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 Le goût de la revanche

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Elena T'Soran

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Elena T'Soran
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MessageSujet: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeVen 25 Déc 2015, 13:30
Intervention MJ : NonDate : 19 Novembre 2197 RP Tout public
Elena T'Soran ♦ Abbadon Bynare ♦ Tori Jorunn ♦
Le goût de la revanche




Illium, 19 Novembre 2197


Alors que son vaisseau commençait son atterrissage dans l’astroport de Nos Astra, Elena se
rappela de ce sentiment étrange d’être à la fois chez soi et un étrangère à chaque fois
qu’elle revenait ici. En 209 ans, elle avait vu sa planète natale évoluer, changeant sans
cesse de nature, d’ambiance. Mais en même temps, elle se retrouvait dans certains endroits
qui lui rappelaient son enfance et ses jeunes années. Mais aujourd'hui, elle n’était pas
venue faire du tourisme. Aujourd'hui, elle venait pour tuer. Pour prendre sa revanche sur un
homme qui l’avait trahie.


Jonathan Mayers, honnête marchand d’armes à l’extérieur, trafiquant de toutes choses
illégales, exclavagiste, et tortionnaire sadique à l’intérieur. Il y a presque un an, il avait
essayé d’obtenir les moyens de renverser Oméga, utilisant Elena comme transporteuse, et
manquant de peu de la tuer dans le procédé. Après une longue chasse aux informations,
elle avait enfin réussi à le retrouver, et elle allait finalement pouvoir le tuer.

Elle avait trouvé pendant son enquête deux personnes pour l’aider, un mercenaire salarien qui avait la réputation de se charger le plus souvent de menaces pour la sécurité galactique, et donc lui
aussi sur la piste de Mayers. Elle avait également contacté une vieille connaissance, une
indépendantiste Drell, un peu toujours accrochée à ses idées de libération et
d’indépendance, mais une bonne combattante tout de même.


Elle ressassait ces pensées alors qu’elle était assise à une table du Coin de Delius, un petit
restaurant géré par un turien à la retraite. Elle dégustait son entrecôte de boeuf importée
directement de la Terre, contemplant chaque goutte de sang qui s’ en écoulait à chaque
bouchée, comme si elle était impatiente de voir un autre sang couler entre ses doigts. En
attendant ses partenaires qui devraient la rejoindre d’un moment à l’autre, Elena s’ entraînait
à maîtriser son apparence et ses actions. Depuis Oméga, elle s'était résolue à ne plus se laisser trainer dans la boue par n'importe qui. Elle était maître de la situation. Elle avait le contrôle.


**************************


Villa Mayers, Abords de Nos Astra, Illium

Les premiers invités sont là, Monsieur”.

D’un geste de la main, l’homme qui se tenait près de la fenêtre congedia son employé et
entreprit de descendre le grand escalier de marbre qui menait au hall d’entrée. Aujourd'hui, il
célébrait à la fois son 46ème anniversaire et le rachat d’un groupe d’entreprises
concurrentes.

En ce moment, Jonathan Mayers était satisfait (ce qui était généralement sa meilleure
humeur). Ses entreprises fonctionnaient bien, leurs revenus étaient suffisants pour
subventionner ses “activitesa parallèles” ainsi que sa petite armée privée. Il n’avait en outre
aucun opposant et, bien que sa première tentative de putsch sur Oméga se soit soldée par
un échec, ses nouveaux plans lui assureraient sans aucun doute la domination de ce vieux
caillou, et par là l’emprise sur tous les Systèmes Terminus.

“-William, conduisez mes invités au salon et allez dire aux gardes de garder leurs deux yeux
ouverts. Je ne laisserai pas cette magnifique soirée être gâchée par quoi que ce soit.


-Bien, Monsieur"

Aujourd’hui, pensait le trafiquant, rien n’aurait pu aller mieux.
Tori Jorunn

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Tori Jorunn
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMar 29 Déc 2015, 20:01
Illium, 18 Novembre 2197

Elle avait atterri dans le statioport de Nos Astras. Elle n’aimait pas particulièrement cette capitale. Bondée et certainement pas des plus calmes. C’était même la raison de sa venue, son marché et tout ce qu’on pouvait y trouver. Vraiment tout. L’ambiance des cartels, de la drogue et tout ce genre de milieu lui rappelait Oméga en plus hypocrite. Elle n’était pas venue en touriste et visiter la ville était heureusement pas dans ses plans. Elle se dirigea, après les formalités d’arrivée, au marché d’échanges. Elle savait que Dantius Corporation faisait une exposition de ses dernières nouveautés et elle était curieuse de voir cela. De plus, les Enfants d’Amonkira avait besoin de produits pharmaceutiques. Elle avait donc été mandatée pour effectuer et marchander des achats directement auprès de la succursale.

Les drells étant souvent considéré comme une espèce en voie d’extinction et sans trop d’intérêt. Ce qui rendait souvent les marchandages plus compliqués. D’autant plus que les fonds dont elle disposait n’avaient pas forcément de garantie. Leur colonie n’était pas assez peuplée et riche en matière première pour être réellement intéressante. Après avoir déposé ses bagages dans sa chambre d’hôtel, elle se prépara. Par-dessus sa combinaison, elle enfila une tunique en tissus soyeux, aux motifs délicats. Elle créma son visage et s’aspergea de parfum.

Pouah ! Des formalités nécessaires, car les asari étaient friandes de jeux d’apparence. Ce peuple n’avait de cesse de l’étonner par sa complexité et ses usages. Il faut dire qu’avec leur espérance de vie, elles devaient bien avoir du temps à perdre en futilité ! Surtout qu’Illium était réputée pour être une ville glamour et luxueuse. Depuis sa dernière promotion, Tori avait dû apprendre ce volet de paraître et appris à prendre soins d'elle. Après deux années d'expérience, elle se sentait dorénavant plus à l'aise dans ce genre de milieu. Elle avait appris à jouer avec l'exotisme de sa race et appréciait presque ce genre de jeux.

Les négociations s’avérèrent ardues. Tori avait usé de tout ses charmes et ce genre de mission n’était de loin pas celles les plus aisée pour elle. Elle se sentait bien plus à l’aise dans les missions techniques et plus combatives. Elle était à moitié satisfaite, le prix qu’elle avait obtenu pour sa commande en gros était dans son budget, mais elle aurait voulu obtenir mieux.

La suite de sa journée se passa tranquillement, elle déambula dans les marchés et observa de nombreux produits. Elle gagna ensuite sa chambre pour se changer. Elle avait dans l’idée, après le travail, de s’amuser un peu. Aussi enfila-t-elle une tenue plus frivole et pris la direction du Bar de l’Éternité. Cet établissement réputé était la garantie de passer une bonne soirée. Elle y rencontra d’ailleurs une asari qu’elle avait côtoyé quelques années auparavant durant une formation et avec qui elle avait sympathisé. Peova V'ladri lui avait parlé en fin de soirée d’une de ses amies qui cherchait de l’aide pour une mission un peu particulière. Elle craignait que son amie s’attire des ennuis et lui demanda d’accepter de l’accompagner. Se sentant redevable envers Peova, elle accepta. Elle se trouva avec un point de rendez-vous pour le lendemain avec une certaine Elena T'Soran. Après réflexion intense et reposée, le lendemain, sa mémoire imparable, lui fit rappeler qu’elle avait déjà croisé Elena en compagnie de Peova.


« Dans qu’elle histoire je me suis encore fourrée. »
Elle consulta son omnitech. « Bon, d’après les coordonnées, ça devrait être par là. »

Elle se sentait tout de même mieux dans sa tenue usuelle que dans des tenues plus frivole. D'après ce qu'elle avait compris, c'est ses capacités commando qui intéressait T'Soran. Elle avait donc préparé ses armes. Les nettoyer et les vérifier faisait partie de ces petits rituels de vie rassurant. Elle avait ensuite méditer le reste du temps. Prier et méditer était le second volet de sa préparation. En étant préparée de manière optimale dans son esprit, elle s'évitait bien des ennuis. Cela faisait partie de ses besoins vitaux. Elle ne comprenait pas comment d'autres faisait sans méditer. De plus, méditer augmentait sa résistance biotique et sa concentration. Elle était donc dans un parfait état d'esprit et de corps. Elle attendait avec une certaine impatience de prendre contact avec l'asari et savoir en quoi elle lui serait utile. Peova était restée très vague, outre le fait que ce serait certainement dangereux et qu'elle ne pouvait pas aider son amie lui-même.

Elle poussa la porte du petit restaurant avec précaution. Sa méfiance naturelle était toujours de mise dans un environnement inconnu. Les odeurs étaient chargées et elle dut s'habituer à la luminosité du lieu. Il y avait des clients, mais sans excès. Un bon cadre neutre et tranquille pour se rencontrer sans éveiller de soupçon. Elle identifia assez rapidement Elena. Sans un mot, elle tira la chaise située en face d'elle et s'y assis. Son nez se plissa légèrement en humant le plat de l'asari, mais elle ne commenta pas son impression mitigée sur ce genre de plat exotique. Elle attendit que l'asari prenne la parole après l'avoir saluée d'un léger mouvement de tête.




Abbadon Bynare
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMar 29 Déc 2015, 23:12
Le goût de la revanche


19 Novembre 2197,
Illium


Nos Astra, capitale d'Illium, Monde du Commerce, temple du Sacro-Saint Crédit, où tout s'achète et tout se vend, tant que l'on y met le prix. Une planète ''indépendante du Conseil'' fondée et dirigée par des asari ''ne faisant pas partie des Républiques''. L'exemple même de la politique à l'asari : un mensonge auquel même le plus lent des elcors ne croirait pas, mais enrobé dans un bel emballage pour que tout le monde gobe en souriant. Et ça marche : cette pierre angulaire du commerce entre l'espace concicien et les systèmes Terminus n'a jamais été aussi riche. Il faut dire que c'est l'un des rares endroits où jouer de l'argent sur les difficultés de reconstruction de la galaxie est quelque chose de tout à fait normal.

Mais bref. Il n'est pas encore temps de refaire le système. Et surtout, ce n'est pas mon job.
Mon job, c'est d'éliminer ceux qui pourraient menacer ce système, justement. Que ce soit ses ennemis, ou ceux qui abusent un peu trop des règles.

Comme par exemple Jonathan Mayers. Vendre des armes, tant que l'on dispose des autorisations nécessaires et que l'on choisit bien ses clients, ce n'est pas un problème. Tout comme vendre de la drogue, pratiquer l'esclavagisme – pardon, le ''servage'' – ou le proxénétisme. Il suffit simplement d'avoir un permis.

Mais lorsque l'homme en question accumule tous ces domaines à la fois, ça devient un baron du crime concilien. Lorsqu'il commence à franchir les limites de ces permis pour trafiquer avec des choses qu'il n'est pas censé posséder, le Conseil se penche sur son cas. Et quand l'homme a visiblement des ambitions dangereuses pour la sécurité galactique, une intervention devient nécessaire. Et c'est là que j'entre en jeu.

Habituellement, on enverrait un Spectre, ou une unité entière du GSI, s'occuper de son cas. Mais Illium ayant la protection des républiques asari, il faut la jouer en finesse. J'ai croisé pendant mon enquête une mercenaire ayant un compte a régler avec Mayers, avec qui je vais collaborer. L'occasion rêver de se mêler à un groupe pour me débarrasser du danger sans que mon gouvernement risque quoi que ce soit.

Bref, le jour est venu, le briefing m'attends. J'entre dans le bar où T'soran m'a donné rendez-vous. Elle est déjà là, assise avec une drell. Une autre mercenaire, ou une amie de l'asari, je suppose. Je les rejoint et les salue avant de m'asseoir.

« T'soran. Madame. Je m'appelle Abbadon, enchanté. »

Un bref signe vers le serveur m'ayant suivi, je commande une boisson légère. J'aime l'alcool, mais on attaque pas un baron du crime sans être en pleine possession de ses moyens.

« Bien, n'y allons pas par quatre chemin. Quel est votre plan ? »


Notes HRP :

Abbadon : #ffcc00
Elena T'Soran

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMer 06 Jan 2016, 23:24
Alors qu'elle mangeait son plan délicieux dont les saveurs la transportait à chaque bouchée, Elena aperçut une Drell entrer dans le restaurant. Elle avait l'air perdue, comme si elle cherchait quelqu'un. Il y a quelques jours, elle avait contacté une de ses anciennes amies de l'armée, Peova V'ladri, pour lui demander son aide sur sa petite entreprise. Malheureusement, celle-ci était déjà prise mais lui envoyait à la place une de ses connaissances Drell, biotique et douée pour le combat.
La Drell en question l'avait aperçue et était venue s’asseoir à la table d'Elena. Au bout d'un long moment de silence, et comme l'arrivante ne semblait pas vouloir ouvrir la discussion, l'Asari prit la parole.

" Bien ! Vous devez être Tori Jorunn, non ? D'abord, je vous remercie d'avoir accepté de participer à cette petite mission. Je pense que je ne pourrais pas l'entreprendre seule, et de la compagnie est donc bienvenue. Avant d'attaquer le plan, quelques details sur notre cible. Il s'appelle Jonathan Mayers, il est né à Londres, et fête ses 46 ans aujourd'hui. Ex-soldat de l'Alliance, il a atteint le grade de commandant avant de démissionner à la fin de la Guerre, pour des raisons inconnues. Officiellement, c'est un homme d'affaires, à la tête de plusieurs agrégats d'entreprises des Terminus. Officieusement, c'est un criminel de la pire espèce, coupable de trafic des pires des drogues, de meutre, de torture... Un joyeux bonhomme, vous voyez ? J'ai travaillé plusieurs années pour lui, jusqu'à ce qu'il essaye de me tuer il y a 11 mois sur Oméga. Depuis, je me tue à le traquer et à découvrir toutes les informations possibles sur lui. En ce qui concerne le plan d'attaque-"

"- T'Soran. Madame. Je m'appelle Abbadon, enchanté. "

Elena releva brusquement la tête vers le nouvel arrivant, un grand Salarien qui s'était discrètement rapproché de leur table. Il s'assit sans attendre et commanda une boisson légère.

"- Bonjour, ravie de vous rencontrer enfin, monsieur Bynare. Tori, voici Abbadon Bynare, notre dernier combattant pour cette misson. Abbadon, Tori Jorunn."

"Bien, n'y allons pas par quatre chemin. Quel est votre plan ?"

