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 Châtiment

Caelus Chronol

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Caelus Chronol
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MessageSujet: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeMar 19 Jan 2016, 20:53
Intervention MJ : OuiDate : 15 Janvier 2201 RP Violent
Caelus Chronol ♦ Abbadon Bynare
CHÂTIMENT


Il se surprit lui-même a rire en voyant ce qu'il avait devant les yeux. C'était un rire sombre, empreint d'un soupçon de démence. Un rire qui laissait transparaître son excitation, sa jouissance, son auto-satisfaction. Il adorait cela. C'était là sa raison de vivre, et il irait volontiers à l'autre bout de la galaxie juste pour contempler sa splendeur. Le plus drôle, selon lui, c'est que cette fois-ci, ce n'était même pas lui le responsable. Directement, ou indirectement. A vrai dire, cela lui faisait une sensation particulière. Depuis qu'il a commencé ses exactions, il y a de nombreuses années de cela, jamais il ne s'était encore confronté a une situation qui n'avait pas émané de lui. Il avait toujours plus ou moins influencé les conflits des dernières années, dans l'ombre, dans un génie inédit.

Il était assit sur un toit d'un quartier résidentiel, avec deux autres acolytes, a quelques pas derrière lui. Machiavel le savait sans avoir à se retourner : il leur faisait peur. Il avait une image qu'on ne qualifierait pas de belle, et encore moins de saine d'esprit. Il étudiait du regard les évènements en contrebas. Il contemplait les batailles, il contemplait les explosions, les sifflements des décharges thermiques, les cris, et la mort. Il contemplait le chaos.

« Oui, oui, oui ! ». Un nouveau rire tonitruant. Un nouveau frisson des deux êtres derrière lui. Un butarien et un galarien.

En tant que Machiavel, bien sûr il avait une vision assez globale de la situation, suffisamment pour savoir les enjeux et qui étaient sur l'échiquier, tentant de faire tomber la Reine. Cependant, il était biaisé dans ce tableau. C'est la raison pour laquelle il les avait laissés s'entretuer sans mettre son nez dedans. Il s'était cependant pris d'un élan de solidarité pour un "camp" dans cette guerre. Une solidarité familiale, qui l'avait obligé à se résoudre à l'aider. Shoran. Sa sœur jumelle.

Sa relation avec Shoran, autrefois Inia Chronol, est difficile a qualifier. Bien entendu, même la cheffe des Ravageurs ne pouvait nier qu'elle était satisfaite d'avoir un frère, et qu'elle avait même éprouvé de la sympathie à son égard. Néanmoins, ça en restait là. Caelus s'était étonné lui même, lorsqu'il l'avait revue pour la première fois depuis des années, lorsqu'il lui avait demandé de se racheter. A la surprise de Shoran, celle-ci lui avait donc expliqué un peu la situation de son point de vue, et lui avait donc désigné un point sensible. Une cible qui, une fois traitée, avantagerait probablement les Ravageurs dans leur guerre contre Aria.

C'était sans compter sur des intervenants extérieurs, notamment les butariens Na'Hesits. Et ça, Machiavel le savait. « Je ne m'en mêlerais pas. J'ai d'autres pyjaks a fouetter. », dit-il, tout bas, parlant à lui-même.

Alors qu'une série d'explosions sourdes surgirent plus bas, Machiavel se leva, accompagné des deux accompagnateurs, et firent route dans le sens opposé.

***



« En position. En attente d'ordres. », une voix surgit du module com de l'omnitech bleu de Machiavel. Ses deux observateurs étaient donc en position.

Caelus avait opté pour un commando de six personnes, a l'instar d'un véritable force de frappe. Ils auraient moins de possibilité de contre-attaquer en cas de forte résistance, mais ils pourront progresser plus discrètement et davantage agir en guérilleros si besoin. D'autant plus que la zone cible ne devrait pas nécessiter autant d'hommes, et son éloignement des zones de conflit en faisait un endroit peu gardé.

La zone cible se trouve être un pilier de soubassement se trouvant dans les mines. Les plans des mines ayant été bien étudiés et la zone repérée par Shoran lors de l'attaque de Cerberus, elle avait expliqué a Caelus que si ce fameux pilier était détruit, il couperait un axe de retraire (ou de renfort) des forces ennemies lorsqu'elles seraient acculées dans ce secteur. Le pilier est bien entendu une structure imposante et difficile a détruire, mais, comme toute chose dans cette galaxie, elle avait un point faible. Shoran avait suggéré a Caelus d'utiliser des explosifs, ou bien une foreuse détournée. Il improviserait en fonction de ce qu'il y aurait sur le terrain. Au cas où, il avait emporté une bonne charge d'explosifs.

« On est en position aussi. », se fit entendre une nouvelle voix. La deuxième partie du commando.
« Bien, reprenez la progression jusqu'aux endroits désignés. Éliminez toute résistance. Pas de témoins. »

Les mines d'Oméga représentaient des espaces immenses, des galeries gigantesques, avec des structures gargantuesques qui formaient en leur tout un véritable château de carte plutôt solide. Ils avaient emprunté une entrée de maintenance, les faisaient traverser une des grandes foreuses a l'arrêt pour travaux. Caelus et les deux observateurs allaient passer par les passerelles d'entretien de la machine afin de descendre plus bas dans la galerie, alors que le deuxième commando étaient rentrés par un autre chemin, plus accessible, mais qui leur ferait prendre un peu plus de temps pour arriver sur objectif.

Ils débutèrent alors leur chemin dans la pénombre et les brefs lueurs bleues-argentées de l'ézo pur ou en train d'être traité dans des cuves qu'on pouvait trouver çà et là. Pour le moment, aucune nouvelle de l'autre équipe, ce qui en soit était une bonne chose. Caelus était étonnamment silencieux, comparé a d'habitude. Il était toujours en train d'écouter les voix dans sa tête, mais il ne pipait mot.

Après un petit quart d'heure de marche dans les étroits dédales qui formaient les premières structures de la foreuse, il fut rejoint par son équipe d'observation, alors qu'il commençait a parcourir les passerelles de maintenance. Caelus se rendit compte alors de l'immensité des cavernes où étaient extrait l'ézo, ainsi que de la grandeur des foreuses. S'il y avait au bas mot quelques centaines de mètres qui séparaient les passerelles du fond de la caverne, il ne risquerait pas de sauter.

Le pilier n'était plus très loin. Il cherchait toujours une solution. Plus l'opération avançait, plus il était convaincu que les explosifs ne suffiraient pas.

Et jusqu'à présent, aucune résistance. Était-ce de la chance ? Les batailles avaient-elles mobilisées l'ensemble des troupes de tout camps ?

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeJeu 21 Jan 2016, 13:04

Châtiment
15 Janvier 2201

Oméga


Le savoir, c'est le pouvoir.

