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 Alec Sykes

Alec Sykes

Personnage RP
Faction : Conseil
Rang : Commandant (N7) / SPECTRE
Alec Sykes
Membre
Messages : 310

Alec Sykes Empty
MessageSujet: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 18:40
Registre Galactique des espèces
Alec Sykes

Informations primaires

Sexe : Masculin
Race : Humain
Âge : 39 ans
Faction : Alliance
Poste / Grade : Lieutenant-Commandant
Parenté : Henry Sykes (Père), Jannet Sanders (Mère), Caroline Sykes (Soeur)
Situation maritale : Célibataire
Planète d'origine : Terra Nova


Histoire


LesPremices


C’est dans la ville de Scott sur Terra Nova, dans la matinée du 17 juillet 2161, qu’Alec Darell Sykes vit le jour. Fils aîné d’Henry Sykes et de Janet Sanders, le jeune garçon ne vivra que les premières années de son enfance avec un ciel étoilé au-dessus de sa tête. À l’âge de six ans, son géniteur l'entraîna lui et toute sa famille dans un voyage censé leur apporter à tous « stabilité et tranquillité ». Destination ? Tyr, autre planète du système Asgard, délaissée de toute possibilité de terraformation et d’urbanisation par le développement de mondes edens plus propices à l’accueil de communautés terriennes.

Le choix d’un cadre de vie aussi rude et étrange pour élever une famille s’explique par le passé de Sykes senior. Vétéran de la courte Guerre du Premier Contact entre Humains et Turiens, le père d’Alec prit part à ce qui sera plus tard connu comme « l’occupation de Shanxi » par la race originaire de Palaven. Affecté à la garnison de la colonie, il connut la honte d’être capturé et retenu en détention suite à la reddition du Général Williams, officier désormais tristement célèbre pour avoir été le premier à livrer une colonie humaine aux mains d’une force extraterrestre. Blessé durant ces évènements, le jeune Lieutenant ne recevra de soins appropriés qu’un mois plus tard avec l’arrivée de la Seconde Flotte. Cela lui vaudra de finir estropié, privé d’une partie de l’usage de sa jambe gauche. Sans ressources suffisantes pour être équipé d’une prothèse performante après sa démobilisation décrétée par un officier du corps médical, c’est un homme aux capacités motrices réduites qui quitte amèrement l’Alliance.

Il finira donc par errer - en boitant - d’une colonie à l’autre en compagnie de la jeune infirmière qui lui avait prodigué les premiers soins après la reprise de Shanxi, et à laquelle il s’unit dans les mois suivants son départ des forces armées. La petite famille coula dès lors des jours plus ou moins tranquilles sur Terra Nova jusqu’en 2167, date à laquelle le paternel reçut une offre plus lucrative qu’il ne pouvait l’espérer de la part d’une obscure compagnie minière sans grande envergure en dehors du Secteur Exodus. Engagé comme contremaître dans un complexe d’extraction et de raffinage d’hydrogène, il emmena sa famille avec lui dans ce qui sera une existence morne et déprimante pour ses enfants, condamnés à vivre en reclus dans des quartiers d’habitation spartiates.

Après tout, peut-on imaginer une seule seconde de voir s’épanouir de jeunes esprits dans un environnement aussi hostile que celui-ci ? Sur un monde à l’atmosphère composée principalement d’éthane et d’azote, où la température moyenne atteint -73°C, les sorties sont… rares. L’homme qui espérait éduquer ses enfants en leur inculquant la satisfaction procurée par un travail "simple" mais honnête finira par vite constater son erreur. Il en va de même pour sa méfiance (ou paranoïa selon les points de vue) à l’égard des Turiens et de l’Alliance qu’il espérait naïvement transmettre à ses deux rejetons. En effet, le jeune Alec passa son adolescence à se morfondre dans cet endroit que lui considère comme une véritable prison, dans laquelle son seul moyen d’évasion consiste à distraire sa jeune sœur Caroline pour leur faire oublier leur condition. Il rêve d’autre chose…

Pour toutes ces raisons, et après avoir cogité de nombreuses semaines, c’est un jeune adulte tout juste majeur qui rejoignit les rangs de l’Alliance Interstellaire au mois d'août 2179. Il profita d’un voyage inopiné sur Terra Nova pour échapper quelques heures à la vigilance de son père, un laps de temps plus que suffisant pour se rendre dans le bureau de recrutement le plus proche. Bien évidemment, ce choix d’avenir fut très mal reçu par le couple Sykes, qui choisit de couper les ponts avec leur fils. Il n’aura alors des nouvelles de sa famille que par l’échange de messages ponctuels avec l’autre membre de sa fratrie.


D'une vie de soldat


Fier d’appartenir à quelque chose de grand et avide de découvrir autre chose, il quitta néanmoins son secteur natal le cœur lourd, car incertain de pouvoir un jour renouer avec ses proches. Si ce sentiment ne le quittera pas de sitôt, il se verra pour un temps estompé par l’excitation de découvrir le monde natal de son espèce. C’est un être aussi curieux que ravi qui découvre les impressionnantes mégalopoles et autres merveilles qui parsèment la Terre. Pour autant la recrue ne collait pas vraiment à la caricature du « gars débarqué de sa cambrousse », décidé qu’il était à se détacher de cette image d’individu niais originaire de nulle part. Bien au contraire, il mit un point d’honneur à agir avec précaution face à l’inconnu, pesant le pour et le contre avant d’agir de façon si rapide que cela se révéla être presque instinctif.