" - Comme je disais à l'instant, Mayers est actuellement dans sa villa à environ 90 kilomètres de Nos Astra. Il ya trois entrées, la porte principale, l'entrée des employés, et le garage. Cependant, Il y a en ce moment une fête d'anniversaire de Jonathan. On peut donc penser que l'entrée principale sera solidement gardée et surveillée. On ne peut que faire des hypothèses pour les deux autres accès, car ils ne sont pas visibles de l'exterieur. Personnellement, j'aurais pensé essayer de rentrer par la porte de service, car on peut avoir accès par là aux couloirs des employés qui relient vraisemblablement tout le batiment. Cependant, je pourrais me tromper, et donc je suis ouverte aux suggestions. Des idées ? "
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeJeu 07 Jan 2016, 22:07
Sur mon chemin de poussière, j’observe.
Le silence est une étendue nourricière.
Absolu


Une poésie que l’asari prolixe ne semblait pas goûter. Son assiette avait dû la rassasier corporellement, mais elle nourrissait visiblement une toute autre faim : la vengeance. A sa première question, elle hocha affirmativement son visage reptilien. Un clignement d’yeux et une inclinaison polie répondirent à son remerciement. Il était toujours plaisant d’être reçue avec égard et gratitude. Il est sage de savoir trouver de l’aide et de ne pas se surestimer. L’égo est une arme bien plus mortelle que tous les pistolets du monde. Elle appréciait également le petit topo sur la cible. Toute information était bienvenue.

Elle se répéta les informations décortiquée par habitudes. Bien que sa mémoire soit exceptionnelle, elle aimait disposer d’une image mentale synthétique.

Jonathan Mayers, 19.11.2151, H, formation militaire avancée, criminel (trafiquant).

Elle plissa son museau quand l’asari se perdit en digression émotionnelle. Il lui manquait beaucoup d’informations. Elle n’eut pas l’occasion de lui poser de questions, car elles furent interrompues par l’arrivée d’Abbadon. Elle observa le galarien et écouta les présentations d’Elena. Elle salua d’un hochement de tête poli le nouvel arrivant. Il posa d’emblée une question et Tori se permit une ombre de sourire. Ces galariens, toujours aussi pressé ! Elle aimait observer la diversité de la galaxie et était ravie de travailler avec un ressortissant de cette espèce. Elle n’avait jamais eu l’occasion de le faire dans un contexte aussi proche, mais appréciait les qualités professionnelles et l'efficience de cette race. Ses réflexions furent coupées par l’asari qui reprenait ses explications.

Note : Elena est familière de la cible au point de le qualifier par son prénom.
Localisation de la cible, banlieue de Nos Astra. Trois entrées à la Villa…

Elle cessa son classage mental, interloquée. Elena avait terminé et demandait des suggestions après si peu d’informations données ? Elle tenta de percevoir quel genre de stratégie était-ce sans vraiment en trouver une pertinente. Elle cligna des yeux et devança le galarien, cette fois, c’est elle qui se pressait. La teneur de son discours l’amenait à des conclusions peut rutilantes.

« Pour résumer, nous nous rendons dans une villa qui aurait trois entrées dont vous méconnaissez totalement l’usage, la configuration ? Avez-vous procédé à des recherches d’usages, des observations ? Pourquoi agir sans repérage décent ? Il y aura foule si c’est son anniversaire, ce critère est-il la seule raison de cette précipitation ? Est-il à ce point terrible qu’il faille miser sur le caractère aléatoire d’une distraction qu’est une fête ? Si ce monsieur Mayers est réellement un criminel d’envergure, il ne se défera pas d’un système et d’une équipe de sécurité. On l’attaque chez lui, terrain à son avantage. La somme me fait l’impression d’un flou artistique et beaucoup d’inconvénients… »

Expiration, inspiration. Elle cessa ses questions pour ne pas noyer l’asari sous un déluge. Pourtant elle en avait encore une liste assez conséquente. Peova l’avait prévenue que cela risquait d’être mouvementé, elle ne lui avait pas menti !

« Je ne sais pas pour monsieur Bynare, » Elle glissa un regard au galarien, neutre. « mais je n’ai pas du tout été informée de la teneur de cette mission. Raison de mon étonnement, vous aviez pourtant parlé d’une récolte d’informations compulsives un peu plus tôt ? »

Elle sourit se voulant rassurante. « Il n’est pas dans mes habitudes de miser sur la chance et j’aimerai m’assurer que nous partions avec un minimum de préparation. Je n’ai pas de suggestion précise à vous faire Elena, si ce n’est de mettre sur table tout ce qu’on dispose comme informations, afin d’y voir un peu plus clair. »

Le serveur s’approcha d’eux pour apporter la commande du galarien. La drelle, coupant court à son intervention lui adressa un sourire de façade. Lorsqu’il lui demanda si elle désirait quelques choses, elle lui répondit par la négative. Une fois l’employé suffisamment éloigné, elle reporta son attention sur ses interlocuteurs. Elle attendait la suite avec impatience, ce côté improvisé revêtait d’un petit côté excitant.

Elena T'Soran

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeSam 09 Jan 2016, 17:46
Au moment même où la Drell finissait sa phrase, Elena imagnia ses trois possibilités de réaction

I - Lancer une projection biotique (environ 3 mètres pour éviter de mettre la cible hors de portée) - Monter sur la table - Dégainer son Carnifex - Tirer trois coups dans la direction de la cible - S'approcher et tirer un dernier coup dans la tête pour la sûreté OU S'approcher et trancher la gorge au couteau (dans le cas de protections techs ou biotiques).

II - Jeter la bouteille en direction de la cible - Profiter de la distraction pour se rapprocher - Crochet au visage suivi d’un coup de pied direct à la jambe - Genou brisé, tranchant de la main à la nuque pour assommer.

III - Sourire pincé mais courtois - Explication en détail des informations et du plan.


Malgré son envie pressante de meurtre, Elena décida à contre cœur de fournir toutes les explications possibles, même si elle aurait préféré garder le contrôle sur tous les détails de son plan.

Elle fit un léger signe de tête au serveur, qui ferma aussitôt les volets séparant la salle principale de leur table. Elena se leva et posa sur la table un projecteur holographique. Celui s'alluma et commença à projeter divers schémas et plans de la villa Mayers.


" Je comprends parfaitement vos inquiétudes, Mademoiselle Jorunn, commença Elena en insistant lourdement sur le dernier mot de sa phrase. Jonathan Mayers ne sort presque jamais de ses habitations, et lorsqu'il le fait, il est escorté par plusieurs dizaines de gardes, et chaque millimètre de son itinéraire est prévu et contrôlé plusieurs fois. Sa villa est donc le seul terrain où on peut trouver une faille."

Elena se sentait regagner confiance en elle à chaque mot qu'elle prononçait. Malgré sa petite défaite à la première bataille des mots, elle reprenait peu à peu le contrôle, ou tout du moins elle l’espérait.

" Passons au choix dans la date. En temps normal, je vous aurais rejoins sur le caractère aléatoire d'une fête d'anniversaire. Cependant, n'oubliez pas que Mayers mène deux vies à la fois : celle d'honnête businessman et celle de criminel. D'après la liste des invités, la plupart des convives seront d'influents mais innocents commerçants ou chefs d'entreprises, n'ayant généralement aucun contact avec le milieu de l'illégalité. Notre cible ne pourra donc pas se risquer à montrer une trop grande sécurité, sous peine de soulever des soupçons, et de perdre son influence sur le marché. Cela signifie qu'aucun garde ne sera déployé ouvertement aux entrées, sauf peut-être un ou deux sans armure lourde et uniquement un pistolet.

Les hologrammes défilaient devant les yeux des trois alliés, montrant tour à tour des fiches du personnel de Mayers, de ses invités, et de ses entreprises.

" Enfin, les entrées. La porte principale sera celle par laquelle entreront tous les convives. Mayers les connaissant presque tous par leur prénom (il a l'habitude de mémoriser toutes les informations importantes), il sera difficile de s'y mêler ou de se faire passer pour des invités. Le garage sera constamment plein des allées et venues des voituriers s'occupant des véhicules des convives. Même problème que pour la première entrée, il est impossible d'essayer de faire enregistrer notre véhicule dans les fichiers de la villa. Ce qui nous laisse la porte de service. Mayers méprise ses employés et ne les voit que comme des esclaves à son service exclusif. Peu probable donc qu'il les connaisse tous. C'est donc pourquoi je pense qu'il sera plus facile d'infiltrer la villa par cette entrée. Je pensais agir vers une heure du matin, pour que la majorité des personnes présentes ne soient plus en mesure de différencier un Elcor et une Asari.

Elena s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle et observa la Drell. Elle était plutôt satisfaite de l'exposé qu'elle avait fourni, et se demandait ce que l'autre en avait pensé.

"Satisfaits ?", lança-t-elle après un court silence.
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeLun 11 Jan 2016, 00:02

Le goût de la revanche
19 Novembre 2197

Illium


« Ça, c'est envoyé ». C’est plus ou moins ce que je me dis après le discours de la drell sur le manque d'informations de la mission. Une bonne critique, d'ailleurs, il est vrai que l'asari semble trop se précipiter. Néanmoins, j'avoue être surpris que la drell n'ait pas été mise au courant de l'objectif de la mission. Ça ne me dit rien qui vaille.
Pour ma part, je dispose de mes propres informations. Le GSI n'a pas pour habitude d'agir à l'aveugle. Bien au contraire. Quand nous attaquons, c'est que la victoire est déjà acquise, même si les autres ne le savent pas. Aujourd'hui est une entorse au règlement, puisque je collabore avec des éléments étrangers, mais la mission restera rigoureusement préparée, au moins pour ma part.

Enfin, il semble que l'asari ait davantage à dire qu'à première vue. Une excellente connaissance de la cible, il faut lui reconnaître, même s'il n'est pas très dur de comprendre que l'homme est paranoïaque. Et un plan de la villa, pas mal du tout pour une indépendante.
Moins renseignée sur la population venant, en revanche. Très peu d'entre eux sont sans tâches (enfin, aucun n'est sans tâche, mais très peu ne sont pas des criminels déclarés). Mais c'est justement pour ça que le nombre de garde sera limité : aucun n'a réellement confiance en les autres, trop de gardes ferait craindre à un piège.
Et pour terminer, les entrées... L'entrée principale est uniquement sur invitation, en effet. Possible d'en obtenir une, mais impossible d'emmener des armes à l'intérieur par contre. À éviter. Le garage est déjà plus jouable en revanche, mais entre le passage des voituriers et la sécurité très présente autour de ces coûteux objets, l'infiltration est compliquée. L'entrée des serviteurs est donc la meilleure. Sécurité plus faible, pas de gardes. En revanche, il y aura beaucoup de passage aussi, et si Mayers ne connaît pas ses employés, eux se connaissent entre eux.
Agir de nuit... choix le plus intelligent, bien qu'aussi dangereux. Les civils seront plus simples à berner, comme les serviteurs. Pas les gardes. Au contraire, eux seront plus attentif envers des individus ne semblant pas aussi épuisé que les autres.

L'asari achève là ses explications. Son plan d'infiltration n'est pas mauvais, pour moi. Mais elle semble oublier quelque chose : la partie concernant l'élimination de la cible, puis le départ de la villa.

« Satisfaits ? »
« Pas mauvais, disons. »

Oui, c'est gratuit. Mais j'ai toujours apprécié la provocation.

« Infiltrer la villa ne posera pas grande difficulté. Mais c'est la partie simple de la mission. L'objectif est d'éliminer Mayers et d'en sortir vivant. Si vous me permettez... »

Je me lève et me penche sur la représentation holographique de la villa, puis y télécharge quelques données depuis mon omnitech. Le plan se précise, indiquant notamment ce à quoi correspondent les différentes pièces, et ce qui est prévu pour la soirée.

« Mayers dispose d'un solide système de sécurité, en plus des gardes. Système dont le cœur est ici », dis-je en indiquant une salle assez éloignée des salles où la réception se déroulera. « Quel que soit la manière dont nous désirons éliminer Mayers, il faudra d'abord s'occuper du poste de sécurité. De plus, nous pourrons ensuite surveiller les caméras, les conversations des gardes, etc. Ce qui risque de nous être indispensable. »

Je fais tourner le plan, le centrant sur la salle de réception.

« La grande salle, où débutera la fête. D'autres salles s'ouvriront au fur et à mesure de la soirée, autant de possibilité pour les rencontres discrètes et les tractations qui ne manqueront pas d'avoir lieu. Mayers sera quasi certainement en permanence dans ces salles. Une attaque contre lui devra être scrupuleusement contrôlée afin que l'alarme ne soit pas donnée et que les dégâts collatéraux soient évités. »

Pour ma part, sacrifier d'autres individus pour avoir Mayers ne me ferait ni chaud ni froid. Mais j'ai comme l'impression qu'il vaut mieux que je ne le précise pas à mes partenaires.

« Si nous n'obtenons pas d'occasions quand Mayers sera parmi ses invités, il faudra en créer une. Déclencher un incendie, faire sonner les alarmes, ce genre de choses. Cela devra être suffisamment grave pour déclencher une évacuation de la villa, et que Mayers quitte ses invités. Il aura deux options : prendre un véhicule pour rejoindre l'une de ses maisons de campagne, ou s'enfermer dans la pièce sécurisée de la villa. Dans les deux cas, nous devrons être prudents, car il sera entouré de sa sécurité. À voir comment agir donc : embuscade sur son chemin, véhicule piégé, explosif dans sa planque, ou encore nous infiltrer parmi ses gardes dans la confusion afin de le séparer des autres et l'éliminer en paix. »

Je ne suis pas un grand partisan de l'embuscade – si ses gardes sont nombreux, il pourrait s'enfuir – ni de se mêler à ses gardes – dangereux. Je préfère les explosifs. Ils devront être trouvés sur place, mais chez un marchand d'arme, ce n'est pas ce qui manque. Je pourrai même en créer moi-même si nécessaire. Saboteur est mon métier, après tout. À voir ce que préfèrent mes partenaires.

« La fuite, faisons simple. Déclenchons une alarme nécessitant une évacuation, si ça n'a pas encore été fait, et mêlons nous à la foule quittant les lieux. Les gardes ne nous remarqueront pas dans le tas. Qu'en pensez vous ? »

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMer 13 Jan 2016, 18:10
Elle attendit patiemment que les deux finissent leurs exposés avant de répondre. Lorsque les mots sortir de la bouche de la drell, une note étrange y plana. Mélodie contrariée, le regard s’est plissé légèrement. L’indéchiffrable visage reptilien ne quitta pas sa moue. Elle s’adressa à Elena, les yeux mordorés la fixant un instant avec insistance.