Une devise humaine, s'appliquant parfaitement au GSI. Savoir les événements qui se préparent. Identifier les différents camps. Connaître leurs plans. En particulier ceux de la cible.
Prévoir son trajet. Identifier son équipe. Tendre les embuscades. Attaquer, éliminer, partir.

Nous ne sommes pas très nombreux. Dix agents, seulement. Le GSI enverrait plus habituellement, mais un groupe avec trop de galariens attirait trop l'attention aujourd'hui. Et il est évidemment hors de question de faire appel aux autres espèces : les turiens comme les humains sont bien trop impliqués, et les asaris ne le sont au contraire pas assez. De toute façon, c'est notre Conseillère qui a été tuée. Il s'agit d'une affaire personnelle.
Et pour ce faire, quitte à envoyer un petit groupe, le GSI a envoyé les meilleurs. Six combattants d'élite, habituellement chargé des missions d'assaut et d'assassinat, deux espions spécialistes en hacking et infiltration, et deux saboteurs dont moi-même. Et je suis évidemment le seul biotique, comme toujours.

Nous connaissons la cible de Caelus. Un pilier des mines, soutenant nombre de passerelles. Le détruire réduirait le nombre de chemin à surveiller. Intelligent au premier abord, mais quelle vision à court terme ! Le Blackout et la mise en place du coup d'état a déjà prélevé un lourd fardeau parmi la population professionnelle de la station, fardeau qui sera alourdit encore par les batailles du jour. Qui reconstruira ce qu'ils s'obstinent à détruire ? La Place des Secrets ne sera bientôt plus que l'ombre d'elle-même...

Mais trêve de blabla. Le capitaine nous fait signe de se mettre en route.
Le groupe de la cible n'est composé que de trois hommes. Un second groupe de trois contourne actuellement la position. Il a été décidé de ne pas l'éliminer, par crainte que Caelus en soit informé et prenne la fuite. Il nous faudra donc agir vite. De plus, le Commandement a insisté très lourdement sur le fait de capturer le turien en vie. C'est la principale difficulté de la mission : le tuer serait tellement plus simple !
Le trajet que prend Caelus n'était pas prévisible à la perfection, les mines étant un véritable labyrinthe. Il aura donc beaucoup de chemins pour fuir, mais le second saboteur et moi-même avons déjà piégés ceux lui permettant de fuir en traversant entièrement les mines. Il devra repasser par notre zone, ou bien se retrancher et attendre notre arrivée. De plus, cela allongera encore davantage le chemin que prend son second groupe. La seule chose que nous devons attendre, c'est que le turien pénètre la zone d'embuscade, beaucoup trop grande hélas, mais impossible de savoir où le turien ira exactement. Nous nous y dispersons.

Nous sommes tous en position. Les deux espions observent à distance le groupe de trois combattants, nous informant de leur avancée. Ils pénètrent la zone, approchant du pilier, bien que l'on ne sache pas encore s'ils comptent marcher jusqu'à lui. Les trois ne semblent pas spécialement regroupés, ce qui nous oblige nous aussi à nous écarter les uns des autres. Le capitaine nous informe que nous allons commencer dans quelques instants à peine.

Les assassins disparaissent grâce à leurs camouflages et s'approchent des cibles. Le saboteur et moi lançons peu après nos chronomètres. Cinq secondes. Quatre. Trois. Deux. Un.

Les charges explosent autour du pylône, et l'attaque commence aussitôt.

Caelus Chronol

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeDim 24 Jan 2016, 23:32



Les pas du trinôme dont Machiavel avait la tête résonnaient sur les passerelles formées de grilles a maigres espaces. Étant donné l'immensité de la caverne et le vide qu'il y avait en dessous, le son se répandait en de multiples échos, qui d'évidence révélerait la présence du trinôme dans la cavité. Heureusement, les rappels d'échos n'indiquaient pas leur position précise, bien que cela était déjà de trop. Machiavel était concentré, la première cible se trouvait à une petite centaine de mètres, séparée des terroristes par deux passerelles. Le manque de résistance jusqu'à présent indiquait quelque chose d'évident : une embuscade était à prévoir, juste avant d'arriver au pilier, après l'avoir traité, ou pendant.

D'autant plus qu'il avait la désagréable sensation d'être observé. Il n'aimait pas ne pas savoir. Ils le sauraient bien assez tôt selon lui.

La passerelle où Machiavel se situait donna sur une plateforme circulaire, qui entourait un des fameux piliers a détruire. C'était toujours une plateforme en grille. Il espéra qu'un de ses lieutenants n'étaient pas sensibles au vertige, sinon il les balancerait avec un plaisir non dissimulé. Il jeta un bref coup d’œil à leur position. Ils étaient de part et d'autre de lui, sur d'autres passerelles acheminant aussi sur cette plus grande plateforme. Ils ne semblaient pas gênés par le vide sur lequel ils marchaient littéralement.

Machiavel s'arrêta une poignée de secondes afin de jeter un regard aux alentours. Toujours rien en vue. Puis il leva la tête vers le pilier, qui par sa masse, contrastait avec les passerelles et plateformes qui formaient les zones de maintenance de la foreuse.
« Allez, au bou- »

C'est là qu'il le sentit. Il se demanda, même encore après, comment il a pu le sentir, la seconde d'avance, qui lui évita une lame d'omnitech de lui rentrer dans les côtes. En un geste réflexe, issu de ses années d'entraînement de cabale, il jeta ses deux longs bras dans l'air, sur sa gauche, et tira une masse invisible entre ses deux mains à trois doigts avec toute sa force pour le balancer dans le vide, au dessus de la rambarde sur sa droite. Pendant qu'il l'avait traîné, ce qui se révéla être un camouflage optique se brouilla pour finalement disparaître. Un galarien qui a payé son audace de sa vie, pensant avoir une cible facile.

Un galarien. Pire encore. Un galarien du GSI. Ils devaient probablement le traquer depuis son arrivée sur Oméga, pour venger feu leur Conseillère Esheel.

Rien n'aurait pu fâcher davantage Machiavel en cet instant. Au diable la mission de Shoran, cela devenait personnel.

Il ne put cependant pas réagir suite à la tentative d'assassinat, car dès la seconde suivante, deux vagues d'explosions repoussèrent Machiavel et ses deux lieutenants avec l'onde choc qui fit trembler les passerelles, explosa la plateforme centrale, et fit voler en plusieurs morceaux quelques assemblages de passerelles çà et là.

« Équipe deux, équipe deux bougez vous le derche, on a le GSI sur la gueule. », entendit-il dans le com alors qu'il avait été expulsé sur le dos a cause de l'onde de choc. Il se projeta une barrière en un nouveau geste réflexe. Des tirs fusèrent, mais il ne s'était pas encore relevé, il lui était donc impossible de définir de quelle direction ils provenaient.
En se relevant, il entendit un cri de douleur sur sa droite. Le galarien lieutenant de Caelus qui était sur l'autre passerelle reçu un tir qui le tua net, puis tomba comme une chiffe molle dans le vide en dessous.

