écoulés. Peut-être même quatre. Dans le plus grand des calmes, Roth rouvrit son œil, réactiva l’autre, et se leva douloureusement pour passer d’une position assise à accroupie. Il se trouvait actuellement dans la soute d’un cargo, entre deux caisses, dont l’une lui ayant servi de dossière pendant plus de vingt-quatre heures d’affilée. Maintenant qu’il était réveillé, les affaires reprenaient.

Oméga, me voici !

En toute clandestinité, le Finlandais se fit aussi discret qu’il en était capable pour se sortir de la situation qui était actuellement la sienne. Son camouflage optique l’aurait bien aidé... Sa crampe à la jambe venait tout juste de le lâcher. Ça tombait bien. Se faufiler hors du spatioport d’Oméga s’avéra moins ardu que son infiltration sur la Citadelle. Sans compter la transition par la Travée... qui s’était imposée tel un cheveu dans la vodka qui finit sur la langue.

Une fois sorti d’affaire, Roth se prit à ignorer où il se trouvait précisément, et c’était mal. Au moins savait-il pourquoi il était là, et pouvait-il aisément se faire passer pour monsieur-tout-le-monde, mais certainement pas pour un clandestin... Un regard sur son OmniTech lui éclaira le chemin. Jusqu’au bar du coin, du moins. Un certain Venerae. Et étrangement, il n’en avait encore jamais entendu parler. Dans tous les cas, il fallait bien commencer quelque part, alors autant commencer par là.

[...]

« Anton ? Anton Ardak ? Bien sûr que je le connais ! Tout le monde ici connaît Anton, surtout depuis que Shoran est aux commandes. Bref. Qu’est-ce que tu lui veux ? »

Ce Butarien rencontré sur le tas, au comptoir de ce bar local, lui avait semblé suffisamment sympathique pour qu’il lui paye un coup. En plus il connaissait Anton. Que demander de plus ? Le Finlandais esquissa une ébauche de sourire.

« C’est un ami. Il m’a dit de le retrouver sur Oméga. »

Le Butarien fit mine de froncer les sourcils qu’il n’avait pas et pouffa de rire.

« Elle est bien bonne ! Ça fait longtemps qu’Anton a des amis en dehors d’Oméga ? Enfin bon, ça le regarde. Écoute, je sais pas où le trouver, là, tout de suite. Au pire, demande à Harmitt, le tenancier, il voit passer pas mal de monde. »

Le dénommé Harmitt était occupé à nettoyer un verre. La scène avait quelque chose d’atypique. En fait, c’était la première fois que Roth voyait un Elcor tenir un bar, et il ne le regrettait pas. En revanche, il déplorait son verre déjà vide, jouant du prétexte pour aborder l’Elcor.

« Tenancier ! Une de plus, je vous prie. »

D’un geste lent, mais pas moins agile, Harmitt joua de sa tireuse par laquelle il emplit à nouveau la pinte destinée au Finlandais de la spécialité locale.

« Neutre : Ça vous fait six crédits. »

« Que voici. Au fait, vous connaissez Anton n’est-ce pas ? Vous savez où je peux le trouver ? »

« Perplexe : Vous aurez des chances de le trouver au grand entrepôt réaménagé situé un peu plus loin. Pour s’y rendre c’est très simple, en sortant vous prenez la première à droite, vous continuez tout droit jusqu’à arriver à une clinique, à partir de là vous prenez à gauche, puis à droite, et normalement vous y êtes. »

À droite, tout droit, à gauche... et à droite. En effet, c’était plutôt simple à retenir. Sur ce, Roth vida sa pinte d’une traite comme il savait bien le faire, salua la compagnie et prit la porte. Les indications du tenancier s’étaient avérées exactes, à ceci près que la clinique mentionnée était en fait une boucherie dont un Krogan en tablier ensanglanté semblait à la charge. Passé ce détail, c’était à une zone en chantier que faisait face le Finlandais une fois arrivé à destination. L’entrepôt réaménagé était bien là, il était d’ailleurs tellement présent qu’une sorte de milice paraissait en avoir la garde. Un Turien casqué s’avança, l’arme à la taille.

« Hé vous ! C’est une zone privée ici. Qu’est-ce que vous fichez là ? »

« Je viens voir Anton. »

Roth croisa mentalement les doigts.