« Cacher une partie des informations pour tester vos interlocuteurs est une stratégie intéressante, mais qui se paie souvent sur la jauge de la confiance. S’il n’y avait pas eu Peova et ce galarien vous auriez pu compter sur un retrait net de ma part. Pensez-y à votre prochain contrat… » Haussement d’épaule, elle chasse le commentaire, c’est dit, c’est clos. jouer franc jeuLe constat ne demande pas de réponse. « Ceci étant dit, passons au plan. »

Elle adressa un regard au galarien. « Votre exposé est intéressant, monsieur Bynare ». Du coin de l’œil, elle ne quittait pas l’asari émotive. Toujours plus prudent.

« Une drelle, c’est pas quelque chose d’anodin. Tous ne seront pas aussi ivres que vous le prétendez… » Elle regarde l’asari avant de revenir au galarien. « …surtout pas les gardes. Si ce Mayers avait vraiment une servante drelle, il en ferait un trophée, une serveuse qui se voit… c’est quelque chose de rare… voyez-vous. » Détail anodin, qui avait une importance bien plus grande que ce que l’asari prétendait. Elle avait entendu parler de ressortissant de sa race esclavagé pour être exposé comme des bêtes de foire. Elle avait été sensibilisée jeune de ce danger. Mayers semblait tout à fait correspondre au genre vaniteux. De plus, compter sur la sympathie des employés brimés n’était pas une option viable.

« Je devrais donc de me servir de mes talents en camouflage. Ce critère raciale ne sera donc pas un problème. Je n’ai pas de compétence en piratage avancée. Ce n’est donc pas à moi qu’il faudra confier l’aspect du poste de sécurité. Vous me semblez bien informé, monsieur, je suppose que vous savez aussi comment mettre en pratique ce que vous avancez ? Dans tous les cas, votre exposé me convient.»

Un clignement d’yeux. Le galarien était vraiment très bien informé. Pourtant il n'avait pas l'air d'être plus familier d'Elena qu'elle... Un fait anodin qui avait son importance. Dans tous les cas, son exposé l'inspirait bien. Le plan s’éclaircissait et elle pouvait se projeter sainement dans l’action.

« Dans tous les cas, je suis habituée des missions qui demandent un certain degrés d’improvisation. Il est clair qu’en l’état, nous devrons agir en nous adaptant à l’environnement inconnu. Pour ça, il nous faut pouvoir compter les uns sur les autres. »
Un regard appuyé à Elena, elle voulait tout de même aider cette petite, si cela était possible. Sincèrement. Sa voix franche était dénuée de tout sentiment contrarié ou méfiant. Elle voulait aider et elle espérait que sa rencontre la ferait réfléchir un peu. Pour montrer à l’asari qu’elle ne lui tenait pas rigueur de son manque de bienséance, elle décida de se présenter et de faire état de ses atouts.

« Je vous brosse un tableau synthétique de mes compétences. Je dispose de nombreuses capacités martiales et d’un entraînement de milice spéciale. Biotique, sniper, rodée à l’art de la discrétion, omnilame et ainsi de suite... Il est utile également de préciser que je suis une sprinteuse et plutôt acrobate… et surtout drelle… Afin de rembourser ma dette envers Peova, ce corps est disposé à vous permettre d’atteindre votre but, qu’importe le nombre de vie que vous voudrez prendre. Cependant, tout comme le galarien, je compte repartir vivante d’ici. Votre vengeance ne valide pas un sacrifice personnel. »

Elle ne savait pas si l’asari pouvait comprendre la subtilité et l’engagement qu’elle lui exposait. Pouvoir user d'un drell était toujours quelque chose de rare et efficient. Normalement tout du moins. L’ennui avec les asaris, c’est qu’il était très dur de connaître la maturité de l’individu en les voyants. Leur longévité les rendant plus durablement sujette à une émotivité juvénile. Celle-là avait l’air très impulsive, trop émotionnellement engagée dans son combat… elle estima donc que cette jeune dame serait également un élément qu’elle devrait garder à l’œil durant la mission. Pas qu’elle décide de se jeter tout droit sur son Jonathan dès qu’elle serait à l’intérieur. Ce serait fâcheux. Pourtant, Peova lui en avait dit beaucoup de bien…

Sa chère Peova... une des premiers asaris avec laquelle elle avait noué une réelle amitié. Doigts bleus dans les siens, échanges profonds et regard neuf sur le monde, sa rencontre avait été faite de fraicheur. Elle avait découvert leur profondeur et leur beauté d’âme. Cela avait toujours été un plaisir de discourir avec elle. Elle comprenait mieux le petit sourire qu’elle avait eu en lui donnant l’adresse de ce rendez-vous. Elle avait conscience de ce qu’elle allait trouver. Consciente peut-être, de la différence entre l’univers de la drelle et celle qui demandait son aide.

Les visages des asaris étaient lisses et doux mais le miroir de nombreuses émotions. Un tableau fascinant. Le visage rond de Peova traversa un instant son esprit, dans toute sa netteté. Apaisante vision.

Elena T'Soran

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeLun 25 Jan 2016, 19:31


« Cacher une partie des informations pour tester vos interlocuteurs est une stratégie intéressante, mais qui se paie souvent sur la jauge de la confiance. S’il n’y avait pas eu Peova et ce galarien vous auriez pu compter sur un retrait net de ma part. Pensez-y à votre prochain contrat… »

La Drell affichait toujours cet air supérieur et condescendant qui irritait Elena au plus au point. Tout dans son attitude montrait une volonté de se placer au dessus des autres.

On reparlera de maturité quand elle aura 209 ans d'expérience derrière elle.


Elena décida cependant de mettre sa rancœur de côté pour le bien de sa vengeance. Elle aurait tout le temps d'écraser la Drell après la mort de Jonathan.




« Une drelle, c’est pas quelque chose d’anodin. Tous ne seront pas aussi ivres que vous le prétendez... surtout pas les gardes. Si ce Mayers avait vraiment une servante drelle, il en ferait un trophée, une serveuse qui se voit… c’est quelque chose de rare… voyez-vous. »

Narcissique, par dessus tout.

S'ensuivit une description de ses prodigieuses capacités et talents. Malgré son don pour paraître insupportable, Tori semblait assez compétente et pourrait se révéler très utile dans la villa.

Une idée de plan d'action commença à germer dans l'esprit d'Elena et, même si les autres y avaient sûrement déjà pensé, elle l'exposa dès la fin du discours de la Drell.

"Bon, ça nous fait un petit cocktail de capacités bien utiles. Ce qui m'amène à vous proposer ceci : on entre tous les trois par l'entrée de service mais une fois à l'intérieur, nous nous séparons. Abbadon et moi nous mêlons aux employés et tentons de nous rapprocher le plus possible de la cible. Tori, vous prenez une autre route et vous trouvez une position de tir pour nous couvrir. Je suppose que je n'ai pas besoin de vous dire que si vous avez une vue dégagée sur Jonathan, vous tirez. Je préférerai le faire moi-même, mais c'est un luxe que je ne peux me payer. "

Une pause. Pas de signe ostentatoire de désapprobation pour le moment, c'était plutôt bon signe.

"En ce qui concerne la récompense, je vous propose, seulement si l'occasion se présente de se servir allègrement dans le coffre de Mayers. Nous nous partagerons les trouvailles à la fin de la mission "

Ses coéquipiers semblaient d'accord avec elle, mais elle attendit tout de même quelques instants de recevoir d'éventuelles remarques, son regard passant de manière insistante sur la Drell.

D'un claquement de doigts, Elena éteignit l'holoprojecteur et les rideaux s'ouvrirent.

"Bien, si ce sera tout, je propose que nous nous dirigions vers le quai C13, une navette nous y attends pour nous emmener sur le futur lieu du crime."

L'Asari se redressa et commença à sortir du restaurant sans regarder si ses compagnons la suivaient et laissant son argent sur sa table.

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeDim 31 Jan 2016, 23:39

Le goût de la revanche
19 Novembre 2197

Illium


Tori fait preuve de prudence en prenant en compte sa nature de Drell. Bon choix. Il est vrai que leur rareté nuit à leurs capacités de discrétion. Mais allez savoir pourquoi, la quasi totalité de ceux qui circulent dans la galaxie sont entraînés à ne pas être remarqués. Sans doute plusieurs raisons à ça : habitude en tant que peuple longtemps chasseur, nécessité de miser sur la technique et la stratégie plutôt que la force brute à cause de leur petit nombre, efficacité en tant que servant des Hanaris. Je me demande où celle-ci a fait sont apprentissage.

Elena ne semble pas vraiment avoir fait attention à mon plan, en revanche. Mais soit. Qu'elle s'approche donc de la cible directement. Pour ma part, l'objectif sera la salle de sécurité. Tant que Mayers meurt, et que je survis, qu'importe la manière.
La récompense, également. Je ne suis pas vraiment là pour ça. Mais en tant que mercenaire, je suis censé m'y intéresser. Bah, je vais pas faire le difficile de toute façon, j'ai autre chose à faire.
« Va pour son coffre. Mais il sera plus simple de s'y attaquer avant d'avoir éliminer Mayers, au risque d'être surpris trop tôt. Après, avec l'alerte donnée, ce ne sera plus possible. Mais je suppose que nous verrons ça sur place ? »
Une légère pointe de sarcasme, oui. Mais bon. J'ai toujours un peu de mal avec les amateurs.

« Partons, oui. Histoire d'observer la situation quelques heures avant d'intervenir. Je ferai une petite sieste pendant le transport, aussi. J'ose espérer que cela ne vous dérangera pas. »
Et quand bien-même ça les dérange, tant pis. J'ai comme l'impression que je vais avoir besoin de toutes mes compétences, lors de cette mission.

***


La villa Mayers. Et ben.
Le transport a pris environ une demi-heure, plus qu'assez pour me reposer. Nous nous sommes arrêté à distance de la villa, suffisamment loin pour ne pas être repérés. Un peu de marche, et nous voilà en vue du bâtiment.
Une enceinte extérieure, davantage une protection contre les regards indiscrets que contre les infiltrations sérieuses. Une cour derrière, avec quelques promenades. Rien qui ne nous concerne. Puis le bâtiment en lui-même, flanqué par un garage sur le coté.
Nous, on va faire au plus simple. Les quartiers des serviteurs sont directement collés au mur extérieur, afin de faciliter les livraisons en tous genres. La sécurité y est informatique, donc franchissable. Et peu de chance qu'un garde y soit alors que la sécurité de la soirée monopolise déjà énormément de monde.
« Allons-y. »

Comme prévu, pas de gardes. Je m'approche de la porte, scanne la zone à l'omnitech pour détecter la sécurité. Une caméra, rien d'extraordinaire. Je me connecte à distance, commence à la pirater. Très rapidement, elle n'envoie plus qu'une image en boucle. Je m'attelle alors à la porte. Le système est de meilleur qualité, mais j'ai été entraîné au GSI : ce n'est pas un criminel dans ce genre qui va m'arrêter. En quelques minutes, la porte s'ouvre à son tour. Je fais signe à mes compagnes de me suivre.

La porte débouche sur un local de taille respectable, où sont rangés des produits d'entretiens, des ustensiles de cuisine, des denrées alimentaires, etc. La suivante donne sur un couloir, à partir duquel on entend le brouhaha des cuisines, qui ne doivent pas être très loin. Je referme la porte et me tourne vers mes collègues.
« OK, vous savez ce que nous avons à faire. Je vais m'occuper de la salle de sécurité, je vous préviendrai quand elle sera sous contrôle. Jorunn, vous cherchez donc un endroit où vous positionner. T'soran, vous essayer de repérer la cible sur place. Nous restons en communication, évidemment. Ah, et prenez également la carte des lieux. ». Quelques mouvement sur mon omnitech, et les informations se téléchargèrent dans leurs appareils. « Des commentaires ? »

Tori Jorunn

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMar 02 Fév 2016, 23:15
L’animosité de la bleutée commençait à la gêner, elle voulait bien aider cette "écorchée" comme l’avait qualifiée tendrement Peova, mais la légèreté avait ses limites. Ses regards insistants ne récoltèrent aucune réaction sur le visage reptilien, immobile derrière ses écailles. Indifférence. Elle remboursait une dette en venant là et ne s’intéressait pas du tout au paiement. Un peu d’argent était toujours utile pour sa fonction cela dit. Elle apprécia le bon sens d'Abbadon. Elle enregistra la mission secondaire de pillage à son mémo mental. Quand le galarien leur demanda par courtoise si sa sieste les gênait, elle hocha négativement de la tête. Il avait bien raison. A titre personnel, ce sera méditation et prière.

Amonkira, exigeante Père, entend ma voix
Vers Toi elle s’envole, profonde et dévouée
Aujourd’hui nous chassons et t’implorons,
Maître de cet Art de nous accorder ton savoir
Guide nos pas à travers la traque, guide nos souffles
Que notre proie soit la seule victime de ce dessein
Amonkira, Chasseur, que Ton Souffle nous soit clément
Ton peuple loue Tes Enseignements
Garde l’œil vif, pas discret et bras puissant
Exaltation

La marche acheva de la mettre en condition. Le vide intérieur s’engagea et elle ferma définitivement son esprit à son âme. La dissociation s’opérait en elle avec une facilité entraînée. Un art qu’elle pratiquait depuis son enfance. La drelle avait une attitude corporelle différente. Visage totalement lisse, son corps souple, semblait porté par une puissance froide. Aucuns mots inutiles ne franchiraient les lèvres verdâtres. La douceur s'était faite acier.

Ferme les portes de ton âme, Enfant.
Sois son arme, sa main, pour Peova.
Froide efficacité

Abbadon est efficace, la drelle reste dans son sillage, attendant qu’il opère. Le piratage est une qualité utile qu’elle ne possède que trop peu. La bleutée a au moins su s’entourer de professionnels. Elle apprécie l’efficacité sobre et la célérité avec laquelle il opère. Elle écoute attentivement les directives du galarien.

« J’attendrai votre go, Abbadon, pour réellement entrer dans le vif du sujet. Inutile de jouer avec les alarmes si vous pouvez m’en débarrasser. Nous avons déjà suffisamment de facteur aléatoire. Je reste à l’écoute. »

Une manipulation, vérification du fichier carte, activation du camouflage. La drelle réduite à une perturbation visuelle s’élance et traverse couloirs et cuisines. Acrobate, elle n’eut aucun mal à danser et virevolter entre les domestiques. Elle a trois minutes pour gagner un couloir moins fréquenté par les domestiques et trouver son premier point d’observation. Le criminel a misé sur une décoration opulente et riche qui lui facilite grandement la tâche. En solitaire, elle se sentait plus sereine. Son but était de gagner les hauteurs et de trouver via gaine d’aération ou autre balcon un point de tir parfait. Aller à l’étage, zone non ouverte au public signifiait qu’elle dépendait d’Abbadon et de sa capacité à paralyser le système de sécurité. Pour l’instant, positionnée avec un visuel sur la salle de réception, elle observait. Son œil notait chaque détail, chaque garde, chaque invité. Elle enregistrait, digérait et mémorisait. Pour survivre, il faut être rapide et se souvenir de chaque détail. Ces deux cadeaux nous ont été faits par nos Déesses.