Ce trait de caractère particulier, hérité de son père, lui vaudra de bons retours de la part de ses supérieurs, bien que cela lui coûte de l’admettre.

En dépit d’une origine modeste et d’une éducation du même acabit, Alec réussit mieux qu’il ne l’espérait les tests d’aptitude lors de son incorporation, si bien que cela lui permit d’être admis au sein d’une école de sous-officiers. Dans un premier temps raillé par ses camarades de promotion du fait de son précédent cadre de vie et de tout ce qu’ils pensaient en découler, les mauvaises langues finirent par se taire lorsqu’elles se virent confrontées aux scores élevés du « gars débarqué d’un caillou stérile ». Discipline quotidienne, entraînement martial, maniement des armes, des domaines dans lesquels Sykes dépassa la grande majorité de ses condisciples tant en vitesse d’apprentissage qu’en exécution. Ses instructeurs mettront bien vite cela sur le compte de son existence de reclus, qui lui garantissait au final de ne pas avoir grand-chose à sacrifier pour réussir dans une carrière militaire.

Avec une famille perdue de vue et un foyer plus glacial que les pôles terrestres, qui donc aurait pu lui en vouloir de s’investir toujours plus pour être parmi les meilleurs et repousser ses limites ? Tandis que beaucoup possédaient un passé acceptable et un avenir possible, celui d’Alec était difficilement enrichissant en dehors de l’Alliance. Pour preuve, ce n’est qu’une fois son cas exposé à ses « collègues » que l’animosité dont il faisait jusque-là l’objet se tarit. L’ambiance générale se transforma alors en une courtoise concurrence, ce qui lui vaudra de développer des liens qui perdureront bien des années avec certains d’entre eux.

Tout juste diplômé et titulaire du grade de second-maître, Alec se vit en premier lieu affecté aux chantiers navals de Séléné, un poste somme toute d’un ennui certain mais qui lui permit de se familiariser avec les différents modèles d’appareils de la flotte. Cela lui assura une bonne connaissance des capacités du premier vaisseau sur lequel il embarqua en 2181, à savoir la corvette SSV Amsterdam. Bien qu'inexpérimenté quant à la vie à bord, il se fit très vite remarquer pour son efficacité et la discrétion dont il faisait preuve dès lors qu’on lui assignait une tâche à accomplir. Délais respectés, procédures connues sur le bout des doigts, un entrain certain lorsqu’il s’agissait de motiver les hommes dont il avait la charge… Des éléments qui lui valurent plusieurs éloges et compliments dans son dossier.

Ce professionnalisme, qui est pour lui une quasi religion, s’expliqua une nouvelle fois par le lieu où il a passé la majeure partie de son enfance. Certains lui reprochent même de ne pas savoir quand raccrocher ce masque qu’il porte durant son quart, ce qui lui vaudra d’être le sujet de nombreuses railleries. Il n'en prendra pas spécialement ombrage et finira par se dérider après quelques semaines de service. Des années à observer son père diriger une équipe de téléopérateurs au sein d’un milieu inhospitalier, et parfois fatal en cas d’erreur, contribuèrent à forger l’homme qu’il deviendrait plus tard. Aussi paradoxal que cela se révéla être, Henry Sykes avait bel et bien apporté « la stabilité » à son fils, même si cela n’arriva que dans un tout autre cadre que celui qu’il avait imaginé…


Bouleversee par un conflit sans precedent


Sept années qu’il servait au sein de l’Alliance Interstellaire. Cette période fut marquée par son passage sur un appareil de plus gros tonnage, où les missions se succédèrent à un rythme l’empêchant d’appréhender totalement l’écoulement du temps. Espaces de l’Alliance et Concilien, Travée de l’Attique où s’enchaînèrent escortes, patrouilles de routine, et accrochages divers avec des factions de pirates, d’esclavagistes ou de trafiquants, voilà ce qui constitua son quotidien au sein des forces armées humaines, et lui valut accessoirement de prendre du galon.

Bien incapable de comprendre ce qu’impliquait la bataille de la Citadelle car n’y n’ayant pas pris directement part, Alec fut comme beaucoup pris au dépourvu par la destruction d’Arcturus et la percée fulgurante réalisée par les Moissonneurs trois ans plus tard. En permission à Londres pour deux semaines avant le début de l’invasion, il n’apprit l’ordre de mobilisation générale instauré par Hackett que bien trop tard. Le SSV Roosevelt, sur lequel il servait depuis maintenant un an, se retrouva en quelques minutes avec le reste de la 4ème Flotte lors du débarquement de l’envahisseur.

Secoué par la nouvelle et devant un tel étalage de puissance et de destruction, le sous-officier fut contraint de se ressaisir pour participer à l’effort de regroupement et d’encadrement des civils auquel se livraient les forces au sol ayant survécu à l’assaut initial. Au milieu des ruines de ce qui fut autrefois une mégalopole florissante, il prit les armes pour apporter sa maigre contribution à l’effort de résistance qui s’organisa pendant les nombreux mois que dura la quête d’alliés de Shepard. Cette expérience reste bien évidemment, comme pour la plupart des membres de son espèce, la plus traumatisante qui viendra s’immiscer dans l’existence du colon. Évoluer dans les décombres de sa propre civilisation, recourir à des tactiques de guérilla souvent désespérées face à un ennemi en surnombre et à l’écrasante supériorité technologique… autant d’éléments qui minèrent le moral de n’importe quel combattant.