« En quel honneur ? Vous êtes qui ? »

« Transmettez-lui que Roth est arrivé. Il comprendra. »

« OK. Venez avec moi. Passez devant. »

[...]

« Chef, j’ai quelqu’un pour vous. "Roth est arrivé. " »

Fidèlement à leur première rencontre, les deux nouveaux acolytes s’échangèrent une expression supposément complice. D’un côté, un Butarien imposant au sourire carnassier, de l’autre, un Humain augmenté au visage cicatrisé. Autant dire que les retrouvailles furent dignes de ce nom, en cela que plus d’un fût y passa ! Ce fut l’occasion pour l’un de raconter à l’autre ce qu’il était devenu depuis Turvess. Ainsi, Roth raconta son retour dans l’espace concillien, en particulier sur Callisto, déclarant fièrement les bobards qu’il avait pondu au Comité.

« Et tu sais ce que je leur ai sorti ? "Des pirates butariens m’ont capturé en mission, ils m’ont trainé dans la boue et dans le mercure jusque dans les Systèmes Terminus, d’où je suis parvenu à m’enfuir en me cachant dans une cargaison de médi-gel. " »

Le Finlandais éclata d’un rire saillant...

« "Capturé en mission... !" Perkele, je leur avais encore jamais fait ce coup-là tiens. »

... puis se resaisit afin de reprendre la suite de son histoire, qui se poursuivait notamment par la démilitarisation d’ExoTerra. Mine de rien, cet évènement, aussi prévisible eut-il été, avait fait bouger bon nombre de choses, pour le meilleur et pour le pire, plus que prévu en tout cas : entre la mort d’Ana Serra sur les champs d'honneur et les efforts de Gabrielle Lacamp pour reprendre les rennes et relancer le projet, sans milice, pour cause des mesures prises en vue de démilitariser intégralement l'entreprise, il y avait de quoi perdre le fil. Pour le coup, Roth s’était contenté de s’assurer que sa situation administrative était bel et bien réglée, son seul regret étant d’avoir perdu contact avec Zen et le reste de son ex-équipage.

Ce bon vieux Zen saura se débrouiller, je le sais. Pourvu qu’il ne se soucie pas de moi.

Bien sûr qu’il penserait à lui... mais dès lors, c’était toute une perspective qui s’offrait à lui, une porte qui s’ouvrit enfin tandis qu’il patientait activement au seuil d’un nouvel horizon.

[...]



Dernière édition par Edgar Roth Vaärminen le Ven 17 Juin 2016, 04:56, édité 1 fois
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeMer 18 Mai 2016, 12:43
Cela faisait maintenant plusieurs mois que Turvess faisait partie du passé, et Anton avait été depuis si occupé que cette partie de sa vie avait presque été oubliée. D’autant plus maintenant que la gestion de tout un quartier était son occupation principale, si ce n’est exclusif. Pourtant, aussi occupé fut-il, lorsqu’un humain augmenté, et d’origine finnoise, comme il lui avait expliqué à de nombreuses reprises, pour ce que ça pouvait signifier, le Pacificateur se rappela immédiatement de ce passé si particulier.

Il fut un temps ou Anton, oublia son ambition de conquérir Oméga et risqua sa vie pour faire vaincre un allié qui ne lui apporta au final pas grand-chose, Dahl Elkoss, mais qui eut toutefois l’importance de renforcer ses liens avec les Na’Hesits et plus particulièrement une unité de vétérans alors dirigée par un vieil ami, Grenin, aujourd’hui décédé.

Qu’il paraissait lointain ce passé pourtant relativement récent, lui pouvant voyager des mois durant pour faire la guerre à de parfaits inconnus, lui négociant avec des puissances capable de le broyer sans pitié, et lui encore disposé à combattre en première ligne. Une époque grandiose, qui le rendait nostalgique, enfin surtout pour la partie ou il parcourait les champs de bataille pour porter la mort en personne.

Maintenant il était presque devenu un gratte papier, même s’il restait ses nombreuses heures d’entrainement pour se maintenir au niveau, car il allait déjà sur ses quarante-quatre années, et de jeunes loups naissaient chaque jour, et l’un d’eux parviendrait sûrement à le dévorer un de ces jours. Mais il était hors de question que cela arrive avant un paquet d’années.