Elle attendit qu’aucun domestique ne transite près de sa cachette pour murmurer à ses coéquipiers un premier compte-rendu : « De Tori à l’équipe. Observation primaire de la salle de réception, angle nord, vue partielle, pas de signe de la cible, présence de gardes à chaque porte, armement classique et léger, smokings noirs et armes de poings discrètes. Comptabilisé quatre jusqu’à présent. Dont un en patrouille de couloir. Prudence, j’ai noté un invité qui observait un peu trop ce qu’il l’entourait. Mauvais feeling. Humain, 1m85, jeune, capillarité brune, barbe soignée et courte, tenue brune, moulante, ceinture noire, avec bottes brune plus sombre. A confirmer. Précisions : je vous confirme que les serviteurs ont tous un costume identique et les invités de beaux atours. Équipement nécessaire si vous voulez vous introduire dans la salle à découvert. A vous. » L'uniformisation des employés était un fait qui facilitait l’intégration à condition de dénicher une tenue ou d'en voler une. Il compliquait tout plans qui n'avait pas pris en compte ce fait. Vu le nombre un serveur de plus ou de moins, ce ne serait pas si terrible. S'étant élancée la première, elle avait ajouté ce détail, craignant le tempérament vif de la bleutée. On sait jamais. Mieux vaut prévenir que guérir disait un proverbe humain qu'elle appréciait.

Inspirer, expirer, faiblement. Contorsionnée dans ses recoins improbables, elle observait. Sollicitant chaque partie de son corps pour y parvenir. Cet exercice était périlleux et elle le trouvait des plus excitants. Dès leur enfance les drells jouent à un jeu que les humains ont nommé cache-cache, avec quelques règles moins innocentes. Les humains sont trop tendres avec leurs rejetons. Elle attendait les instructions d'Abbadon avant de prendre le risque de changer d'emplacement. Elle était bien dans son buisson fleuri, il sentait bon.


Dernière édition par Tori Jorunn le Lun 19 Sep 2016, 20:53, édité 1 fois
Elena T'Soran

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeJeu 04 Fév 2016, 20:28

Les deux autres combattants avaient suivi Elena dans la navette, et ils étaient partis en direction de leur cible. Pendant le trajet, le Galarien se mit à dormir, et la Drell semblait s'être mise en transe.


Tori Jorunn. Un élément qui décidément était en totale opposition avec elle. Depuis leur première rencontré, les deux femmes ne cessaient de se lancer diverses piques (bien que Elena fût plus receveuse qu'autre chose). Peut-être avait elle été offensée par son plat dans le restaurant, vu le regard qu'elle y avait jeté. L'Asari n'avait jamais vraiment eu de contact rapproché avec les Drells, et ne les connaissait donc que par rumeurs et quelques livres. Elle venait en tout cas d'observer leur nature de reptiles : animaux à sang froid, réfléchis et calculateurs. Mais aussi étrangement religieux.


Elle se rendit compte qu'elle menait cette réflexion tout en nettoyant machinalement ses armes, sans doute un moyen de détente chez elle.


Une demi-heure plus tard, la navette se posa non loin de la Villa, qu'elle contempla un instant, savourant son rapprochement continuel de sa cible dont la traque lui avait pris presque une année. Les deux autres, plus pragmatiques, s'étaient déjà avancés vers la porte de service. Le Galarien avait commencé son piratage, qui grâce à ses compétences technologiques ne prit que peu de temps.


Ils passèrent la porte sans un mot, et Abbadon commença un exposé de son plan pour la suite. Il semblait prendre le contrôle total de l'opération mais, vu ses connaissances, Elena ne prit aucune offense et décida de se plier aux consignes du stratège. Tant qu'elle repartait vivante et avec du sang de Mayers sur les mains, elle pouvait tout supporter.


La Drell partit rapidement dans un couloir adjacent pour se trouver un point d'observation. Avant qu'il puisse partir à la recherche du centre de sécurité, Elena fit signe au Galarien de rester avec elle quelques instants.
Elle ouvrit son Omni-Tech et consulta le plan des lieux. Avant de partir à la chasse, il faut se fondre dans le décor.


Deuxième porte à gauche, dix pas, une autre porte, arrivée dans une espèce de remise. Un homme se tenait dos à la porte, de la musique sur les oreilles. Sans doute un personnel de nettoyage, dont personne ne remarquerait la disparition. Elena s'approcha discrètement, arriva juste derrière sa cible, et lui assena un coup sec à la carotide. L'homme s'effondra, inconscient. L'Asari le traina vers un placard et l'enferma dedans.


Après une rapide inspection, elle trouva le casier qu'elle cherchait et fit sauter la serrure,alors que dans son oreille son communicateur se mit à gresiller.


"De Tori à l’équipe. Observation primaire de la salle de réception, angle nord, vue partielle, pas de signe de la cible, présence de gardes à chaque porte, armement classique et léger, smokings noirs et armes de poings discrètes. Comptabilisé quatre jusqu’à présent. Dont un en patrouille de couloir. Prudence, j’ai noté un invité qui observait un peu trop ce qu’il l’entourait. Mauvais feeling. Humain, 1m85, jeune, capillarité brune, barbe soignée et courte, tenue brune, moulante, ceinture noire, avec bottes brune plus sombre. A confirmer. Précisions : je vous confirme que les serviteurs ont tous un costume identique et les invités de beaux atours. Équipement nécessaire si vous voulez vous introduire dans la salle à découvert. A vous."


Elena sourit légèrement en ouvrant le casier qui lui faisait face, et qui contenait plusieurs ensembles noirs et blancs, ajustés pour diverses races, et frappés d'un blason or et rouge, sûrement le sigle de Jonathan Mayers. Elle hésita à lancer une réplique cinglante, mais se souvint que la mission, voire peut-être sa survie, dépendait sûrement du bon vouloir de la Drell.


"Merci de l'info", se contenta-t-elle donc de répondre en prenant une des tenues qui lui semblait à sa taille. Elle en sortit également quelques unes pour le Galarien, puis se changea rapidement. La tenue était à sa taille, mais la gênait atrocement, d'autant plus qu'elle y avait dissimulé ses armes du mieux qu'elle pouvait. Elle mit quelques instants à s'adapter à cet accoutrement, mais elle finit par adopter une parfaite posture de servante docile.


Consciente que toute parole à haute voix devait être évitée, elle adressa un signe de tête à Abbadon pour savoir si tout se passait bien.


Elle ressortit de la pièce et marcha d'un pas assuré vers les couloirs des employés.


C'était un des moments qu'elle préférait. La fin de la traque, le début de la chasse.


**********************


0h34, Poste de sécurité Alpha, Villa Mayers


Un garde en armure s'endort sur son fauteuil, devant des dizaines de moniteurs. Il n'a pas remarqué les trois personnes armées qui sont arrivées dans le champ de la caméra X-57 il y a quelques minutes, et qui ont disparus. Un appel d'un de ses collègues le réveille en sursaut.


"Bob, t'es là ? ", lui dit une voix dans son casque.

"Ouais, bien sûr, où tu veux que je soit ? ", répond le dénommé Bob, tentant de cacher sa sieste impromptue.


"J'en ai marre de tout ces riches qui se bourrent la gueule, je vais m'en griller une dehors. Tu peux garder un œil sur la salle de bal pendant que j'y suis pas s'teup ? "


- Pas de problème. Tu me feras un petit coucou une fois dehors ? ", plaisanta le garde


Il dirigea son regard vers la caméra qui filmait la salle de bal. On y voyait divers hommes d'affaires et personnalités importantes qui dansaient sur une musique terrienne entraînante des années 1930. La plupart étaient des humains habillés en smoking, mais on pouvait voir quelques Volus et d'occasionelles Asaris dans la foule. Certaines des personnes les plus influentes d'Illium, voire des Terminus se trouvaient dans la salle.


"J'y suis. J'espère que personne va passer dans le coin sinon je vais être ridicule à saluer le vide. "


Bob regarda la caméra X-57 et ne vit... rien. Le moniteur n'affichait rien d'autre que le pas de la porte complètement vide.


"Tom, t'es sûr que t'es bien devant la porte de service ?

- Ben oui je te fais signe là. Tu me vois pas ? "


Le garde scrutait attentivement son écran, tentant d'apercevoir un indice, mais en vain. Soudain, quelque chose retint son attention. Pas grand chose, juste une simple feuille d'arbre qui volettait près du sol. Elle passait toutes les dix secondes, exactement la même, virevoltant exactement de la même façon, et avec le même rythme.


Pris d'un horrible doute, Bob eteignit le système de video-surveillance, vida tous les caches qu'il pouvait, remis à zéro tous les paramètres et redemarra les caméras. Lorsque l'image revint, la feuille avait disparu. À sa place se tenait un homme en smoking, tentant une cigarette et faisant coucou à la caméra.


"Bordel ! Tom, y avait un looper sur la X-57 ! Retourne immédiatement à ton poste, on est en alerte orange à partir de maintenant.

- On avertit pas le patron ?

- Non, ça risque de le mettre hors de lui et de faire paniquer tout le monde. On gère la situation nous-mêmes.

- C'est toi le chef", dit Tom avant de retourner dans le bâtiment.


Par acquis de conscience, Bob regarda toute les caméras pour localiser son employeur. Celui-ci se trouvait dans un des salons, surveillé de près par trois gardes. Rassuré, Bob se mit à la recherche de possibles intrus dans le bâtiment. Après sa décision, tout incident était maintenant de sa responsabilité.
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeSam 20 Fév 2016, 11:08

Le goût de la revanche
19 Novembre 2197

Illium – Villa Mayers


Jorunn dans une direction, T'Soran et moi dans l'autre. Quelques couloir, et nous arrivons devant une réserve. Et aussi un employé, rapidement mit hors de combat. Puis Jorunn reprit la communication avec nous.
« De Tori à l'équipe. Observation primaire... ».
Un premier rapport, intéressant. Des gardes peu dangereux, tant mieux. Un homme plus inquiétant bien que faisant apparemment parti des invités. Garde du corps spécial, autre assassin, invité davantage sur ses guets que la normale ? À surveiller, dans tous les cas. À éliminer, si dangereux pour la mission.
« Entendu, Jorunn. Tenez nous au courant si votre instinct se confirme. »
T'Soran se retourne vers moi, plusieurs tenues de serviteurs galariens à la main. J'en prend une à ma taille et la glisse sous mon armure légère, au cas où elle me serait utile plus tard..
« Je préfère ma combinaison. Camouflage optique intégré. J'en aurai besoin pour la salle de sécurité. Temps que j'y aille, d'ailleurs. »
Demi-tour, et je m'éloigne en activant mon camouflage. Puis je m'immobilise un instant, jetant un coup d’œil derrière moi, sur l'asari qui se change. Courbes appréciables.
Mais je traîne trop. C'est reparti, destination la salle de contrôle.

***


La voici. Porte verrouillée, évidemment, et je n'ai pas vraiment le temps d'en chercher la clé. Je m'agenouille devant, commençant le piratage. Mieux vaut éviter de traîner : j'ai croisé plusieurs gardes apparemment en alerte sur le chemin, ils doivent se méfier de quelque chose.
La sécurité de la porte tombe. J'entre rapidement, camouflage optique activé. Un garde me fait face sans me voir, le canon dressé. Il semble surpris un instant, avant que ces yeux s'entrouvrent en comprenant. Trop tard néanmoins : je suis déjà sur lui, et ma surcharge le paralyse, l'empêchant d'avertir qui que ce soit. Je referme la porte derrière moi tandis qu'il s'écroule, puis je le désarme et l'attache avec sa propre ceinture. Je désactive son matériel de communication, et le tour est joué : quand il sera réveillé, il pourra me donner des informations.
En attendant, je me connecte aux écrans de la salle. Je comprend rapidement les raisons de l'alerte : le hacking de la caméra a été découvert. Tant pis. Temps d'informer les autres membres de l'équipe.
« Ici Abbadon. Salle de contrôle neutralisée. Je vous donne la localisation des gardes sur vos plans.
Soyez prudentes : les gardes savent que quelque chose cloche. Je reste ici pour maintenir le calme le temps de décider d'un plan d'action.
Mayers est dans le salon numéro... 3. Et accompagné par plusieurs gardes. Il ne semble pas spécialement inquiet.
Je n'ai rien concernant l'humain que vous soupçonniez, Jorunn. S'il protège Mayers, il ne fait pas partie de l'équipe normale.
Abbadon, terminé. »

Communication coupée, temps de retourner au garde qui se réveille doucement. Je sors un couteau, et me penche sur lui. Il me regarde en clignant des yeux, l'air de ne rien comprendre. Normal : l'un des effet secondaire d'un courant électrique passant dans le cerveau est d'effacer les derniers souvenirs.
« Coucou ! J'ai une mauvaise nouvelle pour toi : ton patron va mourir. Mais j'en ai aussi une bonne, c'est que si tu réponds vite et bien, tu pourras chercher du boulot ailleurs. Compris ? »
L'humain ne répond rien, puis prend son souffle, prêt à crier. Je l’interrompt d'un violent coup de poing dans le plexus.
« Pas de ça entre nous. Tu sais, je préfère vraiment éviter les victimes collatérales, mais elles ne me gêneront pas. Si je dois faire exploser tout ce bâtiment - gardes, invités et employés compris - pour buter Mayers, je le ferais. Si tu m'aides, tu pourras négocier avec l'un de ces truands en train de boire du bon vin et lui expliquer que s'il vit toujours, c'est grâce à toi. Alors maintenant, parlons tranquillement : je veux tout connaître du système de sécurité du bunker de Mayers. Je veux également connaître tous les codes, y compris celui de son coffre-fort. Et enfin, je veux que tu me dises ce que tu sais sur ce gars là. »
Mon couteau désigne l'un des écrans, sur lequel l'individu suspect identifié par Jorunn apparaît.