Cependant, si affronter des vagues de zombis, cannibales ou même une brute put s’avérer impressionnant, cela resta moins marquant que l’éventualité d’avoir à combattre ses congénères au milieu d’un conflit d’une telle ampleur. Très vite, les cellules de résistance se virent confrontées à des forces soumises à l’endoctrinement par les Moissonneurs. Des forces qui agissaient contre leur gré, mais qu’il fut parfois nécessaire d’éliminer pour garantir la survie d’un plus grand nombre. L’ordre d’abandonner les grandes agglomérations et de sacrifier certaines populations pour gagner du temps ne sera, lui aussi, jamais complètement digéré par le soldat. Cette logique mathématique le hantera, au point qu’il qui ne passera pas un jour du conflit à se demander si mourir le premier jour, à bord du vaisseau sur lequel il aurait dû se trouver, n’aurait pas été un sort plus enviable.

Comme beaucoup, et après un cauchemar sans fin, il fut renvoyé dans les ruines de ce qui était autrefois le cœur de la puissante et rayonnante culture britannique, afin d’occuper suffisamment l’envahisseur pour permettre une percée sur la Citadelle alors en orbite. Membre d’une task force composée pour l’occasion, le jeune homme se vit confier la charge de détruire un canon Hadès Moissonneur qui empêchait une partie des navettes UT-47 de débarquer les troupes nécessaires à l’assaut final sur la structure menant à l’antique station spatiale. Tout se passa dans un premier temps comme prévu, avec une approche coordonnée et une progression sans accrochage conséquent dans la banlieue londonienne, le plan imaginé par le Haut Commandement semblait alors être bien parti.

Malheureusement, à l’approche du centre-ville, il s’avéra que les rapports relatifs à l’occupation de certains quartiers se trouvaient complètement erronés. Certaines structures grouillaient littéralement de forces ennemies, ce qui empêcha tout assaut frontal contre les défenses antiaériennes de la zone. Aussi, avec la perte du tiers de ses effectifs avant même l’assaut lancé, le groupe choisit d’employer des galeries souterraines, reliées pour certaines à l’ancien réseau de métro et aux égouts de la ville, en espérant ainsi passer sous le gros de leurs opposants, avant de déboucher sur une zone plus sûre où la quête d’une position de tir serait possible. Bien que la stratégie fonctionne, Sykes vit disparaître nombre de compagnons d’armes avec qui il partageait jusque-là un quotidien violent mais proche de celui d’une fratrie tant les liens développés s’avérèrent puissants. Pour cette raison, et une fois l’objectif accompli au prix de pertes supplémentaires, il eut tout le temps nécessaire pour méditer sur les notions de Devoir et Sacrifice depuis les décombres qui lui servirent pendant un temps de tombeau…


dont les repercussions se font toujours ressentir


Quarante-huit heures, deux jours complets passés sous les gravats de ce qui serait pendant encore longtemps une zone stérile. Pris sous les tirs croisés de renforts Moissonneurs, le sous-officier verra s’effondrer sur lui un étage du bâtiment dans lequel il s’était retrouvé retranché. Au moment même où leur cible explosa, il se vit privé de l’opportunité de participer à la suite des combats. Laissé pour mort par une unité qui ne put se permettre le luxe de perdre du temps en recherches, il ne sera au final secouru qu’après la fin des hostilités. Comme on peut aisément le comprendre, le militaire préférera oublier pendant longtemps cet épisode douloureux de son histoire. Déshydraté, souffrant d’un important traumatisme crânien et de multiples fractures difficiles à dénombrer en premier lieu, il s’en sortit finalement à bon compte en comparaison de nombreux autres malchanceux qui ne purent profiter de la période qui suivra ce que l’on appellera plus tard, la Grande Guerre…

Bon pour une longue et éprouvante rééducation après de tels dégâts infligés à son corps, il passa la plus grande partie de l’année qui suivit la victoire dans une chambre d’hôpital, en étant suivi parallèlement par des experts psychiatres chargés d’évaluer les dommages que l’on ne pourrait déceler d’un coup d’œil. Remis de ses blessures physiques et après d’intenses séances où évoquer son passé se révélera douloureux, le jeune homme sera finalement jugé apte au service. Les médecins décideront qu’en dépit d’un stress post-traumatique latent chez lui, la détermination flagrante dont il fait preuve quant à l’éventualité de rejoindre les rangs est suffisante. Son discours sur le fait de participer à la reconstruction en faisant ce qu’il sait faire de mieux, à savoir protéger et servir des populations encore démunies face à l’ampleur de la catastrophe, y jouera certainement un grand rôle. Les faits étaient tout simplement là : avec la disparition de ses parents dans l’attaque des Moisonneurs sur Tyr (où l’ennemi avait cherché à couper l’Alliance d’une source vitale d’extracteurs d’hydrogène), et l’engagement de sa jeune sœur au sein des services de santé de la flotte quelques semaines avant le conflit, Sykes ne s’imaginait pas être ailleurs.