Dans un cri de colère, il se releva, et ne dégaina même pas son arme, ses mains étaient entourées d'une lueur violette-mauve et il jeta des orbes mauves qui traçaient comme des comètes sur les cibles qu'il pouvait identifier sur des passerelles voisines.
« Crevez, sales vorchas ! »

***

« Équipe deux, équipe deux bougez vous le derche, on a le GSI sur la gueule. »

Ils ne se firent pas prier et pressèrent le pas. Deux humains et un turien, tous trois en armure et équipés en conséquence faisaient claquer leurs bottes contre les grillages alors qu'ils allaient pour rentrer dans la cavité, renforcer le trinôme en difficulté. Ils se préparaient mentalement. Le GSI, ce n'était pas des pillards du dimanche, encore moins des civils.

Évidemment, ils espéraient compter sur l'effet de surprise. Au loin, ils entendaient déjà les explosions et le sifflement caractéristique des balles et le claquement assourdi des armes qui délivrent leurs décharges thermiques.

Ils ne tardèrent pas a rejoindre la cavité. Cependant, ils arrivaient depuis un autre point d'entrée, et étaient donc encore trop loin de la zone de conflit, même s'ils pouvaient la distinguer. Ils continuèrent a courir, le Turien commença a ranger son arme d'assaut qui se rétracta dans son dos pour échanger avec un fusil sniper, plus adapté a une situation comme celle-ci. Le Turien ralentit la cadence, demeurant un peu en arrière, alors que le duo d'humains fonçaient vers la zone, cherchant en même temps un couvert efficace.

Rapidement, ils conclurent que la zone avait bien été explosée. La plateforme n'était plus, et le pilier était dans un sale état. Pourquoi le GSI avait-il fait péter des charges, alors qu'ils savaient probablement quel était l'objectif de Machiavel ?

Les humains se placèrent et attendirent. Un tir fusa derrière eux, d'un calibre plus lourd, provenant du sniper et se logea dans l'épaule d'un des espions galariens. Dans la seconde qui suivit, les humains firent feu avec leur arsenal, tentant dans un premier temps d'éloigner les ennemis trop proches de Caelus et du butarien. Le GSI ne mit pas de temps a répondre aux nouveaux venus. Ils étaient moins nombreux, mais ils étaient plus ou moins entre deux feux.

***

Enfin, vous ramenez vos sales tronches..., pensa-t-il en voyant le second trinôme se postant de l'autre côté.

Peut-être était-ce un coup de la chance, mais les galariens s'étaient quelque peu tirés une balle dans le pied. En faisant péter le pylone et la plateforme avec, cela coupait les accès direct aux passerelles où étaient positionnées Caelus et le butarien. Cependant, il ne fut pas longtemps a Caelus pour déterminer qu'ils étaient en sous nombre. Il ne pouvait pas mourir ici, sur Oméga, dans les mines. C'en était hors de question.

Le Butarien semblait s'être trouvé une position relativement confortable, calé entre la rambarde et des caissons d'ézo dans un couvert assez efficace vis à vis de la position des galariens. Machiavel lui était trop exposé. Sa fureur avait forcé les ennemis a se couvrir, mais, Machiavel s'était épuisé relativement rapidement et s'était résolu a se cacher derrière la rambarde pendant quelques secondes, afin de reprendre son souffle, et dégainer sa mitraillette berserker.

Il réfléchissait. Pour l'instant, ils n'étaient pas obligé de fuir, tout dépendrait du trinôme de l'autre côté. L'important, c'était qu'il trouve un nouveau couvert.

Il se rendit compte de l'urgence de sa situation quand la passerelle sur laquelle il se trouvait commença a ployer sous son propre poids, alors que son extrémité avait été rompue par l'explosion vis à vis de la plateforme principale. Il se releva, pensa à sa barrière, puis couru a grandes enjambées pour remonter la passerelle qui ployait de plus en plus, forçant sur ses membres inférieurs pour compenser la pente formée par la passerelle. Il en oubliait presque le sifflement des balles qui le frôlaient.

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeLun 25 Jan 2016, 15:15

Châtiment
15 Janvier 2201

Oméga


On savait que Caelus Chronol n'était pas un adversaire à sous-estimer. Nous nous sommes préparé. Et pourtant, rien ne semble gagné.

Ses réflexes sont... fulgurants. Il a réagit à quoi, une demi-seconde près ? Un quart ? Un quart de seconde plus tard, et la lame l'aurait transpercé, l'handicapant lourdement, l'empêchant de résister tandis que ses comparses auraient été tranquillement éliminés.

Au lieu de ça, nous avons déjà perdu un assassin. Pas quelqu'un dont j'étais proche, mais ça restait un camarade estimable et estimé, avec qui j'avais déjà combattu. Presque sympathique, par rapport à la plupart des agents du GSI envers moi.
Mais Chronol l'a tué, l'a jeté dans le vide, et déclenche désormais un véritable bombardement biotique sur les embusqués, les obligeant à se mettre à couvert. Et pour parachever le tout, l'autre équipe du turien a réagit avec efficacité et ne tarde pas à prendre à revers les membres du commando. Le capitaine semble même avoir été blessé. Quelle merde !

Récapitulons. Sept membres du GSI dont un blessé sont actuellement sous feux croisés entre Chronol, le butarien l'accompagnant, et la seconde équipe de trois qui comporte un sniper. Les chemins envisageables par la cible ont été grandement réduit par les explosions, ne lui laissant que deux possibilités générales : fuir vers les sept, ou fuir vers les adversaires qu'il n'avait pas encore remarqué, c'est à dire le second espion, un des assassins et moi-même.
De notre côté, nous sommes censés attendre le turien pour le prendre en embuscade, mais la situation de nos alliés n'est pas avantageuse. Ils sont à six et un blessé contre cinq, et sous feux croisés bien que protégés.

Un regard vers mes comparses m'indique qu'ils ont tiré les mêmes conclusions que moi. Il va falloir intervenir en avance. Le sniper hoche la tête et commence à grimper, cherchant un point d'où il pourrait soutenir les autres membres du commando. Le combattant et moi-même nous engageons sur la passerelle menant à Chronol et au butarien : nous devons éliminer ce dernier au plus vite avant d'attaquer le terroriste.


Le capitaine galarien termine d'appliquer le médigel sur son épaule. La blessure n'est pas à soigner dans l'urgence, mais il ne peut plus manier son fusil de précision. Un regard sur son omnitech l'informe que l'équipe de trois s'est déplacée. Comprenant leurs intentions, il s'adresse à ses hommes via son omnitech : « Évitez la cible, éliminez ses renforts. Nous retournerons sur le terroriste après. »
Les agents acquiescent et se mettent en mouvement. Davantage de marge de manœuvre pour Chronol, mais c'est un risque à prendre.
Les six galariens valides atteignent rapidement leurs nouvelles positions, et attaquent avec une ardeur renouvelée les trois ennemis venus en renfort.