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeJeu 25 Fév 2016, 20:55
    « De Tori, compris. Je vais me faufiler à travers l’aération, comptez pas sur mon soutien pendant ce laps. »

    Les Déesses bénissent les galariens efficaces. A présent, elle allait s’amuser avec un peu d’acrobatie. Discrètement, à pas feutré, elle s’éloigna de sa cachette. Le plan intégré à sa mémoire et parfaitement restitué à son esprit analyste, firent qu'elle n’eut aucune hésitation en se dirigeant dans un couloir. D’ici, elle pourrait entrer sans se faire remarquer, elle plaça à ses poignets les ventouses de sécurités et glissa une lame dans le panneau pour le décacheter. Elle glissa la tête dans le conduit, mauvaise odeur, mais rien de suspect. Les plans semblaient corrects. Sans perdre plus de temps, elle se glissa à l’intérieur, se tenant en équilibre par pression latérale. Elle saisit le panneau et le remis en place, tirant fort. Elle s’était préalablement assuré que personne ne l’avait vue en jetant un dernier coup d’œil au couloir. L’instinct est une donnée importante, l’animal en nous sait quand il est observé le plus souvent. C’est ce qu’on lui avait appris. Mais cela ne suffisait pas, elle avait utilisé cette gaine bien qu'éloignée parce qu'elle était dans un angle mort de vidéosurveillance et qu'elle était dans un couloir ne desservant aucune salle réellement utile pour cette fête. La préparation, le repérage était vraiment quelque chose de fondamental.

    Elle tendit les mains et plaça les ventouses actionnées par un bouton. Elle se trouvait à la verticale et devait monter jusqu’au prochain coude. Elle se repositionna et pris le temps d’installer un petit masque à oxygène et alluma une lampe. Il faut toujours se méfier de ce genre de conduit. Certains sont pourvus de sécurités qui répandent à l'intérieur des gaz pour éliminer les intrus. Une fois cela fait, elle progressa rapidement en s’aidant de ses jambes et de ses mains. Sa main atteignit le rebord du coude d’aération. Elle rampa dans la partie latérale. Il y avait du bon à être un reptile, parfois, mais si elle ne peinait pas, c'était bien grâce à son entraînement. Être drillée permettait d'effectuer des gestes automatiquement, gagnant de précieuses secondes.

    Elle situait maintenant quelque part sous le plafond et progressa jusqu'à atteindre un autre carrefour. La créature se recroquevilla pour se faufiler dans le conduit vertical. Beaucoup plus exigu, il lui posa un peu plus de difficulté pour s'élever. Elle perdait simplement un peu de temps, dans son état mental, elle ne s'agaçait pas des difficultés, elle avançait méthodiquement et froidement. Elle aurait pu adopter une autre stratégie, cibler la salle numéro trois et tomber sur la cible, mais on ne lui en avait pas donné l'ordre. Son affectation était de trouver un point en hauteur lui permettant de couvrir la salle principale, elle s'y cantonnait. T'Soran désirait certainement se donner une chance d'appuyer sur la détente elle-même, avoir la satisfaction de voir sa cervelle éclater... la vengeance était un sentiment qui lui était étranger et c'est l'analyse émotionnelle qu'elle s'était fait des motifs de la bleutée.

    Enfin, elle parvint à un embranchement latéral. Elle rampa encore jusqu'à une grille. Elle tira de son poignet un scope relié à son omnitech. Cette petite caméra était très pratique dans ce genre de situation pour avoir un aperçu de la zone. Elle glissa la tige métallique à travers la grille et observa le couloir que lui retransmettait son omnitech. Vide. Bien, le premier étage étant fermé aux convives, de ce fait, il avait l'air d'être peu peuplé. Elle patienta quelques minutes pour s'en assurer et se décida finalement à dévisser la grille. Un omnilame lui servir à faire sauter ses fixations en douceur. Le silence était son allié. Elle fit coulisser la grille à l'intérieur, s'assura encore du champ libre et se laissa glisser au sol depuis le plafond. Une main la tenant suspendue, elle tira de l'autre la grille pour la remettre en place. Ce n'était pas parfait, mais assez bien reposé pour que les personnes passant par-là ne voient rien, à moins de l'examiner de près. « De Tori à l'équipe, je suis au premier. » Elle secoua sa combinaison un peu salie et réactiva son camouflage pour progresser rapidement jusqu'à la salle qui l'intéressait.

    La salle de réception était plafonnée par une verrière et pour décorer une partie des murs, une alcôve abondamment plantée apportait une verdoyante décoration. Pour accéder à un replat planté ainsi, les jardiniers avaient forcément un accès, soit une petit porte qui devait se trouver dans ce couloir, ... voilà. Au moment où la drelle s'avançait pour s'intéresser au type de serrure, ladite porte s'ouvrit ! L'asari qui en sorti ne perçu sa présence qu'à travers une perturbation visuelle. Alors qu'elle prenait en main son arme de poing, un uppercut bien placé vint la cueillir sous le menton, provoquant une perte de connaissance immédiate. Évidemment, son camouflage sauta et elle se trouva avec un corps sur les bras. Quelques secondes de réflexion, elle l'emporta jusqu'à une seconde porte du bout de ce couloir. Placard de concierge, parfait. T'Soran n'avait pas donné de consigne particulière autre que, on bute Mayers... Elle n'avait pas de quoi la ligaturer et cette dame armée jusqu'aux dents finirait bien par se réveiller. Son omnilame glissa contre la gorge bleutée et trancha sans hésitation la carotide de l'endormie. Elle fouilla ses poches, récupéra des clés, à tout hasard et sorti de la remise précautionneusement. Un contre temps de plus à sa liste, qui lui avait fait perdre quelques minutes de plus.


    Elle glissa finalement dans la première porte toujours entrouverte. Arme en main, prudence exacerbée, amis plus personne n'était caché par ici. Un fusil était là sans doute à l'asari. Elle avait eu de la chance de pouvoir jouer sur un effet de surprise. De sa fouille sommaire du corps, elle en avait déduit que c'était quelqu'un d'entraîné. « De Tori à l'équipe, en place dans le balcon floral. J'y ai rencontré et éliminé un sniper asari. Un tout autre niveau que les gardes... Abbandon avez-vous pu tirer quelque chose du poste de sécurité sur leur dispositif ? Quoiqu'il en soit, je suis en place, si la cible sort de sa salle j'ai un angle parfait. »

Elena T'Soran

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMar 01 Mar 2016, 14:39


Elena attendit quelques instants après que le Galarien soit sorti de la pièce pour le suivre, pour diviser le risque de se faire prendre. Après quelques minutes, elle passa par la porte et rejoint les couloirs des employés.

Il lui fallait être très attentive, car certains des employés remarqueraient peut-être qu'elle n'appartenait pas au personnel. Faisant de son mieux pour ne pas montrer ostensiblement son visage, elle arriva dans la cuisine et prit un plateau rempli de flûtes à champagne.

Alors qu'elle se dirigeait vers une des salles de réception, Elena pensa à empoisonner de la nourriture pour l'apporter à Mayers. Cependant, elle abandonna vite l'idée, car Jonathan connaissait bien son visage et un autre serveur risquait de servir le poison à n'importe qui. Cette connaissance de la cible qui lui avait été utile pour planifier cet assassinat jusqu'ici signifiait maintenant qu'elle ne pouvait l'approcher qu'au moment où elle porterait le coup fatal.


Elle était sur le point d'entrer dans la salle, quand elle aperçut un des employés qui surveillait attentivement les uns et venues du personnel. Elena posa son plateau et l'observa rapidement. Jeune, environ 25 ans, appuyé contre le mur, posture nonchalante, trois bâillements en 40 secondes. Il s'ennuie.

L'Asari s'approcha de lui de manière à capter son attention et, misant sur sa capacité de séduction, s'approcha de son oreille.


"Hey, ça fait longtemps que t'es là non ? Tu veux pas venir un peu dans la remise, là ? J'ai quelque chose à te montrer", susurra Elena en lui prenant la main. Elle sentit l'hésitation du jeune homme, et se rapprocha donc encore de lui de manière évocatrice.

Il céda enfin et la suivit dans une petite pièce non-loin. Les humains étaient tellement faciles à manipuler. Elle sentait son désir monter alors qu'il la plaquait contre un des murs en promenant ses mains en direction de son buste. Elena aurait bien voulu s'abandonner un instant, mais elle avait une mission en cours. L'humain redescendit tout de suite sur terre lorsqu'il sentit le bout froid d'un canon de Carnifex contre sa tempe.


"Désolé chéri, je suis un peu pressée. Peut-être une autre fois", murmura l'Asari en lui caressant la joue. Son pied partit en vrille et atterrit en plein dans le crâne du pauvre homme, qui s'écroula à terre. Elena l'attacha à un poteau avec sa propre ceinture, puis lui enfonça une éponge dans la bouche. Elle remit sa tenue en état normal rapidement, puis sortit de la remise en verrouillant la porte derrière et reprit son plateau de champagne. La porte vers la salle de réception était maintenant libre.



Elena passait au milieu des convives avec un léger sourire, comme elle l'avait appris pendant ses premières années de liberté qu'elle avait passé à jouer la serveuse. Parmi eux, une bonne partie avait des têtes à tuer père et mère pour se remplir un peu plus les poches. Ce qui l'inquiétait plus, c'était les gardes postés à différents endroits de la pièce. Si elle allait au corps à corps avec sa cible, elle se retrouverait criblée de balles avant même d'avoir pu lui trancher un cheveux. Il faudrait donc se résoudre à un meurtre à distance. Cela sans compter l'individu étrange signalé par Jorunn, qui pouvait très bien être un autre garde corps.


Lorsqu'Elena arriva devant la porte qui menait à la troisième salle de réception, elle décida de ne pas la franchir pour ne pas se faire repérer trop tôt et repassa dans les couloirs de service.


"Elena à l'équipe. Je ne peux pas rentrer dans la salle tant que je ne suis pas sûre de l'identité de notre invité mystère. On a du nouveau sur lui ? Jorunn, vous le voyez ? "



****************


Bob était trop occupé à scruter toutes les caméras qu'il n'observait plus celle qui filmait sa porte et le Galarien en train de la trafiquer. Lorsque celle-ci s'ouvrit, il se leva d'un bond, l'arme à la main. Il n'eut que le temps de réaliser ce qui se passait avant d'apercevoir l'éclair bleuté d'une décharge électrique et de s'effondrer sur le sol.



Lorsqu'il rouvrit les yeux, un Galarien se tenait devant lui, un couteau pointé contre sa gorge. Il avait encore merdé.

"Coucou ! J'ai une mauvaise nouvelle pour toi : ton patron va mourir. Mais j'en ai aussi une bonne, c'est que si tu réponds vite et bien, tu pourras chercher du boulot ailleurs. Compris ?"

Bob, dans un éclair de non-lucidité, tenta d'appeler à l'aide, mais son cri fut interrompu par une violente douleur dans la poitrine.

"Pas de ça entre nous. Tu sais, je préfère vraiment éviter les victimes collatérales, mais elles ne me gêneront pas. Si je dois faire exploser tout ce bâtiment - gardes, invités et employés compris - pour buter Mayers, je le ferais. Si tu m'aides, tu pourras négocier avec l'un de ces truands en train de boire du bon vin et lui expliquer que s'il vit toujours, c'est grâce à toi. Alors maintenant, parlons tranquillement : je veux tout connaître du système de sécurité du bunker de Mayers. Je veux également connaître tous les codes, y compris celui de son coffre-fort. Et enfin, je veux que tu me dises ce que tu sais sur ce gars là. "


La priorité de Bob était subitement devenue survivre. Il tentait de se réconforter en se disant qu'il fallait survivre pour pouvoir donner l'alerte plus tard, mais il n'avait en vérité plus grand chose à foutre de son employeur.


"L-La sécurité ? Euh... Je ne sais p-pas grand chose dessus à part qu'elle est inviolable. Pour ouvrir les coffres, on ne peut pas le faire à distance, et vous ne pouvez pas le faire sans un garde avec vous, il y a des codes, des scans rétiniens et d'empreintes digitales, des tests ADN et tout... Le mec là, je sais presque rien de lui, à part qu'il est payé directement par le b-boss pour être là et que ça fait trois mois qu'on le voit à tous les événements avec du monde "


Il s'était mis à prier de toute son âme pour avoir été convaincant et scrutait le visage de son agresseur pour tenter de percevoir ses pensées. Avec un peu de chance, celui-ci le prendrait avec lui et il pourrait avoir une chance de survivre, et peut-être de déclencher un des nombreux interrupteurs de l'alarme générale cachés sur son chemin.


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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeJeu 03 Mar 2016, 13:28

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Il hésite, il blablate, il donne quelques informations, mais rien de surprenant. Enfin si, c'est surprenant qu'un homme chargé de contrôler le système de sécurité générale en sache si peu. Il n'y a que les petites mains qui croient que la sécurité est inviolable. Je devrai le faire parler, mais c’est long, et ça risque d'attirer du monde. Tant pis, le prochain sera plus bavard en voyant son cadavre.
Un bref coup de couteau en travers de la trachée, et il meurt, ne pouvant crier à cause du sang lui obstruant la gorge. Je suis déjà retourné sur les écrans, tentant d'en apprendre plus. Je pourrai faire venir un garde et l'interroger, mais ce serait prendre un risque inutile.

« Abbadon à l'équipe. Confirmation : l'individu suspect est dangereux. Recruté et payé spécialement par Mayers, ne prend ses ordres qu'auprès de lui, présent à toutes les soirées depuis trois mois. S'il est aussi compétent que ça, il connaît tous les individus travaillant sur place. Ne vous faites pas repérer. »

Mes mains courent sur les clavier holographiques. Mon omnitech aussi est branché, testant les premières défenses avancées du système électronique. Si le garde en savait si peu, c'est qu'il y a plusieurs niveau de sécurité. Y a-t-il un autre centre de sécurité ? Non, sinon l'alerte aurait déjà été donnée. C'est donc que Mayers se méfie de ses propres hommes. Le vrai centre d'organisation de la sécurité du truand, ce n'est pas cette pièce, c'est un individu. Mayers lui-même ou, plus probablement, un agent spécial. Celui dans le salon, peut-être, à l'affût du moindre signe. Il doit avoir un moyen d'obtenir les infos des niveaux de sécurité inférieurs, donc un lien entre lui et les ordinateurs que je manipule. Voyons combien de temps il me faudra pour le remonter...

En attendant, j'accède à de nouvelles informations concernant le bunker du maître des lieux. Très haute sécurité. ADN, code, scan rétinien, empreinte digitale. Et le garde mort n'y avais pas accès, de toute façon. Le coffre-fort de Mayers est à l'intérieur, et ne peut-être ouvert que par lui. Mais bon, je ne suis pas là pour ça. En revanche, j'aimerai savoir où trouver des explosifs...