Au final, de la mi 2188 à l’année 2190, ses pas le menèrent sur de nombreuses colonies terriennes dévastées par la guerre. Entre porter assistance aux réfugiés, patrouiller et assurer la sécurité tant des sinistrés que d’officiels de passage, ces deux années se révéleront aussi éprouvantes pour le corps que pour l’esprit. Alec se trouvera néanmoins récompensé de ses efforts et de sa persévérance à l’aube de l’ultime décennie du siècle. Promu lieutenant en 2190, ce qui lui donne par la même occasion la possibilité de rejoindre le prestigieux corps des officiers de l’Alliance Interstellaire, il reçut quelques années une offre inattendue du CFCI…

Jugé apte à intégrer le prestigieux Centre de Formation de Combat Interplanétaire (CFCI) suite à l’examen de ses états de service, des rapports le concernant et de son dossier médical, Alec sauta immédiatement sur l’occasion. Conscient qu’on lui offrait une chance comme on en obtient qu’une seule fois dans sa vie, celui qui abordait jusque-là la trentaine sereinement sans rien attendre de particulier s’empressa d’accepter. Transféré dans ce qu’il reste de Rio de Janeiro, il rejoignit « la Villa » plus déterminé que jamais à se surpasser. Là, il dissimula de nouveau son angoisse derrière un masque de professionnalisme, ce qui lui jouera des tours lors d’une évaluation psychologique de la première session. Le candidat a néanmoins l’occasion d’aborder une fois pour toute son problème quelques jours plus tard avec le même médecin, pour qui se confier reste la meilleure chance du soldat de pouvoir suivre les sessions suivantes et aspirer un jour à la désignation « N7 ».

N7

C’est en évoquant les nombreuses échauffourées remontant à la Grande Guerre, seulement 4 ans plus tôt, qu’il trouva la force de tourner la page à défaut de l’oublier. Là, devant un spécialiste compétent et ouvert, Alec livra les sentiments le rongeant d’avoir eu à éliminer des humains agissant contre leur volonté, ou encore celui d’impuissance qu’il avait ressenti en recevant l’ordre d’abandonner les principaux centres de population de la planète pour se cacher. Depuis ce jour, et afin d’exorciser ses démons, il cultive la mémoire de ceux qui sont tombés durant ces terribles mois en se rendant chaque année aux commémorations (lorsque son affectation le lui permet) organisées en l’honneur des disparus et du devoir de mémoire.

Avouer ses angoisses et apprendre une fois pour toute comment les combattre finira par le libérer, si bien qu’il enchaînera les différentes sessions 1 à 6 avec brio. Ni les vingt heures d'entraînements journalières, ni les privations de nourriture et d’eau ne parviendront à venir à bout de sa détermination, ayant déjà vécu de telles expériences en situation réelle… Bien entendu il souffrira comme tout le monde de tels traitements, mais cela ne fera sans cesse que renforcer sa rage de vaincre. La formation en linguistique, aux premiers soins sur du personnel humain ou non, les sessions de combat au corps à corps, en chute libre, en apesanteur (zéroG) et l’utilisation d’un jetpack firent de lui un combattant à ne pas sous-estimer. Malgré tout, c’est la notion d’esprit de corps, enseignée et encouragée par l'entraînement des forces spéciales qui marquera profondément le Lieutenant Sykes et forgera sa façon de commander sur le terrain.

Envoyé sur différents fronts pour les années qui suivirent, il décrochera le grade N7 pour avoir survécu et fait preuve de « bravoure et d'efficacité remarquables » durant des missions dont il lui est formellement interdit de discuter ou même d’évoquer l’existence, mais dont certaines verront la résurgence de groupuscules terroristes, mercenaire, pirates ou esclavagistes nés du chaos du plus grand conflit galactique de l’histoire moderne. Déployé en commandos là où la force brute ne suffit pas – notamment face à des forces supérieures en nombre -, il mènera des actions aux enjeux et objectifs variés, parmi lesquels de la reconnaissance, du sabotage, de la neutralisation et/ou l’extraction de cibles prioritaires, ainsi que de l’assistance à des forces alliées ou encore des actions de guérilla et contre-guérilla. Toujours en vadrouille à travers la galaxie au gré des opérations, il profitera de rares moments pour renouer avec de vieilles connaissances et entretenir des relations sans lendemain, à son grand regret.

Aujourd’hui titulaire du grade de lieutenant-commandant, il n’attend qu’une nouvelle occasion de servir les intérêts galactiques de l’Alliance et d’en défendre les valeurs à travers la galaxie dans ce siècle qui ne fait que débuter…

Alliance



Etats de Service

Etat de Service» 2179 : Engagement dans les rangs de l’Alliance Interstellaire.
» 2180 : Ressort de l’école de sous-officiers titulaire du grade de Second-Maître.
» 2180 : Affecté aux chantiers navals de Séléné.
» 2181 : Première affectation à bord d’un appareil : SSV Amsterdam.
» 2182-2186 : Missions dans les espaces Concilien et de l’Alliance.
» 2183 : Titulaire du grade de Premier Maître.
» 2185 : Affecté à bord de la frégate SSV Roosevelt.
» 2186-2187 :
- Participe à l’effort de résistance britannique après avoir survécu au premier assaut moissonneur
- Blessé au combat le dernier jour du conflit, ne sera retrouvé que deux jours plus tard.
» 2187-2188 : Subit une intense rééducation de plusieurs mois pour guérir de ses blessures et est élevé au grade de Major.
» 2188-2190 : Réalise plusieurs missions de patrouille, d’assistance et d’escorte sur de nombreuses colonies humaines ravagées par la guerre.
» 2190 : Élevé au grade de Lieutenant.
» 2194-2195 : Rejoint le programme des forces spéciales et décroche le grade N6 après d’intenses sessions.
» 2195-2200 : Participe à plusieurs opérations classifiées au sein des forces spéciales et obtient le convoité grade N7. Lutte contre des mouvements terroristes, mercenaires ou esclavagistes à la frontière de l’espace de l’Alliance, du Conseil et dans la Travée de l’Attique.
» 2197 : Promu au grade de Lieutenant-Commandant.
» 2201 : En permission sur la Citadelle, en attente d’une prochaine affectation.