Changement de stratégie de la part du capitaine, visiblement. Un choix intelligent, il faut en profiter.
Les renforts ennemis se retrouvent dans une salle position. Je n'entends plus leur fusil de précision – mort, blessé, changement d'arme, impossible à dire – et un bref coup d’œil m'indique qu'ils sont à couverts. Mais le butarien de Chronol a compris le danger, et il est sorti de son couvert pour foncer directement dans les retranchements de mes collègues. Mon allié me le désigne comme cible.
J'acquiesce et change de trajectoire, accélérant pour le rattraper à temps. Il est plus musclé que moi, visiblement, mais je suis plus léger, je sais que je l'aurai avant qu'il n'arrive sur les retranchements.

Je le rattrape sur l'une des nombreuses passerelles, me jette sur lui alors qu'il se retourne. Mes poings le touchent, deux fois aux visage, j’enchaîne avec un coup de pied qu'il parvient à encaisser, puis je recule avant qu'il ne réplique. Une seconde pour souffler.

Armure lourde, gantelet butarien, fusil d'assaut avec une omni-baïonnette. Dangereux, très dangereux au corps-à-corps. Mais mes coups ont porté leurs fruits, il est rouge de colère, et deux de ses yeux sont déjà enflés.

Il charge, je l'esquive, passe dans son dos, le frappe et le pousse tête la première contre les barrières. Un ''bong'' satisfaisant résonne tandis que je recule en sortant mon fusil à pompe.
Le butarien se retourne vivement, balayant la zone d'un arc-de-cercle avec sa baïonnette. Mais je suis au-delà de son allonge. « Dommage ! », me dis-je un instant, tandis que le butarien comprend son erreur en voyant le canon de mon arme s'approcher de lui.
Un pas en avant et mon tir passe derrière son bouclier, déchiquetant son armure et ses entrailles, l'écrasant à nouveau contre la barrière. Un second tir et le cadavre du butarien passe la protection contre le vide, tombant dans l'obscurité des mines.

Je me redresse, m’intéressant à nouveau à ce qui se passe autour. Les renforts de Chronol semblent en passe d'être éliminés. Mais où est le turien ?

Un cri me donne la réponse. L'agent chargé de l'empêcher de fuir s'effondre en crachant du sang, le turien au dessus de lui. Encore un bon camarade de perdu. Je croise le regard du tueur, plusieurs passerelles plus loin. Trop loin pour le reste du commando, seul le sniper est à proximité mais il ne dispose pas d'un angle de vue convenable. Chronol peut tenter de s'enfuir, de nous perdre dans le dédale des mines. Il peut retourner dans les ténèbres, se cacher puis frapper à nouveau.
Nous ne le permettrons pas. Je ne le permettrai pas.
Je commence à courir.

Caelus Chronol

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeLun 25 Jan 2016, 21:44



La situation devenait hors de contrôle. La mission affectée serait un échec, mais au moins, il tenterait de sauver sa peau. Si, en plus de ça, il pouvait envoyer quelques espions du GSI dans les limbes, ça ne serait pas de trop. Les hommes qui l'avaient accompagné ne s'en sortiraient probablement pas non plus. Machiavel doutait qu'il soit recherché pour être lâchement assassiné. Auquel cas, il serait tombé sur des Spectres, et non pas une unité presqu'au complet du GSI. Ils le voulaient vivant. Ils voulaient son savoir, ils voulaient comprendre. Ils voulaient se venger de la mort d'Esheel. Du peu qu'il connaissait du dit groupement, Caelus était convaincu qu'ils n'allaient pas être tendres avec lui s'ils le capturaient.

Bien évidemment, cela n'arriverait pas. Pas aujourd'hui. Pas tant qu'il ne l'avait décidé.

Au fur et a mesure qu'il progressait sur la passerelle dont la pente s'adoucissait a chaque pas qu'il effectuait, il sentait la passerelle s'effondrer derrière lui. Des morceaux, en premier temps, puis, lorsque vint le moment d'atteindre une poutrelle de consolidation, la passerelle reprenait une forme normale. Il tourna la tête une poignée de secondes derrière lui, observant les morceaux sombrer dans l'obscurité des mines. Une rafale de décharges thermiques le réveillèrent et il reparti au galop - pour se retrouver directement confronté a un assassin du GSI. Il s'arrêta net, et, en même temps qu'il levait son arme pour tirer il lança un coup de poing en l'air qui perturba le galarien, permettant au terroriste de se rapprocher suffisamment pour faire cracher à son bourreau berserker une salve directement dans le buste. Salve qui, avec le recul de l'arme, finit dans le long et fin cou de son adversaire. Ce dernier, dans un réflexe biologique, lâcha son arme pour porter ses mains à son cou, d'où il sortait beaucoup de sang. Ce même sang qui vint tâcher le devant de l'armure ébène de son meurtrier. Quelques gouttes vinrent même éclabousser le faciès de Machiavel.

Il s'avança, ses deux jambes de part et d'autre du corps, et acheva ses souffrances en lâchant de nouvelles balles. Un de moins.

Pensant aux nombres, Caelus releva la tête, sur sa droite, pour vérifier où en était son collègue butarien. Il n'observa qu'un galarien qui venait de balancer un cadavre en dehors de la passerelle. L'espion du GSI haussa le regard, et vint confronter celui de Caelus. Un regard de défi, bien que le Turien ne pouvait sonder les yeux charbon de son adversaire galarien, situé à quelques passerelles de là. En retour, son ennemi ne verrait qu'un masque blanc, désormais maculé du sang de ses camarades ou amis. Les yeux du Turien transpiraient la haine, qu'on aurait presque cru qu'un léger filet mauve en sortait.

L'instinct de survie, primal, inassouvi, animal, prenait progressivement le dessus. Il en avait oublié l'existence de l'autre trinôme, probablement sous le feu ennemi, en train d'être encerclé par le reste du commando du GSI. Caelus interrompit ce bref mais intense regard pour jeter un coup d’œil pour identifier d'éventuels autres assaillants, mais rien ne lui sauta aux yeux. Il décida donc de courir sur cette même passerelle, ne laissant que son instinct agir.
Rapidement, il comprit que le galarien, sur sa propre passerelle, avait commencé la poursuite lui aussi.

« Tu me veux ? Viens me chercher ! »

Pendant qu'il courrait, maladroitement en perdant quelques précieuses secondes par la même occasion, il dénicha un des explosifs qui devaient servir a neutraliser le pylône. Ils étaient déjà programmés pour éviter de perdre du temps sur zone. Deux boutons, et le voilà armé. Il ne lui plus qu'a exploser.
Ni une ni deux, entre deux souffles, il jeta une des charges sur sa droite, qui ne tarderait pas a faire ses dégâts. A cause de la distance qui les séparaient, peut-être n'aurait-ce aucun effet direct, mais cela pourrait le ralentir, ce qui serait un atout de taille pour Caelus.