Heureusement, Anton venait de trouver une excuse parfaite pour mettre de côté son nouveau rôle, pour un court moment tout du moins, car un ami se présentait à sa porte, et avec de quoi boire, largement. Ainsi se déroulèrent les quelques heures suivantes, entre histoires, particulièrement marrantes pour edgar, et belliqueuses pour Anton, et beuveries, mais aussi rires sincères et appréciables. Une ambiance qui chassa vite la lassitude des derniers jours et le désir toujours plus profond de repartir en chasse.

« Tu aurais dû me voir faisant face à l’armée d’Aria, c’était grandiose. Les explosions, les morts, et la charge féroce qu’on mena. Par Seth, j’aurais donné un milliard de crédits pour fouler le corps de la reine de mes pieds, porter sa tête à la foule pour dévoiler l’ampleur de ma victoire. »

A moitié bourré, Anton grimpa sur son bureau et se plaça comme s’il tenait une tête tout en clamant quelque chose à une foule imaginaire.

« Tu aurais dû être là, c’était encore plus violent que Turvess. Surtout lorsque ce cuirassé est apparu de nulle part pour bombarder une nouvelle fois la station. Car ouais c’était le même qu’il y a quelques années. »

Et toujours juché sur son bureau massif, l’ancien chasseur de prime se mit à chanter la même chanson que lors de la rencontre avec Edgar. L’humain n’hésita pas longtemps et soutenu son ami de sa lourde voix. Le duo se prit au jeu et chanta ainsi l’intégralité du champ patriotique Na’Hesit. Une fois le chant terminé, Anton retourna s’assoir sur son trône antique en pierre. Et reprit la parole d’une voix chargée d’alcool.

« Ne t’en fais donc pas pour ton ami, parlons plutôt de toi. Que vas-tu faire maintenant ? Un guerrier comme toi n’aura aucun mal à trouver de quoi s’occuper. » Puis, semblant oublier complètement qu’il avait déjà beaucoup bu, le butarien parla soudainement tout à fait normalement et avec un sérieux certain. « J’aurais bien besoin de tes compétences, la situation ne peut pas stagner, le conflit reprendre ce n’est qu’une question de temps. Et j’ai à l’heure actuelle la plus petite armée, mais les plus importants alliés, toutefois ils ne peuvent agir directement aussi je ne peux compter que sur moi.

Je veux que tu restes ici. Mais comme je sais que tu es encore attaché à l’espace concillien, je peux te proposer un contrat particulier qui te permettra de rester libre de voyager. Je veux ouvrir une hydromellerie sur la station, et je veux que tu en sois le propriétaire officiel. En vérité elle sera à moi, et participera au financement de l’organisation, mais elle te créera une couverture solide.

Toutefois, tu créerais une seconde identité, comme tu le désires, et tu m’aideras dans un rôle de sniper masqué, un assassin. J’en ai déjà plusieurs mais ils sont tous des combattants plus rapprochés voire carrément bourrins, et j’ai besoin d’un tireur capable d’éliminer la moindre menace. Et je veux que ce soit toi. »


L’offre était tout à fait sérieuse, et Edgar ne pouvait que le comprendre. Toutefois, Anton avait une autre proposition à ajouter.

« De plus ce serait l’occasion de sortir enfin la boisson dont nous avions eu l’idée, la fameuse Edgaarden. Qu’en dis-tu ? »

L’hydromellerie avait de nombreuses fonctions, produire des crédits pour financer discrètement l’organisation, servir de sponsor officiel aux arènes et contrôler les approvisionnements en alcool en leur sein, donner une couverture à Edgar et enfin pouvoir continuer à fournir les différents bars du quartier de l’organisation en cas de problème, comme un embargo.

Enfin maintenant il fallait juste attendre la réponse du finlandais.
Edgar Roth Väärminen

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MessageSujet: Re: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeJeu 19 Mai 2016, 00:00

Au seuil d'un nouvel horizon

La camaraderie à la Na’hesit... que c’était bon de remettre ça ! Ça faisait plaisir de retrouver un ami, surtout en pleine forme. Au récit qu’Anton fit des évènements récents qui avaient plus que secoué la station minière, Roth en venait presque à regretter d’avoir manqué tout ça. C’était sa part combative qui lui procurait ce regret, et cette même part qui lui valait sa présence ici. Il avait certes matière à être redevable envers le Butarien, sans lequel les Ralois l’auraient trucidé, ou plus cyniquement encore, ses propres collègues, mais tout ça était loin de se résumer à une bête histoire de dette. Les raisons qui l’avaient motivé à passer le cap, à littéralement enjamber les limites de la légalité sur la Citadelle pour arriver ici, étaient bien plus profondément ancrées dans son être qu’il n’y paraissait.