Apparence

Apparence Approchant de la quarantaine, Alec n’en reste pas moins athlétique du fait de son entraînement et des responsabilités qu’il endosse, le forçant à rester au top de sa forme tant physique que mentale. De type caucasien, aux yeux verts, il mesure 1m86 pour 85,6 kilos, des proportions qui lui valurent quelques remarques intéressées dans les rares « rades » où il mit les pieds durant ses premières années de service. Les traits marqués par de trop longues et sombres heures à s’inquiéter de l’avenir, il s’accorde la liberté d’arborer une discrète barbe de trois jours peu appréciée par certains, mais dont l’origine remonte à la promiscuité imposée par le conflit qui transforma la Terre en champ de ruines.

Son nez, brisé par le passé et traité avec les moyens du bord pendant l’occupation Moissonneur, représente le seul stigmate visible de ses deux décennies de service. Les autres témoins des épreuves qu’il a eues à endurer se trouvent sous l’armure lourde qu’il a l’habitude de porter en mission. Frappée du sigle N7, l’épaisse protection dissimule de multiples cicatrices de toutes dimensions le long de son torse, du dos et de la jambe gauche. Aucune marque de naissance ni même tatouage ne vient parsemer son corps, une originalité pour le membre d’un corps où il est habituellement courant de se faire tatouer pour exprimer sa fierté d’appartenir à l’excellence des forces de l’Alliance.

Cette question s’explique par son passif. Avec sa façon de penser bien particulière sur le sujet, que certains considèrent comme du cynisme, il estime qu’une balafre vaut tout autant qu’une œuvre réalisée à l’encre pour témoigner de faits d’armes. En revanche, lorsqu’il quitte sa tenue de combat ou son uniforme pour un cadre moins formel, le militaire ne manque pas de communiquer sa fierté d’appartenir à l’armée par le port du traditionnel béret et, en règle générale, de tout ce qui pourrait traduire ce sentiment.


Caractère

Moralite En apparence austère, il cache une personnalité bien plus complexe que l’on pourrait s’y attendre derrière ce visage sévère. Attaché à la notion d’esprit de corps, l’officier fait tout pour l’entretenir au sein de son unité dès lors qu’un commandement lui est confié. Cela le poussa parfois à quelques accrochages avec des subordonnés, mais sans répercussions jusqu’ici. La sévérité et l’intransigeance dont il fait souvent démonstration face à l’incompétence, le mensonge ou l’égoïsme font néanmoins loi lorsqu’il est aux commandes. De son point de vue, et contrairement à ce que pensent bon nombre de jeunes recrues, notamment à l’écoute de l’histoire – devenue désormais légende – d’un célèbre commandant, ce n’est pas un seul homme qui mènera une mission à la réussite, mais bien tout ceux qui le suivent et œuvrent avec et derrière lui pour mener à bien un objectif.

De plus, il est important de noter que le militaire pratique une politique d’évitement lorsqu’on lui demande d’évoquer son passé remontant aux combats contre les Moisonneurs. Marqué à vie par ce qu’il a pu voir/faire/dire, il ne tire absolument aucune fierté d’avoir survécu à ces évènements. Il préfère par conséquent éviter le sujet, bien que son dossier mentionne de fréquents déplacements auprès des lieux de mémoire parsemant le globe terrestre.

En dehors du service, c’est un homme bien plus ouvert qui évolue au sein de la société galactique. Débarrassé de son uniforme, Sykes semble par la même occasion mettre sa carapace de côté. N’écartant pas l’éventualité de fonder un jour une famille, il se voit pour le moment contraint de laisser la question en suspens tant qu’il sera exposé à de tels dangers en service. En outre, si « faire des folies » n’est pas dans sa nature à cause du mode de vie abrupt de sa jeunesse, il n’est jamais contre une occasion de faire la fête avec de vieilles connaissances lorsque l’occasion s’y prête. Malheureusement, peu d’individus peuvent se vanter de faire partie de son cercle d’intimes, lui qui a perdu bon nombre de connaissances durant la Grande Guerre et les conflits qui en ont découlé. Représentant son unique famille survivante, sa sœur Caroline est peut-être la seule personne à l’avoir jamais vu sourire pour autre chose qu’une blague foireuse racontée au comptoir d’un bar miteux. Depuis qu’il est au fait de sa survie, Alec entretient d’ailleurs avec elle de réguliers contacts, bien que ceux-ci ne puissent se faire de façon aussi régulière qu’il l’aimerait à cause du caractère sensible des missions qui lui sont confiées.

Les rares contemporains de son enfance et adolescence diront au final que l’Alliance lui a été aussi utile qu’il l’a bien servie. S’engager lui a permis de passer du statut de gosse impulsif et agressif sans guère d’avenir au statut d’homme serviable et maître de lui-même en dépit de hauts et de bas.