« Équipe deux, désengagez ! », souffla-t-il dans l'intercom entre deux respirations.

***



« J'en ai touché un, attention, j'en vois d'autres derrière. », averti le Turien.
« Vu. Notre tactique a fonctionné, mais maintenant on les a tous sur la gueule. » lâcha un des humains.
Quelques secondes de silence.
« Il est poursuivi, et Borrd est dans la merde. On est tout seul. »
Un soupir vint rompre le nouveau silence qui s'était installé, à peine audible avec le bruit des balles et le déchirement du métal des passerelles qui disparaissaient dans l'oubli sous eux. Le Turien, bien qu'en retrait par rapport au duo, recevait pas mal de tirs qui visaient spécifiquement à l'obliger à se mettre a couvert. Cette manœuvre visait a réduire le champ des possibles du duo de tête, obligé de se protéger le temps qu'ils aient besoin de recharger. Excepté que pendant ce temps-là, un contournement était bien plus simple de la part du GSI. Le Turien le vit le premier, et tenta un nouveau tir. Il réussit, mais n'eût que pour effet de détruire un bouclier personnel. Ils avaient donc eu le temps de prendre une nouvelle position, parfaite pour éliminer les humains.

Pendant ce temps, l'un d'entre eux jeta une grenade incendiaire dans la position retranchée des galariens. Il ne put observer son action car, n'ayant pu se rabaisser suffisamment rapidement, il reçut lui aussi une balle, mais qui lui transperça la clavicule. Il s'affaissa sur le grillage de la petite plateforme, le filet de sang, imbibé de la ferraille poussiéreuse, glissait par grosses gouttes dans la pénombre.
L'autre humain vrilla et tenta d'arroser la position, alors assis, des galariens qui avaient tenté de contourner. Ils s'étaient rapidement protégés, mais le Turien avait alors une nouvelle ligne de tir, étant donné qu'il était en décalé.

Un nouveau tir. Il avait retenu sa cible dépourvue de boucliers. Dans le flanc. Nul doute que cette balle ferait des dégâts.

« Équipe deux, désengagez ! »

Soudainement, un bruit mécanique surgit aux oreilles du natif de Palaven. Il ne put déterminer la provenance qu'au dernier moment, quand il vit deux de ces espèces de petites boules chargées collées a la paroi derrière lui. Des billes de Scorpion. « Put-. »

L'humain se retourna vers le Turien, uniquement pour constater un corps inerte être expédié dans le vide par une petite explosion localisée. Lorsqu'il se retourna pour faire feu dans un baroud d'honneur non mérité selon lui, il se retrouva nez à nez avec deux galariens. L'un le mettant en joue avec un fusil à pompe à trois mètres de lui, et l'autre, alors beaucoup plus menaçant, brandissait devant son visage une lame d'omnitech à une trentaine de centimètres de la visière de son casque. Instinctivement, il relâcha son arme et leva les mains en l'air. L'homme sous le masque affichait un petit sourire en coin, invisible pour ses assaillants.

« Ok, ok. Vous nous avez eu. Bien joué. Bon, on est pas Machiavel. Mais, c'est pas mal. »

***



Il ne regarda même pas l'explosion derrière lui, en décalé sur sa droite. Il constatait juste les morceaux de passerelle, la ferraille et autres débris passer devant lui avec quelques gerbes de flammes. Il y avait devant lui une nouvelle plateforme avec un nouveau pilier, cette fois-ci avec un escalier en colimaçon qui montait dans les niveaux supérieurs de la foreuse. Il était presque certain de pouvoir le semer là dedans.

La plateforme semblait cependant si lointaine ! D'une façon qu'il savait inutile, il braqua son arme dans son dos et vida le reste de son chargeur, afin qu'il puisse réarmer efficacement sa mitraillette berserker.

Le reste du commando ennemi, s'il s'était concentré sur le trinôme, était désormais trop loin pour les rattraper. Il espéra que son adversaire serait digne d'un duel à l'ancienne...

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeLun 25 Jan 2016, 22:01


Le sol tremble dans les mines désertes -ou presque-, les plus patauds pourraient presque y perdre l'équilibre. Là où les portes peuvent se fermer, elle se ferment. On entends la douce voix d'Aria à travers quelques haut parleurs et près des moniteurs de forage.

"Toute personne présente dans les mines doit évacuer immédiatement. La procédure d'activation des défenses est en cours, mise en place de la sécurité maximum. Procédure Shep en cours. Les sorties vont être scellées."

Tandis que la voix résonnait dans les couloirs de l'endroit, le sol se mit à vibrer légèrement sous les pieds des personnes présentes dans le tunnel. Un raclement de métal lointain vint ajouter au délicieux tableau pour compléter la teneur réelle des menaces de la Reine Pirate. Les mines étaient devenu une labyrinthe mortel et dont il devenait de plus en plus difficile de s'échapper. Une voix robotique à présent déclara :

"Mise en place des patrouilles robotisées."

Des méchas, par pack de douze, commencèrent à patrouiller les couloirs, tirant à vue. L'extérieur comme l'intérieur de la station commençait doucement à être en proie au Chaos.

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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeSam 30 Jan 2016, 17:32

Châtiment
15 Janvier 2201

Oméga


« Tu me veux ? Viens me chercher ! »
Crois tu que j'ai besoin de ton invitation pour venir, Caelus ? Crois tu qu'une seule personne ici compte attendre après toi, te laisser l'initiative ?
Le turien a de l'avance, mais le sniper m'informe de la direction prise, et tente de suivre par les passerelles supérieures. Pas possible d’avoir un bon champ de tir, mais au moins il peut me guider, et plus tard me couvrir.
Je rejoins rapidement l'endroit où Caelus a tué Odo. Son sang tache encore la passerelle, je ne m'y attarde pas. Au contraire, j'accélère encore, alors que des bombes explosent plus bas, proches du pilier, et détruisent des passerelles environnantes. Le souffle fait bouger la mienne, mais rien que l’entraînement et l'agilité ne peuvent compenser. Je m'enfonce dans le labyrinthe de métal.