Dix-huit ans de milice et plusieurs traumatismes, dont un ayant consisté en la pose de ses prothèses par lesquels on le reconnait si bien, lui avaient appris à côtoyer la violence, et à l’accepter au point d’en faire un crédo. Plus que de protéger ses semblables, le Finlandais avait développé un goût pour le meurtre. Celui qui consiste à traquer et abattre sans autre forme de procès. Celui qui consiste à prendre du plaisir dans le fait d’éclater le crâne de quelqu’un contre un mur par pure vengeance. Comme cet enfoiré d’homme-miroir, ou encore ce Raloi malchanceux dont tout un contingent avait d'ailleurs assisté à la douloureuse défaite. Ironiquement, l'homme-miroir comme le Raloi avaient tous deux marqué le visage de Roth à leur manière. L’un au fer rouge, l’autre au moyen de ses ustensiles naturels.

Toutes ces vilaines pensées n’avaient cependant pas le moindre lieu d'être à l’instant présent, que l’on consacrait tout entier à des retrouvailles que l’on souhaitait célébrer. Anton était déjà grand par nature, mais début sur son bureau, c’était encore une autre histoire. Son enthousiasme se partageait.

Quelques tournées de verres plus tard, le palabre, à défaut de s’émanciper des effets de l’alcool, prit une tournure plus sérieuse. À un moment donné où Anton évoqua l’avenir.

« J’aurais bien besoin de tes compétences, la situation ne peut pas stagner, le conflit reprendre ce n’est qu’une question de temps. Et j’ai à l’heure actuelle la plus petite armée, mais les plus importants alliés, toutefois ils ne peuvent agir directement aussi je ne peux compter que sur moi. »

Je veux que tu restes ici. Mais comme je sais que tu es encore attaché à l’espace concillien, je peux te proposer un contrat particulier qui te permettra de rester libre de voyager. Je veux ouvrir une hydromellerie sur la station, et je veux que tu en sois le propriétaire officiel. En vérité elle sera à moi, et participera au financement de l’organisation, mais elle te créera une couverture solide.

Toutefois, tu créerais une seconde identité, comme tu le désires, et tu m’aideras dans un rôle de sniper masqué, un assassin. J’en ai déjà plusieurs mais ils sont tous des combattants plus rapprochés voire carrément bourrins, et j’ai besoin d’un tireur capable d’éliminer la moindre menace. Et je veux que ce soit toi. »


C’était le moment que tous deux attendaient depuis longtemps. Avec toute la conviction du monde, Roth pris la parole à son tour.

« Ce que tu me proposes me paraît honnête Anton, et comme tu le sais bien, car tu m’as beaucoup aidé sur Turvess, je suis prêt à te rendre la pareille sur Oméga. Brillante idée que celle de la brasserie ! Surtout si ça peut me permettre de garder une liaison avec la Citadelle.

Je te servirai volontiers de tireur isolé, mais pour ça il me faudra le matériel adéquat. J’ai été formé à manier des fusils anti-matériels et des pistolets lourds. On m’a également appris à avoir un usage optimal d’un camouflage optique connecté à une armure de référence intermédiaire. Quant à la machette qui me servait d’arme de corps-à-corps, je ne pense pas avoir particulièrement de mal à en retrouver une. »


La liste n’était pas exhaustive, mais ce qu’il avait cité lui suffirait largement à reprendre du service.

« De plus ce serait l’occasion de sortir enfin la boisson dont nous avions eu l’idée, la fameuse Edgaarden. Qu’en dis-tu ? »

Roth fut flatté de constater que cette idée pittoresque, bien que tout à fait sérieuse, était vraisemblablement demeurée intacte à l’esprit du Butarien, qui avait pourtant eu bien d’autres chats à fouetter ces derniers temps.

« Et comment ! J’en suis ! »

La poignée de main qui s’en suivit avait quelque chose de commercial, tout en gardant cette touche de complicité camaradesque.