Compétences / Équipement


Equipement



Compléments

Signe(s) distinctif(s) : Aucun en particulier
Relations avec les autres : Méfiant envers l'inconnu, chaleureux envers les personnes de confiance.
Des liens prédéfinis ? : Non
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Continuer à servir puis devenir instructeur pour perpétrer un cycle une fois le terrain quitté.


Hors Personnage

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) :
Comment avez-vous connu le forum ? Une envie de renouer avec le RP et d'intégrer une solide communauté déjà bien installée m’amène ici via ce cher Google...
Est-ce un double compte ? Non
Des remarques ? Après lecture du codex et du background du forum, j'ai décidé de tenter le coup du N7, conscient de la rigueur qui est imposée dans la validation d'une telle fiche. Si ça ne passe pas, et bien je tâcherais d'y enlever toute référence et de me démener pour l'obtenir IRP.



RP d'introduction

Image RP

Trois jours qu’Alec pourrissait sur la Citadelle à attendre que le SSV Guam reparte. Maintenant que l’appareil avait achevé sa mission d’escorte conjointe avec le SSC, il faudrait encore un certain temps pour réapprovisionner et parachever l’installation de mises à jour ajoutées pendant son séjour à quai. L’officier venait donc d’écoper d’une bonne semaine de permission sur la station, période de repos accueillie avec un soupir de soulagement entre deux missions. Comme à son habitude lors de chacun de ses passages dans le centre du pouvoir concilien, il avait pris contact avec sa jeune sœur Caroline, qui œuvrait désormais dans une clinique du Présidium. Ces occasions de discuter avec la jeune femme, d’évoquer le passé et l’avenir et d’échanger des nouvelles se faisaient malheureusement bien trop rares aux yeux de l’officier, voilà pourquoi il ne manquait pas de se plier à ce petit rituel chaque fois que cela s’avérait possible.

Tous les deux avaient convenu de se retrouver dans un petit café du secteur Zakera, loin des sphères d’influence humaine sur le Citadelle. Le plus vieux des Sykes préférait de loin les quartiers cosmopolites comme celui-ci à un lieu bourré de membres de son espèce, où les contraintes d’appartenir à l’Alliance se faisaient parfois sentir en étant entouré par des soldats de toute part. C’est pour cette raison que son choix s’arrêta sur cette zone où résidaient en majorité Volus, Elcors et Hanaris, des espèces pour la plupart connue pour aimer vivre en paix.

Heureux de ces retrouvailles, le lieutenant-commandant discutait de tout et de rien depuis maintenant une bonne demi-heure lorsque son « espiègle petite peste rousse », comme il continuait de la surnommer pour la faire parfois enrager, décida qu’il était temps de frapper. L’apparente décontraction de son frère était le signal qu’elle attendait pour aborder une nouvelle fois la fameuse question à laquelle il n’avait jamais répondu.

- « Et toi alors, toujours rien en vue depuis le temps ? C’est que ça commence à faire long, Alec, vingt ans que tu as quitté la maison. » lança-t-elle d’un air innocent.

C’était reparti… Elle allait encore le bassiner sur LE problème de son frère selon elle. Celui sur lequel ils n’arrivaient jamais à se mettre d’accord et finissaient invariablement par changer de sujet histoire de ne pas finir leurs entrevues sur une mauvaise note. Comment faisait-elle donc pour le coller dans un tel embarras ? Lui a qui l’on avait dispensé un entrainement à plusieurs dizaines de milliers de crédits, sans parler de l’équipement tout aussi cher à sa disposition, ne pouvait être déstabilisé de la sorte… du moins avec une toute autre personne. Totalement démuni face aux stratagèmes de celle que représentait la matriarche de la famille depuis le décès de leurs parents, Alec jouerait encore et toujours la même carte inutile pour tenter de s’en sortir… l’évasion, ou le « Je ne sais pas de quoi tu parles… » Comme on dit également.

- « Comment ça, qu’est-ce que tu veux dire ? »

- « Tu sais très bien de quoi je parle ! » dit-elle visiblement amusée. « Chaque fois que l’on se retrouve, tu me fais le coup… Alors ? » poursuivit-elle avec un malicieux sourire en coin et un regard inquisiteur posé sur son ainé.

Agacé par l’insistance de sa sœur, le soldat se fit lui aussi plus offensif dans le ton qu’il employa pour y répondre.

- « Écoute, je t’ai dit que je n’avais pas le temps pour ça, d’accord ? Je refuse de m’engager dans une relation avec le boulot que je fais pour le moment. Ce serait égoïste pour celle avec qui je fi… »

Coupé dans son élan, l’énième justification du colon sur un sujet abordé une bonne vingtaine de fois par le passé fut mise à mal par les échos virulents d’une conversation à la teneur tout aussi venimeuse aux oreilles de Sykes.

- « Parfaitement, je persiste dans ce que je dis ! Les Moissonneurs n’ont pas tué assez d’humains ! La galaxie se porterait bien mieux sans cette racaille la parcourant. Vous avez vu où l’on se trouve ?! En orbite de la planète natale de ces… » hurla de façon appuyée un butarien attablé au comptoir en replongeant le nez dans son verre.