Ah, voilà. Un sous-sols, consacré à la contrebande. Moins sécurisé, et les gardes sont trop occupés pour être devant. Je n'ai qu'à récupérer l'empreinte digitale et le scan rétinien du cadavre derrière moi. Le mot de passe... Un code à quatre chiffre, rien d'extraordinaire. Visiblement, Mayers ne craint pas qu'un individu infiltré en voudra à ses armes. Il n'a pas tort, au fond.

Mon omnitech bip. Le lien avec l'inconnu dangereux est trouvé. Mais bien trop sécurisé, trop long et dangereux de s'y attaquer. Tant pis. Je sais comment m'en occuper. J'envoie un virus dans les logiciels afin d'en garder le contrôle aussi longtemps que nécessaire, m'assurant aussi qu'il ne puisse pas être éliminé sans effacer complètement le système, puis je me lève de mon siège.

« Abbadon à l'équipe. L'individu suspect est sans doute le vrai chef de la sécurité. On aura besoin de lui pour piéger Mayers. Je vais m'infiltrer dans la cache d'arme des lieux et récolter quelques explosifs. Je pense créer une diversion pour obliger l'homme à enquêter. Il faudra alors l'attaquer. Surveillez le, et essayez de savoir s'il communique avec la cible. »

Je coupe la communication, réactive mon camouflage optique et quitte la pièce. Verrouillage de la porte derrière moi, puis je m'éloigne dans les couloirs. Au tour des explosifs.


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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeVen 18 Mar 2016, 12:14
HRP:

    Elle était désormais dans une position très passive, faite d’une attente interminable. Elle écouta ses coéquipiers et répondit après une brève réflexion.

    « De Tori, compris. J’ai le garde mystère en visuel. Il reste à proximité de l’entrée de la salle où est Mayers et surveille la salle. Il est trop à découvert pour qu’on agisse discrètement. crhh. Attendez, il consulte son omnitech, il se dirige vers le couloir de service. Peut-être que la disparition de son opérateur a été remarquée. La sniper que j’ai éliminée n’a reçu aucun message radio, mais elle devait certainement faire des rapports réguliers… nos actions vont certainement être repérées. Je reste en poste sur la position de Mayers, je vous laisse vous occuper du poussin. Terminé. »


    La cible ne semblait pas décidée à sortir de son salon privé. Il devait certainement négocier ou partager des instants avec des invités de marque. Sa mission était désormais simple, attendre. Les autres pouvaient faire n’importe quoi, elle ne bougerait pas. Même seule, elle attendrait, car Mayers était obligé de passer par cette porte pour sortir… et elle avait la garantie de pouvoir lui loger une balle en pleine tête. Un moyen efficace pour mettre fin à l’existence de quelqu’un, pour sûr. Outre son état combatif, Tori avait déjà fait couler beaucoup de sang et elle était une tireuse plus qu’entraînée. Quotidiennement, elle s’entraînait au tir, démontage, remontage, traitement de dérangement dans le noir. Chaque geste était automatisé dans sa mémoire déjà parfaite. C’est ce qui fait la valeur d’un combattant drell, sa mémoire eidétique est sa meilleure arme.

    Elle observait, placide, les va-et-vient, les personnes en contre-bas riaient et parlaient fort. Ils n’avaient aucune idée de la menace mortelle qu’elle représentait. Cette sensation sous-jacente qu’elle ne parvenait pas à juguler totalement était un parasite à son état dissociatif. Elle se coupait de son moi et laissait la drelle primitive agir sans conscience. Cet être éprouvait cependant des émotions primaires qui lui permettaient de rester efficace. Sans peur ou autre mécanisme cérébrale, impossible d’être réellement efficace. Ce chasseur aimait la toute-puissance que sa position lui conférait.

    Le fusil était parfaitement ajusté, ses mains ne se lassaient pas de le tenir. Sur son trépied, il n’était pas lourd, il fallait simplement être prêt. Son indexe étendu contre l’arme au-dessus de la détente attendait patiemment d’entamer sa danse jusqu’au pontet et à trouver sa place de toujours. Une caresse et donner la mort aussi facilement qu’un soupire.

    Régulièrement, elle annonçait que la cible n’avait pas changé de position et qu’elle était toujours en place. Son silence voudrait dire qu’elle a fini comme l’asari à qui elle avait volé la place. Sa deuxième arme au sol à côté d’elle était prête à l’usage si quelqu’un ouvrait la porte. Tant qu’elle ne ferait pas feu, tout irait bien, sa survie après cela dépendra de sa capacité à être rapide. Un sniper repéré est un sniper dans la merde. Elle n’avait pas une position assez éloignée pour être sécurisée dans ce milieu intérieur. Elle prenait énormément de risque et la tension du chasseur était là. Elle évaluait calmement la situation et faisait défiler des plans d’actions en fonctions de différents facteurs. Son esprit était focalisé sur tout mouvement provenant de la porte en contrebas, pourtant, elle se devait de réfléchir pour rester en éveil.

    Si le galarien réussissait à faire un petit feu d’artifice… ça fera une excellente diversion et ferait certainement sortir le rat de son trou. Il devra être évacué vers une zone sécurisée moins exposée… et c’est lorsqu’il franchira sa porte que sa vie prendra fin. Tant qu’elle était là, en poste, il n’avait aucun moyen de sortir de là vivant. La rapidité de cette mission et donc sa réussite dépendait des deux autres. Plus ils attendaient, plus les soupçons, les détails, les absences seront remarqués. Être remarqué n’est pas une bonne idée.

    Sa respiration dans des situations pareilles était sa meilleure amie. Se focaliser sur elle permet de se concentrer et d’énergiser son corps. D’en mobiliser tout le centre énergétique.
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeLun 21 Mar 2016, 19:08
Tom se tenait droit à son poste, observant les diverses allées et venues dans ce couloir. Il avait aperçu quelques instants plus tôt une serveuse Asari plutôt séduisante dont il ne connaissait pas le visage mais il ne s'en était pas préoccupé, sachant que le registre des employés changeait régulièrement et que lui-même ne se tenait pas toujours informé.

Dans quelques instants, Bob, le chef de la sécurité, allait tous les contacter pour procéder à un check complet des gardes. Ici, et plus particulièrement ce soir-là, tout était mis en place pour assurer une sécurité sans faille. Plus que quelques secondes avant une heure du matin, repère fixe de l'appel.



Mais rien ne vint. Tom attendit quelques secondes, puis quelques minutes ; il était possible que Bob ai oublié l'appel.

"Bob, c'est Tom", appella-t-il dans son communicateur. Il ne reçut que le silence comme réponse.


"Bob, réponds, t'as oublié le check !"


Tom commençait à s'inquiéter, et il mit en lien la découverte d'un looper sur une caméra et le silence radio.

"À toutes les équipes, ici Caporal Miller. Le Sergent-Chef William n'a pas effectué l'appel de routine et ne répond pas à mes appels. Je vais enquêter à la salle de contrôle. Terminé."


Tom prit la direction du centre névralgique de la sécurité, dont il était tout proche. Il tenta de se convaincre que ce n'était qu'un problème de communication, et que rien ne s'était passé. Il arriva devant la porte, qui s'ouvrit d'elle même sans qu'il ait rentré son code de sécurité. Tom fit un pas dans la salle plongée dans l'obscurité, sans compter les écrans d'ordinateurs qui diffusaient une lumière bleutée. Son pied fit un bruit humide lorsqu'il rencontra le sol, et il se figea. Il regretta immédiatement d'avoir allumé la lumière lorsque ses yeux tombèrent sur le cadavre qui gisait à ses pieds, la gorge sectionnée. Il tomba à genoux à côté du corps, et se pencha vers lui. Son esprit ne pouvait pas accepter ce que ses yeux lui transmettaient. Il resta un moment qui lui semblait interminable dans cette position, puis se releva, adressant mentalement ses derniers adieux à son amant. Il se dirigea ensuite résolument vers le panneau de contrôle.


"Ici Miller, je viens de trouver Bob égorgé. Nous passons en code rouge. Verrouillez toutes les issues possibles et ne laissez passer aucun individu suspect. Équipe Delta, procédez à l'extraction et à la mise en sécurité de monsieur Mayers."



Après avoir observé l'écran de contrôle, il ouvrit un canal privé vers celui qu'ils appelaient en rigolant l'Ombre.

"Monsieur, ils ont réussis à infiltrer profondément le bâtiment ainsi que le réseau informatique. La console n'a plus d'accès au réseau, je ne peux rien faire d'ici"

Un long silence s'installa avant l'arrivée d'une réponse.


"Je m'en occupe", répondit l'Ombre avant de couper la communication.

Tom se retourna en sortant son arme et traversa la porte après s'être retourné une dernière fois sur le corps qui gisait dans la salle. Il allait attraper ces enfants du putain et les descendre lui-même. Sa vengeance, il préférait la manger chaude.


***************************************


Elena passait dans un couloir des employés dans le but de rejoindre la salle de Mayers. Elle aperçut une garde Asari qui avait l'air agitée, sa main appuyée sur l'écouteur dans son oreille droite. Au moment où Elena passait devant elle, elle sembla finir sa conversation, et Elena accéléra le pas, devinant les grandes lignes de ce qui lui avait été demandé.


"Hé, toi là !", héla l'Asari en s'avançant à sa suite. Elena fit mine de n'avoir rien entendu et entra dans la première pièce sur sa droite. L'Asari entra immédiatement à sa suite, l'arme levée, et s'approcha d'Elena qui faisait face à une table.

"T'es sourde ou quoi ? Lève les bras !", interjecta la garde. Elena attrapa une bouteille d'acool qui traînait sur la table d'une main en levant l'autre. Au moment où l'autre Asari s'approchait de nouveau pour tenter de maîtriser Elena, celle-ci se retourna brusquement et fracassa la bouteille sur le côté du crâne de sa victime. Elle frappa ensuite son poignet pour lui faire lâcher son arme et tenta d'enchaîner par un coup de pied à l'estomac qui fut bloqué et l'autre l'envoya valser par dessus la table. Elena se releva rapidement en attrapant un éclat de verre brisé à sa portée puis le lança vers le visage de l'Asari, qui le reçut en plein dans l'œil. Elena se jeta sur elle et lui projeta la tête vers le sol. Un coup de talon suivi d'un craquement sec plus tard, l'Asari gisait au sol, la nuque brisée.


Elena prit quelques instants pour se remettre du combat, puis observa celle qu'elle venait de tuer. Elles avaient à peu près les mêmes proportions et son uniforme de garde semblait plus confortable et adapté au combat que sa tenue de serveuse, et Elena entreprit donc de la déshabiller. Ses formes étaient plus qu'attirantes et elle regretta un instant d'avoir dû le tuer. Ce regret s'évanouit cependant dès qu'elle eut enfilé sa tenue. Celle-ci était miraculeusement restée en état correct, à part quelques tâches de sang qu'Elena s'empressa de nettoyer. Elle s'appropria ensuite le communicateur de sa victime, qu'elle vissa dans son oreille. Avant de partir, elle jeta à un œil à la carte d'employé qu'elle avait trouvé dans la poche de la veste : Aelys Syf Talieni, 185 ans. Un gâchis nécessaire, mais un gâchis tout de même. Elena sortit de la pièce et adopta sa meilleure démarche de garde vigilant.


"Elena à l'équipe. J'ai réussi à choper une tenue de garde, donc faites gaffe à où vous tirez. Je ne sais pas encore quelles portes je peux ouvrir mais je dois avoir accès à quelques trucs importants. Terminé."

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeDim 27 Mar 2016, 15:16

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Un, deux, trois, une clé de bras...
Le garde s'immobilise, geignant sous la douleur.
Quatre, cinq, six, une nuque se brise...
Un ''crac'' se fait entendre, et l'homme s'effondre au sol. J'amortis la chute pour ne pas attirer l'attention plus que nécessaire, puis j'ouvre l'accès au code digital de l'entrepôt. J'entre la bonne combinaison, et un pan de mur s'écarte. J'y traîne le garde et l'abandonne sur place alors que le passage se referme.
Bien. La planque des armes de Mayers. Si je souhaitais le faire condamner, je trouverai sans peine les preuves nécessaires ici. Manque de bol pour l'humain, sa condamnation a déjà été prononcée, et pas par la police corrompue d'Illium.
Et manque de bol pour ses invités, il est trop prudent pour être atteignable facilement.
Je m'apprête à m'enfoncer dans la salle quand le micro du garde mort grésille.
« Ici Miller, je viens de trouver Bob égorgé. Nous passons en code rouge. Verrouillez toutes les issues possibles et ne laissez passer aucun individu suspect. Équipe Delta, procédez à l'extraction et à la mise en sécurité de monsieur Mayers. »
Ah, la situation va devenir plus intéressante. Je prête attention à mes virus déjà infiltrés dans les systèmes de sécurités, attendant la suite. Et immédiatement, je détecte une communication entrante vers l'inconnu dirigeant la sécurité. Pas moyen de savoir ce qu'il dit en revanche. Mais les gardes bougent dans tout l'établissement, et Mayers reçoit lui aussi des informations. Il va sans doute aller se cacher, ce qui est bien. Mais comme aucune annonce n'est faite aux employés, il va le faire dans le calme, ce que je ne veux pas.
« Abbadon à l'équipe. L'alerte est donnée, ils savent qu'ils sont infiltrés. Les choses vont s’accélérer désormais. Soyez prêtes ! Je m'occupe de créer une diversion suffisante. »
Bon, où sont les explosifs ?


Il faut reconnaître au truand qu'il sait gérer ses stocks. Il ne me faut que quelques minutes pour obtenir les explosifs. Je quitte l'entrepôt avec une sacoche pleine, tout en m'apercevant que la sécurité a couper toutes les caméras. Tout le monde est aveugle, désormais. Je dois en profiter pour placer ces explosifs...
Sur le chemin entre les salles principales et le bunker serait l'idéal pour tendre une embuscade à Mayers. Mais je ne pense pas avoir le temps d'y arriver et de préparer les explosifs avant que lui-même y passe.
Dans la salle, pour créer la panique ? Très efficace, mais difficile de m'y infiltrer.
En passant par les balcons ? Idem, trop long et compliqué vu l'état d'alerte.
Finalement, autant aller au plus simple : exploser n'importe quoi tant que ça semble organisé. Donc, créer des brèches dans le périmètre, attaquer les rondes des gardes, détruire les systèmes d'alarmes extérieurs et les systèmes anti-incendies. Rien d'extraordinaire.