Avec tout ça, Roth avait du plain sur la planche. Il ne lui restait plus qu’à se mettre au travail, à commencer par réfléchir à sa nouvelle identité, qui le suivrait dans tous les Systèmes Terminus désormais. Une décision difficile, mais qu’il allait devoir prendre au plus vite. À l’image d’Archangel, Roth envisageait volontiers un surnom, plus qu’une identité sur la base d'un nom et d’un prénom. Mais par quoi pourrait-il se définir ici, sur Oméga, où il n’était encore personne ? Ses seules excursions ayant guidé ses pas en ces lieux avaient pour finalité une série d’interactions mercantiles avec ce bon vieux contrebandier butarien dénommé Kanter, qu’il n’avait d’ailleurs pas vu depuis un bail. À croire que les récents conflits sur la station n'avaient pas purement tourné à son avantage.

C’est vrai ça... Oh mais, et si on...

... le recrutait ? Dans tous les cas, l’idée était à suggérer à Anton, en premier lieu. Car après tout pourquoi pas ? Aussi Roth avait-il hâte de rencontrer le reste de l’équipe.

[...]

Anton Ardak

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MessageSujet: Re: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeJeu 19 Mai 2016, 09:50
A la seule mention du fait qu'il acceptait l'offre, Anton bondit à nouveau de son siège, se replaça majestueusement sur le bureau et leva sa plus belle chope aussi haut qu'il put. Ce qui, au passage, signifiait droit contre le plafond qui ne fracassa pas le récipient mais fit allègrement renverser le contenu qui termina sa course droit sur me front du butarien un peu trop heureux. Un juron fut tout ce qui accompagna cette fontaine improvisée, et non désirée, puis un rire tout ce qu'il y a de plus sincère.

"Ah mon ami, bienvenue chez les Pacificateurs ! Ton surnom sera désormais Le Brasseur. Je sais ce n’est pas le plus fameux qui soit mais bon dans le coin on aime bien les trucs qui se terminent en eur." Le moment était extrêmement rare, avec un Anton qui s'essayait à la fois à l'amitié et à l'humour. Pourtant il continua. "Et ne t'en fais pour ton armement, j'ai un arrangement avec une société qui fabrique et vend des armes de haute technologie. Bon il est vrai que tu vas me couter cher, mais par tous les Correiro de Khar'shan il ne sera jamais dit que je laisserai mes amis sans ce qu'ils méritent."

Puis le fondateur des Pacificateurs redescendit de son perchoir, non sans manquer de terminer cul à terre à cause de la flaque de bière qui gisait sur son bureau. Toutefois la chance fut de son côté et il réussit contre toute attente à terminer les deux pieds vissés au sol, ou il resta quelques secondes comme pour apprécier au maximum la chance insolente dont il faisait preuve. Puis, une fois assuré que le sol ne le lui posait plus le moindre piège, comme le fait de tanguer méchamment par moment, l'ancien chasseur de prime agrippa l'épaule d'Edgar et le poussa pour qu'il suive la marche.

Une fois en dehors du bureau, Anton continua à emporter son ami, mais ne descendit pas les marches comme il en avait d'abord eu envie, au lieu de ça il continua tout droit jusqu'à arriver dans l'emplacement ou Archangel s'était terré, et était mort.

« Tu vois Edgar. Ici est mort l’un des plus grands guerriers d’Oméga. Et même si je ne partage nullement ses aspirations, ses ennemis d’alors sont pour la plupart les miens. Et s’ils ne remplissent pas le rôle d’ennemis, alors ils sont un obstacle, autrefois abîme désormais faille. Avec chacun de ceux qui m’aideront, je comblerais ce fossé et l’enjamberais, s’il le faut en piétinant les corps d’eux tous. »

Les propos étaient durs, belliqueux et surtout extrêmement froids. Mais ils étaient sincères, de l’honnêteté dont seul de rares moments sont capables de déclencher. Et cette soirée mêlant à la fois amitié profonde, beuverie agréable et nostalgie profonde en était un.

« Les gens ne me voient pour le moment que comme, au mieux, un grand guerrier beaucoup trop ambitieux pour ses capacités, ou au pire comme un butarien limité qui n’est intéressé que par la violence. Mais ils comprendront, ils verront, enfin ceux qui survivront. Oui la violence j’aime ça, je la désire et la porte comme une seconde peau, mais une autre chose m’anime.