***

« Grenade. »
Le capitaine n'en dit pas plus, ses hommes réagissent au quart de tour et se mettent à couvert, puis reprennent l'assaut. Leur chef est plus haut, surveillant de son couvert les événements
L'officier sait qu'il a déjà perdu deux hommes, et que la cible est en passe de s'enfuir. Le succès de la mission repose désormais entre les mains de l'espion et du saboteur, mais l'échec est probable.
Un échec pas total, néanmoins. Deux membres des renforts ennemi se rendent. Les hommes du GSI ne prennent pas de risques et leur envoient des surcharge neuronales directement dans leurs crâne, les paralysant et les rendant inconscient. Il faudra les emporter et les interroger. Au moins confirment-t-ils le lien avec Machiavel.
Une voix féminine s'élève, porteuses de nouvelles attendues mais pas appréciées pour autant.
« Toute personne présente dans les mines doit évacuer immédiatement. La procédure d'activation des défenses est en cours, mise en place de la sécurité maximum. Procédure Shep en cours. Les sorties vont être scellées. »
Une invitation à évacuer, ponctuée de la fermeture des portes et de l’activation des sentinelles robotisées. Sympathique. Mais le GSI a prit en compte le plan d'Aria dans son attaque, au cas où Caelus n'aurait pas été maîtrisé suffisamment vite. Le principal soucis étant qu'à l'heure actuelle, il n'avait pas été maîtrisé du tout.
« Abbadon, Dox, nous nous occupons de l'évacuation. Chargez vous de la cible. »

***

« Affirmatif. »
Dox a répondu pour nous deux. Le sniper a perdu du terrain, obligé de prendre des détours dans les hauteurs. J'en ai gagné, en revanche, et j'entends un peu plus loin le terroriste vider son chargeur. Peut-être contre une patrouille robotique ? Elles viennent seulement d'être activées et sont plus probablement aux portes des mines, mais qui sait. Ça n'arrange pas mes affaire. J'active les munitions cinétiques sur mon arme, me préparant au combat.
Un nouveau tournant, et ça y est, je le vois. Le turien court vers une plateforme centrale, avec de nombreux chemins permettant la fuite. S'il y entre avant moi, il ne me sera pas possible de l'y rattraper, et Odo a trop de retard pour intervenir avant plusieurs minutes.
Peu de temps pour réfléchir. Il faut y aller à la provocation. Je concentre ma biotique.
La charge me fait avaler la dizaine de mètre me séparant de ma cible de manière instantanée. J'arrive violemment contre le turien, et pousse encore sur mes jambes pour le percuter et le renverser, roulant par dessus-lui pour me relever un peu plus loin, le fusil à pompe entre les mains commençant à charger. Lui-même ne m'a pas attendu, déjà prêt au combat.
Mon bouclier est affaibli, ce qui lui donne l'avantage. C'est également un commando d'élite, et un biotique d'une puissance redoutable. Mais il n'est pas le seul a avoir reçu un entraînement spécial ici. Il me suffit de tenir, jusqu'à ce que Dox arrive. Ou bien, si ses boucliers tombent vite, une stase, et il ne sera plus en état de nuire.


____________INFOS HRP____________


Couleur Abbadon : #ffcc00
Quelques détails pour le combat, où tu pourras évidemment me faire bouger !
Abbadon a le même niveau de CaC que Caelus. En revanche, il est plus frêle physiquement - il reste un galarien - et n'a pas d'armes de CaC, donc il évitera d'y avoir recours.
Niveau arme à distance, idem, même niveau d'expertise, mais lui est spécialisé dans les fusils à pompe. Le sien, un venom, est particulièrement dangereux, surtout chargé !
En biotique, tu es plus puissant que lui.
Abbadon est très optimisé pour le 1 contre 1, donc prudence : ses munitions sont anti bouclier, et il a aussi la compétence surcharge qui désactive temporairement un bouclier adverse. Et si ton bouclier tombe, tu n'as plus de protection contre la biotique... Abba maitrise Projection, Charge et Stase, qu'il utilisera si une occasion se présente.
Ah, et il a aussi un camouflage optique et peut s'en servir à l'improviste, si tu veux :p



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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeSam 30 Jan 2016, 18:55



« Toute personne présente dans les mines doit évacuer immédiatement. La procédure d'activation des défenses est en cours, mise en place de la sécurité maximum. Procédure Shep en cours. Les sorties vont être scellées. »

Alors que ses pas claquaient contre le grillage métallique de la passerelle, il fronça les arcades sourcilières. Si déjà il devait se préoccuper de sa propre survie, maintenant celle-ci devenait plus limitée dans le temps, et avec de nouveaux acteurs. Ils ne demeureraient qu'une nuisance, mais qui n'était pas a négliger. Il n'obtint aucune réponse du côté de l'autre équipe : soit ils étaient morts, soit ils étaient sous le contrôle de l'ennemi. Dans tous les cas, ils n'existaient plus. Seule son échappatoire comptait pour le leader terroriste. Caelus se demanda bien pourquoi Aria voulait verrouiller les mines; cela pouvait signifier deux choses : soit elle comptait les protéger d'une invasion, soit elle comptait les enfermer a l'intérieur dans un but précis. Malheureusement, et ce même si Caelus ne demeurait qu'une mouche volante parmi les flammes de cette guerre, il était pris dans la toile.

Il ne lui restait plus qu'à se faufiler un passage à travers les enfers.

D'abord, il devait s'occuper du galarien - ou tenter de le fuir. Cependant, celui-ci ne lui en laissa pas le temps. Alors qu'il était à quelques dizaines de mètres de la plateforme, le galarien, qui se révéla donc être un biotique, fonça en une charge biotique dans le dos du Turien. Il profita de la charge pour faire une roulade devant lui et bloquer le passage vers les possibles sorties au delà de la plateforme. De son côté, Caelus avait fait un tonneau et s'était relevé le plus rapidement possible, braquant déjà son bourreau berzerker dans la direction du galarien. Il y eût alors un instant de battement, ne dépassant pas la poignée de secondes, où chacun ne fit rien. L'agent du GSI avait levé un fusil à pompe Venom. Ils se tenaient en joue. Machiavel eût le temps d'imprimer le visage du galarien, ses yeux d'encre, la silhouette fine et les traits de son faciès. L'inverse était vrai, il retiendrait probablement le marquage facial particulier de l'ex kabalim, et des tâches de sang de son camarade qui maculaient son visage.

« C'est comme ça que tu penses que ça finira ? », demandait-il, derrière son Bourreau Berserker.

L'instant d'après, simultanément, ils agirent. En même temps que Caelus fit feu avec sa mitraillette, qu'il tenait de sa main droite, sa main gauche se lança en avant, déclenchant une surcharge qui désactiva le bouclier de son adversaire. Le galarien, lui, avait fait feu de son Venom, affaiblissant gravement en premier lieu la barrière biotique du terroriste. Quand l'éclat de la dispersion des balles sur le barrière assombrit pour permettre à Caelus de voir ce qu'il se passait, son adversaire avait disparu. « Tu veux jouer aux lâches ? », lança-t-il. Il s'agissait probablement d'un camouflage optique, le temps que son bouclier se régénère. Ou alors, il tenterait de passer a l'assaut de nouveau.

Pour répliquer, Machiavel lança deux salves de projection, qui tracèrent le long de la passerelle jusqu'à s'écraser sur des terminaux situés sur la plateforme, plus loin, qui explosèrent dans une bouquet d'étincelles. Il n'était donc pas devant lui... ?