Déjà la deuxième fois que je me fait presque repérer. Les gardes sont sacrément vigilants, et leur organisation efficace. Mais j'ai pu placer plusieurs explosifs, de quoi réduire en bouillie l'apparente tranquillité du bâtiment.
« Abbadon à l'équipe, les explosifs sont mis en place, préparez... »
« Halte ! »
Hum. Moins de temps que prévu visiblement. Trois gardes me regardent, l'arme braquée. Plus le temps pour fignoler. J'active directement les bombes en me jetant en arrière, dans l'angle que je viens de passer.
Les explosions se font entendre partout.
« Désolé les filles, pas eu le choix. Je continue de semer le chaos, puis j'irai vers le bunker de Mayers. Retrouvez moi là bas si vous ne le tuez pas avant ! »
Mon fusil à pompe est chargé, comme le premier garde qui passe le coin en prend douloureusement conscience. Mais je ne pousse pas mon avantage, au contraire, je recule plus loin et fuis sous le couvert de mon camouflage optique. Je veux attirer l'opposition ici, pour libérez mes comparses.

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeLun 28 Mar 2016, 12:36
La radio de l’asari crachote une question qu’elle n’écoute pas. Cette mission venait de devenir ce qu’elle promettait d’être depuis le début : merdique. Les gardes avaient décidés d’exfiltrés leurs chefs et visiblement le feu d’artifice du galarien les avait convaincus de prendre le temps d’acheminer une équipe de choc. Deux krogans armés massivement arrivèrent au pas de course et firent barrière pour la sortie de Mayers. La cible allait lui passer sous le nez… Premier tir, krogan de gauche, partie visé, la rotule. Juste de quoi le déséquilibrer visiblement, mais assez pour lui ouvrir une fenêtre. Le deuxième tir touche Mayers au flanc, les krogans sont épais, elle tire plusieurs fois pour les obliger à commettre une erreur. La seule fenêtre qui s’ouvre à elle est une cuisse de Mayers qu’elle atteint avec précision. Les vilains ont souvent de la chance et la fémorale du trafiquant s’en tir visiblement bien vu qu’il s’en va en clopinant entouré d’un nuage de garde. Peut-être y restera-t-il, peut-être pas… il perd visiblement beaucoup de sang. Dans tous les cas ça le ralentira.

« De Tori, Mayers touché et blessé, mais impossible de toucher un point létal immédiat… il est entouré de gardes dont deux krogans…» bruit de salve «Levée.. rch… je décroche. »

La voix de la drelle était d’un calme olympien, mais au bruit avoisinant, nul doute qu’elle se faisait sévèrement avoiner. Son perchoir ne lui offrait aucun couvert efficient et atteindre la porte serait sport. Elle rampa le plus contre la paroi possible et gagna la porte. Il y en avait trois qui l’avait dans leurs collimateurs. La probabilité de s’en sortir était ridicule. Elle attendit un peu et le sort lui offrit une opportunité. Dans la salle principale, un mouvement paniqué de foule gêna ses adversaires. Elle bondit et ouvrit la porte. Son bouclier crépita en absorbant des balles. Les déesses bénissent cette invention. Elle dégaina son fusil d’assaut et se décida a une stratégie ultime : la fuite en courant très vite. Sa position était mauvaise et être repérée syndrome d’un assaut en surnombre de la garde.

« La cible pisse le sang … kch… mais je ne peux pas vous garantir sa mort s’il reçoit des soins… j’ai peur qu’il faille le finir. »

Le plan du galarien est bon, la majorité des gardes ont été attirés dans sa diversion. Sauf que le chef visiblement n’est pas bête. La drelle pesta en entendant qu’il envoyait une escouade à l’étage pour elle. Le métier de sniper est simple et très tranquille… tant qu’on ne se fait pas voir. Tirer en ayant si peu de recule, c’était un risque énorme. La drelle, rapide dévala un couloir, tira lorsqu’elle rencontra quelques gardes, changea de direction. Le petit lapin reptilien se stoppa finalement vers le seul accès au rez-de-chaussée. Les gardes peu discrets, se mettaient en place pour la cueillir. Potentiellement vivante pour la torturer visiblement. Elle rebroussa chemin, un affrontement frontal était déconseillé dans sa position. Sa stratégie changea du tout au tout, elle regagna le balcon fleuri discrètement. Les gardes avaient quitté la salle en la voyant fuir, parfait, elle noua un filin au bord et se jeta dans le vide en rappel. L’escalade faisait partie de ses talents et c’était une capacité appréciable. Il ne s'attendait certainement pas à cet ascenseur improvisé qui lui permit de gagner la salle de réception. Elle atterrit dans un chaos certain. Elle traversa la salle, distribuant quelques coups de coudes pour se frayer un chemin.

La foule était un bon couvert qui lui permit de surprendre les employés qui tentait d’évacuer vers la sortie les invités. Elle n’eut aucun mal à retrouver le calme des couloirs et d’inspecter le sol. Mayers était pistable aux flaques de sang. « De Tori, j’ai gagné le rez en semant mes poursuivants. Je me mets en piste. T'Soran, c'est à toi de jouer. » Mayers avait une belle avance sur elle et il fallait espérer que T’Soran ou le galarien avait pu jouer leurs cartes avant que la cible ne se mette à l’abri du bunker. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était de s’approcher pour couvrir leurs arrières.
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMer 30 Mar 2016, 22:32
Elena glissait dans les couloirs de service avec délectation, jouissant de la possibilité de passer en toute impunité dans la villa. Elle se doutait que le Galarien avait dû pirater toute la sécurité et donc pouvait lui aussi passer toutes les portes, mais cela lui importait peu. L'annonce que toute la maison était maintenant au courant de leur présence l'inquietait déjà légèrement plus. Elle se mit immédiatement à la recherche de l'escorte de Mayers pour essayer de l'avoir elle-même, ou du moins d'être là pour aider le Galarien à l'abattre. Alors qu'elle se concentrait sur sa course, une grosse explosion rententit et fit trembler tout le bâtiment, déséquilibrant l'Asari et la jetant à terre.

Elena courut dans la direction de l'escorte de Mayers, se guidant grâce aux ordres donnés dans son communicateur. Arrivée à une intersection, elle s'apprêtait à prendre la voie sur sa droite quand elle entendit plusieurs coups de feu et des cris venir de sa gauche.


"De Tori, j’ai gagné le rez en semant mes poursuivants. Je me mets en piste. T'Soran, c'est à toi de jouer.

- Je suis juste à côté, je me lance à sa poursuite."


Elena courut dans la direction des récents coups de feu et vit quelques cadavres au sol, le corps criblé de balles. Pour trouver Mayers, il n'y avait maintenant rien de plus simple que de suivre les traces de sang au sol. La trace est relativement épaisse, donc il ne doit pas aller très vite. Soudain, Elena l'aperçoit au loin au détour d'un long couloir. Il entouré d'une poignée de gardes armés jusqu'aux dents qui le soutiennent et l'aident à marcher.


"Jonathan !", hurle-t-elle de toute la puissance de sa voix. L'intéressé s'arrête, se retourne, et l'observe durant ce qui paraît ses heures, son regard montrant à la fois une incrédulité de voir cette Asari devant lui et une compréhension totale de la justice fatale qui l'attend sans doute. Même les gardes semblent ne pas savoir si ils doivent tirer ou attendre un ordre. Puis Jonathan se penche à l'oreille de l'un d'entre eux, qui fait ensuite signe à deux de ses collègues puis s'élance en direction de l'Asari pendant que leur chef continue son évasion. Se doutant qu'elle est maintenant recherchée plus morte que vive, Elena se met à courir dans la direction opposée, espérant affaiblir la défense de son ennemi pour mieux pouvoir l'atteindre.

Elle traverse les couloirs à toute vitesse, gardant à l'oreille la trace de ses poursuivants. Au détour d'un virage sec, elle accroche une petite bombe trouvée dans sa tenue de garde à un mur. Lorsque ses poursuivants arrivent à son niveau, ils voient une Asari plantée quelques mètres plus loin, un grand sourire aux lèvres et un détonateur à la main, qu'elle actionne soudain sans hésitation. Un des gardes, plus proche du mur, meurt sur le coup, projeté contre le mur d'en face. Les deux autres s'en tirent avec de sévères brûlures pour l'un et quelques blessures pour le troisième. En quelques tirs bien placés de l'arme d'Elena, ce dernier rejoint son premier camarade, expirant son dernier souffle avant d'avoir touché le sol. L'Asari court ensuite vers le brûlé, couteau à la main, qu'elle plante droit dans sa gorge. Après un léger gargouillement incompréhensible, il s'écroule avec ses autres compagnons . Ne voulant pas perdre plus de temps que ce qu'elle a déjà gaspillé, Elena se relance immédiatement à la poursuite de son nemesis. Elle sait que son escorte est maintenant un peu plus affaiblie, et qu'il sera donc plus facile de le toucher. Elle retourne donc à l'endroit où elle l'a croisé pour la dernière fois et continue à suivre la piste de son sang. Il n'a maintenant plus longtemps à vivre, la traque touche à sa vie. Elle va enfin pouvoir goûter à sa revanche méritée.


Elle arriva sur une passerelle surplombant une grande salle. D'après les plans qu'elle avait vu avant de lancer la mission, le bunker n’était maintenant plus très loin. Elle s'apprêtait à le rejoindre pour retrouver le Galarien, quand elle aperçut Mayers et sa troupe réduite entrer dans la salle. Seulement, contrairement à ce qu'elle pensait, il n'y avait pas que deux gardes qui l'accompagnaient. Deux autres personnes se s'étaient jointes à eux, un garde en uniforme qui avait l'air largement plus déterminé et résolu que ses frères d'armes et un autre homme sans uniforme, qui avançait avec un pas plus précautionneux et alerte que le reste de la troupe. Pouvait-il s'agir de l'homme mystérieux signalé par la Drelle plus tôt dans la soirée ?


En analysant la situation, Elena compris qu'un assaut frontal était beaucoup trop risqué. Tuer Mayers ne serait pas un problème, mais ressortir vivante en pose un plus conséquent. Elle se résolut donc à modifier son approche.


Abbadon, je suis à une centaine de mètres du bunker, et Mayers également. Il est accompagné de quatre hommes armés, dont un que je soupçonne d’être l’invité mystère de Tori. Je cours vous rejoindre au bunker pour les cueillir là-bas ou il y a un changement de plans ?
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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeLun 04 Avr 2016, 09:48

Le goût de la revanche
19 Novembre 2197

Illium – Villa Mayers


« De Tori, j’ai gagné le rez en semant mes poursuivants. Je me mets en piste. T'Soran, c'est à toi de jouer. »

Ah, ça a plutôt l'air de fonctionner. Mayers est bien en mouvement. Les deux femmes vont tenté de l'avoir, mais il ne sera pas seul. Je vais moi aussi devoir quitter les zigotos que je distrais pour m'assurer de l'élimination de la cible.
Bon, je parle de zigotos, mais ils sont en fait plutôt efficaces. Jamais moins de trois, et organisés les uns avec les autres malgré la paralysie du système informatique. Mon seul avantage, c'est que j'ai pu récupéré les codes de leur réseau de communication secondaire sur l'un des cadavres, et que je sais exactement ce que se disent mes ennemis. Je connais le piège, à moi de trouver comment l'éviter.
Il est évident que ce n'est pas en attirant mes ennemis plus loin que je pourrai atteindre Mayers. Non, il est temps de les lancer sur une fausse piste et de passer leur ligne. Je jette un coup d’œil aux plans de la villa. Rien de miraculeux. Mais il y a une sortie secrète – enfin, probablement pas secrète pour les gardes, mais c’est justement l'idée – depuis la cache d'arme. Je pourrai l'ouvrir rapidement, mais à la place je lance une procédure de hacking grossière, faisant vibrer toutes les alarmes du système anti-intrusion.
Pas sûr qu'ils y croient. Mais ça devrait en distraire au moins une partie, ne serait-ce que par soucis de vérification. Il faut que Mayers meurt avant que les gardes ne retournent vers lui.



« Abbadon, je suis à une centaine de mètres du bunker, et Mayers également. Il est accompagné de quatre hommes armés, dont un que je soupçonne d’être l’invité mystère de Tori. Je cours vous rejoindre au bunker pour les cueillir là-bas ou il y a un changement de plans ? »
« Je suis sur leurs talons, mais impossible d'atteindre le bunker avant eux. Je vais les frapper avant qu'ils y entrent, les ralentir autant que possible. Vous deux, occupez vous d'atteindre le bunker et de les y attendre. »

J'accélère mon rythme de course. Les communications entre gardes sont nombreuses, ils ont perdu ma trace, mais je sais qu'ils ne tarderont pas à retourner vers leur chef. Mais d'ici là, il sera trop tard.
Je rattrape mes cibles peu après. Pas le temps de réfléchir – enfin, pas le temps d'établir un véritable plan d'action me permettant de combattre avec des chances raisonnables de victoire quatre adversaires – j'envoie une surcharge avant de tirer des munitions antigrav sur le groupe adverse. Les boucliers volent en éclat. Mes ennemis réagissent aussitôt et arrosent le couloir, me laissant à peine le temps de me jeter dans une pièce voisine. J'entends aussitôt des pas vers ma planque improvisée, puis deux gardes entrent en tirant à tout vas.
Tous deux portent l'uniforme de combat standard et arborent un air haineux à mon encontre. Les tirs me ciblent, mais je suis à couvert derrière un bar en marbre – encore une salle de réception, plus intime – et je tire moi aussi à la première accalmie. Ils n'ont pas de réels refuge, mais à deux, ils peuvent maintenir un feu suffisamment constant pour que je ne puisse pas viser correctement.

« On va te faire la peau ! »
« Ouais, c'est ce que les autres gardes ont dit aussi ! »

Un instant de silence – aurais-je touché un point sensible ? - et le mitraillage reprend de plus belle. Je vais devoir bouger de là. Logiquement, un gars doit être en train de me contourner, tandis que l'autre doit maintenir le feu. Ce qui signifie qu'un garde va, d'un instant à l'autre, apparaître de l'un des côtés du bar. Je me place le plus à droite possible et active mon camouflage optique, espérant ainsi pouvoir en surprendre un à courte distance avant qu'il n'ait le temps de frapper.
Mais à la place, mon bouclier arrêtent un tir dans mon dos. Mauvaise pioche. Heureusement, l'individu a tirer sans regarder, je n'ai été touché que par la dispersion de l'énergie. Là, il contemple d'un air surpris le bar vide.