Je veux transformer Oméga, ses habitants et surtout son avenir. Regarde mon ami. »
Et Anton lâcha enfin Edgar tandis qu’ils atteignaient le bord de la pièce, et qu’ils observaient maintenant pleinement la situation qui s’offrait à eux. En face se trouvait le chantier entamé depuis maintenant un bon mois et devait se terminer d’ici la fin de l’année, de nombreux mois après celui de la première arène.

« Je veux que toute la station mute pour devenir autre chose. Il est plus que temps qu’Oméga cesse d’être une simple station de divertissement, que les sociétés et gangs pathétiques cessent de dévorer la moindre tentative d’évolution qu’elle peut tenter de faire naitre.

A l’heure actuelle, Oméga n’est qu’un lieu de débauche stagnant, que les petits bourgeois concilliens en mal de sensations fortes rejoignent lorsque leurs méchants parents les empêchent de devenir des rebelles.
Ici l’ambition est une fin et non un commencement. Je veux balayer ça. Regarde donc devant toi, je vais bâtir ici une arène de combat, une véritable arène butarienne qui symbolisera à tous le nouveau monde qui s’offre à eux. Il en sera de même avec la première arène, qui servira à organiser des courses de la mort ou non, et de la brasserie qui sera la première à fonder une marque à 100% d’Oméga.

Mais pour réussir, je vais devoir prendre cette station en main, intégralement. Il n’y aura aucun laissés pour compte, parce que je n’aurais pas eu le courage de risquer ma vie pour vaincre les agents de la stagnation. »


Le discours passionné d’Anton prenait fin, pourtant il resta encore quelques longues secondes à scruter avec ardeur le chantier s’étalant devant ses yeux. Le silence s’installa et dura plusieurs minutes, qui ne semblèrent guère déranger Edgar. Puis, aussi soudainement qu’il s’était tu, le Pacificateur se retourna vers l’humain dont il s’était fait un ami et lui posa une main sur l’épaule.

« Trouve et amène ce Kanter, il pourrait devenir le second de la brasserie et serait là pour être en charge des lieux lorsque tu t’absenteras. Avoir un bras droit est essentiel pour survivre. Maintenant suis moi, je vais te présenter les autres comme tu le désires. »

Et le duo quitta enfin les lieux pour rejoindre l’étage inférieur, celui-là qui servait de sous-sol au camp de base des Pacificateurs, et plus particulièrement un entrepôt d’une taille plus que respectable. S’y trouvait un espace de rangement emplit par de nombreuses caisses, un hôpital de fortune, pour le moment, et un laboratoire de recherche.

Les deux amis pressèrent le pas, tout en évitant de gêner les blouses blanches dans leurs mouvements et actions, et arrivèrent finalement devant un galarien d’une taille respectable et à l’allure indéniable de chef. Sensation encore renforcée par le fait qu’il était occupé à donner de nombreux ordres. Les lieux étaient surtout peuplés de galariens, largement majoritaires, d’asaris et de quelques butariens.

« Solan. Voici le Brasseur. » Fut tout ce que déclara Anton en arrivant. Mais aussitôt s’était-il exprimé que déjà le médecin en chef se mit à déclamer son texte, comme appris par cœur, ce qui fit sourire le butarien.

« Enchanté Brasseur, je suis Solan chef du contingent d’environnement, je dirige l’unité médicale et d’ingénierie des Pacificateurs. Ô et voici Jazza, mon second et chef opérateur, ancien ingénieur dans l’armée galarienne. Je suppose que vous êtes là pour goûter les différents prototypes d’Edgaarden que nous avons produits. Suivez nous. » Puis le quatuor s’avança jusqu’à une table ou se trouvait quatre bidons différents.

« Nous avons ici la Edgaarden classique. » Il désigna le premier bidon « Là la Edgaarden supérieure, bien plus forte en goût et en degrés. » Il désigna le second bidon. « Les deux derniers sont la Edgaarden fruit rouge et la Edgaarden au miel. Il fut compliqué de se fournir pour le miel donc les stocks ne pourront être conséquents. Deux autres prototypes sont à l’étude, deux modèles d’Edgaarden classique mais saisonniers. »

Le débit du scientifique était habituel pour son espèce mais difficile à suivre pour autrui, toutefois la chose était encore aisée à comprendre aussi ils comprirent.