Il n'eût pas le temps de se retourner, une projection vint lui percuter le dos, l'envoyant quelques mètres plus loin, affaiblissant déjà à un niveau critique sa barrière biotique. La percussion du sol inconfortable irrita davantage Machiavel qui roula pour tenir son bourreau entre les deux mains, encore allongé, et vida la moitié de ses charges thermiques. Aucune réponse. Il activa alors à son tour son camouflage optique, lui permettant de gagner un peu de répit. Son hypothèse était que le galarien s'était suspendu à la rambarde le temps de la fusillade qui était une réaction somme toute prévisible de la part de son adversaire, évitant ainsi les balles, pour ensuite revenir sur le grillage afin de rejoindre le turien.

Ce dernier s'était alors reculé vers la plateforme, cherchant un lieu d'où il pourrait tenter de prendre l'avantage. Prendre les hauteurs étaient proscrits, car celles-ci menaient directement à l'intérieur de la foreuse, qui serait alors pour lui un cul-de-sac mortel.

A vrai dire, il s'amusait comme un petit fou. Un vrai cache-cache. Petit à petit, la haine le faisait subir des spasmes d'où sortaient des rictus presque incontrôlés, le rendant encore plus sombre et morbide.

Où es-tu... petit petit petit...

Un nouveau tir de fusil à pompe, à bout portant, qui eût raison des dernières résistances de sa barrière. Comment Abbadon avait réussi a repérer Caelus avec le camouflage ? Il ne le saurait pas, mais ils se retrouvèrent à une poignée de mètres l'un de l'autre, sur la plateforme principale, près d'un escalier en colimaçon qui pouvait permettre l'accès aussi bien aux niveaux supérieurs qu'inférieurs.

L'ironie, c'est que les deux adversaires trouvèrent l'occasion trop belle. Si proches, plus de protection supplémentaires à part leurs combinaisons ou armures. Ils eurent la même idée.
Machiavel avait déjà un sourire à pleines dents. Des dents pointues, qui inspiraient le prédateur qu'il était. Une lueur mauve, violette, difficile a qualifier semblait s'échapper de ses yeux alors qu'il se préparaient à lancer sa puissance biotique. Abbadon, sentant probablement qu'il s'agissait là de son unique chance de tenir Caelus vivant, rassembla toutes ses forces biotiques pour mener, lui aussi, à bien sa mission.

Ils jetèrent alors l'un à l'autre une main, bleue pour Abbadon, violette foncée pour Machiavel. Mais rien ne se passa. Néanmoins, ils reculèrent tout deux d'un pas, repoussés par la force de l'onde qui voulait les atteindre. Leurs mains étaient toujours illuminées, gagnant en puissance, mais il se créa juste une sorte de nuage entre les deux, mêlant teintes de bleus et de mauves, conjuguant la puissance des deux biotiques.

Caelus lâcha un rire tonitruant, signe qu'il était impressionné. Mais il se renfrogna rapidement.

« Non ! Noon ! Tu ne m'auras pas comme ça ! », il avait même du mal a parler, tant l'impact biotique créait un vacarme sonore qui le rendait presque inaudible. Autour d'eux les choses, les objets commençaient a trembler. Le mur le plus proche commençait a voir sa peinture s'écailler, pour s'effriter petit à petit comme si il avait vieilli de dizaines d'années prématurément.

Leurs stases s'étaient annulées. Mais le combat demeurait. Ils sentaient la puissance de l'un et de l'autre tenter de les envahir, pour les envelopper dans une coque biotique qui signerait la fin du duel, et la mort de l'un, ou la capture de l'autre. Vis à vis de leurs capacités biotiques, Abbadon tentait davantage de résister plutôt que de le staser. Machiavel, lui, concentrait toute sa folie et sa hargne dans sa biotique. Quelqu'un de suffisamment renseigné dans la biotique, remarquerait probablement que la biotique violette du Turien avait quelque chose de singulier. Pas nécessairement plus puissant, mais singulier.

Ils ne pouvaient même pas se servir de leur autre bras, comme si lui était déjà stasé, alors simplement subissant la confrontation des forces. Ils demeurèrent simplement là, tout deux lancés dans un combat dépassant l'esprit et la matière, qui déterminerait pas mal de choses en fonction du vainqueur.

Cependant, ils n'étaient plus seuls, dans les mines.

Une escouade de ces "patrouilles robotisées", en l'occurrence des méchas LOKI-2 perfectionnés - qui rappelaient ceux modifiés par Cerberus alors qu'ils avaient le contrôle de la station. Venaient d'entrer dans le périmètre, faisant eux aussi claquer les grillages et trembler les passerelles encore plus que le combat biotique que menaient Abbadon et Caelus.

« Hostiles détectés. Ouverture du feu. Mise en place du protocole SHEP. »

Ils seraient là d'une seconde à l'autre. Machiavel planta son regard illuminé de mauve parmi la blancheur de son tatouage facial dans les yeux encre du galarien. Il ne sut pas vraiment quel message voulait-il faire passer, mais, il espérait être assez clair : si les méchas arrivent ici dans leurs états, tout les deux seraient cuits.
Soudain, près du pylône principal, l'objectif principal de Machiavel, une série d'explosion commença. D'autres suivirent, par intermittences, mais, la provenance du son changeait d'endroit.

Une cascade de résonance. Le pire était à venir.




---------------HRP--------------

En relisant ma fiche, j'ai relevé des différences avec ce qu'est Caelus en vérité au niveau des pouvoirs (j'avais reclarifié ça avec Ravi en octobre dernier), je poste donc tout ça ici pour mettre les choses au point, et pour que tu saches ce que tu peux pourras faire avec Caelus ou non quand tu posteras. Smile

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Châtiment   Châtiment Icon_minitimeDim 31 Jan 2016, 19:13

Châtiment
15 Janvier 2201

Oméga


Agir, vite. Tirer, se camoufler ensuite. Le rechargement du bouclier est bloqué, mais sur une passerelle, je n'ai pas le temps d'attendre de toute façon. Chronol a déjà montré ses capacités offensives, je sais que je n'y résisterai pas. C'est à moi de mener l'offensive.
« Tu veux jouer au lâche ? »
Plutôt au rusé. Je passe par dessus la barrière, la remontant rapidement pour contourner ma cible, tandis qu'elle envoie deux projections d'un coup. Si j'étais resté sur place, celles-ci m'auraient fait voler sur plusieurs dizaines de mètres pour m'écraser contre une rambarde, à moins qu'elles ne m'aient fait passer par dessus. Peu d'individus parviennent à faire de même, la puissance biotique du turien n'est pas une légende.