« Tom, qu'est ce qu'il se passe ? »

L'autre garde s'est approché du bar aussi. Grave erreur. Je roule de mon couvert, toujours camouflé. Il n'a que le temps d'apercevoir le scintillement de l'omnitech avant que mon fusil à pompe ne le souffle au corps à corps, l'éliminant pour de bon.
Reste plus que le fameux Tom. Celui-ci m'a repris pour cible, mais je ne lui laisse pas le temps de frapper. Une charge biotique le sonne, puis je cogne son crâne contre le mur. L'homme est résistant et ne tombe pas, mais il est trop déstabilisé pour répliquer efficacement. Je frappe de nouveau sa tête, contre le bar cette fois-ci, mais je concentre ma biotique en plus, et ma projection lui réduit littéralement la cervelle en bouillie. Salissant mais efficace.
Temps de retourner à Mayers.
« Abbadon à l'équipe, comment est la situation ? »

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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeMer 13 Avr 2016, 19:24


« Je suis sur leurs talons, mais impossible d'atteindre le bunker avant eux. Je vais les frapper avant qu'ils y entrent, les ralentir autant que possible. Vous deux, occupez vous d'atteindre le bunker et de les y attendre. », répond le Galarien à la question d'Elena.


Celle-ci observe un instant sa cible principale qui avance en titubant, entourée de sa garde rapprochée. Il ne sait pas encore ce qui risque de l'attendre dans sa pièce secrète qu'il tente si désespérément de rejoindre. L'Asari se relève et continue sa course en direction du bunker en passant par les petits couloirs qui parcourent l'étage supérieur. Elle n'est plus qu'à 200 mètres environ de son objectif, et doit absolument y arriver bien en avance de Mayers.

Elle arrive au-dessus une porte d'apparence anodine, mais qui cache en réalité le bunker de la villa, un des endroits les mieux protégés d'Illium. Si Mayers arrive à rentrer dans cet endroit, il deviendra inatteignable. Devant la porte, deux gardes surveillent les environs. Si elle utilise son fusil, Elena sera entendue partout dans le bâtiment, et sa cible risque de se douter de l'embuscade qui l'attends.

L'Asari se laisse tomber sur celui de gauche qui s'étale au sol et lui plante son couteau dans la nuque. Celui de droite dirige son fusil vers elle, qu'elle dévie d'un coup de pied. Crochet droit, poing dans le plexus, suivis d'un genou lancé à pleine vitesse dans la tête, et l'homme se retrouve à terre. Elena s'approche, et lui brise la nuque d'un coup de talon.
Lorsqu'elle se relève, un coup de pied la cueille en pleine face.



****************************



Mayers trébuche et s'appuie sur un de ses gardes, qui tente de le retenir.

" Bordel de merde ! C'est pour ça que je vous paye dix fois trop cher ? Pour que vous laissiez n'importe qui rentrer chez moi et foutre la merde", hurle-t-il sur sa garnison. "On se demande où est-ce que vous avez reçu cet extraordinaire entrainement qui vous rends incroyablement incapables et stupides ! Heureusement que j'en ai un qui est vraiment capable d'accomplir des choses ! D'ailleurs je suis sûr qu'il a déjà tout réglé !"

Sur ces mots, il allume son OmniTech et lance un appel vers son contact le plus appelé.

"Je veux un rapport sur la situation. Maintenant !

- J'ai les yeux sur la cible. Vous aviez raison, Monsieur. Il s'agit d'Elena T'Soran.

- La petite salope ! J'étais sûr qu'elle reviendrait me faire chier mais alors là...

- Qu'est-ce que je fait, Monsieur ?

- Démontez-la bien salement. Je veux que cette pute souffre, mais qu'elle soit encore en état de parler. J'ai quelques questions à lui poser sur un bien qui m'appartient et qu'elle m'a volé."

Jonathan mets fin à la conversation et continue laborieusement d'avancer.


***********



Elle contre du bras le poing qui allait lui atterrir dans le visage et lance une projection biotique. Son assaillant est projeté sur quelques mètres vers l'arrière, et Elena comprends qu'il s'agit de l'homme mystère repéré par Tori. Celui-ci se relève promptement et repart à l'attaque. Ses coups sont rapides et puissants, et nombreux sont ceux que l'Asari ne peut éviter. L'homme attaque inlassablement, enchaînant les coups de pied aux jambes et au ventre, et les poings qui volent au visage et à la poitrine. D'un coup puissant au thorax, Elena est projetée en arrière. Son assaillant semble déjà connaître ses failles, son style de combat, et ses techniques. Cependant, l'Asari ne se décourage pas et retourne au combat. Elle tente d'observer ses mouvements, de repérer ses enchaînements afin de pouvoir prévoir une de ses attaques.

Soudain, Elena réussi à deviner la jambe droite qui s'apprête à partir en direction de son visage, et arrive à la bloquer à temps. D'un coup de couteau, elle déchire le mollet que avait attrapé, et envoie son pied dans l'entrejambe laissée non-protégée. L'homme vacille un moment puis reprend ses esprits et son attaque. Ses coups sont cependant bien moins puissants, car il ne peut plus s'appuyer sur sa jambe droite. Il fait plus d'erreurs que l'Asari ne manque pas d'exploiter, lui renvoyant ses propres coups au visage. Elle finit par lui envoyer une deuxième projection, qui l'envoie s'écraser contre un mur, puis le finit en écrasant son visage à coups de pieds.

C'est le moment que choisi le Galarien pour les contacter.

"- Abbadon à l'équipe, comment est la situation ?

- Je suis devant la porte du bunker, j'ai descendu tous les gardes des environs, et je pense même avoir eu notre invité mystérieux en prime. Mayers devait l'avoir envoyé pour vérifier que la voie était libre. En tout cas, j'ai besoin de quelqu'un ici au plus vite pour établir un plan d'action."



*****************


Il n'y a pas eu de nouvelles de l'agent depuis plusieurs longues minutes, et la petite troupe commence à s'inquiéter. Un des soldats a l'audace de s'avancer vers son patron.


"Boss, on devrait peut-être trouver un autre chemin ? Si ils ont réussi à le buter, on-

- Mais tu vas fermer ta gueule ! C'est pas possible d'être des aussi grosses tapettes que vous, putain !"


Une pause s'installe, pendant laquelle les soldats se regardent, l'air hésitant.


"Si vous voulez vous barrer, allez-y, je me la farcirai moi-même ! Mais attendez-vous à vous prendre quelques kilos de métal dans le dos", dit Mayers en attrapant un fusil à pompe du dos d'un des gardes.


"Personne ? Très bien, alors on va aller chasser de l'Asari !"










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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeVen 22 Avr 2016, 18:05
HRP:

« T’Soran de Tori, je suis dans leur dos, je sape les renforts et me tient prête à agir en tenaille. Mayers perd beaucoup de sang, j’estime qu’il devra faire l’objet d’un soin intensif dans une dizaine de minute.»

A trois, les champs des possibles sont limités. Le binôme a toujours été son profil préféré. Cela évite généralement de se retrouver seul en galère comme ils le sont tous les trois. Le galarien et sa diversion doit lui donner du fil à retordre. Une stratégie brillante qui leur a permis d’avoir les coudées franche ici, mais qui le met dans une situation tendue. Si la majorité de la garde et des systèmes se concentrent sur lui, aussi doué soit-il, il devra compter sur un facteur chance certain. Elle-même, en sniper à découvert, elle a basculé en mode fusil d’assaut et canardage grossier. Une boucherie déplaisante qui aurait pu être évitée avec une préparation et une équipe optimale. Ce genre de modus operandi n’était pas dans ses habitudes. Même pour un combattant aguerri, il est déplaisant de sortir de ses conforts. T’Soran n’avait pas une position enviable, seule barrière entre la porte du bunker et Mayers. Heureusement, la drelle avait été rapide dans sa réaction et elle avait comme annoncé, avec un peu d’optimisme, réussi à regagner son retard sur l’escorte.

Silencieuse, la créature reptilienne se faufilait dans leur sillage. Elle se réjouit de constater que Mayers était orgueilleux au point de faire passer le bon sens de ses hommes pour de la lâcheté. Le piège allait doucement se fermer sur eux. Il semblait assez motivé par l’idée d’un safari de bleutée, ce qui était une bonne chose. La rage, la haine ou toute colère de ce genre était propre à occulter un raisonnement chez les autres races. Cette réaction disproportionnée contre balançait la rage de leur propre coéquipière. En temps normal, elle les aurait volontiers laissé s’entretuer… mais elle s’était engagée à protéger au mieux les petites fesses bleues de T’Soran, elle s’y tiendrait. Cette réflexion se faisait dans ses pensées analytiques sous formes de constats brefs. La cible enrage, taux d’erreurs augmentés, diminution du risque de mortalité pour coéquipier. Dans cette partie de la demeure, ils ne croisèrent personne. En sus de l’évacuation, c’était une partie privée. Quoique Mayers soit, il avait un architecte d’intérieur de bon goût. Un goût opulent qui lui laissait de nombreuses occasions de cachettes. Progressé discrètement ne fut donc pas difficile.

Après quelques portes, ils arrivèrent enfin à proximité du bunker. Toujours à une distance respectable derrière l’escorte, la drelle reprit contact.

« De Tori, la cible atteindra l’entrée du bunker dans 10… »

Distance calculée d’après le plan...

« 5 »

... les pas ralentis de Mayers...

« 3… 2… 1 »

... qui s’avéra très précise.

La suite était calmement analysée. La drelle réagirait en fonction de l’Asari et Mayers. Idéalement, et par pure politesse, elle comptait éviter d’achever Mayers elle-même. Dans le cas où il parlerait, ce que cet égotique personnage ferait, elle éliminera l’humain de gauche en premier. C’est fragile un humain. Celui de droite ensuite. T’Soran aura réagi en même temps que Mayers qui ciblera l’asari. Les réactions des gardes, passés la surprise, seront majoritairement de pivoter dans sa direction. Instinctivement, tourner dos à un ennemi, sans couvert, n’est pas tolérable. Ce qui laissera une marge d’action à l’asari des plus confortables. Le galarien, s’il vit encore, aura eu le temps de se débarrasser de ses poursuivants et pourra, le cas échéant, assurer un appui arrière.

La rapidité d’action sera capitale au vu du peu de couvert, dans un camp, comme dans l’autre.




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MessageSujet: Re: Le goût de la revanche   Le goût de la revanche Icon_minitimeDim 01 Mai 2016, 16:57


Elena entendit la Drelle lui fournir un rapport sur la situation. Son ennemi se rapprochait rapidement, sans qu'elle puisse élaborer de plan ou d'embuscade. Elle devrait donc compter sur l'amour de Mayers pour les longs monologues.

Il n'était maintenant plus qu'à quelques secondes de la porte.

"5. 4. 3. 2. 1.", disait la Drelle dans son oreille.


La troupe emerga d'un couloir et se retrouva face à l'Asari, qui pointait son fusil en direction du chef, pour s'assurer de leur inaction. Ils étaient six en comptant Mayers, et ils pointaient leurs armes vers la créature bleue en face d'eux.

Jonathan éprouvait à la fois un mélange de déception, de colère, et une pointe de colère devant celle qui se tenait devant lui.

"Je vois que me faire perdre un de mes biens les plus précieux d'une valeur de plusieurs millions de crédits ne te suffisait pas, lança-t-il. Il aura aussi fallu que tu vienne jusque chez moi pour m'attaquer !"

Il y eut une pause, pendant laquelle les deux se regardaient droit dans les yeux.

"Peut-être que si tu ne m'avais pas attaqué sur Oméga sans savoir si j'étais coupable, on en serait pas là.

- Franchement,tu me déçois beaucoup, Elena. Je t'ai accepté quand tu avais besoin de conseils, je t'ai pris comme élève et appris tout ce que je savais et c'est comme ça que tu me remercie ? Sans mon entrainement, jamais tu n'aurai pu faire tout ce que tu as fait ce soir, et tu serais sûrement déjà morte.

- Ha ! Donc d'après toi je te dois la vie, c'est ça ? Eh bien j'en avais marre d'être sous ta coupe, donc je viens régler mes dettes. Tu pourras voir aux premières loges tout cet entraînement dont tu te vante.

- Très bien. Ah et tu dira à ton amie Drelle que je la réserve pour ma collection personnelle. Elle sera très bien à côté de toutes ces Asaris.

Alors qu'il finissait sa phrase, un coup de feu retentit et la tête du garde de droite explosa. Elena en profita pour lancer un revers du poing dans la tête de son ancien employeur, puis elle passa au-dessus de lui pour finir le reste des gardes. Un autre humain perdit une bonne partie de son cerveau alors que l'Asari faisait voler ses pieds et son couteau parmi les gardes qui s'étaient retournés pour viser Tori. Elles en massacra deux, puis sentit qu'elle commençait à s'envoler alors qu'elle se tournait vers le dernier. Mayers l'avait saisie dans une traction biotique et la projeta contre le mur, où il la maintient écrasée.

Le dernier garde se tourna vers elle et la mit en joue de son fusil. Son doigt se déposa sur la gâchette au moment où la perturbation visuelle qui était derrière lui se transformait en un Galarien en armure en lui brisait la nuque.

L'Asari était toujours en train de lutter contre la pression biotique de son ancien maître, mais réussit à lui envoyer une Projection lorsqu'il s'aperçut que le garde ne tirait pas. Elena se releva et s'approcha lentement de lui et s'accroupit, posant un genoux sur son torse.

"Je suppose que te soudoyer avec ma richesse ne te fera pas changer d'avis ?", tenta l'humain. Il n'eut en réponse qu'un mouvement négatif de la tête.

"Alors vas-y, régale toi."

Elena sourit et posa la pointe de son couteau sur la gorge humaine; elle voulait savourer cette revanche jusqu'au bout. Elle pesa donc légèrement sur le manche et la lame s'enfonca légèrement dans la chair. Puis elle poussa de plus en plus, pour que son couteau pénètre le plus lentement possible dans Mayers. Son sang commençait à couler sur son torse, et Elena continua son travail. Elle trouvait qu'il pouvait y avoir une dimension sexuelle dans cet acte, cette penetration de la lame dans la chair. Lorsqu'elle fut rentrée complètement, l'Asari s'arrêta un instant et contempla les yeux bleus de Jonathan qui perdaient progressivement leur éclat, leur vie. Puis elle retira brusquement le couteau, et le sang humain éclaboussa son visage. Elle dégusta les dernières saveurs de la revanche, puis se releva en se tournant vers le Galarien.

"C'est fini, dit-elle avec un mélange de satisfaction et de tristesse. On peut s'en aller."
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