« Parfait Solan, mais j’étais surtout passé pour présenter l’équipe à notre nouveau partenaire. Mais il est hors de question de partir sans faire les essais adéquats cela est évident. »

Aussi Anton attrapa-t-il deux chopes qui trainaient sur la table, servit avec plaisir une première lampée de la version classique et enfin transmit la chose à son nouvel allié.

« A notre nouveau partenariat. »

Et les deux chopes s’entrechoquèrent, en évitant autant que possible de renverser le contenu, sans grand succès, puis les deux assoiffés vidèrent la chose cul sec.

« Alors brasseur, l’avis du patron ? »
Edgar Roth Väärminen

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MessageSujet: Re: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeSam 18 Juin 2016, 09:00

Au seuil d'un nouvel horizon

Sacré Anton ! Le voir sous un tel angle était vraiment appréciable, et sans doute rare. Quelle que soit la quantité de bière renversée, elle n’était en rien gâchée ! Et cela qu’elle incitait à rire et s’inscrivait dans la célébration de quelque chose qui en valait bien la peine.

Tandis qu’Anton commença à guider son invité à travers les points importants de la station qui leur demeuraient accessibles, le Brasseur prit conscience de l’importance du lieu qui les accueillait en ce moment-même. C’était le bastion d’un guerrier. Un « grand guerrier » disait même Anton, non sans ce que l’on devinerait être une certaine forme d’admiration. Admiration légitime, à la mention du nom d’Archangel, figure emblématique d’Oméga, bien que peu populaire aux yeux des trois mercenaires.

Par ailleurs, le Butarien semblait avoir des tonnes de projets, et Brasseur savait qu’il contribuait déjà à leur réalisation en se joignant aux Pacificateurs. Cela faisait partie d’un ensemble, dont il était lui-même une pièce. Une modeste pièce, certes, mais une pièce tout de même. Le Transhumain était néanmoins sceptique quant au devenir d’Oméga, mais demeura muet à ce sujet. Là où son ami butarien était apparemment convaincu que la station minière la plus mal famée de la galaxie puisse un jour correspondre à sa définition de l’utopie, le Brasseur lui se contentait pour l’instant de croire qu’Oméga resterait encore longtemps ce qu’elle avait toujours été : un charnier. Et ce, quelle que soit la définition que l’on se fasse du mot utopie. En attendant, s’il pouvait se montrer redevable à Anton, il en était plus que ravi. Surtout compte tenu du confort qui lui était alloué. En fait, quoi que pensait réellement le Brasseur d’Oméga, c’était pour lui une chance inespérée de repartir à zéro en plus d’un exutoire, et rien que cette idée éveillait son optimisme.

Main sur l’épaule de son prochain, Anton pria au renommé de recruter celui dont il avait elliptiquement fait mention un peu plus tôt. Ainsi, Kanter Brau’Dak de son glorieux patronyme, ferait un allié de choix à la cause, ainsi qu’un bras droit tout indiqué lors des occasionnelles absences du Brasseur.

La visite guidée continua ainsi jusqu’à ce qu’Anton le présente au chef de son contingent d’environnement, Solan. C’était un Galarien, vétéran du GSI, et aujourd’hui, lui et son équipe travaillaient ensembles sur quelque chose de tout à fait spécial. Le Transhumain le découvrirait bien assez tôt, pour son plus grand plaisir.

« Je suppose que vous êtes là pour goûter les différents prototypes d’Edgaarden que nous avons produits. »

Perkele ! Ils l’ont donc fait, pour de vrai !

Le Brasseur n’en revenait pas, c’était trop beau. Son seul œil organique écarquilla vivement, assez pour attirer l’attention d’un interlocuteur proche. Sa hâte de gouter au breuvage ne prit cependant pas le dessus sur sa bonne conduite. Plusieurs variations de la boisson avaient été développées et étaient déjà disponibles : classique, supérieur, aux fruits rouges... et même au miel ! Le Galarien évoqua également deux autres modèles à venir, saisonniers semblait-il, si le Brasseur avait bien compris. C’est qu’il parlait vite, tel que l’on pouvait s’y attendre de la part d’un membre de son espèce cependant.

Anton, autant que son ami et nouvel associé, témoigna de son plus grand intérêt à tremper ses lèvres dans l’une des versions proposées du breuvage. Ainsi deux choppes furent servies, et un égard partagé.