Assis face au volumineux barman elcor, un représentant de l’espèce origine de Khar’Shan dialoguait avec un vortcha en apparence captivé par le point de vue de son interlocuteur. Visiblement bien alcoolisés l’un comme l’autre, tous deux trouvaient étonnement la force de rester en équilibre sur leurs tabourets. Avaient-ils de la pratique dans l’art d’écumer les bars plus ou moins fréquentables de la Citadelle ? La réponse importait peu, car Alec ne laisserait pas tenir un tel discours dans un lieu public… du moins pas sur un sujet qui le touchait tout particulièrement.

Si le duo désirait cracher de la sorte sur un évènement majeur aux retombées encore douloureuses pour beaucoup, cela se ferait de façon discrète, et en un autre lieu. Résolu sur la question, le lieutenant-commandant ne se fit pas prier pour s’imposer, laissant momentanément en plan sa cadette qui ne paraissait de toute façon pas vraiment savoir où se mettre…

Sentant le sang lui monter au cerveau, il ravala momentanément sa fierté pour aborder le gueulard, auquel il signala sa présence en posant une main sur son épaule droite. Ce dernier, pris par surprise, ne manqua d’ailleurs pas de se retourner violemment pour prendre connaissance de l’origine de cette interruption « grossière ».

- « T’as un problème l’humain !? C’est ce que je raconte qui te plaît pas ? Hein ?! C’est ça ? Ah ! » lança rageusement l’alien éméché avant de cracher au sol et de s’écarter de l’emprise de l’humain.

Le quadragénaire en devenir n’allait certainement pas répondre à une provocation aussi basse… On l’avait formé à ne pas réagir à la menace, garder son calme en toute situation quel que soit le problème et n’offrir qu’une réponse proportionnée à la mesure de l’agression, et ce en ultime recours. Le militaire ne s’aventurerait donc pas sur cette pente glissante, mais tenterait plutôt de désamorcer la situation avec toute la diplomatie possible de la part d’un homme pour qui l’opinion exprimée relevait purement et simplement de la folie et du désespoir.

- « J’aimerais plutôt que vous fassiez preuve de discrétion lorsque vous vous exprimez sur des sujets qui vous dépassent, à défaut de les comprendre… » lâcha-t-il dans un premier en serrant les dents pour ne pas laisser sa hargne le submerger.

- « Je te demande pardon ? » bredouilla l’extraterrestre incrédule. « Ta race n’est composée que d’un tas d’opportunistes dont la position s’est construite sur une pile de cadavres. Si l’Hégémonie n’avait pas été traitée en paria par le Conseil, vous auriez été mis au pas depuis longtemps, abruti ! Les miens ont été récoltés les premiers pour servir de fer de lance à ces foutus machines pendant que les vôtres se contentaient d’attendre ! Aujourd’hui les butariens sont au bord de l’extinction par votre faute ! »

Accompagnés d’un regard haineux porté sur celui qui appartenait à l’Alliance, les mots vociférés semblaient faire référence à de douloureux souvenirs remontant au gré de trop nombreux verres. S’il pouvait comprendre le phénomène pour l’avoir lui-même vécu pendant un certain temps, Sykes choisit de ne pas laisser couler pour autant. Le monsieur allait devoir se faire discret ou bien rentrer se coucher, sans quoi les choses s’envenimeraient vite. Néanmoins, son instinct de préservation le força tout de même à jouer la carte du tact en guise de réponse.

- « Je ne doute pas que votre souffrance est réelle, mais cela ne vous donne pas le droit de cracher sur la mémoire d’innombrables victimes en public… » fit-il d’un ton compréhensif.

- « Peuh ! Et tu vas faire quoi, hein !? Me forcer à la boucler ? On n’est pas au cœur du pouvoir concilien ici ? Celui-là même qui garantit la libre expression des espèces qui font partie de cette belle et grande communauté galactique !? »

Il fallait bien l’avouer, son interlocuteur possédait une certaine prestance dans le choix de ses mots, et ce en dépit de l’état quelque peu altéré de sa personnalité. Alec se fit même la remarque que réaliser l’expérience de saouler un autre butarien pour voir si lui aussi gagne en éloquence pourrait être un passe-temps intéressant. En attendant, il convenait de mettre un terme à cela au plus vite pour éviter d’attirer plus de regards dans leur direction et s’enfoncer dans une situation qui pourrait s’avérer dangereuse pour lui ou sa jeune sœur.

- « J’aimerais autant qu’on en reste aux paroles, et cela pour… » commença-t-il, hésitant.
Une faiblesse passagère dont l’alien s’empressa de tirer profit pour passer à la vitesse supérieure.

- « Dommage pour toi mon gars ! Si t’es trop con pour comprendre quand t’es de trop dans une conversation…» Malgré ses réflexes diminués par l’alcool, il tenta maladroitement de saisir à nouveau son verre, pour cette fois le lever violemment en direction du soldat. « … je vais me charger de te le faire compr… »

BAM... une tête de butarien étalée sur le bar et un bruit de verre brisé, voilà ce qui ponctua sa menace. Guidé par ses réflexes et une colère jusque-là refoulée, l'officier assomma purement et simplement son agresseur par une bonne droite bien placée. Pris par surprise et déjà à demi étourdi par toutes ses consommations, ce dernier plongea dans un court mais profond sommeil « réparateur » tandis que son « bourreau » lui glissa quelques mots.

- « La prochaine fois que vous vous en prenez à quelqu’un, assurez-vous d’être en mesure de pouvoir attraper quelque chose pour frapper. À moins que ces quatre yeux ne servent qu’à vous rendre encore plus hideux que vous ne l’êtes déjà… » murmura-t-il avec hargne à l’oreille de l’épave groggy sur le comptoir impeccablement récuré jusque-là, mais désormais souillé par un filet de bave.