Mon adversaire est surpris de ne rien toucher, me donnant l'occasion de remonter la barrière et de sauter dans sa direction. Je frappe du poing en lançant une projection, trop proche pour que le bouclier puisse la bloquer, et Chronol s'envole jusqu'à la passerelle. Je cours à sa suite, sautant une nouvelle fois de l'autre côté des rambardes quand il se retourne pour tirer. Je suis hors de vue, j'en profite pour désactiver mon camouflage optique avant qu'il ne choisisse lui-même de me lâcher.

La situation est assez critique. Même si je semble dominer pour l'instant, mon bouclier est HS, alors que le te turien a toujours le sien bien en place. Puis ici, accroché à la rambarde, je ne suis pas vraiment en situation de domination. Et évidemment, je n'ai pas le temps que je souhaite devant moi, et doit rapidement retourner attaquer. Mais pas là où il m'attendra...

Je me suspend donc sous la plateforme même, circulant silencieusement de barre en barre, rejoignant l'escalier en colimaçon de l'autre côté. Je relance mon camouflage malgré qu'il n'ait pas fini de charger, monte les quelques marches. Personne. Sans doute camouflé, lui aussi. Je reste immobile, enfoncé dans la pénombre, me concentre. Les turiens sont lourds, en ossature comme en armure, et lui ne fait pas exception. Trop lourd pour qu'il puisse marcher en toute discrétion sur une plateforme métallique suspendue et échapper à mes sens affûtés.

Des grincements. Des souffles dus aux ventilations. Des bruits parasites, dont je dégage une vérité. De légères vibrations du sol, au rythme de pas prudents, sur la droite, vers la rambarde où je m’étais agrippé peu auparavant. Je regarde dans cette direction approximative, charge mon fusil à pompe, fais un pas sur le côté. Un bref chatoiement confirme mon intuition, alors que le camouflé passe devant une lumière lointaine, tandis que mon omnitech m'informe que mon camouflage arrive à la fin de son énergie.

Je relâche mon doigt de la gâchette et les projectiles du Venom partent, percutant le bouclier du turien qui se désagrège sous mes yeux. Il se retourne, la haine déformant son visage. Pour peu que l'on puisse déformer le visage d'un turien. Ils sont un peu trop impassibles à mon goût.

L'occasion est unique. Il n'a plus de bouclier, et j'ai un léger effet de surprise en ma faveur. Je concentre ma biotique, préparant une stase, la projette. Et la vois arrêtée à mi-chemin par celle du turien, qui a réagit aussi rapidement que moi.

Les deux projectiles explosent, se dispersent en ondes bleues et... violettes ? L'énergie se répand sur la plateforme, commençant à staser la plateforme au plus proche du point d'impact. Rapidement, le contre coup de l'onde m'atteint aussi, et je recule d'un pas sous le choc, me concentrant à nouveau pour reprendre contrôle de l'énergie et la re diriger vers mon adversaire.
« Non ! Noon ! Tu ne m'auras pas comme ça ! »
Chronol n'est pas en reste. Lui aussi tente de reprendre contrôle de la situation, et la pression s'accroît autour de moi. L'énergie ralentie, mais elle est trop répandue, elle ne peut pas être dominée, et je sens doucement mon corps se raidir.
Le turien est trop fort pour moi. Mais je dois résister. Bordel, Dox, qu'est ce que tu fous ? Je peux me concentrer autant que je le veux, plus même que mon adversaire qui s'épuise dans une haine qui semble sans limite, mais ça ne suffira pas. Je pose un genoux au sol, ferme les yeux.

« Hostiles détectés. Ouverture du feu. Mise en place du protocole SHEP. »
Les pas des sentinelles robotiques me font rouvrir les yeux. Celles-ci remontent la passerelle, la font trembler. Le temps est compté mais... Les options sont peu nombreuses et mauvaises. Céder au turien me stasera. Je serai certes protégé des attaque le temps que ça durera, mais j'en ressortirai désorienté et encerclé d'ennemi, sans oublier que Chronol fuira. Résister un temps est possible, mais alors je ne serai pas en mesure de me défendre lorsque les sentinelles arriveront. Mais le turien non plus.

Le turien me fixe, de son regard débordant d'énergie biotique. Plusieurs choses s'y démarquent : la haine, le sentiment de victoire, mais aussi la conscience du risque immédiat des méchas, et je le paralyse à l'heure actuelle. À quoi pense-t-il ? Essaie-t-il de me convaincre de céder ? De combattre pour ma vie plutôt que pour les miens ?
« Tu... ne fuiras... pas. »
Je souris, difficilement, histoire de le provoquer. Si c'est ainsi que je dois tomber dans ce Cycle, je ne le regretterai pas. Le turien accroît encore la pression, je sens le sang battre mes tempes à cent à l'heure. Haha.

Le premier robot pose un pied sur la plateforme. Les ondes de biotique le touchent, le ralentissent, mais staser un synthétique est impossible. C'est l'explosion de sa tête qui met fin à son déplacement, en fait. Chronol parvient de nouveau à bouger, bien que difficilement. Il tire à nouveau, abattant le synthétique suivant, puis commence à déplacer le canon vers moi. Je lutte, de toutes mes forces, tentant de l'immobiliser. Son mouvement ralenti, sans pour autant être arrêté. L'embouchure de la mitraillette apparaît peu à peu, le trou noir d'où sortent les projectiles lancés à la vitesse de la lumière.

Il n'est plus temps de résister.

Alors que je relâche la pression, la stase m'envahit, trop vite pour que qui que ce soit puisse réagir. Je n'ai que le temps d'observer la surprise du turien qui se retrouve libre de ses mouvements, tandis que la bulle apparaît autour de moi et m'enferme dans l'instant, m'isolant hors du temps et de l'espace.

***


Mes genoux heurtent douloureusement le sol. J'ai l'esprit embrouillé, sortant difficilement de la stase. La stase... Chronol !
Je relève la tête, trop vite, ma vision s'obscurcit. Je recommence, plus doucement, et entend un tir. Pourtant, je ne ressent aucune douleur, aucune blessure, comment a-t-il pu me rater d'aussi prêt ?
Ma vision s'éclaircit. Un cadavre de robot, devant moi. Un tir résonne à nouveau, et cette fois-ci je roule sur le côté, mais je n'étais pas la cible. C'est encore un méca qui tombe.
« Abbadon, bouge ! »
La voix de Dox. Je le vois, en hauteur, me couvrant contre les mécas. Eux aussi l'ont vu, et un groupe se déplace dans sa direction.
Je regarde autour de moi, à la recherche de Caelus. Rien. Mon regard se porte sur l'escalier en colimaçon. Il a fuit. Les synthétiques ne l'ont pas eu, et il est trop tard pour le rattraper. Putain de merde.
Je ne perd pas plus de temps, rebrousse chemin vers mon allié, le soutient contre les mécas. Ils n'ont aucune chance face à nous deux. Mais ce ne sont que des gênes, des éléments non pas secondaires mais tertiaires. La cible, la vraie, nous a échappé. M'a échappé.

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