« Aux Pacificateurs et à leur chef. »

Un entrechoc vaillant fit vibrer les choppes tel un diapason, duquel ressortit le son d’une picole passionnée. Pour sûr, la dégustation distinguée fut en réalité une franche gorgée, car ainsi buvait-on la bière à la butarienne.

« Fameux, tout à fait fameux ! On peut bien dire que vous n’avez pas chômé. Un grand bravo à toute l’équipe. »

Tels furent ses mots, mesurés à la teneur de ce qui dansait avec charme sur ses fines papilles. Cette bière était plus qu’une simple bière. De goût certes, car un fruit inconnu - sans doute originaire d’une colonie butarienne - découpé sur un atelier indiquait sa présence même dans la mixture, venant y ajouter une saveur unique, mais également et surtout par l’intention qui existait derrière les efforts mobilisés à sa confection : celle de satisfaire un ami. Un geste beau... qui prenait tout son sens alors que le Brasseur s’était contenté de tenir une promesse tacite en regagnant Oméga. Anton n’était pas déçu lui non plus, du moins il n’en avait pas l’air. Le verdict était donc positif, encourageant Solan et ses hommes à poursuivre le projet.

Un peu plus tard, dès que l’opportunité fut bonne, le Brasseur prévint Anton qu’il s’apprêtait à contacter Kanter et s’exécuta. En tant que le contrebandier était une ressource potentielle, il n’y avait pas à attendre davantage.

[...]

Anton Ardak

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MessageSujet: Re: Au seuil d'un nouvel horizon   Au seuil d'un nouvel horizon Icon_minitimeMar 21 Juin 2016, 16:39
Tout s’était déroulé à la perfection. Non que cela soit étonnant, après tout Edgar n’avait plus vraiment grand-chose pour le rattacher à l’espace concillien, surtout depuis que sa propre faction se soit entre déchirée pour des broutilles. Tout du moins cela était le point de vu d’Anton, qui n’avait jamais observé les guerres fratricides d’un très bon œil.

Mais baste. La seule information d’importance était l’accord plus que tacite de son nouvel ami. Désormais l’humain deviendrait bicéphale, un assassin implacable et mystérieux, et un maître brasseur reconnu et respecté pour sa production de qualité. Tout du moins c’était le plan. Mais les compétences et la volonté d’Edgar n’en serait nullement un frein, tout le contraire même, aussi les soucis inhérents à de possibles erreurs de jugement ne faisaient nullement partie de l’état d’esprit actuel du nouveau chef des Pacificateurs.

Finalement, la dégustation ne s’éternisa guère, la qualité étant déjà obtenue et largement suffisante aussi Anton indiqua à Solan que la production pouvait être lancée, et surtout que la nouvelle brasserie pouvait se préparer à une ouverture rapide. Et le chef galarien ne fut nullement surpris ni même destabilisé, ordonnant sur le champ à son acolyte de prendre en charge l’ouverture de la brasserie. Puis Edgar et Anton se séparèrent pour un temps, celui nécessaire au recrutement de ce fameux Kanter, brasseur butarien hautement réputé.

>>Quelques jours plus tard

Anton se dressait face à baie vitrée, comme il en avait pris l’habitude depuis qu’il avait emménagé dans le nouveau QG de son armée, lorsque son invité et ami se représenta à lui. Néanmoins, le butarien ne se retourna même pas, sachant que l’humain n’en prendrait pas ombrage de toute manière.

« Alors cher ami, tu as réussi à convaincre ce maître brasseur de rejoindre la grande aventure que nous sommes sur le point de lancer ? »

Puis Anton ajouta d’un ton presque guilleret.

« La brasserie est prête à ouvrir. Dans deux jours je lancerai les invitations pour l’ouverture, et je veux que tu y sois pour accueillir les invités en maitre des lieux. Les premiers fût de notre fameuse Edgaarden sont prêts eux aussi, ils seront livrés à la brasserie demain. »

Alors seulement le chef des Pacificateurs se retourna pour livrer à Edgar son plus beau sourire. Il ne restait plus qu’à, comme diraient certains. Et c’était au cyborg, terme qu’utilisait maintenant l’ancien chasseur de prime pour charrier son ami, de décider comment allait se dérouler le premier acte. En espérant qu’il fut comme Anton l’avait espérer le meilleur choix possible.
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