Diplomatie zéro, la salade de phalanges réussit son essai et le transforme dans la foulée… Raté pour ce qui était de la réponse « proportionnée à la mesure de l’agression ». A présent, et même si le vortcha s’avéra trop lâche pour agir, Alec devait quitter les lieux au plus vite. Cela lui permettrait certainement d’éviter de s’attirer les foudres d’une clientèle auparavant tolérante quant à sa réaction faisant suite à l’attitude du butarien, jugée intolérable. En effet, avec ce coup de poing et cette remarque xénophobe à l’encontre de « la belle endormie », l’opinion risquait de changer de camp, si bien que le centre de toutes les attentions s’empressa de régler son compte auprès du tenancier.

- « Combien est-ce que je vous dois ? » glissa-t-il à l’attention du volumineux maitre des lieux.

- « Informatif : C’est 15 crédits pour vos deux cafés »

- « Et lui ? »

Un signe de tête accompagné d’une grimace de dégoût suffit pour désigner le sujet de la question…

- « Informatif : Le coût de sa consommation s’élève à 8 crédits. Le verre en lui-même m’a coûté 5 crédits. » lâcha le barman d’une voix rauque sans même un coup d’œil accordé en direction de l’alien amoché.

Sans même réfléchir, car selon lui la suite coulait de source, Sykes paya sa part et épongea la dette du malheureux avec un petit bonus.

- « Très bien, en voilà soixante pour le dérangement et les dégâts. Libre à vous de lui offrir un remontant lorsqu’il se réveillera… »

- « Amusé et reconnaissant : J’aimerais que tous mes clients violents soient aussi altruistes que vous. Passez une agréable journée. »

De l’altruisme ? Tu parles… S’il venait de se livrer à ce petit acte de « générosité », c’était bien plus dans le but d’acheter le silence du barman. L’éventualité d’un bruit se mettant à courir concernant une agression perpétrée par un officier de l’Alliance à l’encontre d’un client de bar éméché était réellement la raison d’un tel geste. Sans parler de son petit commentaire xénophobe lâché sous le coup de la colère… de quoi lui pourrir son dossier si cela venait à se savoir. Glisser une poignée de crédits dans une main « bienveillante » s’avéra donc être, au final, un sacrifice bien peu coûteux.

- « Désolé que tu aies du assister à ça. Je perds rarement mon calme, mais là… c’était de trop. Il était de trop, ce qui risque d’être notre cas désormais… » évalua sagement le militaire une fois retourné à sa table alors que les conversations reprenaient petit à petit.

- « Je… »

Une grimace contrite sur le visage en pensant au « bon exemple » qu’il venait de donner à la jeune femme, l’officier esquissa un pas vers la sortie.

- « Viens. On ferait mieux d’y aller… Ça m’étonnerait que ce crétin prévienne le SSC, mais le Présidium sera certainement plus calme pour discuter loin d’abrutis dans son genre. »

Sortie en famille gâchée et jointures de la main douloureuses… Morale de l’histoire ? Des rades crasseux décorés par les vomissures de quelques piliers de bar aux établissements de plus grand standing, la paix n’est qu’éphémère lorsqu’on la recherche autour et/ou au fond d’un verre…





Dernière édition par Alec Sykes le Ven 05 Aoû 2016, 12:48, édité 1 fois
Tricia Pearson

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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 19:00
Bienvenue !! Ta présentation me claque la mâchoire de codeur / graphiste. Je lirais très certainement dès que j'aurais un moment, mais je m'autorise quelques gros mots : putain de bordel de merde la forme de ta présentation envoie du bois Fishman Fishman WhatTheFuck

Bravo !
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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 19:05
Salut. Ça te dit de devenir admin à la place d'Annaz ?

Jolie fiche, sinon. J'aime les techno-militaires.
Abbadon Bynare
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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 19:23
Et bien. Chapeau ! Que ce soit sur la forme ou le contenu, j'admire ! Top
Hâte de voir ce que tu donnera au quotidien en RP !
Yria Ney'ti

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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 20:08
Baveur... je n'ai qu'un seul mot... Bienvenue !
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeVen 08 Jan 2016, 20:39
Je rejoints les autres, très belle fiche.


Et ça me semble tout bon.

Je te donne le lien pour trouver des partenaires RP : ->ici<-. N'oublie pas de bien respecter la fiche modèle.

Si tu veux chercher des liens avec les autres joueurs, je te conseil de lire les Journaux de Bord. et t'encourage à faire le tien.

Et bienvenue sur le forum.
Anton Ardak

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Anton Ardak
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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeSam 09 Jan 2016, 09:36
Alors là, chouette fiche.

Bienvenue, même s'il est fort dommage que tu ne sois pas butarien Trollface

Bref hâte de voir la suite des aventures de ce personnage qui est très intéressant. En espérant ne jamais avoir à le combattre.
Kyreshorl Venterra

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Kyreshorl Venterra
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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitimeSam 09 Jan 2016, 14:15
Bienvenue !

Je pense qu'on vas avoir du Rp à faire toi et moi !
J'ai un Colonel de l'alliance qui est instructeur N7 donc on as potentiellement un lien rp à faire Wink
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MessageSujet: Re: Alec Sykes   Alec Sykes Icon_minitime
 

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